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Avec quoi numériser des films 24 x 36 aujourd’hui ?

Pour ceux qui ont plus de vingt ans et qui ont commencé la photographie du temps de l'argentique, la question de la numérisation de leurs magnifiques images se pose. Et aussi pour ceux qui continuent à utiliser leurs vénérables Leica et autres F4s.

Donc test.

En fait, c'est plus par curiosité que pour un besoin réel que je fait cette expérience (ce que je fait en argentique reste, pour la plupart du temps dans le même procédé, le numérique aussi, bien que possédant divers numériseurs depuis longtemps, un LS 20 le premier, c'est une activité que je trouve fastidieuse et qui ne donne pas toujours un résultat satisfaisant), et donc, je vous fais partager mes rapides essais.

Avec quatre participants : un Epson Perfection 750 Pro, un Hasselblad Flextight X1, un Nikon LS5000 (malheureusement plus commercialisé) et... un Nikon D 800 E avec un soufflet PB6 et un reprodia PS6. Bin oui, vu la résolution extrême du D 800, on peut espérer qu'il ne fasse pas trop pâle figure.

Bon, ces outils ne jouent pas tous dans la même catégorie, le Flextight à 12000 € ne fait pas vraiment partie de l'équippement d'un amateur, même fortuné, le D 800 est dans le haut du panier côté prix et ces imbéciles de chez Nikon ont arrêté de vendre leur soufflet PB6, de même que le Coolscan LS 5000, qui, après de nombreuses années de galère à cause d'un driver plus du tout mis à jour a fini par être lui aussi abandonné. L'Epson 750 seul est dans un tarif inférieur à un mois du salaire minimum, mais quand on aime...

Bon, je ne vous ai pas fait un test de malade avec des milliers de réglages différents, c'est du vite fait, mais ça donne quand même une idée des différences de qualité qu'il peut y avoir entre ces moyens de numérisation. En fait, ce que je vous montre, c'est juste des brut de scan, tous les réglages à zéro, chaque dispositif à sa résolution maximale.

Dans l'ordre de résolution, nous avons (comme toujours, un clic sur une image va l'ouvrir en grand):

Le Nikon.

Plus ancien appareil du test, c'est aussi celui qui a la plus petite résolution : 4000 points par pouce (ou DPI, en anglais). à l'époque, Nikon expliquait que c'était la résolution maximale sans avoir trop de problèmes d'interférence entre la taille du grain et le pas de la grille des pixels du capteur (simplement : il faudrait théoriquement beaucoup plus de pixels de sorte d'en avoir plusieurs par grain d'argent, afin d'arriver bien au–dela de la résolution du film pour ne pas risquer cet effet qui rend l'image moins nette qu'à une résolution inférieure), par ailleurs, ils avaient choisi délibérément de s'arrêter là car cela correspondait à la résolution suffisante pour faire une double page qualité impression « luxe » ( pour la presse), soit 300 DPI, largement suffisant pour une très grande majorité des clients potentiels.

Le principal soucis avec ce scanner, c'est que Nikon, non seulement ne le vend plus, mais surtout, qu'ils ont stoppé le développement du pilote depuis encore plus longtemps : sur Mac, la dernière version date du 16/08/2007, autant dire le Pléistocène inférieur, en tout cas, sur un Mac Intel, il faut utiliser le touffu ViewScan, grandement moins ergonomique que le pilote Nikon, mais il fait l'essentiel, en particulier, la possiblité d'effectuer une numérisation en plusieurs passes, jusqu'à 16 fois. Il ne sait malheureusement pas exporter en NEF (je me souviens que les scans en NEF traitées dans Capture NX étaient somptueux).

La couleur n'a été corrigée sur aucune image, si ce n'est, un léger ajustement de niveaux avec celle–ci :

image

Le résultat était assez verdâtre, il reste différent des trois autres, mais je ne me suis pas acharné, je serais tenté d'incriminer le pilote mal réglé (il y a tellement de paramètres ajustables, alors que l'indispensable : un niveau, couche par couche, fait défaut).

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Un détail à 100 % donne une bonne idée de la netteté, à la fois de l'optique qui a fait la photo à la base (pas certain, mais je soupçonne le 1,4/50 Leica, avec un des films diapositif les plus fins jamais sortis, de la Fuji Velvia 100 F), et de l'optique du scanner (verre ED) entre le film et le capteur. Pas d'accentuation, et le filtre antipoussières activé sur faible).

