Profitez des offres Memoirevive.ch!
Éclairer pour la prise de vue, c’est important et c’est expliqué

Tout d'abord, j'aimerais remercier ici Jean-Christophe Courte, de MacDigit, qui s'est débrouillé pour que nous puissions profiter des envois effectués par les services presse des éditeurs de littérature informatique.

En quelques clics, tout s'est mis en place, ce qui a permis lundi à Noé d'écrire un article à propos d'une référence de chez O'Reilly, et qui me permet de vous faire découvrir, si ce n'est déjà fait, un petit livre sympa consacré à l'éclairage photographique, aux éditions Eyrolles, que je remercie également de jouer le jeu.

J'écris "si ce n'est déjà fait", parce que vous allez certainement retrouver un certain nombre d'articles ici, consacré à des livres déjà présentés sur MacDigit. Pas grave! Nous avons certainement une approche différente entre les deux sites, qui vous permettra peut-être de vous forger vous-même une opinion.

Voilà, cette introduction étant maintenant terminée, passons à la présentation du livre du jour, Éclairer pour la prise de vue, d'Henri Rossier, sorti aux éditions VM en avril 2005.

Ce petit livre de 108 pages est un vrai bonheur. En effet, il s'adresse aussi bien à l'amateur qu'au photographe éclairé (hi hi, pas pu m'empêcher de glisser ce mot d'humour sophistiqué), puisqu'en quelques chapitres courts, il remet en place un certain nombre de "choses que l'on savait déjà mais qu'on ne savait pas trop comment expliquer".

Le chapitre intitulé "Un peu de technique" par exemple, permettra à tout un chacun, en à peine six pages, d'être au clair avec les notions nécessaires à la bonne gestion des plus importants paramètres influençant une prise de vue.

Oh, pas de prise de tête, mais des choses toutes simples, comme "profondeur de champ qui serait moins mystérieux si l'on disait plutôt zone de netteté acceptable". Six pages de textes pas compliqués et d'illustrations bien pensées. Bravo.

Pour le reste, nous avons à faire à 23 petits chapitres, chacun nous mettant dans une situation précise où un éclairage supplémentaire à celui de la lumière ambiante est nécessaire. Feu d'artifice, bougies, vitrail d'église, tableau, vitrine de musée, photo d'architecture, bijoux, portraits, timbres poste et j'en passe, à chaque fois, en deux ou trois pages, le principal est montré, toujours très simplement.

Mais attention! Ne pensez pas à devoir vider votre compte en banque! Henri Rossier travaille avec un compact numérique, un flash externe, et quelques petites choses, que vous pourrez très souvent fabriquer vous-même. Nous avons par exemple des spots, des cartons, des déflecteurs en plastique. Bref, le Monsieur est "démerde", et il me fait souvent penser à David Cretegny, qui vous avait montré, ici même, son studio bricolé avec du matériel qui ne devait pas coûter très cher, ce qui ne l'empêchait aucunement de parvenir à des résultats époustouflants.

Un chapitre par exemple vous permet de travailler avec comme éclairage, les phares de votre voiture (et le flash externe). Rigolo! Faudra que j'essaie.

Bref, comme toujours avec les éditions du groupe Eyrolles, vous pouvez vous faire une petite idée d'Éclairer pour la prise de vue ici en lisant les différents extraits proposés.

Bonne lecture!

9 commentaires
1)
Blues
, le 13.06.2005 à 08:16

« … qui s’est débrouillé pour que nous puissions profiter des envois effectués par les services presse … »
Super …

Je me pose tout de même une question :
– comme je pense que nous sommes ici beaucoup à lire aussi MacDigit… et que MacDigit écrit le même type d’articles, sur les même livres…
Je me demande juste (sans vouloir « appuyer sur le clou ») s’il est bien que Cuk fasse « doublon »

J’suis bien d’accord qu’un bon coup de pub, pour un bon bouquin… c’est bien … comme cela les éventuels lecteurs ne louperont pas le « coche ».

2)
JCP
, le 13.06.2005 à 08:37

Les journées étant, hélas, limitées dans leur durée, je n’ai pas ajouté MacDigit à mes signets. Je sais, c’est une erreur, mais il faut faire des choix (j’y passe quand-même de temps en temps).

Alors je n’aurais jamais entendu parler de ce petit bouquin, qui m’a l’air fort utile, s’il n’avait pas été présenté ici.

PS : j’ai lu que la version « Intel » de MacOs X circulait sur le net; je m’attends donc à un test la semaine prochaine ;-)…

JCP

3)
Roger Baudet
, le 13.06.2005 à 08:52

Comme je n’ai pas lu ce livre, je vous donne un truc aussi bon marché qu’efficace en matière d’éclairage en espérant qu’il n’est pas mentionné par Henri Rossier.

