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Test du Sony Nex 6

Mon Nikon D800E, qu’est-ce que je l’aime bien!

Mais il a deux défauts.

Le premier, qu’on ne peut pas lui reprocher, c’est son encombrement et son poids.

Le second, c’est, qu’en plus du fait qu’il n’est pas vraiment fait pour prendre des photos via son écran, le LiveView n’étant pas encore aussi puissant techniquement que la prise de vue à travers le viseur, il n’a pas d’écran orientable.

Sinon, que du bonheur, c’est un appareil formidable. Rapide, puissant, doté d’une définition maximale, c’est un vrai, un bel appareil de photos.

***

Mon Sony RX100, qu’est-ce que je l’aime bien!

Mais il a deux défauts.

Le premier, qu’on ne peut pas lui reprocher, vu son encombrement minimal, c’est son absence de viseur.

Le second, c’est que son écran, seul moyen de visée donc, n’est pas orientable.

Sinon, quel plaisir de l’avoir tout le temps dans son sac, prêt au déclenchement, sans sentir sa présence.

***

Mon iPhone 5, qu’est-ce que je l’aime bien!

Mais pas tant pour la photo.

Outre le flare, dont j’ai parlé ici, flare qui, soit dit en passant, ne me gêne plus tant que ça, peut-être ont-ils corrigé quelque chose dans les mises à jour de l’appareil ou peut-être le logiciel Pure que j’utilise pour prendre mes photos y est-il pour beaucoup, cet iPhone 5 a comme avantage d’être dans la poche, toujours disponible.

Mais moi je vous le dis: je prends des photos un peu au bol avec lui. Je n’y vois rien lorsque je déclenche, souvent, je mets un bout de doigt devant l’objectif (eh, ne me dites pas que ça ne vous arrive pas hein!), et le système de déclenchement est lamentable.

Soit on pèse sur un bouton rouge virtuel sur l’écran, qui rend l’appareil totalement instable, soit on appuie sur le bouton volume qui devrait se trouver en haut à droite, mais qui souvent se trouve en bas à gauche.

Ben ouais! Vous le repérez toujours à la volée, vous, le bon sens de l’iPhone 5?

D’ici que je le retrouve… Et lorsqu’on l’a trouvé, il faut peser comme une bête dessus, pas terrible non plus pour la stabilisation n’est-ce pas!

Cela dit, avec Pure, je suis étonné par la qualité certes non transcendantale de la chose, mais finalement pas si mauvaise que ça.

Reste LE manque pour moi: cet objectif qui est un grand-angle, ce qui n’est pas une mauvaise idée en soi est un objectif fixe.

Or pour la photo que je fais, déjà que j’aime le 70-200, vous imaginez ma souffrance avec un 28 mm fixe?

Cela dit, je me suis rendu compte que pas mal de photos que je faisais avec mon RX100, je pouvais les faire, en moins bon certes, avec mon iPhone

***

Bref, j’ai décidé de revoir ma stratégie et mon équipement.

Bon.

Pour le lourd, et c’est le cas de le dire, le Nikon a sa place, c’est certain.

Pour tout d’ailleurs, il a sa place, sauf que des fois, je suis paresseux.

Pour tous les jours, l’iPhone 5, ma foi, sera ma croix.

Et pour quand je vais quelque part, avec une envie de photographier léger, avec pratiquement tous les avantages des appareils cités plus haut, je prends un autre appareil.

J’ai donc vendu l’excellent (et tellement joli) RX100, avec un petit pincement au coeur.

Mais j’avais trop envie de disposer à nouveau d’un appareil qui cumule les avantages suivants:

  • petit et léger (bon, ça, je l’avais déjà avec le RX100)
  • avec un viseur
  • avec un écran orientable, tellement indispensable pour la photo d’enfants ou de portraits volés
  • avec un zoom de base standard qui reste tout petit et qui ne rende pas la compacité du boîtier inutile vu la taille dudit objectif sans avantage réel
  • avec un capteur au moins de type APSC
  • doté de tous les réglages standards que l’on peut attendre d’un appareil expert
  • rapide et performant au niveau de l’autofocus

L’appareil qui répondait à tous ses critères, je l’avais déjà eu et testé ici: le Sony Nex 7.

Trop cher comme deuxième appareil.

Cela dit, je connais bien les Nex pour être parti à Cuba avec le Nex 5 il y a deux ans (j’en ai parlé ici). Les meilleures photos de ma vie, je les ai prises avec cet appareil, en particulier parce que j’ai osé "voler" des images, appareil sur le ventre, ce que je n’aurais jamais fait avec un bon gros reflex.

Sur les conseils d’un ami, je me suis dirigé sur le Nex 6, qui cumule les avantages du Nex 7 avec les siens propres, et qui répond pratiquement à tous les points du cahier des charges, ceci pour un prix tout de même plus supportable.

Avertissement: j'illustre cet article avec des photos de St-Luc, en Suisse, et de Toulon et Cassis.

