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Madame Poppins part acheter des étagères…
Il y a quelques jours, j'ai décidé de mettre - enfin - de l'ordre dans les chaussures, bottes, gants, bonnets, casquettes qui traînent sans cesse derrière la porte d'entrée. Afin de ne pas mettre en péril le budget familial, départ pour Ikéa. Avec, bien sûr, dans mon sillage, trois bambins entre (presque) huit et un ans. Ce qui me légitimait, selon moi, à me garer juste devant la porte d'entrée du magasin, sur une de ces places réservées "poussettes" par l'entreprise suédoise.

Ces places, à mon arrivée, étaient, bien évidemment, toutes occupées. En soi, cela n'était pas bien grave puisque je suis largement en mesure de marcher, mes deux aînés aussi, le troisième siégeant fièrement dans une poussette mais, je l'admets, je préfère que mes enfants se mettent tout de suite sur le trottoir après être descendus de la voiture plutôt que de traverser un parking bondé, rempli de conducteurs plus ou moins attentifs, la prudence de mes enfants étant toute relative.

En revanche, lorsque je suis passée avec mes trois petits mecs à la hauteur de ces fameuses places, j'ai vu, assis dans une voiture, un homme, tout seul. Si je suis disposée à supposer qu'il attendait sa femme et leur descendance, je me suis quand même interrogée sur l'existence de ces bambins : il n'y avait pas le moindre siège pour enfant dans cette voiture. Et personne ne me fera croire qu'une mère se ballade dans une surface commerciale avec, "sous le bras", les sièges de ses mouflets !

J'ai donc posé sur le gars mon regard no 14, "je suis énervée mais je ne sais pas quoi faire", cherchant ce que je pourrais bien dire au contrevenant : malheureusement, mon inspiration m'a totalement fait défaut et je suis entrée dans le magasin déçue de constater que "poussette", ça veut dire, pour certains, "après moi le déluge, tant pis pour les familles, ce qui compte, c'est que je ne me fatigue pas à marcher".

J'ai l'intime conviction que si j'avais frappé à la fenêtre, il aurait ouvert et, à ma remarque "ces places sont réservées", il aurait répondu "mais je ne reste pas longtemps". Ce qui, de mon point de vue, ne change strictement rien au fait qu'il n'aurait pas dû stationner à cet endroit : le manque de respect ne disparaît pas par le fait qu'il n'a occupé indûment une place que durant une dizaine de minutes.

Une fois mes achats effectués, j'ai passé à nouveau juste à côté de ces places. Dont une poignée - et j'ai omis de le préciser - encore plus proche de l'entrée, est clairement signalée (dans un jargon politiquement correct) comme étant destinée "aux personnes à mobilité réduite".

Alors que je poussais vaillamment le "carrosse" de Mini, tirant de l'autre main le caddy contenant les étagères convoitées, recommandant à Junior et à Mini de bien regarder avant de se précipiter vers notre voiture, garée à l'autre bout du parking, j'ai vu, consternée, un jeune couple monter dans sa voiture, les bras chargés d'achats divers.

Mon sang n'a fait qu'un tour, au point d'ailleurs de me couper une nouvelle fois la chique : ni l'un ni l'autre ne souffrait de la moindre restriction de la mobilité ! Ni l'un ni l'autre n'avait besoin de cet espace supplémentaire prévu sur les places pour handicapé pour permettre l'ouverture complète de la portière, histoire de sortir une chaise roulante avec un "treuil".

Là, seule la présence d'oreilles mineures m'a empêchée de jurer et j'ai chargé à mon tour mes paquets dans le coffre de la voiture, je suis rentrée à la maison, j'ai monté mes étagères.

La fureur m'a donné des ailes : j'ai expédié cette tâche en très peu de temps, l'esprit toujours occupé par ce couple, en pleine forme, monopolisant une place qui ne lui était pas destinée.

Mais pour être tout à fait honnête, j'étais surtout furieuse contre moi-même : c'est parce que personne ne dit rien que certaines personnes continuent, en toute tranquillité, à pénaliser les gens qui auraient besoin de ces places de stationnement. Et bien sûr, il y a pire, dans la vie, que ce manque de respect mais notamment à cause de moi et de ma passivité, il y a peut-être une personne qui a rebroussé chemin, incapable de sortir de son véhicule sur une place de parc "ordinaire".

Promis, la prochaine fois, je ne resterai pas les bras ballants, je n'ai pas envie d'être complice une nouvelle fois. J'espère néanmoins que cela n'arrivera pas trop rapidement : je ne sais toujours pas ce que je dirai à cette personne.

Et vous, lorsque vous voyez une personne en excellente santé occuper une place de parc "handicapé", vous réagissez comment ?

55 commentaires
1)
Tof
, le 25.10.2010 à 00:52

Je ne réagis pas. Je n’ai pas à réagir. Il y a des gens mandatés pour ça, et ça coûte cher aux contrevenants. Sinon on s’achète tous un slip rouge et une cape, et on intervient chaque fois que nous estimons qu’il y a crime ou délit, selon nos propres critères bien sûr. En outre, je trouve que prendre une place “poussette” indûment n’est en aucun cas comparable à occuper illégalement une place réservée à un handicapé. On perçoit bien votre colère, qui est légitime et qui n’a pas à être justifiée : vous avez le droit d’être en colère dans ce cas : oui. Je le serais également à votre place. J’adhère beaucoup moins au reste du texte.

