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Vos papiers siouplet!

Oui je sais!

J'avais dit "plus jamais d'Epson", parce que ces imprimantes ont la sale habitude de devoir repasser par le service après-vente dès qu'une buse a la méchante tendance à vraiment se boucher.

Pourtant, j'ai craqué il y a quelques mois pour une Epson Stylus Photo R2400.

Je vais vous en parler lors de mes prochaines apparitions sur Cuk, de cette imprimante, je ne vais pas trop m'étendre sur elle ici (elle est solide, mais bon).

Sachez simplement que j'ai laissé ma fidèle HP photosmart 7960, testée ici, pour la simple et bonne raison que, malgré le fait que cette imprimante est tout bonnement excellente, elle m'obligeait presque à imprimer sur du papier HP, et rien d'autre.

Et voilà le problème: le papier HP est fort beau, certes, mais il y en a d'autres, qui le sont encore plus. Or pour utiliser un papier, il faut un profil. En effet, chaque papier a un profil dédié par rapport à une imprimante donnée. Si vous passez outre, le résultat va de bôf à catastrophique.

Le plus simple? Aller sur le site du fabricant de papier, et chercher un profil pour votre imprimante.

Et là, si vous avez une HP, c'est presque toujours la dèche. Parce que les fabricants font des profils pour qui?

Pour Epson.

Canon? Connaissent pas.

HP? Itou.

Et bien entendu, vous voyez partout "Epson R2400" entre autres.

Mais bon, je n'allais pas changer d'imprimante rien que pour ça.

Depuis des mois, je me disais que j'allais pallier ce problème à l'aide d'une sonde d'écran, et d'une sonde pour sortie d'imprimante.

J'ai donc fait l'acquisition des deux choses, chez Colorvision. Le Spyder 2 Pro, et le PrintFixPro.

Et là (bis), sur ma HP, c'est l'horreur! Impossible de désactiver la gestion des couleurs par l'imprimante (il ne faut surtout pas la laisser faire, il faut justement passer par le logiciel seul pour créer un profil) ce qui rend la création de la chose elle-même pratiquement impossible.

Bref, même si par hasard vous trouvez un profil pour votre imprimante sur le Net, vous ne pourrez pas l'utiliser à cause simplement d'une monumentale stupidité de la gestion du driver. Certes, il y aurait un moyen de détourner la chose (c'est écrit dans un manuel je ne sais plus où chez HP), mais c'est hyper vicieux, et ça ne fonctionne pas vraiment.

Donc bon, nouvelle imprimante!

Voilà.

J'en viens au sujet du jour: vous aimez photographier? Nous parlons logiciels, matériel, lieux de stockage, mais jamais nous ne nous exprimons sur les papiers.

Pourtant, qu'est-ce qu'ils sont importants!

Depuis quelques mois, je me suis donc lancé dans divers papiers, dont un, dans le très haut de gamme, que je garde pour la fin.

J'ai d'abord commende par un papier facile, tout terrain, chez Artmedia, le PMC Premium, un papier défini ainsi par son importateur en Suisse, Profot:

Papier photo satiné mat PMC 260 Premium est un papier photo High-Quality pour usage universel sur toutes les imprimantes à jet d'encre LFP avec des encres à base de colorants ou pigmentées. La couche appliquée sur un support de vrai papier photo fournit un excellent rendu des couleurs fidèle en détails, des contours nets, une grande gamme de couleurs et une bonne planéité. PMC 260 Premium est un papier à jet d'encre pour des exigences poussées.

Il faut avouer que le résultat sur la R2400 est excellent: les couleurs sont douces, mais bien présentes, le rendu est fidèle, tout en nuances. Les 260 grammes donnent une tenue en mains agréable, et le "satin" parfait: le bronzing est inexistant (phénomène montrant comme des couches dans les forts encrages, qui sont assez dérangeantes et montrent bien qu'il ne s'agit pas d'un tirage conventionnel), ce qui n'est pas toujours le cas avec les papiers Epson.

