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La liberté d’expression m’est chère….
En vertu de l’art. 16 al. 2 de la Constitution fédérale, “toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion.” Ce droit fondamental est, à mes yeux, essentiel dans une démocratie et dans une société qui entend prôner véritablement la pluralité.

N’empêche, il y a des jours où j’aimerais avoir le pouvoir de retirer ce droit à certaines personnes, non pas au motif qu’elles ne pensent pas comme moi mais bien davantage parce qu’elles utilisent des images totalement trompeuses pour exprimer leur opinion.

Le 3 mars prochain, les Suisses vont se prononcer en particulier sur le texte suivant :

Art. 115a Politique de la famille
1. Dans l’accomplissement de ses tâches, la Confédération prend en considération les besoins des familles. Elle peut soutenir les mesures destinées à les protéger.
2. La Confédération et les cantons encouragent les mesures permettant de concilier la vie de famille et l’exercice d’une activité lucrative ou une formation. Les cantons pourvoient en particulier à une offre appropriée de structures de jour extra-familiales et parascolaires.
3 Si les efforts des cantons ou de tiers ne suffisent pas, la Confédération fixe les principes applicables à la promotion des mesures permettant de concilier la vie de famille et l’exercice d’une activité lucrative ou une formation.

De prime abord, alors que la France vient de passer plusieurs semaines à s’étriper au sujet du mariage pour tous, le texte helvétique ne constitue pas une révolution : protéger les familles, personne ne conteste l’importance de cette cellule, je crois.

En revanche, le bât blesse très sérieusement en particulier sur l’obligation faite aux cantons de disposer de structures suffisantes pour accueillir les enfants au-delà des horaires scolaires, afin de permettre aux parents d’exercer une activité lucrative.

En effet, pour l’Union démocratique du centre – au passage, je n’ai jamais compris comment on pouvait s’arroger le terme “centre” lorsqu’on a des idées aussi extrêmes que les leurs -, le nourrisson, le petit enfant puis l’adolescent doivent être gardés, en dehors des horaires d’école, uniquement et exclusivement par la famille. Ce qui nous amène directement à une conception totalement idéalisée, standardisée et surtout dépassée de la famille : Papa travaille à temps plein, son seul salaire suffit aux besoins des siens, Maman reste à la maison et s’épanouit dans les couches, les devoirs et le repassage.

Une telle organisation unique équivaut à faire fi du fait que nombreuses sont les familles dans lesquelles un seul salaire n’y suffirait pas pour boucler le mois, c’est ignorer que l’exercice d’une profession est incontournable après une séparation et que les femmes ayant – heureusement – accès à l’ensemble des formations, elles n’ont pas forcément envie de tirer un trait sur les efforts consentis durant leurs études pour se vouer corps et âme à la préparation de repas.

Loin de moi l’idée que tout couple doit opter pour la même conception de la famille : je pense que l’essentiel est de pouvoir choisir son organisation, ses priorités, la répartition des tâches.

Travailler, à temps partiel ou complet, rester à la maison avec les enfants, j’ai l’immense bonheur d’avoir une certaine marge de manoeuvre sur le plan matériel. Essayant quotidiennement de trouver un équilibre – souvent précaire je l’admets – entre épanouissement professionnel et temps de qualité consacré à Junior, Mini et Tom Pouce, je suis toujours ravie lorsque je croise une femme qui, par un réel choix librement effectué, a décidé de rester à la maison.

En revanche, seule mon éducation m’empêche de devenir vulgaire lorsque le parti précité instrumentalise les enfants à l’appui de ses opinions : ce montage m’a immédiatement fait penser à une page atroce de l’histoire de la Roumanie...

Je n’aurai pas pour autant la naïveté de penser que crèche rime forcément toujours avec bonheur complet mais j’ai vu à plusieurs reprises des femmes totalement désemparées lorsqu’elles ont découvert, avant même la naissance de leur enfant, qu’elles n’avaient aucune chance d’obtenir une place dans une structure d’accueil avant la fin du congé maternité : ce désarroi, franchement, je ne veux pas qu’il soit vécu encore et encore.

Alors bien sûr, on pourrait discuter très longtemps sur la question de savoir quelle est la durée “juste” d’un congé maternité payé mais justement, ironie cohérente, l’UDC s’était également opposée au principe même des 14 petites semaines rémunérées pour les femmes après la naissance de leur enfant.

