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Billet qui n’a pas de titre
Je l'admets, trouver un titre a toujours représenté une difficulté pour moi mais là, pour être totalement honnête, j'aurais bien eu des idées : il se trouve simplement que leur grossièreté m'a imposé d'y renoncer, le lectorat de cuk méritant mieux que du mauvais français; jugez par vous-même : "fait chier", "c'est bien fait pour ma gueule" ou encore "quelle merde !" n'est pas franchement très classe.

Pourtant, ce sont les seules pensées qui tournent dans mon petit cerveau en ce moment, tout cela parce que... je n'ai pas fumé depuis 29 jours et franchement.... c'est la merde et c'est bien fait pour ma gueule, j'étais avertie que fumer, c'est pas bien, que fumer, c'est dur d'arrêter (sauf pour Diego qui a, un jour il y a neuf ans, rangé son paquet et son briquet, sans plus en parler jamais mais c'est une autre histoire sauf qu'en ce moment, il me gonfle, le mec, à avoir réussi si facilement ce qui me coûte tant).

Je disais donc : je n'ai plus fumé depuis 29 jours. Pas de quoi crâner, c'est pas comme si je pouvais affirmer être devenue non fumeuse. D'ailleurs, quand j'entends les gens autour de moi, je prends peur : tous me disent que malgré une dernière clope datant d'il y a au moins dix, parfois quinze ans, l'envie est toujours là, par intermittence, à certaines occasions.

Franchement, ça, ça fout les boules : je ne vais pas passer le reste de ma vie à éviter le café, qui "appelle la cigarette", à ne pas boire de vin parce que idem, à craindre de prendre la voiture seule le matin pour aller bosser parce qu'en ce moment, j'en viendrais presque à découper un bout de moquette pour la fumer ! D'ailleurs, ça me fait penser qu'après presque un mois, j'ai constaté un seul truc positif : sur les dix cigarettes quotidiennes, seules quatre me manquent réellement. Celle du matin lorsque je pars au boulot, laissant derrière moi les gamins, celle après le repas de midi, celle en sortant du boulot et celle fumée sur le balcon, le soir, une fois les enfants couchés et l'appartement à peu près rangé. A croire que pour arrêter de fumer, faut arrêter aussi les enfants.... Non, c'est nul : je fumais déjà avant d'avoir des enfants.

Quand me vient l'envie de griller une sèche, je pense au fait que la clope, ça pue, c'est cher, c'est super mauvais pour la santé mais ça ne sert à rien du tout, du moins pas réellement : le rationnel ne peut pas prendre le pas sur "l'émotionnel".

J'ai donc envisagé d'utiliser différents substituts, sous forme de patchs notamment. Mais ça, je peux pas : d'une part parce que la cigarette électrique que Diego m'a achetée est à la cigarette ce que la bouffe de fast-food est à la cuisine gastronomique, d'autre part parce que ces patchs me dégoûtent rien que d'y penser.

Du coup, je bouffe - je vais finir par mourir de surcharge pondérale mais avec des poumons remplis d'air frais, quel bonheur - et je gueule. Contre mon mari, qui s'en prend plein la poire (mais c'est bien fait pour sa pomme, c'est lui qui m'a travaillée au corps jusqu'à ce que j'arrête de fumer) ou sur les gamins (comme ils font environ trente cinq conneries par jour, c'est un assez bon moyen de passer ses nerfs).

En outre, le soir, quand Junior, Mini et Tom Pouce sont couchés (si vous avez tout bien suivi, le moment où je fumais la clope la plus agréable de la journée), je marche autour du village, à-travers champs, à-travers la campagne. D'ailleurs, l'autre soir, j'ai décidé de marcher jusqu'à ce que l'envie de fumer me lâche : j'ai marché une heure trente d'un pas très rapide et mon retour au bercail n'a été dû qu'au fait que le soir était tombé et que j'avais peur que Diego ne s'inquiète vu la durée de mon absence...

J'ai cru qu'arrêter serait difficile durant quelques jours mais que pour une fumeuse modérée, ça serait un peu plus facile que pour le fumeur méga accro, genre "du matin au soir, si possible même au lit et au petit déjeuner" : il n'en est rien et je découvre qu'il y a effectivement une différence entre "consommation" et "dépendance". Je pense que Diego, lui, même s'il fumait plus que moi, était un consommateur, tandis que moi, je suis dépendante.

Donc, qu'est-ce que je vous disais en préambule ? Y a pas toujours moyen de trouver un titre glamour, faut bien l'admettre.

En revanche, si vous pouviez partager avec moi votre parcours "de fumeur, je suis devenu(e) ex-fumeur" (je ne pense pas qu'un fumeur puisse devenir non-fumeur, corrigez-moi si je me trompe), j'en serais ravie : n'hésitez pas à me dire quel a été le truc qui vous a le plus aidé à tenir malgré l'envie d'en griller une. Et puisqu'on est à l'heure des confessions, dites-moi aussi pourquoi d'autres tentatives se sont soldées par un échec...

80 commentaires
1)
Ritchie
, le 29.08.2011 à 01:07

Lâches pas tu tiens le bon bout, et bientôt tu retrouveras le goût (des aliments et des boissons)

2)
Ritchie
, le 29.08.2011 à 01:09

et pis avec leur 35 conneries par jour, tu peux te défouler … ( pire, si tu sais pas pourquoi, eux ils le savent :-)

3)
Smop
, le 29.08.2011 à 01:34

J’ai dû commencer à fumer vers l’âge de 14 ans. J’en ai presque 46 maintenant.

J’ai arrêté un jour, en 1990, et j’ai tenu un an, sans difficulté. Et puis j’ai repris, comme ça.

Nouvel arrêt quinze ans plus tard. Cette fois, j’ai tenu deux ans, toujours sans difficulté.

Contrairement à ce que les anciens fumeurs s’obstinent à marteler, je n’ai senti aucun changement au quotidien, si ce n’est que j’ai pris une dizaine de kilos la seconde fois. Pas de goût “retrouvé”, ni de sentiment de meilleure forme.

Aujourd’hui, je n’ai plus envie d’arrêter. Pourquoi se priver d’un plaisir ? D’une pause de temps à autre, et puis parfois, l’ivresse de quelques délicieuses bouffées de “substances illicites”, vers 3h du matin, avant de retrouver les bras de mademoiselle ou de Morphée…

Je trouve qu’il y a des points communs entre la clope et le sexe : pas indispensable, potentiellement dangereux pour soi-même et pour les autres, mais alors … qu’est-ce que c’est bon ;-)

Demain ? Je ne sais pas. J’échangerais peut-être mes Philip Morris contre des cigares.

4)
Zallag
, le 29.08.2011 à 01:46

Une voie sérieuse, loin des trucs de copains ou copines ou des bricolages basés sur le moyen d’arrêter qui a si bien réussi au garagiste qui connaît la soeur du boulanger du neveu de la fleuriste de mon quartier, ce serait peut-être ce cours qui sera bientôt donné en octobre.

Il y a aussi un CiPRET à Genève, puisque tout est parti du Dr Jean-Charles Rielle, de Genève, ancien gros fumeur. Wikipedia lui fait l’honneur de parler de lui.

Mon truc pour arrêter ? C’est comme pour l’héroïne, le shit, la coke et l’ecstasy : ne jamais commencer. Je sais, c’est pas gentil et trop facile, mais bon, du moment que de toute manière vous êtes sur les nerfs, ça ne fera guère empirer la situation…

Cela dit, je crois que la dépendance physique est très courte, à peine trois jours, et encore, et que tout ou presque est “dans la tête”. C’est le genre de contre-vérité (ou pas) dont parlent entre autres les CiPRET, les seules organisations auxquelles je me fierais si j’étais un fumeur ayant décidé (et non pas ayant envie) de devenir un ancien fumeur.

Quant à parler de se priver d’un plaisir, cette excuse me fait toujours pleurer de rire, parce que la première cigarette n’en est jamais un, au contraire de certaines autres premières fois qui donnent effectivement envie de recommencer…

Bonne chance !

5)
Inconnu
, le 29.08.2011 à 06:37

J’ai jamais fumé alors je peux pas comprendre ce que ça apporte et à quel point c’est difficile. Par contre, je vois l’impact sur les amis autour de moi, qui ont arrétés. On les sent libérés d’une dépendance

6)
jibu
, le 29.08.2011 à 06:58

Apparemment des bonbons fort style fischermansfrend… ( ça doit c’écrire autrement…) ont aidé des gens a sortir de ce mauvais pas…

7)
Gr@g
, le 29.08.2011 à 07:27

oh la la… quelle aventure que d’arrêter de fumer. Pour ma part, je vais raconter comment cela s’est passé dans mon cas, mais ça ne va pas vous faire plaisir, au contraire!!! Par contre, je crois qu’il n’y a pas de méthode miracle, il faut trouver celle qui vous correspond, mais j’ai appris une chose en voyant plusieurs fumeurs arrêter autour de moi, c’est la place de la volonté au milieu de la stratégie d’arrêt. Par volonté, je veux dire “croire dans le fait que c’est vraiment la bonne décision”.

Bon, je passe à mon récit. J’ai fumé entre l’âge de 20 et 27 ou 28 ans. J’ai passé par plusieurs étapes, dont fumer un paquet par jour durant quelques temps. Mais au moment de mes études, à l’EESP de Lausanne, j’ai sensiblement réduit de 1 parce que durant les cours, c’est mal vu, de 2 parce que durant les périodes de stages, je bossais dans des lieux non-fumeurs. Et un jour que j’avais un dîner de famille dans un bistrot en campagne, j’ai voulu racheter un paquet, mais il n’y avait pas les marques dont j’avais l’habitude. Je me suis donc abstenu d’en acheter. Ensuite, il s’est passé environ 3 semaines sans que j’aie l’occasion d’en acheter. A l’occasion d’une soirée de concert rock que j’organisais, j’ai réalisé que je n’avais plus fumer depuis presque un mois quant l’un des régisseurs fait un appel: “je vais acheter des clopes, qui en veut?”. Là, je me suis dit, si je passe la soirée sans fumer, c’est peut-être que je suis prêt à arrêter? (car en ce temps-là, c’était fumeur, les concerts rock… Et en effet, la seule cigarette que j’ai voulue et celle à la fin des rangements, quand poser sur le canapé à 05h00 du mat, on décompresse avant de rentrer à la maison. Et bien, cette cigarette n’a pas passé du tout. J’ai eu l’impression de cracher mes poumons! Donc, j’aime dire que j’ai arrêté de fumer par flemmardise d’aller acheter un paquet de clope, parce que durant ces 3 semaines, j’ai souvent passé à côté de station service, mais je ne voulais pas m’arrêter juste pour cela, et lorsque je faisais le plein, j’oubliais d’en acheter! Dès lors, je n’ai fumé qu’une seule fois, mais ce ne m’a même pas procuré un grand plaisir, et heureusement, parce que j’étais presque angoissé à l’idée que ça me redonne envie de recommencer. Cela fait bientôt 10 ans. Et je suis heureux d’avoir retrouvé plus de saveurs en bouche (mais pas des kilos, j’en ai toujours eu un peu en trop!!)

Donc, courage, et bonne chance. L’important c’est d’y croire!!!

