Profitez des offres Memoirevive.ch!
Petit Commerce, Supermarché, Internet et Mobilité

Ce fut les années 90 avec le petit commerce de proximité concurrencé impitoyablement par les grandes surfaces. Puis les années 2000 avec la concurrence impitoyable du commerce en ligne. Désormais les années 2010 sont sous l’égide de l’hyper concurrence de la 3G/4G avec téléphones mobiles et tablettes qui donnent à tout moment accès à la comparaison des prix sur le lieu d’achat, des renseignements, des alternatives…

Bref, comme le disait Bénabar dans sa chanson Ali et felix « ce sont les grands qui mangent les petits » !

Malheureusement, les petits mettent beaucoup de temps à s’en rendre compte et à s’adapter. D’autant que les petits ne sont pas forcément ceux que l’on croit !

Les grands qui mangent les petits

Ainsi, en France, Surcouf , supermarché de l’informatique, a dû fermer face à la concurrence implacable d’Internet

Plus récemment, Virgin Megastore France qui, avec la Fnac, a tué les librairies indépendantes et les petits disquaires en étant moins cher, avec plus de stock et de références, plus de publicité… a fait faillite tué à son tour par l’iTunes Store d’Apple et le kindle d’Amazon.

Le Groupe Fnac qui vient d’être introduit en bourse pèse quelques centaines de millions d’euros de valorisation alors qu’il fait plus de 4 milliard de chiffre d’affaires… mais des pertes récurrentes et une croissance en berne qui pourrait le conduire à la même fin que les magasins Virgin en France !

Bref, il ne faut pas se réjouir de la faillite de ces acteurs ni de la mise au chômage de ses salariés, mais cela ne mérite pas non plus de les plaindre. Toutes ces grandes surfaces, ces chaines de magasin ne sont que de formidables machines capitalistiques optimisées qui ont détruit sans état d’âme les commerces concurrents avoisinants et nombre d’emplois tout en créant à leur tour de nouveaux emplois et de nouvelles activités ! Leur disparition profitera à de nouveaux acteurs économiques et à une nouvelle économie du marché numérique qui disparaitront à leur tour à la prochaine évolution des modèles économiques et des technologies.

Et si c’était les petits qui mangeaient les gros ?

Sauf que désormais tout s’accélère et l’on se rend compte que, de plus en plus, ce sont les petites start-up capable de s’adapter, d’aller vite pour déployer un service ou une technologie, qui mange les gros incapables de s’adapter assez vite !

Pour citer Rupert Murdoch : “The world is changing very fast. Big will not beat small anymore. It will be the fast beating the slow.”

Ainsi, Dropbox présenté sur Cuk a connu un succès fulgurant en quelques années , capables de prendre de vitesse tous les plus gros acteurs, Apple, Google et Microsoft, qui ne jurent que par le Cloud sans trouver la formule gagnante à la Dropbox !

Qui se rappelle de la domination totale de MySpace soutenu par le magnat de la presse Rupert Murdoch qui, atteignant 300 millions d’utilisateurs en 2008, semblait intouchable avant de sombrer par la domination implacable de Facebook qui, parti de rien, a atteint le milliard d’utilisateur ?

À moins que Facebook ne soit déjà condamné par la progression exponentielle de Twitter qui force Facebook à devenir le suiveur en termes de fonctionnalité (hashtag, mobilité…). C’est d’ailleurs, peut-être, cette expérience amère de Myspace qui a inspiré Rupert Murdoch pour sa célèbre phrase !

Plus récemment, on assiste en France à l’émergence de start-up qui se positionnent sur les objets connectés. Ainsi, Withings (dont sa célèbre balance a été présentée par Smop ) connait une croissance fulgurante et vient d’être soutenu par le capital-risque Français sur des montants impressionnants alors même que les plus gros industriels ne sont pas arrivés à commercialiser avec succès de tels objets et qu’ Apple est toujours en développement sur une montre connectée d’après les rumeurs !

Je vous laisse citer d’autres exemples, qui ne manquent pas, en commentaires !

Et maintenant ?

