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Il y a deux semaines, je recevais des coups de fil inutiles…

On a tous, dans notre entourage, une connaissance "bien enveloppée", une copine "très en chair", une grosse quoi ! Si, si, même vous, réfléchissez bien. Je sais, on ne pense pas forcément tout de suite à elle : même si elle occupe beaucoup d'espace dans un bureau, autour de la table de réunion, dans le bus, c'est rarement elle qu'on voit... D'ailleurs, on ne veut tellement pas la voir que lorsque Bambin demande innocemment "Maman, pourquoi la dame, elle est si grosse ?", on lui répond sévèrement "chuut, on ne dit pas ces choses !"

Je le supposais bien avant ces confidences, reçues il y a quelques jours, j'en ai maintenant la certitude : il est des solitudes et des souffrances qui sont enfouies... sous plein de kilos, comme autant de couches dont on espère qu'elles vont mettre un peu de distance entre la cruauté du regard - ou son absence - et le besoin immense de tendresse.

J'ai essayé d'être la voix d'une femme qui m'a parlé il y a peu : j'aurais préféré qu'elle vous écrive elle-même mais oser ce pas était trop difficile : elle m'a permis de la "traduire" ici. Peut-être pour être moins seule - il y a ceux qui seront touchés par ce texte, il y a ceux qui se reconnaîtront - certainement pour que la prochaine fois que vous la croiserez, vous osiez la regarder et lui sourire.

 

"Tu sais, Madame Poppins, ce qui est dur, quand on est grosse comme moi ? C'est pas la taille 50, c'est même pas les habits moches qui font que t'as l'air d'un sac; pas le regard snob de la vendeuse qui a 20 ans et qui est mince comme un fil de fer; pas le miroir de la cabine d'essayage, qui te montre comme t'es moche.

Non, ce qu'est dur, quand on est grosse comme moi, c'est qu'il n'y a plus personne qui te prend dans les bras, plus personne qui se colle contre toi et qui veut faire l'amour avec toi.

Je sais pas, moi, ça doit faire plus de six ans que mon mari n'a plus envie de moi. Même si, après la naissance de Charlotte, il y a onze ans, j'ai bien perdu, je suis même redevenue toute mince : après la naissance de Jade, j'ai eu plus de mal. J'ai donc d'abord pensé qu'il ne voulait plus parce qu'il trouvait mon ventre pas joli, pas attirant. Et c'est vrai que c'était moche, ces plis...

J'ai arrêté de manger, durant des jours, parce que je voulais être belle pour lui, parce que j'avais peur qu'il soit avec une autre, un soir, j'ai même fouillé ses poches pour trouver un indice, c'est débile, je sais, pas besoin de me le rappeler, j'étais pas fière. Toi qui as aussi allaité, tu le sais : c'est pas facile de ne pas manger, parce que ce lait, ça donne faim. Mais j'ai tenu bon et j'ai pu remettre mes habits d'avant.

Je sais pas pourquoi, ça n'a rien changé, peut-être parce que j'avais déjà cessé d'exister dans le regard de mon homme : Antoine, il a été conçu peut-être juste parce que j'avais tellement besoin de l'amour de quelqu'un, parce que j'avais tellement d'amour à donner, pas parce que Christian rêvait d'un autre enfant.

Mais bon, ça aussi, tu le sais : l'amour d'un bébé, c'est pas comme l'amour et le désir d'un homme ! Un bébé, ça sent bon, c'est doux, t'as comme une plume précieuse dans les bras; un homme, c'est lourd, c'est chaud dans le creux du cou et c'est brusque dans ses gestes quand le désir lui fait tourner la tête.

Tu l'as vu sur la photo que je t'ai montrée : Antoine, il est beau, très beau mais peut-être que j'aurais quand même dû écouter Christian; en effet, il en voulait pas de ce bébé. Et je serais restée mince, j'aurais pas pris encore une fois des kilos.

D'abord, je me suis dit que c'était pas si grave, qu'il y avait plein de femmes rondes mais vachement sexy quand même : je me suis maquillée, je me suis habillée aussi bien que possible mais rien, rien du tout. J'étais transparente à ses yeux, ce qui est un comble pour une grosse ! Pire encore, je me sens comme un meuble dans sa vie. Remarque, si j'étais l'objet d'autant d'attention que les étagères Billy chez Ikéa un samedi, ça irait.... Je suis simplement comme une armoire à chaussures soldée chez Castorama : dans un coin, sans charme mais tellement pratique. Ben ouais, je gagne ma vie, je fais la lessive, je suis rapide au repassage des chemises et je suis très douée pour ranger les jouets des filles et coudre de petites robes.

Alors forcément, j'ai perdu confiance : j'ai fini par bouffer juste parce que ça met encore plus de distance entre lui et moi. Pour ne pas réfléchir, pour ne pas être rejetée : quand on est grosse, on ose même plus s'approcher. Et du coup, je sais que je ne plairai à plus personne, aucune chance !

Ce qui est flippant, dans tout ça, c'est que j'en crève d'être invisible : j'aimerais voir dans ses yeux le désir. Je ne vois que l'ennui ! Et j'ai Francis Gabrel qui me chante dans les oreilles "tu seras mon unique projet" : qui, lui ou nos enfants ? Les deux grandes et même le p'tit, y vont finir par partir : j'avais prévu qu'il serait, lui, mon unique projet.

Je ne suis en fait le projet de plus personne : je t'ai dit que mon chef avait oublié que j'étais sur le point de réussir mon brevet fédéral ? Il voulait engager quelqu'un qui a "ce papier super important pour notre secteur". J'ai dû lui rappeler que j'allais le passer à la fin de l'été prochain !

Et comme si c'était pas encore assez dur que je me trouve moche, il y a les visites chez le médecin : mon généraliste, mon ORL, mon gynécologue, tous, y me disent la même chose : "ça serait bien de perdre du poids". Comme si je le savais pas ! Mais pour perdre, il faut un regard d'amour, il faut avoir la certitude qu'il y a déjà quelqu'un qui aime ce qu'on est dedant, pour aider à aimer ce qu'on sera dehors quand on aura fait l'effort d'un régime.

Enfin, je cause, je cause mais ça ne va rien changer ! Autant que je file chercher la grande chez sa copine, mais promis, hein, tu ne dis rien à Christian !?"

 

Non, je n'ai rien dit à Christian mais qu'est-ce que j'aurais aimé qu'il puisse entendre le cri intérieur de sa femme ! 

48 commentaires
1)
pter
, le 03.12.2012 à 09:00

un grand festival de “je, je je”… affligeant comme mentalité. Un conseille Christian: barre toi avec LES GOSSES!

2)
Inconnu
, le 03.12.2012 à 09:05

C’est triste cette histoire.

Mais je refuse d’attribuer a Monsieur le seul tort causant la tristesse de Madame.

Une relation ca s’entretient des 2 cotes et aussi individuellement, cette femme a-t-elle seulement établi un dialogue avec son époux, une ligne de conduite?

N’est-elle pas courtisee par son mari parce qu’elle ne lui envoie pas l’image d’une femme qui s’aime elle meme? Souvent, je rencontre des hommes maries qui me disent que leur femme est moins femme depuis qu’elle est mere. La situation s’arrange en general quand ils en discutent et qu’ils prennent les moyens de l’ameliorer.