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Le poids du fichier est dû à un échantillonage en 16 bits.

L'Epson

Réputé pour le moyen format et surtout le 4 x 5" (film de 10,2 x 12,5 cm), il propose une résolution de 4800 DPI (un poil plus que le Nikon).

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Les couleurs sont plus justes,

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Mais l'image est pâteuse, molle, baveuse dans les hautes lumières, je préfère le rendu du Nikon (la résolution théorique de 4800 DPI semble « un chouïa » gonflée sur la fiche technique).

C'est pas terrible, en tout cas, pour ce format de films.

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Ici encore, numérisation en 16 bits, d'où un joli poids de fichier...

Le D 800 E

Pour l'heureux propriétaire de cet appareil, et d'un vieux soufflet, c'est l'affaire de trois minutes à installer, un flash en esclave, en manuel sur 1/64 eme de puissance, à 7 cm du diffuseur au dos du PS 6, reflecteur sur 17 mm, Ø 8, à 100 ISO, et c'est parti :

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Ah, bin il y avait des poussières sur le dépoli du soufflet ! et puis le réglage de style d'image sur standard donnait un résultat criard et peu naturel, je l'ai repassé sur neutre dans View NX, seule modification sur l'image.

image

De plus près, la résolution est encore supérieure (en tout cas, la taille de l'image), mais on a, peut–être à cause du flash, une image plus contrastée, on distingue bien plus le grain du film. Très satisfaisant (par rapport à des essais préalables avec un D 700 qui ne valaient pas la peine que l'on s'y attarde), surtout qu'il s'agit encore une fois d'image brute, et dans ce cas, de RAW très facilement améliorables (plus riches en tout cas que les secs TIFF produits par l'Epson).

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Ici, une petite boulette sans importance dans ce cas, le format d'image était réglé sur le ratio 4/5 (comme une chambre, quoi ;o) : 6144 pixels de large au lieu des 7360 que produit normalement ce capteur. Le poids de fichier est moindre, du fait d'un échantillonage inférieur.

Le Flextight

Le gros bébé sera–t–il à la hauteur de sa réputation (et de son prix) ?

Le Logiciel Flexcolor est assez étrange, il produit des RAW en .FFF qui ne sont exploitables que par lui–même (Photoshop les voit comme des TIFF), il est simple, mais efficace, juste les niveaux que l'on apprécieraient plus précis.

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Encore un rendu des couleurs différent, un poil rougeâtre, mais bien plus précis que tous les autres dans les hautes lumières, et aussi très subtil dans les dégradés.

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À 100 %, on devine des détails absents jusqu'alors, le grain est aussi plus présent, et les pétouilles... il y aura du boulot derrière pour sortir une image propre !

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L'image est encore plus grande, pour un poids de fichier qui commence à devenir vraiment énorme (encore du 16 bits).

Conclusion.

Un clic sur l'image, puis un autre clic dans la nouvelle fenêtre pour être à 100 % :

image

Tous ensembleu, tous ensembleu !

Le LS 5000 n'est pas du tout ridicule; le D 800 aurait pu donner de meilleurs résultats si j'avais pensé à monter le 2,8/55 Micro Nikkor qui va bien en lieu et place du 1,8/50, qui est très bon à Ø 8, mais moins optimisé pour ce genre d'opération; l'Epson montre ses limites; et l'Hasselblad met tout le monde d'accord.

Encore un petit truc...

 

J'ai récemment eu besoin de fournir des fichiers d'environ 1,5 Go, en vu d'en faire des impressions de 2,5 par 1,6 mètres, à partir d'un 24 x 36. Et là, l'Epson m'a fourni de magnifiques fichiers... quand j'ai scanné, à 2400 DPI, des tirages 20 x 30 maison, sur papier Fuji super brillant (qui s'appelait autrefois le diamant, un support vinyle indéchirable parent du célèbre Cibachrome). Et hop, de 90 à 100 heures de dépétouillage pour 6 photos ! Donc, le top, pour numériser un film, c'est d'en faire un bon (vrai) tirage argentique (pas du Lambda ou du Frontier) de taille raisonnable, puis de numériser le résultat : impeccable !

image

Avant dépétouillage, et ici, un poil réduite, je ne suis pas certain que les 17156 × 25914 puissent s'afficher correctement sur l'écran d'un imachin, fût–il Retina ;o), et puis... la bande passante...