Maintenant, on est à l’ère de l’ultra mobilité et de l’ultra connectivité !

Vous voulez changer la pile de votre montre ou réparer un bracelet dont la pompe est cassée ? Avant, hors circuit spécialisé, les outils ou pièces détachées adéquats étaient réservés aux professionnels. Maintenant, une recherche internet et on trouve très facilement un fournisseur. Plutôt que de payer assez cher chez un bijoutier ou un point service, vous pouvez le faire vous-même pour toutes vos montres. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait en passant par Atlantime (activité unipersonnelle mais le vendeur est très professionnel, on peut trouver moins cher) mais cela est pareil pour tous les secteurs et tous les matériaux !

Vous lisez sur Cuk une humeur ventant un matériel qui vous intéresse ? En deux clics, vous trouvez le vendeur le moins cher et vous commandez ! Fini l’époque où vous étiez fidèle et alliez dans votre magasin favori quitte à payer plus cher. Maintenant, beaucoup de monde n’hésite plus à acheter n’importe où et à n’importe quelle société. C’est d’ailleurs grâce à cela que des start-up peuvent aujourd’hui exister à travers des ventes mondiales en concurrençant les géants avec des ressources très réduites !

Vous êtes dans un supermarché, vous pouvez scanner les articles pour comparer les prix avec une enseigne concurrente. Vous êtes intéressé par un produit, vous pouvez vérifier son prix par une recherche internet avec votre mobile. Sans mêmes parler des comparateurs de prix multiples et variés ! Bref, en 2013, les mobiles sont plus puissants que les ordinateurs des années 2000 et l’accès Internet est omniprésent avec le wifi et la 3G/4G.

Qu’en sera-t-il demain?

Est-ce que les échanges numériques pour les œuvres de l’esprit (films, livres, musiques…) vont se propager aux biens matériels à travers l’impression 3D avec tous les problèmes que cela pose (propriété intellectuelle, coût, copie, modèle économique…) ?

C’est en tout cas une perspective possible quand on voit qu’aujourd’hui il est possible d’acheter des coques iPhones imprimées à la demande ou de fabriquer des pièces détachées à partir d’un fichier numérique ! A quant l’achat d’un fichier informatique de cafetière par Internet que l’on imprimera chez soi ?

En tout cas, étant très intéressé par la technologie, je surveille avec intérêt la technologie d’impression 3D qui pourrait être la prochaine révolution majeure pour la consommation et l’économie de marché à la fin de la prochaine décennie ! En effet, au-delà des fantasmes, cela pourrait changer (et change déjà) radicalement la logistique et les coûts de stockage pour les entreprises vis-à-vis de certaines pièces détachées et, dans certains cas, relocaliser la production qui était partie en Asie !

Et qui sait, je craquerai peut-être un jour quand les prix seront plus raisonnables (20.000 Eur minimum pour du matériel professionnel et 2000 Eur pour le grand public) afin de vous faire partager un test sur Cuk.ch ;)

Quelle est votre vision sur les technologies qui vont changer l’économie de demain ?

Cette hyper compétitivité va-t-elle aller en s’accentuant ? Est-ce un bien ou un mal ?

Et vous, avez-vous changé vos modes de consommation et vos comportements vis-à-vis des enseignes qui avaient pignon sur rue il y a 10 ans ?

À vos commentaires!

20 commentaires
1)
TroncheDeSnake
, le 17.10.2013 à 06:15

Je suis un peu sur les pattes de derrière visa à vis de ces multiples moyens de comparer les prix. Je pense que la relation personnelle que j’établis avec un vendeur est importante et je ne suis prêt à payer un peu plus cher pour entretenir cette relation.

Par ailleurs, quid des conditions de travail dans l’entreprise la plus compétitive ?

Je ne dis pas que comparer les prix c’est mal, mais je dis que le focus est à mon sens trop souvent mis sur ce seul aspect.

2)
François Cuneo
, le 17.10.2013 à 07:53

On en est même à participer au lancement de produits, voir KickStarter!

Sinon, le test pour l’imprimante 3D, c’est quand tu veux!