Bien évidemment, avec de telles vues, on ne peut qu’être opposé à donner à un père l’opportunité de rester un certain temps avec son nourrisson : il faut retourner au taf, vite et sans broncher ! Dommage, y compris vu avec les yeux d’un homme.

Il en découle purement et simplement que certains couples devraient, pour des questions pécuniaires, renoncer à fonder une famille : avoir des enfants, c’est une affaire de riches puisqu’il faut ensuite pouvoir vivre avec un seul salaire ou, à tout le moins, travailler à temps partiel uniquement et à la condition sine qua non que les enfants soient pris en charge par la famille. Laquelle peut être absente, inadéquate, inexistante, en d’autres termes, pas une solution pour garder BB, Enfant et Ado mais cette réalité-là ne semble pas être parvenue aux oreilles de l’UDC.

Bref, oui, je veux bien débattre – j’ai même un faible pour ces instants où je peux croiser le fer autour d’un bon repas – je suis disposée à accepter plein d’opinions différentes des miennes mais de grâce, que la campagne reste “fair play”, tant dans les mots que dans les images : je ne sais pas qui est la mère des enfants sur le dépliant de l’UDC mais j’aimerais bien savoir quelles motivations elle avait en exposant ainsi ses bambins; peut-être gagner de quoi payer une crèche hors de prix faute d’être suffisamment soutenue financièrement par l’Etat ?!

Et vous, comment avez-vous concilié “garde des enfants” et “vie professionnelle” ?

24 commentaires
1)
flup
, le 11.02.2013 à 07:08

Ici dans le Grand Nord belge (tant qu’il existe), les crèches ferment généralement vers 18h ou 18h30. Il y a une pénurie de crèches subventionnées par les pouvoirs publics (dont les tarifs sont adaptés aux revenus des parents), avec comme résultat la quasi obligation (surtout en ville) de se tourner vers des structures privées beaucoup plus chères.

Personnellement, ma compagne et moi avons un rythme de travail assez atypique, puisque nous donnons cours dans une école de musique (la Belgique compte environ 200 écoles artistiques publiques quasiment gratuites, système qui mériterait un petit article si j’en avais le temps). Nous commençons donc à l’heure où les enfants sortent de l’école (entre 15h30 et 16h, 12h le mercredi) jusqu’en début de soirée ainsi que le samedi. L’absence de structure pour ce genre d’horaire (ni “jour”, ni vraiment “horaire de nuit”) pose effectivement problème surtout quand les 2 parents ont ce genre d’horaire. Dans notre cas, nous avons pu compter sur mes parents qui n’habitent pas loin. Et j’avoue que je ne suis pas prêt de laisser un enfant, même à 10 ans maintenant, s’assumer seul à la maison quand ses parents ne rentrent que 4 ou 5 heures + tard que lui.

2)
Le Corbeau
, le 11.02.2013 à 09:31

Chic, un article polémique de Madame Poppins

Et vous, comment avez-vous concilié “garde des enfants” et “vie professionnelle”

En n’en faisant pas. donc je n’ai pas d’expérience en dehors de mon propre séjour dans ces lieux de perdition, ou paraît-il je draguais les nounous.

Si j’ai bien compris, certains partis suisses refuseraient les crèches, la femme étant là pour s’occuper du foyer. Perso, j’irais plus loin, il est visible que certaines délaissent leurs enfants pour surfer et faire des articles sur internet : mère indigne ! donc plus de télé, plus de téléphone, plus d’internet pour ne pas se détourner de la noble tache :-)

plus sérieusement, je suis quand même inquiet quand au rôle restreint de garderie et d’objet encombrant qui semble un peu ressortir de cet article. Pour moi, la crèche aide à éduquer et surtout à socialiser les plus grands, ce qui n’est pas rien.
Si je vois des mères et, depuis quelques années des pères, ne pas hésiter à sortir avec leurs nourrissons, j’ai vu des parents, profiter de la sieste de leur bout de chou pour se casser ailleurs et revenir 3 heures après pour le trouver hurlant en larmes dans son lit cage.
J’ai même entendu des paroles de regret du style “je ne peux plus partir maintenant, il arrive à sortir de son parc”

Rester à la maison plutôt que d’aller travailler n’est donc pas forcément un gage de qualité de vie pour l’enfant et ses parents si la situation est forcée.

