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Les indispensables… de l’atelier : la métrologie.

Bon, maintenant que vous êtes bien protégés, pour réaliser votre chef d'œuvre, une prise de mesures précises est indispensable. Je vais vous parler un peu aujourd'hui de divers instruments de mesure de distance (et pas du temps qu'il va faire, c'est métrologie, pas météorologie, et non, ce n'est pas la science qui étudie les déplacements urbains par trains souterrains).

L' histoire du rayon d'une sphère et de la vitesse de la lumière.

Jusqu'à environ 2 siècles, on mesurait avec le pouce, la paume, l'empan, le pied, la toise... Puis est venu l'idée saugrenue d'utiliser une mesure qui soit la même pour tout le monde ! le mètre, la dix–millonième partie du quart d'un méridien terrestre (mais où ont–ils été pêcher ça !), puis il a été défini en 1983 comme étant la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1299 792 458 seconde1

Nous avons donc une unité de mesure universelle (sauf chez nos amis grands Bretons et leurs cousins d'outre–Atlantique qui continuent à utiliser  des vieilleries même pas en système décimal), il nous faut donc des outils pour effectuer ces mesures...

Le plus indispensable : le pied à coulisse.

J'adore utiliser cet outil, simple, efficace et d'une précision redoutable :

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J'en ai trois, un de 50 cm chiné hier au premier vide–grenier de l'année, un classique de 15 cm et un tout rikiki qui a appartenu à mon pépé horloger (et qui m'a déjà bien rendu service).

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Les mêmes en détail.

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Rapprochons nous de cet instrument incroyable : 1/ la mesure d'une épaisseur; 2/ la mesure d'une alaise (figurez vous qu'en jargon, c'est le nom d'un trou !) 3/ une jauge de profondeur.

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Rapprochons nous encore : en haut, la mesure intérieure et en bas, la mesure extérieure, la seconde petite échelle à droite nous indique que je suis bien à 30 mm, le 0 en face du trait en est la preuve (c'est cette seconde échelle, le vernier, qui permet de mesurer facilement avec une précision au 1/50eme de mm). En bas à droite, sous le trajet de la flèche, le petit bouton qui permet de libérer la coulisse, et de la bloquer dans la position mesurée en relâchant, magique !

Absolument magique : le trusquin.

Sous ce nom étrange se cache un dispositif tellement admirable que je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter dès que l'on m'a appris à s'en servir. Le gain en précision est formidable, avec une grande simplicité d'utilisation.

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En pleine action.

À droite de l'image, nous avons donc une sorte de pied à coulisse de 30 cm, qui est fixé bien perpendiculairement sur une lourde base en fonte, l'échelle de mesure démarrant avec le 0 au niveau de la surface d'appui qui devrait être un marbre (surface plane rectifiée pour être justement parfaitement plane au 1/50 ème, les marbres les plus courants sont en fonte, on en trouve aussi en granit, je n'ai vu dans aucun catalogue de marbre en marbre ) pour la précision absolue (et qui n'est qu'une chute de plan de travail de cuisine). Le vernier est relié à un index qui permet de tracer à la bonne distance, la pièce à tracer en appui sur un lourd vé (le vé, c'est une très lourde pièce en forme de x, ici, parfaitement rectifiée elle aussi pour que toutes ses surfaces soient avec des angles bien précis) pour une meilleure stabilité.

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La pointe de traçage est une plaquette au carbure très très affutée, ça trace le métal comme dans du beurre.

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C'est parfaitement précis, et surtout, le tracé est reproductible à l'envi sur autant de pièces que l'on veux, très gros avantage sur la pointe à tracer avec son réglet.

Le reste.