3)
Zallag
, le 17.10.2013 à 08:19

En tout cas, sur le plan des produits alimentaires, l’excellence est un critère qu’internet ne fera jamais changer, et elle a un prix. Du poisson frais, des pommes mûres, de la nourriture produite de manière artisanale, des produits de qualité, d’origine locale, tout cela ne peut que profiter aussi à des petites entreprises. Moi je paie très volontiers un peu plus pour ça.

Mais l’ail de Chine, les pommes du Brésil, les haricots de Tunisie et le pain précuit dans un four de pierre qui revient du Portugal pour être terminé à la Migros, non merci, ce ne seront pas mes choix même si les comparateurs de prix me chantent les louanges de ces produits.

4)
François Cuneo
, le 17.10.2013 à 08:34

Tout à fait d’accord avec toi!

Sauf pour le pain… si on parle du même, je dois avouer que c’est l’un des tout bons que je connaisse, ce pain portugais (on parle bien de cette sorte de baguette croustillante à souhait, et moelleuse au milieu?

5)
cerock
, le 17.10.2013 à 09:49

Moi personnellement j’achète volontiers à un vendeur local si celui-ci nous renseigne correctement. Même si il faut payer un peu plus chère. Par exemple mon dernier GPS, je ne savais pas quel modèle choisir, je suis donc aller chez un vendeur local qui m’a très bien présenté les différence entre les modèles. Manque de chance, j’avais demandé un modèle avec la mise a jour des cartes gratuite a vie… et il ne m’a pas donné le bon appareil. Quand je l’ai remarqué il n’y pas voulu entrer en matière alors que c’était son erreur. Cela n’aide pas a ne pas aller voir sur internet.

Avec de plus en plus de sites qui proposent les critiques des clients sur les articles, on arrive maintenant souvent a avoir plus d’information utile qu’avec un vendeur. Un responsable du tourisme valaisan critiquer cela et espéré que les clients n’aille plus voir se genre de site. Il m’avait vraiment fait marrer se jour là.

6)
ysengrain
, le 17.10.2013 à 10:14

Quelle est votre vision sur les technologies qui vont changer l’économie de demain ?

Je regarde ce spectacle depuis plusieurs années, sans jamais être capable d’envisager la prochaine évolution – je ne dis pas révolution.

La 4G est citée dans le billet de Guillome. J’avoue ne pas bien comprendre l’intérêt pour l’utilisateur final. Y a t il une hystérie frénétique nécessaire qui pousse à tout obtenir “here and now”. Mon iPhone, a la 3 G. Je m’en sers 4 fois l’an – je ne parle pas de mon domicile. Les fournisseurs surfent sur le besoin d’immédiateté pour nous fournir à prix toujours croissant des services qui ne vont que leur permettre d’engranger encore et encore

Cette hyper compétitivité va-t-elle aller en s’accentuant ? Est-ce un bien ou un mal ?

Là encore, je ne suis sûr de rien. Ce que je perçois est que la compétitivité poussée à l’extrême est proche de la violence. Pas besoin de dessin.

Et vous, avez-vous changé vos modes de consommation et vos comportements vis-à-vis des enseignes qui avaient pignon sur rue il y a 10 ans ?

Oui. le plus proche libraire (un vrai) est à 10 km, ce qui signifie un aller retour de 20 kms pour commander (pas de commande téléphonique et encore moins par Internet). Je suis prévenu de l’arrivée de la commande par un SMS et c’est encore 20 kms. Conclusion: Amazon !!

J’ai définitivement banni la FNAC depuis 2 prises de bec sévères avec des vendeurs informatiques: le premier jurait à un ami expert médical que ses fichiers Office saisis sur son Dell ne pourraient JAMAIS être récupérés sur un Mac que mon ami voulait acheter – le vendeur tentait de lui revendre un PC. Le second vendeur voulait absolument fourguer un logiciel anti virus à une jeune femme qui venait d’acheter un MBP tout en arguant que ses moyens financiers étaient limités. J’ajoute à ces histoires personnelles l’incompétence croissante des vendeurs dans tous les domaines, les changements de condition contractuelles imposées après signature etc… Un magasin a ouvert il y a 18 mois à 15 ’ de mon domicile. Il est désert.

