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Le Monsieur qui raconte La Fontaine vous remercie et s’explique

Pas un seul commentaire en trois ans (vous allez comprendre pourquoi plus bas) mais deux humeurs en une semaine! C'est qu'il y prend goût, mon papa!

Alors comme avant-hier, je ne rajoute rien. Ah si! Les coordonnées du Monsieur au cas où vous désireriez l'inviter chez vous par exemple. Il vous faudra juste effacer les mots "effacez-moi" placés au milieu de l'adresse, pour dérouter un tant soi peu les robots spammeurs. Il ne manquerait plus qu'il faille que j'installe un anti-spam sur son ibook! C'est déjà bien assez compliqué comme ça pour lui.

Allez, je vous laisse avec Roger Cuneo, pour votre plaisir je l'espère.

Voilà, voilà, amis de Cuk

Sur les instructions patientes du génie qui habite mon fils, en tous les cas à mon égard (je ne sais pas ce que vous en pensez), je suis parvenu, ô miracle, à cliquer sur le bon bouton pour lire les huit pages de messages engendrés par ma présentation de La Fontaine.

J’ai été stupéfait par la profondeur de la pensée de certains, dont la justesse n’a d’égale que l’humour.

François m’a même expliqué comment répondre à chacun, si je le désirais, mais là, alors, c’en était trop: cliquer sur encore un autre machin précis, demander un mot de passe et...  pouce, je passe.

J’ai été confirmé dans mon sentiment de mec pas maqué au Mac, qui d’ailleurs, disons-le, s’en moque.

Répondre? Que dire à autant de compliments, d’encouragements, d’idées qui fourmillent dans vos messages?

Un «merci» viendrait d’abord aux lèvres, c’est banal mais vrai! Ainsi, MERCI.

Je pourrais terminer ici, mais tout maladroit que je sois de mes dix doigts (contrairement au reste de la famille), j’ai avec sœur, enfants et petits enfants, (pour ceux qui connaissent Noé) la  qualité de parler, parler, parler, parler... parfois pour ne rien dire (cette dernière adjonction ne concerne que moi, bien entendu).

Je dirai donc, pour ceux qui auraient envie de voir et entendre ce que j’ai fait avec Boby Lapointe, Prévert, et maintenant La Fontaine, qu’il n’est pas nécessaire de posséder un théâtre, ou d’être un riche mécène.

Si je présente ces spectacles sur des scènes équipées, je peux tout aussi bien les jouer dans une arrière-salle de bistrot, un cabaret, un salon, pourquoi pas une cuisine. J’ai besoin d’avoir un espace de jeu d’un mètre carré au minimum, un peu plus c’est tant mieux, mais pas indispensable. Par exemple quand je vais dans une école, je joue, soit dans la salle de conférences, soit je mets les élèves avec moi en scène, pour être proche d’eux. Et j’en veux «que» quarante à la fois, pas plus.

Ma vision de la poésie est dans l’envie d’échange, de proximité, d’intimité: je n’ai rien à faire des foules. Dix, vingt, cinquante spectateurs? C’est bien assez, c’est magnifique, c’est juste...

Fi! des supermarchés de la culture, en tout cas en ce qui me concerne...

Des projecteurs? Tant mieux, ils viennent renforcer l’intimité, ajoutent de la lumière aux images, aident à dire, facilitent l’écoute.

Mais ils ne sont pas indispensables: l’essentiel est dans le «jeu», dans le contact physique du verbe entre le «diseur» et «l’âme réceptrice».

(Ne disais-je pas avant «parler parler, parler»? )

Il reste la question financière... Point délicat, mais pas essentiel.

Il faut que je gagne encore un peu ma vie, car ce qui constitue ma «retraite» n’est pas suffisant au quotidien (surtout quand arrive la fin du mois).

Mais j’ambitionne à vivre... normalement, ce nécessaire utile, à ne pas devoir compter sou par sou tant ils manquent (ceux qui ont une expérience «d’artiste», mais probablement d’autres aussi, savent très bien de quoi je parle).

Alors voilà, vingt personnes qui sont prêtes à mettre quinze francs suisses (dix euros), ça paye déjà mon déplacement et ça me permet d’acheter en rentrant une plaque de beurre (pour mettre dans les épinards). S’il y a davantage? Tant mieux, j’achèterai aussi les épinards. Une pièce assez grande pour réunir vos amis: pour moi «ça marche.

J’ai envie de jouer, d’être une fontaine qui transmette... je ne sais pas bien quoi: si, aujourd’hui La Fontaine. 

