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Cochon d’Inde, souris, chat….
Dimanche, il n'a plu qu'une seule fois, à savoir toute la journée. Du matin au soir, sans arrêt. Vous savez, le genre de temps dont on dit "c'est un temps à ne pas mettre le nez dehors"; remarquez, hier, je trouvais plus à-propos le dicton anglais, selon lequel il pleuvrait des chiens et des chats.

Hier, il n'a "plu" qu'un seul chien.

Oui, je sais, c'est pas très clair, tout ça. En réalité, l'histoire est très simple.

Prenez un enfant de huit ans et demi, qui rêve depuis plus d'une année d'avoir un chien.
Prenez des parents très réalistes qui ont refusé d'accéder à sa demande "faut le sortir, veiller à ce qu'il ne bouffe pas le chat du voisin et un chien n'a pas sa place dans un camping-car".
Prenez un collègue de travail qui a, par hasard, justement, un chien.

Combinez le tout et vous aurez une mère qui se promène sous une pluie battante, en fulminant, aux côtés d'un enfant radieux malgré le vent, le froid et la multitude de petites gouttes qui glissaient le long de son cou; combinez le tout et vous aurez un chien "prêté" par un collègue de travail, qui a été partant pour mettre en place du "dog-sitting".

Il faut l'admettre, le concept est séduisant de part et d'autre : un chien dont on n'a pas la charge quotidienne et un enfant qui a le plaisir de lancer une balle jusqu'à épuisement réciproque, juste pour voir le chien l'attraper en aboyant de bonheur, franchement, c'est sympa.

Quant au collègue, ma foi, il devrait aussi y trouver son compte puisqu'il y a dans la vie plein d'endroits où les chiens ne sont pas les bienvenus : les hôpitaux, les restaurants très chics, les pistes de ski, les églises, les cours de préparation à l'accouchement, les cinémans...

Sauf qu'il a fallu que cette première journée complète de "dog-sitting" se déroule sous une pluie battante, des trombes d'eau, des seaux, des litres, sans interruption.... Et dire que Junior aurait pu avoir envie de tenir contre lui un hamster, un cochon d'Inde, même à la limite un chat (là, j'aurais eu un motif formidable pour refuser cet achat, Mister étant allergique aux poils de félidé). Il aurait pu rêver d'un aquarium, rempli de petits poissons multicolores, il aurait pu être fasciné par les perruches mais non, il est fou de chiens.

Ainsi, même si je déteste viscéralement l'odeur du chien mouillé, si j'ai horreur des poils blancs collés contre mon pantalon, forcément noir, même si je déteste qu'un animal à quatre pattes me suive partout, je me réjouis déjà d'accueillir à nouveau cette boule d'énergie parce que moi, ce que j'aime le plus au monde, c'est le sourire de mon fils. Tiens, d'ailleurs, vivement que la femme de mon collègue accouche, il aura peut-être moins de temps pour lancer une balle et davantage envie de pousser un landau : ce manque de disponibilité ferait le bonheur de Junior.

Et vous, farouchement opposé aux animaux dits de compagnie ou passionné propriétaire d'une petite ou grande bête à qui vous vouez beaucoup de soin et de temps ?

32 commentaires
1)
Saluki
, le 18.07.2011 à 00:08

Vous aurez compris que mon pseudo tient d’un animal fabuleux

Mais il y a bientôt huit ans qu’il est parti chasser les gazelles virtuelles.
Et que nous ne sommes pas prêts à redevenir esclaves de ce chien-chat : nous habitions chez lui, n’est-ce pas…

2)
ToTheEnd
, le 18.07.2011 à 00:17

Toujours voulu un chien… Mais mes parents ont toujours eu le dernier mot.

Un jour sûrement…

3)
M.G.
, le 18.07.2011 à 00:40

Vous aurez compris que mon pseudo tient d’un animal fabuleux

Mais il y a bientôt huit ans qu’il est parti chasser les gazelles virtuelles.

Souvenir de scènes de chasse en Mauritanie, avec ces merveilleux sloughis poursuivant une gazelle.

J’ai encore sous les doigts la sensation d’un poil ras d’une douceur étrange sur un corps fuselé, sans une once de graisse. Une amie en avait deux dans sa villa de Nouakchott. Leur apparition dans son salon était un grand moment d’émotion esthétique par leur beauté et la félinité de leurs déplacements…

Chien-chat ? C’est très joli et c’est bien vrai.