7)
guru
, le 17.10.2013 à 10:35

Ici, dans la Toscane profonde, si je veux acheter quelque chose, je dois faire 30 ou 40 kms pour ne pas être sûr que ce que je cherche se trouve dans le magasin atteint. S’il n’y est pas, je passe de Livourne à Pise (20kms supplémentaires) et… flûte, zut, il n’ont pas la marque ou le modèle. Je peux commander mais alors quel intérêt par rapport à une commande web?

Bref, l’aspirateur qui vient de nous quitter va être remplacé via amazon. Lorsque les magasins ont des sites bien faits, je veux dire avec stock en ligne, peut-être.

Quant aux conseils, rien ne vaut une recherche critique sur les forums. Les vendeurs (sauf exception) disent souvent n’importe quoi. Je suis beaucoup plus lucide et efficace quand je fais mes choix, chez moi, à l’aise, en prenant mon temps pour comparer. Mais bon, à chacun son style…

8)
ToTheEnd
, le 17.10.2013 à 13:44

Au-delà de la production de masse, le premier concurrent du magasin du coin, c’est le supermarché qui est arrivé en France dans les années 50/60… après il y a eu des enseignes plus ou moins spécialisées mais elles tendent à disparaitre face à des Amazon qui deviennent de plus en plus “multi-trucs”.

A l’exception de ma bouffe, tous mes achats de ces 10 dernières de 10 balles à plusieurs milliers de francs se passent via le web.

En premier lieu, c’est le prix qui me guide car les conseils en magasin sont souvent tragiques pour ne pas dire absurdes. Grâce aux forums, guide, essais et autres, un consommateur est 3x mieux informé sur un produit qu’un vendeur générique. Demain, j’imagine que des produits seront recommandés par des acheteurs et c’est probablement eux qui feront qu’un produit sera un succès ou non même s’il y aura toujours des Samsung et autres qui donneront plein d’argent pour qu’on parle de leurs produits en bien.

9)
ysengrain
, le 17.10.2013 à 14:37

J’ajoute que le système dans et vers lequel nous nous dirigeons produit/va produire 2 ségrégations:

Culturelle: ceux qui savent vont accroitre leur savoir, les autres …

Par l’argent: vous pouvez dépenser ou pas

10)
Renaud LAFFONT
, le 17.10.2013 à 15:24

Ysengrain: j’ai pas compris ton point. “vous pouvez dépenser ou pas”. En quoi ca change suivant que c’est la petite enseigne du coin ou Amazon??

11)
ysengrain
, le 17.10.2013 à 18:22

@ Renaud: l’universalisation de l’accés à la consommation est théorique. 8 miilions de personnes en France vivent en dessius du seuil de pauvreté.

Qui, dans ces conditions peut s’offrir:

– un ordinateur (500 € minimum)

– un accès Internet sauf accès à un cybercafé (loin de la gratuité) ou par la connexion d’un ami.

– une carte de crédit que les banques distribuent avec contrôle et regards soupçonneux

12)
Tom25
, le 17.10.2013 à 21:55

Je vends des poêles / foyers à bois ou granulés. Ceux qu’on vend sur internet sont moins biens que ceux que nous distribuons via nos revendeurs.
Et sur ce sujet que je connais bien, je lis un paquet de conneries sur internet.

13)
Renaud LAFFONT
, le 18.10.2013 à 06:07

Tom25: quand j’ai acheté mon poêle à granulés, je suis allé voir un magasin en face de mon bureau. Le conseil a été essentiel, le type s’est déplacé à domicile pour étudier l’implantation et faire un devis au plus juste. L’installation et l’entretien ont été pris en compte. J’aurais pas pu avoir la même chose sur Internet.

