Profitez des offres Memoirevive.ch!
Les citations à son sujet sont presque infinies…
Mini (bientôt huit ans) en parle en disant "mon meilleur copain" sans pour autant exprimer le désir de le voir après l'école ou durant les vacances; Junior (10 ans) les qualifie de "méga potes" et rentre ventre à terre à la maison après les cours pour bondir sur skype afin de continuer une discussion avec eux et planifier la prochaine rencontre, immanquablement assortie de la question "je peux aller dormir chez lui ce week-end ?".

Alors que Mini ne cite pas toujours le même garçon en réponse à la question "avec qui es-tu ami", Junior, lui, ne varie pas d'un iota depuis bien des années, invitant les mêmes enfants à chacun de ses anniversaires, quand bien même l'un n'est plus dans sa classe depuis bientôt cinq ans et que l'autre a déménagé dans le village voisin.

Seront-ils pour autant encore liés à l'âge adulte, je ne le sais pas. Je sais en revanche que l'amitié fait couler beaucoup d'encre, parfois probablement aussi beaucoup de larmes, cristallisant encore davantage d'attentes; preuve en est, si besoin était, la profusion de proverbes et citations à son sujet.

Tenez, il y a le fameux "si vous connaissez un ami qui ne vous accepte pas tel que vous êtes, c'est qu'il n'est pas votre ami". Paradoxalement, si j'attends de mes (rares) amis qu'ils m'acceptent, avec mes qualités et avec mes défauts, c'est également d'eux que j'attends un signe lorsque je fais fausse route, lorsque je suis "à côté de la plaque". Que mes ennemis ne soient pas francs avec moi est une chose, que mes amis ne le soient pas ne serait pas concevable pour moi.

Il paraîtrait que "il est bon de traiter l'amitié comme les vins et de se méfier des mélanges" : à mon avis, c'est faux puisque justement, les amis sont (aussi) l'expression de nos différentes facettes, de nos divers intérêts, de notre propre multiplicité. Toutefois, force est d'admettre - et tout le monde ou presque l'a vécu un jour - la "sauce" ne prend pas forcément lorsqu'on réunit, au détour d'un anniversaire ou d'un mariage, tous ses amis.

J'ai également lu l'affirmation selon laquelle "nulle véritable amitié ne peut être détruite, sinon c'est qu'elle ne fut jamais commencée" : est-ce à dire que ce n'est qu'au crépuscule de sa vie qu'on peut affirmer qu'une personne a été une "amie" ? Ne peut-on donc pas concevoir qu'un ami soit aussi celui d'une tranche de vie, d'une période de l'existence ?

Le célèbre "les amis de mes amis sont mes amis" m'est étranger : je ne comprends pas cet automatisme mais dois admettre que lorsqu'une personne entre en contact avec moi en me disant "je suis une amie de Sandrine", mon esprit est immédiatement en alerte parce que, justement, je suis très proche de Sandrine. En revanche, il m'est arrivé par la suite de parfois secouer la tête en me demandant "mais qu'est-ce qu'elle peut bien trouver à cette personne ?"

Je me retrouve en revanche dans le "bonne amitié vaut mieux que parenté", mes amis m'étant bien plus précieux que ma tante et mon oncle, que je n'ai plus revus depuis maintenant bientôt quinze ans parce que justement, j'ai choisi mes amis, pas ma famille. Lorsque je vais mal, il ne me viendrait jamais à l'esprit de chercher conseil auprès de ma famille : seuls mes amis me viennent alors à l'esprit.

La question qui fait toujours débat est classique et ne manque jamais de faire s'échauffer les esprits : un homme et une femme peuvent-ils être amis ? Nietzsche aurait affirmé que "des femmes peuvent très bien lier amitié avec un homme ; mais pour la maintenir - il y faut peut-être le concours d'une petite antipathie physique", ce qui me fait sourire parce que justement, les hommes pour lesquels je ressens de l'amitié, je les trouve aussi très beaux. Mais qui dit beauté, ne dit pas forcément attirance. Et quand bien même : est-on obligé d'y succomber ?

