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L’homme qui a donné un visage aux pirates

Il y a tout juste cent ans, mourait en Italie, probablement d’un empoisonnement alimentaire, Howard Pyle, écrivain, peintre, considéré comme le plus magnifique des illustrateurs de magazines et de livres, et admiré non seulement aux Etats-Unis d’où il venait, mais tout autant en Europe.

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Howard Pyle dans son atelier, vers 1898

Il avait atteint l’Europe par deux canaux: ses livres, notamment sur les pirates, et les illustrations du Harper’s Monthly Magazine, une revue qui arrivait régulièrement d'Amérique et qui était étudiée avec avidité par un certain nombre de peintres, notamment Vincent Van Gogh, qui en parle avec émerveillement dans ses lettres:

«Tu connais un magazine américain appelé Harper’s Monthly?» demande-t-il dans une lettre à son frère Théo le 11 septembre 1882, «Il contient des illustrations fantastiques. Je le connais mal. Je n’en ai vu que six numéros, et j’en possède trois. Mais il contient des choses qui me rendent muet d’admiration, y compris “La verrerie” et “La fonderie” (des scènes d’usine), et les illustrations d’une ville quaker d’autrefois par Howard Pyle. Ces illustrations me remplissent d’un élan nouveau, parce qu’elles suscitent l’espoir que je serai bientôt capable moi aussi de faire des choses qui ont de l’âme.»

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Voici une des illustrations qui ont enthousiasmé Van Gogh: «Le procès des “sorcières” de Salem», par Howard Pyle, 1882

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Et voici ce que Vincent Van Gogh peint lui-même cette année-là. «Les Pauvres et l'argent.»

Le lendemain, Van Gogh renchérit, dans une lettre à Anthon Van Rappard: «Plus j’essaie de faire des choses qui m’intéressent – des scènes de rue, des salles d’attente de troisème classe, la plage, un hôpital – plus mon respect grandit pour ces grands artistes du peuple…, tels Doré, ou Morin, ou Gavani, ou du Maurier, ou Ch. Keene, ou Howard Pyle… ou d’autres encore.»

Par la suite, le nom de Pyle revient plusieurs fois dans la correspondance de Van Gogh.

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Howard Pyle devant chez lui à l'époque où Van Gogh en parle.

Nous avons pratiquement oublié Howard Pyle, de même que la plupart des autres noms d’illustrateurs de l'époque sont assez vagues dans notre souvenir, à part Doré peut-être. Et pourtant, ils ont tous été des célébrités.

Pour comprendre leur importance, il faut se souvenir que ces hommes (et quelques femmes) qui ont illustré livres, journaux et revues jusqu’à la Première Guerre mondiale représentaient à la fois la photographie (la vraie photographie n'était pas encore sortie de son lourd corset), la télévision, le cinéma. La représentation du monde qu’ils donnaient était la seule que ceux de nos ancêtres qui ne fréquentaient pas les musées (autant dire la majorité écrasante de la population) aient eue de leur «ailleurs», du passé, des lieux où ils n’étaient pas, ou n’étaient pas allés. Aussi, leur vision, lorsqu’elle arrivait au public, pouvait façonner toute une manière de considérer le monde ou l’histoire, d'autant plus profondément qu'elle paraissait dans des publications à grand tirage, dans des livres pour la jeunesse. Elle s'est ancrée dans l'inconscient collectif, et de façon détournée ou directe, elle a été transmise jusqu'à nous.

Howard Pyle était l’un de ces hommes-là, et il a carrément été une star, mais une star essentiellement populaire: l’illustration n’était pas, à l’époque, considérée comme un des beaux-arts, et ses rapports avec la peinture n’étaient que mal perçus par les milieux snobs dans lequel se meuvent (eh oui, parlons au présent, cela n’a guère change entre-temps) les critiques d’art. Il fallait l’oeil d’un Van Gogh pour VOIR. Avec le recul, nous voyons aussi, mais à nous, il a fallu du temps.

Bon, revenons à Howard Pyle.

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Un pirate espagnol, tel que le voyait Howard Pyle, qui n'était pas allé en Espagne…

Ne dites pas que vous ne le connaissiez pas – vous le connaissiez sans le savoir. Car l’image que vous avez de Robin des Bois, ou des pirates en général, a été largement façonnée par lui.

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Le prisonnier condamné à mort est forcé à sauter par les pirates.