Donc c’est parfait pour des biens de consommation courante, Internet, pour des produits packagés, sans réel conseil ou service

14)
Dan DT
, le 18.10.2013 à 08:58

Les grandes surfaces on détruit les petits commerces et attiré les clients vers les périphéries mais ils se sont également implantés en ville via des mini-supermarchés, preuve que les magasins de proximités ont toujours la cote.

Internet permet surtout de comparer et voir l’expérience des acheteurs En général, je choisis sur internet et vais acheter (quand c’est possible) chez un revendeur, ne serait-ce que pour le contact “humain” mais surtout en cas d’échange sous garantie plus facile et souvent immédiat

Pour la nourriture, non seulement on peut acheter moins cher et de meilleure qualité directement chez le “fabriquant”, par exemple je paie 8 (huit) euros pour 25 Kg de patates à la ferme et d’autres légumes et fruits à des prix intéressant, je vais dans la boucherie de la ferme pour la viande, une autre pour les beurre et fromages, etc Je sais au-moins ce que je mange et la provenance

Ok, je dois faire qlq km (20 de Bxl) et je pollue un peu mais moins que les camions qui approvisionnent les grandes surfaces sans même parler des produits exotiques

Je pense que l’on va revenir de plus en plus aux achats de proximité, de toute façon on y sera forcé un jour quand la pénurie des ressources pétrolières se fera sentir et que le prix du transport (ce qui est déjà un peu le cas actuellement) sera plus cher que le produit transporté

Mais il faut avouer que la facilité d’acheter par internet favorise notre fénéantise ;-)

15)
Tom25
, le 18.10.2013 à 10:33

Donc c’est parfait pour des biens de consommation courante, Internet, pour des produits packagés, sans réel conseil ou service.

Je suis bien d’accord, des fringues banales, des clefs USB, etc. tout ça peut se prendre sur internet.
Pour d’autres chose, il n’y pas que le conseil du vendeur, il y a le fait de voir l’objet en réel.
Je reprend l’exemple des poêles, un magasin investit dans les poêles à exposer, dans une surface commerciale avec tous les frais que cela engendre, et il y a le personnels. Il est évident que ces commerçants n’aiment voir des personnes déambuler dans le showroom, manipuler les appareils, puis passer commande via internet.
C’est pourquoi nous n’avons pas les mêmes produits dans ces 2 réseaux de distribution.

Mais tout ceci est vrai pour les vendeurs d’appareils photos, de voitures, etc. .

16)
zit
, le 18.10.2013 à 14:56

J’essaye de ne pratiquer que des achats de petits commerces, les temples de la consommation que sont les hypermarchés, je ne les fréquente que pour la flotte, la litière et la nourriture pour chats, le PQ et les mouchoirs et les produits d’entretien, lessives et autres trucs issus de l’industrie pétrochimique. Je n’y vais qu’à reculons, et suis à chaque fois effaré de ce que les gens mettent dans leur Caddie ©, surtout les baguettes de pain sous plastique qui se plient en trois ou quatre, pouerk !

Pour tout ce qui concerne l’alimentation, j’ai la chance d’avoir un AMAP directement livré au travail, deux marchés (en alternance cinq jours sur sept) et un maraîcher bio à trois km où je vais moi–même cueillir mes légumes (il y a d’ailleurs, dans le dernier Réponses Photo un article sur Michel Semeniako qui a fait une image de son champ).

Et pour tout le reste, j’essaye encore de commander à des commerçants ayant pignon sur rue les articles dont ils ne disposent pas, je peux attendre (ça fait six mois que je suis en pourparler avec une boutique lyonnaise pour me faire rayonner une roue avant avec moyeux dynamo, je pense que je pourrais aller la chercher dans un mois environ). J’aime le contact humain, discuter avec un vrai spécialiste qui pourra me permettre ne ne pas faire un bêtise, une erreur. Ça vient sûrement du fait que j’ai longtemps travaillé dans une petite boutique dans laquelle je vendais des appareils de photographie, nous étions confrontés à la rude concurrence des casseurs de prix, des grandes enseignes proposant des promotions incroyables et des sites internet aux prix de vente inférieurs à nos prix d’achat… Mais les clients préfèrent encore, pour certains, venir chercher conseils, assistance, voire éventuellement découvrir des produits dont ils ne soupçonnent pas l’existence chez un spécialiste. Cependant, les temps sont très durs pour les petits commerces, les fabricants obligeant les boutiques à commander de grosses quantités rien que pour avoir le droit de vendre un produit, mettant en place des contrats de distribution sélective octroyant de trois à six pour-cent de marge supplémentaires afin de remplir leurs carnets de commande, plombant par là même la trésorerie fragile de ces micro–entreprises. Un ami tenait une petite boutique de musique; pour pouvoir vendre un clavier Yamaha, il fallait qu’il en commande une douzaine, pareil pour les guitares ! il a fermé cette année…

