Profitez des offres Memoirevive.ch!
Que de chemin parcouru en photographie numérique!

Lorsque je vous parlais ce mardi du viseur du Sony A77, nouveau fleuron des reflex Sony à verre semi-transparent, j'ai dû relire certains tests déjà cités dans cet article.

Et tout cela m'a fait en partie revivre certains émois de l'époque, qui pourraient prêter à rigoler.

Quand je dis "à l'époque", je veux dire 2003 pour le test du Minolta A1.

Et quand je pense  "à l'époque", je remonte au niveau photo numérique à 1999.

Ce n'est pas difficile: j'ai acheté mon premier appareil numérique le lendemain de la naissance de mon quatrième garçon, soit le 21 mars 1999.

Je vous parle donc d'hier, ou disons plus précisément d'il y a treize ans à peine.

Ce premier appareil m'avait été vendu par Mathieu, et m'avait accroché tout de suite dans le monde numérique.

C'était un Olympus Camedia 2000Z testé ici. En fait je me demande si cet appareil a vraiment appartenu à Mathieu ou si c'était mon deuxième appareil. Si c'est le cas, Mathieu, si tu nous lis, te rappelles-tu celui la marque de celui que je t'avais acheté?

J'avais à l'époque du matériel argentique Canon si je me rappelle bien, un EOS 1n.

Je l'ai très très vite revendu pour du matériel numérique pourtant tellement moins bon que lui. J'ai un peu honte mais bon, l'esprit précurseur que voulez-vous, c'est comme ça!:-)

Quand j'y pense d'ailleurs... C'était marrant cette époque-là. Il n'y avait pratiquement personne qui testait début 2000 sur des sites comme le nôtre, ce qui me laissait d'ailleurs de grands espaces.

Par exemple, je faisais tous les six mois un article sur l'état des lieux de la photo numérique. Le dernier date de 2004.

En effet, dès cette date, les choses se sont mises à aller trop vite et surtout, les sites spécialisés remplis de professionnels sont arrivés sur Internet.

Marant d'ailleurs: dans cet article de 2004, je prédisais la quasi mort de l'argentique. Je me rappelle des discussions de l'époque qui me disaient que c'était pratiquement impossible, que l'argentique avait encore de très très beaux jours devant lui.

La mort de Kodak en ce début de semaine est une réponse un peut triste et presque définitive à cette question.

Oui, l'argentique a encore sa place, dans un marché de niche.

2004 était tout de même une belle année, avec de beaux boitiers reflex comme le Nikon D2, le Canon EOS 1D Mark 2 ( qu'est-ce que je n'ai pas eu comme emmerdes avec ce modèle!).

Les fabricants commençaient vraiment à savoir où ils allaient.

En relisant ces tests d'appareils de photo, je mesure les progrès effedtués ce jour par nos fabricants pour résoudre ces grands problèmes du numérique qui étaient entre autres:

  • une autonomie catastrophique de certains appareils qui tenaient à peine quelques heures ou moins de 100 photos (j'ai dans mon école des appareils numérique Pentax de 2005: ils tiennent 20 minutes en mode prise de vue avec deux piles neuves, ce qui fait qu'on ne peut pas bosser avec des élèves en sortie sans avoir un sac à dos rempli de piles); problème pratiquement résolu sur les nouveaux modèles il me semble;
  • une latence au déclenchement (parfois presque 2 secondes, mais rappelez-vous, rappelez-vous!) le plus souvent catastrophique aussi (sauf sur les reflex) sur pratiquement tous les modèles qui est en passe d'être résolue un peu partout, même si certains compacts ont encore du chemin à faire;
  • un bruit épouvantable dès 400 ISO. Eh oui, il n'est vraiment pas loin le temps où cette sensibilité incroyable donnait des photos pleines de parasites colorés sur la plupart des compacts (tous en fait) et même sur des reflex ou des bridges (voir le test du A1 de Minolta). Quels progrès ont été effectués depuis, mon Dieu! On rouspète quand un appareil n'est pas bon à 3200 ISO maintenant!
  • définition un peu légère dès qu'on voulait faire des agrandissements, ou alors, une définition un peu meilleure mais parasitée encore plus vite par le bruit cité plus haut; problème réglé, c'est clair;
  • des autofocus lymphatiques en dehors des reflex: c'est beaucoup mieux maintenant, même si ce n'est pas tout à fait ça encore pour les compacts;
  • des appareils qui mettaient des plombes à s'allumer: on aimerait toujours que ça aille plus vite, mais franchement, les progrès sont immenses;
  • la poussière sur les capteurs lorsqu'on changeait l'objectif de notre reflex. Elle me rendait fou au point de m'obséder souvent. Qui en parle maintenant que nos appareils chassent la poussière soit à chaque mise sous tension, soit lors de la mise hors tension? Il faut vraiment le vouloir pour avoir des tacons sur nos images;
  • un manque de dynamique des capteurs qui encaissent mal les hautes lumières. Moins bien que l'argentique en tout cas. C'est toujours le défaut de nos appareils, même si le format RAW permet de récupérer pas mal de choses.

