Profitez des offres Memoirevive.ch!
Alors que l’heure de la rentrée a sonné…
Durant mon enfance, les mots "vacances scolaires" ont systématiquement rimé avec "on prend le train pour aller en Allemagne, chez Oma et Opa". Et pour être honnête, jusqu'à l'âge de dix ou douze ans, je n'aurais pu rêver de meilleures vacances que ces séjours dans la lointaine banlieue de Francfort : mes grands-parents étaient des gens adorables.

En grandissant, j'ai découvert que tout le monde ne passait pas tout son temps libre en Allemagne et que pour mes copines, « vacances » rimaient avec «des heures et des heures de bagnole, une épuisette et un ballon sur les genoux, tu comprends, le coffre est plein, Papa se met au golf» et des «t'aurais pas pu le dire avant, non, que t'avais besoin de faire pipi ?!», tout cela pour aller sur une plage et dans un camping, dont leurs parents disaient ensuite «c'était infesté de Hollandais et d'Allemands». Moi, qu'il y ait des Allemands, je ne voyais pas le problème, j'y allais plusieurs fois par année, en Allemagne. Je ne comprenais pas bien non plus pourquoi, chaque année, ces mêmes parents affirmaient "la plage était bien mais celle de l'année d'avant était mieux" et "t'aurais vu le bouchon qu'on s'est pris, l'horreur, des heures et des heures sous un soleil de plomb" : pourquoi alors ce besoin compulsif de changer de lieu et pourquoi ne pas y aller en train, en vacances ?

Une fois lassée des trajets entre la Suisse et l'Allemagne, j'ai eu la chance de pouvoir faire quelques stages linguistiques, tant en Espagne qu'en Angleterre. Bref, le camping, à part une tentative, j'ai toujours évité avec soin.

Juste après la naissance de Tom Pouce, Mister et moi avons acheté, de "troisième main", un camping-car : cet été, la famille "tortue" a parcouru en deux semaines 2'400 km, avec des arrêts chez un producteur de cidres, un autre de fromages ou encore de volailles (France Passion).

Cette solution, qui ne manque pas de charme et que je ne peux que vous conseiller, a un seul "défaut" : elle ne garantit pas à Junior (7 ans et demi) et Mini (5 ans) de trouver régulièrement des partenaires pour une partie de foot.

Ainsi, par amour pour nos bambins - et un peu parce que Mister et moi avons horreur du foot - notre périple a également comporté un arrêt de quelques nuits dans un camping.

Et là, misère...

Comme je suis une grande snob, Mister avait réservé dans un camping quatre étoiles : les toilettes étaient propres et le restaurant sympathique. Le "problème" n'était donc pas là...

Peut-être que je n'ai simplement pas eu de chance, allez savoir : s'il n'y avait pas un seul Allemand dans ce camping - visiblement, les parents de mes copines n'étaient jamais venus là -, y avait plein de Hollandais. Et les Hollandais, c'est dingue, ça se déplace toujours en groupe, au bar, à la piscine, même au bloc des douches ! Et moi, les foules durant mes vacances, j'aime pas tellement.

Bon, une fois que j'ai compris que je devais prendre ma douche durant l'heure de repas du Hollandais ordinaire, à savoir 17h45, j'ai été confrontée à un autre problème : la télévision de notre voisin de "parcelle".

Figurez-vous qu'un Anglais, ça ne se déplace pas sans prendre une antenne parabolique et une télévision pour deux semaines de vacances ! Non pas qu'il ait l'intention de la regarder, sa télévision : non, il l'utilise comme baby-sitter pendant qu'il boit des bières avec son copain de tente. Et un enfant anglais qui regarde Cartoon Network, il met forcément le son à fond ! Et forcément, ça engendre moult revendications d'enfants helvètes "mais Maman, pourquoi nous, on n'a pas la télé, hein ?" Et moi, durant mes vacances, j'aime pas tellement les disputes avec ma descendance.