Le prix n'est pas trop insupportable, voyez plutôt: 77 € les cent feuilles, ou 118 francs suisses, ce n'est évidemment pas donné, mais la qualité est bien présente, le fabricant, Rauch, étant lié semble-t-il à l'excellent Hanemühle.

À noter que je n'ai pas utilisé ce papier pour tirer des images en noir et blanc.

Pour ce faire, j'ai touché un autre papier, toujours chez Artmedia: le Photo Rag 308, dont voici la définition:

Photo RAG 308 Le papier "à la cuve" "Photo Rag" a été développé pour des applications numériques avec la structure, le toucher et le charme de matériaux traditionnels. Il se distingue par une surface blanche veloutée et se compose à 100 % de coton. Il se prête parfaitement à des reproductions photographiques et photo-réalistes.

Ce papier, au départ, j'ai eu plus de peine avec lui! D'abord, il faut l'entrer de manière un peu particulière dans l'Epson qui a eu de la peine à l'accepter (étrangement, depuis quelque temps, je n'ai plus aucun problème, comme si l'imprimante demandait un certain rodage). De ce problème de chargement, je parlerai dans un prochain article consacré à la R2400. Et puis, je dois l'avouer? J'ai été un peu perdu au premier abord, puisqu'il faut en fait imprimer sur la face "sous la voûte", contrairement à la plupart des autres papiers que j'ai utilisés jusqu'alors.

J'ai créé pour ce papier mon propre profil, toujours à l'aide du Printfix Pro de Colorvision pour être le plus fidèle possible à ce que je voyais à l'écran. J'ai fait de même d'ailleurs pour le papier 260 Premium. Cependant, des profils existent pour ces deux papiers pour certaines imprimantes, sur cette page. Mais si j'ai bien compris, il faudra les commander (ils sont gratuits) par fax… Il y a plus simple!

Je précise que ce papier donne peut-être de bons résultats en couleurs, mais je ne peux pas me prononcer à ce sujet, puisque lui, je ne l'ai essayé qu'avec du noir et blanc, et la cartouche noir-mat de Canon. Et là, aucun bonzing, aucun métamérisme (sous certains éclairages, certaines associations d'encres et de papiers tournent légèrement au vert).

Ici, nous sommes devant un vrai papier texturé mais pas trop, qui donne des noirs et blancs magnifiques de douceur. La tenue est ensuite assez sensationnelle vu l'épaisseur, et le côté totalement mat.

Je sais que certains déconseillent ce type de papier poreux sur une Epson, puisqu'il est censé dévorer l'encre. Il ne me semble pas avoir constaté particulièrement ce phénomène. De toute manière, si j'ai acheté une Epson, c'est justement pour pouvoir également utiliser ce type de papiers, alors vous voyez, je ne vais pas me priver.

Le prix de la chose? 131 francs suisses pour 50 feuilles (qui pèsent leur poids!) ou 81 €. En A3, nous passons à 265 francs suisses pour 50 feuilles.

Le dernier papier? Il provient d'un autre fabricant.

Il s'agit du Museo

Certains, avec l'apparition du numérique et des bonnes imprimantes couleurs, reprochaient à ces dernières de ne pas savoir "tirer" du noir et blanc un peu correct, qui ne métamérise pas, ou qui ne soit pas touché par le bronzing (voir plus haut).

Avec la HP 7960 (c'était en quelque sorte la toute première), la métarmérisme avait pratiquement disparu (pas totalement, mais pratiquement j'ai dit!) et le bronzing était assez faible.

La R2400, puis les nouvelles HP ont encore amélioré les choses.

Les anti-numériques ne s'avouaient pas battus! "Voui voui, disaient-ils, la bouche légèrement en cul de poule, mais… ton impression n'arrivera jamais à la hauteur d'un beau papier baryté".

Je n'en savais rien moi, vu que je n'avais alors jamais fait attention à cette sorte de papier, malgré tant d'heures passées dans ma jeunesse dans une chambre noire.

Et puis on m'a montré. Et là, j'ai bien dû avouer que… ben non, on n'arrivait pas à ce résultat assez magnifique, il faut bien l'avouer.

