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Les Ardennes flamandes, paradis et enfer du cycliste

Les lecteurs de Cuk ayant lu cet article de ma part il y a deux ans savent que le sport cycliste (sans compétition) est une de mes passions et que dans ce sport, j'apprécie particulièrement de grimper des côtes.

En tant que Grenoblois d'origine, j'étais particulièrement gâté à ce niveau et pouvais exercer cette passion dans les plus fortes dénivelées. Depuis que je suis en Belgique cependant, j'ai dû me contenter d'ascensions nettement plus modestes, comme celle du Mont Saint-Aubert, tout près de Tournai où je vis maintenant et dont j'ai déjà parlé ici.

Ceci dit, Jacques Brel exagérait fortement en parlant de « Plat Pays » pour la Belgique. En fait il évoquait la plus grande partie de la Flandre (et non de la Belgique en général), et plus précisément la Flandre des environs d'Anvers, de Bruges ou de Gand, où en effet les cathédrales sont les uniques montagnes… Mais il y a d'autres parties de la Flandre qui sont particulièrement vallonnées, et notamment une qui sert de décor à la course cycliste professionnelle Le Tour des Flandres, De Ronde van Vlaanderen : il s'agit des Ardennes flamandes (de Vlaamse Ardennen).

En fait, ces Ardennes « flamandes » n'ont rien à voir avec les véritables Ardennes, situées bien plus au sud-est de la Belgique, en Wallonie, et qui sont nettement plus vastes, moins densément peuplées… et encore plus vallonnées. Les Ardennes flamandes sont en fait une région de collines (heuvels, en néerlandais) de la province de Flandre orientale, zone plutôt restreinte (une trentaine de kilomètres carrés) et à faible dénivellation globale (altitude maximale : 150 m au Hotondberg). Mais les paysages y sont splendides, et les ascensions y sont nombreuses et particulièrement rudes. De plus, certaines d'entre elles sont pavées, ce qui les rend d'autant plus « sportives ».

Habitant Tournai depuis trois ans, j'ai le bonheur d'avoir cette zone à portée de vélo (une trentaine de kilomètres) et j'ai pu régulièrement exercer ma passion cycliste dans ces Ardennes flamandes. Le but de cet article est de vous en donner un aperçu sur le plan cycliste et sportif, mais également de vous donner, j'espère, l'envie de visiter cette belle région. Sur deux roues, tant qu'à faire, mais pourquoi pas à pied ou en voiture. J'ai choisi pour cela de présenter les collines les plus connues de ces Ardennes flamandes, dont la plupart servent de décor au Tour des Flandres, mais sont tout aussi courues par les randonneurs cyclistes et pédestres.

À tout seigneur, tout honneur, commençons par la côte qui est, de l'avis général, la plus difficile des Ardennes flamandes.

Le Koppenberg

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Les 3/4 du Koppenberg sont visibles à partir de son pied.
Remarquez les cyclistes piétons vers le haut… (photo Wikipedia)

De son vrai nom le Rotelenberg (le Koppenberg est en fait une colline voisine dont le nom sonne mieux apparemment…), elle est située dans la localité de Melden, dans la commune d'Audenarde (Oudenaarde). Elle est longue d'environ 600 m, étroite, irrégulièrement pavée, avec un pourcentage moyen de 10,8 % et un passage à 22 % en chemin creux, bien visible sur la photo. C'est un grand classique du Tour des Flandres qui provoque immanquablement la mise à pied d'une bonne part du peloton dès lors que le pavé est un tant soit peu humide, et même parfois par temps sec : il suffit d'un coureur « en travers » à cause de la pente, pour que tout ceux qui suivent doivent se transformer en piétons…

Ci-dessous une vidéo de l'ascension du Koppenberg « en direct live », via une caméra embarquée sur le casque d'un cycliste pendant le Tour des Flandres cyclotouriste 2011 :


Comme la musique de la vidéo, le Koppenberg ne fait pas dans la dentelle…
(vidéo Youtube)

En 1987, un accident ahurissant a incité les organisateurs à supprimer cette montée du programme du Ronde professionnel. Jugez vous-même…


Le coureur Danois Jesper Skibby éprouve la frayeur de sa vie dans le Koppenberg pendant le Tour des Flandres 1987, en étant heurté par derrière par la voiture du directeur de course, lequel dans la foulée ordonne à son chauffeur de…(vidéo Youtube)

