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Après lecture de la bio de Steve Jobs

J'ai acheté la biographie de Steve Jobs un peu comme tout le monde lors de sa sortie il y a quelques mois.

Le travail effectué par Wlater Isaacston est juste admirable. Jamais complaisant, jamais bêtement agressif, ce célèbre journaliste auteur habitué des biographies nous dépeint Steve Jobs à travers une chronologie et des thèmes et rend son oeuvre tout simplement passionnante.

Avant toute chose, et pour information, j'ai lu cette biographie sur iPad (et parfois sur iPhone) via l'application iBooks. J'ai choisi la police Seravek, la couleur Sepia, et j'ai agrandi de deux crans le corps, ce qui m'a donné 1004 pages au lieu des 672 d'origine.

J'ai beaucoup apprécié cette souplesse dans le choix de la lecture, et, mis à part un certain nombre de césures un peu étranges (étonnant tout de même!), j'ai pu lire ce livre un peu partout où je me trouvais, avec un très grand confort. J'apprécie par exemple la petite ligne en pointillé en bas de la page qui simule les épaisseurs de livre "standard" du type "ce que j'ai lu" et "ce qui me reste à lire". En effet, dans d'autres applications de lecture, j'ai souffert de ne jamais savoir où je me trouvais dans le bouquin. Un détail certainement, mais d'importance pour moi.

Vous savez sans doute, si vous êtes un lecteur de Cuk.ch, que Steve Jobs m'a plus souvent qu'à son tour profondément agacé.

Comme m'agaçait et m'agace toujours d'ailleurs la ferveur autour de cet homme qui est vu parfois comme un Dieu ou pour le moins comme une idole.

Pour moi, Steve Jobs était synonyme de génie certes, mais aussi d'arrogance et de caractériel.

Eh bien dans les 400 premières pages du livre, je dois dire que je n'étais pas déçu.

En effet, après lecture des premiers chapitres et de ces débuts avec Apple, Steve Jobs était devenu pour moi le synonyme de "sale con". Mais alors un vrai sale con vous savez, du type "j'écrase les autres de ma grandeur et de mon génie, et peu m'importe ce que vous pensez de moi".

Cela dit, je n'invente rien, lui-même se qualifiait parfois exactement de ces mots, selon l'auteur.

On peut avoir tout le génie du monde voyez-vous, rien, RIEN ne justifie l'écrasement des autres, même lorsqu'on a du génie, justement.

Je ne prendrai qu'une anecdote toute bête qui me renforçait dans cette opinion d'arrogance démesurée: le Monsieur ne se lavait pas, ou pratiquement pas. Il n'avait pas besoin de le faire puisqu'il suivait un régime qui devait augmenter ou diminuer le mucus de son estomac, je ne sais plus, ce qui devait l'empêcher de sentir mauvais.

Or il se trouve qu'il puait tellement que les gens qui bossaient avec lui en étaient souvent écoeurés. Mais insupporter les autres ne devait pas vraiment le gêner voyez-vous.

Cela dit...

Cette biographie nous fait tout de même comprendre des choix de cet homme, choix que je n'avais jamais compris.

  • culte et obsession de la simplicité et du besoin pour y parvenir de l'intégration de tous les paramètres, donc fermeture du système et refus obstiné de le franchiser
  • souci et toujours obsession du détail jusque dans l'invisible: il fallait que l'intérieur de l'objet soit beau alors qu'il faisait tout pour qu'il soit... inaccessible.

On nous raconte un homme capable de tout recommencer alors qu'un produit était presque fini, au grand désarroi de son conseil d'administration parce qu'il avait eu une fulgurance pendant une nuit.

Un homme qui n'était pas vraiment obsédé par l'argent tout en l'étant parfois complètement.

Un homme qui assumait parfois mal d'être dans sa tête un rebelle commandant d'un vaisseau pirate alors qu'il était l'un des hommes les plus puissants, peut-être LE plus puissant dans le domaine musical et que sa firme gagnait beaucoup d'argent avec ça.

