Profitez des offres Memoirevive.ch!
Un petit soleil dans la poche…

... À savoir, un flash électronique, dispositif qui accumule plein d'énergie dans un condensateur en vue de la décharger en un temps très bref, dans un tube plein de xénon, pour y produire un éclair de très courte durée (1/1000 s. ou plus bref) et de forte puissance, remplaçant le soleil nous faisant défaut, ou le suppléant dans certains cas. 

L'analogie avec le soleil ne s'arrête pas là puisque la température de couleur d'un flash est de l'ordre de 5500 à 6000 kelvin, soit la même que la température de couleur normalisée du soleil.

Je ne vais pas vous parler du flash en général, mais d'une particularité très sympathique que nous proposent les boîtiers modernes, à savoir :

La synchronisation multiflash sans fil en TTL (avec un boîtier Nikon).

En commençant par le commencement, à savoir, la mesure TTL au flash. Cet acronyme veut dire, en anglais, Through The Lens (en À Travers l'Objectif dans la langue de Max Linder). C'est à dire que la mesure de la puissance (la durée de l'éclair) est effectuée par un capteur situé dans la cage réflex de l'appareil, par reflection sur le film en argentique (c'est plus compliqué en numérique, mais le principe reste le même) et dès que l'éclairement du sujet parait suffisant à l'appareil, il coupe le flash, ça va très vite. C'est Olympus qui a inventé le procédé, et tous les autres fabricants l'ont adopté, tant le principe est efficace. Ensuite, Minolta a inventé le système dont je vous parle là, assez vite repris par Nikon qui l'a amélioré, Canon ne suivant que tout récemment (à partir du 7D, avant, c'était vraiment pas ça).

Le principe est tout simple : le flash intégré de l'appareil envoie une petite salve d'éclairs pour demander poliment au(x) flash(es) esclave(s) (un conseil, n'achetez jamais de flash de marque Spartacus ;o) d'envoyer la sauce, ce qu'ils font derechef s'il(s) a (ont) été bien réglé(s), dès que la quantité de lumière nécessaire à la bonne exposition est atteinte, le flash maître envoie une nouvelle salve pour prévenir son (ses) esclave(s) qu'il(s) peut (peuvent) faire une petite pause café. Évidemment, ça va tellement vite que l'on ne voit, avec nos pôvres yeux limités à 25 images par seconde, qu'un seul éclair.

Quelques petites captures du manuel d'un D300S pour vous montrer comment ça se règle (c'est identique pour tous les boîtiers Nikon disposant de la fonction) :

image

Donc dans le menu de l'appareil, le petit crayon (réglages personnalisés), sous menu Bracketing/Flash, sélectionner le e3, « contrôle du flash intégré ».

image

Dans lequel on sélectionne le « mode contrôleur ».

image

qui nous propose ces réglages là :

  • en première ligne, le flash intégré, dont on peut choisir le mode d'exposition, soit TTL, soit manuel, et le réglage de correction pour la TTL ou de puissance pour le mode manuel, il est intéressant, si l'on souhaite que le flash intégré soit très peu présent dans la composition lumineuse, de le régler en manuel sur 1/128, sa puissance minimale ou à -3 Ø, voire carrément coupé, dans ce cas, il se contentera d'émettre les éclairs se communication mais n'aura aucune incidence sur l'exposition. On peut aussi mettre un écran infrarouge spécifique (SG-3IR) qui coupera complètement la lumière visible, mais permettra quand même aux esclaves de recevoir leur ordre.
  • Les deuxième et troisième lignes proposent les mêmes réglages mais pour les flashes esclaves, avec une option supplémentaire d'exposition (le mode A pour Auto, dans lequel, c'est la cellule du flash qui va mesurer l'exposition). Il est en outre possible (d'où les deux lignes) d'attribuer des réglages différents pour deux groupes de flashes, par exemple, un flash en éclairage principal sans trop de correction, et un flash à +2 Ø pour cramer le fond.
  • La quatrième ligne propose d'attribuer un canal différent du réglage de base pour permettre à plusieurs photographes de travailler avec jusqu'à quatre boîtiers dans le même espace sans que chaque déclenchement ne fasse partir les flashes de tout le monde.

image

Le même menu avec d'autres réglages.

image

On est sur un système optique, l'œil des esclaves doit voir le coup de fouet la salve d'éclair qui va leur donner l'ordre de déclencher, et d'arrêter l'émission de l'éclair, j'utilise beaucoup ce système en macro, le boîtier dans une main avec l'objectif réglé sur le rapport un sur un, et le flash dans la main gauche, en faisant bien attention à ne pas mettre mes doigts sur l'œil du flash...