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Bon, c'est un peu le bordel sur mon établi, nous avons donc :

  1. Deux trusquins, le plus petit à base magnétique, au premier plan, sert en fraisage, à monter un comparateur, le second sert à mesurer et à tracer, super outil.
  2. des compas, pas vraiment des instruments de métrologie, mais, pour prendre une cote et la reporter, difficile de faire mieux.
  3. un mètre à ruban, pas vraiment très précis, mais indispensable pour une bonne approximation.
  4. un jeu de Palmer, de 0 à 25 mm, de 25 à 50 mm, et de 50 à 75 mm, j'avoue que c'est un outil tout nouveau pour moi, et que je les utilise assez peu souvent. Ça permet une mesure d'épaisseur au 1/100 eme de millimètre...
  5. un pimètre (∏mètre), du moins, il me semble que c'est le nom de cet objet, mètre à ruban gradué en centimètres d'un côté, et qui donne de l'autre côté le diamètre d'un cercle ou d'un tube.
  6. des équerres, plein d'équerres, à chapeau, sans chapeau, de toutes les tailles...
  7. les fameux pieds à coulisse.
  8. un truc dont je ne connais pas exactement l'utilité, mais qui est très joliment fabriqué.
  9. encore des équerres, mais graduées, et un grand té d'architecte, bien pratique à utiliser pour les grandes dimensions.
  10. un outil absolument génial (et pourtant, il ne paye pas de mine), ça sert à trouver le centre d'un cylindre, avec 2 traits, absolument indispensable !
  11. 2 jeux de gabarits d'arcs de cercle, intérieur et extérieur, je ne m'en suis jamais servi, mais c'est joli, non ?
  12. un jeu de gabarits de filetages métriques, trèèèès pratique.
  13. une superbe petite jauge de profondeur, j'adore l'utiliser pour caler la même distance des deux côtés.
  14. un jeu de jauges d'épaisseur, très précis.
  15. des rapporteurs d'angle, un basique, et un avec graduations.
  16. un instrument de randonneur, du centimètre sur la carte au kilomètre sur le terrain, pratique.
  17. un jeu de petits gabarits d'angles de précision, pour l'ajustage.
  18. un réglet, celui–ci a la particularité d'être gradué en centimètres et en pouces aussi.
  19. des vés, à utiliser avec le trusquin.

Quelques détails, pour le plaisir d'utiliser le 2,8/55 micro–Nikkor :

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Le réglet en pouces et centimètres.

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Le pimètre, sur le Palmer, lui–même sur les jauges d'épaisseur.

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La jauge de profondeur.

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Les gabarits d'arcs de cercle.

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Les gabarits d'angle sous un autre angle.

Evidemment, la quasi totalité de ces magnifiques instruments de précision a été chiné (d'où leur aspect parfois un peu usagé), à part le mètre à ruban, le pied à coulisse de mon grand–père et le standard, ainsi que le trusquin

Et maintenant, une question :

Ces images vous évoquent–elles quelque chose ?

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Alors ?

22 commentaires
1)
Saluki
, le 14.03.2012 à 00:19

Ces images vous évoquent–elles quelque chose ?

Ce n’est pas une heure décente pour poser une telle question !

2)
fxc
, le 14.03.2012 à 00:20

quand tu mesures qlq chose et qu’il te manque de la matière, je te conseille la lime à épaissir(;D

3)
pter
, le 14.03.2012 à 01:05

j’adore! génial tes outils. On a presque les mêmes, il me manque les gabarits d’angle, ça doit être bonnard d’en avoir. pour les jauges: un filet d’huile après chaque utilisation empêche la rouille, ou, ce que je fais ici (en Asie du sud vu le taux d’humidité élevé) je les range une boite plastique avec des grains de riz (astuce locale).

J’aime les humeurs CUK! Très bonne journée a toutes et a tous!

4)
pter
, le 14.03.2012 à 05:08

La lime a rajouter c’est comme changer le radiateur sur une 2CV…j’ai vu des des apprentis courir…

5)
fxc
, le 14.03.2012 à 06:27

c’est une très jolie panoplie, te manques que le pifomêtre, je répèèè………

6)
Inconnu
, le 14.03.2012 à 07:34

zit, vous êtes un maître !

7)
Philob
, le 14.03.2012 à 07:36

C’est génial, c’est la première fois que des outils ne me font pas penser au travail, mais au contraire à une flânerie. Le métal, la rouille et surtout le texte, tu es le poète des outils. Merci pour ce voyage.

8)
djtrance
, le 14.03.2012 à 07:44

Ohhhhhh le pied à CUKlisse!

Merci pour ce retour en 1820 :P

Non, sérieux! Merci pour cet article! C’est top, j’espère être dispo pour le rock’n’poche histoire de t’offrir un verre ;) Tu le mérites :P

9)
ysengrain
, le 14.03.2012 à 08:30

Magnifique, on est bien sur Cuk.