Un homme qui parfois (et voyez-vous, ça me soulage de le savoir) se rendait compte qu'Apple était perçue comme une firme arrogante qui n'était pas loin, dans son désir de tout vouloir contrôler, de ce que représentait Big Brother, alors que Steve Jobs avait utilisé en 1984 dans l'un de ses premiers clips publicitaires l'image de Big Brother pour montrer le monde du mal libéré par le Macintosh.

Un homme totalement paradoxal, capable de pleurer pour un oui ou pour un non, qui pouvait être adorable ou qui pouvait criser comme un gamin en humiliant tant les petites gens que les puissants pour un rien.

Mais au fil des pages, j'ai compris un peu mieux ce qui avait poussé Apple (et Pixar) là où ils étaient.

Ce besoin de perfection qui faisait que son appartement était pratiquement vide, parce qu'il ne trouvait pas de meubles qui le satisfaisaient, ce besoin qui le torturait, j'imagine, a poussé les autres à être meilleurs.

Oui, c'est ce qu'il ressort souvent de ce livre: les gens qui travaillaient avec Jobs au final ont tous le même sentiment d'avoir été poussés dans leurs retranchements et d'avoir été plus loin qu'ils ne l'auraient été sans lui.

N'empêche, cela permet-il de pardonner cette affolante manière de coacher ses collaborateurs? Le résultat en vaut-il la peine?

Je n'en suis pas vraiment certain, voire pas certain du tout.

Même si, très étrangement, j'ai mieux compris pourquoi j'aime les produits Apple.

J'ai mieux compris pourquoi j'aime les toucher.

J'ai mieux compris pourquoi je n'ai pas jailbraké mon iPhone ou mon iPad.

J'ai mieux compris pourquoi finalement, je préfère contrairement à beaucoup d'autres rester prisonnier de ce que ce Monsieur a décidé pour moi, même si parfois j'avais des envies fortes de ruer dans les brancards.

Lorsque j'apprends par exemple la frénésie qui a tourné dans l'entreprise lors du choix du verre des iPhones, de cette passion à nouveau de la perfection rien que pour ce qui peut nous sembler être un détail, je comprends pourquoi j'aime avoir mon téléphone dans la main.

Je comprends pourquoi l'autre jour, que j'avais mon MacBook Pro fermé devant moi, la personne qui se trouvait en face de moi souriait de me voir le caresser inconsciemment (le Mac hein, pas la personne, sinon, j'aurais écrit "elle") pendant que je lui parlais.

Oui, les courbes du MacBook Pro ont quelque chose de sensuel, de doux, et s'il est comme ça, ce n'est pas par hasard.

C'est grâce à Jonathan Ive, certes, le designer d'à peu près tous les produits Apple depuis quelques années, mais aussi grâce à Steve Jobs, qui s'attachait à la couleur, le toucher, les angles et courbures de chacun de ses produits.

Il y a peu de fautes de goût chez Apple, il faut bien l'avouer.

Les seules qui me viennent à l'esprit sont pourtant assez récentes: l'habillage d'iCal (le futur Calendrier) et de Carnet d'adresses (le futur "Contacts").

À se demander lorsqu'on lit cette bibliographie comment Steve Jobs a pu laisser un truc pareil lui qui était capable de s'émouvoir de l'intelligence et de la beauté pourtant assez zen d'un lave-linge Miele.

Ce qui m'a frappé également dans ce livre qui lui est consacré, c'est cet amour d'Apple et de Pixar.

Même s'il avait un ego pour le moins surdimensionné, ses sociétés passaient avant tout.

C'est d'ailleurs cet amour pour Apple en particulier qui fait que j'ai personnellement un très grand espoir pour la suite de la société. Parce que Steve Jobs a tout fait pour que son entreprise soit pérenne.

Les gens qu'il a su mettre à sa tête, en particulier Jonathan Ive et Tim Cook sont de sa trempe et seront certainement capables de nous étonner avec des produits innovants.