Je lis en 2004 une explication que je donnais aux lecteurs qui se plaignaient parfois d'avoir acheté un reflex bien cher et de ne pouvoir photographier bras tendus en regardant l'écran. Je leur explicais que c'était le prpore du reflex de devoir avoir l'oeil au viseur. Que jamais on ne pourrait prendre des photos avec ces appareils en regardant un écran.

Et Live View est arrivé.

Catastrophique sur beaucoup d'appareil, génial sur les nouveaux Sony.

Et que dire de la vidéo, qui n'est apparue sur les reflex de manière bien maladroite que depuis 4 ans à tout casser, alors que toujours sur le Sony A77 ou A55 ou A65, on dispose actuellement du Full HD avec suivi de l'autofocus fonctionnant en détection de phase, soit aussi vite que sur un reflex en mode photo? Progrès énorme là aussi!

Je ne parle pas des cartes mémoires qui ont accéléré, qui ont des capacités dingues de 32 Gb pour moins de 100 francs en 600X. C'est vrai que les progrès sont faramineux (je parle d'une carte de 128 Mb en 2003 pour le Minolta presque comme je parle de la 32 Gb ce jour!) tant en vitesse qu'en capacité, mais comme les images pèsent immensément plus lourd, la diffécence est bien là, mais n'est pas si patente.

Je ne parle pas non plus de tout ce que savent faire les appareils de photo maintenant, juste comme ça, en plus: correction à la volée des défauts de l'objectif, traitements divers, HDR, des panoramas incroyables en quelques secondes. Tout ça avec des images qui pèsent presque 20 Mb la pièce.

Et là, je ne parle que des appareils en tant que tel.

Il faudrait revenir sur les progrès des logiciels qui traitent tout cela: en 2003, pas d'Aperture, pas de Lightroom, pas de DXO.

Et ces logiciels eux-même ont également évolué dans leur traitement du RAW, devenant juste incroyable dans le traitement d'images à 6400 ISO.

Bref, c'est le bonheur, cette photo numérique.

Et comme en plus, désormais, pour le même prix, on peut faire de la vidéo quasi comme les professionnels (disons, si on était doués, on pourrait faire de la vidéo comme les professionnels), et tout cela sur le même appareil, c'est le double bonheur!

Et vous, qu'en pensez-vous? (Eh oui, Madame Poppins étant en longues vacances, faut pas que vous perdiez l'habitude de réagir, ou bien?).

26 commentaires
1)
mikélé
, le 27.01.2012 à 01:50

Ah oui, cela fait sourire… parfois jaune quand on pense au prix qu’on a payé à l’époque !

Mon premier numérique – en dehors des emprunts de QuickTake 100 ou Kodak DC-240 que j’ai pu faire – fut un Sony DSC-S70 (3.3 MPix, optique Carl Zeiss) en juillet 2000, vraiment très bon face à ses concurrents (comme l’Olympus 2020Z) mais pas franchement donné… (environ 1200 euros, de l’époque !)

Et puis les cartes mémoire ! Je me souviens que la carte Memory Stick de 64 Mio coûtait 300 euros en France !! J’ai dû profiter d’un passage professionnel à Singapour pour pouvoir m’en payer une aux alentours de 215 euros.