Je croyais ne pas savoir qui c’était non plus, mais j’ai reçu de la part du Delaware Art Museum, très probablement par erreur, une invitation au vernissage de l’exposition montée pour commémorer le 100e anniversaire de sa mort, le 9 novembre 1911 à Florence, où il était allé pour étudier les fresques de la Renaissance: la mode de la fresque parcourait les Etats-Unis à l’époque, et en s’y mettant, Howard Pyle s’était rendu compte qu’il avait besoin de consulter les maîtres. Il n’est jamais revenu de ce voyage d’études. Il avait 58 ans.

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Les pirates attaquent une galère espagnole

Il a laissé un œuvre copieux, et a été, outre l'illustrateur de ses propres livres, et d'innombrables numéros de magazines, l’illustrateur des plus grands écrivains américains, de Mark Twain à Nathanael Hawthorne. Ses amis ont réuni sa production dans une fondation, et c’est autour de cette fondation que s’est créé, à Wilmington, la ville du Delaware dont il était originaire, le Delaware Art Museum qui l’honore aujourd’hui.

J’ai renoncé à aller au Delaware Art Museum pour l’occasion (un peu loin pour un vernissage), mais heureusement Internet nous permet ce genre de voyage, et puis, ce nom me disait vaguement quelque chose, j’ai fini par me souvenir que je possédais (sans jamais avoir vraiment enregistré qui les avait écrits et illustrés) tant «The Book of Pirates» que «Robin Hood», tous deux ramenés de mon adolescence anglaise et maintes fois lus et relus.

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Illustration pour «Iron Men», une histoire d'Henri IV d'Angleterre écrite pour la jeunesse par Howard Pyle

Je me suis bientôt rendu compte, en y regardant de plus près, que Howard Pyle, en dépit de sa calvitie précoce, de ses cols durs et de ses allures d’employé de banque était resté un enfant dans l’âme. Ce qui l’a intéressé, ce sont d’une part le quotidien des petites gens, mais d’autre part, et même j’ose dire surtout, les grands mythes qui résonnent et font vibrer le coin dans chacun de nous qui reste enfant:

Les aventures de Robin des Bois

Le livre des pirates

Le trésor volé

L’histoire de Lancelot et de ses compagnons

L’histoire des héros de la Table ronde,

Les hommes de fer (l’histoire de Henri IV d’Angleterre)

etc., etc.

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«Le Hollandais volant», un bateau fantôme dont la légende date du 18e siècle, et qui était un sujet souvent utilisé par les peintres à la fin du 19e siècle

Si un doute persistait, il suffirait de lire «The Wonder Clock» (La pendule miraculeuse), 24 histoires, une par heure, écrites pour les enfants dans un style qui enchante aussi les adultes. Car Howard Pyle était autant écrivain qu’illustrateur et peintre.

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La pendule miraculeuse, vingt-quatre histoires merveilleuses, une pour chaque heure du jour; écrites et illustrées par Howard Pyle, et embellies par les vers de Katharine Pyle

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Une des illustrations de La pendule miraculeuse

L'«inventeur» des pirates

Au moment où Pyle s’est mis à peindre et à dessiner les pirates (à ne pas confondre avec les corsaires, qui ne sont pas hors-la-loi), il y avait peu de représentations de leurs activités, de leurs costumes et de leurs coutumes. La piraterie, qui est du banditisme sur mer, s’était toujours passée, par définition pourrait-on dire, loin du monde de l’image. Pyle a recueilli des légendes, les a transcrites – essentiellement pour la jeunesse, et les a illustrées; mais pour ce qui est des illustrations, il n’a suivi que son imagination. Son plus grand succès peut-être est que cette imagerie-là se soit inscrite si profondément dans l'inconscient collectif que, même si on a oublié son nom, on continue à y puiser aujourd'hui encore. Elle est restée vivante surtout à travers le cinéma, qui l'a utilisée dès ses débuts; ainsi, elle est arrivée jusqu’à nous et peuple aussi notre imaginaire.

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Un pirate qui a contrevenu aux codes de la piraterie est abandonné sur une île déserte.