Finalement, dans un camping en France, on trouve logiquement beaucoup de Français. Et eux, je n'en suis pas revenue, ils ne parlent que d'argent. Le prix de la location, le prix d'un moules-frites dans le restaurant au bord de la mer en passant par le prix d'une nuit dans un camping de même standing en Corse... Et moi, durant mes vacances, causer tout le temps budget, j'aime pas tellement ça.

Moralité, nous avons repris la route un jour plus vite que prévu, à croire que le camping-car a, en trois virées, fait de nous des "sauvages" mais que voulez-vous, j'aime mieux goûter une saucisse de chèvres lors d'un arrêt "France Passion" que comparer les mérites des différentes plages de Loire-Atlantique.

Et vous, vos vacances, elles étaient comment ?

27 commentaires
1)
Inconnu
, le 30.08.2010 à 00:53

1 semaine à Arcachon, un endroit délicieux avec des gens accueillants (ça nous change de chez nous) et 4 semaines chez nous, sur la Côte d’Azur, à profiter du jardine et de la piscine. Je compatis à vos aventures en camping car.

2)
Smop
, le 30.08.2010 à 01:44

Jusqu’à l’âge de 12-13 ans, les vacances étaient synonymes de galère pour moi. C’était, selon les années : a) colonie de vacances – ce que je détestais, b) visite avec mes parents de tous les musées d’art d’Europe – ce qui m’emmerdait prodigieusement, c) camps de scouts – ouf, ces salopards de cathos m’ont viré au bout d’un an. Les seuls bons souvenirs que j’ai gardés de cette période sont ceux de deux séjours … au Club Med, en Grèce et au Portugal ! Détail d’importance : mes parents n’ont jamais eu de voiture de leur vie. A partir de 14 ans, l’émancipation est venue avec mon premier deux-roues. Des amis de mes parents leur prêtaient un appartement au Cap Martin, sur la Côte d’Azur, et moi je rayonnais dans l’arrière-pays sur ma pétrolette. Autre excellent souvenir : mon premier “grand” voyage seul, en 1982, à (presque) 17 ans, en Turquie. Pour le reste, hormis le malheureux passage chez les scouts de France, je crois que je n’ai pour ainsi dire jamais dormi de ma vie sous une tente.

Par la suite, ayant fait le (bon) choix de ne pas avoir de progéniture, j’ai toujours pu m’affranchir des grandes migrations des périodes de vacances scolaires. J’ai aussi souvent réussi à associer déplacements professionnels et vacances, ce qui permet de réduire considérablement les coûts – ne serait-ce que ceux liés aux transports.

Cette année sera un peu différente. La boîte pour laquelle je bosse actuellement offrant généreusement près de trois mois de vacances par an, il va falloir être imaginatif. J’ai dans l’idée de faire une boucle de 10000 km en solo à moto, étalée sur les quatre semaines d’octobre. Au départ de Paris, Italie, Grèce, Turquie, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Autriche, Suisse et retour Paris. En avril prochain, je ferais bien, toujours à moto mais avec une passagère libanaise cette fois, le trajet Paris-Beyrouth. Peut-être de quoi alimenter un article sur Cuk ;-)

3)
PSPS
, le 30.08.2010 à 03:25

Pour éviter tous ces désagréments et quelques autres, comme je n’ai pas de progéniture à dépayser, j’ai décidé de m’offrir un séjour dans un monastère. Solitude et silence assurés. La météo d’octobre restant imprévisible sur les côtes bretonnes, j’ignore en quel état physique et psychique j’en reviendrai…

4)
pter
, le 30.08.2010 à 03:53

Gamin, j’ai connu les longues journees en voiture pour la mer. Mais on logeait a l’hotel, le camping je l’ai essaye plus tard: une misere. aujourd’hui pourtant je ‘campe”…mais c’est pas du tourisme organise: c’est du “pure” : 15 jours mi-septembre direction Philippines (nord Luzon, Isabella province): national park (foret de 300km2 en bordure du pacific). j’y ai mon bateau, pas de cellphone ni internet, pas de voiture, pas de route, on y accede par petit coucou ou bateau. perdu et loin de tout. quelques pecheurs et tribus y vivent. Plongee, peche, randonnee, chasse a la mode locale (arc-fleches, harpon, pieges, etc..). 4 fois par an, je m’y refugie pour respirer. Ma femme et nos fils ne veulent plus aller ailleurs.