8)
allunderdogs
, le 29.08.2011 à 08:10

Arrêter de fumer est facile, il faut deux facteurs réunis:

1) en avoir marre (sinon c’est même pas la peine d’y songer) 2) lire le bouquin “une méthode simple pour en finir avec la cigarette”

Ce livre est très bien dès la première page: “vous fumez donc continuez à fumer pendant la lecture”. Pas la méthode réac’ qui consiste à culpabiliser bêtement…

Le problème: reprendre est assez facile aussi, non pas par manque physique mais il suffit d’une seule personne dans l’entourage professionnel ou perso qui s’allume une clope avec le café, ça peut donner envie, ce que j’ai fait en toute connaissance de cause après avoir arrêté pendant presque deux ans.

Dans ce cas le plus simple est d’attendre d’en avoir marre à nouveau, ressortir le bouquin et voilà !

9)
ysengrain
, le 29.08.2011 à 08:38

Une question à laquelle il est EXTRÊMEMENT difficile de répondre: pourquoi commence t on à fumer ? Je ne parle que de tabac, encore que les motivations pour le tabac ne sont sans doute pas très éloignées de celles pour d’autres substances considérées, pour le moment, moins licite. Une VRAIE réponse est déjà une grande aide.

Une info: la consommation de tabac, comme celle d’opiacés, de benzo (les médicaments prescrits dans l’insomnie) et le tabac ont un point commun, leur consommation génère dans le cerveau l’apparition d’un récepteur. Pour le tabac dont le principe actif principal est la nicotine. Le récepteur quel qu’il soit a besoin de son substrat. ici la nicotine. S’il ne l’a pas, il en a faim: l’envie de fumer.

Un récepteur une fois créé, même s’il est en sommeil après un sevrage prolongé, se réveillera dès la re-consommation du produit.

Mon expérience du tabac ? comme tout le monde par identification aux autres, pour faire partie du club. Mon père fumait la pipe, je fume la pipe. J’ai été gros, très gros consommateur. Et puis, vers 1988, un jour, j’ai eu tellement de travail et d’occupation que je n’ai pu m’asseoir et bourrer ma pipe que vers 15h. Et bien non. Celle là je ne l’ai ni bourrée, ni allumée. Je fume, quand j’en ai envie, jamais ailleurs que chez moi. Exemple, je viens de passer 5 jours en dehors de chez moi. Je n’ai pas fumé, et j’ai la chance de ne jamais sentir le manque.

MP: tiens toi fort

10)
Le Corbeau
, le 29.08.2011 à 08:43

Simple,
tu commences en 3eme avec les copains parce que sinon, t’es pas normal. Au bout de six mois tu te demandes ce que cela t’apporte en dehors d’une meilleure insertion sociale et un risque sanitaire:
rien, donc t’arrêtes, tu te retrouves un peu à l’écart mais bon, c’est pour ta santé.

40 ans de travail sur Marseille plus tard on t’annonce qu’il faut arrêter de fumer en urgence…

11)
monmac
, le 29.08.2011 à 09:12

N’oublions pas que le tabac est une plante sacrée et que fumée correctement, elle apporte des bienfaits comme le café ou la feuille de coca.

Le mauvais côté, c’est l’abus et la dépendance. Si on en souffre, on fera le nécessaire pour s’en libérer. Mais nous sommes dépendants de tellement de choses, à commencer par nos pensées formatées, la télévision, l’amour, la bouffe, etc.

Donc consommé avec modération, le tabac est un plaisir sain comme un bon verre de vin. Et je ne comprends pas ces bondieuseries et cette croisade contre les fumeurs alors qu’il suffit de sortir de chez soi, en ville, pour respirer gaz et particules fines, tout aussi nocif et dont personne se plaint.

Le problème de la fumée passive ne vient pas des fumeurs mais des cigarettes, qui se consument toutes seules. Alors qu’une cigarette roulée avec du tabac ne produit pour ainsi dire aucune fumée passive. Faites l’essai. Il faudrait interdire aux fabricants de mettre des produits qui font que les 3/4 d’une cigarette partent dans l’air (et empestent les autres) et qu’en conséquence on fume davantage.

12)
Anne Cuneo
, le 29.08.2011 à 09:26

Ah! Je serai reconnaissante à jamais à la prof de danse que j’admirais éperdument, d’autant plus éperdument que, le jour où j’ai commencé à prendre des cours, j’étais un vrai manche, et qui nous a dit: «Vous deviendrez danseurs ou pas. Mais en attendant, vous êtes chez moi. Et moi, si je vois la moindre cigarette, si je hume ne serait qu’un soupçon de tabac ou d’alcool, je vous mets à la porte.» L’admiration pour la prof de danse a fait que nous nous sommes identifiés à elle, et que nous nous sommes sentis spécial(e)s à l’école: «eux», ils fumaient, «nous», on dansait.

Lorsque l’identification a cessé, nous n’avions plus besoin de faire comme tout le monde. Ni moi, ni mes camarades (beaucoup de filles, quelques garçons), n’avons jamais fumé.

Quand je lis ton billet, Mme Poppins, je me dis: on en a eu, de la chance!

13)
ysengrain
, le 29.08.2011 à 09:38

Un truc de fumeur qui a réussi à arrêter. Sportif de haut niveau, devenu entraîneur, un ami s’est mis à fumer. Devenant l’entraîneur d’une équipe de rugby en vue … Voici sa méthode.

Se fixer un horaire de première cigarette, et bien sûr ne pas en déroger. Prendre le temps qu’il faut pour retarder l’heure du décalage. En 8 mois, mon ami avait arrêté.

14)
Franck Pastor
, le 29.08.2011 à 09:50

Le truc utilisé par Kirk Douglas pour arrêter de fumer, alors qu’il en était à deux paquets par jour : il avait en permanence une cigarette sur lui, la sortait dès que l’envie de fumer lui prenait, la tenait devant ses yeux et se posait alors la question : « Qui c’est le plus fort ? Toi ou moi ? ».

Comme il était fier, la réponse était : « c’est moi le plus fort », et la cigarette retrouvait sa place, intacte, dans la poche, jusqu’à la fois suivante.

Ça a marché pour Kirk Douglas, je ne sais pas si ça marchera pour d’autres personnes (je n’ai jamais fumé moi-même), mais je trouve que cette méthode s’attaque en tout cas au cœur du problème : la dépendance et le manque de volonté du fumeur vis-à-vis de sa clope.

15)
Guillôme
, le 29.08.2011 à 09:51

il me gonfle, le mec, à avoir réussi si facilement ce qui me coûte tant

Les docteurs présents en commentaire confirmeront ou démentiront, mais il me semble que les femmes sont bien plus sensibles et bien plus dépendantes à la nicotine que les hommes.

De là, il semble normal qu’il soit plus facile pour un homme d’arrêter que pour une femme, si cela peut te rassurer ;)

Bon courage

16)
RMN73
, le 29.08.2011 à 09:53

Bonjour,

Allons, cette nervosité va passer. Après 29 jours, le plus dur doit être fait ! Moi, pendant des années, j’ai dit à ma femme et mes enfants que j’arrêtais … sans succès. J’avais toujours une bonne excuse pour continuer : le boulot, les soucis … Et un jour, j’ai profité d’un vol non fumeur de 7 heures au dessus de l’Atlantique. Avant d’embarquer, à Roissy le 14 Juillet 1995 à 18H30 (j’ai donc fumé mon dernier pétard le 147 Juillet … lol), j’ai écrasé ma cigarette en disant “J’essaie”. Ma femme et mes enfants étaient très sceptiques. J’ai gardé mon paquet de clopes dans ma banane. Au Canada, on avait loué une voiture et comme je ne fumais pas en voiture … facile. Nous logions dans l’appartement loué par mon fils … facile. Vol non fumeur au retour …. facile. Au bout de 15 jours, je n’avais toujours pas touché aux clopes que j’avais sur moi. La reprise du boulot m’inquiétait car mon bureau était entre ceux de deux grands fumeurs … mais je n’ai pas retouché aux clopes. Je leur ai même donné ce qui restait dans mon paquet. Et cela ne m’a jamais manqué, je n’en ai jamais rêvé, je n’ai pas pris un kilo … C’était sans doute le moment propice pour arrêter. Maintenant, la fumée me gêne et je suis bien content d’avoir pu arrêter aussi facilement, sans aide extérieure aucune. Alors courage, c’est possible …. même si on n’a pas une volonté énorme (c’est mon cas)

17)
guru
, le 29.08.2011 à 10:46

J’ai fumé eux ou trois paquets par jour de mes 16 ans jusqu’à mon cancer… ou plutôt jusqu’à deux ans après mon cancer.

J’ai arrêté une première fois, sans raison apparente (sauf la mort d’un ami très cher, adepte de la fumée et de l’alcool), brusquement, un mercredi. Le soir, j’ai cassé deux raquettes de tennis et cet énervement a duré quelques mois; à tel point que Mme Guru me disait: “tu devrais peut-être refumer”. J’ai tenu 3 ans, pris 10 kilos puis, lors d’un tournage au Brésil, avec les enfants des rues, j’ai accepté (comment faire autrement) de partager une cigarette. J’étais le plus fort, je gérais et trois mois plus tard, je refumais 2 à 3 paquets comme avant.

Trois ans après cet épisode, on me trouvait un cancer de la vessie (typique du fumeur). Opération, réopération, m’en voilà débarrassé, mais obligation d’arrêter le tabac. La tumeur avait plus ou moins 3 ans et datait donc de l’époque ou j’avais arrêté violemment… J’ai donc arrêté doucement, j’ai mis 2 ans à le faire avec des patches, sans me forcer. C’est après un long voyage aux États-Unis, avec changement d’avion à Washington, où je me suis retrouvé dans la “cage aux fumeurs” (150 tapés qui tirent comme des malades sur leur clope au milieu d’un nuage malodorant sous les yeux des familles les contemplant comme on regarde les animaux au zoo), c’est donc à ce moment que j’ai décidé que ça suffisait. J’ai dit au copain qui m’accompagnait que c’était la dernière… et ce le fut.

Il y a 15 ans de cela. J’ai pris 10 autres kilos, mon cancer est un lointain souvenir, mais je sais que la moindre bouffée ingérée me referait tomber.

Ma fille n’est pas adicte, elle peut fumer un paquet par jour pendant une semaine puis arrêter pendant un mois, heureuse nature!

Je sais que ce n’est pas mon cas et je suis donc intransigeant avec moi-même. Les autres peuvent fumer devant moi, mais ne doivent pas laisser leur paquet à ma vue.

Bon courage! Ah oui, je me réveille beaucoup mieux le matin.

18)
Cukriec
, le 29.08.2011 à 10:56

Tout d’abord, un grand bravo pour ces 29 jours. Ayant le plaisir de souvent vous lire, le moins que l’on puisse dire, est que le changement de ton dans ce billet est pour le moins flagrant ! On sent bien que vous avez les nerfs… :) Je me suis arrêté de fumer à 29 ans en 1987. Cette xième tentative fut la bonne, car ma femme et moi nous sommes arrêtés en même temps. Cette saine émulation nous a vraiment aidé, car il n’était pas question de céder afin de ne pas compromettre la tentative de l’autre. Cela nous a pris un week-end et nous avions repeint la salle de bain en rouge, histoire de nous passer les nerfs :) Globalement, cela s’est passé assez facilement avec des pastilles de Nicoprive pendant quelques jours, si je me souviens bien. Si j’en crois les expériences de mon entourage, ayant récemment arrêté, vous devriez utiliser des patchs, qui semblent d’une grande aide. Il est vrai que l’envie brutale d’une cigarette perdure pendant des années. Mais cela se gère beaucoup plus facilement que ce que vous connaissez en ce moment. Chez moi, elle a complètement disparu depuis très longtemps. La seule chose dont je sois certain, c’est qu’il ne faut jamais ne serait-ce que prendre une bouffée. Gentiment, ma femme m’a souvent proposé de re-fumer un cigare de temps en temps. Car j’en étais grand amateur et je dois avouer que tout le cérémonial allant avec, me manque toujours ; cave à cigares etc. Mais je sais que ce serait remettre le doigt dans l’engrenage et puis, il me reste ma cave à vins ! Courage donc et merci encore pour vos billets !