2)
Smop
, le 25.10.2010 à 01:25

Moi non plus je ne réagis pas. Je suis très gêné par cette idée – courante dans les pays anglo-saxons et peut-être aussi en Suisse – que le citoyen se substitue à l’autorité publique. L’accepter c’est ouvrir la porte à la délation et l’autodéfense. Ca me rappelle ces boîtes aux lettres très choquantes “Neighborhood watch” que je voyais lorsque j’habitais en Australie. Chacun doit être libre et responsable de ses actes, même si ceux-ci sont contraires aux lois, coutumes et bonnes manières. Ce n’est certainement pas le rôle du citoyen lambda de faire la police. Pour le reste, j’ai bien assez à faire avec mes propres problèmes de conscience pour m’occuper de ceux des autres.

3)
Krynn
, le 25.10.2010 à 01:43

Bonjour,

Perso, j’ai déjà réagit qq fois. Mais ont a toujours le droit a des excuses vraiment bien pourries. Du style: “C’est ma femme qui est handicapée et elle va bientôt revenir”.

Mais perso, je trouve que la bonne solution serait que le magasin mette un place un p’tit système pour limiter ces abus, comme un simple type avec le t-shirt du magasin qui vienne dire simplement: “ces places sont réservées ….

Ça serait plus simple, et après un moment les gens arrenterait peut-être d’abuser, non?

4)
Marcol
, le 25.10.2010 à 05:23

Heureusement que les blogs sont là pour exprimer sa colère et sa frustration. Sinon n’aurions-nous pas plus de gens chez le psy? Quant on malotrus, c’est pas demain la veille qu’il n’y en aura plus…

5)
Inconnu
, le 25.10.2010 à 05:29

Je croasse, mais il faut dire que je suis carré avec une grosse voix et un peu tête brûlée quand il s’agit d’admonester un inconnu (qui le mérite, je ne suis pas un voyou non plus)…

Bref, ça démarrerait par:

(attraper un gamin dans les bras et amener sa tête à la hauteur de la mienne au niveau du chauffard)

-Tu vois petit, c’est parce que ce monsieur n’a pas voulu renoncer à son confort qu’on a du se taper tout le parking a pattes. Dis merci au monsieur.

En général le type regarde ailleurs parce qu’il ne veut pas s’exposer: c’est le point faible des Helvètes: ils haïssent d’être pris en public en flag de couennerie, surtout les Totos.

6)
pter
, le 25.10.2010 à 05:41

On met en places des places “réservés” mais en fin de compte ce n’est uniquement que pour plaire aux lois. Rien n’est fait pour que dans les faits on respecte ses places. Si c’est sur un parking “prive” d’une enseigne, une lettre dénonçant (même si on est pas personnellement concerné) le manque de respect des différences et handicap de notre société est déjà quelque chose, après ne plus “nourrir” cette enseigne (localement car cela dépends souvent du gérant lui-même). Et puis ces petits détails, c’est aussi un indicateur de la dérive générale de notre société: respect de l’ordre, respect de la liberté, respect des gens…tout fout le camp! (moi aussi!)

7)
Inconnu
, le 25.10.2010 à 07:10

J’ai jamais vu de place “poussettes” en France. Seulement les emplacements pour handicapés

8)
fxc
, le 25.10.2010 à 07:12

vu sur un parking réservé:

Si tu prends ma place prends aussi mon handicap.

9)
Antoche
, le 25.10.2010 à 07:22

Une fois, il y a quelques années, une dame d’un âge respectable mais néanmoins pas du tout atteinte du syndrome de la mobilité réduite, s’était parquée sur une place pour handicapés de la Grosmi. Dans l’ascenseur, je le lui fait remarquer, elle me répond ” j’attends une place depuis dix minutes, il y en a point d’autre ”. Je lui ai juste répondu “et après on dit que c’est les jeunes qui ne respectent rien”. Elle est partie, passez moi l’expression, la queue entre les jambes… Une autre fois, une superbe blonde dans une superbe voiture sort de cette dernière aussi parquée sur une place handicapés. Je lui dis en passant ” madame, ce sont des places pour handicapés, mais le cerveau ne compte pas” . Elle n’a pas du tout apprécié, m’a fusillé du regard, mais ayant moi aussi les mêmes caractéristiques physiques que Korbo, elle a bougé son tas de tôle.

10)
MacAque
, le 25.10.2010 à 07:36

Madame Poppins, faites comme moi, allez voir la personne, regardez la dans les yeux et dites lui: Je vois, chez vous le handicap, il est au niveau du cerveau.

MacAque

11)
Tiromh
, le 25.10.2010 à 07:43

Dis toi que l’impunité ne dure pas…

Renaud > les places “poussettes” n’existent pas sous ce titre, c’est des places familles et elles sont jaunes. Elles ne sont pas vraiment réglementées, à ce titre, elle n’existe généralement que sur les parkings des supermarchés.

12)
Philob
, le 25.10.2010 à 07:43

Ça m’énerve aussi beaucoup, mais je ne dis rien, car c’est aussi inutile que dire à un fumeur que cela est mauvais pour sa santé; celui qui fait cela a un déficit d’éducation, et il s’en fiche pas mal d’une éventuelle remarque d’un quidam et une éducation ne se corrige pas si facilement (une verbalisation sonnante serait peut-être plus efficace); mais c’est une bonne occasion de faire de l’éducation, de prendre cet événement en exemple pour éduquer nos enfants ou nos proches.