C'était quoi… il y a deux ans environ…

Mais les choses vont vite vous savez, même au niveau du papier. Depuis quelque mois, on parle de plus en plus de papiers pour imprimantes jet d'encre, de type baryte.

J'ai donc décidé d'en essayer un, conseillé par mon ami Pascal Bizzarro, fin connaisseur.

Il s'agit du Silver Rag, de Museo fabriqué par Crane&Co, dont voici les spécifications du fabricant (je les laisse en anglais, j'ai peur de mal traduire certains termes):

  • Museo® Silver Rag™ is made to archival standards
  • gloss finish
  • 100 % cotton
  • internally buffered
  • no optical brighteners
  • pH: 7.9 - 8.5
  • weight: 300 gsm
  • thickness: 0.015" (380 µm)
  • designed for pigmented inkjet inks
  • brightness: 90
  • robust, damage-free packaging for large sheets

La dynamique de ce papier est assez époustouflante. Les noirs partent du noir pur et dur, et montent tranquillement vers les hautes lumières qui sont bien rendues, pour autant bien entendu qu'elles ne soient pas cramées par l'appareil.

On a réellement une impression de profondeur assez exceptionnelle. Les ombres ne sont pas bouchées, et vraiment, j'ai incliné la feuille dans tous les sens, le métamérisme, je n'en ai point vu, pas plus que du bronzing. Le satiné est velouté, bref, c'est assez sensationnel.

Cerise énorme sur le gâteau: sur l'Epson qui gère deux types de cartouches noires (j'en parlerai prochainement), une pour le noir et blanc sur papier mat et une pour le papier satiné et la couleur, il faut choisir cette dernière, même pour le noir et blanc, ce qui finalement évite de passer changer trop souvent, ce qui n'est pas forcément la chose la plus simple à faire.

Je m'excuse d'être un petit peu choquant pour certains, jamais, au grand jamais, je n'ai pu tirer d'images en argentique aussi bonnes que celles que j'ai imprimées avec ce papier, sur l'Epson R2400. Les problèmes de poussière, dont on parle tant en numérique, à la prise de vue, sont largement compensés par le fait que cette même poussière est totalement absente du processus d'impression. Quand je pense aux problèmes que j'avais à l'époque, avec les taches d'eau sur les négatifs, malgré l'utilisation de produit séchant, les raclettes et j'en passe, et les poussières venues se déposer sous l'agrandisseur, j'en frémis encore.

Alors d'accord, la magie a un peu disparu. D'accord, une fois que l'on a travaillé son image dans LightZone (ou PhotoShop si vous y tenez), aux petits oignons, qu'on a passé deux heures dessus, eh bien le résultat sera toujours le même, à l'impression de la feuille 1 jusqu'à celle de la feuille 10 (ce qui pose d'ailleurs un petit problème au niveau de la notion d'original), alors qu'à l'époque, même avec des plans de masquages fouillés, on avait à chaque fois une image à nulle autre totalement pareille.

Mais ces petits détails ne sont rien par rapport au bonheur d'avoir une image quasiment parfaite, ou en tout cas qui répond point par point à ce que vous cherchiez à obtenir, si tant est que vous y soyez parvenu au niveau de la retouche.

Bon, pour en revenir à ce Museo Silver Rag, les profils sont ici, directement en téléchargement gratuit, reste le problème du prix du papier lui-même.

Ben oui: 25 feuilles A4 reviennent à 70 francs suisses, soit 46 €, les mêmes en A3+ sont à 175 CHF ou 115 €, sur le site de Profot, importateur pour la France et la Suisse.

C'est clair que c'est cher. À n'utiliser que pour vos meilleurs fichiers. En ce qui concerne la couleur, je pense utiliser plus souvent le Rauch PMC 260 Premium décrit en premier. La différence de qualité n'est pas assez grande en couleurs pour me faire dépenser une telle différence. Par contre en noir et blanc, il va falloir que je me retienne, parce que ce papier, vraiment mon pote, il me botte.