19)
nic
, le 29.08.2011 à 11:08

comme il sera content ton mari de pouvoir t’embrasser sincèrement

bravo, tiens bon, ne recommence pas!

20)
M.G.
, le 29.08.2011 à 11:10

Je fume depuis l’âge de quinze ans et malgré quelques tentatives, je n’ai jamais arrêté.

Oui, je suis accro et le manque de tabac provoque chez moi des troubles de la vision. Première cigarette le matin dès que je mets un pied par terre, accompagnée d’une grande tasse de café, le tout vers 05h30 (plus je prends de l’âge plus je me lève tôt).

Au fil de la journée, je grille de deux à trois paquets de mentholées genre KOOL. Au moins, comme je vis seul je n’enfume que moi…

Et pourtant ! Infarctus en 2005, suivi de quatre pontages réussis sans complications à Pompidou. Artérite de la jambe droite en 2007, retour à Pompidou pour débouchage et pose d’un stent en zone poplitée. Là, j’ai eu chaud et le spectre d’une amputation a hanté mes nuits. En six mois, la circulation s’est rétablie. Ouf !

Vous me direz qu’il faut vraiment être c… pour continuer la fumette après de telles interventions chirurgicales.

En fait, j’ai un rapport très curieux avec le tabac. Je n’ai jamais caché ma tabagie aux médecins (ni le fait que je sois un alcoolique grave, repenti depuis mes trente-huit ans) et vous pensez bien qu’en pré-opératoire j’ai eu droit à tous les examens possibles du foie et des poumons. La surprise vient des poumons qui présentent systématiquement à la radiographie une image normale après cinquante ans de consommation tabagique ! En 2005, un test da capacité pulmonaire a montré que j’avais celle d’un homme de trente cinq ans.

J’essaie d’attribuer ces particularités au fait que dès l’âge de douze ans j’ai fait beaucoup de plongées en apnée (le rêve du Grand Bleu avant la lettre). Aujourd’hui encore, je ne peux m’empêcher d’aller voir au fond dès que je suis dans une piscine ou en bord de mer, même si c’est sérieusement contre-indiqué par la Faculté à cause des pontages.

Bref, nous ne sommes pas égaux face aux effets (méfaits ?) du tabac. Cela dit, je sais, ce n’est pas une raison pour ne pas stopper net le tabac comme j’ai su le faire de l’alcool il y a vingt-sept ans. Bref, je suis très c…

21)
djtrance
, le 29.08.2011 à 11:11

Ancien fumeur, j’ai fumé de 15 à 20 ans (ce n’est pas “énorme”) au rythme infernal d’un paquet (parfois plus en week-end) et je suis ô combien content d’avoir arrêté de fumer…

Comment cela s’est passé? Deux semaines avant mon examen final pour l’obtention du CFC (faut déjà le faire…), je participais à un petit match de foot entre amis… La fin de match, mon paquet pratiquement vide (1 cigarette), j’ai dit que celle-ci était la dernière!

Résultat, 8 ans maintenant que j’ai arrêté… Au début, très difficile quand même (j’en étais au point où la première chose que je faisais une fois réveillé était de m’allumer une clope), mais là, après 8 ans, je n’en ressens absolument pas le besoin!

Le goût des aliments, le teint, la peau, le cardio… Tu revis quoi :) Tu prends plaisir à manger dans les restaurants (qui sont non-fumeurs, quel bonheur)

Donc oui, j’ai arrêté du jour au lendemain, sans forcément avoir calculé la chose. Il faut dire, 6 mois avant cet arrêt, mon grand-père décéda d’un cancer aux poumons (les 2 atteints), ça a peut être joué un rôle…

22)
ysengrain
, le 29.08.2011 à 11:32

La surprise vient des poumons qui présentent systématiquement à la radiographie une image normale après cinquante ans de consommation tabagique

ce qui ne prouve qu’une chose: la radio pulmonaire n’est pas le bon examen de dépistage pour c problème, ce qui est connu depuis longtemps.

J’ai vu que tu as déjà bien donné aux chirurgiens vasculaires: coronaires, artérite des membres inférieurs. Dis toi que les ravages du tabac sont généraux et que le jour où une artère de ton cerveau fera des siennes, les collègues vasculaires ne pourront rien pour toi. Tu pourras demander à ta famille de louer un fauteuil roulant car tu seras hémiplégique et aphasique .

Désolé d’être aussi rude, mais la réalité est rude, pas moi

23)
Invite
, le 29.08.2011 à 11:34

il me semble que les femmes sont bien plus sensibles et bien plus dépendantes […] que les hommes.

Certes, mais évitons les banalités, ça va nous énerver encore plus La Poppins.

24)
M.G.
, le 29.08.2011 à 11:56

Dis toi que les ravages du tabac sont généraux et que le jour où une artère de ton cerveau fera des siennes, les collègues vasculaires ne pourront rien pour toi. Tu pourras demander à ta famille de louer un fauteuil roulant car tu seras hémiplégique et aphasique .

Hélas, je sais bien que tu as raison. Comme je n’ai personne pour pousser le fauteuil roulant, il va bien falloir que je trouve une solution alternative !

25)
M.G.
, le 29.08.2011 à 11:58

Pour confirmer certains des témoignages publiés aujourd’hui, je voudrais affirmer aux fumeurs et autres toxicos qu’il n’existe qu’une seule méthode pour se débarrasser d’une addiction grave : stopper net la consommation du produit !

Ça peut paraître difficile mais c’est le seul moyen efficace et prouvé.

Bien sûr qu’il faut se faire aider mais cette aide doit être exclusivement psychologique et ne pas passer par la consommation de substituts divers.

L’exemple typique d’aide efficace est la thérapie de groupe mise au point par les Alcooliques Anonymes, qui prouve son efficacité depuis 1935. À tel point que la méthode a été reprise à l’identique pour d’autres addictions. Pour le tabac, je ne sais pas si un tel groupe existe.

26)
Smop
, le 29.08.2011 à 12:15

Désolé d’être aussi rude, mais la réalité est rude, pas moi

Oui, la réalité est rude, mais faut-il s’abstenir de pratiquer des activités à risque pour autant ? Quel est le sens de la vie si ce n’est celui de la recherche du maximum de plaisir ? De tuer le temps en attendant la mort comme l’écrivait le regretté Desproges ? Vivre en pensant toujours au lendemain est un cauchemar. Quel est l’intérêt de chercher à vivre le plus longtemps possible, sachant pertinemment qu’au-delà de 70-75 ans, la plupart d’entre nous verrons notre autonomie de plus en plus restreinte ?

J’ai fait mienne cette maxime d’Epicure : “Le bonheur est facile à obtenir, mais à condition de savoir aussi que la douleur est supportable, que les dieux ne sont pas à craindre et que la mort ne doit pas être un souci pour nous.

Pour en revenir au billet de Madame Poppins, je pense qu’au fond, les choses sont simples : pour chaque décision à prendre, il faut faire une liste – qui ne peut être que strictement personnelle – des aspects positifs et des aspects négatifs des différentes options, en donnant une note à chaque objet, puis faire la synthèse de l’ensemble. Sachant que quels que soient nos choix, il y aura toujours un prix à payer.

27)
ysengrain
, le 29.08.2011 à 12:26

Oui, la réalité est rude, mais faut-il s’abstenir de pratiquer des activités à risque pour autant ? Quel est le sens de la vie si ce n’est celui de la recherche du maximum de plaisir ?

Mon jugement est biaisé et tu n’as pas tort, ce qui ne veut pas non plus dire que tu es dans le vrai. Je m’explique: je prends en charge tous les jours des patients dont l’état de l’instant est lié à une négligence, un surpoids démentiel (le dernier 1,70 m, 160 kg !!, hypertension artérielle gravissime, insuffisance rénale terminale, coronarien, 2 genoux HS en raison du surpoids), une consommation tabagique excessive qui «tue» les artères, les poumons; etc…

Bien entendu, aujourd’hui, tout le monde est soigné quelle que soit la pathologie. Mais les coûts deviennent tellement exorbitants que, sans doute, un jour, il y aura bien un politique qui dira: « non, ça n’est pas pris en charge».

Allons jusqu’au bout du (non)-raisonnement: l’état nous vend assez peu cher un produit – le tabac, l’alcool – dont TOUT LE MONDE SAIT qu’il est toxique, addictif et générateur de pathologies gravissimes. Le poids de la prise en charge de ces pathologies est supporté, en France, par toutes et tous – nous cotisons pour une protection sociale – .

Le plaisir, oui, sans doute, mais aux dépens des autres …..

28)
Smop
, le 29.08.2011 à 12:41

Ysengrain, je suis tout à fait d’accord avec toi, et je serais favorable à ce que l’Etat taxe très fortement l’alcool, le tabac, et pourquoi pas … les drogues “douces”. Ou bien que la prise en charge médicale passe obligatoirement par une assurance privée. Il n’en reste pas moins que les plaisirs que l’on peut éventuellement tirer des ces substances doivent rester accessibles à ceux qui le souhaitent. Je suis contre l’interdiction, et très agacé par cette “bien-pensance” qui veut que l’on stigmatise depuis une vingtaine d’années les fumeurs.

29)
ysengrain
, le 29.08.2011 à 12:45

Il n’en reste pas moins que les plaisirs que l’on peut éventuellement tirer des ces substances doivent rester accessibles à ceux qui le souhaitent. Je suis contre l’interdiction, et très agacé par cette “bien-pensance” qui veut que l’on stigmatise depuis une vingtaine d’années les fumeurs.

Entièrement d’accord, mais … les politiques nous incitent à être des consommateurs de santé raisonnables – la santé, ça n’a pas de prix, mais ça a un coût !! – alors que la vente de tabac – substance hautement addictive est de faible coût à l’achat, mais de coût incommensurable en terme de santé publique. Fin du message. Je vais m’en bourrer une (pipe)

30)
ToTheEnd
, le 29.08.2011 à 13:02

ysengrain: le problème, c’est que tout est dangereux. Franchement, si demain le gouvernement arrêtait de vendre de l’alcool dans ce pays, ça me frustrerait gravement au point que je penserais sérieusement à me barrer (de la France c’est sûr de toute façon).

Je te rejoins sur le fait que des problèmes “rares” deviennent épidémiques et donc problématiques à une large échelle… encore lu ce matin que le taux d’obèses pourrait dépasser les 50% en 2030 aux USA.

Mais je n’aimerais pas que demain, le gouvernement sorte une sonde ou interdise les McDo car perso, j’aime bien bouffer dans un endroit comme ça une fois par mois…

Le législateur, pétri de bon sens, influencé par les politiques qui eux-mêmes courent après les sondages publiés par nos chers médias ne veulent qu’une chose: nous protéger de nous-même. Mais dans cette quête, je vois un avenir flou sur les libertés individuelles.