29 commentaires
1)
ysengrain
, le 15.05.2013 à 08:47

L’image “tous ensembleu” montre bien que des corrections pourraient peut-être améliorer les résultats. Ici l’Hasselblad donne des détails non retrouvés sur les autres fichiers, en particulier sur la cheminée de gauche.

J’ai eu aussi l’idée d’utiliser mon boitier afin de numériser des dias ou des négatifs, mais je ne l’ai pas encore mise en pratique.

Novoflex propose un bidule appelé Castel Cop Digi qui “tient” l’objet à photographier. Volker Gilbert en a dit du bien, mais je ne retrouve plus où.

2)
jpg
, le 15.05.2013 à 08:48

Intéressant surtout pour ceux qui ont des moyens importants… Les différences de rendu des couleurs sont époustouflantes pour des produits hauts de gamme.

L’utilisateur amateur attend toujours un système semi-automatique de numérisation. Quand nous proposera-t-on un appareil de numérisation qui utilise les chargeurs Leitz que l’on peut lancer le matin et récolter les résultats le soir ? Après quelques mois les armoires pleines de dias pourraient être ainsi numérisées. Le rêve.

3)
kris
, le 15.05.2013 à 08:49

Eh bien qu’est-ce qu’il se passe ? Tout le monde ronfle encore ?

Merci Zit. Moi, ça m’intéresse ce test, et pas qu’un peu. Pas le temps de lire tout de suite mais je reviendrai vite.

Bonne journée à tous.

4)
kris
, le 15.05.2013 à 08:52

Ah ça y est, le premiers échappés arrivent. Cela doit être à cause du brouillard.

5)
Laurent Vera
, le 15.05.2013 à 09:08

jpg, nikon proposait ce système sur les anciens scan de diapos. Suberbe le flextight.

6)
Saluki
, le 15.05.2013 à 10:43

Je suis content.

J’ai conservé un “vieux” Mac 8600 sous OS9 dans un coin du bureau à la campagne. Et le scanner de diapos Minolta qui m’avait coûté un bras en…il y a quinze ans. Bon, celui qui connaît un convertisseur SCSI 2 vers FW (ou autre chose de contemporain) et un driver idoine a droit à une bouteille de Champ’.

Belle journée à tous et Merci à Zit.

(Question à Zit : je viens de retrouver au fond d’une valise oubliée, des plaques en verre, . J’aimerais te les faire voir, elles sont au format 100×85 et des images 50×55 dans l’autre sens.)

7)
Laurent Vera
, le 15.05.2013 à 10:58

Saluki, va voir par . Ce sera une bouteille de Selosse STP.

8)
Guillôme
, le 15.05.2013 à 11:34

Merci Zit d’aborder ce sujet.

La numérisation de mes vieux films 24×36, c’est un sujet que j’ai abandonné, trop complexe, trop couteux pour un résultat toujours insatisfaisant…

Par contre pour la conversion numérique des films 24×36 actuels, j’utilise la solution de facilité de développement + scan en portant mes films. Négatif+ à Paris (puisque tu es à Paris) fait cela très bien avec des fichiers numériques de 21 MégaPixel sur CD qui me conviennent très bien.

9)
Blues
, le 15.05.2013 à 11:37

Super merci pour tous ces tests. Ma préférence rapport qualité-prix va vers le LS 5000 car le Flextight est bien trop cher même si top niveau !

Personnellement même si j’aime scanner les négatifs ou les dias (puisque c’est c’est mon job) ça m’amuse encore de scanner quelques exemplaires pour nous dépanner en urgence, mais dès qu’il y a une série à numériser, ceci à condition de patienter; ma préférence va nettement vers la transmission des originaux triés à un service pro qui me fourni tout sur CD (4800×3200 pixels, 48 Bit). Les résultats sont en général excellents pour un prix très correct (entre 0.70 et 1.50 CHfr pc dépendant si retouchés ou bruts) et la résolution suffisante pour la plupart des usages.

10)
Inconnu
, le 15.05.2013 à 11:44

Je possède un dispositif de reproduction Alpa Elinchrom, à l’état de neuf, flash lumière du jour intégré, le modèle couleur orange à colonne et soufflet, nombreux accessoires, carton d’origine.

