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Comparatif MacWorld entre inDesign 2 et QuakXPress 5, quel beau travail!

Si vous ne l'avez pas encore fait, je vous propose d'acheter le dernier MacWorld, daté de juin 2002.

Ce journal, depuis quelques temps d'ailleurs, me semble nettement plus riche que SVM Mac au niveau rédactionnel.

Dans ce numéro, un comparatif magistral entre inDesign 2 (testé sur Cuk.ch ici) et QuarkXPress 5 nous est proposé par une référence dans le domaine de la PAO: David Blatner, auteur de Real World QuarkXPress 5 et co-auteur de Real World, inDesign 2 (à paraître aux éditions PeachPit Press). Autant dire que le gaillard s'y connaît un peu…

Ce comparatif s'étale sur huit pleines pages, riches en informations de tout genre. Il se présente sous la forme d'un match en 10 rounds

  • support de MacOS X
  • interface utilisateur
  • typographie
  • gestion multilingue
  • support graphique
  • couleur
  • mise en page
  • création de tableaux
  • gestion des fichiers PDF
  • création Web

Pour chacun des ces rounds, un descriptif des deux programmes est présenté.

Suit un tableau présentant 8 catégories principales permettant de départager les deux logiciels de mise en page, chaque catégorie étant elle-même divisée en sous-catégories, 83 en tout.

Pour chacune des ses catégories et sous-catégories, David déclare un vainqueur.

Voici un tout petit résumé de ce match mémorable (c'est la période ces jours, ooops pardon j'ai rien dit!)

Catérogie Vainqueur
Sous-catégories remportées par le vainqueur
Texte et typo inDesign inDesign 17 sur 22
Images inDesign inDesign 7 sur 9
Couleurs QuarkXPress 3 sur 7 (•)
Mise en page inDesign 13 sur 17
Tableaux inDesign 3 sur 3
Export et impression inDesign 7 sur 8
Web et XML QuarkXPress 6 sur 10
Général inDesign 5 sur 7
  • 3 sous-catégories seulement sont remportées par QuarkXPress dans la catégorie "Couleurs", mais ce sont les plus importantes selon David; le programme est donc déclaré vainqueur.

Est-il besoin de faire un commentaire? inDesign 2 écrase complètement QuarkXPress 5, c'est clair.

Ne reste plus qu'à décider les éditeurs et les imprimeurs en France à équiper leurs ateliers avec le logiciel d'Adobe et par là, ce qui n'est jamais facile j'en conviens, à changer leurs habitudes. En Suisse, un bon bout du chemin est déjà fait.

Ah, pendant que j'y suis, cet article nous permet d'entrer un peu plus dans XML, nous montre également les fonctions qui manquent dans les deux logiciels. Eh oui, personne n'est parfait!

Mac World nous offre ici un travail extraordinaire qui devrait vous aider à vous décider, si vous hésitez encore entre continuer à travailler avec XPress 5 ou passer sous le nouveau metteur en page exceptionnel qu'est inDesign 2.

Vous connaissez je pense mon avis, et j'ai pourtant une licence pour les deux logiciels.

8 commentaires
1)
didier
, le 13.06.2002 à 00:00

ca va être plus compliqué qu’il n’y paraît pour qu’InDesign s’implante. En tant qu’agence de graphisme, nous somme confrontés à un double problème : nous recevons tous les fichiers au format X Press, très compliqué à convertir en InDesign lorsque qu’il y a des lien avec des images et nous imprimeurs n’acceptent que du XPress pour le moment. C’est un cercle sans fin me semble-t-il.

De plus je trouve justement que la plus grande faiblesse d’InDesign et qu’il demande d’abord d’ouvrir le fichier X Press en mettant à jour les liens avec les images avant de pouvoir le convertir. et comme lorsque vous transmettez un fichier X Press, ces liens se cassent 9 fois sur 10…

2)
Daniel
, le 13.06.2002 à 00:00

Didier, je ne pense pas que la transition soit un problème en aval. Seulement en amont. Indesign sauve à la perfection en format pdf, et tout imprimeur qui se respecte accepte les pdf. Tout système CTP un tant soi peu moderne digère le pdf (version 4). Résultat? au lieu de transmettre à l’imprimeur une ribambelle de fichiers images, logos, fontes plus la mise en page, un seul fichier suffit, qui de plus incorpore le profil colorsync de l’imprimeur (ben oui, il suffit de le lui demander avant). Résultat? Un mini-fichier qui incorpore tout, pas de problème avec des fontes éxotiques puisqu’elles sont incorporées dans le pdf, et pas de suprise au niveau du trapping puisque le fichier aura été "rippé" sur sa propre machine avant de le donner à l’imprimeur, et on aura donc tout loisir de vérifier tous les détails avant qu’il ne soit trop tard. Je ne parle pas ici d’imprimeurs high tech, mais simplement de mon imprimerie de quartier (imprimerie St Paul à Fribourg, Suisse) qui a accueilli les pdf à bras ouverts.