Si il ne s’agit que d’un probleme de perception “physique” de Madame par Monsieur, que Monsieur accepte de garder les gosses une heure ou 2, 3-4 soirs par semaine pendant que Madame est au fitness… et vice-versa. Des horaires et un style de vie ca s’entretient, surtout au prix de bien vieillir ensemble, ce qui est le vrai but du mariage, les enfants n’en sont qu’un effet de bord (AMHA).

@pter: il parait qu’on ne peut pas se traiter de cretin sur ce site, c’est dommage, dans ton cas ç’eût été approprié…

3)
Zallag
, le 03.12.2012 à 09:22

Peut-être que c’est très difficile de s’exprimer sur un sujet comme celui-là ? Je lis, je suis touché et triste en lisant ces lignes, à ces vains efforts pour devenir une autre pour l’autre, Se nier pour être aimée… Si je la vois, je lui sourirai bien sûr, peut-être qu’on échangera quelques mots, ou même un café, l’espace d’un moment. Les sourires illuminent toute une journée.

4)
ToTheEnd
, le 03.12.2012 à 09:35

Je trouve la fin particulièrement édifiante. Je ne pense pas que faire quelque chose pour quelqu’un d’autre soit la solution. Il faut d’abord se sentir bien et pour moi, dans cette histoire, grossir a été une façon concrète de s’éloigner encore plus dans un couple qui allait déjà mal mais sans qu’elle sache pourquoi. En d’autres mots, dire “je suis grosse et mon mari ne veut plus de moi” ça met le doigt sur une conséquence mais pas sur la racine du problème.

En résumé, elle doit faire les choses pour elle et ça passe par une remise en question de ce qu’elle veut… à ce stade, la thérapie de couple me semble une entreprise vouée à l’échec car dans un couple qui ne baise plus depuis 6 ans, ils ne doivent même plus savoir se parler pour dire autre chose que “passe moi le lait”.

5)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 09:44

Je n’ai aucune prétention quant à apporter une solution à ce problème mondial. Mais …

1- il existe un profil psychologique commun aux obèses morbides. On parle d’obésité morbide quand l’IMC (poids/taille puissance 2) atteint ou dépasse 40.

Il s’agit de sujets présentant une instabilité émotionnelle les conduisant à percevoir le stress de manière excessive. La seule manière de s’apaiser réside dans la nourriture. Un exemple, caricatural, que j’ai connu étudiant: Une mère amène son fils âgé de 4 ans en consultation de pédiatrie. Motif de la consultation: il pèse 53 kg, oui, vous avez bien lu. L’interrogatoire révèle que l’enfant pleure incessamment et que la mère ne sait le calmer qu’en lui donner à manger. L’enquête diététique évalue entre 4000 et 4500 calories les apports journaliers: énorme.

2 – l’éthologie nous apprend les fondements de l’affectif. Boris Cyrulnik nous dit dans Les nourritures affectives que “le foetus boit sa mère en ingérant le liquide amniotique”. Le liquide amniotique contient une substance contenue dans le lait maternel des premiers jours. Ces types d’apports tranquillisent l’enfant. Le reste … je vous fais confiance.

3- le discours de la personne atteinte rapporté ici, tourne beaucoup autour de l’affectif: la relation à son mari, à l’enfant qu’elle a porté; puis, elle “extériorise”: Je ne suis en fait le projet de plus personne. De fait, elle reste dans l’affectif.

4- Je ne sais plus quel romancier a écrit : “Si je maigrissais de 100 kg”. Bernard Pivot l’avait invité et demandé ce qui avait déclenché cette décision. Réponse: “un jour, je le suis rendu compte que je ne pouvais plus saisir ma verge pour pisser”. Édifiant. Combien d’éléments derrière cette révélation ? L’histoire a été complétée quelques années après: Il avait repris 55 kg: “je ne me sentais pas bien”.

Enfin, l’obésité morbide, s’il s’agit bien de ça est un défi médical considérable.

P.S. après avoir lu les 4 réactions précédentes et le texte proposé: J’ai une conviction: nous sommes, tous, les plus mauvais juges de nos propres actions, situations vécues.

@ Pter: la multiplication des “je” indique une souffrance de non considération et non une attitude devant la vie

cette femme a-t-elle seulement établi un dialogue avec son époux, une ligne de conduite?

Le dialogue ne s’établit qu’entre personnes ayant une considération et une reconnaissance mutuelles. Il me semble qu’ici …

6)
François Cuneo
, le 03.12.2012 à 10:07

pter, un petit peu péremptoire ce commentaire peut-être?:-)

Et pourquoi n’aurait-on pas le droit, des fois, de dire “Je”?

Ayant de tout temps dû lutter pour maintenir une ligne, avec un certain nombre de fluctuations, je peux à la fois comprendre les “gros” ou les “grosses”, et ne pas les comprendre en même temps.

Certes, c’est un combat de tous les jours, c’est dur, mais à la portée de tout le monde.

Sauf que, comme indiqué, le fait de partir dans la spirale du surpoids touche à la dépression, et face à cela, tout le monde n’est pas égal dans la réaction.

Il faut que ton amie se fasse aider par un psy spécialiste dans le domaine.

7)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 10:11

Il faut que ton amie se fasse aider par un psy spécialiste dans le domaine.

Les “médicommerciaux” surfent sur cette vague là, tout en sachant qu’il ne s’agit pas de spécialité mais de thérapie comportementale “basique”. Nous avons tous un tronc affectif commun qui commence in utero.

8)
Saluki
, le 03.12.2012 à 10:27

Je crois qu’après @5 Ysengrain, il n’y a pas grand’chose à rajouter sauf des expériences personnelles.

9)
Pom
, le 03.12.2012 à 11:09

Pas grand chose à ajouter, si ce n’est ceci: oui, les hommes (et les femmes, je suppose aussi) sont attirés par des personnes qui osent, qui s’assument et qui vivent leur vie à elles.

Cette femme devraient non pas uniquement parler avec le “je”, mais aussi penser en “je”, améliorer sa vie par elle-même et pas essayer de se voir par les yeux de son mari, des autres et se demander pourquoi elle, elle a tant de préjugés sur les personnes enveloppées, grosses … et qu’elle arrive à se reconstruire. Ensuite, une fois le pied à l’étrier, je peux lui assurer que des soutiens assez inattendus pourraient (ré)apparaître.

10)
Le Corbeau
, le 03.12.2012 à 11:18

Je vais être presque aussi tranchant que pter, Je relèverais quelques trucs

  • 1) quand on fait un gosse, on engage 2 personnes. Visiblement, là il y en a une qui a mis l’autre devant le fait accompli (oubli de pilule providentiel? j’ai connu le cas) et se plaint ensuite d’être délaissée.
    Normal, quand on a pas envie d’un troisième, on fait tout pour éviter de se faire piéger par sa femme pour le quatrième…
    Quand on engage l’avenir de l’autre sans son assentiment que peut-on attendre en retour?
  • 2)il y a tellement de gros qui ne peuvent faire autrement que je suis mal à l’aise de voir quelqu’un se plaindre d’être mal perçu en devenant volontairement gros.
  • 3) finalement en relisant l’article, il ressort clairement que le couple battait déjà de l’aile avant. On est donc carrément dans le chantage à l”enfant pour retenir le mec : un classique de chez classique. Etonnant qu’il ne se soit pas barré SANS LES GOSSES.
  • 4) Mais pourquoi, Madame Poppins fait-elle toujours des sujets aussi polémiques qui m’énervent??
11)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 11:24

il y en a une qui a mis l’autre devant le fait accompli

Je ne pense pas que la nature humaine, “non polluée” terme à dicuter, soit dans cette attitude spontanément.