Le Koppenberg n'est réapparue au programme du Tour des Flandres qu'en 2002 pour disparaître à nouveau en 2007 pour rénovation et réapparaître les années suivantes. Définitivement ? En tout cas les voitures suiveuses n'y sont plus admises et doivent faire un détour, ce qui est une bonne choses, on en conviendra, vu ce qui est arrivé à Skibby…

Le Vieux Kwarémont

Autre grand classique du Tour des Flandres, le Vieux Kwarémont (Oude Kwaremont). À l'échelle de la région, elle est très longue : 2200 m dont 1500 m de (très mauvais) pavés. Le pourcentage moyen est de 4,2 % avec un maximum à 11 %. En fait seul un passage de 600 m est réellement pentu (autour de 9 %), le reste est ce qu'on appelle du « faux plat ». Au milieu de la côte (et au sommet du passage pentu) se trouve la pittoresque localité de Kwaremont (du latin Quadrus Mons, mont carré), elle-même relevant de la commune de Kluisbergen. Au sommet, on est à un jet de pierre de la Wallonie.

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La côte juste avant d'arriver au village de Kwaremont (photo Climbbybike)

C'est probablement l'ascension pavée la plus longue de la région, et certainement la plus souvent empruntée par le Tour des Flandres. Personnellement, lorsque j'y passe, j'ai toujours peur de casser quelque chose sur mon vélo… Elle mérite néanmoins le détour, ne serait-ce que pour éprouver ce morceau de légende cycliste. Et le village de Kwaremont lui-même est très agréable pour y flâner. Il n'est pas nécessaire de passer par l'ascension pavée pour y parvenir. Une route asphaltée et parallèle, appelée le Nieuwe Kwaremont (Nouveau Kwarémont), y mène aussi. Mais le vrai « Flandrien », le cycliste recherchant la difficulté, préfère passer par l'accès pavé, allez savoir pourquoi…

Ci-dessous un petit film de la partie la plus pentue de la montée in situ par un cycliste Flamand, commentée par lui-même en néerlandais (désolé, je n'ai pas trouvé d'équivalent en français !), où on voit bien la difficulté, en particulier comme ça « secoue » après 2 mn 15 s de vidéo !

Le Paterberg

Autre incontournable du Tour des Flandres, également situé dans la localité de Kwaremont, le Paterberg est pourtant en tout point opposé au Vieux Kwarémont : il est beaucoup plus court (350 m), mais également beaucoup plus raide (13,5 % de moyenne avec un pic à 20 %), son pavé est heureusement en bon état et une rigole très opportune permet même aux cyclistes pas trop maladroits de faire l'ascension hors des pavés. Personnellement, je ne me prive jamais d'emprunter cette rigole. Mais lors du Tour des Flandres, les barrières Nadar sont placées de façon à que les cyclistes pros soient obligés de se farcir les pavés… Parfois, je me dis qu'être un simple cycliste de plaisance a du bon !

Le Paterberg a également un intérêt touristique : la vue à son sommet est étonnamment vaste pour une ascension aussi brève. La photo ci-dessous vous en donne un aperçu. Juste à côté du sommet se trouve d'ailleurs une mini-aire de repos qui permet au valeureux cycliste de récupérer de ses efforts tout en profitant du panorama.

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Le sommet du Paterberg et son panorama de contrastes. Au fond à gauche, Kwaremont. Tout au fond à droite, la centrale électrique de Ruien, la plus grande centrale thermique de Belgique (photo tirée du site web du « centre du Tour des Flandres »).

Le Paterberg incite apparemment aux défis sportifs. L'année dernière, un cycliste ayant le malheur d'être diabétique s'était fixé pour objectif de la grimper mille fois en une semaine (lien en néerlandais). Il a dû se contenter de « seulement » 825 ascensions

Mais le Paterberg peut également servir de vitrine à des causes inattendues, voire farfelues. Témoin cette vidéo (en néerlandais) où l'on voit une certaine Isabelle Beckers, une jolie Limbourgeoise, s'essayer en 2009 à grimper le Paterberg à pied puis à vélo tout en faisant l'apologie des talons hauts… et elle joint l'acte à la parole puisque dans les deux cas elle grimpe avec ses stilletos !!!