Et encore, cela ne me permettait pas souvent de prendre mes photos en résolution maxi, car j’aurais été trop limité en nombre de photos…

Mais je ne regrette absolument pas l’argentique !

Car je suis en train de numériser les diapos (Kodachrome) et les négatifs de la famille pour les décennies 60, 70, 80 et 90 et je passe un temps monstrueux pour en tirer quelque chose de correct. De plus, malheureusement, le Fuji Velvia est sorti trop tard et était trop cher…

Car ces poussières, rayures, etc… cela prend du temps à retirer ! Surtout sur les Kodachrome qui ne tolèrent pas le dépoussiérage à l’infra-rouge. Et cela malgré un ensemble matériel et logiciel performant (Epson V750 Pro et Silverfast Archive Suite, 9 minutes de scan par photo en 3 passes !).

Alors bon, quand je vois les résultats par rapport aux photos du Sony S70 de 2000, même sur les argentiques prises avec un Minolta X700, je suis très heureux de ces progrès fantastiques accomplis en numérique !

Et vivement les sorties des Nikon D800 et D400 (ou D500 ?) ! :-)

(et 5D Mk3 pour les “Canonistes”)

2)
flup
, le 27.01.2012 à 07:16

Mon principal regret par rapport à l’argentique, c’est la bidouille. Le plaisir mêlé d’énervement que j’ai parfois aujourd’hui à bidouiller des lignes de code ressemble à celui que j’avais à l’époque où j’avais installé un petit labo de fortune dans la cave de mes parents. Ilford, T-Max et Technical Pan gardent une saveur à la fois magique et surannée :p Mon meilleur souvenir “graphique” à l’époque : agrandir des dias d’astronomie sur papier noir et blanc, avec le fond du ciel blanc et les galaxies en niveau de gris.

3)
François Cuneo
, le 27.01.2012 à 07:44

Je trouve que la bidouille existe toujours, mais avec les logiciels.

C’est moins magique parfois, souvent, quoique…

4)
Roger Baudet
, le 27.01.2012 à 08:25

Regretter l’arentique, oui, non ? C’était (ou c’est) une autre manière de photographier avec d’autres résultats image. Je vous propose de jeter un coup d’oeil sur ce mur d’images. Les photos argentiques sont en N/B. Les plus anciennes ont 30 ans. Il y avait un certain charme, non ?

5)
dbregnard
, le 27.01.2012 à 09:16

@ Roger Baudet: celles en couleur ne sont pas mal non-plus, côté charme.

6)
Mathieu Besson
, le 27.01.2012 à 09:22

Salut mon Cuk! Bien sûr que je te lis, tu rigoles!?

D’après mes souvenirs et surtout mon article de 2005 sur les 7 appareils photo numériques que j’avais eus jusqu’alors (suite à ma panne d’iPod à 4000 mètres d’altitude en Chine), non, je n’ai pas eu d’Olympus 2000Z.

Mais tu avais dû me faire envie, j’avais à l’époque un Fuji MX-2700 , et l’année d’après, en 2000 donc, j’ai craqué pour un… Olympus 3030. Quelle merveille, quel progrès!

Olympus, c’est donc toi qui m’as mis le pied à l’étrier (ou plutôt le doigt au déclencheur).

7)
Saluki
, le 27.01.2012 à 09:41

Mon premier argentique a été un Nikon j’saispaskoi articulé, suivi de près par le premier Canon, D30, que j’ai toujours et que j’utilise encore, à l’occasion, en complément de mon 5DMkII.
Il y a toujours, dans une sacoche mes deux EOS1n : pourquoi s’en séparer, ils ne valent plus rien ! De temps en temps, je recharge leurs accus.

8)
Laurent Vera
, le 27.01.2012 à 10:33

J’ai débuté dans le numérique avec un Kodak DCS420 en 1994, gros machin à base de nikon F90 avec un dos kodak et un capteur de 1,5 Mpix. J’en ai fait des catalogues avec ce boitier, les images étaient de très bonnes qualités, juste la connectique scsi qui était un poil capricieuse.