Normal, quand on a pas envie d’un troisième, on fait tout pour éviter de se faire piéger par sa femme pour le quatrième…

Belle vision du couple, et plus spécifiquement des femmes, oui, tu sais, ces pièges !!

se plaindre d’être mal perçu en devenant volontairement gros

Décidément, tu me plais bien toi.

On est donc carrément dans le chantage à l”enfant pour retenir le mec : un classique de chez classique.

Un peu de confusion des convictions avec des certitudes ne fait de mal à personne !! Au fait, t’es sûr ?

12)
TroncheDeSnake
, le 03.12.2012 à 13:10

Je suis surpris de voir combien se permettent de juger, étiqueter, et finalement plus ou moins subtilement condamner cette femme qui a eu un certain courage pour confier son témoignage à ce blog, fut-ce par délégation. Je ne serais par contre pas surpris qu’on ne l’y reprenne plus!

Car enfin, que savons-nous d’elle? Je ne dis pas que tous les commentaires sont dénués de toute pertinence. Mais le ton de certains m’a fait froid dans le dos. Et surtout je ne crois pas que cette femme soit venue demander des conseils, des analyses. Il me semble pour ma part être en présence de quelqu’un qui partage une souffrance.

Alors (peut-être me trompé-je), si cuk est un blog multi-disciplinaire, il me semble que l’on touche là à une limite. En tout cas, en ce qui me concerne, je ne suis pas prêt à y apporter une contribution de ce style.

Merci madame Poppins pour ce billet. J’espère vraiment me tromper et que ni vous ni la personne en question ne regrette ce partage.

13)
Le Corbeau
, le 03.12.2012 à 13:18

@Ysengrain

paragraphe 6 après deux enfants :
“ça doit faire plus de six ans que mon mari n’a plus envie de moi” “J’ai donc d’abord pensé qu’il ne voulait plus parce qu’il trouvait mon ventre pas joli, pas attirant”
donc c’est sûr, le couple va vachement bien, c’est le moment d’en avoir un troisième pour améliorer la situation

paragraphe 8 et vive le dialogue et le respect de l’autre dans le style t’es pas content, c’est pareil
“Antoine, il a été conçu peut-être juste parce que j’avais tellement besoin de l’amour de quelqu’un, parce que j’avais tellement d’amour à donner, pas parce que Christian rêvait d’un autre enfant.”
“j’aurais quand même dû écouter Christian; en effet, il en voulait pas de ce bébé”.

Donc, si Monsieur pas d’accord, la seule chose pour avoir un gosse, c’est d’oublier sa pilule (ou alors monsieur qui ne veut pas de gosse mais qui ne prend pas de précaution, sachant que sa femme n’en prend pas, est un imbécile)
si ce n’est pas piéger son mec, je ne vois pas ce que c’est.
Mais toi t’es peut être maso dans le style, je plus de gosse, ma femme se plaint que je couche plus avec, et lorsque je le fait, hop un polichinelle dans le tiroir. Si je continuais pour me faire avoir une nouvelle fois?

Je ne suis peut être pas psy, mais en tant qu’ancien animateur social de cités, des minots faits pour retenir le mec, j’en ai vu presque autant que des minots fais pour avoir le “million” de Giscard, promis pour le troisième enfant.

En 35 ans, à part des familles monoparentales ou des couples qui restent “pour les enfants”, j’ai rarement vu d’autres résultats à ce style d’action.

Je me demande aussi ou tu veux en venir avec ta “belle vision du couple et plus spécifiquement des femmes” en essayant de faire croire que j’ai une vision générale du comportement de la femme totalement dévoyée alors que je discute d’un cas particulier avec les éléments donnés. Une feinte de psy pour me discréditer dans le style : voyez comme il considère les femmes?

Quand au “décidément, tu me plais bien, toi”, alors que je ne fais que relever les contradictions d’une personne, je ne vois pas du tout ce que cela apporte à la discussion.

Je savais que j’allais m’énerver, je vais finir par éviter le lundi.

Le Corbeau :
même pas misogyne, carrément misanthrope !

14)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 13:44

des minots faits pour retenir le mec, j’en ai vu presque autant que des minots fais pour avoir le “million” de Giscard, promis pour le troisième enfant.

J’ai voulu dire qu’on ne devient pas “hors normes” sans raison, quelle(s) que soi(en)t cette/ces raison(s). Il y a une explication. Se positionner, travailleur social, et être

même pas misogyne, carrément misanthrope

relève de la confusion entre l’objectivité et sa contamination affective.

Je précise n’avoir aucune compétence en psychologie, mais simplement en spectateur de comportements humains.

15)
Blues
, le 03.12.2012 à 14:17

Désolé, j’ai lu vitesse, mais comme ça : perso je connais plusieurs “grosses” et “gros” qui vivent ça tellement nickel du fait qu’ils sont super bien dans leur peau et dans leur tête, qu’ils n’ont même pas envie de se poser des questions et/ou envie de perdre du poids… et ça se voit sur elles/eux qu’ils “portent ça bien”. A mon avis ces personnes là ont peu de problèmes en société.

En discutant à bâtons rompus avec mon toubib de ce sujet, il m’a dit que les vrais (ceux pour qui il est pratiquement impossible de perdre du poids = problème hormonal) ne sont qu’une petite minorité. J’en déduis que pour le reste : ceux qui le vivent mal (déprime profonde, etc…) à eux de faire le nécessaire pour perdre du poids en conséquence. En espérant bien sur qu’ils aient la force mentale pour y arriver et si c’est pas le cas, y’a des gens spécialisés pour les aider.

Voilà, j’espère ne pas avoir été trop à côté de la plaque… Ah oui, j’oubliais de dire que moi-même j’ai un minimum 15 kg à perdre, mais je m’en tape.

16)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 14:20

ceux pour qui il est pratiquement impossible de perdre du poids = problème hormonal

Quelle(s) hormone(s) ? Quelle(s) glande(s) ? En ce domaine, il existe sans doute des traits génétiques; quant à parler de désordre hormonal …. voilà un quand dira-t-on qui a la vie dure.

17)
Le Corbeau
, le 03.12.2012 à 14:32

Se positionner, travailleur social, et être Citation de le Corbeau

même pas misogyne, carrément misanthrope

relève de la confusion entre l’objectivité et sa contamination affective.

Finalement, le plus sage dans cette histoire c’est de suivre les conseils de TroncheDeSnake

Note à benêt :
ne plus faire de trait d’humour à la con en fin de post, cela pourrait être pris au premier degré.

18)
Madame Poppins
, le 03.12.2012 à 15:07

pter, et si la probabilité que le juge attribue l’autorité parentale à la mère était très importante ?? En Suisse, c’est quand même encore le schéma le plus fréquent, à tort ou à raison, question de point de vue !

korbo, les histoires où il y a un “gentil” et un “méchant” sont rares : pour moi, c’est le cas lorsqu’un enfant est victime de violences de la part de ses parents. Pour le surplus, il y a en effet toujours deux personnes qui interagissent, je suis bien d’accord. (mode “blonde” on) : AMHA, c’est quoi ? (mode “blonde” off)

Zallag, et je parie que le tien, de sourire, il est radieux !