Attention, en cas de soleil ou de forte lumière directe sur l'œil des esclaves, ça risque de ne pas fonctionner correctement.

image

Très pratique, l'option lampe pilote permet d'avoir un aperçu de l'éclairage que l'on va avoir, et surtout, des ombres.

Pour ce qui concerne le réglage du ou des flashes, je vous laisse consulter le manuel approprié, chaque modèle ayant ses particularités, du plus abscons, le SB 600 (vraiment très enquiquinant ) aux plus simples, les SB 700 et SB 900 (juste un cran de plus au bouton d'allumage), en passant par le SB 800 qui talonne de près le SB 600 pour le manque de simplicité, enfin l'essentiel est de savoir s'y prendre pour que l'esclave puisse bien comprendre son maître (même canal et le bon groupe).

On peut en mettre autant que l'on veux mais Nikon déconseille plus de trois Flashes, tout dépend du sujet, en fait, mais c'est en général plus que suffisant pour avoir un bon éclairage.

Quelques exemples en image :

image

Ici, comme dans tous les autres exemples; le flash intégré est réglé à -3 Ø, il n'a donc aucune incidence sur la photo: l'éclairage est constitué d'un seul flash tenu à la main, à la verticale, légèrement à gauche (pour minimiser les reflets sur le verre) et, comme comme dans toute la série, réglé pour sa part à -0,3 Ø.

image

Là, le flash principal est à peu près au même endroit, il a été rejoint par un compère placé à droite, à environ 2 heures (les ombres nous renseignent bien sur le sujet).

image

Ici, le flash secondaire est passé à midi, le principal ne bougeant toujours pas trop.

image

Enfin là, le flash principal est à environ 3 heures, l'éclairage rasant mettant en valeur la surface du verre, le secondaire est passé à 11 heures.

Et pour finir, un petit Schmilblick :

image

L'image mystère du jour (pas facile à photographier, ce nouveau joujou)...

Quelqu'un(e) a–t–il une idée de ce dont il s'agit ?

Un indice ici...

19 commentaires
1)
fxc
, le 16.11.2011 à 00:13

c’est un shcmili, un shcmili, un ssschimimili, un chimili,

c’est juste pour faire avancer le shcmili, shcmili, ssschimimili, chimili

mais non j’l’ai pas dit

2)
Anne Cuneo
, le 16.11.2011 à 00:24

Une schmilili… cafetière?

3)
aacp
, le 16.11.2011 à 00:45

Un schmilili… tamiseur de farine?

4)
Smop
, le 16.11.2011 à 01:18

Quelqu’un(e) a–t–il une idée de ce dont il s’agit ?

Un ustensile de patisserie pour décorer des gâteaux ?

5)
pter
, le 16.11.2011 à 05:39

vu le matériau, la poignée (avec gâchette) et le support, je pencherai pour un dispensaire de liquide très chaud: chocolat chaud? caramel chaud?

ou alors pour faire des cocktails, insertion/mélange de liquide? (type royal café, irish coffe..)

Zit: merci pour l’article!

6)
Marcol
, le 16.11.2011 à 06:18

Un entonnoir à piston pour remplir aisément de petits récipients d’un liquide (chaud ou froid). C’est plus pratique que la cuillère ou que le bec verseur.

7)
Sadique de la forêt
, le 16.11.2011 à 08:19

Une chope à bière, avec doseur à gachette, pour ceux qui ne savent pas boire proprement… Zit, ça se trouve où cet ustensile? Connais un gars qui connaît un type qui en aurait drôlement besoin…

8)
Amely
, le 16.11.2011 à 08:44

une poche à douille métallique…

9)
Saluki
, le 16.11.2011 à 10:09

le schmilli, de la P’tite Lilli (Pierre Perret ?) ressemble à un outil, certes moins luisant, que mon Papa avait pour aller mettre de la colle là où le pinceau ne pouvait accéder.