Pendant une dizaine d’années, j’ai mixé numérique et argentique (24×36 et moyen format), pour finir par basculer définitivement en 2003 en numérique. A l’usage, je ne regrette pas l’argentique (sauf quand zit nous présente ses oeuvres), le numérique connecté est vraiment pratique en studio, en reportage la souplesse d’utilisation des boitiers me permet de mieux travailler (sensibilité, autonomie…)

En photographie de spectacle, le numérique explose tout. Je me souviens de mes premiers rocknpoche en argentique, avec des films négatif poussé à 1600 iso, les résultats n’était vraiment pas géniaux. François et Zit vous diraient que les éclairages rouges ne sont pas beau en numérique sur leur nikon, je n’ai pas l’impression d’avoir de problèmes avec mes canon.

9)
ysengrain
, le 27.01.2012 à 11:18

Je suis d’accord avec tout ce qui est dit ci dessus.

Un aspect n’est pas abordé: le numérique de haute qualité, comme les FF, a permis de “sélectionner” des optiques qui ne tiennent pas la route avec l’exigence des capteurs.

Je ne suis pas un pro de ce marché: sans doute de nouvelles optiques intègrent ces exigences.

Enfin, il y a aussi les corrections réalisées directement “inside” le boitier.

10)
Guillôme
, le 27.01.2012 à 12:06

Et vous, qu’en pensez-vous?

Moi, je pense que le numérique a entraîné une inflation des prix d’équipement (certes on peut discuter sur le coût des négatifs, des développement… mais c’est oublier le coût de stockage numérique, le coût de sauvegarde, les logiciels qui vont avec…).

Explication :

En analogique, un boitier reflex permettant du Full Frame avec tout ce qui va bien comme réglages coutait dans les 600 Eur.

En analogique, un bon objectif lumineux grand angle coutait dans les 600 Eur aussi.

Bref, pour 1200 Eur, on avait un ensemble amateur de très bon niveau.

En numérique, pour avoir du Full Frame, cela coute un bras (1500 Eur minimum le boitier). Certes, beaucoup me diront qu’un APS-C suffit largement, ok, alors partons sur cette base, 600 Eur le boitier APS-C.

Sauf que, en capteur “petit”, les grands angles lumineux et zoom grand angle lumineux n’existent pas et quant ils existent ça coute un bras (plus de 1000Eur)!

Bref, comme vous l’avez compris, je suis resté à l’analogie avec mon nikon F80 et son bel objectif 24-70 f/2.8-4 pour la belle Photo ;) (je vous rassure, pour les photos loisirs je suis au numérique, cf mes articles sur l’olympus étanche…).

Mais bon, il va falloir que je franchisse le pas vers le numérique de qualité… on verra bien comment…

11)
ysengrain
, le 27.01.2012 à 12:25

@ Guillôme: Les Canon EOS 5D Mk II vont prochainement être bradés à l’occasion de la sortie du Mk III. L’achat du boitier ne te privera que d’un demi-bras

12)
cerock
, le 27.01.2012 à 13:54

Personnellement, je ne regrette pas du tout le temps de l’argentique et vis très bien en numérique… mais je dois avouer que mon plus beau souvenir reste l’apparition dans le révélateur de ma photo exposée sous l’agrandisseur quelques minutes auparavant. J’espère que le matériel argentique noir blanc existera encore plusieurs années pour pouvoir faire découvrir cela a mes enfants.

Mon aventure numérique a commencé en 2001 en même temps que mon entrée dans le monde actif (mon premier salaire a servi à cela). C’était pour un compact “HP” (ne pas rigoler) vraiment pas terrible. Tellement nul au fait que je l’ai rapidement remplacer par un compact minolta. J’ai retrouvé une facture pour une carte SD payée 200, pour 128Mb !!!

Une chute a mis fin a l’aventure Minolta pour passer sur mon premier bridge, le sony F828 en 2004 avec une carte mémoire microdrive de 1Go (qui s’en souvient encore). Quand je repense a cet appareil photo et ses merveilles de technologie, je me dis que sony était bien en avance dans son domaine. Aveuglé par la “magie” des reflex, j’en ai enchainé trois, mon dernier datant de 2008. Il me semble que cette folle course a maintenant bien changé et a fortement ralenti. Les qualités de mon D90 sont toujours plus qu’honorable. Je l’ai complété cet été par un petit NEX-5 pour voyager léger et je dois avouer que je trouve le “couple” idéal.

