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La Vermine, une fable, épisode 10

La Vermine, une fable

Résumé des épisodes précédents

L’ingénieur Jacques Bolomet rentre de voyage. Tout est étrangement vide. En fait, les étrangers ont quitté la Suisse, sa femme Laura comprise. Au soir d’une journée frustrante, il rentre chez lui. Pendant la nuit, une curieuse transformation s’opère. Ses propres compatriotes le prennent pour un étranger, veulent se débarrasser de lui, et il n’est sauvé que par miracle par la Résistance qui s’organise. Il se retrouve loin dans la montagne.

Dixième épisode

VI

«Ô monts indépendants…», «Notre père…», «r2 . π…», «4π . r3…»

C’est bien lui, toutes ses connaissances sont là, bien rangées. Il y a quelques jours à peine, il dirigeait un chantier. Ce matin encore, il s’est levé pour s’engager dans l’armée, pour recommencer à bétonner; le monde, sur la trajectoire du soleil, était parfaitement ordonné et certain, la sécurité d’être suisse lui octroyait le droit à une démarche assurée, à un regard impérieux. Son compte en banque lui garantissait une vie de confort douillet. Il ne veut même pas penser à l’époque préhistorique où il avait une femme.

Même après elle, les choses n’allaient pas si mal. Il n’avait plus à se préoccuper de ce qu’elle penserait, de ce qu’elle ferait, des rendez-vous qu’elle prenait pour lui (toujours mal à propos). Au fond, son départ simplifiait les choses et leur rendait leurs dimensions: il avait épousé une étrangère simplette, gentille – une future ménagère parfaite qui le respecterait d’autant plus, justement, qu’elle était étrangère. Et aussitôt il s’était retrouvé entre les pattes d’une espèce d’intellectuelle au rabais, insolente, brutale.

Ç’avait coûté cher, oui, mais il s’était dit que cela équivalait à une spéculation malheureuse, comme en Bourse. Qu’elle débarrasse le plancher et tout redevenait comme avant elle. Il en trouverait une autre, et cette fois il poserait les conditions d’avance.

Mais non.

D’abord, elle avait emporté son fusil d’assaut et il avait dû, lui, se défendre au lieu de pouvoir l’attaquer. Ensuite, peu à peu, les repères disparaissaient, et même les points de fuite se déplaçaient imperceptiblement. D’un coup, ce sol helvétique, le plus précieux du monde, truffé de coffres-forts, d’abris antiatomiques, de fortins, de dépôts secrets d’armes et de vivres, se mettait à trembler sous ses pieds. Son corps, l’objet le plus docile, le plus familier de sa vie, s’était transformé jusqu’à être méconnaissable.

S’il s’exprimait devant ces types, s’il faisait état de son indignation devant leurs procédés (bon, ils le sauvent – mais il n’est pas aveugle aux implications de leur organisation clandestine, c’est autrement dangereux pour le pays que les quelques enragés qui décervelaient les types en les lançant au bas du pont), bref, s’il s’exprimait devant ces types, ils le prendraient pour un flic et l’abattraient, le soldat ne vient-il pas de dire qu’ils ont dû se débarrasser du vrai chauffeur du camion?

S’il passe la frontière on s’apercevra qu’il est étranger – enfin, suisse –, il ne parle pas un mot d’italien. On se méfiera et qui sait, on lui rendra la pareille. Hop, il roulera au bas d’un des vallons rocheux et escarpés du Val d’Aoste.

Et même si on reconnaissait en lui le Jacques Bolomet qu’il était, il lui reste toujours à répondre de la disparition de son arme. Et en plus, maintenant, il a manqué la séance du Tribunal.

Et puis… on ne se promène plus dans la rue impunément, même quand, honnête citoyen, on n’a comme lui strictement rien à se reprocher.

Franchement, de tout ce qui se passe, de tout ce qui lui arrive, y a-t-il une seule chose qu’il ait provoquée, voulue?

Il s’est comporté comme il l’a toujours fait, et sa conduite lui a toujours valu des dix, de même que son travail, s’il a été deuxième à son diplôme d’ingénieur, ce n’est pas sa faute, il est tombé sur un génie. Mais jamais il n’est sorti d’aucune école, y compris la Polytechnique, sans mention Bien.