Nous passons ainsi de paysages enneigés à d'autres plus printaniers, même si nous n'avons pas eu que du beau lors de notre promenade dans le sud de la France.

Faisons le tour du Nex 6

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Image du site de Sony (qui ne fait pas vraiment envie mais je n'ai pas envie de faire moi-même et me lancer dans des détourages maintenant)

Et d’abord, commençons par ce qui fâche.

Si le Nex 6 est bien construit, bien fini, et tient parfaitement en main, il est, comme le RX100 d’ailleurs, dépourvu de chargeur. Il faut donc le relier à un câble avec un petit transformateur directement au réseau ou le brancher à un ordinateur.

Nul.

Ce d’autant plus que, comme tous les Nex, même s’il est en progrès par rapport au Nex 5, cet appareil consomme et qu’une deuxième petite batterie est un achat pratiquement indispensable si l’on veut photographier intensément une journée complète ou en tout cas un week-end.

Et rendez-vous compte! Cela signifie que pendant les deux, voire trois heures de charge, l’appareil est bloqué pour cette tâche.

Je rêve!

Heureusement, j’ai gardé le Nex 5 et je peux donc recharger mes batteries avec ledit chargeur (que l'on peut acheter à part, mon Dieu, comme c'est mesquin pour un appareil de ce prix!), mais vraiment, je ne comprends pas Sony et sa politique dans le domaine.

Autre point que je trouve assez négatif: la gestion des menus de l’appareil, en particulier du menu réglages. Vous devez faire défiler jusqu’à 65 (!) lignes pour trouver la bonne.

Allez, que je te mette quasiment en vrac tout ce qui peut s’y placer. D’accord, ils ont plus ou moins "groupé" les fonctions, mais il faut tout faire défiler pour atteindre le bon réglage tout de même. Mais bon sang, ces groupes, plutôt que de les placer au beau milieu des réglages, n’aurait-ce pas été plus intelligent de les grouper en onglets?

Jamais je n’ai dû tant chercher pour trouver mes petits. Franchement zéro pointé sur ce point.

Enfin, et même si le Nex 6 est un appareil très rapide, comme le Nex 5, les deux bonnes secondes qu’il met à s’allumer sont parfois bien longues dans certaines situations.

Je n'en ai pas terminé avec ce qui fâche, vous verrez en fin d'article ce que j'écris sur les capacités Wifi de l'appareil.

Reprenons maintenant le cahier des charges dont je vous parlais plus haut.

Petit et léger

Assurément, l’appareil ne vous sciera pas le cou, même si vous vous promenez une journée avec lui.

Il entre dans un tout petit sac avec son 16-50 (dont je parle plus bas), mais devient bien plus encombrant avec des objectifs de type 18-200 ou certains Zeiss dédiés à la gamme.

Cela dit, même avec ce type d’objectifs, le Nex reste très léger.

Cela ne l’empêche pas d’être très agréable à prendre en mains puisque son revêtement accroche bien, sa poignée étant bien prononcée. Rien à voir avec le RX-100 dont le défaut principal était le risque de le laisser tomber tellement il glissait dans les mains.

Le viseur

Le viseur du Nex 6 est le même que celui du Nex 7

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Image du site de Sony, qui a visiblement un photographe un peu en délicatesse avec la netteté.

Il s’agit donc d’un viseur électronique doté de la dernière technologie OLED XGA Tru-Finder™ composé de 2,36 MP.

Ce viseur est ce qui se fait de mieux actuellement dans le domaine.

Précisons immédiatement les choses: j’étais assis sur la terrasse d’un petit restaurant à Cassis, par une belle journée de printemps, et j’ai visé divers points sur la mer, ou autour de moi.

Si tout est relativement clair dans ce viseur (le réglage de dioptrie est heureusement très efficace), bien plus que sur l’écran arrière, j’ai été étonné lorsque j’ai saisi l’appareil de Mme K, pour lui expliquer quelque chose.

Cet appareil est un Canon 600D, un petit reflex sympa au viseur normal, optique quoi, mais pas vraiment donné comme ce qui se fait de mieux à l’heure actuelle dans le domaine de la visée.

J’ai été tout de même bluffé par la différence en plein soleil! Celui du petit reflex était bien plus clair, on y voyait tout de même nettement mieux qu’avec le viseur électronique du Nex 6.

En contrepartie, la vision en basse lumière est presque meilleure sur le Nex 6 (même si les couleurs ne sont alors pas "réelles") que sur le Canon.

Et puis, ces viseurs électroniques ont tout de même un avantage: on voit tout de suite ce qui se passe. J’étais au sommet de la route des Crêtes, entre Cassis et la Ciotat. J’ai pris quelques photos, puis ai tourné la molette des programmes sur "Panorama". J’en ai pris deux, et j’ai remis la molette sur P.

Sauf que j’ai mal regardé et ce n’est pas sur P que j’ai remis la molette, mais sur M, avec des réglages qui étaient assez loin de ce qui devait être.