Je dirais même plus: maintenant que Steve Jobs n'est plus là, les nouveaux produits seront innovants, parions-le, et en plus ne dépendront plus non plus de certaines obsessions ridicules du fondateur d'Apple qui a pu également limiter le matériel proposé (par exemple en étant peut-être un jour le dernier fabricant à fournir de l'USB3 sur ses machines ou en ayant toujours refusé la souris à trois boutons, au point de les avoir cachés lorsqu'il n'a pas pu faire autrement, histoire de ne pas perdre la face).

Oui, j'ai presque plus confiance en Apple maintenant que du vivant de Steve Jobs que, malgré tous ses défauts, j'ai pourtant fini par trouver presque touchant.

25 commentaires
1)
Inconnu
, le 27.02.2012 à 06:08

Cela fait plusieurs mois que le livre se prélasse sur la table de nuit … Je vais peut-être enfin me mettre à le lire grâce à cet article…. Merci.

“pour un oui ou pour un nom”… Le nom de la pomme ?

2)
ysengrain
, le 27.02.2012 à 07:32

Tout sur Apple et on parle de Steve, ici.

je n’oublie pas que j’ai écrit un billet le jour de l’annonce de sa mort.

3)
marcdiver
, le 27.02.2012 à 07:32

Tout est dit… j’adhère totalement à vos propos ! J’ai aussi dévoré ce livre ! Ah, une seule chose, concernant ce genre de livre, j’aime les avoir “en vrai”… je ne suis pas prêt à les avoir uniquement sous forme électronique. Mais pour le reste, beau commentaire !

4)
Roger Baudet
, le 27.02.2012 à 08:28

J’ai acheté la biographie de Steve Jobs un peu comme tout le monde lors de sa sortie

Ben non, moi je ne l’ai pas achetée. Mais je possède un lave-linge Miele. Peut-être devrais-je aller méditer sur son esthétisme ?

5)
guru
, le 27.02.2012 à 08:42

Moi aussi j’ai un Miele!

6)
Alain Le Gallou
, le 27.02.2012 à 09:17

Je n’ai pas acheté et pas lu. J’ai dû jailbreaker mon iPhone1 pour mettre ma SIM, et dû jailbreaker mon iPad pour lire les clefs USB. Mais, pas eu besoin de jailbreaker mon Galaxy Note sous Android pour mettre ma SIM Free dedans. Entre le très beau et le beau pratique, je choisis le beau pratique. Idem, je reste en Snow Leopard, car le pratique c’est le support de mes deux écrans, et le WiFi qui ne décroche pas.

7)
Philob
, le 27.02.2012 à 10:06

J’ai aussi lu sa bibliographie, car j’aime lire la vie des aventuriers, et Steve Jobs était un aventurier, donc avec un sale caractère et peu de compromission. Je ne l’ai jamais adulé, ni personnes d’autres d’ailleurs, ce n’est pas dans mon genre.

Je suis passé de Windows à Mac suite à un changement professionnel (donc ce n’était pas un choix), je ne l’ai jamais regretté et je me suis équipé dans le privé aussi avec un Mac, pour le moment, je ne m’imagine pas retourner dans l’autre “monde”.

Je suis plutôt un opportuniste et je préfère la version de base qui marche très bien, même si pour cela je dois changer de temps en temps mes habitudes et peut-être même perdre quelques fonctionnalités.

Quand je suis arrivé sur le monde Mac, j’ai de suite installé Bootcamp et Windows (ça venait d’être possible), car j’avais peur de “manquer” de quelque chose; 6 mois plus tard, j’ai supprimé la partition Windows, car les rares choses qui m’incommodaient (je pense que pour un Windowsien, le pire sur un Mac, c’est la gestion des fenêtres), et bien mes habitudes ont changé, je m’y suis fait et probablement les autres gains (ergonomiques) m’ont définitivement convaincu.