Le Paterberg sert à tout à condition d'y grimper… (vidéo Youtube)

Le Mur de Grammont

La plus célèbre des côtes des Ardennes flamandes, et certainement la plus dure après le Koppenberg. C'est peut-être même l'ascension la plus réputée de Belgique. Assez éloignée des côtes précédentes, son cachet particulier vient qu'elle est située en plein cœur d'une ville, en l'occurence Grammont (Geraardsbergen). Elle est longue d'un peu plus ou un peu moins d'un kilomètre suivant les différentes variantes d'escalade. Le « Mur de Grammont » (Muur van Geraardsbergen) compte en effet plusieurs accès (dont l'un par la Grand'Place de Grammont même) mais tous se terminent par le même tronçon pavé de 600 m environ, lequel tourne autour de 10 % de moyenne avec un passage à 20 %. Au sommet (110 m de haut — le pied est à 18 m d'altitude), où se trouve une jolie chapelle, se dévoile un fantastique panorama circulaire sur toute la région. Il vaut la peine de grimper cette côte rien que pour pouvoir profiter de ce point de vue unique. Et la ville de Grammont elle-même, bâtie à flanc de colline, vaut le détour touristique.

Depuis 1974, le Muur était un passage obligé du Tour des Flandres, et son avant-dernière ascension (la dernière étant une proche colline appelée Bosberg). C'est d'ailleurs très souvent ici que s'est décidée la course.

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La portion la plus raide du mur de Grammont pendant le Tour des Flandres féminin
(photo Wikipedia).

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Le sommet avec sa chapelle (photo Climbbybike)

Ci-dessous, comme pour le Vieux Kwarémont et le Koppenberg, une vidéo Youtube de la grimpée du Mur de Grammont « en situation », comme si vous y étiez, pendant le Tour des Flandres cyclotouriste 2006 :

Malheureusement, faisant fi de décennies de tradition, les organisateurs du Tour des Flandres professionnel ont décidé que le Muur ne ferait plus partie du Ronde à l'avenir, du moins pour ces six prochaines années. Du fait d'un changement du lieu d'arrivée (à Audenarde plutôt qu'à Ninove), le Muur se trouvant désormais trop loin de celle-ci, ils ont décidé de remplacer la difficulté finale formée par le Muur par les ascensions consécutives du Vieux Kwarémont et du Paterberg… et ceci trois fois de suite !!! Ce qui donnera à mon avis au Tour des Flandres un peu trop l'allure d'une kermesse ou d'un critérium…

La Côte de Trieu ou Knokteberg

Les ascensions des Ardennes flamandes ne sont pas toutes pavées. En fait, la plupart des routes y sont asphaltées, quoiqu'en général étroites et dans un état pas toujours reluisant.

Une ascension asphaltée et néanmoins classique du Tour des Flandres est la côte de Trieu, aussi appelée Knokteberg. En fait, seul son sommet est situé en Flandre, la côte elle-même étant située dans la localité de Russeignies, relevant de la commune de Mont-de-l'Enclus, en Wallonie. Trieu est le nom du hameau au pied de la côte, Knokt est le nom d'un hameau au sommet (à deux pas de celui du Vieux Kwarémont), d'où les deux noms de la côte.

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Vue de la colline escaladée par la côte de Trieu, à partir de son pied (photo Climbbybike).

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Vers le sommet, en pleine forêt, par temps humide…
La route a été refaite à neuf depuis (photo Wikipedia).

La plupart des ascensions du coin sont en général champêtres, irrégulières et ont leurs passages les plus raides à leur début. La côte de Trieu, relativement longue (1100 m), est elle assez régulière, de pente moyenne respectable (8 %) et son passage le plus raide (13 %) est tout proche du sommet, en pleine forêt. À cet endroit, la route est étroite et sinueuse, sans aucune visibilité, si bien que les coureurs du Tour des Flandres sont souvent surpris par un ralentissement du peloton un peu plus haut et sont contraints de mettre pied à terre…


Une vidéo Youtube de l'ascension de la côte de Trieu, pendant le Tour des Flandres cyclotouriste 2011.

Les Hauts

Voici une colline qui ne fait officiellement pas partie des Ardennes flamandes, bien que toute proche. Elle est située à Saint-Sauveur, localité de la commune de Frasnes-lez-Anvaing dans la province du Hainaut, en Wallonie donc. « Les Hauts » est en fait le nom du hameau situé sur le plateau sommital de la colline. À 135 m d'altitude, c'est un des point culminants de la région appelée « Pays des Collines » qui n'est autre en fait que le prolongement géographique des Ardennes flamandes vers le Hainaut. Au sommet on peut d'ailleurs profiter d'une remarquable vue aérienne sur la ville voisine de Renaix (Ronse), située elle en Flandre.