3)
Matkinson
, le 11.02.2013 à 09:41

Ah! les crèches et les garderies, parlons-en…

Aucune idée de comment ça se passe en France, mais alors ici, ce que ça peut être compliqué et stressant de trouver une crèche qui convienne… avec de la place disponible et avec des horaires “normaux” (genre, pas qui ferme à 18h dernier délai).

Cela dit heureusement qu’il y a la Croix-Rouge pour les gardes d’urgence.

4)
zit
, le 11.02.2013 à 09:48

Ah, mais c’est bien loin, tout ça, mais je me souviens d’avoir été chômeur/père au foyer pendant quelques mois, j’en garde un bon souvenir ;o).

z (et puis pépé et mémé, je répêêêêêêêêêêête : faut bien que ça serve à quelque chose, les vieux ;o)

5)
Le Corbeau
, le 11.02.2013 à 09:54

A priori, en France, pas de problème, il suffit d’être organisé (Enfin, c’est ce que me disent les collègues).

juste avant de sortir de la crèche,

  • tu planifie le moment où tu compte te mettre en ménage
  • à partir de là calcules la date où tu comptes avoir un gosse

et t’a pas de problème pour réserver puisque tu es encore sur place. Bon après si t’as des exigences pour les horaires…

:-)
6)
ysengrain
, le 11.02.2013 à 10:51

Pour faire fonctionner l’économie, le carburant des sociétés, il faut du monde: faites des enfants.

En second lieu, les sociétés occidentales ont mis les femmes au boulot en dehors du cercle familial. Corollaires: disponibilité moindre “at home” … sauf que le point N°1 s’applique toujours et qu’il est demandé aux femmes de continuer à faire des enfants.

Ces femmes qui font des enfants, et qui travaillent consacrent moins de temps à “l’élevage” de l’enfant.

Les sociologues s’étonnent de la baisse de natalité dans les sociétés occidentales. En France, nous sommes moins touchés. C’est, parait-il dû à l’importante diaspora maghrébine dont traditionnellement, les femmes ne travaillent pas en dehors du foyer.

Le grand écart contribue parfois à se faire une élongation.

Et vous, vous faites le grand écart ?

7)
Ellipse
, le 11.02.2013 à 11:27

Ne parlons même pas de l’UDC (qui était centriste avant l’arrivée de M. Blocher et de ses acolytes) avec ses positions rétrogrades, mais plutôt du PLR (grand parti de droite suisse), même les femmes de ce parti sont fâchées avec la prise de position des messieurs qui proposent le refus de cet article.

C’est le minimum que d’offrir cette possibilité aux familles qui, par obligation ou par choix, veulent mettre leur(s) jeune(s) enfant(s) dans des structures d’accueil. Le seul bémol que je peux émettre, c’est celui des parents déléguant entièrement l’éducation de leurs enfants à ces structures et à l’école, ceux qui ne prennent pas un peu de temps pour leurs enfants, quitte à vivre un peu plus modestement. Et comme toujours, c’est une question d’équilibre et rien n’est plus difficile que d’y parvenir.

Fort heureusement je n’ai plus ce problème, mais j’ai été content, en tant que père, de pouvoir compter sur des structures d’accueil et … sur les grand-parents de notre fils !

8)
psychros
, le 11.02.2013 à 11:29

J’ai été, moi aussi, passablement choqué par cette publicité de l’UDC, même si, je l’avoue, je me suis arrêté après avoir lu la première page. Je me demandais s’il n’était pas possible de faire quelque chose contre eux, étant donné qu’ils ont déposé dans ma boîte aux lettres une publicité non sollicitée, alors que j’y ai collé l’autocollant annonçant très clairement que je ne souhaite pas de publicité. Un avis ou une idée?

9)
Zallag
, le 11.02.2013 à 12:07

On a déjà dit dans ces colonnes que les publicités, c’est à but commercial. Le reste — comme cette prise de position politique — ne l’est pas et la Poste est tenue de distribuer ce papier, peu importe quelles opinions il véhicule. L’autocollant est uniquement antipubs commerciales.