Enfin, il y a les dangers que la population accepte plus facilement que d’autres… la route tue 4.5x moins que les cancers et 4x moins que les maladies cardio-vasculaires pourtant, pas un jour ne passe sans qu’on parle d’un chauffard ou je ne sais quel connerie routière. Pas une année non plus sans de nouvelles lois et une répression accrue. A l’inverse, pas beaucoup de titre dans les médias pour pointer du doigt un mec qui clapse parce qu’il est mort d’un cancer à 40 ans parce qu’il fumait 2 paquets par jour ou parce qu’il pesait 160kg pour 170cm…

31)
M.G.
, le 29.08.2011 à 13:21

@ysengrain

J’ai beaucoup d’admiration pour les médecins et chirurgiens qui interviennent en milieu hospitalier.

Je regrette qu’au fil des années on ait eu tendance à banaliser des actes tels que les pontages coronariens auprès du grand public (mais c’est sûrement de volonté délibérée). Pourtant, l’ensemble de l’intervention devrait encore nous étonner tant elle est délicate, résultat d’années d’expérience et de mise au point des protocoles. Il y a quinze ans, il fallait au moins deux ans pour s’en remettre. En 2005, cinquante jours après l’opération j’avais retrouvé mes amis à Dakar et une mobilité pratiquement normale. À aucun moment je n’ai ressenti de douleur et j’avais demandé à me lever moins de vingt-quatre heures après l’intervention, ce qui fut très apprécié du personnel soignant ;-)

C’est vrai que ces actes ont un coût. Lorsque j’ai additionné le montant des différents Avis Informatifs de la C.F.E. (Caisse des Français de l’Étranger) je suis arrivé à un total de près de 40 000 € ! Quand je m’en suis étonné auprès de ma Cardiologue à Dakar, elle m’a simplement fait remarquer que cela prouvait que l’intervention s’était bien passée, sans complications !

Je revois le tableau des tarifs affichés à l’accueil de la cardio de Pompidou. Le summum : une double transplatation cœur-poumons est facturée 900 000 FRF soient près de 140 000 € !

Souvenir d’un médecin rencontré dans un restaurant parisien. Il était lui-même rescapé (le mot est de lui) d’une telle intervention réalisée cinq ans avant notre rencontre, par le même chirurgien. Sur nos tables respectives, un paquet de cigarettes… J’avoue que j’avais honte pour lui, honte pour moi.

Où était le respect pour le chirurgien, le donneur et la communauté qui a payé la note ? À l’évidence, un problème d’éthique était posé.

32)
fxc
, le 29.08.2011 à 13:34

Pour une fois je vais être très impoli, même vulgaire, vraiment.

Mon sujet , nommons le monsieur nicot, fumeur invétéré arrète même la pipe, il est bien, 24 h sans clopes.

Invité dans une soirée chez des amis, il ne dit rien de son nouvel état et évidemment qlq’un le remarque et la conversation habituelle commence:» tu as arrèté c’est bien la cigarette est vraiment nocives etc… etc… (voir les commentaires plus haut)

Lui dans son for (très fort) intérieur pense:» vont pas me foutre la paix ces connards, z’auraient pas un autre sujet de conversation, et vas y que je t’en remette une couche, les fumeurs passifs, les emmerdeurs qui ont arrètés, pire que les autres de vrais intégristes.

Bon la conversation change ont parle du kurdistan du kurde qui se détend, toussa et putain un nouveau convive et la conversation qui recommence, font chier, je suis venu ici pour me changer les idées pas pour entendre parler tabac ni même tas haut.

MERDE je sors en griller une se dit monsieur nicot.

PS. toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existés est purement accidentelle.

33)
M.G.
, le 29.08.2011 à 13:50

Pour une fois je vais être très impoli, même vulgaire, vraiment.

Meuh non, je ne trouve pas !

Autre exemple mais là ça touche l’alcool :

Ça fait vingt-cinq ans que tu ne bois pas. Tu pourrais bien prendre une coupe de champagne pour nous accompagner, non ? Ben non, il ne faut pas !

Et celui qui vous verse subrepticement du whisky dans votre verre de Coca ? Ça m’est arrivé une fois. Le pauvre imbécile s’en souvient encore !

Le problème de ceux qui se sont débarrassés d’une addiction vient essentiellement de ceux qui n’arrivent pas à s’en sortir. Jalousie et parfois carrément une haine féroce. Je sais, je l’ai vécue.

Autre remarque souvent entendue : C’est bien ce que tu as fait. Quelle volonté ! J’ai horreur qu’on veuille me faire porter une auréole que je ne mérite pas. Un jour, j’ai pris conscience que j’allais crever si je ne laissais pas tomber l’alcool. Point barre.

34)
Iris
, le 29.08.2011 à 14:17

Une surconsommation de vitamine C peut aider lors du sevrage. Si tu fais une petite recherche google sur ce thème, tu trouveras quelques arguments.

Projette-toi dans l’avenir et imagine-toi raconter aux autres comment tu as arrêté… ;-)

Je te souhaite plein succès. Plus c’est dur, plus tu seras fière!

35)
Franck Pastor
, le 29.08.2011 à 14:27

Meuh non, je ne trouve pas !

Autre exemple mais là ça touche l’alcool :

Ça fait vingt-cinq ans que tu ne bois pas. Tu pourrais bien prendre une coupe de champagne pour nous accompagner, non ? Ben non, il ne faut pas !Et celui qui vous verse subrepticement du whisky dans votre verre de Coca ? Ça m’est arrivé une fois. Le pauvre imbécile s’en souvient encore !Le problème de ceux qui se sont débarrassés d’une addiction vient essentiellement de ceux qui n’arrivent pas à s’en sortir. Jalousie et parfois carrément une haine féroce. Je sais, je l’ai vécue.

Oh que ça fait plaisir de lire ça !

Je ne bois jamais d’alcool, par principe personnel, depuis que j’ai compris ce que la consommation d’alcool pouvait déchaîner. Je n’aime pas les demi-mesures, c’est mon caractère. Mais cette restriction-là, qui ne concerne pourtant que moi-même, mes proches ne l’ont jamais acceptée, contrairement à mon refus du tabac. Toujours une pression insidieuse pour que je prenne « un petit verre, ça ne fera pas de mal », « c’est bon pour la santé si t’exagères pas », gnagnagna, etc. (Je m’en fous, j’en veux pas, bordel c’est pas votre affaire et c’est tout !!!)

36)
Bibifricotin
, le 29.08.2011 à 14:32

J’ai arrêté de fumer depuis une dizaine d’années environ. J’ai du fumer 45 ans. Un jour, j’ai attrapé une bonne crève, j’ai donc stoppé la cigarette et n’ai jamais plus fumé. Je me suis même payé le luxe d’en griller une à deux reprises sans avoir envie de recommencer. Franchement, j’aurai repris si vraiment j’avais trouvé ça trop pénible. Et puis, pourquoi se priver d’une bonne cigarette en buvant un pot avec des amis ?

37)
Anne Cuneo
, le 29.08.2011 à 14:39

Je ne bois jamais d’alcool, par principe personnel, depuis que j’ai compris ce que la consommation d’alcool pouvait déchaîner. Je n’aime pas les demi-mesures, c’est mon caractère. Mais cette restriction-là, qui ne concerne pourtant que moi-même, mes proches ne l’ont jamais accepté. Toujours une pression insidieuse pour que je prenne « un petit verre, ça ne fera pas de mal », « c’est bon pour la santé si t’exagères pas », gnagnagna, etc. Je m’en fous, je n’en veux pas, bordel c’est pas votre affaire et c’est tout !!!

Ce ne devrait pas être «leur» affaire, mais en fait ça l’est. Je n’ai jamais beaucoup bu, un verre de vin en une soirée, c’est le maximum (aucun mérite à ça, c’est mon corps qui se rebiffe au deuxième verre, et comme je n’ai pas envie de me sentir mal…).

Ceux qui autour de moi vident les bouteilles essaient régulièrement de me pousser. «Quoi, t’es pas sport! T’es pas drôle! Une goutte ça ne fait pas de mal! (Un grand classique, celle-là).

Je crois que le fait qu’on ne boive pas, cela réveille la mauvaise conscience de ceux qui boivent et qui savant au fond combien l’alcool est nocif – oui, c’est vrai, un déci ou deux par jour, ça ne ferait pas de mal, mais le fait est que presque personne, parmi ceux qui boivent de l’alcool, ne s’arrête au bout d’un déci ou deux. Et nous qui ne buvons pas, ou presque pas, leur rappelons qu’il vaudrait en fait mieux ne pas boire.

On s’est éloigné de la cigarette en apparence, mais finalement pas tant que ça. Les mêmes arguments jouent. Sauf que pour la clope, on accepte enfin un peu plus largement qu’elle est nocive.

38)
guru
, le 29.08.2011 à 15:12

Je n’ai jamais bu une goutte d’alcool. Pas par principe mais parce que je ne voulais et ne veux toujours pas mener un combat contre cet asservissement. Et c’est vrai que c’est parfois dur. Parfois, je me dis que c’est bien triste que je paie pour tous ceux qui coûtent cher à la collectivité et qui l’ont choisi délibérément. Hein Smop?

Mme Guru me dit que l’on devrait taxer le surpoids non pathologique. Pas bête comme idée, non?

39)
pilote.ka
, le 29.08.2011 à 15:56

Une première fois j’ai arrêté de fumer pendant six ans. La deuxième fois en 2008 et je suis encore abstinent.

Quelle différence entre les deux fois? En réalité la 1ère fois des envies violentes m’ont fait refumer malgré la promesse que je m’étais faite à moi même. La raison pour laquelle j’ai arrêté de fumer c’est que j’avais l’impression que j’étais très servile face au tabac. C’est vrai qu’il y avait, notamment le matin, des cérémonies qui m’enthousiasmaient. J’avais donc besoin d’une cérémonie pour m’arrêter. Ce fût donc la victoire de ma volonté de puissance contre le fait de fumer qui chronométrait mon existence. Ça a été très dur et j’ai arrêté d’arrêter de fumer avec soulagement. ` Aussi en 2008 je me suis dit que je n’avais pas besoin d’une cérémonie pour m’arrêter, et que si je recommençait à fumer ça ne serait pas grave. J’insiste la dessus. Pas besoin d’un mythe fondateur pour s’arrêter. En 2008 j’ai arrêté lentement, je ne voulais pas me faire des promesses à moi-même, et j’avais raison parce que depuis je n’ai pas refumé. Je tiens le cap des 300€ par mois d’économie. C’est la radinerie qui fait que je ne fume plus. Comme je ne me suis pas fait de promesse je pourrais refumer sans problème mais je ne le veux pas.

Si je puis vous donner un conseil c’est de ne pas trop en faire. Essayez de rester mâture, parce que ce n’est pas une catastrophe de refumer comme ce n’est pas héroïque d’arrêter (faut pas exagérer).

40)
Smop
, le 29.08.2011 à 16:09

Parfois, je me dis que c’est bien triste que je paie pour tous ceux qui coûtent cher à la collectivité et qui l’ont choisi délibérément. Hein Smop?