Cette colline hennuyère n'a jamais été empruntée jusqu'à présent par le Tour des Flandres, contrairement à la proche côte de Trieu. Elle n'est donc pas autant « médiatisée » et n'a semble-t-il pas eu droit à des tentatives de record ou à des vidéos de son escalade sur Youtube. Elle est néanmoins célèbre et redoutée parmi les cyclistes de la région, Flamands comme Wallons, qui viennent en nombre l'escalader. Il n'y a pas moins de cinq routes différentes qui permettent d'accéder au sommet, mais la plus connue est de loin celle du versant « sud-ouest », celle illustrée sur la photo. Pourquoi ? Parce qu'elle est la plus difficile, bien sûr : 1200 m de longueur avec 7,8 % de pourcentage moyen, avec à son début un secteur pavé de 300 m qui est lui à 15 % de moyenne, maxi 17 %. Et ce pavé est en tout point digne du Vieux Kwarémont…

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La partie la plus raide du versant sud-ouest des « Hauts ».
Ne dirait-on pas un toboggan ? :-)
Appréciez l'inclinaison de la voiture au milieu de la pente… (photo Climbbybike)

La route est de plus particulièrement large, ce qui accentue la sensation de pente et donne l'impression de faire du surplace. Bref, un condensé de difficultés en une seule ascension. Pour ma part, et pour cette raison, je la trouve encore plus éprouvante que le Koppenberg. À ne pas manquer si vous passez un jour à vélo dans le coin…

Etc.

Il y a bien d'autres côtes, collines et panoramas dans cette région. J'ai seulement indiqué dans cet article mes préférées, celles qui, un peu arbitrairement, me paraissaient les plus notables. Ceux qui veulent découvrir cette contrée plus en profondeur peuvent aller visiter le centre du Tour des Flandres à Audenarde, ou parcourir une des nombreuses randonnées balisées cyclistes, pédestres et automobiles du coin. En tant que cycliste, je recommande particulièrement les trois boucles cyclistes du Tour des Flandres, que j'arpente régulièrement ainsi que la route des Collines (circuit accessible aussi bien aux cyclistes qu'aux automobilistes) parcourant le Pays des Collines.

Vidéo Youtube de présentation des circuits touristiques ayant pour thème le Tour des Flandres (source : centre du Tour des Flandres).

14 commentaires
1)
François Cuneo
, le 06.10.2011 à 09:04

Il faut que j’y aille un jour.

Je le ferai, je le jure!

Merci Franck.

2)
Franck Pastor
, le 06.10.2011 à 10:17

Tiens, quelqu’un a remarqué mon article ! :-) Vu l’importance de LA nouvelle du jour, je me demandais s’il n’allait pas passer complètement inaperçu !

You will be welcome! J’espère que tu amèneras ton vélo ou tes chaussures de randonnées. Transmets à Caplan qu’il est autorisé à amener son vélo électrique, s’il souhaite venir aussi ;-)

3)
Manu du Sud
, le 06.10.2011 à 14:04

Tiens, quelqu’un a remarqué mon article ! :-) Vu l’importance de LA nouvelle du jour, je me demandais s’il n’allait pas passer complètement inaperçu !

Non on ne peut pas rater un article de cuk quand même ! Pas le temps de le lire entièrement tout de suite, car je suis au travail, mais j’ai regardé quelques photos et vidéo, ça donne envie ! Merci !

4)
Modane
, le 06.10.2011 à 17:07

Moi aussi, j’irai! Promis! Mais pas en vélo! Alors là, non!…

5)
fxc
, le 06.10.2011 à 17:19

Ben moi j’irai pas, j’ai mes ardennes à moi, avec ses maisons en pierres bleues, ses vallons et coteaux, ses forêts immenses ses 694 m, ses fagnes majestueuses et je n’ai jamais aimé entendre: “wallen buiten” dans mon propre pays

6)
Franck Pastor
, le 06.10.2011 à 18:17

Ben moi j’irai pas, j’ai mes ardennes à moi, avec ses maisons en pierres bleues, ses vallons et coteaux, ses forêts immenses ses 694 m, ses fagnes majestueuses

Moi j’aime les deux :-).

je n’ai jamais aimé entendre: “wallen buiten” dans mon propre pays

Vraiment très peu de chances d’entendre cette horreur dans les Ardennes flamandes. Vraiment. Et si vraiment tu trouves la frontière linguistique infranchissable, il te reste le Pays des Collines. La même région, le même paysage, mais du côté Wallonie.