Zit, une question: peux tu me dire le nom de ta pièce de théâtre préférée ? Réponse ici

Seconde question: ton superbe inventaire ne cite pas le compas d’épaisseur dont on se sert en lutherie.

Enfin, pour faire bonne mesure je ne dis plus rien.

10)
Le Corbeau
, le 14.03.2012 à 08:55

Il manque le pied à coulisse permettant de mesurer des diamètres extérieurs
A moins que le petit ait une double échelle comme le mien…

11)
Ritchie
, le 14.03.2012 à 09:13

…c’est métrologie, pas météorologie, et non, ce n’est pas la science qui étudie les déplacements urbains par trains souterrains)

J’adore !

12)
Caplan
, le 14.03.2012 à 09:43

Il manque aussi une baguette, pour battre la mesure!

Aïe! Pas taper! >

13)
Inconnu
, le 14.03.2012 à 10:47

Précisions : le 16 est un curvimètre, le randonneur utilise aussi un podomètre; le Palmer est utilisé pour les enquêtes en Corse, on l’appelle aussi micromètre ce qui n’a rien à voir avec un certain Nicolas S.

14)
François Cuneo
, le 14.03.2012 à 10:49

Incroyable…

Bon, maintenant j’ai bien une raison pour ne pas arriver à fabriquer le quart du dixième de ce que tu fais: je n’ai pas le matos!!

Pis moi les outils qui, tout en carbure qu’ils soient, font des marques sur ce que je veux mesurer, ben j’en veux pas, NA!

Si tu me mesures en août mon NEX-7 avec, je te la fais bouffer moi, ta plaquette au carbure.

15)
Guillôme
, le 14.03.2012 à 11:34

puis il a été défini en 1983 comme étant la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1⁄299 792 458 seconde

Notons qu’il est assez remarquable que la vitesse de la lumière a été fixée par convention car l’incertitude sur la mesure de c était inférieure à l’incertitude sur la mesure du mètre! Il en découle la mesure du mètre!

Rapprochons nous de cet instrument incroyable : 1/ la mesure d’une épaisseur; 2/ la mesure d’une alaise (figurez vous qu’en jargon, c’est le nom d’un trou !)

N’aurais-tu pas inverser la légende 1 avec la légende 2? ;)

16)
Microbd
, le 14.03.2012 à 11:55

Superbe article, j’adore, il manque un calibre à coulisse à affichage digital, tellement plus agréable à utiliser. Je participe au concours. Pour les dernières photos : La grande question sur la vie, l’univers et le reste. Félicitations, Microtechniquement vôtre.

17)
Modane
, le 14.03.2012 à 12:48

Zit, tu es un concentré de poésie maximétrée!

18)
zit
, le 14.03.2012 à 21:16

Saluki, ya pas d’heure pour les braves !

fxc, la lime à épaissir, t’en as une ? ! je la veux ! elle fonctionne aussi avec le plexi ?

pter, pas de soucis d’humidité dans mon atelier, mais je graisse régulièrement ce qui doit l’être, et pour le matos photo et les archives films, des tonnes de silicagel partout, dès que j’en vois un sachet trainer, je récupère, et je les passe au four de temps en temps, pour recharger. Sinon, il y a aussi la machine à friser le persil, et en photo, certains profs facétieux demandent aux élèves d’acheter une règle de Scheimpflug, la boutique du coin est dans la combine, ils disent que désolé, on vient de vendre la dernière ;o).

fxc, le pifomètre, j’en ai un qui fonctionne à peu près correctement, mais pas toujours…

Haddock, zit : ni dieu, ni maître, même nageur !