Paradoxalement, je passe beaucoup plus de temps, pour des raisons professionnelles, avec des connaissances qu'avec mes amis alors que j'aurais souhaité que l'inverse soit vrai. C'est probablement pour cette raison que j'ai parfois la nostalgie de mon emploi précédent, dans le cadre duquel je me suis fait quelques amies, qui me manquent beaucoup et que je ne vois plus assez souvent à mon goût en raison de mon changement d'emploi.

Finalement, lorsqu'on quitte le domaine des citations, parfois très "emporte-pièce" (la chanson peut être plus "fine", je trouve), il se pose malgré tout mille et une questions : qu'est-ce qui distingue exactement le copain de l'ami ? Que ferait-on (ou justement, ne ferait-on pas) pour un ami ? Pourquoi, avec certains, on ne franchit jamais le pas de dire "c'est un ami", quand bien même on partage beaucoup de choses, on se connaît depuis des lustres, alors qu'avec d'autres personnes, le lien est intense, fort, très vite.

Toutes les amitiés, que ce soient les tiennes, lectrice, lecteur, ou les miennes, ont-t-elle un ingrédient commun ? Les intérêts partagés ? Probablement : à défaut de partager tous les mêmes "hobbies", il y a des connivences en matière de goût, d'inclinaison.

Le respect ? Pour moi, indubitablement mais franchement, ça veut dire quoi, exactement, le "respect" ? Là non plus, je ne saurais donner une réponse mais je crois qu'en définitive, il n'est pas forcément utile de s'interroger sur une chose qui est précieuse parce que, justement, elle se vit dans le quotidien, parfois au-delà de la logique et des questionnements, et qui, pour moi, est essentielle : à l'heure où nombreux sont les gens qui confondent popularité sur facebook et amitié, j'ai juste envie de dire "merci d'être là" à ceux et celles qui sont mes amis, depuis que je suis en culottes courtes ou depuis que mes premiers cheveux gris sont apparus.

Alors, pour vous, "ami", ça signifie quoi ?

15 commentaires
1)
yore
, le 29.04.2013 à 08:13

Un ami est un ami, point. Ça ne s’explique pas. Qu’il soit l’ami d’une période, de longue date où tout nouveau, un ami est nécessaire. Un ami d’enfance, même si l’on n’est plus lié, reste toujours cher à mon cœur. Comme dit un proverbe latin: «Qui trouve un ami, trouve un trésor.»

2)
Saluki
, le 29.04.2013 à 08:23

“Un véritable ami est celui qui ne vous passe rien et qui vous pardonne tout”.

Cette citation de Diane de Beausacq est le thème d’un concours d’éloquence, organisé par les Lions de France, et qui est en cours dans les classes terminales.

3)
Tom25
, le 29.04.2013 à 11:32

Quelqu’un qu’on peut appeler quand on a un coup dur sans (trop*) se sentir gêné. Que ce soit pour parler ou pour une aide matérielle.

  • Le “trop” varie suivant la force de l’amitié. Ca me laisse une certaine largesse dans ma définition
4)
ysengrain
, le 29.04.2013 à 14:45

Une amitié, une bien solide nécessite du temps afin de s’établir. On se flaire, se hume, se regarde, on s’apprend, se comprend.

Ce n’est pas pour autant qu’elle doive durer “a life long”. J’ai eu plusieurs ami(e)s, des vrais, des pleins, et puis la vie nous a séparés sans qu’on y prenne gare…. sauf que le lien était créé: c’est ce qui rapproche l’amitié de l’amour filial.

Je pense à une collègue pas vue depuis … dont je me sens encore. … si proche. Et d’autres encore.

Ils m’aident dans la vie, dans mon mental: je sais que je peux aller frapper leur porte, appeler: il y aura toujours de quoi aimer.

5)
TroncheDeSnake
, le 29.04.2013 à 18:36

L’amitié… Je me retrouve aussi dans le “bonne amitié vaut mieux que parenté”, même si mon premier (chronologiquement) ami a été un cousin. J’étais fils unique et nos mères étaient sœurs; j’ai passé beaucoup de temps avec lui. Et même si le lien s’est quelque peu relâché avec les années, c’est bien par amitié et non parenté que nous nous revoyons.