Ton animal fabuleux, quelle était précisément sa race ?

4)
Smop
, le 18.07.2011 à 02:42

Sauf qu’il a fallu que cette première journée complète de “dog-sitting” se déroule sous une pluie battante, des trombes d’eau, des seaux, des litres, sans interruption….

Tu n’es pas la seule à avoir des penchants masochistes : à l’heure de ton “dog-sitting”, je quittais Zurich sous le même déluge pour quelques centaines de kilomètres en moto…

Pour le reste, je préfère bien souvent la compagnie des animaux à celle de mes “semblables”. J’ai eu presque toute ma vie des chats. Depuis dix ans, un couple de siamois me suivent partout, de l’archipel des Açores à Paris en passant par Monaco, Londres, Tahiti et peut-être prochainement Hong Hong !

Gamin, en sus des chats de mes parents, j’ai eu des cochons d’inde, des tortues aquatiques et des souris blanches. Aujourd’hui, si j’avais le temps et beaucoup d’espace, j’adorerais avoir un guépard apprivoisé. J’aimerais aussi, en vrac, un faucon pèlerin, un python, un ara, un singe capucin, …

Toujours voulu un chien… Mais mes parents ont toujours eu le dernier mot.

Un jour sûrement…

Tu nous avais caché que tu habitais encore chez tes parents ;-)

5)
Inconnu
, le 18.07.2011 à 05:29

Eu des chiens quand j’étais jeune. Plus depuis que je suis parti de chez mes parents. Vie dissolue, absent 1 semaine sur 2, pas possible d’avoir un chien, même si j’en ai envie. Je profitais de celui du voisin, mais il est mort le mois dernier. Aprés une longue période avec des cochons d’Inde, j’ai désormais des poules. Ca joint le côté utile (les oeufs) à l’agréable (animal de compagnie, car très domestiquée)

6)
M.G.
, le 18.07.2011 à 07:30

J’ai eu un chien dans les années quatre-vingt.

C’était « Le chien », tout simplement, en souvenir du compagnon de Philippe Noiret dans Alexandre le bienheureux. Bâtard de dogue et de labrador, il était le seul de la portée à présenter une robe fauve unie.

Il était né à Dakar le 18 décembre 1983 et sa mère se nommait Casamance. J’y ai vu un signe et j’ai décidé de l’adopter.

J’étais en effet à Ziguinchor en Casamance le 18 décembre 1983. J’y ai vécu l’attaque de la ville par des « rebelles » armés d’arcs et de flèches qui avait été méchamment réprimée à coups de mitrailleuses pendant plusieurs heures, faisant des dizaines de morts. Une expérience qui reste gravée dans ma mémoire.

Museau court, c’était devenu une boule de muscles douée d’une souplesse et d’un équilibre étonnants pour sa taille. Comme un chat, il était capable de sauter sur un mur de clôture de presque deux mêtres de haut, d’y faire un rétablissement et de se promener sur le mur pour surveiller son territoire.

Je l’ai trouvé un jour couché sur la selle de ma Honda Dominator de l’époque. Il en est descendu tout honteux d’avoir été surpris. Devant mon étonnement, mon gardien m’a dit « il fait toujours ça dès que tu quittes l’entreprise. Il t’attend sur la moto et en descend dès qu’il entend ta voiture. Mais tu l’as eu parce que tu es venu à pieds. Il ne t’a pas entendu arriver ». Trop sympa !

C’était mon copain. Il a fini écrasé par un taxi une nuit de vadrouille. Depuis, je n’ai plus jamais voulu de compagnon à quatre pattes.

7)
Zallag
, le 18.07.2011 à 07:35

Tiens, des poules ? Moi aussi.

Mais plein d’autres animaux au fil des années, dès l’adolescence.

Ma fille m’a apporté un jour de 2009, pour mon anniversaire, pour ma retraite, quatre poussins Nègre-soie de quatre variétés différentes.