La pire situation que j’ai eu à vivre avec mon épouse (qui ne l’était pas encore), nous allions faire des courses et elle s’est parquée justement sur une place réservée aux personnes handicapées (car on n’en avait pas pour longtemps), je lui ai dit que si elle faisait ça, c’en était terminé entre nous, elle a vu que j’étais et en colère et très sérieux, elle a obtempéré sans comprendre le fond de mon raisonnement; il a fallu plusieurs discussions après cet événement pour qu’elle me comprenne, et moi j’ai aussi appris qu’elle ne se rendait absolument pas compte du tort qu’elle faisait en se parquant là. Il y avait un déficit dans son éducation, une tendance à mettre la liberté individuelle avant toute chose, en oubliant que nous vivons ensemble dans une fourmilière et qu’il y a des limites à sa liberté personnelle. C’était un exemple parfait d’incivilité, l’actuel fléau de notre société.

13)
ysengrain
, le 25.10.2010 à 07:50

Comme chacun, je peste et me console en pensant que parmi nos «semblables», il en existe 2 sortes, ceux qui ont été élevés et ceux qui ont été simplement nourris.

14)
Sadique de la forêt
, le 25.10.2010 à 08:15

Et bien pour ma part, prenant l’exemple de la petite ville d’Orbe où nous nous rendons habituellement pour nos achats, je trouve que ces emplacements sont plutôt bien respectés. Je vois relativement souvent les parkings complets avec les places handicapés libres. Néanmoins, les comportements cités plus hauts m’insuportent prodigieusement!

15)
Inconnu
, le 25.10.2010 à 08:25

Tiromh: jamais vu non plus (j’habite dans la région de Toulon-Marseille, pour préciser).

16)
406
, le 25.10.2010 à 08:30

Perso, j’ai aussi tendance à maugréer contre certaines voitures mal garée. Surtout contre un dans ma rue qui ne se gare casi-jamais bien et se met toujours en double fil pour faire monter sa famille. son accoutrement pourrait faire penser qu’il lit la Torah mais le passage du respect des autres, il n’a pas dû encore le lire… Le problème, c’est que mon bambin de 9 ans, se met à faire pareil à tout bout de champ. il faut que je me reprenne. Par contre, concernant la poussette, certaines ont le siège bébé (enfin plutôt nourrisson ) qui peut passer d’une voiture au support 4 roues sans soucis.

17)
Droopy
, le 25.10.2010 à 08:58

Il suffit de voir s’il y a bien une carte “handicapé” sur le pare brise du véhicule. S’il y a cette carte, rien à dire. S’il n’y en a pas, chacun fait ce qu’il pense être bien alors.

18)
TIenno
, le 25.10.2010 à 10:09

Bonjour ! Pour ma part, 50 berges, 100 kg et 1m80, je n’hésite jamais à faire la remarque, parfois trèèèès appuyée à la dite personne. Mais il est vrai que chez nous, les places handicapées sont clairement soulignées “si tu veux ma place, prends mon handicap”… et les places familles bien marquées dans les parkings de grande surface. Même si la personne fait semblant de rien, je sais que ma remarque va la mettre mal à l’aise pour une demi journée au moins. C’est déjà ça de pris…

Elles étaient faciles à monter, les étagères ? Tienno

19)
Smop
, le 25.10.2010 à 10:27

”madame, ce sont des places pour handicapés, mais le cerveau ne compte pas”

Excellent, je m’en souviendrai de celle-là ;-)

c’est aussi inutile que dire à un fumeur que cela est mauvais pour sa santé; celui qui fait cela a un déficit d’éducation

Je ne pense pas qu’il existe beaucoup de fumeurs – surtout adultes – qui ne soient au fait de la nocivité de la cigarette. En quoi l’action assumée de ceux-ci est-elle critiquable ? Dans une société malade et ultra policée, où personne n’a demandé à venir, la disposition de soi est l’un des derniers refuges inaliénables. Quant à l’éducation, prenons-là avec circonspection et esprit critique, car n’oublions pas que son premier rôle est le nivellement normatif.

20)
yl
, le 25.10.2010 à 10:30

J’évite d’aller chez IKEA et dans les grandes surfaces en général. Ainsi, jamais de problèmes de parking et surtout pas moyen de s’énerver ;-)

21)
Philob
, le 25.10.2010 à 11:01

Juste une précision un peu hors sujet, et spécialement pour Smop, “déficit d’éducation se rapporte à l’automobiliste qui parque sur une place réservée et non pas au fumeur (il y a un ”;” après santé). Je donne tout loisir à un fumeur de fumer en sachant que cela est mauvais pour sa santé……….. mais bien sûr qu’il fasse cela très loin de moi :-) et des autres “fourmis”.

22)
djtrance
, le 25.10.2010 à 11:15

C’est total hors sujet!

C’est une question d’éducation: les places handicapés sont et doivent être reservés aux handicapés, tout comme les places famille ou encore les places “Pour vous Madame” (qui sont, allez le savoir pourquoi, plus grande que les places “normales”…) doivent être reservées qu’aux Mesdames!

Faire une remarque, ça me tente bien, mais pour prouver quoi? Je préfère me dire que je suis “mieux” éduqué et que je suis un peu moins “con” que la personne…

Les laisser dans l’ignorance serait, sans doute, le pire des châtiments. Après tout, dire quelque chose laisserait penser que l’on a fait “attention” à la personne, et c’est sans doute ce qu’elle recherche, de l’attention…

23)
infisxc
, le 25.10.2010 à 11:25

Une fois mes achats effectués, j’ai passé à nouveau juste à côté de ces places

Madame Poppins, voyons ! “Une fois mes achats effectués, j’ai passé ma colère sur le jeune couple qui manquait de civisme” : ça vous auriez pu ; “Une fois mes achats effectués, j’ai passé ma main par la fenêtre du sale type pour l’attraper par le col et lui dire ma façon de penser” : ça aussi vous auriez pu ; mais “Une fois mes achats effectués, je suis passée à nouveau juste à côté de ces places”.