Nous avons pu prendre connaissance de Robin des Bois par le livre d’Alexandre Dumas (par ailleurs peu répandu, parce qu’il n’est pas très bon – et c’est une grande admiratrice de Dumas qui vous parle), ou même par les livres de Sir Walter Scott. Mais tant William Keighley, le coréalisateur, qu’Errol Flynn, le comédien qui l'a incarné, ont dit qu’avant de diriger et de jouer le Robin des Bois le plus célèbre du cinéma, dans lequel on a largement puisé pour les films subséquents sur le même sujet, ils ont étudié le livre (et les illustrations) de Pyle. Et les films de pirates, jusqu’au très récent Pirate des Caraïbes avec Johnny Depp, ont largement puisé dans cette imagerie, devenue plus réelle que n’importe quelle réalité.

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Robin des bois vu par Howard Pyle…

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…et par Hollywood. Il est incarné ici par Errol Flynn, dans un film mythique.

Malheureusement, aucun des livres de Pyle traduits en français n’existe plus (ou du moins, je n’en ai pas trouvé, bien qu’il semble qu'il en ait existé à la fin du 19e siècle).

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Le capitaine pirate de Howard Pyle…

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…et le Pirate des Caraïbes, alias Johnny Depp

Heureusement, les illustrations n’ont pas besoin de traduction.

Mon conseil: que vous parliez anglais ou non, allez voir le site du Projet Gutenberg, cherchez les livres, et ouvrez-les en HTML – les illustrations sont là, la mise en page originale de Pyle aussi. Je vous ai mis les liens à ceux des livres que j’ai mentionnés. Et ceux qui lisent l’anglais peuvent les télécharger, avec ou sans illustrations. Il existe un grand nombre de formats disponibles. Et pour voir encore plus d'images de Howard Pyle sur les pirates sans feuilleter de livre, vous pouvez vous rendre sur ce site.

Il est impossible de parler de tous les aspects de l'oeuvre de Pyle, qui a peint et dessiné dans une palette très variée de styles, de sujets, de genres. Terminons par deux oeuvres différentes de celles qui précèdent.

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«Panique à la Bourse de New York en 1873». Le tableau, car c'est un tableau et non une photo, est en noir et blanc. Comme aiment à dire les économistes, à la Bourse il n'y a que deux possibilités: panique ou euphorie. On constate ici que les crises de la bourse ne sont en rien une nouveauté. 

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«La Sirène». Parfois, comme dans ce tableau, Pyle abandonnait toute velléité d'illustration réaliste ou pseudo-réaliste. Seule la poésie restait.

 

PS. Toutes les illustrations sont de Howard Pyle, sauf la photo d'Errol Flynn et de Johnny Depp, qui viennent de la publicité des films respectifs, et le tableau de Van Gogh «Les pauvres et l'argent».

20 commentaires
1)
Radagast
, le 15.11.2011 à 07:11

Très belle découverte matinale, merci beaucoup.

2)
Stilgar
, le 15.11.2011 à 08:03

Il n’y a pas à dire, j’adore les articles d’Anne.

Ils sont toujours intéressants et captivants. Ils me font souvent découvrir des choses que je ne connaissais pas.

Merci Anne

3)
FT'e
, le 15.11.2011 à 10:04

Wouaaa, excellent ! Belle découverte matinale pendant que je jette de vieux logiciels désagréables (genre Lotus Notes) devenus inutiles. Howard Pyle’s Book of Pirates. Ça c’est un pointeur que je vais garder préciseusement et qui va alimenter mes lectures sous peu. Dès que j’en aurai terminé avec le cycle de Mistborn.

Merci !

4)
Catastrophy
, le 15.11.2011 à 10:07

Anne est une vraie journaliste ! Magnifique !

5)
Guillôme
, le 15.11.2011 à 12:23

Merci Anne, encore une fois, pour cette humeur de qualité :)

Néanmoins, pourquoi à chaque fois illustrer par des photos/images sans citer les sources ?

Cela m’interpelle d’autant que tu es écrivaine et que tu es la première à revendiquer le respect du droit d’auteur.

Par exemple, la photo du prisonnier condamné à mort provient de art.com

La première photo est de C.P.M Rumford , une source probable est le Delaware Art Musuem.

Pour l’attaque de la galère espagnole, il est possible que tu aies utilisé Wikipédia à moins que ce ne soit une capture du Delaware Art Museum

6)
Filou53
, le 15.11.2011 à 12:56

Belle découverte en effet…

Merci.