Je crois au “coup de foudre” en amitié. Et, comme en amour, il n’est pas toujours rationnel. À 21 ans j’ai fait la connaissance du copain du copain d’une cousine; à priori rien ne nous destinait à une relation d’amitié: j’étais un jeune chrétien engagé dans ma paroisse, je composais des chansons, je lisais des bouquins sur la non-violence. Lui était un incroyant convaincu, scientifique et fier de l’être, passionné d’armes à feu et projetant de grader à l’armée. Mes amis de l’époque à ne comprenaient pas très bien ce qui nous reliait. Mais il a été une des personnes qui ont le plus compté dans ma vie. Il est mort il y a 5 ans, victime d’un accident de la route en République Dominicaine où il était en train de s’installer, et il me manque.

Mais l’amitié la plus forte et la plus radicale, je la vis avec ma femme. Je pense que pour qu’un couple tienne dans la durée, il faut qu’il y ait de l’amitié. Je serais même tenté de dire que sans elle, il manque quelque chose d’essentiel au couple. Une personne qui ne me citerait pas son conjoint dans ses… disons trois meilleur-es ami-es, me choquerait presque. Qu’en pensez-vous? (Oui je sais, c’est Mme Poppins qui pose les questions… ;-)

Je me demande même si cette amitié que je vis avec ma femme n’est pas ce qui nous permet d’avoir chacun des amis de l’autre sexe sans que cela ne pose de problème? Car oui, selon moi un homme et une femme peuvent être amis; c’est même des amitiés très enrichissantes. Et je ne crois pas non plus que la “petite antipathie physique” de Nietsche soit nécessaire. Par contre il faut une grande clarté. Et, dans le couple, la confiance.

Bon, je m’arrête. L’amitié, quel beau thème!

6)
aacp
, le 29.04.2013 à 23:44

Mon meilleur ami vit aux USA. On se retrouve une journée tous les 6 ou 7 ans : c’est comme si on s’était quitté hier…

7)
Desimages
, le 30.04.2013 à 00:05

Zut, je ne sais toujours pas comment citer ou répondre à un commentaire, et re-zut, y aura-t-il un ami en devenir pour me dire comment m’y prendre ?

Blague à part, je suis touché par ce que vous écrivez, TroncheDeSnake, au sujet de l’amitié que éprouvée pour votre femme. ce n’est pas simple pourtant, l’amitié entre personnes du même genre. Aujourd’hui, parmi mes “meilleurs amis”, il y a mon Aimée et une amie proche depuis 25 ans et peut-être plus, on ne compte plus. Et ce qui caractérise le plus ces deux relations, c’est la confiance, justement, le sentiment qui traduit le mieux le mot amitié à mes yeux.

Il y a peu, je me suis senti de moins en moins à l’aise dans une amitié, pourtant importante à mes yeux. Je me suis rendu compte que, plus encore de me sentir trahi par cet ami, si proche durant longtemps, je me trahissais moi-même à refuser de voir la brisure du lien, tant la distance s’était installée au fil de nos vies discordantes. Reste le questionnement, comprendre pour quoi avoir laissé faire le silence et la confiance s’en aller ?

8)
TroncheDeSnake
, le 30.04.2013 à 11:03

comment citer ou répondre à un commentaire

Voir ici

9)
Desimages
, le 30.04.2013 à 14:40

ça m’a pas l’air simple, mais Merci ;-)

10)
Smop
, le 01.05.2013 à 03:28

Mââââm Pop’, je ne sais pas s’il t’arrive de plaider dans ton métier d’avocate. Si c’est le cas, j’aimerais bien me glisser dans la salle d’audience pour voir si tes démonstrations, ou tes questionnements, sont aussi plaisants à écouter qu’à lire. Le fond de tes articles me passionne inégalement, mais je me délecte souvent de ta façon de coucher tes idées sur le “papier”.