Pour ce qui est de dire sa façon de penser aux malotrus, personnellement, je trouve ça difficile, car il faut rentrer dans la sphère de l’autre et aller au conflit. D’ailleurs, gare aux bourdes : regardez-y à deux fois derrière le pare-brise à la recherche du fameux macaron avant de venir faire la morale à quelqu’un. Les apparences sont parfois trompeuses, et telle personne en bonne santé semblant usurper une place handicapée peut être affectée d’un handicap pas forcément bien visible à première vue, ou bien être accompagnatrice d’une personne handicapée. Et quand on s’aperçoit de sa boulette, on n’a plus qu’à être confus pour un bon moment.

Cela étant, lorsqu’il y a effectivement incivilité, je suis plutôt favorable au fait d’intervenir. Contrairement à ce qu’ont dit Tof et Smop, il ne s’agit pas de faire la loi : il ne s’agit pas de casser la figure aux malotrus. Juste de leur faire remarquer leur manque de savoir-vivre. Le vivre ensemble, ça s’apprend, et c’est le respect des autres. Lorsque quelqu’un ne respecte pas les règles de la communauté, n’importe quel citoyen est en droit de se sentir agressé et de le faire savoir. @Smop, @Tof : si votre voisin met sa musique trop fort à 3h00 du matin, il vous paraît naturel de le lui faire remarquer. Vous ne faites pas la loi : vous vous contentez de rappeler quelqu’un à l’ordre, parce que sa liberté empiète sur la vôtre. C’est la même chose.

24)
Smop
, le 25.10.2010 à 12:15

Lorsque quelqu’un ne respecte pas les règles de la communauté, n’importe quel citoyen est en droit de se sentir agressé et de le faire savoir. @Smop, @Tof : si votre voisin met sa musique trop fort à 3h00 du matin, il vous paraît naturel de le lui faire remarquer. Vous ne faites pas la loi : vous vous contentez de rappeler quelqu’un à l’ordre, parce que sa liberté empiète sur la vôtre. C’est la même chose.

Les “règles de la communauté” est une notion à géométrie variable. Chaque individu a sa propre échelle de valeurs, qui elle-même évolue selon le temps et l’expérience. Par ailleurs, il existe une nuance de taille entre défendre son espace et investir celui des autres. De plus, tu oublies un élément essentiel qui s’appelle la tolérance. Si un voisin fait du bruit, je le supporte. Si ça devient systématique, je fais appel à la personne qui est payée pour régler ce genre de problèmes, à savoir le gardien de la résidence où j’habite.

Lorsque j’étais gamin, il y a une trentaine d’années, comme la plupart des ados de mon âge, j’avais des deux-roues très bruyants. Les 10 km/h que je gagnais sur mes 50cc justifiaient à mes yeux le bruit d’enfer que faisait ma pétrolette après avoir modifié son pot d’échappement. Aujourd’hui, lorsque je vois passer devant moi un de ces engins, bien que je trouve maintenant ce bruit inutile et difficilement supportable, je m’abstiens d’intervenir. Je sais que a) ça ne sert à rien, et b) j’ai aussi été “jeune et con”. D’ailleurs, ça marche aussi dans l’autre sens.

25)
jcbourdo
, le 25.10.2010 à 12:21

Je dis au contrevenant ( je suis réellement invalide et il me faut beaucoup de place pour monter dans ou sortir de ma voiture) : bravo, vous au moins vous n’avez pas peur des invalides, si cette place était réservée aux champions de boxe vous ne vous y mettriez pas.

26)
Marcolivier
, le 25.10.2010 à 12:21

Ne possédant pas de voiture, je n’ai, me semble-t-il, jamais été interpellé par une telle situation. Par contre, et contrairement à Tof et à Smop, je crois au contraire dans la vertu de la prévention qui consiste, non pas à dénoncer, mais de s’intéresser véritablement aux autres tout en ayant le courage de leur montrer que parfois (comme nous d’ailleurs), ils agissent de manière peu respectueuse des autres, souvent sans mauvaises intentions d’ailleurs.

Par exemple dans le train, il est très fréquent que les personnes qui écoutent leur ipod dérangent les autres sans s’en rendre compte. Les basses et autres rythmiques, c’est sympa sauf lorsqu’on entend que ça. Prenant le train jours les jours, je n’hésite plus depuis longtemps à indiquer poliment aux personnes que leur musique s’entend fort et de les prier de baisser quelque peu le volume (valable pour les conversations sur natel/mobile). Dans la quasi majorité des cas, les personnes ne se rendaient pas compte qu’ils étaient une source de nuisance pour les autres, et après excuses, ont baissé le son.