Bizarrement, le manque de souplesse de Steve Jobs m’a obligé à en avoir plus, de souplesse; c’est très paradoxal, mais je trouve cela plutôt positif.

Ce que je recherche le plus dans ma vie (pratiquement et spirituellement) c’est l’harmonie, et c’est un type, en somme, pas du tout harmonieux qui a réussi à fabriquer les ordinateurs les plus harmonieux, bravo.

8)
ToTheEnd
, le 27.02.2012 à 10:18

Et bien, je m’attendais au pire quand j’avais lu une de tes remarque sur Steve au détour d’une autre humeur… mais ça va.

Perso, je n’ai pas fini le livre et je l’ai en version papier (US version) et c’était clair dans mon esprit: ce sera le dernier livre en papier que j’achète de ma vie (sauf les trucs d’architecture et photos). Je le lis très lentement à raison d’un chapitre ou deux par semaine au maximum.

Malgré ça, il faut faire attention à une chose importante, c’est l’interprétation que Walter fait à quelques reprises sur le travail de Steve alors qu’il n’a pas les “points de vue” des intéressés… parfois il se fourvoie lourdement comme le démontre l’excellent John Grubber sur son blog

Je pense qu’il est vraiment important de séparer le caractère et le génie même si l’histoire montre que bon nombre de génies avait un caractère particulier. Je pense que c’est une conséquence et pas une marque de fabrique.

Ma crainte fondamentalement, c’est que les types qui sont complètement abrutis et qui ont un tant soit peu de pouvoir dans une boîte se sentent investis du droit d’être con. Un peu comme si la personne se disait à elle même: “J’ai le droit d’être con car je suis fantastique.” Alors que dans la réalité, ce type est probablement une burne doublée d’un con.

Bref, j’adore ce livre et il apporte clairement des réponses à des aspects inconnus ou flous sur la marque et le personnage. Rien que pour ça, il vaut largement son pesant de cacahuètes.

9)
Saluki
, le 27.02.2012 à 10:56

J’ai lu le livre en délaissant pas mal de choses à côté afin d’en venir à bout au plus vite. Autant il y en a qui me tombent des mains des les premières pages (il m’arrive de lire des “candidats” à un prix littéraire de troisième zone…) autant celui-ci était « recouvert de sparadraps double-face » qui m’empêchaient de le quitter avant une heure avancée de la nuit.

Bon… Sans doute un génie, mais quel sale con !

Je crains, un peu comme TTE, qu’auto-investis par cette lecture, certains patrons, ou simplement “sous-chefs de service” d’une quelconque administration, se croient soudain frappés par la Lumière et ne deviennent pires qu’ils ne sont déjà. Effet de dégâts collatéraux garantis.

L’autre vraie crainte est la prise de pouvoir par les actionnaires qui reniflent le magot accumulé comme le chacal (ou la hyène?) le fait avec la charogne. Et pourtant, l’argent n’a pas d’odeur, dit le nouveau résident de Zoug…

10)
Inconnu
, le 27.02.2012 à 12:43

2651 années

Entre les cylindres de Cyrus qui seraient la première déclaration des droits humains

à la déclaration du “droit d’être con”.

C’est…

Stupéfiant.

;o)