Il se vend aujourd’hui un peu partout des lampes hallogène jusqu’a 300 W qu’on peu visser dans un culot d’ampoule standart. Comme la lumière est vive, on atténue ensuite son flux avec un simple drap de lit blanc. C’est très « pro » comme lumière et coûte presque rien. J’utilise ce truc pour par exemple filmer des gens autour d’une table. Le plafonnier reçoit mon ou mes ampoules hallogène, je mets le drap que je fixe avec des pinces à linge (Le drap n’est pas toujours obligatoire si il y a plusieurs sources de lumière), et c’est bon.

4)
Bigalo
, le 13.06.2005 à 09:12

Le bouquin est très probablement intéressant, mais le premier exemple que tu cites n’est pas convainquant : dans « zone de netteté acceptable », le dernier mot introduit un élément subjectif qui n’a pas lieu d’être.

En effet pour une focale (ou un grossissement) et un diaphragme donnés, on peut calculer assez précisément la profondeur de champ.

Ensuite peut intervenir une appréciation : trop ou pas assez de profondeur de champ en fonction du sujet. Par exemple en photo animalière ou en portrait, il vaut mieux avoir une profondeur de champ la plus limitée possible, afin que seul le sujet soit net, et que le regard ne soit pas distrait par les détails de l’arrièe-plan.

Personnellement je préférerais comme expression alternative « zone nette » ou « ampleur de la zone nette ».

Ceci dit, « profondeur de champ » me paraît une expression assez facile à comprendre, qui ne nécessite pas d’être remplacée.

Ce n’est pas l’expression qui pose un problème, mais le concept qui nécessite d’être expliqué une fois au moins, car le débutant peut difficilement deviner que fermer plus ou moins le diaphragme peut modifier de manière sensible (particulièrement en macro) le résultat.

Michel Gaboly
http://www.gaboly.com/perso

5)
François Cuneo
, le 13.06.2005 à 09:37

Blues, si tu lis les sites Mac, tu tomberas chaque jour sur des dizaines de doublons.
Sur les journaux, idem.
Si nous faisons doublon avec MacDigit de temps en temps, ce n’est pas trop grave. Et comme le dit JCP, tous les lecteurs de Cuk ne lisent pas MacDigit (et ils ont tort) et tous les lecteurs de MacDigit ne lisent pas Cuk (alors là, ils ont vraiment, mais vraiment tort):-)

6)
Blues
, le 13.06.2005 à 09:51

…tu tomberas chaque jour sur des dizaines de doublons…

Oui, bien sûr … Effectivement, tu as tout à fait raison.
Ma remarque, vient du fait que l’on a souvent reproché à « MacPlus » (ainsi qu’à d’autres sites) de répèter ce qui est dit ailleurs. Donc ma remarque, pour éviter ce genre de redondance.

Sur Cuk et sur MacDigit… je sais bien que vous êtes d’une autre « trempe » ;-)

D’ailleurs comme le dit François, les lecteurs de Cuk qui n’ont mis en signet MacDigit (et qui ne le visite pas journalièrement) méritent une fessée :-D

7)
peon.master
, le 13.06.2005 à 10:35

Merci Blues, Merci François!

J’ai découvert:
– un super livre (que je vais commander)
– un super site (macDigit) que je me suis empressé de mettre en signet.

A la télé/radio aussi on a les mêmes news partout et ça ne me dérange pas.

a plus

8)
zitouna
, le 15.06.2005 à 09:23

« zone de netteté acceptable », le dernier mot introduit un élément subjectif qui n’a pas lieu d’être.

En effet pour une focale (ou un grossissement) et un diaphragme donnés, on peut calculer assez précisément la profondeur de champ.

Personnellement je préférerais comme expression alternative « zone nette » ou « ampleur de la zone nette ».

Pas complètement juste, en effet, la netteté « parfaite » ne s’obtient qu’à une seule distance de mise au point, c’est quand un point du sujet est rendu par un point sur le plan du film. La profondeur de champ ou « zone de netteté acceptable », qui s’étend d’un tiers en avant et de deux tiers en arrière du sujet ne vient que d’un manque de précision de notre oeil qui ne sais pas faire de différence entre un point parfaitement net et un point « un tout petit peu » flou.
La bonne phrase pourrait donc être: « zone de netteté apparente ».

Zit, coupeur de cheveux en quatre, ce matin…

9)
ErnstLaden
, le 16.06.2005 à 15:52

Hé bien moi j’ai acheté le bouquin de Rossier et honnêtement ça vaut le coup pour un amateur comme moi. Une ampoule, deux bouts de ficelles et c’est parti! Excellent.