Devenus des poulets et poulettes, comme les coqs chantaient dès le matin et se battaient (et comme je vis dans la néo-campagne vaudoise — pas de vaches, pas de sonnerie de cloches, des gendarmes couchés, des giratoires en veux-tu en voilà, des villas, et pas de coq évidemment) ne sont restées qu’une poulette noire et une blanche incroyablement familières, dialoguant avec moi dans leur langage, chacune avec sa voix et ses intonations personnelles, que je reconnais les yeux fermés, me suivant partout au jardin, au pré, au verger (bel exemple d’imprégnation selon Lorentz). Une découverte de leur mémoire insoupçonnée, de leur capacité à se faire comprendre haut et fort pour se faire ouvrir leur parc et aller se balader plus loin, et de leurs oeufs délicieux.

8)
Inconnu
, le 18.07.2011 à 07:58

Zallag: mes poules sont tellement peu craintives qu’elles rentrent dans la maison et s’installent sur le canapé (sauf que c’est interdit). Y en a même une que j’ai retrouvé un jour en train de faire la sieste à côté de mon fils sur son lit.

9)
Philob
, le 18.07.2011 à 08:00

Nous avons 2 chats, totalement différents, mais j’adore les chats et j’aime justement leur indépendance (relative) et leur humour (ils ne savent peut-être pas qu’ils font de l’humour, en fait), mais moi, je rigole bien. J’habite à la campagne, et la chatte, Seccotine, tue au minimum un rongeur par jour.

Pour moi, un chat, c’est devenu indispensable et nous avons une liste d’amis qui sont prêts à venir “s’occuper” des chats quand nous partons pour un long WE ou pour les vacances.

Oui, j’ai très envie d’avoir un chien, justement pour sortir quand il pleut des cordes (autre expression), mais comme nous travaillons encore les deux, j’attendrai la retraite, il est exclu que je laisse un chien seul une partie de la journée. Mais je me réjouis.

10)
M.G.
, le 18.07.2011 à 08:23

Tiens, des poules ? Moi aussi.

Une nuit de bringue avec mon grand-père, nous avions accompagné un restaurateur dakarois au hangar-frêt d’Air France à Dakar-Yoff. Il allait y récupérer quelques côtes de bœuf du Charolais, spécialité de son restaurant.

Dans le silence de la nuit, j’entendais des piaillements qui venaient d’un coin du hangar. C’étaient des poussins d’un jour qui venaient d’arriver.

L’agent d’Air France m’a amené auprès des cartons, en a ouvert un, a compté ses pensionnaires d’une nuit et comme le voyage s’était bien passé ils étaient en surnombre. Je suis rentré à la maison avec un poussin dans la boîte à gants.

Nous avons vécu ensemble à la maison pendant sa prime jeunesse. La poulette qu’il était devenu a été logée ensuite dans le poulailler installé sur la concession de l’entreprise. À l’image de ce que raconte Zallag, elle était la seule à venir vers moi et attendre que je lui ouvre la porte. Elle me suivait ensuite partout à travers la concession, y compris dans les bureaux, à l’étonnement de nos clients.

11)
zit
, le 18.07.2011 à 08:31

Des chats, toujours eu des chats comme maîtres.

z (c’est rigolo, ces messieurs tout le temps suivis par leurs poules, je répêêêêêêêête : heuuu, non, rien ;o)

12)
Filou53
, le 18.07.2011 à 09:05

J’aime pas les chats ;-(

Très indépendants, trop…

Très propres chez eux, très sales chez les voisins ! Un fléau quand on est jardinier.

Ceci dit, je ne leur ferai jamais de mal… si ce n’est les… arroser d’eau pour les faire fuir ;-)

J’ai aussi eu deux poules au jardin. Elles sont mortes de vieillesse. Animaux stupides mais assez attachants quand même.

Ma petite chienne, Cleo, dort couchée près de moi. Elle a 19 ans. C’était le cadeau de mon épouse pour mes 40 ans. Mon épouse est morte fin 2009. Depuis Cleo est ma seule compagnie au quotidien. Pas toujours simple vu son grand âge… Mais heureusement qu’elle est là.

Sorry pour le côté mélo. Mais c’est comme cela.

13)
levri
, le 18.07.2011 à 09:05

Lorsque j’étais enfant il y a toujours eu de nombreux animaux à proximité, ma mère et la famille proche ont toujours eu des chiens, quelques uns avaient même ramené des animaux exotiques de terres lointaines. J’ai un très bon contact avec les animaux à problème, même très jeune on me les confiait, j’aime découvrir de nouveaux animaux et leur contact depuis tout petit.