Ce n’est jamais plaisant de se faire remettre à l’ordre lorsqu’on fait quelque chose de socialement inadapté (cracher par terre, jeter ses déchets sur le trottoir, écouter très fort sa musique, mettre ses pieds sur la chaise d’en face, ne pas céder sa place aux vieux, etc.), et nous les Suisses sommes plutôt sensibles à ces remontrances. Cependant, dire les choses avec gentillesse, sans acrimonie, en pensant sincèrement que la personne ne cherche pas spécifiquement à nuire, ça aide beaucoup, et la personne sera d’autant plus réceptive si vous lui faites une remarque avec douceur, tout en restant ferme. Mais comme ce n’est toutefois pas à nous de l’obliger à agir, elle est libre d’agir comme bon lui semble, en toute mauvaise conscience cependant…

27)
Tom25
, le 25.10.2010 à 13:13

Moi aussi ça m’énerve quand les gens occupent les places réservées. Mais ça m’énerve aussi quand ils se garent dans les allées près de la porte, ça rend la circulation dans le parking bien moins pratique, moins fluide et plus dangereuse (on a moins de visibilité quand on roule).

J’aurais envi de faire ne remarque, mais je ne le fais que rarement. Pas méchamment au début, mais j’ai dû mal à lâcher si le ton monte. Et je ne suis pas impressionnant, mais sportif, certains camarades d’écoles l’ont remarqué … un peu tard, tant pis pour eux ….

Je pense effectivement que les remarques sont justifiés, et ce n’est pas se faire justice que de faire une remarque. Se faire justice serait d’y pousser sa bagnole dans le talus pour libérer la place, ou d’y crever les pneus, ou ….

Ce qui me dérange avant tout dans ce comportement, c’est le sentiment qu’ont ces personnes d’être plus malines que les autres, ou plutôt d’avoir plus de droit que les autres. Coluche aurait dit « On est tous égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ! ».

28)
cerock
, le 25.10.2010 à 13:44

Etes-vous prêt a rire ? Ma femme c’est une fois fait engueuler pour avoir stationner un bus pour handicapés sur une place dédiée. Un homme (en parfaite santé et sans aucun macaron) voulait ce parquer là ;) Il y a vraiment des sans gênes

29)
Matkinson
, le 25.10.2010 à 13:51

Moi ce qui m’énerve, ce n’est pas seulement les gens qui se garent indûment sur les places réservées aux handicapés, mais juste qui se garent n’importe où n’importe comment (genre sur un passage piéton, sur un trottoir, etc.) et qui prétéritent la sécurité des piétons. En Suisse je trouve qu’on a beaucoup de chance, les automobilistes sont très largement respectueux des emplacements (faut voir comment ils sont rapides à poser un PV les pandores aussi). Quand je vais en France par contre, no comment… Ceci dit je trouve quand même que les places réservées restent respectées en général.

En ce qui concerne ces places réservées, je me suis déjà fait avoir par un gars apparemment pas handicapé mais qui l’était réellement. Je lui avais fait signe qu’il était sur une place pour handicapés, et il m’a répondu très gentiment en souriant et en pointant du doigt sa carte que je n’avais pas vue. Au temps pour moi… :-) Quand j’étais plus jeune mon style c’était plutôt coller un post-it sous l’essuie-glace avec un début de prose qui ferait honte à mes aïeux (ça m’éneeervait quand je voyais ça mais alors !). C’est toujours plus sympa que d’écrire au marqueur sur le pare-brise ou le capot…

Maintenant je ne fais plus rien, ça m’énerve pour finalement pas grand-chose, vu que ce n’est pas tellement mon problème à la base et qu’il y a d’autres choses qui me paraissent plus importantes que tenter un cours de civisme sur un…… voilà quoi. :)

Au fait, les panneaux “Si tu prends ma place, prends mon handicap” se trouvent des deux côtés de la frontière (tant à Toulouse par exemple que sur Suisse romande).

30)
406
, le 25.10.2010 à 14:05

çà me rappelle une fois, à la grande motte. avec la poussette, impossible de passer sur le passage piéton à cause d’une twingo garé dessus. Ma compagne a tagué de “noms d’oiseaux”, toutes les vitres avec son rouge à lèvres. =))

32)
406
, le 25.10.2010 à 17:08

je réagis pareil que quand je vois des bourgeois qui roulent au fuel. =))

33)
Inconnu
, le 25.10.2010 à 17:34

Il y a un truc que j’ai fait 2 fois et qui a marché à chaque fois: même en tenue de ville, s’étonner de l’irrégularité du parcage du trublion avant de conclure sur le ton le plus sérieux du monde: “Je vais devoir verbaliser.

34)
Smop
, le 25.10.2010 à 17:36

je réagis pareil que quand je vois des bourgeois qui roulent au fuel. =))

Qu’est ce que c’est qu’un “bourgeois” ? Un cousin de Liliane Bettencourt ? Celui qui arrive à boucler ses fins de mois ? Un quidam propriétaire de son appartement (pour lequel il paye vingt ans un crédit) ? Le paysan qui exploite son propre lopin de terre ? Ou bien celui qui mange à sa faim ?

35)
zit
, le 25.10.2010 à 18:28

Je n’ai pas la chance d’avoir une automobile, ni une voiture, donc comme Supercopieur, je fréquente rarement ces lieux, vu que ce type de grande surfaces de zones commerciales ne peut se fréquenter qu’avec un moyen de transport polluant, essayer de s’y rendre à bicyclette est suicidaire ! (en plus, les bâtiments en tôle peinte de couleurs vives ou pastel de ces zones me répugnent, on empêche à un citoyen de faire la moindre modification chez lui, genre aménager des combles ;–), mais expliquez moi comment ces horreurs ont pu avoir un permis de construire ! D’autre part, après 5 minutes chez Ikea, j’ai mal au crâne, ce qui m’arrive rarement, peut–être somatisé–je, mais peut–être est–ce dû aux solvants des colles qui font tenir la sciure, pask’un meuble Ikea, c’est ça, du déchet de bois que l’on colle –très écolo, en fait–).