Philob, les outils, je trouve ça formidable, déjà, quand un outil rempli parfaitement son usage, c’est super, mais les vieux outils ont une histoire, parfois, en vide grenier, j’achète des trucs dont je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi ils peuvent bien servir, ni le vendeur, d’ailleurs. Certaines fois, devant une caisse, je propose un prix dérisoire pour tout embarquer, et quand je rentre, commence alors la découverte de ces trésors. Souvent, il s’agit de choses dont le propriétaire à cassé sa pipe, et je sent le poids d’un héritage dont j’essaye de me montrer digne, par respect pour un savoir–faire. Parfois aussi, c’est la personne qui a utilisé ces merveilles, et qui me suggère alors d’autres acquisitions, c’est le cas du N°10, l’équerre à centrer dont je ne soupçonnais même pas l’existence, et le papi à qui je venait d’acheter son Palmer m’a fait la démo, je l’ai évidemment acheté aussitôt (je lui ai aussi pris une boîte en fer contenant plein de petits outils de tourneur faits main, qui ruisselait de graisse et était absolument intouchable : 2h de l’après–midi, soleil de plomb de fin juin, on aurait pas cuit, mais brûlé un œuf dans la boîte !).

Et certains outils simple mais efficaces me font aussi penser à leur génial inventeur, qui a peut–être passé des années de sa vie pour essayer de gagner quelques secondes à chaque utilisation…

djtrance, mais où as–tu donc entendu dire que je buvais pendant le service ?

ysengrain, j’avoue une grande méconnaissance de cet auteur, mais je vais tenter de remédier à la chose (y paraît que c’est pas mal ;o). Quand à cet instrument de luthier, non seulement j’en ignorais l’existence, mais il ne me servirait pas très souvent…

Le Corbeau, je ne vois pas de quoi tu parle, j’avais pourtant l’impression de pouvoir faire ça.

Ritchie, c’est ce que j’ai longtemps cru ;o).

Caplan, ah, c’est donc pour ça que tout ce que je fais manque de mesure ! En tout cas, je ne taperais pas avec une baguette… où ais–je donc mis la massue ?

Haddock, oui, curvimètre, j’ai déjà entendu ça quelque part… quand au micromètre, nico quoi ?

François, on ne se défile pas comme ça, tu fais du travail de cochon parce que tu n’as pas les outils, ça ne marche pas : j’ai plein d’outils, et je continue à faire du travail de cochon, pourtant pas faute de s’appliquer ! yen a, avec une lime à ongles, ils te font la tour Eiffel… on n’est juste pas faits pareil… Mais en fait, en observant les élèves bosser dans les ateliers de l’école, ya pas, faut prendre le temps, beaucoup de temps, et là, en général, c’est propre…

Quand au trusquin, il sert à tracer, t’es sûr de ne pas vouloir un quadrillage micrométrique gravé sur l’écran ? (de toute façon, en aout, tu auras déjà changé de matos…

Guillôme, oui, c’est vraiment excellent, cette affaire, j’adore les scientifiques ! Sinon, pour la légende, j’ai re–re–regardé (c’est fou, quand le doute s’installe), mais je pense que vient du fait que le 1 devrait être en haut, et pas en bas de l’image, mais, faisons fi des conventions…

Microbd, j’avoue apprécier dans mon atelier le minimum de chose à piles et à écrans, le seul truc du genre dont je dispose est un multimètre pour l’électricité, et il me manque quand même une petite calculette aussi (je suis devenu presque incapable de faire une division avec un crayon et un papier, misère…). Quand au concours, tu remporte les oreilles et la queue, il s’agissait bien évidemment d’un clin d’œil à ce magnifique ouvrage de Douglas Adams (et aussi, à un travail personnel en cours d’élaboration dans l’atelier sus–mentionné).

Modane, on ne m’avait jamais encore traité de con centré, excentrique, plutôt.

z (qui est impatient de retourner à son atelier essayer un petit bricolage fini aujourd’hui, je répêêêêêêêêêête : pourvu que ça marche !)

PS : Encore toute mes plus plates excuse auprès des rédacteurs, je suis actuellement dans un mode autiste : l’univers entier tourne autour de mon atelier, et bien que je lise avec plaisir chaque matin au réveil vos chroniques quotidiennes, je n’arrive pas à me concentrer pour exprimer mon avis.