ToTheEnd, sur le principe, je suis d’accord, on fait les choses pour soi mais je fais – peut-être à tort – des tas de choses aussi pour les autres, y compris pour Mister. Va falloir que ça cesse :-)))

Ysengrain, c’est la première fois que je lis quelque chose sur le profil psychologique commun de l’obèse (homme ou femme) morbide : je trouve ça intéressant, je vais creuser la chose. Le poids de l’enfant que tu cites m’a fait tomber de ma chaise : j’essaie d’imaginer Tom Pouce, qui aura trois ans mercredi, dans une année, avec un tel poids…. Pour ce qui est d’une perte de poids aussi hallucinante que celle que tu rapportes, je peux bien imaginer que la personne ne puisse plus se reconnaître après le régime : ça doit être atrocement douloureux de ne pas se retrouver soi-même alors que le chiffre sur la balance est enfin celui qu’on veut !

François, on ne peut pas dire “je” parce que l’éducation reçue l’interdit souvent mais, comme tu le soulignes, je pense qu’il est judicieux de le faire parfois. Cela dit, tu as “fluctué” dans ton poids, toi ? J’ai dû te croiser chaque fois au même moment, à savoir très mince !

Ysengrain, mais au-delà du tronc commun, diantre, qu’est-ce que nous sommes inégaux !

Saluki, il est vrai que certains commentaires n’incitent certainement pas au partage d’expériences personnelles.

Pom, j’espère qu’elle croisera des “soutiens assez inattendus”, commentaire visiblement pas tombé de nulle part…

Le Corbeau, promis, la prochaine fois, je prends un sujet sur lequel tout le monde, il est d’accord sur cuk : est-ce que ça existe seulement ? Si oui, je prends : ça doit être une expérience assez unique que de lire “je suis d’accord avec toi !” même lorsque j’ai parlé de faire pipi debout ou assis, je n’y suis pas arrivée :-) Finalement, pour terminer sur ton point 4, je pense que faire comme si ces sujets qui “énervent” n’existaient pas ferait de nous des autruches ! Quant à la contraception, à part la vasectomie ou la stérilisation, je n’en connais point d’absolue (si ce n’est l’abstinence) : pourquoi faire peser le poids de cette contraception entre les mains des femmes ? Pourquoi ne pas accepter une vasectomie ?

TroncheDeSnake, je pense qu’on n’est virulent que lorsqu’on se sent dépassé par quelque chose et les gros / les grosses mettent mal à l’aise. Donc, il faut certainement du recul pour dire les choses de façon honnête sans pour autant être violent dans les propos : tout le monde ne maîtrise pas cet art… merci en tout cas pour ton intervention, que je trouve très nuancée.

Le Corbeau, ta seule raison de lire un billet sur cuk est donc de “relever les contradictions d’une personne” ? Etrange motivation : et oui, dans ce cas, il est certainement utile d’éviter non pas le lundi mais seulement le lundi tous les 15 jours, je te rassure !

Blues, je me suis toujours demandée à quel point le fait de “bien vivre” ce poids n’était pas ””“simplement””” le résultat de régimes finalement tous “ratés” : au lieu de se torturer, autant s’accepter ? Finalement, je me demande aussi si le regard de la société n’est pas différent sur la surcharge pondérale féminine et celle qui est la tienne, masculine ?

Parmi les commentaires, ce qui me choque probablement le plus, c’est cette affirmation qu’une personne est grosse “en devenant volontairement gros” : transposée sur une autre problématique de société, cette affirmation revient à dire qu’une personne alcoolique l’est par choix et par sa faute ? Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que l’alcoolisme est une maladie, non ? Je pense que beaucoup de personnes grosses mangent “par choix”, un choix qui ne l’est que parce qu’on pourrait intellectuellement choisir de ne pas manger mais, comme le relève si bien Ysengrain, il y a la question de l’affectivité, qui peut prendre le dessus sur la maîtrise, qu’elle soit d’ingestion d’aliment ou d’alcool.

Finalement, qu’on soit d’accord ou pas avec l’attitude / le comportement de quelqu’un, que ce soit sur un forum ou IRL, ne dispense pas d’une certaine forme de courtoisie, me semble-t-il….

19)
Inconnu
, le 03.12.2012 à 15:16

Bonjour Madame,

AMHA= “À Mon Humble Avis”.

20)
ptisuix
, le 03.12.2012 à 15:23

Je reviens sur la partie “’une personne est grosse “en devenant volontairement gros””.

Pour ma part, j’ai toujours (enfin moins depuis le début de la quarantaine) mangé plus qu’à mon tour et plus que de raison. tout en restant autour des 70Kg pour 1m81. Ceci, sans pratiquer le moindre activité si ce n’est la lecture. Alors je ne peux que plaindre ceux qui, rien à la pensée d’une plaque de chocolat, d’une fondue, d’une entrecôte de 350g prennent du poids.

Alors non, nous ne sommes pas tous égaux devant la nourriture, et ceci, sans forcément le décider consciemment.

Ceci sans entrer dans les problèmes psychologiques qui peuvent amplifier le phénomène.

P.

21)
Le Corbeau
, le 03.12.2012 à 15:47

ta seule raison de lire un billet sur cuk est donc de “relever les contradictions d’une personne”

Et hop un raccourci, merci de me relire, C’est Ysengrain qui mettant en avant le fait que je relevais une contradiction dans l’attitude de ta copine, en profitait pour émettre un avis affectif à mon encontre

ce qui me choque probablement le plus, c’est cette affirmation qu’une personne est grosse “en devenant volontairement gros”

Encore un raccourci merci de me relire là aussi, je compare cette personne qui est volontairement obèse selon ta propre transcription (j’ai fini par bouffer juste parce que ça met encore plus de distance entre lui et moi) un suicide social?, alors que de nombreux obèses sont obligé de supporter cet état dans lequel ils ne sont strictement pour rien.

Quant à la contraception, à part la vasectomie ou la stérilisation, je n’en connais point d’absolue (si ce n’est l’abstinence)

Je me répète, quand on dit, qu’on veut un enfant contre l’avis de son conjoint et qu’on cherche à le re séduire sexuellement parlant, ce n’est pas un accident de contraception, ou alors la transcription est mauvaise.

transposée sur une autre problématique de société, cette affirmation revient à dire qu’une personne alcoolique l’est par choix et par sa faute ?

Cela va très vite, dans le simple cadre de la convivialité. pourtant on peut choisir un jus de fruit. J’ai fumé un an au lycée et j’ai décidé d’arrêter de faire comme les autres.

mais seulement le lundi tous les 15 jours, je te rassure

Je sais pas si je vais tenir 15 jours sans polémique, c’est mon gros défaut, je ne sais pas résister…

22)
Madame Poppins
, le 03.12.2012 à 16:50

Y a des trucs, hallucinants : je lève à l’instant mon mail et que reçois-je ? Une publicité pour une entreprise qui vend des habits dits grandes tailles. Bon, certes mais… pourquoi aujourd’hui alors que mon adresse est pour ainsi dire exemptée de toutes publicités spam ? Comment se peut-il qu’il y ait un lien entre mon billet et ce mail ? Franchement, je pige pas mais je retiens : la prochaine fois, on cause sex toys, je me réjouis de voir la pub….