10)
psychros
, le 11.02.2013 à 12:31

Ok, merci pour l’info. C’est dommage, j’aimerais bien pouvoir faire au moins un petit quelque chose pour montrer que je ne veux pas de ça…

11)
Madame Poppins
, le 11.02.2013 à 12:53

psychros

Il n’est pas interdit pour autant de renvoyer le dépliant à son auteur : si toutes les personnes ayant reçu ce truc contre leur volonté le font, ça permettrait de visualiser l’ampleur du phénomène.

Flup, on m’avait dit “n’épouse jamais un avocat”, je sais bien pourquoi :-) mais il faut croire que le “conseil” aurait dû être plus large : ne jamais être avec quelqu’un qui a la même profession (donc le même horaire). Triste constat ! Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez eu les grands-parents !

Le Corbeau, tu noteras que j’ai fait ce que j’ai pu pour créer la polémique qui t’est chère mais que veux-tu, ce n’est pas facile : le lecteur de cuk n’est de toute évidence pas udc :-)

Matkinson, je me suis toujours demandée comment faisait une infirmière qui doit aussi bosser de nuit (et peut-être élever son enfant seule) quand on voit que la crèche ordinaire ferme à 18h00 !

zit, donc, comme l’auteur masculin de l’article que j’ai mis en lien, tu as cherché, à cette époque, des gens avec qui boire un capuccino ?

ysengrain, Mister et moi, on doit être maso, on a eu 3 enfants, rigoureusement le double de la moyenne helvétique : faut croire qu’on aime le sport ;-)

Ellipse, si je ne serai jamais PLR, je suis vraiment de tout coeur avec ces femmes qui le sont et qui se trouvent maintenant en porte à faux avec la ligne du parti !

psychros, je me suis infligée la lecture d’une partie du dépliant, j’ai arrêté en cours de route, j’étais sur le point de faire une crise de rage…

Cela dit, à voir, le lecteur habitué de cuk s’échauffe davantage pour la question de savoir s’il faut faire pipi debout ou assis que sur celle de la garde des enfants et de la durée d’un éventuel congé paternité rémunéré…

12)
lilou
, le 11.02.2013 à 13:52

Nous nous sommes arrêtés à deux, c’était cela ou fortement diminuer l’activité professionnelle de Madame. Sinon cela fait 9 ans que nous avons une jeune fille au pair avec chaque fois des expériences inoubliables des deux côtés. Cela dit, je crois qu’en Suisse un enfant “coûte” 1000 CHF/mois, à partir de deux il y a des économies d’échelle qui rende la chose moins chère. Les allocations familiales sont de 200 CHF/enfant*mois. Cela dit et même si je suis très loin des idées de l’UDC, je pense qu’avoir un enfant ou ne pas en avoir n’est pas un droit, c’est un choix, une chance, une charge mais pas un droit. A mes yeux la société doit faciliter la prise en charge des enfants si les parents travaillent en favorisant la mise en place de crèche, de lieux d’accueil dans les entreprises, en limitant le contrôle étatique sur les mamans de jours (on parle de l’instauration d’un diplôme de maman de jour, à quand le diplôme de maman tout court), bref en favorisant l’initiative privée. Mais l’état va exactement dans l’autre direction malheureusement: on va mettre un article dans notre constitution fédérale et puis on va devoir créer un machin étatique qui coutera très cher avec des résultats aléatoires.

13)
Le Corbeau
, le 11.02.2013 à 13:58

le lecteur de cuk n’est de toute évidence pas udc

ou alors, il n’y a que des suisses, belges Wallons qui, comme moi, ne comprennent que le français et n’ont pas compris la teneur du trac :-)

Finalement, plutôt que de passer mes congés à m’occuper des enfants des autres, j’aurais du en faire un pour m’offrir un congé parental. Le problème, c’est que contrairement aux précédents, on ne s’en débarrasse pas à la fin du congé (à moins d’aller en Roumanie?)

les sociétés occidentales ont mis les femmes au boulot en dehors du cercle familial. Corollaires: disponibilité moindre “at home”

Mais plus d’indépendance quand on se fait larguer par son mec pour une plus jeune ou moins grosse ou plus riche… ou un mec. (rayer les mentions inutiles) Mais qui permet également des facilités pour larguer son mec pour (inverser les sexes dans les précédentes mentions).

14)
Madame Poppins
, le 11.02.2013 à 14:19

on va devoir créer un machin étatique qui coutera très cher avec des résultats aléatoires.