11)
pat3
, le 27.02.2012 à 13:03

J’ai acheté le livre d’occase après Noel (manière de me dire… non, je ne suis pas un afficionado); j’avais tout de même très envie de comprendre ce qui motivait un Steve Jobs.
Alors que mes lectures loisir se font seulement au lit, le soir, je n’ai pu m’empêcher de le reprendre en journée, n’importe quand en fait; et une fois que je l’ai fini… il m’a manqué.
J’ai dû m’avouer quelque chose en le lisant: je suis un vrai, profond, incurable fan de mac, et tant que les macs et les iTrucs continueront à m’apporter un tel plaisir – bien au-delà du simple confort de travail, il y a des chances que ça dure.
Et c’est à la lecture du livre que j’ai vraiment compris pourquoi, comme le dit François. C’est qu’Apple, et les quelques principes obsessionnels de Steve Jobs, correspondent entièrement à ma philosophie des objets technologiques, et a même contribué à la façonner. L’objet est plaisant à l’œil, ça encore, c’est partagé par beaucoup d’objet; mais aussi au toucher, et ça, c’est moins partagé, déjà. L’interface doit procéder de la même facilité d’accès que l’appareil. Et mieux encore, le toucher est intégré à la fonctionnalité de l’objet; pas étonnant que ce soit Apple qui ait introduit le tout tactile dans l’informatique grand public, pas étonnant que le pavé tactile remplace la souris, que le téléphone tout tactile ait remplacé les touches… Ce qu’avait Steve Jobs, c’est un rapport sensuel à l’objet, sensualité qui devait être intégrée à sa fonctionnalité; on voit dans le livre que depuis le début, il cherche à cacher le disgrâcieux (les composants, les fils, les coulisses logicielles. Et c’est exactement ça que je ne retrouve dans aucun autre objet technologique que j’utilise. On ne touche pas les macs et les iBidules, on les caresse; aujourd’hui, pour manipuler les fichiers, monter les films, naviguer parmi des photos, je caresse mon ordi, pour retrouver un contact, je caresse mon téléphone, et l’un et l’autre ont été pensé pour ça (matériau, interface, ergonomie). L’interface glisse en souplesse, corroborant le geste tactile tout en caresse. Mince… Qui aurait eu l’idée de concevoir des objets technologiques fonctionnels avec ces principes en tête?
Étonnant qu’un type aussi rêche, aussi aride, aussi piquant ait voué son existence à sortir des objets aussi lisses, ronds, chauds. Le hérisson qui pondait de la soie.

Reste que comme j’ai des revenus de ménage français moyen, j’ai toujours été circonspect quant au prix des matériels Apple, et patient quant à leur achat éventuel; je n’ai toujours pas d’iPad (mais je pense que l’iPad 3 va être le bon, d’autant que je serais à New-york pour l’acheter, bien moins cher qu’ici), j’ai un iPhone 3GS (dont la rondeur s’accommode beaucoup mieux de la caresse que les angles saillants du 4 et du 4S), et on a un iMac blanc de 2006 à la maison… Ce n’est pas tant la possession qui m’intéresse (du moins veuillé-je le croire) que l’usage…

Que des PDG prennent la grosse tête en lisant le bouquin (qui a dit Xavier Niel), c’est possible, mais ça ne durera pas; contrairement à Steve Jobs, ils sont assez à la merci de leurs actionnaires. C’est là que j’espère que Tim Cook saura résister aussi bien que Jobs; car dès que les décisions stratégiques seront soumises aux desitera des actionnaires et/ou du conseil d’administration, on pourra commencer à dire adieu à nos matériels et logiciels Apple.

12)
François Cuneo
, le 27.02.2012 à 13:40

TTE, c’est vrai cette remarque que tu fais: pourvu que certains ne se croient pas obligés d’être cons ou de le rester pour s’imaginer être géniaux…

Pat3, ce que tu dis sur le prix du matériel est vrai. Et me fais penser à un manque de ce bouquin: pourquoi Steve Jobs a-t-il imposé des marges tellement énormes et des taux de change lamentables à ses clients?

13)
XXé
, le 27.02.2012 à 14:00

Je suis plutôt un opportuniste et je préfère la version de base qui marche très bien, même si pour cela je dois changer de temps en temps mes habitudes et peut-être même perdre quelques fonctionnalités.

Je me reconnais parfaitement dans cette phrase, merci de l’avoir mieux formulée que je n’aurais su le faire. Hélas, il est parfois être très difficile de faire admettre un tel raisonnement…
Un exemple récent : l’inversion du sens de défilement des fenêtres sous Lion. J’ai piqué le truc que GG s’est auto-appliqué : je conseille de tester ça 15 jours et au final, les utilisateurs se sont parfaitement habitués. Mais au début, que de critiques !