Nonobstant, je suis toujours assez courroucé par le manque de respect que manifestent les gens en général, place handicapé ou passage piéton, mais aussi piste cyclable ou place de livraison, peu importe, la sacro–sainte bagnole prime sur tout…

z (cycliste qui s’arrête aux passages pour piétons, je répêêêêêêêêêêête : quand il s’y trouve un piéton !)

36)
François Cuneo
, le 25.10.2010 à 18:46

Madame Poppins, il y a quelques années, je la ramenais à chaque fois.

Pas seulement dans le cas dont tu parles, mais aussi quand les parents d’élèves se parquaient sur nos places, ou sur le trottoir, rendant dangereux l’accès à l’école par les élèves.

En règle générale, je ne réagis plus.

Je suis découragé, je laisse faire, me rendant bien compte que si je fais une remarque, c’est encore moi qui vais passer pour un con.

Je n’ai pas à éduquer les gens en dehors des élèves de mon collège, comme le disent certains ici, il y a des gens qui sont payés pour ça.

Par contre, j’interviens dans la rue si je vois des gamins se battre, ou avoir un comportement dangereux en rapport avec la circulation.

37)
Saluki
, le 25.10.2010 à 19:20

@406
C’est une auto ? Pour d’autres, c’est 993.

Les panneaux « Si tu prends ma place, prend mon handicap » se multiplient de ce côté de la frontière à l’initiative d’un club service. Mais ce n’est pas gagné avec certaines municipalités qui le refusent, dont, je crois,la capitale-que-le-monde-entier-nous-envie.

Madame Poppins, fais comme Madame Saluki : elle avait repéré la voiture de l’épouse du maire/syndique garée aussi peu civiquement. Elle a laissé son engin-honni-ici (avant de casser le moteur, François) derrière elle. Elle a fait ses courses, puis a salué avec chaleur la dame qui a attendu un bon moment…

38)
pat3
, le 25.10.2010 à 19:30

Ça me rappelle une anecdote récente. Je vais en ville porter l’iMac familial qui a fait un malaise, et, subodorant la difficulté à trouver des places à proximité, je rentre dans le parking souterrain le plus proche; vingt minutes plus tard, j’en ressort épuisé, sans avoir trouvé la moindre place et après avoir fait au moins cinq tours de manège.
Nous étions nombreux à tourner, personne n’a songé à prendre un place réservée aux handicapés. Mais l’énervement gagnant, à chaque tour j’ai regardé les trois places désespérément vide, devant lesquels attendait un jeune homme employé par une officine au nom proche de “washyourcar”. Au deuxième tour, je tempêtais intérieurement à me dire que cet emplacement, très bien placé à l’entrée du parking aurait très bien pu servir à me garer.
Au cinquième tour, avant de quitter cet enfer pour le plein air et le beau soleil d’automne qui régnait sur Toulouse ce jour-là, j’ai pensé à ce jeune homme dont le boulot consistait à attendre le client rétif en sous-sol, en bouffant du pot d’échappement, et, franchement, je l’ai plein.

J’ai trouvé une place cent mètres plus loin, et j’ai marché avec mon iMac 20 pouces sous le bras. Il faisait beau, le soleil se reflétait sur la Garonne paresseuse, et j’ai trouvé que finalement, la vie était belle, parfois.

Edit Presque rien à voir avec le sujet! Ainsi va la mémoire associative :-)

39)
Tom25
, le 25.10.2010 à 20:35

Je ne suis jamais allé chez IKEA. Nos meubles ont été acheté chez un brocanteur du village voisin. Jeunes, on en avait acheté chez Conforoma (qui ne doit pas être bien différent d’IKEA).

Bloquer une voiture pourrait me venir à l’esprit, mais pas trop longtemps tout de même. Je pense que je guetterais depuis la terrasse d’un café et j’y irais au bout de quelques minutes. Se garer à une place handicapé est un comportement méprisant, bloquer quelqu’un très longtemps l’est tout autant.

Et je n’aurais pas menacé ma fiancé de la quitter si elle avait fait ça. On se serait sûrement engueuler par contre.

Encore une fois, je suis assez pour la violence physique en fait, je trouve ça moins violent que certaines réactions que je lis ici.

40)
Madame Poppins
, le 25.10.2010 à 21:27

Ce qui va manquer de civisme, c’est… mon attitude à moi, ce soir : je ne vais pas réussir à répondre à tout le monde mais j’ai envie de vous remercier – une nouvelle fois – pour vos commentaires.

Certains m’ont amusé – j’imagine la tête du gars si je m’étais parquée derrière lui -, m’ont étonnée – le problème de la place pour handicapé ne se rencontre pas que dans une zone commerciale, il peut survenir devant un théâtre, un hôpital, un cinéma, une piscine ou que sais-je -, m’ont interrogée – bien sûr que le low cost a un prix mais franchement, qui me dit que le cher a un meilleur rapport “prix – contributions sociales, outre que, de toute manière, mon porte-monnaie ne me le permet pas – m’ont fait sourire – j’imagine le “je vais devoir verbaliser – m’ont fâchée un peu – dire sa réprobation n’est pas se substituer à l’autorité publique puisqu’il faut distinguer “responsabilité légale” (être amendé pour ce comportement) et “responsabilité morale”, laquelle existe même en l’absence de “sanctions juridiques”.