Je me suis immédiatement rendu compte en visant que quelque chose ne jouait pas, ce qui n’aurait pas été le cas si j’avais regardé mon image après prise de vue sur l’écran arrière. Vous le savez bien, il est difficile sur ces écrans, en plein soleil, de se rendre compte de la bienséance de nos réglages.

Avec le viseur électronique, vous êtes alertés puisqu’il vous montre en fait ce que sera la photo après la prise de vue.

Et puis, il ne faut pas être plus royaliste que le roi.

Sur les compacts, c’est soit vous avez un viseur optique qui vise à côté, qui est tout petit, et qui ne sert à rien (voir le viseur des Canon G), soit vous avez un viseur optique de qualité, mais qui se greffe par-dessus l’appareil et lui fait perdre sa compacité (et qui souvent vise à côté aussi), soit vous avez un viseur électronique, qui est, à l'évidence, le plus efficace sur ce type d'appareils.

J’ai eu le choix sur le Fuji XPro 1: je finissais par utiliser le viseur électronique plutôt que le viseur optique alors que ce dernier était plutôt bon qualitativement, mais visait souvent en décalé.

Bref, sur ce point, malgré ses défauts, je suis preneur de ce viseur, en particulier si je mets mes verres de contact, parce qu'avec les lunettes, le dégagement optique limité rend difficile la vue globale des indications données.

L’écran arrière

Cet écran est bon, doté pour ces 7,5 cm de diagonale de 921’600 pixels.

Du standard donc à l’heure actuelle.

Sauf qu’il n’est (et c’est bien étonnant pour un appareil qui est doté de petites applications que l’on peut télécharger) PAS doté d’un écran tactile.

Quelle faute de goût! Pourquoi certains de ses petits frères en ont un et pas lui?

Pour le reste, j’aime mieux sa colorimétrie que celle de mon Nikon D800 (ça n’est pas difficile, je ne l’aime pas, sur ce dernier, tout est trop jaune).

Il pivote sur l’axe horizontal: l’écran peut alors être soit perpendiculaire à l’appareil, ce qui permet de prendre des images appareil sur le ventre, soit pivoté légèrement contre le bas, ce qui permet de prendre des images par-dessus les foules.

Moins pratique pour les photos en mode portrait que certains appareils qui pivotent sur les deux axes certes, mais mieux que le Canon 600D par exemple qui, s’il pivote dans les deux sens, ne peut pas prendre des images sur le ventre sans que l’appareil ne vise pas devant soi. J’en ai été tout paf lorsque je m’en suis rendu compte (à moins que ce soit moi qui sois une nullité et n’aie pas trouvé comment faire).

Bref, avec les Nex 5 et 7, je connaissais les avantages de ce type d’écran, je n’ai pas été déçu avec ce modèle.

Ah! Je précise encore une chose.

Lorsque je prends des images de gamins et que je veux éviter les plongées, j’utilise très souvent l’écran pour viser. De même parfois, quand il est très pratique d’avoir une position surélevée pour améliorer le cadrage.

Mais dès que je prends des images à hauteur d’homme, il n’y a rien que je déteste plus que prendre des images en visant à travers un écran, bras devant le corps.

Donc avec cet appareil, j’ai un peu l’avantage des deux visées, c’est très agréable.

L’objectif de base est tout petit

Rappelons pour commencer que le Nex 6 est un hybride, donc qu’il est doté d’objectifs interchangeables.

S’il est possible d’acheter le Nex 6 en tant que boîtier seul, le bundle avec 16-50 vaut franchement la peine au niveau du prix.

Le 16-50 est un objectif très petit, équivalent à un 24-75 en 24/36 à ouverture glissante (f3.5-f5-6).

Bien plus petit que le 18-55 qui équipe les anciens Nex, y compris le Nex 7, et en plus doté d’un piqué tout à fait honnête, en tout cas meilleur que le 18-55.

Certes, doté de cet objectif, l’appareil n’entre pas dans une poche d’une chemise, mais il prend très peu de place et pourrait se glisser dans la poche d’une veste de taille XL (mais faut le vouloir, hein).

Le problème (qui au final n’en et que moyennement un), c’est sa distorsion, et plus modérément son vignettage.

Si vous prenez vos photos en JPEG, vous ne vous en rendez pas compte, le logiciel interne connaissant à fond les défauts de la chose, et les corrigeant de manière absolument efficace à la volée (vive les processeurs nouveaux et rapides de nos appareils de photo!).

En RAW, eh bien vous avez peur lorsque vous n’activez pas, sur Lightroom ou DXO, les corrections de l’objectif.

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Mais miracle, dès que vous le faites, les résultats sont vraiment bons.

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J’aime vraiment bien ce petit objectif, même si je souhaiterais qu’il monte plus haut en focale, et qu’il ouvre un peu plus (cela dit, la plupart des zooms de base ouvrent exactement pareillement), pour faire de plus jolis flous de profondeur de champ, et bien sûr pour pouvoir photographier dans des conditions difficiles de basse lumière.