Fabrication mécanique suisse grande époque.

Il est à vendre, pour tout renseignement, images, prix, etc. me contacter.

11)
406
, le 15.05.2013 à 14:23

j’ai le Nikon 5000 ED. sur une zone de fort contraste, j’ai souvent des “fantômes” des parties claires dans les zones sombres proches. c’est pas terrible.

12)
Saluki
, le 15.05.2013 à 14:32

@Laurent Vera

Saluki, va voir par là. Ce sera une bouteille de Selosse STP.

Est-ce un aveu ?

13)
kikan
, le 15.05.2013 à 15:02

Très chouette article, qui inspire.

Question bête : et si on projetait une diapo avec un projecteur sur un bel écran perlé, et qu’on faisait une photo de l’écran avec un bon appareil sur pied (en faisant les bons réglages manuels), ça donnerait quoi ?

J’ai utilisé cette technique pour numériser mes vieux films super 8 (on ne compare pas la même chose, j’en conviens), et ça n’a pas trop mal fonctionné.

14)
François Cuneo
, le 15.05.2013 à 22:50

Ben moi je crois bien que j’ai perdu tous mes négatifs…

15)
zit
, le 15.05.2013 à 23:45

ysengrain, oui, les hautes lumières sont les plus préservées avec le Flextight, c’est d’ailleurs un peu pour le fort contraste de la diapo que j’avais choisi cette image et bien sûr, avec quelques tripatouillages savants, on doit pouvoir amener l’image issue du LS 5000 au niveau de celle du Flextight brute, laquelle pourra être évidemment poussée encore plus loin… mais je doute de la chose pour ce qui est de la bouillie produite par l’Epson, quand au D 800, on doit pouvoir en faire quelque chose de très correct.

Novoflex propose surtout un magnifique soufflet, le bricolage que tu mentionne me semble un peu léger, surtout concernant le flare, il y a un autre soufflet entre l’objectif et le film sur le PS6. J’ai aussi essayé un machin de chez Kaiser pas du tout pratique pour la grande série, ce genre de bidule peut dépanner pour une ou deux images, mais on se lasse très vite…

jpg tu en a rêvé, Reflecta l’a fait, mais il va falloir allonger les talbins, le bestiau coûte quand même 1600 €, je ne sais pas du tout ce qu’il vaut, par contre… Et effectivement, Nikon proposait (depuis le LS 2000) un adaptateur pour mettre 50 diapositives d’un coup, mais le problème, c’était certains caches qui se bloquaient systématiquement dans le bouzin.

kris, j’espère que tu y a trouvé ton bonheur…

Saluki, pas de problème, pour tes plaques, on se voit quand tu veux.

Laurent, incroyable cette adresse, je ne me doutais pas que ce type de matériel existât !

Guillôme, ils doivent utiliser le scanner Frontier de chez Fuji, machine incroyable de rapidité et de précision automatique… je crois que le prix d’entrée est de 20 ou 30 000 €, monsieur a bon goût ;o).

Blues, on est bien d’accord, le LS 5000 est une machine formidable (il se négocie d’ailleurs en occasion au même prix que neuf !), Nikon a une très longue expérience dans le numérique qui a commencé avec leurs scanners révolutionnaires, car, comme leur nom (Coolscan) l’indique, ils utilisaient quatre LED pour illuminer le film (trois RVB, et une infrarouge pour l’antipoussière), et une LED est tout de suite prête (pas de préchauffe) et ne varie pas dans le temps, contrairement aux tubes fluorescent de toute la concurrence (à l’époque, maintenant, d’autres s’y sont mis). Le tarif que tu donne est très bas ! si on compare avec un scan genre Flextight, jusqu’à 160 € pour un fichier de plus de 260 Mo chez Picto !

AAA, ce que tu décris a l’air magnifique, je dispose de l’équivalent britannique, un Bowens, que l’on ma donné, mais je préfère, par habitude, utiliser mon souflet.

406, même avec un multi–échantillonnage, ce problème ?

Saluki, incroyable, le Selosse, c’est si bon que ça ?

kikan, j’ai essayé ça aussi, en argentique, déjà, il y a le problème de la parallaxe, et puis, même si l’écran est beau, on perd énormément en couleurs et en nuances, le jeu n’en vaut pas la chandelle, si l’on recherche la qualité, par contre, c’est une expérience amusante ;o).