PS 2 : un petit aperçu de l’envers du décor, pour la prise de vue du bordel sur l’établi, j’ai fait un usage abondant de petits aimants néodyme :

PS 3 : un des murs de l’atelier avait l’air bien vide, ce matin :

PS 4 : ça va un peu mieux maintenant :

PS 5 : Pour tous ceux qui comme moi ont abandonné, dégoûtés par une vielle peau acariâtre charmante enseignante les maths à 12 ans, et qui le regrettent beaucoup à certains moments, je conseille l’achat d’un petit ouvrage formidable : le Formulaire pratique à l’usage des mécaniciens et outilleurs, c’est assez incroyable le nombre de formules de calcul qu’il contient , de la surface d’un carré (déjà balaise) au volume d’une pyramide ou d’un cône tronqué, le tout tellement bien expliqué que l’on ne comprends pas pourquoi on n’a pas compris ça à l’époque des premiers poils au menton… Une merveille, vous dis–je, se dévore…

PS 6 : heuuu, non, c’est tout pour l’instant…

19)
Le Corbeau
, le 15.03.2012 à 09:01

Le Corbeau, je ne vois pas de quoi tu parle, j’avais pourtant l’impression de pouvoir faire ça.

il s’agit d’un petit pied à coulisse avec une graduation de chaque coté que j’ai découvert chez mon arrière grand père :

  • Le coté que je qualifierais de normal
  • le coté avec une graduation particulière dont je me demandais l’utilité.

En fait, on appuie le tube contre la règle et on mesure l’arc de cercle. le diamètre est lu directement (un peu à la manière de ton “pimètre” que je ne connaissais pas), donc une fonction de plus sur le même outil.

Quand aux outils vendus maintenant en grande surface, leur soit disant précision est largement compensée par la mauvaise qualité des montages et des matériaux. J’ai maintenant deux pied à coulisse au 50ème car quand j’ai testé l’ancien dans une brocante, il y avait autant de différence de qualité et d’ajustage qu’entre une voiturette et une Ferrari : bilan j’ai craqué.

Combien de personnes savent qu’il y a deux fabrications Facom? une dite grand public et une professionnelle? testez les deux, il y a pas photo.

20)
zit
, le 16.03.2012 à 07:46

Ah, oui, le corbeau, j’en veux un aussi, le diamètre et le périmètre avec la même mesure !

Sinon, pour les grandes surfaces de bricolage, je ne fréquente que contraint et forcé, il n’y a pas que Facom qui a deux qualités, toutes les marques font de même, même de la visserie apparemment sérieuse (vis bois Spax), la pointe est micro–dentelée dans une boutique pro, toute lisse chez prout–machin, ça ne pénètre pas pareil. Pour les matériaux et la quincaillerie, n’en parlons même pas : la qualité est infecte.

Je fréquente beaucoup Weber métaux, faudrait que j’ose leur demander un jour de faire un reportage chez eux, c’est impressionnant !

z (qui va de suite descendre à l’atelier, je répêêêêêêêête : un peu de photo, aujourd’hui…)

21)
Pierre.G.
, le 18.03.2012 à 19:53

Bien vu ton article, je ne m’attendais pas à trouver cela sur ma promenade cukienne du dimanche soir, en tous les cas, si tu passes prendre un café, je te montre la base de la métrologie telle que nommée pour les Suisses, le seul et unique “Système métrique ou instruction abrégée sur les nouvelles mesures” de A.L. RAMEL.

C’est le livre “officiel” édité en 1808 servant à convertir les mesures helvétiques au système métrique apporté par Bonaparte lors de son “règne” sur la Suisse.

Cet ouvrage n’a hélas jamais été réédité, les services officiels de poids et mesures en Hélvétie n’ayant jamais fait appliquer le système métrique avant 1880-1900, ce qui explique le manque d’intérêt pour cet ouvrage, son importance historique par contre est de recenser un très grand nombre de nos mesures locales, sur la Côte pour les amateurs de trois décis, chaque village avait sa propre mesure pratiquement pour les volumes.

Pour l’anecdote, mon épouse collectionne les “Elle”(terme en langue suisse allemande ne se traduisant pas mais qui peut dire Aune à la rigueur), on peut voir la différence d’un village à l’autre en les comparant, le pouce étant la norme.

22)
Alberto
, le 19.03.2012 à 09:47

dans la série des outillages mythiques, ne pas oublier un outil in-dis-pensable en carrosserie, le marteau à bomber les pare-brises, à la recherche duquel de nombreux apprentis se sont perdus. Belle journée…