Ma crainte fondamentalement, c’est que les types qui sont complètement abrutis et qui ont un tant soit peu de pouvoir dans une boîte se sentent investis du droit d’être con.

Il faudrait être très con pour agir comme ça.
Hein ?… Ah zut, un con est con !

Didier

14)
pat3
, le 27.02.2012 à 14:32

Citation de Philob

Je suis plutôt un opportuniste et je préfère la version de base qui marche très bien, même si pour cela je dois changer de temps en temps mes habitudes et peut-être même perdre quelques fonctionnalités.

Je me reconnais parfaitement dans cette phrase, merci de l’avoir mieux formulée que je n’aurais su le faire. Hélas, il est parfois être très difficile de faire admettre un tel raisonnement… Un exemple récent : l’inversion du sens de défilement des fenêtres sous Lion. J’ai piqué le truc que GG s’est auto-appliqué : je conseille de tester ça 15 jours et au final, les utilisateurs se sont parfaitement habitués. Mais au début, que de critiques !

Tout à fait d’accord avec toi; j’ajouterais qu’aujourd’hui, en prenant un peu le temps de voir ce qui arrive, on sait assez vite si l’on accepte ou pas le nouveau système. J’ai testé Lion une dizaine de jours avant de me décider à basculer. Ça a suffit pour me rendre compte que la plupart des récriminations contre venaient de personnes qui avaient des habitudes que je n’avais pas. Il est clair, en revanche, que l’adoption du magic trackpad a beaucoup fait pour me rendre Lion agréable. Mais j’utilisais déjà beaucoup Exposé et les coins actifs dans Snow Leopard. D’autre part, plusieurs des propositions des nouvelles itérations d’OS sont non contraignantes: ça ne t’intéresse pas? Tu n’utilises pas.

L’attitude de Philob a un autre avantage: moins tu modifies l’OS de départ, moins tu as à modifier ses itérations. Plus tu “résistes”, plus c’est compliqué. Je suis ce précepte depuis Leopard, et je m’en porte de mieux en mieux; la seule chose que j’ai vraiment changé c’est les icones grises des fenêtres de Finder, qui font vraiment obstacle à mon mode d’organisation.
Pour dire, je commence presque à comprendre quel parti je pourrais tirer de Launchpad…

15)
fxc
, le 27.02.2012 à 14:43

C’est vrai les outils apple sont bien propre sur eux, quid de l’intérieur

si vous avez ce type de problème inscrivez-vous sur le site et faites le connaitre.

16)
François Cuneo
, le 27.02.2012 à 15:05

Tim Cook, pas Tom Cook, bien sûr.

Merci Didier!

17)
Modane
, le 27.02.2012 à 17:31

Moi, j’ai juste pu acheter la page 17 et la page 241… Comprenez… Apple, c’est un peu cher… Mais peut être la page 12 le mois prochain…

18)
Saluki
, le 27.02.2012 à 18:02

Le toucher…

Pour moi, qui viens de la Mode, le “toucher” des matières est essentiel et je dois avouer que je n’avais jamais fait le lien : c’est tellement naturel de pouvoir le faire …naturellement. Cest pourquoi ni Madame Saluki (sans doute que je déteins…) ni moi n’avons jamais acheté de produits de mode sur le Net.

quid de l’intérieur

Pour le problème des tâches, il faut “simplement”, même si ce ne l’est pas, détacher la dalle et nettoyer l’envers. Deux ventouses de débouchage d’évier suffisent à la manœuvre,plus spectaculaire que difficile.

19)
iMaculée
, le 27.02.2012 à 20:26

Tim Cook, pas Tom Cook, bien sûr.

Et Walter Isaacson aussi (pas Wlater Isaacston) si j’ai bien vu.

