Je le dis ici, je le garde!

Bon, avertissement: Angélique, Chris, malgré la fin de cet article, vous continuerez à me parler hein? Promis?

Merci.

Je vous ai déjà parlé sur Cuk à plusieurs reprises du Nikon D800E.

Je suis tous simplement sous le charme de cet appareil depuis quelques semaines.

Je ne vois vraiment pas ce que j'aimerais changer à cette boîte magique qui est tellement polyvalente et qui crée la lumière là où il n'y en a pas.

Je n'ai pas besoin des tests des autres pour comprendre les qualités d'un appareil, mais disons que lorsque je n'en lis que du bien, ça me conforte quelque peu, si besoin était.

Oui, ce D800E est sublimissime.

Et j'ai pu acheter ce vendredi le premier livre en français qui lui est consacré.

Et pas n'importe quel livre n'est-ce pas! Celui écrit par le Dieu de l'analyse du capteur et des objectifs qui y sont associés. Oui, avec son outil "DXO" et ses procédures de test, on peut faire confiance à Jean-Marie Sepluchre, s'il dit qu'un objectif fonctionne bien avec un appareil, on peut l'acheter les yeux fermés (jusqu'à ce qu'on commence à photographier, bien évidemment).

C'est que lorsqu'il analyse un objectif, il ne vous balance pas les chiffres comme ça, il vous interprète la chose, et attention s'il vous plaît, à plusieurs focales, toutes les ouvertures, et sur plusieurs tailles de supports.

Jean-Marie nous a toujours habitués à son sérieux, et là, il ne faillit pas à la règle avec ce magnifique 

Purée, 270 pages (le livre n'est disponible qu'en format électronique) qui passent en revue cet appareil.

Tout d'abord, Jean-Marie nous resitue le boîtier dans l'histoire de Nikon. C'est passionnant.

Puis il passe au côté physique de la chose, en nous montrant comment l'appareil est construit, et son ergonomie.

J'aime bien l'option choisie: l'auteur ne va pas vous écrire le mode d'emploi avec d'autres mots, non, il vous rend attentif à certains réglages particuliers, en vous renvoyant aux pages du mode d'emploi. Cela dit, j'aurais apprécié que l'auteur aille encore plus loin dans ce domaine, et n'en reste pas parfois à ne faire que survoler les sujets, comme l'autofocus par exemple. Si l'on achète un livre, c'est pour en savoir plus, or sur le chapitre de l'utilisation, j'aurais voulu parfois en savoir plus.

Puis viennent les chapitres qui font le fondement de cet ouvrage, dédiés aux performances de l'appareil et de son capteur (ouaouh!), puis des objectifs sur l'appareil lui-même.

74 tests poussés, rien que ça!

Un magnifique guide pour savoir ce que l'on doit choisir si l'on est en quête d'une nouvelle merveille.

En tout cas, moi je sais pourquoi j'aime, que dis-je, j'adore le 70-200 VR2. C'est une vraie merveille, dans le rendu, ce qui est le principal bien sûr, mais aussi dans les chiffres, qui nous confortent que l'on n'est pas subjectifs parce c'est notre appareil à nous qui doit absolument être le meilleur sans quoi on serait le dernier des nuls (j'ai voulu mettre plein de tirets sur la fin de ma phrase, mais c'est un peu long, alors je m'en passe, ajoutez-les vous-même, vous le faites bien quand vous achetez un meuble Ikea).

Je sais aussi pourquoi le 85mm 1.8G est une merveille en portrait, et pourquoi finalement, au niveau du zoom de base, j'ai certainement bien fait de préférer le 24-120 f4, très bon, au non moins bon et plus lumineux 24-70 f2.8, plus cher et moins polyvalent.

Je ne regrette pas trop mon 50 1.4, mais à la lecture des tests, j'aurais peut-être pu économiser à bon escient quelques deniers en me satisfaisant du 1.8.

Pourquoi j'achète toujours les livres de ce type après avoir acheté les objectifs, moi, de dzou?

Le chapitre sur le post-traitement fait un peu le tour des logiciels qui peuvent traiter les fichiers RAW du D800, ce qui est moyennement intéressant pour celui qui a déjà fait son choix.

J'ai apprécié par exemple les conseils pour éviter le moiré, même si Monsieur Sepulchre n'en a pas constaté beaucoup plus sur le D800E que sur le D800, mais que ce soit l'un ou l'autre, toujours très rarement. À ce propos, vous pouvez lire l'excellent comparatif de Sepulchre sur les deux appareils sur cet article de "Question Photo".

Bref, un bouquin in-dis-pen-sable (j'ai vu que vous aviez cochonné mes tirets, un peu plus haut, je préfère faire moi-même), que j'ai donc téléchargé quasiment le jour de sa sortie, et que j'ai lu comme tout PDF avec mon programme préféré, soit l'excellent GoodReader sur iPad.

Cela dit, vous pouvez le lire sur Mac avec Aperçu, bien évidemment.

Et pour revenir au titre de l'article: oui, ce D800E va m'accompagner, je crois, jusqu'à la sortie de son successeur, dans quelques années.

Je le garde, même si j'ai été bluffé par le D4 de Mathieu samedi: ses 11 images seconde avec suivi parfait de l'autofocus, c'est magique à la prise de vue, et c'est magique lorsqu'on regarde les résultats de la rafale sur l'écran!

Bon... le mien il ne fait que 4 images seconde, un peu plus si je monte une poignée, un peu plus aussi si je photographie en DX mais attention, hein, il dispose du même autofocus qui fait les  mêmes photos nettes, mais qui en fait un peu moins, c'est tout quoi.

Vous me direz que je ne prends JAMAIS de photographies en rafale, à part pour mes tests...

Et vous aurez raison.

J'ajouterai pour être encore plus convainquant (il m'en faut beaucoup vous savez) que le D800E a une chiée de pixels en plus (hoooouuuu, facile Môssieur D4 de traiter des rafales faites d'images à 16 MP face à ce pauvre D800 qui doit en traiter plus de 36!), et pis il est bien plus léger, et on a comparé avec Chris hein (Chris, c'est le mari d'Angélique qui entre dans un parking souterrain avec les vélos sur le toit de la Mercedes (eh oui, il a des goûts de luxe, Chris, la preuve, il ne jure que par Leica) et qui arrache le toit dudit break neuf sorti du garage, et qui ne divorce même pas après ça, il est cool Chris), la visée est aussi dithyrambique (ah ben je suis content d'avoir Antidote pour l'écrire juste, celui-là) sur l'un que sur l'autre.

Non non, je le garde, je vous dis!

Mais puisque je vous le dis bon Dieu!