J’ai donc surfé sur ce site et franchement, pour un site qui se veut “grandes tailles”, vous ne me ferez pas croire que cette dame-là a des kilos en trop !

Allez, bonne soirée,

23)
Matkinson
, le 03.12.2012 à 17:10

Je crois qu’il y a aussi une vision standard de la société qui pousse à repousser / ignorer les gros(ses). Tout le monde veut être beau, longiline, baraqué, etc. Mais malheureusement (ou heureusement!) ce n’est pas ça la vie.

Pour ton amie, je ne veux pas juger, ne connaissant pas tous les détails, mais en tout cas elle devrait peut-être consulter, ne serait-ce que pour qu’elle mette le doigt sur ce qui cloche vraiment…

Et j’espère qu’elle n’envisage pas de se lancer dans ces horreurs que sont Dukan et autres régimes tordus…

24)
Philob
, le 03.12.2012 à 17:45

J’ai un petit ventre, je suis maigre, alors même un tout petit ventre ça se voit tout de suite, mes enfants m’ont déjà fait des remarques, j’assume, car tout va très bien par ailleurs.

Je n’ai pas envie de me prononcer sur l’exemple de départ, c’est trop résumé.

Par contre, je suis absolument contre les : il y a des excuses, des circonstances, pour tous les maux. J’ai le sentiment que plus personne ne veut assumer, “c’est pas ma faute si je fume” et le même 30 ans plus tard : “c’est pas ma faute si j’ai un problème cardiaque, c’est de famille”, etc. Ce n’est plus jamais la faute de personne ou, ce qui revient au même, c’est toujours la faute aux autres; la seule chose qui compte, c’est se faire plaisir le plus immédiatement possible sans penser aux autres et surtout pas aux possibles conséquences de nos actes.

Franchement, ça me gonfle, j’ai l’impression que nous sommes vraiment dans une société qui pénalise de plus en plus les comportements adultes. C’est très important de pouvoir être entendu et écouté, c’est important de pouvoir compter sur les autres à certains moments pour avoir un coup de pouce, mais c’est peut-être aussi important que, peut-être, les mêmes personnes rappellent les faits, les pourquoi une fois que ça va mieux, il n’est jamais trop tard pour apprendre, même apprendre à assumer ses “folies” et vous savez que je suis pour les folies pourtant.

Prenons un exemple personnel, ma frangine (un tout petit peu plus âgée que moi) a tout essayé, alcool, drogues, tous les excès, malgré son âge (proche de la retraite), elle fume très régulièrement ses petits joints en plus de ces nombreuses cigarettes, mais le jour où elle va avoir de gros problèmes de santé (ce que je ne lui souhaite pas du tout) et bien je ne vais pas du tout, mais alors vraiment pas du tout être étonné, je la soutiendrai comme le frangin que je suis, mais je ne crois pas que j’aurai de la pitié, en tout cas pas, elle me connait très bien et elle sait parfaitement ce que je pense, nous en avons déjà discuté, par contre, je suis presque certain qu’elle va assumer, c’est un choix pour elle, pas une fatalité.

C’est certainement un comportement extrême, mais assumé ( enfin on verra) et adulte. Je suis étonné du nombre de personnes qui se comportent comme des enfants et qui ensuite râlent qu’on ne les considère pas pour des adultes. Je n’ai aucune solution pour rien, juste quelques constatations. Merci, Mme Poppins, vous me poussez à penser.

25)
ppgc
, le 03.12.2012 à 18:33

C’est un point de départ que de se confier de cette manière, le début d’un changement possible, si elle ne se met pas dans une position de victime et qu’elle décide d’affronter avec courage et persévérance.

Derrière sa longue liste d’excuses, les maux sont simples: manque de confiance en soi, manque d’estime de soi, manque de volonté, la résultante sur le long terme lorsqu’on baisse les bras est la dépression.

On peut s’attarder sur les causes un moment, mais ça ne résout rien. Il faut prendre le taureau par les cornes et s’attaquer au sources citées plus haut. Son obésité n’est pas due à une maladie physique, donc réversible.

Un point délicat que je constate, sans juger: l’enfant non désiré par les deux parties, est un choix égoïste, qui résulte une fois de plus du manque de courage à s’en sortir par soi-même. Dommage collatéral> Il est possible qu’une fois adulte, l’enfant lui en veuille d’être né dans ces conditions et d’être le fruit d’un choix unilatéral (c’est du vécu) Il ne s’agit pas de culpabiliser mais d’être sensible à ce point durant l’éducation.

Un coach en développement personnel (même par le biais de lectures) serait plus avenu qu’un psy qui risque de tout axer sur la dépression, (médicaments à l’appui) sans pour autant soigner les points cités plus haut. Il ne s’agit pas de mettre de la pommade et un pansement mais de changer de régime alimentaire psychologique. (pensées négatives> pensées positives).

Aide-toi et le ciel t’aidera, fonctionne aussi avec aime-toi et le ciel t’aimera.

S’aimer ça veut dire s’accepter tel qu’on est avec ses défauts, et de se donner les moyens de changer ce qui est changeable si on le désire vraiment, prendre conscience de sa valeur, et s’affirmer. Ca se passe devant le miroir, pas besoin ici d’un regard extérieur approbateur, ça ce n’est que de la satisfaction d’égo en manque de reconnaissance. Avant d’attendre des autres il faut se donner à soi-même.

26)
Matkinson
, le 03.12.2012 à 18:56

Un coach en développement personnel (même par le biais de lectures) serait plus avenu qu’un psy qui risque de tout axer sur la dépression, (médicaments à l’appui) sans pour autant soigner les points cités plus haut.

Pas d’accord du tout. Les psys ne traitent pas que des dépressions, loin de là. Encore faut-il en trouver un qui convienne, et les thérapeutes sont au début “à l’essai” en principe. Par contre, les coaches en développement personnel, hum…

27)
ppgc
, le 03.12.2012 à 19:04

Soit, un psy alors.. un coach, ça peut être soi-même via des lectures adéquates et exercices journaliers.. pourquoi pas un psy, si ça marche alors tant mieux..

Parfois un bon livre au bon moment peut déclencher un processus.. Le tout c’est d’avoir un déclic. L’effort doit venir de soi. Le but étant de se relever et de repartir du bon pied.

Mais c’est vrai que si elle ne se sent pas la force d’y arriver toute seule, il faut qu’elle ait un soutien, de ce côté on peut dire aussi qu’elle n’en a pas eu beaucoup venant de son conjoint, du coup il serait peut être judicieux d’avoir effectivement l’appui d’un tiers, et si d’une quelconque manière on peut être utile ici, c’est en la motivant. Je lui souhaite d’y parvenir et de croire en elle.

On a tous des choses à améliorer, pour certains moins visibles que d’autres mais parfois tout aussi profondes. Comme dit plus haut, nous ne sommes pas tous égaux face à la nourriture, ça vaut aussi pour les capacités à s’en sortir par soi-même, et il ne faut avoir peur de se faire aider si c’est possible.

Tout de bon pour cette dame.