7)
Anne Cuneo
, le 15.11.2011 à 15:29

pourquoi à chaque fois illustrer par des photos/images sans citer les sources

Je pourrais, bien sûr. Le seul regret que j’ai, c’est de ne pas avoir su que la première photo était de Rumford, je ne l’ai pas prise sur le site du Delaware Art Museum, et le site où je l’ai trouvée ne donnait pas l’auteur, j’ai pensé que c’était une photo de famille.

Pour le reste, tu m’excuseras de demander quel est l’intérêt. La plupart des images viennent des livres pour lesquels j’ai mis des liens, ou d’un site pour lequel j’ai également mis le lien.

Je te signale que ça me prend un à deux jours pour rassembler la documentation pour un sujet comme celui-là et pour le rédiger, que l’internet n’est pas ma seule source, je vais aussi à la bibliothèque publique, et que souvent les illustrations (j’ai donné l’auteur de toutes, n’est-ce pas, comme je le fais toujours) viennent de sources, disons, secondaires par rapport au lieu où est l’original – quand ce n’est pas moi qui les scanne.

Si tu veux t’amuser à citer les sites d’où tu penses que je les ai prises, je t’en prie. Je préfère utiliser mon temps à fignoler la présentation.

Je peux en tout cas te dire une chose: je n’ai capturé ni Wikipedia, ni le Delaware Art Museum pour les tableaux, dessins ou gravures de Pyle.

tu es écrivaine et que tu es la première à revendiquer le respect du droit d’auteur.

L’auteur, je le répète, est toujours cité (et quand il n’y a pas d’auteur, comme pour les photos publicitaires, je l’indique). Les droits de l’auteur, dont je suis la première consciente, sont ainsi respectés. Pour ce qui est du tout, j’ai essayé de faire une synthèse après avoir pas mal lu, il faudrait alors, selon cette logique, pour chacune des humeurs que nous faisons, non seulement indiquer tous les sites, mais encore tous les livres parcourus pour faire sa propre synthèse.

Cela dit, c’est un peu ce que j’ai fait, même, en citant le Projet Gutemberg, où se trouvent presque tous les livres de Pyle, qui sont désormais hors copyright.

8)
pat3
, le 15.11.2011 à 16:05

Merci pour ce beau voyage, Anne!
Je me disais bien que ça prenait du temps de réunir toutes ces sources, quand je vois le temps que ça me prend pour fournir un commentaire argumenté sur un sujet…

En tout cas, encore!

9)
PhilSim
, le 15.11.2011 à 16:33

Merci pour cette intéressant découverte d’un personnage dont je n’avais jamais entendu parler, et qui a pourtant (eu) tant d’influence sur l’imaginaire populaire… Sic transit gloria artificis…

J’aime beaucoup votre manière de nous faire connaître des personnages et des lieux, et j’espère que vous puissiez continuer ainsi…

PS : Le fond blanc de mon commentaire a été créé avec Firefox, propriété de Mozilla fundation…

10)
Saluki
, le 15.11.2011 à 19:28

Certains l’ont découvert ce matin, moi c’est ce soir que j’ai dévoré ce remarquable document. Et constaté mon inculture crasse : “blanc” sur l’auteur et je crois bien n’avoir déjà vu que le tableau des Sorcières auparavant, sans doute dans les années 60, à propos du film …Montand, Piccoli…

Et j’ai dû pomper le fond blanc de Safari ;°)

11)
Anne Cuneo
, le 15.11.2011 à 19:51

PS : Le fond blanc de mon commentaire a été créé avec Firefox, propriété de Mozilla fundation…

Excellent! ;≈D

12)
Guillôme
, le 15.11.2011 à 20:38

Pour le reste, tu m’excuseras de demander quel est l’intérêt.

L’intérêt est pour le lecteur de pouvoir retrouver le document, pouvoir l’utiliser en citant la source ou demander l’autorisation de l’utiliser…

Dans mon cas, souvent tes articles me donnent envie d’aller plus loin, et si je veux par exemple voir la version électronique illustrée de “Iron men” dont est issue ton image, je ne peux pas (la version Gutenberg en lien est non illustrée).

Ensuite, sur un plan éthique, moral et même souvent légal, cela me parait normal de citer ses sources!

Tu illustres en scannant sur un livre? Pourquoi ne pas dire Source : Livre X p. 234

Tu trouves l’image sur un blog ou un site qui ne cite pas sa source? Pourquoi ne pas dire Source : Blog machin

Cela prend du temps? C’est trop difficile? Effectivement, c’est toujours plus facile de ne pas respecter les sources mais, à mon avis, tout le monde est gagnant à faire cet effort.