J’aime les animaux, mais je n’ai aucun besoin d’en posséder, les animaux dans mon entourage ou libres dans la nature me donne totalement satisfaction, je n’ai jamais acheté ou cherché à me procurer un animal … et pourtant depuis des années j’en ai toujours un ou deux pour me tenir compagnie ! il parait que “j’ai un bon feeling” avec eux et certaines personnes on trouvé judicieux de m’abandonner des animaux, c’est lamentable.

Un animal semble “indispensable” dans de nombreux foyers, on achète un petit bouvier Bernois, une boule de poil si attendrissante qu’on abandonne à six mois lorsqu’il devient un peu encombrant, on achète un couple de dalmatiens parce que petit on a rêvé sur eux … en dessins animés, on achète un chien ou un chat pour les enfants “parce que ça les responsabilise”, dans la majorité des cas ça leur apprend surtout à ne pas s’en occuper et à éluder leurs responsabilités !

Quand je vois ces “amoureux des animaux” qui logent six, voir douze furets dans une ou deux cages à lapins, ou qui “aiment” un furet en cage deux chats “de races rares” et un berger allemand ou pire et les abandonne forcément la majeure partie du temps dans un studio je suis écœuré, mais ce besoin de posséder des animaux et de les collectionner relève de la pathologie !

Le mot “NAC” a été créé afin de déresponsabiliser les “amateurs” d’animaux originaux, on peut maintenant faire marcher le commerce en achetant des animaux sans tenir compte de leur climat d’origine, de leur préférence nocturne, du fait qu’ils vivent en société, les animaux sont devenus des biens de consommation, même les vétérinaires profitent de la détresse de ces “nouveaux animaux de compagnie”, c’est merveilleux.

Le “dog-sitting” c’est très bien !

14)
tyranael
, le 18.07.2011 à 10:18

Perso j’a grandi avec des chiens et des chats et un cochon d’Inde (pendant 3 ans, ils ne vivent pas très longtemps). J’ai adoré avoir des animaux à la maison. Mais c’est clair qu’un chien est une responsabilité, il faut s’organiser et respecter ses besoins. dans le cas de mes parents, ils ont une maison avec un gran jardin et ma mère ne travaillait pas. Du coup toute la ménagerie (animaux et enfants…) a grandi épanouie. Maintenant c’est moi qui est des enfants. On a un chat et mes parents qui sont devenus les grands parents ont toujours des chats et un chien. Je retrouve dans les yeux de mon ainée (2.5 ans) le même bonheur que j’avais lorsqu’elle court après le chien ou joue aves les chats chez ses grands-parents…

15)
François Cuneo
, le 18.07.2011 à 13:57

Ben moi, 28 ans avec deux chiens (l’un après l’autre), je ne voudrais plus jamais en avoir.

Outre le côté “je me mets une encouble”, outre le fait que ça ne sent pas bon, il faut encore craindre pour les gamins quand ils viennent à la maison, de peur que ledit chien leur saute dessus dans une saute d’humeur.

Je n’ai aucune confiance dans ces animaux.

Les chats.

Parlons-en.

J’en ai depuis que j’ai 20 ans, soit depuis 32 ans.

Là, j’en ai marre.

Ils dégueulassent tout, ils miaulent devant la chambre à coucher, ils vous ramènent des oiseaux et des souris, impossible de mettre quelque chose de noir.

Non, ras le bol des animaux.

Et encore, j’habite à la campagne, ils peuvent sortir. C’est d’ailleurs pour ça qu’ils dégueulassent tout.

Mais imaginer un chat d’intérieur, ça me fait mal au bide.

16)
Leo_11
, le 18.07.2011 à 16:03

Les animaux c’est cool pour les enfants… ici à la maison nous avons pour le plus grand bonheur de notre petite dernière… accrochez-vous…

1 chien (Labrador femelle de 2 ans qui a suivi un Husky de Sibérie)… 4 chats… 3 lapins… 2 tortues… 2 gerbilles… … et une quantité incalculable d’araignées (en sauvage donc hein, pas dans un terrarium…)

Et pis la petite canaille s’en occupe de façon assez suivie… Ceci dit avoir des animaux dans un appart’ ça craint… enfin j’veux dire que c’est dommage pour l’animal s’il ne peux pas sortir plus ou moins librement…

17)
ysengrain
, le 18.07.2011 à 16:11

Prenez un enfant de huit ans et demi, qui rêve depuis plus d’une année d’avoir un chien. Prenez des parents très réalistes qui ont refusé d’accéder à sa demande “faut le sortir, veiller à ce qu’il ne bouffe pas le chat du voisin et un chien n’a pas sa place dans un camping-car”.