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Ah, notons que c’est l’objectif qui est stabilisé, pas le boîtier lui-même. Un peu dommage sachant que Minolta (et Sony sur ses reflex) utilise une stabilisation du capteur lui-même, ce qui évite d’insérer cette mécanique sur chaque optique, même si le fait qu’elle le soit a un avantage: la visée est également stabilisée, ce qui n’est pas le cas des stabilisations de boîtiers (quoi qu’en fait, avec les viseurs électroniques, il faudrait que je réessaie pour voir si ce n’est pas le cas).

Rappelons, comme je le fais à chaque fois, que la stabilisation ne remplace pas vraiment une grande ouverture puisque certes, nos tremblements sont compensés, mais pas les mouvements du sujet.

Enfin, le zoom est activable de deux manières: soit par un poussoir qui va dans les deux sens, situé à gauche de l’objectif, soit à l’aide d’une bague standard. Les deux moyens sont électriques, mais le mode "bague" donne pratiquement le même ressenti que celui d’un zoom qui ne l’est pas. Le poussoir étant plus dédié à la vidéo.

Le petit poussoir est également indispensable pour régler la focale du zoom en mode mise au point manuelle, puisque la bague sera alors dédiée à ladite mise au point.

Le capteur: comme tous les NEX, un APSC

La grande force de ces appareils hybrides, c’est leur grand capteur.

Enfin… quand j’écris grand… c’est par rapport aux compacts standards.

Nous avons ici un capteur APSC, donc le même que celui qui équipe les reflex d’entrée et de moyen de gamme.

Cela permet une meilleure dynamique, une baisse du bruit en hauts ISOs, et de bien meilleures possibilités en gestion de la profondeur de champ qu’avec un compact, mais moins bonne que sur un plein format, cela va de soi.

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Un petit coup de filtre gradué dans le ciel...

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Ce capteur est vraiment bien souple et encaisse facilement les extrêmes.

 

 

Malheureusement, on ne peut pas (encore) tout avoir, même si je suis persuadé que nous aurons un jour des appareils de ce type dotés d’un capteur plein format (Sony a montré le chemin avec le RX-1, certes bien trop cher, pas encore abouti, mais qui ouvre la porte à ce genre d’appareils).

Restera à trouver des solutions qui, au niveau des objectifs, ne rendent pas l’appareil quasiment aussi encombrant qu’un reflex, mais je suis persuadé, disais-je, de voir des hybrides plein format dans les 5 ans à venir.

Cela dit, un APSC, ce n’est déjà pas si mal. Et le fait qu’il soit doté de 16 MP "seulement" le rend encore un peu meilleur me semble-t-il que celui du Nex 7.

Un autofocus à la hauteur de bien des reflex, et vive la détection de phase

À noter que ce capteur utilise une toute petite partie de ses pixels pour permettre un autofocus fonctionnant à la fois sur une détection de contrastes, comme tous les compacts ou presque, détection des contrastes qui fonctionne bien au niveau précision, mais qui est souvent lente ET sur la détection de phase, comme sur les reflex.

Je peux vous dire que ça déménage, au niveau autofocus.

L’appareil est l’un des plus rapides qu’il m’ait été donné d’utiliser (pratiquement au niveau d’un reflex) et se montre extrêmement précis.

Même la basse lumière ne lui pose pas de problème.

Un vrai bel appareil qui ne vous lâchera pas dans la mise au point.

Je me réjouis de voir ce que Fuji va nous offrir ces prochaines semaines ou prochains mois pour mettre ses appareils un tant soit peu à la hauteur dans le domaine, parce que là, Sony a fait fort.

Qualité de l’image

D’abord, dire et répéter ce que j’écris depuis que je teste des Sony: la balance des blancs est pratiquement la meilleure de tout ce que j’ai pu essayer depuis des années.

Les tons "chair" sont juste comme il faut.

Sony est ici un digne héritier de Minolta qu’il a racheté il y a quelques années.

Et purée, la balance des blancs, ça compte.

Les hauts ISO sont bons, jusqu’à 3’200 ISO, excellents jusqu’à 1’600 ISO.

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Une image à 2'000 ISOs traitée dans Lightroom

Et même le 6'400 ISO est exploitable.

Le calcul de la lumière basé sur 1200 zones est à la hauteur des tout bons appareils, même bien plus gros.

La dynamique est bonne, les ombres bien denses, et, pour autant qu’on utilise le RAW (en fait la prise de vue en JPEG le fait automatiquement, je n’ai pas trop essayé), peuvent être remontées si on le désire sans aucun problème et sans montée significative de bruit.

Les hautes lumières peuvent être assez facilement corrigées au besoin dans Lightroom.

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Récupération du ciel cramé sans problème, le capteur en a sous le coude.

Oui, cet appareil a une dynamique que j’apprécie, et je dois dire que les photos que j’ai prises à Cassis et environs m’ont bluffé au niveau couleurs, piqué, gestion des contrastes.

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Un tout bel outil enthousiasmant lorsqu’on regarde ses images dans le logiciel d’édition, pour autant que l’on active les corrections des défauts de l’objectif.