On l’admirait, on lui faisait confiance.

Jusqu’à… hier.

D’un seul coup, au moment où il s’est engagé sur ce qu’il avait pris pour le solide pont Majeur, il est devenu un funambule sur son fil, et même ce fil, il s’en aperçoit, n’offre aucune sécurité.

Une main se pose sur son épaule et il sursaute. Le philanthrope.

«Viens, camarade, on descend.»

Des bras se tendent pour l’aider. Partout, des croûtes se sont formées sur ses plaies, il a mal et il n’aurait pas la force de sauter du camion sans assistance (lui qui enjambait le filet du court de tennis il y a huit jours à peine).

Il reconnaît aussitôt l’endroit. Ils sont à deux pas de la frontière française… Mais c’est qu’en France c’est encore plus dangereux qu’en Italie! Ils se battent dans toutes les villes. On le pousse, on le soutient, car la perspective d’être séparé de toutes ses ressources, travail, compte en banque, lui coupe le peu de forces qui lui restent.

Il perd conscience.

***

La première chose qu’il réalise en revenant à lui, c’est que quelqu’un contrôle son pouls.

C’est comme si son corps n’existait pas, anesthésié, englouti. La terrible tension de sa peau a disparu.

«Ça va, l’ami?»

Il ouvre les yeux sur ceux qu’un médecin en blouse braque sur lui.

Il fait signe que oui.

Le médecin se relève, et dit à quelqu’un derrière lui:

«Il est hors d’affaire. D’ici vingt-quatre heures, faites-le marcher, qu’il s’y fasse. Le chemin est long, et de l’autre côté il n’y a même pas les camions de l’armée.»

Il est couché dans un chalet, et une femme s’occupe d’eux, lui et un autre dans le lit d’à côté. Elle ne leur parle guère. Vingt-cinq à trente ans, toute en noir, le regard complètement fermé. Les vingt-quatre heures auront presque passé avant qu’elle ne leur dise, d’une voix rauque:

«Ils ont tué mon mari parce qu’il refusait de tirer sur ce qu’ils appellent un espion – un copain à nous. Pour moi, c’est fini, je n’ai plus rien à défendre en Suisse, depuis qu’on s’est transformés en assassins pour préserver notre tranquillité.»

Si on lui avait dit que Charlenet était un espion et qu’on lui avait ordonné de le fusiller, qu’aurait-il fait? Charlenet, évidemment… Mais cet Aldo qui s’est permis de lui enlever sa femme, il n’aurait pas hésité!

Elle s’appelle Josette: le médecin, qui passe plusieurs fois pendant cette journée, lui parle avec douceur et respect, comme si elle était quelqu’un d’important.

Le gars qui partage la chambre avec lui ne peut pas parler, la mâchoire immobilisée, par un coup de crosse, lui explique-t-on. Des gens viennent le voir, lui serrent la main et lui sourient, sans rien dire.

Le soldat de «son» camion vient aussi.

«Le Julot», dit-il en désignant l’homme à la tête bandée, «c’est un costaud.»

«Il est italien?»

«Français. Il vient de trente kilomètres d’ici, on le connaît depuis des années dans le patelin. Quand le coup d’État est arrivé, il a aidé des gens, de pau?vres diables italiens ou maghrébins, à rentrer chez eux. Il a été pris et il s’est défendu. Ils l’ont laissé pour mort, mais il faut croire qu’il a la vie dure, hein, Julot?»

L’autre acquiesce d’un petit signe de la tête.

«Allez, je m’en vais», dit le jeune en se levant, «on viendra te chercher demain. Dans quelques jours, tu seras dans ton bled et tu n’y penseras plus, à tout ça.»

Il rit, sûr d’avoir fait une bonne plaisanterie.

Jacques la trouve sinistre.

Il n’a aucune envie de se retrouver dans un bled italien, lui. Il voudrait rentrer dans son appartement coquet, se faire un café et deux œufs au plat. Il veut aller s’engager dans l’armée. Là il sera en sécurité, en pays familier.