Encore une fois, j’apprécie beaucoup tes articles et ma critique est simplement de souligner que la plupart du temps dans tes humeurs tu ne cites pas tes sources, et c’est très dommage je trouve (par exemple, sur cette toute petite humeur , la source de l’image laisse à penser que cela vient de Wikipedia d’après le nom du fichier mais il n’y a pas de source).

Bon allez, on en reparle lors de mon prochain article qui, mine de rien, sera connexe à ce sujet ;)

Désolé si j’ai été maladroit et que ma critique te semble trop vive, mon intention n’est pas de t’accuser de quoi que ce soit et la majorité des sites Internet ne citant pas leurs sources, loin de moi de jeter la première pierre :p

PS : Le fond blanc de mon commentaire a aussi été créé avec Firefox, propriété de Mozilla fundation

13)
Migui
, le 15.11.2011 à 21:37

Anne, merci pour ce fantastique voyage au pays de Pyle! Je suis très impressionné par la similitude entre ses illustrations et les photos qui viennent plusieurs dizaines d’années plus tard.

Quelle classe!

14)
Anne Cuneo
, le 15.11.2011 à 22:08

Ensuite, sur un plan éthique, moral et même souvent légal, cela me parait normal de citer ses sources!

En effet, je cite toujours les sources des documents qui sont copyright, c’est à dire non libres de droits. Mais une fois qu’ils en sont sortis, je ne vois pas, et je continuerai à ne pas voir. On peut toujours très facilement aller plus loin avec mes humeurs, je donne plein de références. Pour ce qui est de celle-ci, tu trouves en fait toutes mes sources, et ce que tu demandes me paraît une manière peu productive de couper les cheveux en quatre.

;–)) De toute façon, je ne sais pas pourquoi, vous aussi, amis lecteurs, ne bosseriez pas un peu pour retrouver des documents que je ne signale pas et parfaire votre instruction! ;–)))

15)
Anne Cuneo
, le 15.11.2011 à 22:15

par exemple, sur cette toute petite humeur , la source de l’image laisse à penser que cela vient de Wikipedia d’après le nom du fichier

Je suis allée voir l’image de «ma toute petite humeur». Tu exagère un brin, Guillôme, l’origine est dessus, parce que généralement, je la laisse. Pour cette humeur-ci je ne l’ai pas fait parce que j’avais tellement d’illustrations que je les ai numérotés. Mais j’admets que faire des listes de sources n’est pas mon fort, pas la peine de me faire la morale là-dessus.

Bon, j’arrête cette discussion: comme disent les Anglais, let us agree to disagree (admettons que nos opinions divergent – mais en anglais ça fait plus joli).

16)
pter
, le 16.11.2011 à 05:55

cool cet article! un moment d’évasion d’histoire et de culture! merci!

17)
FromStart
, le 16.11.2011 à 07:08

Toujours aussi rafraîchissants et surprenants, vos articles! Tres éloignés de nos centres d’intérêts habituels, mais ô combien intéressant! Une petite plongée dans notre culture collective (inconsciente) dont on ignore totalement l’origine. Merci de nous faire partager ces petites découvertes!

18)
archeos
, le 16.11.2011 à 10:17

Superbe article, superbe illustrateur.

Je rejoins Guillôme sur sa critique, sauf qu’Anne n’écrit pas un article scientifique ou sur Wikipédia. Sur Wikipédia, il est indispensable de donner ses sources. Dans un article relu, c’est préférable, pour de multiples raisons (celles que vous avez données, et d’autres). Ici…

19)
nathalie
, le 17.11.2011 à 20:26

C’est incroyable, Anne Cuneo nous fait un beau cadeau et il s’en trouve pour cracher dans la soupe!

20)
zit
, le 18.11.2011 à 15:39

Cet article me fait irrésistiblement penser à « Author, author », le roman de David Lodge sur la vie d’Henry James, et sa grande amitié avec du Maurier est une des épines dorsales du livre, il me semble même que Pyle y est évoqué.

Sinon, Robin wood, j’adore son pantalon !, qu’est–ce que j’ai pu voir ce film ! (je crois que c’était un des premiers magnétoscopés à la maison, à l’époque où les K7 VHS coutaient un œil), que du bonheur, de revoir ces images.

z (merci pour cette découverte, Anne, je répêêêêêêêêête : magnifiques, les deux dernières !)