Bref, ce petit choix de trois papiers n'est pas fait pour vous montrer ce qui forcément est ce qu'il y a de mieux sur le marché, mais plutôt pour vous pousser à essayer d'autres produits que ceux qui sont mis à disposition par le fabricant de votre imprimante.

Encore faut-il que ce soit possible. Heureusement, si la HP 7960 est out dans ce domaine, la nouvelle HP Pro B9180 semble ne plus poser de problèmes (les drivers Museo sont même disponibles pour elle).

À vérifier, chez HP, mais aussi chez les autres: lorsque vous achetez une imprimante, vérifiez qu'elle est bien une référence pour les fabricants de papier, c'est important!

Eh oui! Un critère de plus de choix avant d'acheter son périphérique, ça ne simplifie pas les choses!

27 commentaires
1)
pilote.ka
, le 27.11.2006 à 03:51

Mouais… J’ai une très mauvaise expérience avec Epson, et ma Canon actelle est parfaite. Tout dépend combien coûte l’Epson dont tu as fait l’aquisition. Pour les papiers photos j’aurais aimé que tu nous donnes une adresse URL pour qu’on puisse les acheter de Paris par correspondance.

2)
François Cuneo
, le 27.11.2006 à 06:24

Mais tu l’as dans l’article pilote.ka. Tu cliques sur le lien profot et c’est parti.

J’ai aussi des Canon à l’école, des Pixma 5200. Elles sont très bien, sauf pour le noir et blanc.

Cela dit, je reparlerai de l’Epson vendredi.

3)
WIPA
, le 27.11.2006 à 07:41

Lorsque l’on investit dans une imprimante pro comme la HP 9180 ou une Epson l’on ne confit pas ses profils pros a un appareil de calibration pour amateurs tel que le printfixpro. Aprés avoir perdu une quantité appréciable de papier et d’encre, je me suis sagement tourné vers un qualibrage pro réalisé par un pro en la personne de Christophe Métairie qui réalise des profils ICC personnalisés en fonction de votre imprimante et paier sur Gretag 10. Résultat: des tirages parfaits sans aucun défaut. La HP 9180, je l’ai achetée a l’Apple expo 510 Euros, donc beaucoup moins cher que l’Epson 2400 pour une qualité similaire, voir suppérieure.

4)
François Cuneo
, le 27.11.2006 à 08:10

Attends Wipa, le PrintFixPro est montré partout comme un excellent système. Un peu lent, compliqué, mais très bon. Cela dit, je ne le trouve pas parfait, mais il suffit à bien des pros. Je te rappelle qu’il a beaucoup changé cette année. Même CI qui le trouvait mauvais avant le trouve excellent maintenant. Et il a gagné le Tipa de cette année dans sa catégorie, alors bon, je crois qu’il est efficace.

En plus, faudrait juste savoir combien te facture Christophe. Si tu utilises beaucoup de papiers différents, c’est tout de même vite rentable, ces sondes.

En ce qui concerne la HP, c’est clair que vu qu’elle devient une référence à peine sortie, si c’était à refaire, je pense que je me tournerai vers elle. Mais comme la 2400 est excellente, et que je l’ai maintenant, je ne vais pas changer.

5)
jp
, le 27.11.2006 à 08:23

ouff le choix de papier et la création de profils, ça me rappelle de longues heures passées à imprimer, faire sécher et scanner… et recommencer avec des taux d’encrages différents…

6)
Inconnu
, le 27.11.2006 à 08:42

Ayant déja eu des HP dans le passé, ainsi que des Epsons, je suis resté chez Epson sans aucun regret. Ma 2400 me comble avec ses tirages A3 en N&B sur papier mat, et c’est l’essentiel.

7)
Roger Baudet
, le 27.11.2006 à 08:47

C’est qu’il nous donnerait envie de repartir dans la photo noir et blanc, le François ! Je ne pense pourtant pas que je m’y remettrai. Je constate que pour un bon résultat, cela coûte aussi cher, voir plus qu’avec les système argentique et que cela demande beaucoup de temps en expérimentations pour avoir un vrai résultat. Sans blaguer, ce serait bien que tu puisses exposer tes tirages quelque part pour qu’on puisse juger des résultats, (ne pas oublier les canapés et les boissons le jour du vernissage !).