28)
drazam
, le 03.12.2012 à 19:32

Comme tronche de cake, que de commentaires édifiants et péremptoires en effet, tout semble pourtant si simple à vous lire…

En fait François, comme dans la vraie vie, je suggère de fermer certains posts comme celui-ci aux commentaires: on lit, ça fait cogiter, et parfois ça change nos perceptions nos propos et nos comportements. Je sais que Madame Poppins, que je salue au passage pour ses billets, l’a délibéremment posté pour provoquer des réactions et des échanges, mais le fait-on systématiquement pour un livre, un journal, un film, une musique, une oeuvre artistique, un sermon? La sagesse peut aussi venir de l’humilité, la réflexion, même du silence.

29)
ysengrain
, le 03.12.2012 à 19:46

Le mérite des opinions extrêmes réside dans le fait qu’on peut en discuter. Au hasard:

– les coaches en développement personnel, hum…

– Derrière sa longue liste d’excuses

– serait plus avenu qu’un psy qui risque de tout axer sur la dépression, (médicaments à l’appui)

Arrêtez ces opinions-convictions vite transformées en certitude. Que je sache, Bouvard et Pécuchet n’ont encore rien écrit sur ce blog.

En fait François, comme dans la vraie vie, je suggère de fermer certains posts comme celui-ci aux commentaires: on lit, ça fait cogiter, et parfois ça change nos perceptions nos propos et nos comportements.

Je sais que depuis Mai 68, 44 années ont passé mais les murs des facs étaient couverts du magnifique slogan: Il est interdit d’interdire.

30)
ppgc
, le 03.12.2012 à 19:49

Oh..Attention Drazam Césarius à pointé son pouce vers le bas..

Tout n’est pas simple tout n’est pas compliqué .. belle constatation.. Le silence elle a testé pendant des années, il faut que ça sorte maintenant.

Ca ne sert à rien de mettre la tête dans un trou et faire l’autruche.

Elle en a parlé et c’est déjà une preuve de courage, et elle en a eu déjà beaucoup par le passé, parfois ça ne fait pas de mal d’avoir un peu de motivation externe pour se remettre au travail.

Je n’ai pas la science infuse, je donne mon point de vue.. à part en juger, c’est quoi le votre sur le sujet? pas sur les commentaires, ça nous fait une belle jambe..

31)
fxc
, le 03.12.2012 à 20:32

J’ai donc surfé sur ce site et franchement, pour un site qui se veut “grandes tailles”, vous ne me ferez pas croire que cette dame-là a des kilos en trop !

Elle est juste un peu enveloppée, très peu((:D.

32)
Madame Poppins
, le 03.12.2012 à 22:00

Philob,

Je suis d’accord, on ne peut pas trouver des excuses pour tout (et rien); toutefois, pour illustrer ma pensée, on fait le choix de se hasarder sur les deux premières marches (mais ensuite, tout peut s’emballer et on tombe sans qu’on le désire réellement), que ce soit pour la drogue, la fumée, la bouffe ou l’alcool.

On choisit de boire, je crois qu’on ne choisit plus de devenir alcoolique.

C’est du moins ainsi que je perçois les choses. Peut-être à tort !

ppgc, tu sais, je ne suis pas certaine qu’un BB non désiré devienne forcément un enfant non accepté.

drazam, je serais très déçue si on ne pouvait plus parler de tout sur cuk; quant aux échanges sur les livres – journal – films, si, on le fait sur cuk, vois le dernier billet de François sur le presque prix de notre auteur suisse :-)

Bonne soirée, merci une nouvelle fois pour vos contributions, en particulier pour la retenue des propos (pour certains du moins),

33)
M.G.
, le 04.12.2012 à 00:19

Je suis étonné du ton et des termes de certains commentaires.

Où sont la Tolérance et la simple compassion qui devraient s’exprimer devant une telle détresse avouée en public à travers l’écriture de Madame Poppins qui exprime son espérance : « il y a ceux qui seront touchés par ce texte, il y a ceux qui se reconnaîtront » ? Elle a été servie ! La détresse qui nous est soumise tient en une phrase : « Non, ce qu’est dur, quand on est grosse comme moi, c’est qu’il n’y a plus personne qui te prend dans les bras, plus personne qui se colle contre toi et qui veut faire l’amour avec toi. »

À cette phrase, je ne peux m’empêcher de penser à ma soeur, superbe nana blonde, mince, qui n’avait pas froid aux yeux et qui “tombait” tout ce qu’elle voulait.

Jusqu’au jour où elle décida d’en finir avec la vie, pour une raison que je n’ai jamais réellement comprise (nous vivions séparés, elle à Paris, moi à Dakar). Une fois sortie de trois jours de coma à Sainte Anne, elle ne se remit jamais de son intoxication médicamenteuse et survécut dès lors à coup de drogues diverses (!) prescrites par la Faculté qui ne firent que renforcer son état dépressif sans jamais l’en sortir. Au fil des années, alors qu’elle avait pris plus de quarante kilos et qu’elle était devenue une masse difforme qui avait du mal à se déplacer, elle souffrait de la même détresse que celle de l’amie de Madame Poppins. Elle a fini une nuit, tuée accidentellement (?) par un de ces gigolos de rencontre qu’elle recevait chez elle pour un moment de rêve.

Qui est responsable ? Sans réponse à cette question, je reste très marqué par mon impuissance devant cette déchéance qui m’apparut inéluctable…

34)
Lou6
, le 04.12.2012 à 08:04

Très touchée, tellement en fait que je me décide, après des mois de lecture seule du site, à créer un profil pour commenter à mon tour.

Je suis une de ces copines grosses, une de celles qui s’assument, certes, mais j’ai aussi mes moments de faiblesse, de doute, de peur de la solitude, etc…

La question n’est pas de savoir qui est responsable: elle, le mari, la société, les vendeuses de vêtements, les publicités des magazines, voire même la junk food. Des fois ce n’est la faute de personne, c’est une tragédie c’est tout.

La question à mon avis (pas si humble que ça, quand je me sens concernée j’ai tendance à affirmer): est-il encore possible de changer les choses? Je suis certaine qu’aucun régime ne peut résoudre ce problème,d’ailleurs c’est prouvé dans ce cas précis puisqu’elle a déjà minci, en vain, ou alors un psychologue peut-être, conseiller conjugal alors, pas un coach du vie ou ce genre de choses.

Je vais enfoncer une porte ouverte: l’important est de se sentir bien dans son peau. Facile à dire? Oui bien sûr. En réalité c’est un travail de longue haleine, fait des rencontres et de découvertes, c’est faire du sport si l’on en a la possibilité (je ne parle pas de faire un régime) pour se réconcilier enfin avec son corps.

Cependant, c’est au travers du regard respectueux de l’autre et du sien, qu’on peut avancer positivement quand on a des problèmes de poids. Et c’est souvent le plus difficile à obtenir…

35)
Pom
, le 04.12.2012 à 09:18

Pour rejoindre Lou6: se réconcilier avec son corps, c’est aussi se réconcilier avec soi-même … Encore une phrase sortie d’on ne sait où, dirait Madame Poppins.

36)
Tom25
, le 04.12.2012 à 11:00

Bon, j’espère qu’elle a un Mac ta copine Mme Poppins, ou au moins un iPhone, parce que sinon j’vois pas pourquoi on perd notre temps à parler d’elle sur Cuk !