5)
Leo_11
, le 30.08.2010 à 05:58

Après avoir subi les obligations de voyager pour se dépayser… j’ai décidé de ne plus partir… nous vivons dans une charmante bourgade, j’ai un jardin, un petit bateau et c’et le paradis… Fini les interminables bouchons, fini les centaines de milliers de personnes à mètre carré, fini le bruit et la fumée du barbeuq du voisin qui mange toujours des trucs trop zarbi…

Bref ce sont de vraies vacances… nous profitons du chez nous à fond puisque durant l’année nous sommes bousculés de tous les côtés… je serai même tenté de dire que nous REdécouvrons notre chez nous chaque été… nous bricolons, nous améliorons, nous vivons à notre rythme…

6)
Franck Pastor
, le 30.08.2010 à 07:12

Avec mes deux parents qui étaient enseignants, les vacances d’été avaient tout leur sens ! Chaque année, en général, départ touristique d’une semaine ou deux pour un lieu dépaysant (ça pouvait être aussi bien l’Espagne, la Suisse ou l’Angleterre que les bords du lac de Serre-Ponçon pas loin de chez nous avec des amis), mais aussi visite de parties de la famille installées loin, et… farniente à la maison la plus grosse partie des deux mois.

Ah oui, trois années de suite, pour disposer d’un peu de temps à eux deux, nos parents nous avaient mis en stage omnisport, des sortes de colonies de vacances sportives d’une quinzaine de jours, en Vendée d’abord, puis à Ville-la-Grand, dans un complexe scolaire tout proche de la frontière suisse. Très bons souvenirs, surtout les chocolats suisses quand on partait en excursion à Genève !

7)
ysengrain
, le 30.08.2010 à 07:37

Vous envierez un peu l’éternel estivant qui fait du pédalo sur la vague en rêvant, qui passe …..

8)
Philob
, le 30.08.2010 à 08:14

Petit j’allais aussi en vacances chez mes grands-parents, il y avait aussi mes cousins et mes cousines, que du bonheur. Mes parents n’avaient pas de voiture.

J’ai aussi été aux scouts (mais pas les scouts catholiques, c’était du scoutisme sans religion) et c’était absolument génial (je crois que tout, colonie de vacances ou scouts, dépend des personnes qui s’en occupent), avec eux j’ai découvert mon pays et même la France, je n’y étais jamais allé avec mes parents; j’ai même adoré le camping et ce fut, pour moi, une excellente école de débrouillardise, de camaraderie et même de connaissances concrètes encore utiles aujourd’hui: les arbres , les animaux, et l’utilisation des outils topographiques entre autres.

C’est même aux scouts que j’ai rencontré ma première femme. Et c’est tout à fait naturellement (et nous n’avion pas les moyens d’aller à l’hôtel) qu’avec mes enfants nous avons fait parfois des vacances en camping, mais jamais en bord de mer, toujours des campings un peu perdus et forts sympathiques; mes enfants ont adoré. Avec ma seconde épouse, c’est encore plus facile, elle est d’origine hollandaise …

Je me souviens être allé avec mes enfants dans une pension Tchèque (pour les ouvriers tchèques) personne ne parlait le français, expérience intéressante d’une immersion totale dans un univers complètement différent. C’était un ancien “village” de vacances qui appartenait à une fabrique de tracteurs (je crois) et tous les ouvriers pouvaient aller, ensemble, en vacances gratuitement (la location), dans de minuscules “cabanes” toutes identiques; maintenant, toutes ses cabanes ont été, pour la plupart, achetées par ces mêmes ouvriers et ils continuent d’y aller en vacances.