8)
WIPA
, le 27.11.2006 à 09:20

Christophe Matairie facture un profil ICC sur sa Gretag, 43 euros et je peux t’assurer pour l’avoir vu que cela n’a strictement rien a voir avec un profil réalisé sur la printfixpro. Divise 43 euros par le prix de la printfix et tu verras le nombre de profils aux petits oignons que tu peux te faire faire

9)
Saluki
, le 27.11.2006 à 10:22

Je pense que les termes anglais qui te rebutent à la traduction sont

internally buffered

no optical brighteners

J’y vois:

• tamponné

• sans azurants optiques

10)
cerock
, le 27.11.2006 à 10:30

Ouhaaaaa… un test sur des imprimante sur Cuk. Je disais justement à JP vendredi que cela manquait. Et oui je suis en train de regarder pour changer mon Epson R200 (qui est vraiment mauvaise en n/b), je crois que je vais attendre vendredi :o)

Ce qu’il manque dans ces imprimantes, ce sont des modèles A4 équivalente. La R2400 me tente, mais une version A4 serait idéale. Reste la r800 (ou sont équivalent en A3)… J’hésiterais donc encore jusqu’à vendredi. A part ca c’est vrai que le papier fait toute la différence (tout comme en argentique d’ailleurs)

11)
Jérôme Fontaine
, le 27.11.2006 à 10:54

L’impression photo personnelle, je n’ai jamais osé vraiment en passer par là… mais ça donnerait presque envie. Reste à voir les coûts à l’usage et la qualité relative par rapport à des services de tirage photo sur le net considérés comme de qualité car fournissant eux aussi le profil de leurs tireuses (je pense à Photoweb évidemment à qui j’ai toujours confié mes tirages). EN tout cas, vu les qualificatifs employés par François, la qualité est là pour notre plus grand plaisir, alors adieu agandisseur, révélateur, et autres souvenirs du temps argentique… Snif, nostalgie quand tu nous tiens…

12)
Inconnu
, le 27.11.2006 à 11:10

cerock: l’Epson R8000 est sympa, mais elle n’utilise pas les encres K3 de la 2400, plus performantes.

13)
François Cuneo
, le 27.11.2006 à 11:51

Un labo? Plus personne ne sait développer en noir et blanc, sauf les pros!

Wipa, je veux bien croire que Christophe fasse du bon travail, mais la souplesse d’une calibrage à la maison est tout de même agréable. Et encore une fois, ce système PrintFixPro est bien testé partout.

Y compris chez moi!:-)

14)
WIPA
, le 27.11.2006 à 11:56

ecoute François, il existe des machines pour faire soi-mème du pain et des croissants chez soi. Conpare les a des croissants achetés chez Lenotre. Tes profils “maison” faits sur une calibreuse d’amateur ne te donneront qu’un résultat médiocre au sens etymologique du terme. Si tu te contente de résultats médiocres, libre a toi. Je n’ai pas fait ce choix

15)
Inconnu
, le 27.11.2006 à 12:20

WIPA: c’est sûr, mais à près de 500 euros la solution, c’est à mon avis plus de la solution pour expert (sans être “pro”) que pour les amateurs.

16)
François Cuneo
, le 27.11.2006 à 13:27

Eh bien Wipa, je pense que tu te trompes en grande partie.

Je ne dis pas que la solution est géniale. Son défaut par rapport à une solution réellement pro, c’est le temps passé à scanner chaque couleur, en particulier si l’on passe sur les 700 échantillons. Mis à part ce problème, fort ennuyeux je te l’accorde, il semble que les résultats du PrintFixPro soient à la hauteur des systèmes professionnels.

Sur quoi te bases-tu pour dire que, j’insiste, la dernière version de PrintFixPro, avec la sonde 2006, est si mauvaise?