Merci d’avoir cité Nietzsche. Lui qui, avec Céline et Cioran, a tout compris de la perversité et de la noirceur de l’espèce humaine.

Pour le reste, j’ai passé cinq bonnes minutes sur chacune de tes réflexions autour de ces maximes, et en bon adepte du relativisme, j’ai trouvé qu’elles pouvaient toutes être contredites.

On nait seul, on meurt seul, et entre deux néants, les amis ne sont peut-être que d’éphémères croisements d’illusions qui rassurent.

11)
Macmaniac
, le 01.05.2013 à 12:09

Un ami, c’est quelqu’un que s’il avait été de sexe opposé, on se serait retrouvés sous la couette :-) !

12)
Madame Poppins
, le 01.05.2013 à 17:15

yore, tu as raison : l’amitié ne s’explique pas, elle se vit ! Et oui, c’est un trésor !

Saluki, très belle citation, j’aime beaucoup !

Tom25, ben, parfois, justement, je n’appelle pas mes amis parce que… je n’ai pas envie de les “charger” avec mes soucis, parce que je sais qu’ils vivent eux-mêmes assez de trucs pour ne pas avoir envie d’en rajouter.

Ysengrain, c’est tellement joliment dit : “de quoi aimer”. L’amitié comporte effectivement une grosse dose d’amour !

TroncheDeSnake, vous deviez faire une paire étrange, vous deux ! Je regrette que cette amitié qui défiait la logique ait pris fin !

aacp, et entre ces deux rencontres, des mails, des skype ou silence radio complet ?

Desimages, je pense que si être fidèle en amitié est important, se rester fidèle à soi-même l’est tout autant.

Smop, je plaide… ma cause devant mes étudiants qui, le vendredi à 16h00, ont beaucoup de peine à s’intéresser aux méandres des assurances sociales :-) mais il est vrai que parfois, j’ai un pincement au coeur lorsque j’entends une belle plaidoirie : je crois que j’aurais aimé ça, surtout en tant qu’avocate de la défense. Mais tu es dur : oui, on naît seul et on meurt seul mais que de belles choses entre les deux !

Macmaniac, est-ce à dire que tu n’as pas d’amie ? :-)

13)
Evrik
, le 01.05.2013 à 22:15

J’adhère tout à fait au ressenti de “TroncheDeSnake” sur la nécessité de l’amitié dans le couple; Les seules femmes qui ont compté dans ma vie ont été celles auxquelles me liait une très forte amitié.

Celle-ci, malheureusement, souvent mais pas toujours, ne résiste pas à la fin du couple; ou bien le couple à la fin de l’amitié.

Avec le temps il reste alors parfois une langueur, moins le regret du couple (avec tout ce que cela peut comporter d’égoïsme, d’égo,…) que l’absence de l’amitié qui ne peut plus être.

14)
Olivier_S
, le 02.05.2013 à 09:43

Chère Ma’ame Poppins, chers toutes et tous,

Est-ce que j’ose, du bout des lèvres — pardon, du bout du clavier —, faire quelque chose qui pourrait ressembler à de l’autopromotion? C’est que j’ai écrit un livre, aux Éditions Odile Jacob, qui parle, en long en large et en travers, de ce dont il est question dans ce billet. Le titre du livre c’est «Vivre heureux avec les autres ». Je ne vais pas vous saoûler avec un résumé du livre. Permettez-moi juste d’exprimer une ou deux réflexions autour de ce qui a été dit.

Un point très important, à mes yeux — et en pratique! — c’est de remarquer qu’il y a des personnes qui voient les choses en «tout ou rien» et des personnes qui ont plus le sens des nuances. Ce sont en particulier les premières qui se sentent obligées de distinguer les «vrais» amis des «faux». Avec ces personnes, soit vous êtes «dans leurs bons papiers» soit elles vous font bien sentir que vous ne faites pas partie de leur clan. Oui, elles fonctionnent «en clan». Psychologiquement parlant, elles ne sont pas tout à fait adultes.