Si cela peut te rassurer, je suis pour l’instant plutôt en bonne santé. Etant célibataire et sans enfants, le fisc ne se prive pas pour me ponctionner grassement au bénéfice de la collectivité. De plus, je débourse près de 4500 € par an entre mes deux mutuelles et les assurances diverses et variées. Sans oublier que je n’aurai probablement pas de retraite. Enfin, les cigarettes étant taxées, je crois, à près de 80% en France, à raison d’un paquet par jour, je donne à l’Etat environ 1600 € par an. Donc ne t’inquiète pas, je ne devrais pas te coûter bien cher…

41)
guru
, le 29.08.2011 à 16:15

Si cela peut te rassurer, je suis pour l’instant plutôt en bonne santé. Etant célibataire et sans enfants, le fisc ne se prive pas pour me ponctionner grassement au bénéfice de la collectivité. De plus, je débourse près de 4500 € par an entre mes deux mutuelles et les assurances diverses et variées. Sans oublier que je n’aurai probablement pas de retraite. Donc ne t’inquiète pas, je ne devrais pas te coûter bien cher…

Ce n’était pas adressé réellement à toi. Mais je prends note que tu ne grèves pas encore le budget de la sécu… et j’espère que tu ne le feras jamais, restant ainsi en bonne santé.

A bonne en tender, salut! (comme disait Alphonse)

42)
omni
, le 29.08.2011 à 18:00

Bonjour, Gros fumeur depuis l’âge de 15 ans soit depuis 30 ans à peu près, j’ai tout fumé : cigarettes blondes, pipes, puis pour finir des roulées. En août 2007, après plusieurs tentatives (acuponcture, patch (je fumais en même temps !!!) ) j’ai essayé “l’hypnose”… En fait je suis allé voir une personne qui pratique le MDR. Pas de pendule, pas de “endormez-vous… Non, nous avons discuté une première séance d’une heure. Je suis reparti et j’ai continué à cloper du matin au soir. Une semaine après deuxième séance = idem. Bon à 55 euros la séance je ne perdais pas trop par rapport au prix des cigarettes. (2 paquets de blondes par jour ou un paquet de Drum pour deux jours.) Puis après cette séance (le surlendemain je crois) je partais rejoindre ma femme et mes enfants chez beau papa = 600 bornes. Régulièrement arrêt sur les aires d’autoroute pour fumer. Dernière aire = dernière cigarette du paquet. Pas grave, j’en rachèterai à l’arrivée. Depuis et sans explication je n’en ai pas racheté ! Je modère mon propos, en juin de cette année, alors que la cigarette ne me manquait pas depuis presque 4 ans (pas d’envie, même avec le KF ou lors d’une bonne soirée…) suite je suppose à des soucis familiaux (belle excuse) j’ai repris. J’ai donc repris RDV avec ce monsieur : Suite à deux RDV = arrêt d’une semaine tout simplement. Puis reprise avec de mauvaises excuses. En septembre je reprends RDV et j’espère que cela remarchera. En réalité, c’est un peu un “psy” il te fait travailler sur toi même sans que tu n’appréhendes tous les ressorts. Du coup pour l’instant la cigarette n’étant pas mon premier soucis, il faut résoudre d’autres difficultés avant de passer à celle-ci (du moins c’est comme cela que je le ressent). Mais ce qui me paraît le plus important dans tout ça : j’ai arrêté d’un coup sans même m’en apercevoir ! et sans que cela ne pose aucun problème ! Pas d’envie, tout le monde pouvait fumer autours de moi = pas de soucis. Voilà Bon courage, ce n’est pas simple et je vais être honnête, le bénéfice quand tu arrêtes n’est pas forcement très “visible” : ton souffle ne revient comme par magie, le goût non plus, etc. Par contre : plus de trous dans les vêtements, plus de recherche de tabac ouvert, plus besoin de sortir pour fumer…

43)
Philob
, le 29.08.2011 à 18:14

J’ai deux problèmes aujourd’hui, 1, je n’ai jamais fumé, pire j’ai toujours détesté la fumée et j’ai combattu les fumeurs bien avant que cela soit à la mode. Si j’ai combattu les fumeurs, c’est que je suis (ou j’étais) plutôt cool, et je demandais simplement à mes amis de ne pas trop fumer chez moi; ça n’a jamais fonctionné, le tabac est bien plus fort que l’amitié, cela m’a toujours beaucoup attristé. J’ai ensuite interdit toute fumée chez moi (là aussi je parle des années 80), j’ai perdu des amis à cause de cette interdiction. Il ne me serait jamais venu à l’idée de demander à un ami d’arrêter de fumer chez lui, mais je m’attendais naïvement, au même respect chez moi; ça n’a jamais fonctionné.

Si maintenant, les non-fumeurs, nous en avons vraiment marre (hein Smop), c’est qu’il n’y a jamais eu réciprocité, jamais eu respect de l’autre et de sa liberté de ne pas aimer la fumée, tous les fumeurs de l’époque étaient imbus d’eux-mêmes et de leurs clopes.

Fumer n’est jamais une liberté, fumer c’est une addiction, en tout cas pour la plupart des fumeurs. Le mot liberté associé à la fumée me fait rire au plus haut point, la preuve, la plupart des fumeurs ne sont pas libres d’arrêter; quand un fumeur parle de plaisir, il veut dire, l’arrêt du mal qu’il ressent quand il est en manque, c’est comme si arrêter de se taper sur la tête avec un marteau c’était du plaisir.

Un fumeur n’est qu’un esclave d’un produit, depuis quand l’esclavage est associé à liberté ? ou plaisir ? Oh, je sais parfaitement que vous, les fumeurs vous détestez ce langage, mais très rares sont les fumeurs qui ont réussi à me prouver leur “liberté”, il y a en quelques-uns qui arrivent à ne pas fumer pendant plusieurs jours, voire semaines et fument une bonne cigarette ou un cigare après un repas, ça, c’est vraiment un plaisir et une liberté, et je le respecte, mais les fumeurs esclaves, ils ont juste besoin d’être aidé et soigné, car l’addiction est une maladie.

2. J’ai essayé de comprendre ce qu’était l’addiction, à l’époque je mettais 3 sucres par tasse de thé, afin d’éprouver les turpitudes du manque, j’ai arrêté de sucrer mon thé, et bien … rien, aujourd’hui je ne sucre toujours pas mon thé (sauf le thé à la menthe), je n’ai rien ressenti, ça a été absolument très facile. Je crois que nous sommes très inégaux face à l’addiction et j’ai compris que ce qui était facile pour moi ne l’était pas forcément facile pour tout le monde.

Alors ,cramponne-toi à tes bonnes décisions Mary, ça me fait de la peine de te savoir esclave d’un produit, toi qui es si fière de ta liberté d’expression.

44)
Modane
, le 29.08.2011 à 18:41

En ce qui me concerne, j’ai commencé à 14 ans, pour faire l’homme. Je trouvais ça dégueulasse, mais je me suis forcé pendant presque quarante ans, donc.

J’ai arrêté de fumer plusieurs fois. Une chose a été confirmée : les premières que tu refumes ensuite sont TOUT AUTANT DÉGUEULASSE que la première première. La même nausée, la même migraine. Le réconfort que tu cherchais n’est pas là. Immense tromperie…

Je fume de moins en moins, et parfois pas pendant plusieurs jours. Un bon point : même si tu reprends, le fait de t’arrêter de temps en temps une journée te rassure quand à la pugnacité de ta volonté.

En ce moment, je fume le temps d’un paquet de cigarettes, quand j’en achète un, ce qui est de plus en plus rare. J’en fume ce que j’en veux le temps que je veux. Et je n’en rachète pas les deux jours qui suivent l’épuisement du paquet.

Je fumais quarante cigarettes par jour. J’en fume en ce moment vingt par semaine, sans frustration. Arrêter totalement? J’y repenserai quand je m’apercevrai que je suis à nouveau fumeur régulier. Parce que là, déjà, je me sens beaucoup mieux.

Toi qui a arrêté depuis un mois, ne reprends pas. Mais si tu reprends, retente le sevrage un peu plus tard, et de plus en plus souvent.

Courage, courage!

45)
Smop
, le 29.08.2011 à 20:41

Si maintenant, les non-fumeurs, nous en avons vraiment marre (hein Smop), c’est qu’il n’y a jamais eu réciprocité, jamais eu respect de l’autre et de sa liberté de ne pas aimer la fumée, tous les fumeurs de l’époque étaient imbus d’eux-mêmes et de leurs clopes.

Et bien l’époque a changé… Je ne fume que très rarement dans un lieu clos. Je demande presque toujours à mes voisins si la fumée ne les dérange pas. La tolérance doit fonctionner dans les deux sens. J’ai souvent croisé des non-fumeurs ou des ex-fumeurs particulièrement agressifs ou moralisateurs.

Et puis tu sais, je connais des gens qui transpirent beaucoup ou qui ont une notion de l’hygène différente de la mienne. Ce n’est pas pour autant que je les fuis, même si leur odeur me dérange. Pas plus que les gens qui bouffent du cadavre devant moi, et pourtant, ça me dégoute bien souvent (je suis végétarien).

Fumer n’est jamais une liberté, fumer c’est une addiction, en tout cas pour la plupart des fumeurs. Le mot liberté associé à la fumée me fait rire au plus haut point, la preuve, la plupart des fumeurs ne sont pas libres d’arrêter; quand un fumeur parle de plaisir, il veut dire, l’arrêt du mal qu’il ressent quand il est en manque, c’est comme si arrêter de se taper sur la tête avec un marteau c’était du plaisir.

L’addiction et la liberté ne sont pas incompatibles. La cigarette c’est aussi un excitant, un coupe-faim, un prétexte généralement accepté pour faire une pause, un support de lien social… Quoi qu’il en soit, la perception de la liberté est personnelle à chacun.

46)
pilote.ka
, le 29.08.2011 à 23:31

Moi qui ne fume plus je met un point d’honneur à ne pas stigmatiser les fumeurs. Parce que, faut pas déconner, j’ai éprouvé un sacré plaisir à fumer et il serait inconséquent de le reprocher maintenant aux autres.

PhiloB a raison en tous points: le plaisir du fumeur intervient lorsqu’il soulage un manque.

Mais fumer c’est bien plus qu’une simple addiction, c’est un art de vivre.

Les fumeurs peuvent se dire “j’ai éprouvé du plaisir vingt fois aujourd’hui” ce qui est étranger aux non fumeurs. Fumer c’est une façon de vivre soutenue par le manque et le soulagement du manque. Le plaisir plus grand que le déplaisir.

Je suis enclin à penser que ce mode de vie est aussi légitime que celui qui consiste à ne jamais fumer.

Moi qui fumais 30 cigarettes par jour j’ai décidé d’arrêter de fumer, de changer de mode de vie. Parce que ce qui devait être du superflu, un bonus en quelque sorte, est devenu principal, et même obligatoire. Et ça, ça me gêne quelque part.