Un enfant de huit ans et demi qui rêve d’un chien: Ce junior là me parait super bien dans ses baskets !! Il rêve “correct”, c’est de son âge; et de la même manière qu’un animal de compagnie peut être nécessaire à un/plusieurs enfants, il l’est aux personnes âgées, surtout s’il sont institutionnalisés. Le journal Le Monde a publié un article sur ce sujet la semaine dernière.

Des parents réalistes ? au regard de quoi ? de qui ? de leur vision sans doute, mais pas de celle de l’enfant qui a “son réalisme à lui”.

Que pèse “faut le sortir, veiller à ce qu’il ne bouffe pas le chat du voisin et un chien n’a pas sa place dans un camping-car” en face de

je me réjouis déjà d’accueillir à nouveau cette boule d’énergie parce que moi, ce que j’aime le plus au monde, c’est le sourire de mon fils

Sauf que … je n’ai aucune objectivité. Ma chère et tendre et moi avons eu depuis 35 ans, 10 chats et 5 chiens. Seules les circonstances actuelles font que la disparition de notre dernier chien n’a pas donné lieu à un nouveau choix.

Enfin, j’adore l’odeur du crâne d’un chien ou d’un chat fussent ils mouillés.

18)
levri
, le 18.07.2011 à 17:14

à la maison nous avons pour le plus grand bonheur de notre petite dernière… 1 chien (Labrador femelle de 2 ans qui a suivi un Husky de Sibérie)… 4 chats… 3 lapins… 2 tortues… 2 gerbilles… …

On voit tout de suite se pointer les écolos ! élever des lapins pour nourrir les chiens et des gerbilles pour le plaisir des chats, c’est mieux que de les nourrir avec n’importe quoi comme les croquettes industrielles. On peut même détourner de temps en temps un lapin pour la table familiale.

Un animal participe peut être au développement d’un enfant, une collection d’animaux ne fait que les dévaloriser, lorsqu’on veut profiter de grosses collections nous avons la possibilité de fréquenter les zoos.

C’est très tendance d’avoir des lapins ou des cochons et des poules en appartement, c’est vrai que les jeunes citadins n’ont plus conscience des réalités de la vie, je suppose que la dégustation des poulets, cochons et lapins est partie du projet éducatif lorsqu’ils sont engraissés ?

Dire qu’un enfant “rêve correct” parce qu’il désire posséder un animal me semble très discutable, il y a certainement des cas où un animal aide à l’épanouissement d’un enfant, il y a pareillement de nombreux cas où les parents ont craqué pour un résultat lamentable.

19)
ysengrain
, le 18.07.2011 à 17:25

Dire qu’un enfant “rêve correct” parce qu’il désire posséder un animal me semble très discutable, il y a certainement des cas où un animal aide à l’épanouissement d’un enfant, il y a pareillement de nombreux cas où les parents ont craqué pour un résultat lamentable.

Bien entendu !! sauf qu’un rêve d’enfant et des parents qui se fourvoient ne peuvent être rangés dans le même tiroir.

20)
levri
, le 18.07.2011 à 18:11

sauf qu’un rêve d’enfant et des parents qui se fourvoient ne peuvent être rangés dans le même tiroir.

Il va falloir m’expliquer !

Les rêves les plus merveilleux ne sont pas forcément ceux qui se réalisent rapidement … et je croyais que le tiroir “parents” devait se trouver dans le même meuble afin de pouvoir communiquer avec le tiroir “enfants” … le rôle des parents n’est il pas de faire comprendre les réalités de la vie, mêmes s’ils doivent aussi encourager le rêve et même le fantastique ?

21)
ysengrain
, le 18.07.2011 à 18:14

Simple, les tiroirs “mental”. Pour le reste, je suis d’accord.

22)
Zallag
, le 18.07.2011 à 19:08

Commentaire 15 de François.