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L’ergonomie

Cet appareil mériterait d’être doté d’un écran tactile. Il ne l’est pas, et c’est bien dommage.

Je vous ai parlé du menu "réglages" qui, s’il est très complet, est bien trop long et touche au foutoir complet.

Pour le reste, tout est presque juste.

Comme je l’ai écrit plus haut, l’appareil tient parfaitement dans les mains.

Il est beau, bien fini, et inspire confiance. On n’est pas loin du ressenti du Nex 7.

Un bien bel ouvrage et usinage.

L’appareil n’est peut-être pas doté du système Tri-Navi de son grand frère, le Nex 7, mais la gestion de ses deux molettes est bien fichue.

La première molette se trouve sous le sélecteur de mode. Juste parfaite, elle obéit au pouce. Elle règle les décalages de programme, l’ouverture en mode A et la vitesse en mode S.

La seconde, située autour du Pad arrière, gère les réglages et permet, en mode M, de régler la vitesse (alors que la première règle l’ouverture)

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Image du site de Sony (espérons qu'elle n'est pas prise avec un Nex 6!)

Du super simple, de l’efficace donc, même si je regrette le bon vieux système de la bague de diaphragme, reprise dans le Fuji X1 Pro. Qu’est-ce que j’étais content de la retrouver sur cet appareil, on n’a pas fait mieux.

Le déclencheur est parfaitement situé et tombe bien évidemment sous l’index, alors que le bouton dédié à la vidéo est situé à l’arrière, sur le côté, et tombe sous le pouce. Il est parfaitement placé, contrairement à celui du Nex 7, et je n’ai jamais déclenché de vidéo par inadvertance. Il faudra par contre faire attention de ne pas faire bouger l'appareil lors du départ et de l'arrêt de l'enregistrement.

Le bouton de fonction (fn) situé à droite du déclencheur, donne un accès direct aux points suivants:

  • gestion de l’autofocus (mode manuel, auto avec retouche manuelle, auto), à noter qu’en mode manuel et auto avec retouche manuelle, l’appareil passe, le temps de votre réglage, en mode loupe qui est tout à fait utilisable et précis; attention, en mode manuel, la bague autour de l’objectif donne accès à la mise au point, et seul le levier de zoom permet de régler la focale
  • type d’autofocus (one shot ou continu)
  • capteur autofocus (auto, centre, spot flexible), quant à moi, et c’est bien la première fois que je le fais avec un appareil, je reste pratiquement tout le temps en automatique, l’appareil faisant presque toujours le bon choix de sujet à discerner
  • balance des blancs (qui peut être très très précise si l’on touche en plus au petit bouton "option" qui devient actif dans ce réglage)
  • type de calcul de la lumière (multizone, pondérée centrale ou spot)
  • effets (en JPEG, cette option est désactivée en RAW)

Les 4 côtés du Pad (même s’il n’existe pas physiquement, un appui sur l’un des 4 points cardinaux de la molette arrière est équivalent à l’appui sur une flèche) donnent quant à eux accès:

  • au type d’affichage
  • au type d’entraînement
  • aux ISO
  • à la correction d’exposition

Notez encore que deux boutons sont programmables:

  • le bouton AEL qui, par défaut, active le blocage de l’exposition tellement pratique lorsqu’on bosse en particulier en mode spot et que je trouverais assez lamentable de programmer autrement (à part le réglage j’appuie une fois, le maintien de l’exposition est activé tant que je n’ai pas réappuyé ou c’est seulement pendant que j’appuie que le blocage est activé)
  • le bouton personnalisable B situé tout en bas de l’appareil à droite qui, par défaut, donne accès aux smartphones, et que j’ai personnellement programmé pour avoir un accès direct à la qualité d’images (RAW, RAW+JPEG, JPEG Fine ou Standard)

Pour votre info, les boutons B, A (celui qui est situé en haut à droite de l’écran) et C (le bouton au centre du Pad) peuvent avoir des fonctions différentes, mais toujours indiquées clairement par l’écran, selon les circonstances.

Cela dit, j’hésite beaucoup de placer sur ce bouton la correction d’exposition au flash. Dommage que le bouton Fn n’y donne pas accès. Il faut passer par le menu "Luminosité/couleurs" pour y avoir accès, alors qu’il faut passer par le menu "Appareils de photo" pour le réglage de type de flash (anti-yeux rouges, forcé, auto, synchro lente et synchronisation sur le second rideau)

Et tiens, puisque l’on parle de ce flash, il faut appuyer fermement sur un bouton pour pouvoir le sortir assez haut par-dessus l’appareil, bien décalé par rapport à l’objectif. Je n’ai, pour l’instant, jamais constaté d’yeux rouges avec lui, même sans activer la fonction "anti-yeux rouges". N’empêche que je me demande si ce bouton n’aurait pas pu, en plus d’avoir une fonction mécanique, donner accès, une fois le flash sorti, au réglage de type de flash.

Mais ne soyons pas plus royalistes que le Roi et avouons qu’un flash intégré (contrairement à ce que propose le 5), est une très très bonne chose pour déboucher les contre-jours par exemple.