Quant à l’effet “Harcourt” de ces photos, je rappelle humblement que dans la rue Jean-Goujon, ils ont des gamelles et non des flashes.

10)
Inconnu
, le 16.11.2011 à 10:09

C’est un chapeau :

11)
Saluki
, le 16.11.2011 à 10:15

Je rêve d’un entonnoir à piston automatique pour les appareils plus liquides… Mais là encore, le prix de l’inox !

Zit en a rêvé… et il l’a eu, même au prix de l’inox, sans intox.

12)
ReReX
, le 16.11.2011 à 11:28

Entonnoir à piston (De Buyer) pour pâte (à crèpe par exemple)?

13)
Guillôme
, le 16.11.2011 à 12:59

J’avoue ne pas être un grand fan du flash et, à part le flash intégré pour des situations désespérées, je n’ai jamais utilisé de flash indépendant, de ttl…

En tout cas, merci pour les infos, on apprends ainsi que Nikon et Canon ont des leçons à recevoir d’Olympus ;)

Pour l’objet, un entonnoir à débit réglable?

14)
ToTheEnd
, le 16.11.2011 à 13:07

Tout a été dit sur l’objet… mais si ce n’est pas du Alessi, c’est franchement inspiré.

15)
Danih
, le 16.11.2011 à 14:50

Un porte-voix ?

16)
MatthieuLyon69
, le 16.11.2011 à 16:58

Un doseur de pâte à crêpes ?

17)
iker
, le 17.11.2011 à 05:53

C’est ReReX qui est le plus précis ;-)

Entonnoir à piston

Un indice nous avait été donné le 10 février dernier dans une chronique de Zit sur les instruments de cuisine indispensables. Et celui-là, il en rêvait.

C’est parfait pour remplir des moules à cannelés en cuivre ou en silicone, ou des pots de crème brulée, des moules à mini soufflés ou de petites quiches ou encore des macarons sur une plaque pour aller au four avec un “appareil” liquide…

On le voit à l’œuvre ici entonnoir à piston

18)
Pierre.G.
, le 17.11.2011 à 13:55

Sympa to engin lunaire, mais à nettoyer, tu dois démonter le corps coulissant non?

Pour ce qui est du flash, tu résumes bien, mais en laissant sous-entendre que ce n’est pas simple…

Il y a un très bon livre sur l’éclairage au numérique en français pour une fois(traduit), j’éditerai dès que je l’aurai sorti de ma bibliothèque pour donner les coordonnées.

Le systèmes de studio semblaient plus élaborés jusqu’aux derniers modèles de flashs cobra, mais maintenant nous avons des cobra qui sont très élaborés(réglages indépendants surtout), la seule restriction importante qui peut se produire est de ne pas pouvoir shooter avec une lumière constante s’ils n’ont pas une alimentation externe, je m’amuse avec mes 12 images/secondes pour voir, et en alim cela suit sans peine, mais avec les accus internes après 4 photos on voit la luminosité baisser et à 6 l’appareil commence à corriger, les flashs par contre sont très vite chauds et la compensation se fait sur les Iso mais on est dans l’extrême quand même.

19)
zit
, le 18.11.2011 à 16:06

Je n’ai qu’un mot : Bravo, un tel enthousiasme pour le shimili, mili, mili… vous êtes formidables ! Il s’agit bien d’un entonnoir à piston (le Kwik de chez de Buyer) qui m’a été offert par des voisins et que je viens d’étrenner pour :

garnir quelques tartelettes de caramel au beurre salé… une tuerie (mieux que la piètre image que j’en ai fait, mais à 2 h du mat, je n’avais plus trop la tête à ça) !

Quand au flash, ce n’est effectivement pas si simple, mais pas impossible non plus ! par contre, les flashes de studio, même les « petits », c’est quand même autre chose, tant en quantité (plus puissants), qu’en qualité (possibilité d’accessoires de modelage de la lumière assez étendues ,bols, nids d’abeilles, snoots, boîtes à lumière…).

z (qui était plus dans sa cuisine qu’ailleurs, ces derniers jours, je répêêêêêêêêêête : maintenant, va falloir perdre quelques grammes parci ou par là…)