47)
pter
, le 30.08.2011 à 05:41

Commencé a fumer a 15 ans, 1 paquet par jour. Depuis, J’arrête (j’ai arrêté) de temps en temps (6 mois, 1 an) et je re-fume pendant 6 mois. Pour moi le tabac est lié a l’alcool: des que je sors boire un verre dans un endroit avec des fumeurs, j’en prends une, deux, dix.

par contre depuis mes 40’printemps, je me suis remis au sport: 1 heure de marche ou vélo tout les jours (le matin au réveil), 1 heure de gym/ 3x semaine (le soir) quelque soit la météo ou ma forme. J’ai enlevé 30 kilos de gras superflu en 3 ans, et mon mojo est au top, le souffle est retrouvé, les saveurs-odeurs (en partie) aussi. J’apprécie les périodes sans clopes, comme j’apprécie (c’est con) les périodes ou je fume!!! Et mes “périodes clopes” sont de plus en plus courtes depuis, et limitées a une dizaine de tiges /jour et, ce, pas tout les jours (je fume un jour sur deux, voir sur trois maintenant). En fait je n’y fait plus attention, je pense que le sport aide a se battre contre la cigarette. doucement, mais sûrement. a essayer: sport (cardio, type marche, vélo) et une “autre” alimentation (exit la cuisine au beurre ou a l’huile, exit le sel, exit les sauces mayo ou ketchup, exit les viandes grasses). Plus de légumes et de fruits (vitamine C a été mentionnée plus haut) et ce en 6 petits repas journalier (au lieu des 3 principaux).

bravo mme Pop’ pour ces 29 jours!

48)
François Cuneo
, le 30.08.2011 à 08:03

Alors ça, je ne peux pas laisser passer.

Donc consommé avec modération, le tabac est un plaisir sain comme un bon verre de vin. Et je ne comprends pas ces bondieuseries et cette croisade contre les fumeurs alors qu’il suffit de sortir de chez soi, en ville, pour respirer gaz et particules fines, tout aussi nocif et dont personne se plaint.

Un plaisir sain le tabac?

Aucunement. Consommé avec modération ou pas n’y change rien. Lis les dernières études, par exemple le dernier dossier de l’Hebdo de cette semaine. L’important, c’est la durée (en années) à laquelle les gens sont confrontés à l’agression du tabac, pas la quantité. Ou tout au moins dans une très moindre mesure.

De toute manière, contrairement au vin qui a des vertus “thérapeutiques” pour le coeur, le tabac n’en a aucune.

Le problème de la fumée passive ne vient pas des fumeurs mais des cigarettes, qui se consument toutes seules. Alors qu’une cigarette roulée avec du tabac ne produit pour ainsi dire aucune fumée passive. Faites l’essai. Il faudrait interdire aux fabricants de mettre des produits qui font que les 3/4 d’une cigarette partent dans l’air (et empestent les autres) et qu’en conséquence on fume davantage.

Mais à l’aide, au secours! Comment peut-on écrire des choses comme ça!

D’une part les cigarettes ne se consommeraient pas toutes seules s’il n’y avait pas de fumeurs pour les allumer, mais en plus, si les substances chimiques sont bien toxiques (merci à ces salauds de cigarettiers!), on peut toutes les enlever, la toxicité du tabac lui-même et le problème principal. A nouveau démontré dans des études récentes (et moins récentes).

Non mais j’ai l’impression de revenir des années en arrière, quand l’industrie du tabac nous mentait et poussait les gens à fumer en jurant leurs grands dieux que le tabac n’était pas mauvais pour la santé.

Jamais je ne laisserai passer ce message sans réagir ici.

49)
zit
, le 30.08.2011 à 08:55

En es–tu à 31 jours, Maame P. ?

Dans ce cas, bravo !

Pour ma part, j’ai arrêté une fois plus de 6 mois, sans trop de difficultés, en douceur, en me disant : tant que je n’ai pas fumé la première, je n’ai pas fumé, et je tenais sans trop de problème jusqu’à après le repas de midi, puis jusqu’à après le repas du soir, du coup, ça ne faisait qu’une ou deux clopes par jour, puis plus rien.

Actuellement, je me les roule, alors c’est moins rapide et moins spontané, et puis quand j’ai les mains pleines de cambouis, ça ne le fait pas trop ! Alors j’en suis à une dizaine par jour, dont la majorité avec tout petit filtre (en diamètre), et certaines, qui ne me procurent pas de plaisir, sont écrasées après trois ou quatre taffes, et je peux sans problème passer plusieurs heures d’abstinence, je ne dois pas être vraiment addict.

Bon, la pratique soutenue de la bicyclette comme moyen de transport doit aider, mais j’ai quand même plus de souffle que bien des abstinents (et un palpitant à 60 pulsations secondes au repos, alors qu’ado, j’étais plutôt entre 80 et 90 !).

z (je tiens à adresser ici tout mon soutien pour cette terrible épreuve à Junior, Mini et Tom Pouce, je répêêêêêêêêêête : et Diego, quelle force de caractère, quel courage, bravo !)

50)
Inconnu
, le 30.08.2011 à 10:41

François, je ne ferais jamais l’apologie du tabac.

Mais ce que pointe ah-mac, sur les clopes qui se consumment toutes seules, je ne peut qu’aller dans son sens, etant devenu fumeur par cela, alors que non-fumeur convaincu = Travail dans un labo de céramique dentaire exiguë ou les cendriers “fumaient” trois fois plus que les personnes, boulot minutieux oblige = en gros ( 8 paquets “cendrier” sur pour 5 personne dans – de 60 m3 avec en plus la clim, qui, au lieu de filter, agravait cela. Tout ceux ” non-fumeurs” le sont devenus au bout de 6 mois, je ne peut donc que nourrir le soupcons de cette ” toxicité passive des cendriers”, ellle oblitère pas les autres toxicités, mais semble bien être la pire, surtout avec des cigarettes blondes.

51)
Diego
, le 30.08.2011 à 10:44

Diego, quelle force de caractère, quel courage, bravo !)

Merci, mais non, Zit, ni l’un ni l’autre. Je pense que la seule méthode pour arrêter efficacement est simple : avoir une bonne motivation. J’en avais une : obtenir un brevet de plongée “ardu” pour lequel les exercices d’apnée n’étaient pas à ma portée de fumeur de longue date (28 ans de bidis, papiers maïs et autres Wintston, quand même). J’ai choisi voici 4 ans les plaisirs de l’apesanteur contre ceux rapportés du Portugal par son excellence M. Nicot.

Ce qui fait dire à Mme Poppins que je suis un “Yaka” : – Arrêter de fumer ? Yaka plus acheter de clopes – ça c’est fait – Perdre du poids ? Yaka plus manger entre les repas – ça c’est en gestation ;-)

52)
Invite
, le 30.08.2011 à 10:50

Perdre du poids ? […] ça c’est en gestation

Méfiance, perte de pois et gestation sont rarement compatibles.

53)
marcdiver
, le 30.08.2011 à 11:13

2e jour sans tabac… merci Mme Poppins !

54)
Smop
, le 30.08.2011 à 11:16

Je pense que la seule méthode pour arrêter efficacement est simple : avoir une bonne motivation. J’en avais une : obtenir un brevet de plongée “ardu” pour lequel les exercices d’apnée n’étaient pas à ma portée de fumeur de longue date (28 ans de bidis, papiers maïs et autres Wintston, quand même). J’ai choisi voici 4 ans les plaisirs de l’apesanteur contre ceux rapportés du Portugal par son excellence M. Nicot.

C’est amusant, moi j’ai repris la seconde fois, après deux ans d’arrêt, au moment où je préparais mon monitorat de plongée, en 2008. J’ai d’ailleurs obtenu ce dernier ;-)

56)
Hervé
, le 30.08.2011 à 11:33

Plus que 50 ans de fumée, avec quelques tentatives d’arrêt soldées chaque fois par une reprise. Cigarettes d’abord (1.5 paquets) puis cigarillos “pur tabac” pendant près de 20 ans (10-12 par jour)

Puis, un beau jour, un matin au déjeuner, je dis à ma femme : “C’est fini, j’arrête”. La boîte de cigarillos passe à la poubelle avec les 5 autres en réserve et… un mois plus tard je devais subir un triple pontage !

Toujours est-il que je n’ai que rarement envie d’un cigare et que je ne l’assouvis pas, je bois modérément de l’alcool (vin au repas) et je n’ai pas pris un gramme

Cela s’est passé il y a bientôt 5 ans et je n’ai plus touché au tabac. Pourquoi cela a marché cette fois : No sé!

57)
Madame Poppins
, le 30.08.2011 à 11:35

Peut-on affirmer que 54 commentaires, c’est faire un tabac ? Ok, ok, je ne suis pas drôle.

Pêle-mêle…

Merci à ceux qui estiment que 30 jours sans fumer, c’est bien : je me réjouis d’en être à 300 ! Ce qui est pratique, quand on arrête de fumer un 1er août, c’est qu’en Suisse, la date est bien “marquée”, je ne risque pas d’oublier (tant est que je me trouve en Suisse).

Richtie, je ne crois pas trop au fait que je (re)trouverai le goût des aliments : je n’ai jamais eu un palais fin, mon ordorat a toujours été bien meilleur. Et le plus gros fumeur que j’ai connu était aussi celui qui était capable de déceler un brin d’estragon dans un plat cuisiné pour dix personnes….

Smop, je sais pas quoi dire : difficile de plaider le plaisir de fumer quand on tente d’arrêter mais je dois bien l’admettre, j’ai eu beaucoup de plaisir à fumer et tant pis si c’était une dépendance. J’espère en revanche ne pas prendre dix kilos….

Zallag, si vraiment y a pas de mieux dans l’envie, je vais songer à aller à la consultation spécialisée offerte par le CHU de la région. A suivre.

Renaud, j’ai certes modestement arrêté mais je n’en suis pas encore à me dire, comme tu l’as écrit, que je suis libérée d’une dépendance…

Bon, je reviens mais non, je vais pas en griller une, j’ai piscine, là !

58)
Emilou
, le 30.08.2011 à 16:10

Mon dernier examen des poumons, le verdict tombe : vous avec des poumons de fumeur. Je n’ai JAMAIS fumé de ma vie. Il me souvient que mon père fumait sans se soucier de ceux qui vivaient sous notre toit. Sans se rendre compte, nous sommes devenus, nous ses enfants, des fumeurs passifs. Merci papa. Mais je ne veux culpabiliser personne…….

59)
Tom25
, le 30.08.2011 à 19:10

Je suis non fumeur. Ma future ex-femme était à un paquet par jour (voir plus parfois) quand je l’ai rencontrée il y a un peu plus de 20 ans. Dès le début j’ai dit que cela me dérangeait. J’ai parfois souffert lors de soirée entre amis. J’ai toutefois réussi à interdire la cigarette chez nous, mais les soirées à l’extérieur …
Elle était à 5/jour il y a quelques temps, je la laissais faire. Et elle fumait dehors. Mais je râlais quand elle éteignait mal sa clope posée dans le cendrier juste sous l’aération de la fenêtre. Tout re-rentrait dans la maison.
Mes remarques sur la clope ont fait parti de ses reproches quand elle a décidé de rompre. Aujourd’hui le cendrier se remplie à vitesse grand V. Je l’entends se lever la nuit pour en griller une.
Mais je ne suis pas inquiet pour vous, tu es une femme intelligente Mme Poppins et tu sais pourquoi Diego te pousse à arrêter.

Pour ce qui est du coût, je suis mitigé et j’irai dans le sens de TTE. Les accidents de ski coûtent cher, ceux de parapente ou de VTT également. On peut essayer d’ajuster les choses en taxant plus ou moins certains produits ou activités. Mais là, la diabolisation va un peu loin je trouve.

J’ai eu un cancer sans jamais avoir fumé et je bois peu, du vin en mangeant. Mais peut-être que mon cancer était dû à des problèmes dans ma tête ? Je n’ai pas plus su régler mes problèmes qu’un fumeur n’a su s’arrêter de fumer. Une différence notable toutefois, je ne dérangeais pas mon entourage avec mes problèmes. Mais ça c’est un autre problème que le coût.