Non franchement, ça m’a touché et attristé de lire ce que ressent cette dame. Et effectivement, je pense que ça ne se fait pas de frapper quelqu’un qui se met lui même à terre (ou a nu) pour demander de l’aide. C’est vrai que faire un gosse “dans le dos” est un sale coup, mais elle le reconnait elle-même. Et puis bon, elle est peut être grosse, sûrement mal dans sa peau, mais je suis persuadé qu’elle s’en occupe bien de ce dernier né, comme des autres d’ailleurs.

Sinon Mme, si vous nous lisez, n’êtes vous pas devenu plus dure envers vous même que ne l’est devenu votre mari (envers vous) ? Êtes vous absolument certaine de ne pas moins vous aimer vous-même qu’il ne vous aime ?
On m’a toujours dit que je suis pas mal, et pourtant, j’ai moi aussi manqué à plusieurs périodes, de longues périodes, de serrer et d’être serré dans des bras. Pour dire que l’aspect physique ne fait pas tout, loin de la.

J’écris   si   vous nous lisez, mais je pense que oui. C’est pourquoi certains auraient pu exprimer leur point de vue avec plus de réserves.

Et Mme, si votre boss a oublié que vous alliez obtenir une qualification, ce n’est à mon avis pas parce que vous êtes en surpoids, mais parce que vous vous effacez vous-même. Moi non plus je ne suis pas psy, mais je pense que vous devriez commencer par venir répondre ici. Encore une fois certains ont exprimé un point de vue qui peut se défendre, mais de manière très discourtoise. Commencez par ne pas laisser passer ce genre de comportement à votre encontre.
Et c’est avec plaisir que nous vous accueillerons ici pour rompre un peu votre solitude. (même si vous ne postez pas à partir d’un Mac, et même si vous commencez avec un ptit coup de gueule )

37)
pat3
, le 04.12.2012 à 15:49

Drôle d’histoire que nous compte Mme Poppins, et drôles de réactions aussi; je ne vois pas la nécessité d’être agressif, quand bien même je partage certaines réserves quant à l’histoire racontée, que je prends au premier degré: si j’étais à la place du mari, que ma femme ai choisi de faire un enfant quand je n’en voulais pas, où en serait mon couple? Je crains de penser qu’il ne serait peut-être plus.

Maintenant, ayant moi aussi des kilos à perdre, je me mets à la place de miss l’amie de mary; et je constate aussi que manger (mal) est associée à une fonction de rassénération, de compensation immédiate; je mange parce que je suis fatigué, parce que je stresse, pour combler dans l’instant une inquiétude profonde. J’ai arrêté de fumer (alors que j’ai pu atteindre un paquet par jour), de boire, j’ai même fait plusieurs fois des régimes efficaces (un temps), mais à la fin rien n’y a fait, j’ai toujours ces putains de 20 kg en trop. Bref, rien n’est si facile que vous le dites, et je remercie ceux qui reconnaissent être gâté par la nature de ce point de vue.

Mais enfin, si ça peut aider miss l’amie de mary, je crois qu’il y a un point de départ qui est de dire: ai-je envie de m’en sortir, ai-je envie de faire des efforts, et d’abord pour moi? Il faudra sans doute d’abord répondre clairement à cette question pour que le reste s’enclenche, même s’il sera quand même difficile de poursuivre.

Personnellement, je suis à la recherche d’une solution tierce qui ne passe pas par l’envie de tout valdinguer pour changer de vie… je n’ai pas la faculté d’oubli que nécessite la table rase, ni l’envie ni l’âge de recommencer à zéro. Poursuivre, donc; reste à décider, fermement, et peut-être envers et contre tout, voire tous, de la direction.

38)
Madame Poppins
, le 04.12.2012 à 19:38

M.G. c’est à vous qu’il aurait fallu céder la plume, pas à moi : vos lignes, à la fois sobres et claires, sont empreintes d’une émotion qui me touchent beaucoup. Merci de nous avoir livré cette partie de votre vie…

Lou6, merci d’avoir témoigné sur ce que je n’ai pas réussi à faire ressortir dans ma transcription : il peut y avoir alternance dans les phases, “je m’assume” mais aussi “je doute, je me sens mal, j’ai peur”. Merci également d’avoir écrit exactement ce que j’ai très mal retranscrit : “Cependant, c’est au travers du regard respectueux de l’autre et du sien, qu’on peut avancer positivement quand on a des problèmes de poids. Et c’est souvent le plus difficile à obtenir…

Tom25, depuis le temps que je te côtoie, il y a un trait de caractère qui ressort tout le temps (et que j’apprécie personnellement) : tu fais tien l’adage de Desproges “on peut rire de tout” (mais, et pour reprendre les propos de Desproges “pas avec tout le monde”) : j’adore la nécessité d’avoir un Mac.

Donc, cher François, je vais mettre un terme à mes billets parce que…. je n’ai pas de mac (ouff, c’est un mensonge, j’en ai un, depuis 3 mois seulement grâce à mon nouvel employeur) !

Je suis d’une nature prudente : elle m’a fait confiance pour la transcrire, elle m’a fait confiance pour lui restituer les commentaires… tu t’en doutes, je vais filtrer…. certains en revanche seront imprimés in extenso !

pat3, il semblerait que manger pour compenser la fatigue s’explique physiologiquement. En revanche, manger pour se rassurer est d’ordre psychologique : j’ai connu plus d’une personne qui a recommencé à fumer… parce qu’arrêter lui avait fait prendre trop de poids ! Donc, bravo de tenir ce cap-là et mille ondes positives pour trouver une solution qui ne soit pas celle de la table rase : il y a en effet un temps pour tout et faire table rase est certainement un luxe que l’on perd avec l’âge (sans être pour autant dans le 3e).

Bonne soirée, merci à tous (surtout à ceux qui ont trouvé des mots certes sincères et directs mais non violents).

Et à dans 15 jours, on parlera…. d’un truc “léger” :-)

39)
Le Corbeau
, le 05.12.2012 à 08:58

elle m’a fait confiance pour la transcrire, elle m’a fait confiance pour lui restituer les commentaires

Chère Madame Poppins, de même que je refuse de parler de ma vie privée sur internet, je refuserais personnellement d’étaler celle des autres.
Dans le cas contraire, je pourrais citer des exemples précis de certaines “masses difformes”, comme le dit fort élégamment MG ;-) qui au lieu de se plaindre, ont ré-orienté leur vie, comme je l’ai fait moi-même pour profiter au max de ce qu’elle pouvait nous donner en fonction de notre situation.
Cela ne rend pas totalement heureux mais qui est totalement heureux?
Il vaut mieux rompre avec ses habitudes, voire faire table rase, que d’être dans une situation de regrets perpétuels de l’ancien temps et de mourir totalement malheureux ou fou. A moins que ses convictions interdisent le divorce…

Donc si j’étais son ami, j’essaierai de lui faire arrêter ses dépenses de scotch et de colle inutiles, un couple dans cet état ne se recollant que très rarement et fort mal, pour voir avec elle ce qu’elle peut tirer d’agréable de la vie.

tu t’en doutes, je vais filtrer…. certains en revanche seront imprimés in extenso !

Restons dans le monde merveilleux des Bisounours, mais le réveil n’en sera que plus dur. Pour ne pas être déçu (choqué?)il aurait mieux valu fermer les commentaires, pour cet exercice de style, cela peut être frustrant pour le lecteur, mais il s’en remet généralement bien, lui.

Donc, cher François, je vais mettre un terme à mes billets

Noooon pas ça !