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Image du site de Sony

La molette de sélection des programmes permet, outre les traditionnels modes PSAM de sélectionner un mode panoramique tout automatique (l’appareil fait un excellent travail même si la luminosité est très différente d’un bout à l’autre du panorama), un mode auto intelligent qui reconnaît les scènes, ainsi qu’un mode intelligent supérieur, qui prend plusieurs photos de la même scène créant un HDR si besoin est. Et puisque l’on parle de mode scène, notez que l’appareil en dispose vous permettant de choisir celle qui vous convient le mieux.

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Mais attention, seuls les modes PSAM vous permettent de photographier en RAW, les autres ne sont actifs qu’en JPEG.

Pour finir sur l’ergonomie, je signale que le Nex 6 n’est pas un appareil particulièrement silencieux au déclenchement. Bizarrement, il fait un peu le bruit d’un reflex, alors qu’il n’a pas de miroir à relever.

Et puisque je parlais de HDR, je signale en passant que vu la vitesse de rafale du NEX 6 (10 images par seconde, eh oui), il est tout à fait imaginable de réussir un HDR net à main levée, avec autre chose qu’une nature morte face à l’objectif.

La vidéo

La vidéo du Nex 5, je l’ai passablement utilisée pour réaliser un film sur l’école enfantine que j’ai présenté à divers publics (principalement des parents de futurs élèves).

Déjà, cet appareil était intéressant puisqu’il permettait de changer de diaphragme et par conséquent, de jouer avec la profondeur de champ. Bon. Pas autant qu’avec un plein format, évidemment, mais bien plus facilement, et beaucoup plus qu’un compact. Toujours le capteur situé entre deux mondes.

La vidéo du Nex 6 offre tout ce qui est nécessaire, excepté une prise audio externe. Il va falloir brancher un micro dédié.

La mise au point continue fonctionne bien, en silence et sans à-coups. C’est bien mieux que ce que peut faire mon D800 sans mon intervention au niveau de la mise au point, mais moins intéressant en matière de profondeur de champ, comme je l’ai dit plus haut.

Je suis en tout cas très content d’avoir gardé le Nex 5 pour utiliser deux caméras en simultané qui sont proches l’une de l’autre.

Notez qu’en vidéo, vous aurez tout avantage à utiliser le poussoir pour le réglage de focale du zoom, en ce cas en effet, vous n’entendrez pas son action dans le film. Mais dans ce cas, pas de vitesse de zoom variable, malheureusement, la chose n’étant pas capable de comprendre un mouvement tout doux ou à fond.

Mais zut tout de même de ne pas pouvoir bénéficier d’un micro externe standard.

Et zut aussi de ne pas pouvoir gérer le volume de la prise de son. Je n’ai pas essayé la chose en concert, mais si c’est comme le 5, la saturation d’une batterie par exemple rend le système inopérant.

À tester donc.

 

Le WiFi


Outre le fait que je souhaite vivement que votre code de sécurité WiFi ne contienne pas de caractère accentué (en ce cas, un clavier international est à disposition (INTL) mais que pour le télécharger, il vous faudra alors aller sur leur site via... le Wifi, Wifi que vous ne pouvez atteindre puisque... vous n'avez pas pu entrer le code (une seule solution, changer momentanément le code de votre WiFi en un mot de passe de 8 lettres ou chiffres ne contenant pas de caractère accentué)), je dois dire que je suis extrêmement frustré par le simple fait que le chargement de petites applications, gratuites ou payantes, eh bien n'est simplement pas disponible depuis la Suisse.

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Mais pourquoi bon sang ne pas avoir mis cette applications sur les appareils européens d'office?

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Un scandale, vu que personne ne nous avertit de la chose lorsqu'on achète l'appareil.

Cela dit, visiblement, il est possible de détourner le système en disant qu'on vient de France.

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Il y a de bien jolies choses sur cet appareil à télécharger!

On devient donc délinquant pour pouvoir profiter d'un système qu'on nous a vendu!

J'ai essayé pour voir, j'ai pu télécharger quelques applications mais...

C'est là qu'on voit les limites d'un écran arrière qui n'est pas tactile! Rien que pour entrer le code WiFi, on revient à l'époque d'avant les SmartPhones. Pire, pour se connecter au site, il faut entrer ses coordonnées login (qui est une adresse mail, on espère pour vous qu'elle n'est pas trop longue) et mot de passe à l'aide du pad sur un clavier, ceci à chaque coup si vous ne désirez pas conserver vos données vers le compte automatiquement (ce qui est me semble-t-il un tout petit peu dangereux).

Certes, l'Apple TV ne fait pas mieux d'origine, mais dès qu'on utilise l'iPhone avec l'application Remote, elle devient un jeu d'enfant, ce que n'est de loin pas le système Sonny.

Une fois le téléchargement du clavier international effectué, comptez par exemple plus de cinq minutes pour pouvoir l'utiliser tellement le téléchargement est long!