Pendant qu’il enfile les nippes qu’on lui a apportées, il se demande comment il se fait que parmi «eux» il y ait tant de Suisses. Le système helvétique d’éducation n’est donc pas sans faille? Les mailles du filet pas assez serrées? Il en passe beaucoup! Soldats, ménagères, tout le village semble complice, jusqu’au philanthrope que les gens appellent «le prof».

Les deux barbus à mitraillette du pont Majeur étaient suisses, pas de doute. Comment est-ce possible? Et ceux des radios pirates? Il a pensé pendant des jours et des jours que c’étaient des étrangers qui se disaient suisses, mais maintenant il commence à penser que ce sont réellement des Suisses.

Comment, comment est-ce possible?

Chaque enfant suisse naît soldat. Ils n’y croient donc pas tous? Pourtant, à l’école, personne n’a jamais protesté.

Au gymnase, leur prof leur avait dit une fois que croire au socialisme et être antiaméricain équivalait à faire de la politique et à violer la neutralité. Tout le monde semblait se le tenir pour dit. Et voilà que maintenant…

Il va falloir que je file, à tout prix. Il se regarde dans le petit miroir de Josette. Ses cheveux sont entièrement blancs, un peu longs, sa barbe date de deux jours; mais, avec le costume du mari défunt qu’elle lui a fourgué, il a (enfin!) l’air d’un bon Suisse endimanché. Il connaît un raccourci pour couper vers la vallée: quand il était enfant, ils sont venus plusieurs fois camper avec les éclaireurs et la région lui est familière. Ça prendra du temps, mais ce n’est pas sans espoir.

Il passe la tête par la porte entrebâillée de la cuisine: Josette pèle des légumes. Appuyé contre la table près d’elle, un fusil d’assaut, celui du mari, sans doute. S’ils étaient en ville, il essaierait de le lui prendre, mais… les forces lui manquent, et un pli à la bouche de Josette lui dit qu’elle serait capable de s’en servir.

«Madame… euh… Josette?»

«Oui.»

Sa voix aussi est morte.

«Je vais me dégourdir les jambes, puisque demain…»

«Bon, bon, allez-y. Mais pas trop loin, les “ leurs ” sont un peu partout.»

«Je ferai attention.»

Il marche très lentement pour sortir du village, d’abord parce qu’il est perclus de douleurs, et ensuite pour ne pas attirer l’attention.

C’est un beau matin de fin octobre, le sol est vert et encore luisant de rosée, les arbres rouge et jaune colorent le paysage et lui confèrent une opulence particulière.

Plus il marche, mieux ça va. Ce n’est pas la jeunesse, mais il y arrivera.

Il ne rencontre personne pendant plusieurs heures, et ce n’est qu’en bas, presque dans la vallée, qu’il doit se cacher pour laisser passer un camion militaire. Maintenant il sait qu’il y a des hirsutes dans l’armée aussi – les pires, les hirsutes moralisants – et il se méfie de ce qui pourrait lui sauter dessus depuis l’arrière d’un de ces camions à la silhouette familière et rassurante.

Au fond, quand il pense qu’il va être en sécurité dans l’armée, ne se leurre-t-il pas? Il préfère ne plus réfléchir. Il lui faut rejoindre son appartement au plus vite, récupérer une identité à travers ses meubles, ses tapis, ses murs, ses cravates et son after-shave.

Ici, dans le costume du dimanche d’un mort, il lui semble être en dissolution totale.

De bosquet en bosquet, le voici en plaine. Le problème, maintenant, c’est de rentrer chez lui.

En partant, il avait prévu de rejoindre le premier état-major venu, et de tout raconter… Mais «ils» tiennent peut-être aussi des états-majors. Il ne veut pas d’histoires. Il préfère aller voir des officiers qu’il connaît et dont il est sûr que ce sont de bons Suisses.

La petite ville est relativement animée, ça l’étonne.

Il cherche la gare.

Personne ne le regarde. Il est propre, cheveux disciplinés, même s’il sent un peu la transpiration de la descente.

Voici le kiosque, le buffet, les guichets.