Je me demande s’il ne faut pas considérer que l’article constitutionnel (du moins le projet, il n’est pas encore accepté à ce stade) ne provient pas de ce que les structures privées ont échoué ?! Ou alors, elles ont réussi mais à un coût exorbitant pour beaucoup de parents !

Le Corbeau, quelle aurait alors été la durée de ce congé ? Des clopinettes, je crois, non ?

15)
Ellipse
, le 11.02.2013 à 14:26

@ lilou

L’initiative privée ne suffit malheureusement plus aujourd’hui et je sais combien certaines entreprises font des efforts pour leurs collaboratrices et collaborateurs en matière d’accueil des petits enfants. Tout le monde n’a pas les moyens de prendre une jeune fille au pair.

Du reste l’article constitutionnel proposé ne dit rien sur le financement et sur la façon de faire, il va en grande partie dans ta direction :

A mes yeux la société doit faciliter la prise en charge des enfants si les parents travaillent en favorisant la mise en place de crèche, de lieux d’accueil dans les entreprises

La Confédération et les cantons encouragent les mesures permettant de concilier la vie de famille et l’exercice d’une activité lucrative ou une formation. Les cantons pourvoient en particulier à une offre appropriée de structures de jour extra-familiales et parascolaires.

Encourager financièrement les grandes entreprises à mettre sur pieds des structures d’accueil, mais aussi créer de telles structures publiques ou para-publiques pour les employé(e)s des PME, des administrations publiques me semblent possible avec cet article.

Quant à une petite certification pour les mamans de jour, ce n’est pas complètement dénué de sens. Il s’agit encore une fois de trouver la bonne mesure et de pas en en faire un truc monstrueux. A titre d’exemple, les adolescent(e)s dépannant les parents pour les soirées peuvent suivre les cours de la Croix-Rouge. Je suis certain qu’entre une jeune fille au pair sans qualification et une jeune fille au pair ayant un minimum de connaissances (brevet Croix-Rouge, sauveteur, …), tu n’hésiterais pas.

@ Madame Poppins

Je ne suis pas non plus au PLR ;-), c’était pour montrer que même les femmes de ce parti “bourgeois” approuvent le texte.

16)
François Cuneo
, le 11.02.2013 à 14:48

Ce journal de Pub que nous avons reçu samedi est une infamie.

Honte à l’UDC d’employer de telles images.

Ces gens me dégoûtent, je préfère ne plus en parler.

17)
jibu
, le 11.02.2013 à 21:21

ptain ce qu’on peut galérer parfois. Figurez-vous qu’en plus de coûter des fortune ça tombe malade ces petits trucs… et la maman de jour(qui habite a l’autre bout de la ville juste en passant) ben des fois elle a des bébé tout neuf, donc pas de malades chez elle … je mettrais bien mes 3 créatures en pension chez un udc qui écris des tracts nauséabonds pour deux, trois jours pas plus, on est pas des bêtes non plus ;)

18)
Anne Cuneo
, le 12.02.2013 à 01:36

Il en découle purement et simplement que certains couples devraient, pour des questions pécuniaires, renoncer à fonder une famille

On s’est même aperçu en Italie, où la crèche a longtemps été rarissime (je ne sais trop où on en est aujourd’hui, mais ça ne doit pas être rose), que la natalité baissait, que les couples ne pouvaient pas se payer le luxe d’avoir des enfants. La population italienne n’augmente qu’à cause de l’immigration. Je me demande si ce n’est pas pareil en Suisse…

19)
Tom25
, le 12.02.2013 à 11:56

J’ai cliqué le lien et j’ai vu des gosses en pleur derrière des barreaux, c’était ça l’image sur leur tract ? Effectivement, si c’est à cette image qu’ils résument le fait de placer ses enfants en crèche … !!!

La réponse que j’ai envi de faire aux personnes produisant ce tract, ce qui si des photos de leurs propres enfants étaient prises sur le vif chez leurs parents, puis à la crèche, je ne parierais pas sur quelle photo ils seraient le plus épanouis.

20)
pelerin
, le 14.02.2013 à 09:16

Ce journal de Pub que nous avons reçu samedi est une infamie. Honte à l’UDC d’employer de telles images. Ces gens me dégoûtent, je préfère ne plus en parler.