En gros malgré tout, et pour vous aider, j'ai réussi à télécharger sur mon iPhone une image envoyée du Nex 6. Pour ce faire, il faut télécharger l'application gratuite sur iPhone PlayMemories Mobile et régler le réseau WiFi de l'iPhone sur le réseau mobile créé par le Nex 6. Plus compliqué tu meurs.

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Cela dit, ça fonctionne.

Autre chose intéressante: j'ai téléchargé l'application "Commande à distance numérique". Si vous vous branchez, toujours à l'aide de PlayMemories Mobile sur cette application, vous pourrez prendre des photos depuis votre iPhone en voyant ce que voit l'appareil. Belle télécommande tout de même!

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Remarquez que les informations ne sont pas affichées sur l'iPhone, et que dès que l'on prend la photo, cette dernière est automatiquement ajoutée à Flux de Photos sur le Mac.

Pas mal.

Par contre, malgré le fait que j'ai pu entrer mes coordonnées bancaires sur le compte de Sony en disant que je venais de France, je toune en rond dès qu'il s'agit d'acheter une application comme Motion, qui me semble pourtant intéressante. Certainement un problème avec ma carte de crédit qui doit coincer vu qu'elle est émise en Suisse.

Donc amis suisses, à part envoyer une image directement sur Facebook (ce qui ne m'intéresse pas vu que je ne suis pas connecté à cette m...) ou sur votre mobile, ou éventuellement de diriger votre appareil via votre iPhone, pas d'intérêt à la chose.

Super hein!

Ah, et puis encore vous dire que la procédure de mise à jour du Firmware a été la plus compliquée qui m'ait été donné de faire depuis des années. Mais j'y suis arrivé!

 

En conclusion

J'oublie le Wi-Fi pour cette conclusion, de toute manière, ce n'est pas pour ce genre de fonctions que j'apprécie ou non un appareil de photos (mais je n'aime pas avoir l'impression d'être un pigeon tout de même, donc oui, je reste fâché).

Bel appareil, ce Nex 6.

Je regrette toujours ce que je reprochais à la famille Nex au moment où j’ai vendu mon Nex 7: un zoom de base lumineux (mais bon, d’accord, il serait certainement plus gros, et je râlerais aussi) et le manque d’une gamme vraiment performante d’objectifs.

Et puisque je parle d’objectifs, pitié, je sais que c’est un détail, mais arrêtez avec ces objectifs argent que l’on met sur des boîtiers noirs! Je trouve ça tellement moche! Au moins les 18-55 et 16-50 sont-ils noirs, mais la plupart des autres sont gris moches.

Je sais bien que Canon avec ses objectifs L blancs (pour bien montrer que l’on est un pro, faut-il marquer ses objectifs d’une couleur spéciale? visiblement Nikon n’est pas de cet avis, merci, Nikon) mais sur le Sony, c’est comme si j’avais changé l’aile avant de ma voiture et que je n’avais pas les moyens de la peindre de la même couleur que le reste de la carrosserie.

Mais sinon en ce qui concerne la qualité des images, l’ergonomie (à part les menus), la rapidité (à part la mise en route), la légèreté, nous avons presque l’appareil idéal.

Je n’ai pas encore pu le tester en photo de spectacle. Je pense que je vais le prendre comme deuxième boîtier cette année à Haber Poche (il ne fera pas trop lourd à côté du D800 avec son 70 200). Cela dit, le Nex 5 s’en était bien sorti à cette occasion, pas de raison que le 6 ne soit pas à la hauteur.

Au final, je me rends compte que le Nex 6 pourrait me convenir dans 90 % des cas. Reste le 10 % où le D800 est nécessaire, et où son capteur plein format ajoute un velouté que le Nex 6 ne peut pas donner.

Il en faudrait peu encore nonobstant pour que je refasse le pas de garder un petit appareil et rien d’autre.

Peut-être, et même certainement, comme je le disais plus haut, quand les capteurs plein format seront devenus la norme (ou en tout cas moins cher) sur un compact, la question ne se posera plus.

Vous savez, il y a trois ou quatre ans, personne ne pensait que les compacts à capteur APS-C allaient sortir si vite sur le marché.

Alors… on croise les doigts!

image

En parlant de doigt, il n'est pas tellement poli avec moi, cet arbre, vous ne trouvez pas?

En attendant, cet appareil est un sacré beau compromis.

13 commentaires
1)
Patrick W
, le 12.04.2013 à 08:55

Salut François, et bonjour à tous.

Je viens de m’acheter un appareil Bridge Lumix DMC-FZ200.

Son vrai plus, c’est qu’il est équipé d’un objectif Leica 25-600mm Leica DC avec ouverture F2.8 constante.

Je savais pas trop ce que cela voulait dire, mais maintenant je sais.

Et c’est fabuleux.

Et de plus, tout ce qu’il manquait à mon ancien Lumix, de 2008, est présent.

Ecran orientable, Mode rafale, Raw + Jpg, Vidéo Full HD. Vidéo Haute vitesse à 100 images seconde.