Et la réussite insolente d’Apple a tourné la tête à tous les fabricants de matos photo : depuis quelques années, ils font de promotions, semestrielles, récoltant à l’occasion les coordonnées des clients, se faisant leur carnet d’adresse, et depuis peu, ils ont leur site de vente en direct, sur lesquels certains accessoires sont disponibles alors qu’ils ne le sont pas pour les revendeurs. Ça schlingue !

z (pendent ce temps là, une douzaine de kilo de tomates, des cornues andines et de cœurs de bœuf mijotent doucement pour la sauce tomate de l’hiver, je répêêêêêêêêêêête : cueillies dimanche par mes soins, elles ont muri tranquillement toute la semaine)

17)
Tom25
, le 18.10.2013 à 16:24

pendent ce temps là, une douzaine de kilo de tomates, des cornues andines et de cœurs de bœuf mijotent doucement pour la sauce tomate de l’hiver, je répêêêêêêêêêêête : cueillies dimanche par mes soins, elles ont muri tranquillement toute la semaine

Cette Cukday, on ne sait toujours pas quand on la fait, mais je crois qu’on va rapidement se mettre d’accord sur on la fait .

18)
Guillôme
, le 18.10.2013 à 20:30

Merci à tous pour vos commentaires.

Qui, dans ces conditions peut s’offrir…

Pour relativiser tes propos, un ordinateur de bureau complet se trouve à 250Eur et un portable premier prix est à 350-400Eur.

L’accès internet haut débit existe en format social en France même si cela représente quand même 20Eur par mois. Sinon, Free propose toujours du gratuit bas débit avec paiement de l’accès téléphonique très raisonnable (que j’utilise pour la maison de campagne).

Sur les banques, tu as en France, la Banque Postale et d’autres banques qui ouvrent des comptes aux plus démunis avec pas mal de services. Après, faire appel au crédit si l’on est sans ressources, ce n’est pas l’idéal, mieux vaut se tourner vers des structures de micro crédit social et/ou d’aide!

z (pendent ce temps là, une douzaine de kilo de tomates, des cornues andines et de cœurs de bœuf mijotent doucement pour la sauce tomate de l’hiver, je répêêêêêêêêêêête : cueillies dimanche par mes soins, elles ont muri tranquillement toute la semaine)

Pfff et tu m’invites même pas!

Cette Cukday, on ne sait toujours pas quand on la fait, mais je crois qu’on va rapidement se mettre d’accord sur où on la fait

Clair, en plus, ça m’arrange bien chez Zit :)

19)
zit
, le 18.10.2013 à 22:06

Elle mijote encore, plus pour très longtemps, mais ça va être de la bonne polpa, à moi les spaghetti napolitaine, bolognaise, marinara, à l’harissa avec des merguez, et autres variations !

z (bin oui, de six à huit mois sans tomates, faut se préparer, je répêêêêêêêêêêête : quand c’est pas la saison, c’est pas la saison !)

20)
zit
, le 18.10.2013 à 22:27

Bon, j’avais déjà mangé, mais d’en parler, et l’odeur, je me suis fait trois petites tartines de pain aux figues grillées, frottées d’ail et surmontées de deux cuillers à dessert de polpa, même pas d’huile d’olive…

z (et bin, ça le fait, je répêêêêêêêêêêête : encore une heure ou deux à blobloter, il reste de l’eau)