Le progrès est quand même là car quand je repense a mon voyage au canada en 2007 et au poids de mon sac photo, je me dis que si je devais repartir demain, seul le NEX serait de la partie ;)

Quand je regarde les 10 ans de photo numérique, je me repense a mon premier voyage de cette période en 2002 dans le Sahara. J’avais pris en parallèle mon petit compact numérique et mon reflex argentique minolta.

13)
Tristan Boy de la Tour
, le 27.01.2012 à 14:45

Mon premier numérique date de 2001, je l’ai toujours, bien qu’inutilisable au vu des critères de qualité actuels: c’est un Olympus E-20 (5 mégapixels). Un appareil fabuleux, le seul bridge reflex jamais construit avec une visée optique TTL! Et c’est pas un trou de serrure, croyez-moi! Qualité optique fabuleuse, mais dynamique très faible et c’est pas du bruit, plutôt des hurlements… Mais la qualité de construction était top, du fait pour durer!

J’ai offert récemment à mon épouse un Canon Powershot S95, un compact à petit capteur d’une qualité inouie, presque aussi bon que mon eos 50d. Je confirme: le chemin parcouru est titanesque, mais voilà, j’aime pas les viseurs électroniques, ni les trucs qui filment.

14)
fxc
, le 27.01.2012 à 15:08

La seule chose qui me gonfle avec le numérique, c’est la prolifération de boutons sur les boitiers et s’il n’y avait que cela, si toute cette boutonite aiguë suffisait mais non il y a en plus des menus, des sous-menus des sous-sous…..

Un diaph, une vitesse, une mise au point, une manivelle de rebobinage souvent couplée à l’ouverture du boitier, un déclencheur,, le réarmement epicétou. ah oui j’oubliais le testeur de profondeur de champ pour la main gauche, fallait bien qu’elle travaille un peu, non.

15)
Inconnu
, le 27.01.2012 à 15:45

On en arrive quand même à souhaiter très fort que quelque chose change dans cette folle course en avant, non ? Perso, elle me fait plus du tout rêver.

16)
Tristan Boy de la Tour
, le 27.01.2012 à 18:50

La seule chose qui me gonfle avec le numérique, c’est la prolifération de boutons sur les boitiers et s’il n’y avait que cela, si toute cette boutonite aiguë suffisait mais non il y a en plus des menus, des sous-menus des sous-sous…

Je ne suis pas sûr qu’un Nikon F6 fonctionne avec moins de boutons qu’un reflex numérique.

17)
Laurent Vera
, le 27.01.2012 à 19:48

Un diaph, une vitesse, une mise au point, une manivelle de rebobinage souvent couplée à l’ouverture du boitier, un déclencheur,, le réarmement epicétou.

Pas faux, j’utilise un hasselblad 500 CM, plus mécanique y pas, mais à la place du dos 6X6, il ya un phase one P25, le meilleur des deux mondes. J’avoue qu’un autofocus me serait bien agréable, la mise au point sur dépoli est parfois fastidieuse.

18)
zit
, le 27.01.2012 à 23:02

Héhéhé, le cadavre se porte encore très bien, chez moi ;o)

Mais oui, c’est vrai qu’une décennie seulement a radicalement changé la technologie de la photographie, à une vitesse vraiment trèèès impressionnante !

J’ai la chance d’avoir travaillé longtemps dans une boutique où l’on vendait ces merveilles, quand j’ai commencé le métier, la star du moment, c’était le Minolta Dynax 7xi, des roues codeuses de partout (ou une seule), et surtout, un logement carte mémoire… pour y stocker des « fonctions personnalisées -des options payantes- » comme un mode portrait, ou la mesure multi–spot, la « Fuzzy logic », une belle usine à gaz ! Pour ma part, j’en était au Nikon F4s, aucun écran (sauf, grand luxe, dans le viseur prisme interchangeable), une manivelle de rembobinage mais plus de levier d’armement, et déjà (ça m’a marqué, j’avais déjà tout lu sur le sujet avant de pouvoir me le payer) 42 millions de possibilités de réglages différents, juste avec ses très nombreux (et très utiles, n’en déplaise au camarade fxc) boutons et molettes crantées !