Je pense avoir trouvé l’appareil idéal, et cela va me permettre de voyager uniquement avec l’appareil photo, et sans la caméra en plus.

J’ai comparé les images en AVCHD, par rapport à ma Camera Panasonic AG-HMC41E.

Impossible de voir une différence.

Donc la caméra va être en vente.

Avis aux amateurs.

Bonne journée à tous.

2)
Renaud LAFFONT
, le 12.04.2013 à 09:25

Toulon est dans le Var, Cassis dans les Bouches-du-Rhône, Francois :)

Renaud, prof de géo à ses heures perdues PS: le 6 en plus de mon NEX7 me tente bien.

3)
François Cuneo
, le 12.04.2013 à 09:42

Ah bon!, je vais vite corriger!

Vous êtes compliqués en France!:-)))

4)
iaka
, le 12.04.2013 à 09:49

Sur l’OM-D la stabilisation de visée se gère indépendamment de la stab’ de prise de vue. Donc la stabilisation boîtier n’est plus du tout un soucis… surtout sur celle merveilleuse (oui oui !) de l’Olympus.

En plus contrairement à Sony aucun soucis pour y adapter des objectifs compacts et très lumineux !

Alors oui c’est sûr c’est mauvais car c’est un “minuscule” capteur 4/3 tout pourri (d’origine Sony d’ailleurs) !

Mais vu que Sony et Olympus se sont associés tu vas peut-être pouvoir espérer une belle stabilisation boîtier sur des NEX dans 2 ans ??? Bon pour les objectifs et le tirage foireux des NEX par contre là pas trop de miracle à espérer… désolé. ;)

5)
fxc
, le 12.04.2013 à 10:39

Personnellement j’ai fait comme Maître Zit, j’ai pris un nikon v1 son 10/30mm et le 30/110, le vrai bonheur, léger sans boutonite inutile, pas besoin du mode d’emploi dans la poche pour s’en servir, sans menu et sous menu à répétition, sans prise de tête.

Fait pas de beau bouquet, je m’en fou, si les fleurs sont jolies.

Pour regarder mes photos sur l’imac ou la télé et faire de temps en temps un 21/29,7 que faut-il de plus

Je répêêêêêêêêêêêêêête, que du bonheur

6)
Inconnu
, le 12.04.2013 à 11:41

juste pour la partie “vision des images”.

Mais je constate : de toute les photos postées par François, sur cette série il y a quelque chose, que pour ma part je n’avait point constaté avant.

Un rendu très ” Fuji S” sur certaines, notament sur la photo du verre de bière avec ce velouté d’arrière plan carractéristique allié à la douceur des tons. Et quelques remarquables équilibres des tons et lumières dont la photo en intérieur à 2000 Iso), bluffante.

7)
yore
, le 12.04.2013 à 12:58

Ha ha! On séjourne à l’hôtel Bella Tola! Facile de réussir ses photos dans un si bel hôtel.

8)
guru
, le 12.04.2013 à 17:21

Après un voyage au Laos, j’ai quitté mon Nex7 pour revenir au Nikon D600. Je m’expliquerai à ce sujet lorsque je rentrerai du Vietnam dans un mois. En attendant ça me fait marrer les allez et retours du chef d’ici.

J’‘ai du mal à comprendre comment on peut comparer un Nex6 avec le D800 que je connais bien, ils ne jouent pas dans le même film. François, garde les deux… Mais alors, lequel prendre aujourd’hui? Dur dur…

9)
Guillôme
, le 12.04.2013 à 18:06

Merci François, super test bien long comme à l’époque, serais-ce la manne de rédacteurs qui te donne le temps de rédiger un gros test photo ou le coup de foudre pour ce Nex-6 ?

Reste que ce Nex-6 j’ai pu le tester et malheureusement j’accroche pas car je ne prends pas de plaisir comme avec un reflex qui a tous les défauts que tu connais (poids, taille, coût, fragilité…).

10)
Arnaud
, le 12.04.2013 à 22:32

Ah Saint Luc! Nous y étions une semaine après toi, mais pas au Bella Tola ;)

11)
cerock
, le 15.04.2013 à 10:14

Chouette article que je découvre aujourd’hui. Tu dis que des corrections d’objectif sont obligatoire avec cet appareil… en vidéo cela donne quoi ses distorsions ?

12)
zit
, le 17.04.2013 à 23:27

Pour l’avoir tenu en main, je dois admettre que Sony fait des appareils vraiment très bien finis. Par contre, je ne supporte toujours pas leur viseur superdelamorkitue et son contraste, préférant largement celui du V1, sans parler des magnifiques choses proposées par Fuji.

z (et puis quelle gamme d’optiques étrange, je répêêêêêêêêêêête : bon, le V1, c’est pas beaucoup mieux)

13)
Renaud LAFFONT
, le 10.07.2013 à 07:42

Je réagis tardivement. Venant d’acheter le NEX 6. Un chargeur est livré dans la boîte. Sony a du lire ton test, François. L’AF est génial, le NEX7 est rétrogradé à second boîtier