Je ne connais pas cette biographie mais j’avais lu quelques pages de “Les 4 vies de Steve Jobs” de Daniel Ichbiah et dès les premières lignes, j’avais été un peu effarée d’y trouver des fautes plutôt grossières (exemple : “Insouciant de son allure hippie qu’il assume sans vergogne, Jobs drague les financiers en costume et les rallient à sa cause” :-/ ), ce qui ne m’a pas forcément donné envie de poursuivre. J’espère que celui que tu as lu et apprécié est plus irréprochable (et donc, en ce qui me concerne, plus crédible – désolée d’être intolérante dans le domaine littéraire). Cependant, comme Marcdiver, si je le lis, ce sera sous sa forme “papier”, parce que j’aime ce type de support de lecture et peut-être aussi, un petit peu parce que pour l’heure, je n’ai pas eu la possibilité de me payer un iPad O:-)

20)
iMaculée
, le 27.02.2012 à 20:34

Ben non, moi je ne l’ai pas achetée. Mais je possède un lave-linge Miele.

Moi aussi j’ai un Miele!

Zut ! Moi je n’ai même pas ça ! ‘Faut que je quitte ce site ? :’-(

(sinon, superbe, le p’tit échange de Groucho ! :-) )

21)
Modane
, le 27.02.2012 à 20:59

Un Miele? Mais j’en ai pas! Ça s’achète où? Je trouve pas sur l’AppleStore?

22)
fxc
, le 27.02.2012 à 23:44

Un Miele? Mais j’en ai pas! Ça s’achète où? Je trouve pas sur l’AppleStore?

une petite recherche sur apiculture peut-être…..

23)
ikalimero
, le 28.02.2012 à 00:37

Cette bio n’est pas fluide, elle se lit difficilement, car elle est raconté ni comme un roman, ni de façon totalement chronologique. Par contre elle est très intéressante car c’est la seule qui donne et le point de vue de Steve et celui des autres acteurs pour un même événement. Il y a aussi de erreurs grossières, expédié en trois lignes. maigres ces critique je conseille quand meme car encore une fois c’est la seule qui intègre le point de vue de Steve.

24)
Tom951
, le 03.03.2012 à 15:26

J’ai lu la version US qui est tres bien ecrite (j’ai entendu dire que la version francaise a été traduite a la va-vite).

Cet article, Mr Cuk, a mon humble avis, manque de chronologie: il ne se lavait pas quand il avait dans les 20-25 ans, et idem pour l’appartement vide, c’etait quand il avait dans les 30 ans… Pour ceux qui n’ont pas lu la bio, ca meriterait d’etre clarifié.

Enfin, pour la partie “sale con”, je pense que c’était bien plus complexe que ca, et qu’il a beaucoup changé apres etre parti d’Apple la premiere fois (soit dans lu dans la bio, ou dans “iLeadership” qui est super au passage). Ca fait beaucoup reflechir sur comment manager des équipes, et comment atteindre la perfection – sa “technique” n’etait, faut l’esperer, pas la seule ; neanmoins, ca donne de bonnes idees (lisez iLeadership :-)…).

25)
Krynn
, le 08.04.2012 à 03:07

J’ai marqué cet article pour revenir le lire quand j’aurai fini ce livre que j’ai reçu pour Noël. 

Est c’est fait. J’ai mi un moment avant de commencé. Mais une fois les premières pages lues. Il se laisse dévorer. Utilisateur de Mac depuis 1991, j’ai suivi son actualité depuis plus de 20ans. Que de chemin parcouru par cette firme. 

J’avais déjà eu écho du caractère de SJ. Mais ce livre apporte bcp d’éclaircissements sur certaines parties de sa vie. Je trouve qu’il lui manque encore le point de vu de ces parents.

SJ était un homme rempli de contradictions. Je me demande comment ont peut vivre avec autant de conflits intérieurs.

Mais il restera un homme brillant et exceptionnel malgré tous ces défauts.  Et je pense que la relève sera gérer au mieux dans cette entreprise que j’affectionne.  Beaucoup de bonnes décisions ont déjà êtes prises (sauf les dividendes à mon sens). 

Abe