Mes collègues et moi–même avons donc vu arriver en 1997 les premiers Nikon Coolpix, le 100 et le 300 d’une résolution de 330000 (trois cent trente mille !) au dezigne vraiment bizarre…

Le premier numérique dont nous nous disions « ah bin vraiment, celui–là, il fait vraiment de bonnes images ! », c’était l’Olympus Camedia C820, de justement, 820000 (huit vent vingt mille) pixels, j’avais été l’essayer un dimanche : avec 4 piles alcalines neuves, autonomie : 8 images !

Puis, la même année, j’ai été recruté aux Zardecs avec, justement, la responsabilité du dossier « peut–être qu’il serait temps de s’intéresser aux pixels  », le Tout Puissant Service Images Informatique (avec plein de majuscules partout), freinant des quatre fers et nous traitant de fous quand nous demandions des Macs (à l’époque, la marque, moribonde n’en avait plus que pour quelques mois) survitaminés, avec… 64 Mo de RAM ! expliquant que Photoshop n’était pas capable d’en gérer autant…

J’ai continué, en bon technophile, à suivre de près l’actualité, mais mon premier boîtier numérique a été un D300 d’occase (suite à un test écrit pour un excellent site suisse qui m’avait convaincu qu’un pas avait été franchi et que ça commençait à devenir potable).

Le fait de pratiquer au quotidien, pour raisons professionnelles, les boîtes à pixels me permettant de faire joujou avec le temps nécessaire pour m’apercevoir que ça ne me plaisait pas, a fait que je préfère investir mes quelques sous dans du matériel que je ne revendrait pas quelques mois plus tard, déçu, ou espérant mieux.

J’avoue préférer les belles mécaniques des cailloux à mise au point manuelle (focales fixes, évidemment), une bague de diaphragme bien crantée (par demi valeur, chez les allemands, voir, tiers de diaph, pour les optiques de chambre) aux machins en plastiques qui font zizi–panpan et greli–grelo, la photo, c’est avant tout là que ça se passe, transmission de la lumière par un plat de lentilles.

z (Silver Not Dead ! je répêêêêêêêêêêêêêête : et puis, couler une carte mémoire dans la résine, bof, manque un peu de transparence… ;o)

19)
François Cuneo
, le 27.01.2012 à 23:17

J’ai continué, en bon technophile, à suivre de près l’actualité, mais mon premier boîtier numérique a été un D300 d’occase (suite à un test écrit pour un excellent site suisse qui m’avait convaincu qu’un pas avait été franchi et que ça commençait à devenir potable).

On m’a dit que le webmaster de l’excellent site suisse dont tu parles est très fier de t’avoir vraiment mis le pied à l’étrier!:-)

20)
ManiX
, le 28.01.2012 à 00:02

La vraie révolution c’est que j’ai en permanence un appareil photo dans ma poche, et qu’il fait également téléphone. Il fait également photoshop, Lomo. J’en ai également un gros, avec des grosses zoptiques, mais j’ai tendance à le sortir de moins en moins, étant donné qu’il y en a déjà un dans ma poche, 8MP, avec Hipstamatic qui me fait marrer.

21)
Modane
, le 28.01.2012 à 11:31

Hi hi!… Mon tout premier appareil photo numérique!

22)
Blues
, le 28.01.2012 à 18:11

En effet que de chemin parcouru …

Moi ça date de 1999 avec un kodak DC240 de 1,2 Mp payé un prix monstrueux pour l’époque. Pour arriver à réunir la somme j’avais largué mon seul appareil argentique un réflex Nikkormat avec 3 superbes objectifs, car j’avais décidé de ne plus jamais revenir en arrière. Un peu de regret pour avoir vendu mon Nikkormat, par contre aucun de ne plus avoir eu recours à des négatifs ou des dias.