Mais quelle virulence, quelle violence retenue à grand peine, du moins je le sens ainsi… ça me fait une impression de malaise, c’est bizarre…

Les animaux seraient-ils à ce point révélateurs de certains aspects de chacun de nous, dans un sens ou dans un autre ?

23)
levri
, le 18.07.2011 à 19:37

@ 22-Zallag : François donne son opinion après 28 ans de cohabitation avec des chiens et chats, peut être s’est il rendu compte après tout ce temps que le temps aurait pu être utilisé de manière plus profitable … mais si ça tombe lors d’une autre discussion il va dire qu’il aime les animaux …

Les animaux sont forcément révélateurs, comme la manière de se vêtir ou n’importe quoi, on peut essayer de comprendre le “pourquoi” des gens selon qu’ils achètent un animal d’une race précise ou un bâtard indéterminé. Quel est le problème de ceux qui préfère posséder de la nourriture comme animal de compagnie, quel est le problème de ceux qui affirment préférer un animal aux humains ?

Certains aiment leurs animaux, tout en refusant de porter des œillères, lisez par exemple cette réflexion sur un soi-disant NAC

24)
Ant
, le 18.07.2011 à 21:29

Comparer un vison avec un chien ou un chat?!? Pas sûr que ce soit équitable….

De plus, attention à ne pas mélanger les animaux de rentes, les animaux domestiques et les NAC! Autant je ne vois pas le problème pour des enfants de demander un chien ou un chat, autant un NAC, je pense pas que ce soit une bonne idée… Par définition, un NAC est “plus sauvage” qu’un animal domestique!

25)
Inconnu
, le 18.07.2011 à 21:29

je crois que peu de personnes on compris ce qu”implique nos rapports avec les animaux :

1- Les manger = il souhaitable de au moins une fois en tuer un , le depecer, et le manger

2- De compagnie ou autre = il souhaitable de au moins une fois d’assumer ce que cela implique, sa vie est dépendante de nous sa mort aussi, il est donc souhaitable d’en avoir tué un – aimé – de ses mains, quand il le réclame!

Cela va vous paraitre monstrueux.

C’est possible.

Dans ce cas , ne jamais manger de viande, ni avoir d’animaux de compagnie.

26)
levri
, le 18.07.2011 à 22:31

@ Ant : un vison ce n’est pas un “NAC” c’est carrément un animal sauvage, les gens ne reculent devant rien pour avoir un animal “original”, d’autres ne reculent devant rien pour en vendre, quitte à créer un marché !

“NAC” c’est juste un mot afin de facilité la vente de n’importe quoi, certains sont des animaux de compagnies depuis longtemps (quelques uns) l’énorme majorité est juste une preuve que l’humanité est débile.

Que nous parlions d’animaux “classiques” ou de “NAC” un animal ne s’achète pas n’importe comment et n’est pas systématiquement bien pour les enfants.

@ Passant : je suis entièrement d’accord, toute personne qui mange de la viande devrait être capable de tuer et de dépecer un animal !

27)
Madame Poppins
, le 18.07.2011 à 22:46

J’ai réfléchi à la question et oui, je serais capable de tuer un animal pour le manger mais bon, faudrait pas que ce soit le lapin que la copine m’a confiée pendant les vacances d’été ! Pour le surplus, ça serait un souci de “technique” : je sais, pour l’avoir fait presque quotidiennement durant une année, écailler, vider et couper en filets une bondelle ou un brochet (je l’admets, mes filets de perche ont toujours davantage ressemblé à de la bouillie, c’est délicat, ces petites bêtes) mais je ne sais pas comment on s’y prend avec une poule (sauf quand il s’agit d’en remettre une à sa place mais dans ces cas-là, elle fait 90-60-90….).

Finalement, aimer les animaux et se jurer de ne plus avoir d’animal de compagnie ne me semble pas incompatible : on peut apprécier le concept mais pas la réalité qu’il implique.

Et tu as mille fois raison, Ysengrain : le réalisme des parents est souvent le rabat-joie pour des enfants :-) mais bon, je sais aussi que je veux finalement le bien du chien et que ce bien, je ne suis pas en mesure de l’offrir – je n’ai pas le désir de faire l’effort pour le garantir. Je m’abstiens donc de prendre un engagement que je ne pourrai pas respecter sur le long terme : un chien vit longtemps, non ?