60)
Anne Cuneo
, le 30.08.2011 à 19:19

Mais fumer c’est bien plus qu’une simple addiction, c’est un art de vivre.

Fumer, ça peut surtout être un art de mourir.

A lire (entre autres).

61)
M.G.
, le 30.08.2011 à 19:59

Pardonnez-moi, je reviens mettre mon grain de sel pour exprimer ce que je pense être la différence entre deux addictions : l’alcool et le tabac.

Nous vivons en société et nous sommes bien obligés de nous imposer des règles de comportement, puisqu’aussi bien « la Liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ».

Un buveur ne gêne personne et s’il exagère, c’est son problème, dans la limite où l’effet désinhibant de l’alcool ne rend pas son comportement insupportable à ses voisins.

Un fumeur, c’est totalement différent ! Dès qu’il allume une cigarette en public, il empoisonne l’atmosphère de tous ses voisins !

À l’évidence, sa liberte s’arrête lorsque toute personne présente se déclare incommodée par la fumée.

Je regrette de m’être laissé plomber par l’alcool car j’aimerais bien aujourd’hui participer aux libations de mes amis pendant les bons repas que nous partageons régulièrement.

Cela dit, je prends un malin plaisir à critiquer les vins qui nous sont servis rien qu’en les observant et en les humant.

Certes, je n’atteins pas la performance de Louis de Funès dans L’aile ou la cuisse mais je suis capable d’en dessiner les traits de caractère, au plus grand étonnement des convives.

Ma mémoire olfactive a gardé le souvenir de ce qui fait la différence entre un bordeaux et un bourgogne, entre un bon vin, un vin moyen ou une piquette.

L’alcool est agréable et Pasteur lui-même disait que le vin est la plus saine des boissons.

Le tabac en revanche ? C’est un esclavage nauséabond dont je regrette de ne pas arriver à me débarrasser…

62)
pilote.ka
, le 31.08.2011 à 06:31

L’alcool est agréable et Pasteur lui-même disait que le vin est la plus saine des boissons.

Le tabac en revanche ? C’est un esclavage nauséabond dont je regrette de ne pas arriver à me débarrasser…

Et l’alcoolisme c’est sain?

63)
allunderdogs
, le 31.08.2011 à 08:15

Le buveur ne gêne personne ? c’est vite dit.. souvent il devient franchement pénible voire agressif, tout le monde n’a pas l’alcool “bon”, loin s’en faut. L’Homme désinhibé, c’est sans conteste très intéressant à étudier, mais souvent très chiant aussi!

Quant au fumeur, il ne doit plus gêner grand monde maintenant, c’est interdit de fumer au boulot, dans les restaurants (ce que je peux comprendre), etc.

On dirait plutôt que c’est la “croisade” contre les fumeurs, rien que de voir un fumeur peut déranger et provoque des remarques. OK la fumée passive n’est pas une bonne chose mais ça devient franchement obsessionel. Que voulez-vous, c’est dans l’ère du temps.

Je me rends compte que j’ai de la chance d’avoir des amis non fumeurs qui ne font pas de remarque à la c…, d’ailleurs quand je vais chez eux, je vais fumer dehors, ce qui est la moindre des choses. Et qu’on n’aille pas me dire que le fumeur lambda s’allume une clope chez des non fumeurs sans rien demander, foutaises..

L’argument de la “liberté” ou je ne sais quoi vanté par les fumeurs ? ah le bon vieux stéréotype, encore jamais entendu un seul fumeur raconter de telles bêtises !

Certes, fumer comporte surtout des inconvénients, mais il y a aussi du plaisir, heureusement !

Quant à l’idée de surtaxer le tabac, c’est déjà en vigueur, pour quel résultat ? le tabagisme doit coûter très cher en soins, je n’en doute pas, mais je serais curieux de savoir ce que ça rapporte chaque année.. par une étude indépendante, ni biaisée par l’industrie du tabac, ni par leurs détracteurs.

Oui le tabac est une addiction, et ça commence “pour faire comme les grands et se donner un style”, mais cette facette n’a plus aucune importance ni aucun sens après bien peu de temps.

Et si on parlait de l’addiction et des gros moutons avec leurs iphones, le renouvellement systématique du matériel informatique (par exemple) ? rien que ça doit faire certainement beaucoup plus de dégâts que la fumée. OK c’est hors sujet mais il y a des similitudes, non ?

Il y avait de l’abus par le passé, fumée dans les avions, salle de cinéma, etc. Il y a toujours de l’abus, mais il a changé de camp.

Un fumeur peut faire en sorte de ne pas déranger les autres quand il est dehors, encore faut-il qu’il en ai conscience, il y des gens corrects et des je-m’en-fous des deux côtés.

En attendant, je rigole doucement à l’intérieur quand je dois me taper la morale venant de personnes qui roulent en 4X4 ou alors quand je croise une poussette en plein centre ville au milieu des gaz d’échappement.. crées pour la plupart par des non fumeurs qui pourraient sûrement prendre les transports en commun (une partie en tous cas).

A moins que l’imense majorité des non fumeurs soient empestés par la fumée passive chez eux, au boulot, au resto, dans les salles de ciné, dans la rue, dans l’avion, le train, au théatre, dans les commerces ?

64)
M.G.
, le 31.08.2011 à 08:52

Et l’alcoolisme c’est sain?

Aurais-je écrit une telle ânerie quelque part ?

L’alcoolisme est une maladie progressive et mortelle (Aphorisme A.A.)

65)
ToTheEnd
, le 31.08.2011 à 09:07

Marrant cette façon de faire glisser le sujet pour mettre alcoolisme et tabagisme au même niveau.

La question n’est pas là. Une seule clope sur une terrasse suffit à emmerder bon nombre de personne autour du fumeur.

Une bière sur la même terrasse n’emmerdera personne.

Ce n’est donc pas la même chose. Après, évidemment, le type qui boit 2 litres de bière par jour, conduit le bus de l’école, bat sa femme en rentrant, viol sa fille et castagne le chien, ce n’est pas très bon non plus.

66)
M.G.
, le 31.08.2011 à 09:26

Il y avait de l’abus par le passé, fumée dans les avions, salle de cinéma, etc. Il y a toujours de l’abus, mais il a changé de camp.

Je crois que l’avion est typique de l’évolution des comportements vis-à-vis de la consommation de tabac en public et en milieu clos.

À une certaine époque, on pouvait choisir sa place, en cabine fumeur ou non-fumeur. Systématiquement, sur le vol Dakar-Paris-Dakar je voyageais en non-fumeur. J’étais intraitable lorsqu’un fumeur se permettait d’allumer une cigarette en zone non-fumeur sous prétexte qu’il n’avait pas trouvé de place en zone fumeur !

En revanche, quand je voulais en griller une, j’allais retrouver les hôtesse au galley, où j’en profitais pour boire quelques whiskies ;-)

Aujourd’hui, la question ne se pose même plus puisque tous les aéroports et tous les vols sont non-fumeur.

Une étude récente tend à prouver que tant que l’interdit est en vigueur, le manque de tabac est supporté sans malaise particulier. En revanche, dès qu’il est levé, le manque se manifeste violemment. Curieux, non ? Pourtant c’est bien ainsi que je vis désormais les nombreux vols que je fais chaque année.

J’ai une amie hôtesse de l’air qui – depuis vingt-cinq ans – ne fait par choix personnel que les vols longs-courriers, avec des temps de vol dépassant les dix heures pendant lesquels elle ne fume pas (la fumette au galley est désormais strictement interdite, même aux PNC). J’ai pourtant noté que lorsqu’il nous arrive de dîner à la même table, son cendrier contient plus de mégots que le mien à la fin du repas ;-)

L’addiction au tabac serait-elle plus psychologique qu’on ne le pensait jusqu’à maintenant ? Notre expérience commune semble le prouver.

67)
M.G.
, le 31.08.2011 à 09:39

La question n’est pas là. Une seule clope sur une terrasse suffit à emmerder bon nombre de personne autour du fumeur.

Une bière sur la même terrasse n’emmerdera personne.

Merci de conforter ce que j’ai écrit dans un commentaire précédent. Mais oui, le tabac et l’alcool ont un point commun : l’abus de leur consommation est générateur d’addiction !

…le type qui boit 2 litres de bière par jour…

Là, tu joue petit bras ! Ça ne fait guère que six canettes ;-) La caisse de vingt-quatre, c’est déjà plus sérieux, surtout si elle est vidée en une soirée !

68)
allunderdogs
, le 31.08.2011 à 09:48

C’est certain que l’addiction au tabac est surtout psychologique, la dépendance physique ne dure guère plus que quelques jours et même avec, ça se gère facilement quand on est très occupé, ce ne sont pas les exemples qui manquent ! passé une demi-journée à bosser sur quelque chose et se rendre compte qu’on n’a même pas pensé à s’allumer une clope.

En train, je prenais toujours un billet non fumeur, on en arrive même à être incommodé par sa propre fumée dans un espace clos… d’ici à ne pas le supporter sur une terrasse en plein air le temps de quelques bières, faut pas pousser non plus et il serait temps de relativiser un peu puisque c’est pour ainsi dire interdit partout ailleurs.

J’avais arrêté de fumer du jour au lendemain après lecture de ce livre sans ressentir de besoin violent. Pour arrêter, il faut en avoir envie, c’est la seule et unique clef du succès.. si on le fait à reculons ou simplement avec un doute, c’est même pas la peine (bis).

69)
Marcolivier
, le 31.08.2011 à 10:11

Personne ne l’a mentionné il me semble, mais cet article m’a donné envie de le lire le livre d’Allen Carr La Méthode simple pour en finir avec la cigarette, en fait actuellement la 3e édition originale en anglais (Easy Way to Stop Smoking), disponible gratuitement en pdf sur un site australien encourageant l’arrêt de fumer.

70)
Saluki
, le 31.08.2011 à 10:50

J’ai attendu avant de réagir…

Je ne pense pas être original, mais ma propre expérience est un condensé de bien des réactions postées plus haut. Lycéen, étudiant, je n’avais pas trop d’argent de poche à gaspiller et en boissons, encore plus en clopes, et hélas en spectacles, c’est bien pourquoi je me suis occupé du ciné-club dans mon école ;°).

C’est à l’armée que l’on m’a donné, outre une arme (je blague, j’étais dans l’Intendance…), des paquets gratuits, chaque mois. L’État dealer, en quelque sorte… Au boulot, mon bureau ressemblait à un vaste cendrier : en plus je m’étais mis à la pipe, aux “Boyards Maïs” et au cigarillo. Je conserve une belle collection de pipes de toute nature qui décore un coin de ma bibliothèque, même si une pléthore de boîtes de “Dunhill Navy Cut” me sert aujourd’hui à ranger des vis ou des clous.