Un cheminot marche lentement le long des rails déserts. Il s’approche:

«Est-ce qu’il y a parfois des trains?»

«Parfois… J’attends un train de marchandises. Où voulez-vous aller?»

Il le dit.

«Ce n’est pas loin. Ils vous laisseront sûrement monter… Vous avez vos papiers?»

«Non, justement.»

«Ah alors…»

Il réfléchit. Le toise.

«Je vais vous dire ce qu’on fait. Comment vous appelez-vous?»

«Jacques Bolomet.»

«Bon. Je vais téléphoner à la police pour qu’ils me confirment votre existence et, si c’est OK, ceux du train seront certainement d’accord.»

Il s’éloigne.

Jacques déborde de gratitude. Le premier vrai Suisse qui l’aide, depuis les événements. Il a besoin que quelqu’un lui confirme son existence. Il ne reconnaît pas ses mains, pas sa silhouette voûtée dans le miroir de la salle d’attente, pas ses cheveux blancs et ses yeux injectés, sans couleur.

L’autre revient, un papier à la main.

«Où habitez-vous?»

Il donne son adresse.

«Quand êtes-vous né?»

Il donne la date.

«Profession?»

«Ingénieur civil.»

«Bon, ça joue. Asseyez-vous sur le banc, là; dès que le train arrive, vous embarquez.»

«Merci, Monsieur.»

«Oh, pas de quoi.»

Il somnole. Il est dans son Alfa, cheveux de jais, costume Monseigneur, porte-cigarettes or, briquet Rouge-Gorge, stylo Mont-Rose, chemise souple, sous-vêtements Hombre pour cadre supérieur. Chaleur, sécurité, il se sent bien…

«Monsieur, Monsieur, le train…»

C’est curieux, angoissant, de ne plus être maître de ses mouvements, comme autrefois. Il se lève, péniblement. Le cheminot a déjà discuté avec ceux du train et, quand il arrive, on l’aide à monter sans commentaire. Ils y mettent la sollicitude d’éclaireurs faisant une B.A. Oui, c’est pénible.

Le train roule lentement. Il remarque que tous les passages à niveau sont ouverts et le restent. Lorsqu’ils longent la route, le spectacle du macadam désert est encore plus hallucinant que celui des longues files des dimanches soirs à la rentrée du ski.

Un des employés est resté dans le fourgon avec lui. Maintenant, ils savent qu’il est suisse, il peut se risquer à parler avec eux. Pas trop, bien sûr, au cas où ils seraient avec «les autres». Mais le soulagement de n’être plus aux mains du philanthrope, d’aller, ne serait-ce qu’à quarante à l’heure, vers son lit Petit-Prix et son secrétaire Louis Quarante-Huit, ça le rend euphorique.

«Beaucoup de boulot?»

«Ça va», fait l’autre.

Il n’a pas l’air de vouloir causer.

«Vous faites des heures supplémentaires?»

«Bien obligé», grogne l’autre.

«Et le dimanche?»

«Dis donc, grand-père, t’es un espion économique ou quoi? Je te fous en bas du train si tu continues ton petit interrogatoire…»

«Mais pas du tout, je suis moi-même victime de la situation, cela fait des jours que j’essaie de m’en dépêtrer. Vous êtes marié?»

«Ça vous regarde?»

«Eh bien, mettez-vous à ma place, ma propre femme a foutu le camp avec tout ce que je possédais – vous trouvez ça drôle?»

«Une espionne?»

«Si on veut… Elle était italienne.»

«Ouais, c’est vous l’imbécile, en épouser une qui n’est même pas de chez nous… Moi…»

«Ah, mais pour… vous comprenez… Elles sont mieux.»

«Ça, c’est vrai. Moi, avec ma Louise qui se signe trois fois avant et douze après, j’trouverais pas mon compte. Mais j’avais une petite Espagnole. Ça, c’était quelque chose. Le sang chaud, c’est la race qui veut ça. Évidemment, ils pensent qu’à la gaudriole et on ne peut pas compter sur eux pour le boulot. La preuve… elle a foutu le camp, elle aussi, la petite garce. Mais je ne l’aurais jamais épousée, ça non!»