Bref, je vous présente mes excuses de ne pas prendre le temps de répondre à chacun individuellement : j’ai des gants, écharpes, bonnets, chaussures à ranger sur mes étagères, moi :-) Le temps est hivernal ici en Suisse, les premières neiges sont tombées par loin de chez nous et on va bientôt pouvoir avoir un billet sur “je déteste les cons qui fraudent dans la file devant les remonte-pentes” !

Bonne soirée,

MP (qui ne fait pas de ski en réalité)

41)
guru
, le 25.10.2010 à 21:54

Faire une remarque humoristique à un malotru n’est pas prendre la place du personnel habilité à sanctionner. Je ne pense pas qu’il faille se taire… en tous cas j’ai du mal à le faire. Comme le disait Alphonse: “Mon sang ne fit pas cent tours; mon sang ne fit pas 99 tours; mon sang ne fit pas 98 tours… Bref mon sang ne fit qu’un tour”.
Souvent je vais vers ces usurpateurs et je leur dis: “C’est triste pour vous” et devant le regard interloqué “ce handicap… la tête je suppose?”

42)
Smop
, le 26.10.2010 à 00:17

Nonobstant, je suis toujours assez courroucé par le manque de respect que manifestent les gens en général, place handicapé ou passage piéton, mais aussi piste cyclable ou place de livraison, peu importe, la sacro–sainte bagnole prime sur tout…

Ne mettons pas tout sur le dos de la “bagnole” – enfin, les véhicules à moteur – (pour ma part, je ne roule qu’à moto). Car si l’on s’assied une heure à la terrasse d’un café parisien, on verra bien plus de vélos qui grillent les feux rouges, circulent à contresens ou sur les trottoirs, de piétons qui traversent n’importe où et n’importe quand, de “véhicules” divers et variés se déplaçant sur les trottoirs à une vitesse potentiellement dangereuse pour les piétons (skateboards, rollers, trottinettes, Segways) que d’automobilistes irresponsables.

Je roule tous les jours et beaucoup, ce qui me donne malheureusement loisir de croiser souvent mes semblables. Si je devais décerner une distinction aux mauvais conducteurs en milieu urbain, le haut du podium serait sans aucun doute tenu par les scooters, suivis de près par les vélos, et la troisième marche serait pour les livreurs, ex-aequo avec les bus et les poids-lourds. Au milieu de tout ça, les quelques cons qui stationnent sur les places pour handicapés relèvent de l’anecdote.

Il est de bon ton aujourd’hui de critiquer les véhicules motorisés, mode écolo oblige, mais n’oublions pas qu’il y a toujours un humain aux commandes. Je serais prêt à parier que le jour où les moteurs à explosion seront de l’histoire ancienne, on trouvera un nouveau bouc émissaire.

43)
Tiromh
, le 26.10.2010 à 07:08

Renaud > y en a Aix :)

44)
zit
, le 26.10.2010 à 07:42

Smop, je ne stigmatise pas la bagnole par effet de mode, c’est juste que je la côtoie tous les jours sur mon deux–roues à propulsion guibolesque, et, puisque le sujet était le stationnement irrespectueux, c’est quand même elle qui a la palme. Concernant le consternant pilotage des cyclistes, je suis bien d’accord qu’il en est qui mériteraient de se faire faucher par un 38 tonnes, pour leur apprendre !

Néanmoins, la circulation dans Paris s’est singulièrement compliqué ces derniers temps du fait de pistes cyclable à peine matérialisées sur les trottoirs (on se fait engueuler par les piétons entre qui on est obligés de slalomer alors qu’on est dans son bon droit, et que c’est à eux de dégager), puis, cet été, de très nombreuses petites rues étroites ont vu leur circulation autorisée à contre–sens par les cyclistes, avec un marquage au sol bien faiblard…

Comme l’explique le mouvement Mieux se Déplacer à Bicyclette et d’autres associations militant pour la petite reine, le code de la route exclusivement dédié à l’automobile est à amender, en ville, au profit du vélo… Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, mais l’impulsion donnée par la municipalité va dans le bon sens.

z (qui, malgré la langue et la bouffe innommable aimerais bien habiter Amsterdam, je répêêêêêêêêêêête : vivement demain !)

PS : je le répêêêêêêêêêêête : je m’arrête aux passages piétons, même sans feu de signalisation, s’il s’y trouve un quidam souhaitant traverser (à leur grande surprise, en général).

PS2 : au Japon, la circulation des cycliste est interdite sur la chaussée, obligatoire sur les trottoirs, et ça se passe très bien…

45)
Smop
, le 26.10.2010 à 12:19

Zit – toujours dans le hors-sujet dont je suis un spécialiste notoire : si ça peut te rassurer, les motards ne sont pas beaucoup mieux lotis que les cyclistes à Paris, ne serait-ce que par l’interdiction d’emprunter les voies pour bus. Les pouvoirs publics préfèrent voir les motos prendre des risques considérables en tolérant la remontée des files de voitures. Sans parler de la signalisation au sol et des pavés extrêmement glissants, du stationnement sur les trottoirs de plus en plus souvent verbalisé, etc.

Quoi qu’il en soit, comme je l’ai commenté dans un billet Cuk il y a quelques semaines, je pense que Paris, de par sa superficie et son activité, n’est pas une ville faite pour les cyclistes. De véhicules de petite taille, tels que les Smart – éventuellement électriques – me semblent plus adaptés.