Maintenant, je peux varier mes vacances, et d’ailleurs ces derniers temps je les passe souvent à la maison, il faut dire que nous avons de la chance d’habiter dans un endroit merveilleux.

9)
Roger Baudet
, le 30.08.2010 à 08:45

Près de vingt ans de camping avec mes enfants (aujourd’hui hors du nid), chaque fois en un lieu différent. Jamais eu de problème de télé britannique où de Hollandais bloqueurs de douche ! pas connu de bouchons sur les routes (nous partions en semaine). Nous avons fréquenté des 4 étoiles luxe et des zéros étoile plus que rustiques avec le même bonheur. Nous avons connu des gens très aisés et des familles sans le sou.

Mais le camping, on est en droit de ne pas aimer et je comprends. Oui, il y a une certaine promiscuité. Oui, les populations ont leur caractère. Oui, c’est parfois (mais pas toujours) un peu bruyant. Oui, les sanitaires, ce n’est pas toujours comme à la maison. Mais mes enfants ont adoré cette période et ça, c’est important.

10)
Franck Pastor
, le 30.08.2010 à 09:20

Les campings, je n’y trouvais qu’un inconvénient, mais majeur : les piqûres d’insecte. Et ce malgré tous les répulsifs ou moustiquaires du monde. Quiconque ne s’est pas retrouvé du jour au lendemain avec pleins de boutons partout de la taille d’une demi-balle de golf ne peut pas comprendre l’aversion que j’ai fini par avoir pour le camping, malgré plein de bons souvenirs par ailleurs.

11)
Modane
, le 30.08.2010 à 09:33

On peut souvent reconnaître le type du camping en fonction de son plan. Une majorité de mobil-homes est souvent signe de l’ambiance que vous décrivez. (Personnellement, le mobil-home me donne l’impression de vivre sur un chantier. Vive les tentes et la pluie!)

12)
Tom25
, le 30.08.2010 à 09:41

Petit, nous partions en famille 2 ou 3 semaines en camping avec la caravane aux fesses. Mais quelques fois, nous partions sacs au dos en avion, dont 2 fois en Grèce que j’ai adorées. Tellement d’ailleurs que j’ai recommencé des années plus tard avec ma femme.

Et là, depuis quelques années, nous partons en camping en mobil-home, et ça se passe plutôt bien. Effectivement l’an dernier on se tapait en matinée les dessins animés de la gamine des voisins. Cette année on a regardé d’un œil amusé notre voisin qui lavait régulièrement sa belle Audi, et qui regardait d’un œil noir les enfants qui jouaient avec un ballon en plastique à proximité. Une fois, celui de mes filles a rebondi sur le capot … Il a fait une remarque, je n’ai pas réagi … dans ce genre de débat je sais où je commence mais rarement où je finis ! Et puis bon, on a tous droits à être un peu con dans certains domaines.

13)
benoit
, le 30.08.2010 à 10:36

Pendant plus de 10 ans nous allions chaque année dans la maison qu’une de mes tantes avaient sur “la cote d’azur”. Rien que le nom nous faisait rever. C’était un déplacement en train,voyage de nuit en dormant tant bien que mal sur des banquettes en skai, avec changement de loco du coté de valence (on repassait à la vapeur) et surtout mon emerveillement chaque année en sortant de cette nuit de sommeil entrecoupée par les annonces à chaque arret en gare de retrouver ces fabuleux paysages méditerranéens. On ouvrait la fenetre, on écoutait le chant des cigales, on respirait cette odeur si caractéristique des machines à vapeur et puis au détour d’un virage de la voie la découverte de la mer, calme, bleue, chaude. Et pour moi c’était ce mélange de sensations visuelles, olfactives et auditives qui signifiait le vrai début des vacances.

50 ans plus tard ce souvenir est toujours profondément gravé dans ma mémoire.