7)
fxc
, le 06.10.2011 à 19:28

Vraiment très peu de chances d’entendre cette horreur dans les Ardennes flamandes. Vraiment. Et si vraiment tu trouves la frontière linguistique infranchissable,

je connais cette région, j’ai habité pas bien loin.

PS pour les non initiés “wallen buiten” veut dire “wallon dehors; dieu sait si j’aime Bruges , Damme tout à coté, mais c’est trop tard , de nombreuses expériences font que plus jamais je n’irais en flandre, avec sa mer du nord bétonnée sur 60km, c’est d’un moche pire que l’architecture ou l’art flamand italo-espagnol, je fais à peine 50km de plus en france et j’ai la côte d’opale, le cap gris-nez c’est là ou alors un peu plus loin exeptionnel avec un lieu magique pour ceux qui aiment les oiseaux

8)
Franck Pastor
, le 06.10.2011 à 20:52

Je ne vais pas non plus à la côte. C’est même pire que ce que tu décris. Mais ce n’est pas propre à cet endroit : je fuis le tourisme de masse qui rend c… et visiteurs et visités. Je ne risque donc pas non plus d’aller à Barvaux ou Durbuy, dans les Ardennes. Par contre, je vais tous les ans à Houffalize, qui n’est pas trop amochée. Et j’emmène mon vélo avec moi.

Mais les Ardennes flamandes, c’est autre chose que la Côte, une autre échelle. Et je n’y ai jamais entendu le début du commencement de l’amorce d’une remarque communautaire.

9)
henrif
, le 06.10.2011 à 22:25

Toutes ces ascensions donnent soif ! Allez, une bonne chope…

10)
zit
, le 07.10.2011 à 09:13

Magnifique sujet, mais alors… sans moi !

J’adore la bicyclette, j’adore aussi quand ça grimpe, mais quand ça monte à plat : enfin quand la route est lisse, là, c’est de torture dont tu parles, pas de sport ! ;o)

z (bon, qui aimerait bien essayer quand même, pour voir, je répêêêêêêêêêêête : mais pas à descendre, ah ça non !)

11)
Franck Pastor
, le 07.10.2011 à 17:12

Toutes ces ascensions donnent soif ! Allez, une bonne chope…

Avoir une bonne descente, ça peut servir après une ascension :-)

J’adore la bicyclette, j’adore aussi quand ça grimpe, mais quand ça monte à plat : enfin quand la route est lisse, là, c’est de torture dont tu parles, pas de sport ! ;o)

z (bon, qui aimerait bien essayer quand même, pour voir, je répêêêêêêêêêêête : mais pas à descendre, ah ça non !)

Tu peux toujours venir dans le coin et je t’indiquerai les routes non pavées (de loin la majorité quand même).

Mais tu sais, les pavés en descente, ça masse bien le derrière et les muscles des bras et des jambes!

Sinon, pendant que je rédigeais cet article, je me demandais s’il aurait intéressé Alec6. Mais… :’-(

12)
Modane
, le 08.10.2011 à 21:51

mais quand ça monte à plat

J’aime bien le concept, mais c’est déjà un peu dur, non?

13)
nathalie
, le 11.10.2011 à 22:15

Très chouette reportage C’est marrant, pour moi, le Grammont, c’était jusqu’à maintenant une terrible montagne dont gamine, j’ai dû faire l’ascension avec mes parents. En haut, il y avait la jolie récompense du Lac Tannay (dans le Valais) oû on pouvait se baigner! Ben aujourd’hui, je découvre qu’au pays de Brel et d’Arno, les enfants ont peut-être aussi été obligés de faire cette ascension!!! Merci

14)
Franck Pastor
, le 12.10.2011 à 19:38

Ben aujourd’hui, je découvre qu’au pays de Brel et d’Arno, les enfants ont peut-être aussi été obligés de faire cette ascension!!!

J’en ai croisé quelques-uns, de gamins, lors de mes ascensions du Muur. Ils étaient obligés, peut-être, mais ils n’avaient pas l’air malheureux, loin de là ! Ils devaient penser qu’ils grimpaient sur les traces de leurs idoles. Le sport cycliste est une institution en Flandre, incroyablement populaire, y compris auprès des plus jeunes, alors qu’en France par exemple c’est aujourd’hui considéré comme un sport de ringards (et de dopés, mais ça c’est une autre histoire…).