Quant aux adultes, psychologiquement parlant, ils peuvent distinguer les copains des amis. En ce qui me concerne, je propose, en plus, de distinguer les «amis avec un petit a_ » des «Amis avec un grand _A ». Le critère que je propose, c’est le soutien affectif. D’un Ami avec un grand A, on attend du soutien affectif — ce n’est pas facultatif. En dehors des moments de la vie où l’on aurait besoin de soutien affectif, je pense qu’il n’y a pas forcément d’énorme différence entres les amis et les Amis: on passe du bon temps ensemble, on s’apprécie, il y a de la complicité. Oui, avec certains amis la relation reste superficielle, avec d’autres, elle est plus profonde.

Deux mots sur la confiance. À mon avis, il faut toujours préciser «la confiance pour quoi». Je pense qu’en effet, il n’y a de toute façon pas grand monde — y a-t-il même une seule personne? — à qui l’on puisse faire confiance «pour tout». On n’a pas forcément envie d’aller en voiture avec telle personne si c’est elle qui conduit, mais on lui prêterait volontiers un outil. Avec telle autre ce pourrait être l’inverse. À telle personne on prêterait volontiers une somme d’argent, mais on ne lui confierait pas un nourrisson à garder vingt-quatre heures. Et ainsi de suite. C’est sur certains sujets qu’il est important de pouvoir faire confiance à un Ami ou à son conjoint, certains sujets sur lesquels on n’a pas du tout besoin d’avoir la confiance des copains. Je laisse chacun méditer là-dessus.

Au sujet du conjoint: justement, dans le modèle relationnel que je propose, je me suis senti obligé d’utiliser un néologisme, tellement les mots «conjoint», «époux/épouse», «mari/femme», «partenaire» ont déjà des sens qui n’ont rien à voir avec ce que je voudrais défendre. Ce que je défends, c’est une idée déjà évoquée dans quelques commentaires ci-dessus: son «partenaire de vie», ce doit être «plus qu’un Ami avec A_ majuscule», qui est «plus qu’un ami avec petit _a », qui est «plus qu’un copain», qui est «plus qu’une connaissance». Alors je propose le mot «Superproche» qui exprime cette idée: LE Superproche, c’est un Ami avec qui il y a de l’engagement affectif. L’engagement affectif: «vaaaste sujet…» vous dites-vous? En effet. Je le développe dans le livre!

Je suis parfaitement d’accord avec l’idée que si l’on n’est plus «Ami» avec la personne dont on partage la vie… on a un problème. Et si l’on n’est même plus «amis»… c’est encore pire. C’est aussi pour ça que je propose le terme «Superproche»: deux personnes peuvent être toujours mariées, ou habiter ensemble, sans plus être Superproches.

Un dernier mot sur «l’usure» des relations. Je pense que c’est une donnée de base, que l’on peut prendre comme un adage: «toute relation que l’on n’entretient pas tend à se distendre». C’est aussi une expérience commune que l’on peut vérifier, chacun d’entre nous, tout au long de notre vie. Cette vérité — pas toujours agréable à vérifier — est valable aussi bien pour les relations amicales que pour la relation Superproche, la relation de couple. Malheureusement, beaucoup de personnes ne s’en rendent pas compte et tendent à négliger de soigner leur relation de couple. «L’usure du temps» à bon dos… Je préfère une version optimiste de l’adage: «toute relation entre deux personnes que les deux personnes s’appliquent à entretenir à bien des chances de durer et même de s’améliorer au fil du temps».

Avec mes meilleures amitiés à tous!

15)
Madame Poppins
, le 02.05.2013 à 23:10

Olivier_S,

Quel mal y aurait-il à faire de l’auto-promotion, tant est que votre message en soit ? Votre réponse est en effet une belle synthèse de ce qui a été ébauché et apporte bien des nuances : je vous en remercie donc.

J’aime beaucoup cette distinction à la majuscule – minuscule et la notion de Superproche : tout s’entretient, certains davantage la forme que leurs relations mais c’est un fait, accorder de l’attention à ceux qui nous sont chers est capital.

Merci donc d’avoir partagé avec nous vos réflexions et vos idées !

Bonne soirée à toutes et tous,