Je m’étonne que personne n’ait encore lancé le “ouais, ce qui me gave, c’est les gens qui continuent de porter de la fourrure sous nos latitudes” :-)

Je vous bise, bonne soirée, bel été (tant est que vous viviez dans un endroit sec : il a encore plu une bonne partie de la journée, à vous faire regretter de ne pas être un escargot ou une grenouille)

28)
Zallag
, le 19.07.2011 à 08:12

Quant à moi, j’aime les animaux, les domestiqués comme les sauvages, avec autant de respect pour les chiens et chats que pour les araignées ou les frelons qui ont un nid voisin, et viennent découper dans mes doigts de petits morceaux de jambon quand on pique-nique sur notre terrasse, au grand effroi de certaines invitées qui ont plein de préjugés sur la nature, par exemple sur la gentillesse ou la méchanceté des êtres vivants, notions qui n’ont aucun sens en réalité, sauf si l’on parle des humains…

Enfant, à la campagne, j’avais l’habitude d’expliquer gravement au cochon que son dernier jour approchait, qu’on allait le tuer le lendemain, pour avoir des saucisses et de la viande… et je partais dans les champs au moment où arrivaient ceux qui allaient faire boucherie, pour ne revenir que quand il était devenu ce que je lui avais prédit ! J’ai, plus grand, décapité proprement, d’un coup sec de hache sur un billot, des poules pour les plumer ensuite, et mon frère et moi nous nous amusions à nous poursuivre en tenant des pattes de poule afin de nous pincer avec les doigts de l’oiseau dont nous tirions les tendons de la patte. Cela nous semblait naturel, sans violence, sans sadisme aucun, et inévitable si nous voulions en manger.

Et ce comportement me semblait respectueux, normal, sans jugement de bien ou de mal.

C’était il y a plus de cinquante ans.

Maintenant les animaux sont trop souvent des produits de consommation, des biens, des ressources naturelles…

29)
Inconnu
, le 19.07.2011 à 08:16

Quelle idée de faire un civet avec le lapin de la copine … ça, c’est abomiffreux ;o)

@Levri, mes propos était un peu provoc, j’e n’irais pas jusqu’à l’extrême de l’imposer à “toute personne”, mais des fois j’ai l’impression que pour pas mal de gens, il s’imaginent que la barbaques que l’on mange viens d’animaux qui se sont suicidés par pur bonté pour nous…

Pour le point 2 de mon post, cela s’adressait surtout aux ” caprices d’adultes”, il serait inhumain et inaminal de l’imposer, par exemple à un enfant ou a un aveugle avec son chien.

Pour la débilité = c’est vrai que d’un coté la recherche de “standards” qui fait des animaux ” tarés” , arrière train chez les bergers allemands, tumeurs chez les molosses, et j’en passe, c’est pas vraiment une preuve de notre intelligence ni de notre amour des animaux, c’est d’ailleurs des “jeux d’adultes”, les gosses peuvent être cruels, brutaux, mais ce genre de perversité vient avec l’âge il me semble.

y’a du Dr Moreau qui sommeille en nous, je me dit, quand je vois des collectionneurs passant leur temps a crée des ” chimères”, des serpents sans écailles ou des chiens en forme d’apéricubes.

30)
Saluki
, le 19.07.2011 à 08:17

@M.G.
Mon chien était un…Saluki. C’est la seule race de chiens respectée par les Arabes, certains émirs dépensent plus pour en aquérir que pour leur Benz c’est dire…
Nous en avons eu 3, ça ne vit pas très longtemps, accident ou mort naturelle vers 11-13 ans.

31)
Pierre.G.
, le 20.07.2011 à 00:47

Moi, quand je lis certains commentaires plus hauts, j’avoue, j’aime les animaux, j’essaie de leur donner une vie meilleure, et pour le côté problèmes, j’ai deux Hollandais à la maison, un couple, c’est pas très propre, ça sent le chou, mais ça rapporte une bonne partie des frais généraux de la maison…

32)
zit
, le 21.07.2011 à 08:33

Tout ça me fait penser à une chanson de Marie et les machines, les Zanimaux (en écoute sur MySpace ou en video sur Vimeo), les paroles sont rigolotes, non ?

z (j’adore les animaux, surtout les bactéries, je répêêêêêêêêêêêête : les bactéries sont nos amies…)