Si vous avez envie de boire à cette eau, nous discuterons de cas en cas, car Prévert n’est pas mal non plus et j’aime beaucoup Boby Lapointe...»

Ah! À propos de Bruxelles, il faudra venir me chercher à la gare, je ne me perds pas seulement sur le Mac, mais aussi dans les plans. Je ne sais pas pourquoi, je vais toujours à gauche quand il faudrait partir à droite...

Roger Cuneo

10 commentaires
1)
MadMac
, le 20.01.2005 à 00:42

Je ne sais pas pourquoi, je vais toujours à gauche quand il faudrait partir à droite…

Tant que vous ne faites pas la même chose en votant, ce n’est pas si grave. :-)
Blague à part, je n’ai pas commenté votre sptectacle, que je n’ai pas vu, mais je vous transmets mes félicitations par principe. Faire vivre la poésie, c’est faire œuvre utile, et La Fontaine est un excellent choix. En le lisant, on retrouve nombre d’expressions et adages passés dans le langage courant.

MadMac

2)
Nikoooo
, le 20.01.2005 à 09:10

Et dire que je ne parvenais même pas à motiver une petite classe de 16 enfants avec mes cours… Comme quoi les mathématiques, ça intéresse moins que la poésie :)

3)
Inconnu
, le 20.01.2005 à 09:41

Au sujet de La Fontaine, j’ai vu récemment « l’éloge de ma paresse » avec Maria Pacome. Une actrice sur scéne, devant déclamer les fables, mais qui n’a pas envie de le faire et qui divague sur tout un tas de sujets, de réflexion sur la vie. De temps en temps, elle revient vers les fables, mais de façon anecdotique. Mais bon, Maria Pacome, elle ne se propose pas de venir jouer chez nous, dans notre salon ou notre cuisine :)
Belle initiative, Mr Cunéo.
Vous avez pensé à produire un DVD vidéo, que vous pourriez vendre sur Internet? à destination des gens comme moi qui n’ont pas la chance de vivre en Suisse ou alentour. A moins que vous n’acceptiez de venir faire une tournée dans le Sud de la France :)

4)
Franck_Pastor
, le 20.01.2005 à 13:40

Pour Bruxelles, je viens d’avoir une idée, mais alors ce serait pour décembre prochain :-( Il s’agit de la soirée de fin d’année de mes Facultés, où il y a souvent un petit spectacle.

Rien n’est sûr encore, évidemment. Je vous en reparlerai !

5)
alec6
, le 20.01.2005 à 15:28

et à Paris ?
Hum ?

Alexis… tous les défauts !

6)
drazam
, le 20.01.2005 à 16:41

On est 2 alec6 ;o)

7)
Anne Cuneo
, le 20.01.2005 à 16:52

Vous êtes deux? Ça fait déjà un public…

8)
Saluki
, le 20.01.2005 à 19:28

He…
TROIS !

Pourquioi on m’oublie tout le temps?

Je crois même qu’on pourrait être beaucoup plus, alec6 tu vois à quoi je pense – pas au 4×4- mais à l’autre groupe…

De l’Atari au Mac mini

9)
alec6
, le 20.01.2005 à 21:54

Excellente idée Saluki, j’ai déjà trouvé l’endroit pour héberger M. Roger Cunéo. Du moins quand les assurances se seront mises d’accord pour me rembourser la toiture qui a brûlée !! Mais d’ici le printemps se sera réglé !

Alors ? Paris ?

Alexis… tous les défauts !

10)
borelek
, le 21.01.2005 à 10:05

Petites incitations au vaudois afin qu’il trouve l’énergie d’aller jusqu’au bout du lac pour écouter Roger Cuneo.
1) les Genevois n’ont pas toujours la gueule ouverte ; ils se taisent pour écouter les fables de La Fontaine
2) le train met 33 minutes pour aller de Lausanne à Genève,
3) il part à 19h17 pour arriver à 19h50 et même souvent 19h45
4) la Traverse c’est à 3mn30 de la gare. A pied !
5) cela vous laisse une demi-heure pour boire un pot
6) si vous étes vraiment pressé il y a un train à 19h42 il arrive à 20h15, mais là, mieux vaut savoir exactement où est la Traverse .
7) on peut réserver au 022 909 88 99. C’est sympa de le faire et parfois même utile.
8) et après le spectacle vous pouvez aller manger la meilleure pizza de Genève (en semaine seulement) à l’Expresso Club, rue des Paquis

borelek