En 1973, mon frère (très) aîné m’a mis au défi de prouver ma capacité à arrêter “comme ça”, sur un claquement de doigts. Et un défi, ça s’intéresse, comme on dit dans le sud : 96 (quatre-vingt seize) bouteilles de Perrier-Jouët si je tenais six mois sans en griller ou tafer une. J’ai dû commencer par une note de service où j’ai invité tous mes collègues à essayer de ne plus fumer en ma présence ni à me tenter en me tendant un paquet. Ce fut plus facile avec mes subordonnés envers qui, après l’avoir suggéré, je l’ai simplement…imposé ce qui a clairement nui à ma popularité.
Mon humeur a été, au début, tellement exécrable que j’en suis arrivé à me brouiller avec un de nos clients : la brouille a été tellement tenace que, six ou sept ans plus tard, alors que nous avions changé de situation et que j’étais devenu un de ses principaux clients (20% de sa capacité), il en est arrivé à refuser de me vendre !

J’ai eu les bouteilles ! Nous en avons bu un bon nombre avec mon frère, à toute occasion de retrouvailles. Il n’y en a plus depuis belle lurette, mais il n’y a plus mon frère non plus.

Je n’ai pas touché une cigarette depuis ce jour. Pour autant, j’ai une belle collection de cigares, pour les amis, et occasionnellement pour moi-même après un bon déjeûner du dimanche, dans une chaise longue… Les Cohiba achetés au retour de Beyrouth en 2007 ont encore quelques reliques dans l’humidificateur… Et vous avez vu, il y a quelques jours une utilisation particulière des étuis de Romeo y Julieta

71)
M.G.
, le 31.08.2011 à 12:01

Personne ne l’a mentionné il me semble, mais cet article m’a donné envie de lire le livre d’Allen Carr La Méthode simple pour en finir avec la cigarette, en fait actuellement la 3e édition originale en anglais (Easy Way to Stop Smoking), disponible gratuitement en pdf sur un site australien encourageant l’arrêt de fumer.

Merci pour le tuyau :-)

Immédiatement commandé chez Amazon.fr. Je l’aurai d’ici à la fin de la semaine. Quant à la version en anglais en pdf, elle a rejoint la bibliothèque iBooks de mon iPad.

72)
M.G.
, le 31.08.2011 à 12:07

@Saluki

Dans mes bureaux, depuis toujours personne ne fume. Les pauvres…

Comme tout est fermé pour cause de climatisation, je me suis installé un extracteur de cuisine au plafond de mon propre bureau. Ça rejette à l’extérieur les miasmes tabagiques de ce patron intoxiqué grave ;-)

73)
Diego
, le 31.08.2011 à 16:27

Vous connaissez sûrement danstonchat.com ?

Une petit d’actu que je lis à l’instant :

<logann> Bon, me reste une clope à rouler avant de devoir retourner au tabac >< <neli> Retourne ton clavier. <logann> ? <logann> Ah oui tiens <logann> Bon, me reste trois clopes à rouler avant de devoir retourner au tabac =D_

74)
coacoa
, le 01.09.2011 à 12:02

J’avais prévenu tout mon entourage des mois à l’avance : “J’arrêterai de fumer le 4 octobre 2003, parce qu’en numérologie, le 4 octobre 2003, c’est 4.10.2003, donc 4+1+0+2+0+0+3=10, ce qui revient à 1+0=1, et 1 c’est le renouveau, et blablabla, et blablabla.”

Je n’ai jamais cru en la numérologie, mais après avoir lu le bouquin d’Allen Carr (dont l’image de la nicotine comme “un petit monstre dans l’estomac qui attend qu’on le nourrisse et qu’il suffit d’affamer” m’a beaucoup aidé), il me fallait absolument trouver un moyen – n’importe lequel – de fixer une date.

Arrivé ce fameux samedi 4 octobre, au réveil, je me suis dit “Aujourd’hui, c’est mon premier jour sans fumée. Pour fêter ça, j’en grille une dernière.”

Voilà qui commençait bien.

C’est alors que je reçois un téléphone de ma moitié qui me dit “Alors, tu as arrêté ?”.

Moi de lui expliquer que j’en avais quand même fumé une “Mais juste une, hein, pour marquer le coup”.

Et lui de me répondre “Ah bon ?! Parce que moi j’ai arrêté.”

Tandis que j’avais ameuté le monde entier, lui avait décidé d’arrêter en même temps que moi.

Sans ramdam aucun.

Je me suis senti si stupide que je n’en ai depuis plus touché une seule.

75)
Lezo
, le 01.09.2011 à 13:49

Quel prix payé pour ces malheureuses quatre cigarettes ! Un plaisir disparu, des kilos en plus, des scènes supplémentaires avec les gosses… et la peur de “retomber”, telle celle du Saint qui, dans sa traversée du désert, redoute que survienne le serpent diabolique. C’est bien de cela dont il est question. Une affaire religieuse. La lutte entre le Bien et le Mal. Et si votre difficulté, chère Maame Poppins, résultait de votre réticence à entrer dans ce jeu ? Savourez donc vos quatre petites clopes sur le balcon! Elles ne vous ravageront pas. Et dites-vous que tant de “saints” sont morts du cancer sans avoir jamais touché au tabac. L’hygiène de vie, c’est bien, la tyrannie sanitaire, c’est suspect…

76)
Anne Cuneo
, le 01.09.2011 à 21:04

Et dites-vous que tant de “saints” sont morts du cancer sans avoir jamais touché au tabac.

Très souvent, d’autres y avaient touché pour eux.

Pendant des années, se soustraire à la fumée passive a tenu de l’impossible.

Parler de tyrannie sanitaire parce qu’on aspire à éviter un risque avéré, c’est assez original, je l’avoue…

77)
pat3
, le 01.09.2011 à 22:08

Pfiou, tous ces commentaires! Pas tout lu en détail, mais l’histoire de l’arrêt de fumer, c’est clair pour moi: c’est dans la tête. Faut d’abord en avoir marre.
J’ai commencé à 13 ans; arrêté une première fois à 15 (un mois), sur un pari (j’ai filé à mon pote un paquet plein), une deuxième fois à 16 ans et demi (six mois), après avoir parié avec un de mes meilleurs potes que je pouvais arrêter quand je voulais; j’ai tenu, mais j’ai repris six mois plus tard, à un paquet par jour, comme avant. Puis une troisième fois, à 18 ans, quand je me suis vu presque courir 20 minutes pour arriver à temps au tabac qui allait fermer. À partir de là, je n’ai jamais cessé de me dire que la cigarette ne pouvait pas être plus forte que moi; et un jour, vers 22-23 ans, j’ai décidé d’arrêter.

Depuis, j’ai refumé pendant presque un mois, à 31 ans, à la fin de ma thèse (je dormais 3h par nuit, je tapais à l’ordi avec des lunettes de soleil tellement j’avais mal aux yeux, je n’étais pas à une déviance près). J’ai arrêté avant la soutenance, et je n’ai plus jamais repris.

Je suis aujourd’hui dans un état de grâce avec la clope. Je n’ai jamais envie de reprendre, les fumeurs ne me gênent plus (mais bon, ils gênent aussi beaucoup moins tout le monde), mais je peux reprendre une clope à de rares occasions (typiquement: si je sors du cinoche après avoir vu un filme de Cassavetes!), j’en fume la moitié, empruntée à un fumeur, et je ne peux pas plus. Ça m’est arrivé deux ou trois fois en… 12 ans.

Je te dirais: s’il n’est pas temps, arrête d’arrêter, tu vas juste faire péter un câble à tout le monde. Le déclic est dans ta tête, et quand il viendra vraiment, tu le sauras (il peut venir après tout ce que tu as lu!).
Pour moi, ça a toujours été les 4 premiers jours les plus difficiles (ceux où tu es une pile électrique); après la première semaine, viennent les bienfaits (odeurs, tout ça). Et, c’est vrai maintenant que j’y pense, un regain d’envie autour du premier mois… Mais après, rien.

Courage! Si tu te dis que tu veux à tout prix arrêter, tiens le bon bout!
Une image m’a beaucoup aidé à tenir quand je flanchais: John Coltrane (vérité ou légende?) a arrêté les drogues dures sans substitut, chez lui. Alors la clope…

78)
Madame Poppins
, le 03.09.2011 à 07:59

34 jours…. et ça va nettement mieux ! Je commence à y croire et merci pour tous vos messages !

En fait, je me rends compte que non, je n’ai pas plus de goût, j’ai pas le teint plus lumineux mais j’ai plus d’énergie pour cogiter : je suis en train d’envisager, pour la première fois de ma vie, de me mettre à mon compte et de réorienter ma vie professionnelle ! Attention, c’est pas fait mais ça existe déjà dans ma tête. A suivre.

Bref, bonne journée, courage à ceux qui veulent arrêter, courage à ceux qui ont arrêté, courage à ceux qui souffrent des fumeurs !

A bientôt,

79)
BLM
, le 04.09.2011 à 03:16

@ To The End & M.G. : «viole sa fille et castagne le chien, ce n’est pas très bon non plus» ” [ Castagner sa fille & ] violer le chien” est plus sportif, mais à tenter en soirée quand on a descendu les 24 canettes ;-)

80)
Ludoblerone
, le 07.09.2011 à 16:48

Bonjour Mme Poppins, de retour de 2 semaines de vacances en bon Cukien je reprends les humeurs manquées pour cause de croisière hors des réseaux numériques. Et je tombe sur votre expérience douloureuse de sevrage tabagique, et je en peux m’empêcher de produire ce qui est sans doute mon second commentaire seulement en 6 ans… c’est vous dire pour moi l’importance de votre démarche que je vais essayer de soutenir en vous faisant partager mon expérience. J’ai fumé peu de temps (de 22 à 27 ans), mais beaucoup (2 paquets par jour de moyenne !!). Un jour je vois dans mon entreprise que le CE (et oui c’était en France) finance la moitié d’une session pour arrêter de fumer via une méthode (Victoire sur le Tabac, je ne sais même pas si cela existe encore) très orientée “psy”, méthode que ma propre soeur avait expérimentée avec succès deux ans auparavant (qui et elle fumait depuis ses 14 ans, et son mari médecin l’avait poussé à arrêter, donc motivation “discutable”). Je vous passe les détails de la méthode, le fait que la veille de la date fatidique de l’arrêt j’en fumais encore 18, pour revenir sur votre phrase : en fait il n’y en a que 4 que j’apprécie. Et bien pour moi il y en avait 5, et tout le travail intellectuel consiste à regarder ces 5 là, ce qu’elles vous apportent, et mettre cela en rapport avec tout le négatif lié à votre consommation totale. Pour moi avec mes 38 clopes par jour de moyenne ce fut sans doute plus facile que pour vous avec vos 10, mais la question est là et elle est toute simple : êtes vous capable de ne fumer QUE ces 4 là ? Si la réponse est non, et à priori ce doit être le cas sinon vous n’auriez pas écrit cette humeur, considérez vous que le plaisir de vos 4 cigarettes vaut le déplaisir (argent, santé, mari, odeurs, sentiment de dépendance… faîtes votre liste) de toutes celles que vous fumez ? Pour moi la réponse fut claire et sans appel, et même si durant plus d’un an j’ai rêvé parfois que j’allumais une cigarette (et oui…), physiquement le sevrage fut sans douleur, sans compensation (donc kilos au delà de 1 ou 2) et chaque fois que je voulais en fumer une je me reposai cette question : ces 5 face aux emmerdes des autres 33 ! Même si la date de mon arrêt est moins “historique”, je m’en souviens encore : 16 mars 1990, et je n’ai jamais repris.

J’espère que cela pourra vous aider à visualiser l’étendue de votre effort, et le pourquoi. Donc à faciliter sa justification. En terme de dépendance vous vous êtes déjà prouvé que vous pouviez vous en passer. C’est fait.