14)
zit
, le 30.08.2010 à 10:37

Ah, le camping, très bons souvenirs de mes premières vacances sans les remps de 15 à 17 ans : comme les parents d’un des copains avaient une maison aux Portes–en–Ré, toute la bande s’est déplacé au camping des Portes–en–Ré… Trois ans de suite, nous étions à la fin une vingtaine !

Le réveil dans le sauna de la petite canadienne quand ça cogne, la journée à griller sur la plage (au milieu de la conche des Baleines, là où c’est à poil, et moins dense en population).

Quand aux bataves, je me souvient surtout de Willem et de ses deux charmantes sœurs…

Cette année, c’était une semaine à Habère–Poche, dont deux jours de super fetival, un jour de vélo et trois jours couché par terre à cause d’une lombalgie ;–)

Bon, c’est pas fini, je ne vais pas tarder à partir faire de la bicyclette dans la Nièvre, en espérant que le dos ne lâche pas lâchement…

z (c’est bien les vacances, je répêêêêêêêêêêêête : mais je ne suis plus habitué !)

15)
Mirou
, le 30.08.2010 à 11:37

J’ai une sainte horreur du camping, même si en 95, on avait parcouru en zig zag tout l’est des USA et un morceau du canada durant deux mois avec mes parents. Les paysages étaient magnifiques, parfois nous étions seuls dans des morceaux de campagne hallucinants. Mais alors.. la promiscuité “Parents-Ado de 16 ans (moi) – chien”, c’était pas facile.

Cette année, c’était Festival d’Avignon. 29 spectacles du “In”, 1 du “Off” en 25 jours, en appartement. Juste incroyable. Tellement qu’on a déjà réservé le même appartement pour l’année prochaine.

16)
ysengrain
, le 30.08.2010 à 11:42

Je vous recommande la relation de deux séjours de camping magnifiques faite par mon copain Michael Lévy, ici et

17)
Hervé
, le 30.08.2010 à 12:32

Nous avons fait 20 ans de caravaning avec nos enfants, é partir de 2 ans, jusqu’à 18, puis seuls même si souvent certains venaient nous retrouver au port d’attache. Programme des vacances : 10 jours de déplacement avec visite de sites historiques (jamais de musées) – 10 jours de balnéaire (nous on avait horreur de cela, eux adoraient) et retour en 2-3 jours.

Cela ne devait pas trop les perturber puisqu’ils ont adopté pratiquement le même schéma avec leurs enfants, nous empruntant la caravane que nous n’avons plus de raison d’utiliser ou louant un mobile home.

18)
fxc
, le 30.08.2010 à 13:18

Encore quatre fois dormir…..

19)
THG
, le 30.08.2010 à 14:40

Eh bien moi je reviens de 15 jours de location d’un bungalow, du côté de la Pointe de Grave (estuaire de la Gironde) – mes premières vacances en camping en tant qu’adulte – et nous avons été ravis de notre séjour et des prestations. Il y avait plein de hollandais, allemands, anglais, français, aucun problème à signaler, y compris ceux cités ci-dessus. Par contre, les 3 derniers jours, quelques bungalows ont été loués et occupés par un groupe “issu de la communauté des gens du voyage”, roulant en plaques françaises mais parlant espagnol (donc je suis incapable de dire qui ils sont exactement). Des gens à l’attitude exécrable, extrêment bruyants, parlant fort, s’interpelant d’un bungalow à l’autre en se balançant des “olà” à tue-tête, hurlant dans leurs portables ou beuglant à la piscine, hautains et totalement irrespectueux du voisinage et du calme qui reignait jusque là.

Bref,no comment.

20)
ysengrain
, le 30.08.2010 à 15:24

Par contre, les 3 derniers jours, quelques bungalows ont été loués et occupés par un groupe “issu de la communauté des gens du voyage”, roulant en plaques françaises mais parlant espagnol (donc je suis incapable de dire qui ils sont exactement). Des gens à l’attitude exécrable, extrêment bruyants, parlant fort, s’interpelant d’un bungalow à l’autre en se balançant des “olà” à tue-tête, hurlant dans leurs portables ou beuglant à la piscine, hautains et totalement irrespectueux du voisinage et du calme qui reignait jusque là.