3)
Rvé
, le 13.06.2002 à 00:00

Le problème de la transition se pose, en effet. Il me semble plus serein de commencer une bonne expérience avec ID sur un boulot tout neuf, de type plaquette, où il fait des merveilles : ID est vraiment à l’avantage lorsqu’on a à réaliser des montages complexes.

Tout graphiste qui constate qu’il produit de plus en plus ses docs sur Photoshop ou illustrator pour en faire un EPS inséré dans Xpress devrait se poser la question de la migration vers ID.

Si l’on reste dans des productions de type texte avec quelques images rectangulaires, ou bien très portée sur la bichromie, Xpress conserve un intéret certain, au prix d’une qualité typo plus faible.

Pour le reste, l’impression de mondre réactivité est très largement compensée par la meilleure maitrise d’un projet.
Commencez par glisser-déposer une image PSD avec ses transparences et changez-la d’échelle, comme ca, sur un fond coloré, tout bête, et vous pourrez plus vous en passer…

donnez-moi par ailleurs un argument imparable pour passer à XP5…

4)
an7re
, le 13.06.2002 à 00:00

100 pour 100 d’accord avec Daniel… Nous ne livrons plus QUE des fichiers .pdf depuis quelques années. Avec InDesign sous OSX, cela devient hyper rapide de générer un .pdf en fonction du destinataire. Cela nous a aussi permis de faire le tri entre les flasheurs (!!). Hallucinant de découvrir le nombre de professionnels qui ne savent pas utiliser encore des fichiers .pdf…

5)
didier
, le 14.06.2002 à 00:00

une petite question me vient à l’esprit. j’avais paramètré sous Distiller un "Joboption" selon ce qu’attends mon imprimeur. Par ocntre, je n’arrive pas à l’importer dans InDesign pour faire directement des PDF. Est-ce faisable ?

6)
Daniel
, le 14.06.2002 à 00:00

Didier, tu ne peux malheureusement pas importer un joboption de Distiller dans Indy. Par contre rien n’empêche d’ouvrir ton distiller, d’afficher les réglages de ton setting particulier, et EN MEME TEMPS d’ouvrir les styles pdf d’Indy et de recopier, puis de simplement sauver ton nouveau style. C’est pas la mer à boire et c’est fait une seule fois. Attention, les options divergent un poil, notament en ce qui concerne les fonds perdus, etc.. Moi ce qui me plait le plus dans Indy, c’est la justification optique par paragraphe, et non par ligne comme dans QXP. Ca permet de régler "le noir" d’un bloc de texte bien plus aisément, et comme dit Rvé, le glisser déposer de fichiers illustrator, photoshop, etc, c’est trop bien. Le seul créneau où QXP reste inamovible, c’est quand il est intégré dans une chaîne de production, telle qu’un système rédactionnel. Rien de bien génial existe pour Indy, et de toute manière (HELAS), les meilleurs systèmes rédactionnels tournent sur NT, donc on risque de voir basculer la presse "journal" sur PC très rapidement, sauf pour ce qui concerne les "travaux de ville", tâche tellement "sur mesure", dans laquelle le mac est sans concurrence. Prudence donc dans les comparatifs, Indy c’est extra pour les travaux de ville, mais je doute fort qu’il puisse s’imposer au sein d’un système rédactionnel, faute de compatibilité (pour l’instant) avec les grands opérateurs du domaine. InCopy d’Adobe (par exemple) n’est malheureusement pas à la hauteur de ce qui se fait actuellement sur NT. Je vous souhaite à tous une bonne journée, il fait trop beau pour faire du mac, je vais à la piscine!

7)
didier
, le 14.06.2002 à 00:00

merci daniel pour ton commentaire. encore une question. Si je passe directement par InDesign pour faire mes PDF, j’obtiens le même résultat final qu’avec Distiller, sauf que je ne suis pas obligé de créer un fichier postscript. Sommes nous d’accord ?

8)
Daniel
, le 14.06.2002 à 00:00

tout à fait Didier. et, Cherry on the cake, ça va non seulement beaucoup plus vite, mais tu peux en deux coups de cuiller à peau sortir plusieurs pdf (un pour le flasheur, un pour ton imprimante de proof à jet d’encre, un BR pour le client à envoyer par email, etc). Le plus cool, c’est qu’ainsi tu imprimes de l’Indy sur une imprimante jet d’encre non postscript avec un résultat nickel, puisque ton setting pdf est optimisé en fonction de la résolution, et du colorspace de ton imprimante. En plus, sous OS9, si on distiller plante, tu as de superbes fichiers temporaires .ps (EEENORMES) cachés sur ton disque, que tu ne peux virer qu’avec certains utilitaires (filebuddy par exemple). Tout ça n’arrive plus sous OSX, car le pdf est la fondation même du système, et que le "distiller" intégré d’Indy travaille plutot bien ! Allez, plouf j’y retourne elle est trop bonne.