17)
WIPA
, le 27.11.2006 à 13:48

Voilà François la différence. Ton Printfixpro fait un échantillonage sur 700 échantillons (d’aprés ce que tu nous dits) alors que le Gretag, lui, le fait sur 1728. La différence est plus du double. Alors, j’en conviens, sur une imprimante 10×15 au A4 “ordinaire”, cela est parfait, mais ici il est question d’imprimantes pro. François, il faut, je pense, dans la vie renoncer à ces expériences empiriques. Tu vises comme moi l’excellence et tu dois accepter que celle-ce ne s’obtient qu’avec du matériel que nous ne pouvons nous offrir. François, je n’ai pas dit que le Printfix(pro) était mauvais, j’ai dit que dans l’utilisation d’une imprimante pro, il était médiocre au sens étymologique du terme. Ton imprimante et la mienne méritent mieux.

18)
jp
, le 27.11.2006 à 14:02

Ce qui fait la qualité d’une solution c’est le logiciel qui génère le profil et pas tellement le hardware. J’utilise depuis env 2-3 ans ProfileMaker Pro avec une sonde eye-one de gretag dont on est satisfait. Je trouverais intéressant de faire une comparaison entre ces deux solutions.

19)
Pinball
, le 27.11.2006 à 15:37

Bravo pour ce test trés intéressant, surtout pour l’étude des papiers. Le sujet est difficile et les infos peu nombreuses sur les”Beau Papiers” !!! Chez Prophot.fr vous povez aussi trouver des papiers intéressants, dont un papier maison l’Andalousia qui fait merveille en B&W. Sur le site Photim, vous trouvez aussi les papiers Moab et on peut commander une boite échantillon, je trouve ce système super !!! Pour ma part, ayant eu différentes imprimantes A3+, et n’étant pas entièrement satisfait avec, je viens de commander une canon PIXMA Pro9500 dont on ma dit beaucoup de bien spécialement pour le N&B (cette fois en français) Lol. Elle possède 10 couleurs dont 2 noirs et un gris et contrairement à l’Epson 2400 on laisse les couleurs en place. J’espère que je ne serais pas déçu de ce choix.

http://homepage.mac.com/alain_de_ferron/photo http://web.mac.com/alain_de_ferron/iWeb/Site/Bienvenue.html

20)
cerock
, le 27.11.2006 à 15:43

Renaud: Je le sais bien… c’est juste dommage qu’une version A4 de la 2400 n’existe pas. On est obligé de prendre du A3 si l’on veut la qualité (r2400 ou B9180) Et bien sur… payer le prix A3

21)
Jérôme Fontaine
, le 27.11.2006 à 20:02

Tiens, au sujet de la gestion de la couleur en photo numérique, je vous renvoie vers un excellent podcast que j’ai découvert aujourd’hui et sur lequel j’ai fait une petite news sur Pixelmacniac : il s’agit de Déclencheur

Le numéro du 20 novembre a pour titre “La gestion de la couleur” avec une interview avec un intervenant compétent.

22)
Timekeeper
, le 27.11.2006 à 23:43

Et bien, je n’imaginait pas en arriver là un jour. Je me surprend moi-même : j’ai zappé l’article. J’ai abandonné quand ça à commencé à parler chiffres. Même les articles sur le réchauffement de la planète et autres énergies renouvelables, je les ai lut. En entier. Relisant parfois plusieurs fois certains passages mélangeant diverses citations, auteurs et références.

Mais là, dès le départ, lire que le grand monsieur Cuk a acheté de l’Epson, ça me fend le cœur (à prononcer avec un accent marseillais théâtral). J’en ai bouffé de l’Epson, et j’en bouffe encore. Du modèle de base surtout (la plus “grosse” étant un D88), et environs 3 jours et demi par semaine (oui, un jour sur deux), j’ai envi de les passer par la fenêtre.