Et à dans 15 jours, on parlera…. d’un truc “léger” :-)

Ouf !

40)
Madame Poppins
, le 05.12.2012 à 09:04

de même que je refuse de parler de ma vie privée sur internet, je refuserais personnellement d’étaler celle des autres.

J’en prends acte. Mais je ne suis pas certaine que réagir avec une telle force dans un billet ne soit pas déjà une manière de parler de soi….

41)
Le Corbeau
, le 05.12.2012 à 10:37

Mais je ne suis pas certaine que réagir avec une telle force dans un billet ne soit pas déjà une manière de parler de soi….

Effectivement, bien que se soit le seul site sur lequel je laisse des commentaires autre que techniques, il va falloir que je me surveille plus…

42)
Tom25
, le 05.12.2012 à 21:33

Et ben, Le Corbeau, tu sembles bien énervé !?
Mme Popins n’a pas trahi cette femme, elle était d’accord voire demandeuse. Libre à chacun de ne pas participer plutôt que de vouloir interdire à tous de le faire.
Et je suis sûr que Mme Popins saura faire valoir à cette personne les avis tels que le tien, mais en retirant l’agressivité. Parce que tu l’as sans doute remarqué, personne n’a dit que tu avais tord. Mais une telle décision qui engage toute une famille pour toute son existence future doit être prise avec la plus grande réflexion, et sans colère ni coup de tête.
Sinon, moi j’aime bien les billets de Mme Poppins.

43)
M.G.
, le 05.12.2012 à 23:48

Sinon, moi j’aime bien les billets de Mme Poppins.

Moi de même ! Nous sommes donc au moins deux à l’avouer…

44)
Le Corbeau
, le 07.12.2012 à 09:16

Libre à chacun de ne pas participer plutôt que de vouloir interdire à tous de le faire.

mode caliméro
Heu, faut pas inverser les rôles, c’est moi qui suis accusé d’avoir oser faire des commentaires considérés comme violents dans leur forme et choquants dans leur contenu, c’est donc ma participation qui est “mal venue” (cf. 11, 18…)
fin mode caliméro
Dès lors, il n’y que deux solutions pour éviter cela,

  • soit on élimine les intervenants qui ne sont pas dans la ligne du parti, on pourra ensuite discuter entre bisounours et bien pensants,
  • soit on ferme les commentaires comme cela se fait sur plusieurs sites lorsqu’on évoque des sujets polémiques, mais je pense que Mme Poppins voulait justement provoquer des réactions, d’où ma remarque en 10.

Et je suis sûr que Mme Popins saura faire valoir à cette personne les avis tels que le tien, mais en retirant l’agressivité

Alors là, je n’arrive pas à croire à tant de naïveté. Dois-je comprendre que cette personne existe, mais ne va jamais sur internet, ne connait pas l’adresse de Cuk et n’aura pas la curiosité de chercher à lire directement ce qui a été écrit sur elle et qu’elle va attendre sagement que quelqu’un l’informe avec un gros filtre???

C’est toute la raison de ma position personnelle (39) sur cette manière de procéder.

A lundi en 8

45)
Tom25
, le 07.12.2012 à 11:28

Il vaut mieux rompre avec ses habitudes, voire faire table rase, que d’être dans une situation de regrets perpétuels de l’ancien temps et de mourir totalement malheureux ou fou. A moins que ses convictions interdisent le divorce…

Donc si j’étais son ami, j’essaierai de lui faire arrêter ses dépenses de scotch et de colle inutiles, un couple dans cet état ne se recollant que très rarement et fort mal, pour voir avec elle ce qu’elle peut tirer d’agréable de la vie.

Je ne sais pas si Mme Poppins est d’accord avec ça, mais il est indiscutable que dans la position de cette dame c’est une position à envisager. Mais c’est un choix difficile et il faut y mettre les formes quand on évoque cette solution.

J’ai effectivement pensé que cette dame viendrait lire ce sujet, mais il semblerait que non.
Et je suis bien embêté pour Mme Poppins, qui va devoir maintenant remonter les infos et les avis, dont le tiens. Mais c’est délicat d’aborder ce sujet. Les personnes dans cette situation espèrent un coup de baguette magique, et leur exposer des solutions aussi difficiles n’est pas aisé.

C’est pourquoi je comprends tout à fait que Mme Poppins souhaite nous parler de SexToys, ce sera bien plus amusant pour elle de parler de ses tests avec ses amies.

46)
pleko
, le 11.12.2012 à 01:29

Habituellement je viens sur ce site uniquement pour lire les articles postés sans y réagir mais là, je ne peux me résoudre à rester muet devant certaines réactions que cet article sucite.

A tous ceux qui pense que c’est facile, qu’il sagit que de volonté, visiblement il n’ont jamais eu à se battre avec leur charge pondérale ; et donc je doute que ces personnes sache ce que c’est de faire face au regard condescendant ou le plus souvent à l’abscence de regard lorsque l’on sort de ce que notre société considère comme être la “norme” (poids, sourd-muet, chaise-roulante…). Devoir prouver, tout le temps, toujours au même, que oui vous en êtes capable ; comme si d’être en surpoid, obèse, sourd-muet ou en chaise faisait de vous, forcément quelqu’un sans volonté ou de volontairement assisté.

Si l’obésité, n’était qu’un problème de volonté ou de dépression, ça ne saurait pas le fléau que nous connaissont.

Bref, il a fallu bien du courage à cette personne pour partagé sa souffrance ; et à ceux qui se lance dans des jugements péremptoires, commencé par lire correctement l’article et à leur place je me garderais bien de juger une situation décrite ici en quelques lignes seulement.

PS : si je me permet de faire la comparaison avec d’autres problèmes, c’est en connaissance de cause.

47)
ToTheEnd
, le 11.12.2012 à 02:05

Si l’obésité, n’était qu’un problème de volonté ou de dépression, ça ne saurait pas le fléau que nous connaissont.

Ouais bon, ça serait bien de ne pas tout confondre ou mélanger…

Quelqu’un de sourd, aveugle ou tétraplégique ne s’est généralement pas envoyé, dans l’ordre, 200db dans les oreilles, un laser surpuissant et enfin, un coup de massue derrière la tête!

Dans la majorité des cas et pour reprendre tes mots, le fléau que traverse l’humanité occidentale avec l’obésité n’a pas avoir avec une maladie ou un accident irréversible. Dans la plupart des cas, les personnes en surpoids ont un régime inadapté a leur morphologie et activité physique.

Bien entendu, se retrouver dans cette situation est certainement très difficile a vivre au quotidien… Mais je m’insurge de la comparaison qui est faite avec des maladies ou handicaps irréversibles…

48)
pleko
, le 11.12.2012 à 02:54

@ToTheEnd : je me suis mal exprimer ; la comparaison que je fais porte uniquement sur le regard, le jugement des autres et la necessité de devoir en faire plus pour pouvoir être considéré.

Trop souvent il faut faire face aux préjugés suivants (non-exaustif) : Gros/Grosse = manque de volonté / incapable physiquement. Sourd-muet = intelectuellement déficient / assisté.

Et c’est ce combat quotidien contre ces préjugés, contre le rejet et l’indifférence que je dit semblable voir identique. Et je me répète, je ne me permet cette comparaison qu’en connaissance de cause, et ce, même si je comprend que cela puisse paraitre déplacé.