23)
Inconnu
, le 29.01.2012 à 08:02

Surveiller la température, eteindre la lumière, mettre la feuille dans la cuve, rouler la cuve, puis, avec angoisse l’ouvrir et extraire cette précieuse feuille de triacétate exposée avec science, de savants masques decoupés dans du carton…. et ! mooooooooon! c’est tout foiré, tout rouge!

Déception!

Rincer, et l’horrible rougeole se transforme en papillon de couleur, le grand frère du petit papillon entouré d’un cache que l’on avait enfermé sous une lampe à soufflet, soulagement !

Diantre, pourtant l’imago avait été choisi avec soin dans sa boite à papllllon, dite “planche contact”. C’était au sciècle dernier, le Cibachrome.

j’ai tiré mon dernier “papillon” en photographe à peine amateur, plutôt Garcimore dilettante, en 1999, vu l’évolution on dirait un ” plein sciècle”.

Les petits papillons sous cache ont été torturés dans un centre de rétention pour, alignés, serrés par 50 dans un couloir= un Coolscan Nikon, puis emprisonnés dans… une clé USB.

Zit, au moins leur offre un sort plus grandiose, lumineux ;o)

Voyant venir le numérique, et qu’il y avait forte chance que le bébé soit balancé avec l’eau du bain, j’ai tout revendu, pour un Canon D60, afin de découvrir la plus belle machine à foirer les photo question expo si on laissait faire ( Dynamique, blooming, expo fantaisiste ) mais avec du potentiel.

Puis le renouvellement presque imposé, 10D, 20D, puis enfin 5D et notament une optique TSE en 90 mm, pardoxalement pour retrouver la douceur perdue par la course au “sharp” et à la “résolution”, couplage assez réussi entre les gros photosites “tolérants” du 5D et la “douceur” du 90.

Mais quelque part, je deteste le numérique, sa course folle technoïde, ses engins variqueux. Car les champs où volaient librement les papillons sont maintenant des megas usines ou les employés se jettent par les fenêtres, même si la moindre carte mémoire peut enfermer des milliers de papillons duement référencés, géolocalisés, avec EXIFS, en quelque minutes.

Bref, toujours le regret d’un monde moins moche, quitte à avoir bien moins de moyens de l’enfermer dans des boites à papillon en silicium. Plutôt la joie de la rareté, aux bennes à “fichiers”.

Pour les “papillons”.

24)
Tristan Boy de la Tour
, le 29.01.2012 à 16:50

Diantre, pourtant l’imago avait été choisi avec soin dans sa boite à papllllon, dite “planche contact”. C’était au sciècle dernier, le Cibachrome.

Ahh! Nostalgie… Le Cibachrome, quelle merveille, j’adorais ce rendu un peu métallique, inimitable. Faut bien constater qu’avec le numérique, on est dans un autre monde, peut-être un peu froid, mais quand même plus contrôlable. Je me demande d’ailleurs s’il n’existe pas la possibilité de faire tirer des images numériques sur papier Cibachrome, ou quelque chose de similaire?

25)
Pierre.G.
, le 30.01.2012 à 10:58

Pas sorcier, et en deux lignes, comme ce qui m’intéresse est le tirage, en argentique un format A0 relevait pas mal de la galère, tant pour le portefeuille que pour le cerveau, maintenant on envoie une carte CF pour 1Sfr en courrier A et on va rechercher le tirage à un coût raisonnable.

26)
Matkinson
, le 31.01.2012 à 13:35

Car ces poussières, rayures, etc… cela prend du temps à retirer ! Surtout sur les Kodachrome qui ne tolèrent pas le dépoussiérage à l’infra-rouge. Et cela malgré un ensemble matériel et logiciel performant (Epson V750 Pro et Silverfast Archive Suite, 9 minutes de scan par photo en 3 passes !).

Ah la numérisation des diapos… tout un programme.

J’ai un Epson V600 chez moi, et ça prend juste beaucoup trop de temps. Et puis la semaine passée, je me suis rappelé que mon D700 était full frame, et que donc… je pouvais tout à fait utiliser un duplicateur de diapos. Et bien ça marche du feu de Dieu! A condition d’avoir le bon réglage pour la puissance du flash évidemment. En tout cas, ça va BEAUCOUP plus vite.