Et c’est là qu’arrivent les prix. Outre que le sujet ne me touche pas personnellement (j’imprime des trucs pas importants sur du papier basique), et déjà conditionné par une pub radio passant en France vantant l’économie que nous fait faire Epson car la cartouche ne coûte que 10 euros (la contenance ? RAB!), la seule chose à la quelle j’ai pensée c’est ” Du papier plus chère ? Avec ce que coûtes les Epson en encre ? Et puis quoi encore ! ”.

Bon, je vous laisse, je vais jeter de l’encre par la fenêtre (comprenez retourner travailler sur Epson.

Signé : un fan de Cuk n’imaginant pas un jour y voir un article louant Epson à côté de ceux vantant les Eoliennes ;-)

23)
Thomas Linard
, le 28.11.2006 à 09:56

Bonjour,

Puisque qu’on parle d’argentique, il existe des ponts entre le numérique et les vieux procédés (améliorés) d’antan. Je pense spécialement au très riche site de Mike Ware avec une interview de lui et à celui de Dan Burkholder.

24)
azatoth
, le 28.11.2006 à 15:45

Bonjour, Je me permets d’intervenir pour confirmer “à 100%” l’opinion de WIPA.

En effet, je me suis moi aussi fait leurrer par les éloges dithyrambiques faites ici où là à la sonde de calibrage Spyder 2 et au système printfix. Et j’ai donc été le malheureux acquéreur de ce système, qui il est vrai, est le moins cher du marché.

Et j’en suis revenu…

La sonde Spyder2 est (et je pèse mes mots) une escroquerie pure et simple.

Le calibrage d’écran obtenu (avec un logiciel au français plus que douteux et aux explications fumeuses) n’a strictement aucune valeur, si ce n’est peut-être de flatter l’oeil.

J’y ai perdu un temps fou. Mais il n’y a aucun doute, c’est du vent.

1) les étalonnages ne sont pas reproductibles, on peut passer sa journée à calibrer et recalibrer sans obtenir deux fois le même résultat (expérience menée dans des conditions d’éclairage parfaites)

2) Si on a plusieurs écrans côte à côte (c’est mon cas) c’est vrai feu d’artifice: un écran bleu, un écran jaune, un écran rouge, etc…

Bref, totalement inutilisable pour de la photo.

Enfin bref, on peut peut-être utiliser cette sonde pour des écrans destinés à faire du traitement de texte… ? Mais à mon avis, dire que c’est “mieux que rien” c’est déjà lui faire trop d’honneur.

Je ne parlerais même pas du système printfix (pas pro) pour les imprimantes qui est une franche rigolade.

J’ajouterais, que depuis mon malheureux achat, je suis tombé (trop tard) sur des articles rétablissant la vérité sur ce produit.

Notamment, celui-ci sur hardware.fr une pige qui dit que c’est pas trop mal (enfin mieux que la 1). Ou sur hardware.fr un article qui compare différentes solutions, et sa conclusion…

Ils ne parlent que de qualité, ils n’ont pas testé la reproductibilité, faute de temps sans doute (C’est long Spyder2.)

Et je ne parle toujours pas des imprimantes…

De toutes façons, j’ai une HP et j’ai découvert que je ne pouvais pas désactiver la gestion des couleurs par l’imprimante :-(

Je n’ai donc même pas l’option Christophe Metairie.

25)
vibert
, le 28.11.2006 à 22:17

Superbe test… J’ai une Epson R1800 avec ls profils d’origine et ça marche au poil ! Idem les profils que l’on télécharge sur les sites des fabricants !

26)
vibert
, le 28.11.2006 à 22:20

Tant que j’y suis ! Votez pour Aperture ou Lightroom sur mon blog ! Lequel préférez-vous ? C’est juste pour avoir une idée n’est-ce pas : aucun parti pris (et on ne peut voter qu’une fois) ! ! ! Je sais déjà que François préfère… rester libre de choisir (et il a raison) ! C’est ici :

Aperture ou Lightroom ? Lequel préférez-vous ?

27)
jp
, le 28.11.2006 à 23:17

François, si ça t’intéresse de comparer ou de tester la solution ProfileMaker Pro c’est volontiers que je viens faire un tour chez toi.