Pour terminer à propos d’Amsterdam, en dehors de la bouffe et de la langue, tu oublies le climat épouvantable. Pour ma part, point de bonheur en dessous de 25 degrés ! Ah, vivement que je retourne dans les îles tropicales…

46)
jcbourdo
, le 26.10.2010 à 12:31

Smop, si les quelques cons qui stationnent sur les places pour handicapés relèvent pour vous de l’anecdote, pour moi c’est un obstacle de plus sur un parcours d’handicapé déjà bien encombré. Ce genre de commentaire ressemble à “les quelques cons qui brûlent des voitures relèvent de l’anecdote”.

47)
Smop
, le 26.10.2010 à 12:45

@ jcbourdo : je me suis peut-être mal exprimé, ou été mal compris. Je veux dire que parmi les mille problèmes de gestion du trafic de millions de personnes, le problème d’occupation abusive des places de stationnement pour handicapés reste “anecdotique” en termes de nombre de cas. Cela ne veut évidemment pas dire qu’il n’est pas à prendre en considération, mais qu’il existe bien d’autres priorités, même si une réflexion statistique peut sembler cynique lorsqu’il s’agit de vies humaines. N’oublions pas qu’une conduite dangereuse ou des infrastructures inadaptées sont sources d’accidents et donc potentiellement d’handicap. En tant que motard de longue date, et devant un certain nombre d’amis qui sont aujourd’hui en chaise roulante ou morts, j’en suis triplement conscient. Pour moi, il s’agit d’un risque quotidien et accepté, mais je sais aussi être objectif.

48)
Guillôme
, le 26.10.2010 à 19:28

Pour terminer à propos d’Amsterdam, en dehors de la bouffe et de la langue, tu oublies le climat épouvantable. Pour ma part, point de bonheur en dessous de 25 degrés ! Ah, vivement que je retourne dans les îles tropicales…

Peut-être que les filles de tristesse en vitrine et les cigarettes qui font rire compensent largement pour Zit ces petits désagréments ;)

49)
zit
, le 26.10.2010 à 21:43

Peut-être que les filles de tristesse en vitrine et les cigarettes qui font rire compensent largement pour Zit ces petits désagréments ;)

Bah, non, pas vraiment, mais essayer un Flevobike :

… toute la mécanique entièrement carénée, le cul dans un hamac, avec un moyeux Rohloff 14 vitesses, freins à disque, un bel engin, pas trop dans mes moyens, mais on peut rêver.

z (vraiment mûr pour le vélo couché, je répêêêêêêêête : yennna pas, chez Ikea ?)

50)
Madame Poppins
, le 26.10.2010 à 22:48

Zit :-))) j’aimerais bien essayer, ça doit être vraiment “fun”. Et je te parie que d’ici peu, Ikea va en vendre ! Et prévoir les places de parc qui vont avec !

51)
jcbourdo
, le 27.10.2010 à 11:50

Smop, j’avais très bien compris, mais non seulement vous vous êtes mal exprimé, mais vous avez fait un “hors sujet”. En effet, la question posée par madame Poppins était : et vous, lorsque vous voyez une personne en excellente santé occuper une place de parc “handicapé”, vous réagissez comment ? Il n’a jamais été question d’un problème de gestion du trafic de millions de personnes, sujet sur lequel vous vous êtes étendu à tort. Bien sur, il existe d’autres priorités et cette occupation abusive est anecdotique par rapport à tous les risques inhérents à la circulation, mais il ne s’agissait que d’un problème de stationnement et de rien d’autre. Si on sort du contexte, on peut également écrire qu’en dimension mondiale, les problèmes de circulation sont de caractère anecdotique.

52)
Tom25
, le 27.10.2010 à 13:29

Moi, je résume tous ces problèmes à de la crise existentielle. Nous sommes nombreux, de plus en plus nombreux, avec de plus en plus de contacts (Facebook etc.) et pourtant de plus en plus anonymes.

Se garer sur une telle place réservée nous sort de notre anonymat, on s’octroie plus de droit que les autres, on est plus important, et on se fait remarquer (tant pis si c’est en mal).

Et quand on fait une remarque à ces personnes, quand on intervient, n’est ce pas un peu le même processus ?

Tom, qui contrairement à d’autres, ne s’arrête aux passages piétons que si la personne à laisser traverser est un plaisir pour les yeux (si vous suivez ma pensée ).

53)
Madame Poppins
, le 27.10.2010 à 22:58

Tom, qui contrairement à d’autres, ne s’arrête aux passages piétons que si la personne à laisser traverser est un plaisir pour les yeux

Merde, est-ce à dire que je suis moche et que c’est pour ça que j’ai failli me faire écraser avec deux de mes bambins ce midi à cause d’un débile qui lisait ses messages au volant !! :-)))

54)
Tom25
, le 31.10.2010 à 15:47

Meuh non, toi au contraire tu crées des bouchons ! Même quand tu ne souhaites pas traverser, même quand tu es encore très loin de la chaussée, les hommes s’arrêtent pour te laisser passer. Et ça crée des embouteillages monstres !!!

55)
flup
, le 01.11.2010 à 08:31

J’avoue que je fais partie de ceux qui vont faire 10 fois le tour de l’endroit pour trouver une place plutôt que me garer n’importe comment.

Par contre, la façon dont c’est considéré change en fonction des régions (pays?). À Bruxelles, les agents qui verbalisent pour mauvais stationnement ne sont pas des policiers; ils peuvent donc faire payer un automobiliste qui n’avait pas payé, mais ne peuvent pas verbaliser un usager qui s’est placé à un endroit où il ne pouvait pas se placer (place pour handicapé, devant une porte de garage etc.).

En gros, il vaut mieux “se mettre n’importe où” que ne pas payer l’automate :(