Je l’ai retourné à l’expéditeur…

Le pèlerin

21)
YOYO
, le 14.02.2013 à 23:42

Bonjour Madame Poppins, j’ai beaucoup aimé votre article. Je le trouve juste, pour notre part, nous travaillons tous les deux ma femme et moi. Je l’ai même encouragée à travailler à l’époque car elle voulait rester avec les enfants au début. Je trouvait que cela lui ferait du bien de s’épanouir hors du foyer. Aujourd’hui nous avons trouvé un bon compromis, moi à 100% et elle à 60%, non pas parceque je ne désire pas m’occuper des enfants, mais parceque son travail est aussi dur psychlogiquement que physiquement, elle ne désire pas travailler plus. De mon côté pour aider, je prend régulièrement des demi journées de congé pour m’occuper des enfants. Nous préférons éviter au maximum le recours à une crèche ou une maman de jour. Et dernièrement nous sommes passé à la phase suivante, ils rentrent à la maison et réchauffent leur repas eux-même lorsque nous sommes les deux au travail. Tout est basé sur une relation de confiance entre nous, et tout fonctionne à merveille et cette solution plaît à tous. J’ai beaucoup de plaisir de passer du temps avec mes enfants et c’est aussi une seconde source d’épanouissement pour moi. Mais il est vrai qu’avec travail, école, sport pour les deux enfants, plus cours de piano et guitare c’est très compliqué au niveau de l’organisation et ce n’est pas toujours facile.

22)
Zuzu
, le 16.02.2013 à 01:27

Bonjour,

Pour ma part, je ne suis pas complètement d’accord. Il est en effet souhaitable que les femmes gardent un pied dans la vie active. Mais d’un autre côté, le but affiché de cette votation est d’aider les gens à travailler plus et moins s’occuper de leurs enfants… je ne vois pas là de quoi se réjouir.

“Il en découle purement et simplement que certains couples devraient, pour des questions pécuniaires, renoncer à fonder une famille”

Mais la mise en place de structures d’accueil elle-même sera couteuse. Particulièrement dans les régions périphériques. Pourquoi ne pas investir ces ressources dans un soutien aux familles travaillant à temps partiel, et favoriser cette pratique? Parce qu’au bilan ce sera moins productif. Reste quand même quelques alternatives, comme soutenir le temps partiel des parents jusqu’à l’adolescence des gamins puis favoriser le plein temps jusqu’à la retraite (qui serait repoussée de quelques années;)

23)
Madame Poppins
, le 16.02.2013 à 07:20

Zuzu,

Je ne pense pas que le but soit d’inciter les gens à moins s’occuper de leurs enfants : il s’agit d’avoir une seule solution de garde – au lieu des trois bricolées, entre la copine, la grand-mère et la maman de jour – En outre, il est vrai que les structures coûtent et je suis d’avis qu’il serait judicieux de les soutenir financièrement, afin de les rendre plus accessibles.

Je suis en revanche tout à fait d’accord qu’il serait primordial de favoriser aussi le travail à temps partiel, en particulier des hommes : certains ne l’envisagent pas, d’autres ont des employeurs qui le refusent carrément, au motif qu’ils sont… des hommes !

Yoyo, vos enfants ont quel âge ? Je me demande en effet à partir de quand je vais pouvoir passer à cette étape de “repas à chauffer et repartir à l’école”. Et oui, l’organisation est souvent compliquée, les agendas de tout le monde finissant par tisser une toile fort complexe, où, comme dans un mobile, le fait de changer un élément, modifie tout l’équilibre (précaire) du tout ! Je trouve que 60%, c’est super : depuis septembre, je travaille à 80% et c’est trop, avec les trois enfants. Mais bon, “égoïste”, je voulais cette place, fort rare, mais je ne suis pas certaine encore d’avoir fait le bon choix. A voir.

Merci pour vos commentaires, bonne continuation et à dans deux semaines,

24)
YOYO
, le 16.02.2013 à 14:09

Nos enfants ont 12 et 9 ans. Le garçon etant le plus agé. Heureusement ils ne sont pas livré à eux-même trop souvent, en général ca correspond à 1 ou 2 jours par semaine uniquement. Nous avons aussi la chance qu’ils soient responsable, cela n’est pas forcément possible avec tous. A midi je leur téléphone toujours un petit moment pour leur rappeler les choses a faire et voir comment ca se passe. Ma femme n’ayant pas vraiment la possibilité avec son travail de pouvoir téléphoner à midi.