Les histoires de fesses de ce prolo ne l’intéressent pas, il essaie de ne penser qu’au paysage. Ils arrivent au lac et il se sent confirmé une fois de plus dans ses raisons d’aimer le pays. Dire qu’il a failli… Bref.

Il faut bien une heure pour longer la rive jusqu’à la banlieue.

(à suivre)

© Bernard Campiche éditeur, CH 1350 Orbe

«La Vermine», édition revue et corrigée par l’auteur, a été réalisé par Bernard Campiche avec la collaboration de Marie-Claude Schoendorff, Daniela Spring et Julie Weidmann. Photographie de couverture: Marie-France Zurlinden.

6 commentaires
1)
Saluki
, le 20.07.2008 à 06:53

Merci, Anne, comme chaque dimanche…sans Alfa.

Je pensais à “La Vermine” jeudi en rentrant de Mulhouse: j’ai pris jusqu’à Strasbourg le Zurich-Bruxelles et les wagons CFF avec les journaux oubliés, épars, m’ont rappelé que je n’avais que deux jours et demi à attendre le nouvel épisode.

2)
Anne Cuneo
, le 20.07.2008 à 11:00

Je signale que j’ai mis en place dans le forum un sondage pour savoir si un deuxième roman en feuilleton vous intéresserait.

«La Vermine» est une petite fable écrite contre la xénophobie ambiante il y a longtemps, puis reprise au moment des votations diverses sur les étrangers de ces derniers temps. L’idée de la publier en feuilleton était une manière de contribuer aux discussions, même si l’idée est venue un peu tard – puisque la votation sur les étrangers a eu lieu quasiment avant le début de la publication en feuilleton. Certains lecteurs m’ont même reproché, en privé, d’avoir choisi un texte qui était vieux et ne reflétait pas ce que je fais actuellement.

D’ici trois ou quatre semaines, «la Vermine» sera terminée.

La question posée est donc: voudriez-vous un autre feuilleton? Un polar récent, par exemple (je ne peux proposer que mes propres textes, je n’ai pas de copyright pour les autres). Les polars que j’écris sont tous plus longs que ce petit roman, aussi les épisodes dominicaux seraient plus longs.J’aimerais votre avis – le consentement de Bernard Campiche (mon éditeur) et de François (le patron d’ici) restant réservés.Je ne déciderai de leur poser ou ne pas leur poser la question qu’après avoir eu votre avis.

Vous seriez bien aimables de voter – anonymement si vous préférez ;-)

3)
Anne Cuneo
, le 20.07.2008 à 11:02

@ Saluki: je suis tout de même frappée par l’importance accordée à cette Alfa, des pages et des pages après qu’elle a disparu dans les brumes… Comme quoi de la choisir comme un des symboles de la… disons, de la masculinité, c’était assez bien vu, en fin de compte.

4)
pter
, le 20.07.2008 à 12:17

Ayaaaa, ne pas revoir l’Alfa serait la preuve que se roman a été écrit par une femme! ;-)

heu, comme je suis un gros beta…j’ai pas trouver ou voter !!! ;(

5)
Anne Cuneo
, le 20.07.2008 à 15:03

comme je suis un gros beta…

Mais non, mais non… ;-))

j’ai pas trouver ou voter !!! ;(

Il suffit de cliquer sur le mot sondage (en gras) et il t’y amène direct, je viens de tester, le lien fonctionne…

ne pas revoir l’Alfa serait la preuve que se roman a été écrit par une femme! ;-)

Euh… C’est une logique légèrement retorse, tu ne crois pas? ;-)) En tout cas, ce n’est pas ce que j’ai dit. L’Alfa est à l’Européen ce que la BMW doit être à l’Américain (hommes et femmes): un signe extérieur de puissance – plutôt invoqué au masculin (y compris par des femmes). Je ne sais trop pourquoi. Je constate sans expliquer.

6)
Saluki
, le 20.07.2008 à 17:52

L’Alfa est …… un signe extérieur de puissance

C’est l’effet “vroum-vroum” qui a précédé, et de tant, l’effet “bling-bling”.