François, mais keske tu dis ? Quelle abomination ! comment est–ce possible ? Pour moi, vu le volume que représentent mes archives, je ne vois pas comment je pourrais les « perdre », il m’est bien arrivé de chercher, très longtemps, une diapo (j’ai fini par la retrouver, plusieurs années après), mais tout… on parle de plusieurs mètres cube ;o).

z (qui aimerais bien essayer, pour voir la différence, un scanner rotatif, je répêêêêêêêêêêête : à l’huile)

16)
Laurent Vera
, le 16.05.2013 à 06:38

Zit, avec un rotatif, l’image produite serait d’une qualité 100 fois supérieure au flex….

17)
François Cuneo
, le 16.05.2013 à 10:09

Je vais te dire bien pire, Zit, je ne sais plus où sont les 80% de mes photos d’avant le numérique!

18)
guru
, le 16.05.2013 à 16:09

J’ai un pote qui numérise avec un objectif macro monté sur un D800. Il a installé son système braqué sur un carrousel dia de Kodak dont il a enlevé l’objectif. Je vais lui demander un exemple…

19)
kris
, le 16.05.2013 à 18:53

Ouais, eh bien, bonjour la déprime. J’avais déjà lu diverses choses sur ces appareils et méthodes. Mais jamais un comparatif « tous ensembleu, tous ensembleu ! » bien commenté et avec des exemples. Merci Zit pour ce boulot très intéressant : intéressant parce que rappelons-nous que la grosse majorité (pourquoi grosse ? la totalité plutôt) des sources iconographiques jusque vers 2000 est sur support argentique ! Et qu’il faut en passer par la numérisation pour pouvoir les diffuser. Ton test, même « vite fait » comme tu le dis, ça éclaire le panorama des possibilités.

Voilà, voilà, maintenant je ne me pose plus de questions : je continue avec mon Epson comme si j’avais trouvé mon bonheur. Je me console en me rappelant que j’ai fait des scans qui ont permis des impressions offset de bonne qualité (même très bonne dans certains cas). Et j’ai eu l’occasion de travailler sur tous les types d’originaux possibles : de l’image découpée dans une revue à l’ekta 13×18 cm (centimètres, oui, oui ; ça en jette).

20)
Modane
, le 16.05.2013 à 21:21

Un scanner rotatif? Je me demande si on n’a pas ça, chez nous. Je me renseigne…

21)
Anne L
, le 17.05.2013 à 03:49

Je ne suis pas une spécialiste de la photo comme vous tous, seulement une débutante enthousiaste, et je voudrais vous remercier, car j’apprends beaucoup de choses en vous lisant.

Un grand merci, zit, j’ai bien pris note de vos conseils, ils me seront très utiles quand je trouverai le temps de numériser les quelques négatifs qu’il me reste et auxquels je tiens (oui, je suis comme François, la plupart des négatifs familiaux a malheureusement disparu).

22)
dpesch
, le 17.05.2013 à 11:58

J’ai un pote qui numérise avec un objectif macro monté sur un D800. Il a installé son système braqué sur un carrousel dia de Kodak dont il a enlevé l’objectif. Je vais lui demander un exemple…

Pourrais-tu, surtout, lui demander un schema précis de l’installation. On avait parlé de ce truc lors de notre rencontre bruxelloise l’année dernière, mais je ne suis pas arrivé à des résultats probants. Cette technique, si elle s’avère possible, est très intéressante, puisque l’on retrouve la possibilité de numériser rapidement les 80 diapos d’une cassette de Carousel ! En outre, la qualité des optiques internes (condensateur) et du dépoli du projecteur est très bonne.

Si l’un d’entre vous sait où je peux acheter un Carousel 400 (ou un S-AV 2000 ou Simda), cela m’intéresse… Merci.

23)
zit
, le 17.05.2013 à 13:29

Laurent, bin oui, c’est ce dont je me doute, et c’est pour ça que j’aimerais essayer.

François, c’est monstrueux !

guru, je ne connaissais pas ce truc, va falloir que j’essaye ça !

kris, l’Epson fonctionne très bien pour des formats de films plus grands, et aussi, comme je l’ai dit dans l’article, donne d’excellents résultats en numérisant des tirages argentiques…

Modane, ah bin oui, une école professionnelle quoi !

Anne L, ravi d’avoir pu être utile.

dpesh, c’est bientôt la foire de Bièvres… si ce n’est pas trop loin pour toi, tu devrais trouver sans soucis.

z (rappel, pour ceux qui sont en région parisienne, Nina Attal, c’est ce soir, je répêêêêêêêêêêête : au Nouveau Casino)

24)
Matkinson
, le 17.05.2013 à 13:48

Ah la numérisation des 24*36. :)

En plein dedans en ce moment puisque je dois numériser qq centaines de diapos faites par mes parents il y a 30 ans, je pense être arrivé à mon petit setup qui va bien: D700 commandé depuis Lightroom, avec un duplicateur de diapos datant de l’époque… des diapos justement, un flash esclave également, mis derrière une plaque de plexi translucide pour répartir un peu la lumière. Ma foi c’est pas mal du tout. Le gros pb, c’est d’arriver à un résultat consistant pour le rendu, des fois la lumière est trop forte, des fois pas assez. En fait ça dépend de si mon paternel a foiré sa photo ou pas (mais non mais non elles sont très bien tes photos papa).

Finalement ça va assez vite, même en ajustant les diapos à la volée dans Lightroom.

25)
Laurent Vera
, le 17.05.2013 à 16:49

Je viens de demander à mon ex photograveur qui s’est reconverti dans l’impression numérique, il n’a plus son crossfield et plus de scanner rotatif à Lyon aujourd’hui…

26)
lucienpochet
, le 17.05.2013 à 21:54

Bonsoir, j’ai remis en état le mien, un screen dts 1030 ai qui fonctionne sur un mac 9600 en système 9 et en SCSI !

27)
dpesch
, le 18.05.2013 à 18:21

c’est bientôt la foire de Bièvres… si ce n’est pas trop loin pour toi, tu devrais trouver sans soucis.

Bièvres est à 750 km de Sète… Pas très rentable pour acheter un projo d’occase… Merci quand même pour cette idée.

28)
kris
, le 21.05.2013 à 14:31

J’avais déjà entendu parler de la méthode consistant à numériser d’après un tirage papier (un bon, très bon tirage of course). Quand même étonné, avec un peu de mal à y croire. Je me demande si la restitution des valeurs de l’original est vraiment optimum ? Il y a longtemps j’avais lu que, en gros, quand l’œil perçoit une dynamique de 1 à 1000, la dia ou le négatif n’en restituent que 1 à 100 et le tirage papier 1 à 10. Et puis aussi perte de définition due à la qualité de l’agrandisseur et de son objectif ainsi qu’au papier lui-même. (Dans le passé on réalisait la photogravure d’après l’ektachrome, pas d’après le tirage de cet ekta.)

Donc oui, très simple à partir du moment où on a LE tirage, surtout en noir et blanc. Et pour ça il est indispensable d’avoir des dias ou des négatifs top niveau. La sélection se fait sur ce critère, ce qui est dommage car on élimine des photos intéressantes (à chacun d’apprécier l’intérêt). Et obtenir ce tirage-là implique de mettre en place tout une logistique… d’avoir un savoir-faire, tout ça prend du temps. Et cela augmentera les coûts parce les tirages de course sont chers, comme tout ce qui est de course. (J’en ai marre de mes formules à quatre sous, pas vous ?) On peut sous-traiter… et tout ça devient plus compliqué et plus cher.

29)
pljca
, le 01.06.2013 à 15:21

Bonjour

il est regrettable de ne pas parler du matériel Plustek ( aucune action) en effet je viens de réaliser un scan d’environ 650 Diapos 24/36 sur plus de 10.000 avec un “Plustek 7600i ” associé au logiciel Silver fast 8 ( le reste suit !)

déjà un avantage énorme, il enlève systématiquement les poussières et les rayures restant sur la péloche, je ne dis pas le gain de temps ! de la crème.

on peut scanner à différents niveaux, maxi 7200 dpi, je ne dis pas le résultat, un peu long certes a scanner mais le plaisir de retrouver ses diapos est là!

calibration suivant les types de péloche, “Ekta” ” Kodachrome”, “Fudji”,” Agfa”, ” Ferrania” etc et possibilité avec le logiciel de retravailler les photos, d’enlever les dominantes etc…

voila, bien a vous si cela peut intéresser quelques un !