L’étranger, c’est l’autre ! non ? Toutes les nations comportent des malotrus !! Qu’ils soient Francais, Hollandais, Suisses, Bantous ou Swazilandais, mais si, mais si, enfin voyons.

21)
THG
, le 30.08.2010 à 15:32

Bah, ça fait 20 ans que je bosse dans une boîte qui a employé jusqu’à 120 nationalités différentes… donc, pour moi, la notion d’étranger est devenu vague.

22)
ysengrain
, le 30.08.2010 à 15:51

CQFD !! Nous sommes bien d’accord.

23)
Tom25
, le 30.08.2010 à 17:45

C’est souvent quand les gens sont en groupes qu’ils ont ce genre de comportement.

24)
pat3
, le 30.08.2010 à 18:07

Petit, j’étais au Cameroun, et je passais mes vacances d’été en France. Du coup, les bouchons, tout ça… j’ai jamais connu! De retour en France, j’ai été tous les étés un mois en colonie de vacances: j’ai adoré, tellement que j’ai continué à y bosser tous les étés pendant 10 ans. J’y ai tout appris, du vivre ensemble au faire ensemble, et je me sers de tout ça encore aujourd’hui, dans mon métier de prof de fac.

J’ai eu du mal à “prendre des vacances”, puisque c’est là que je travaillais; il a fallu que j’ai deux enfants pour que je parte en vacances… et aujourd’hui encore, j’ai un pincement à cette idée: au bout de 3 jours, le temps de sommeil qui m’est nécessaire à rattraper, à peu près, j’ai envie de bouger. Ces derniers temps, c’est un peu mieux, on part en smala, en général à deux familles, et comme on s’entend bien, ç’est vraiment sympa; cet été on était 12 pour une semaine en Espagne (location de villa, on était 11); puis trois (ma femme, la petite dernière et moi) pour 4 jours dans une maisonnette paumée du nord Aveyron; puis à 3 couples et mon second fils (15) et ma fille (2 ans et demi), en Charentes. Bref, à coup de petits séjours changeants, en échappant toujours plus ou moins aux bouchons (suffit de partir quand les autres mangent, ou quand ils rentrent – on voit le bouchon en face sur la 4 voies), c’était assez agréable…

Mon vrai rêve de vacances? Une année sabbatique…

25)
Pierre.G.
, le 30.08.2010 à 19:20

Je confirme pour ma part le fait que les Espagnols aient un autre mode de vie et d’autres notions de civilités que nous, quelques séjours à Barcelone m’ont appris à avoir des boules pour les oreilles, et aussi à faire beaucoup de bruit le matin en me levant…gniark, vengeance mesquine. Sinn je dois dire que des séjours en Grande-Bretagne sous la tente ne m’ont pas paru bercés par la TV, au contraire les Anglais étaient très civilisés avec les petits Suisses, seul endroit où j’aie vu mon voisin proposer de surveiller la tente si je m’absentais et ajouter des sardines lors de coups de vents(en plus j’adore les pies à tout et n’importe quoi qu’ils font là-bas).

26)
François Cuneo
, le 31.08.2010 à 07:35

Le camping, j’ai toujours pensé comme Evulgo “Trop vieux pour ces conneries”, même à dix ans.

Cela dit, je vais devoir m’y remettre je pense… vu l’état des finances:-)

Zut!, ou tant mieux, parce que mes dernières expériences de cet été ont été plutôt rigolotes…

27)
RasKal
, le 06.09.2010 à 09:41

Une fois seulement, une fois et pas une de plus. Deux semaines de camping en Espagne avec ma fille et sa cousine. Des nuits qui ressemblent à une petite guerre des tranchées lorsque l’orage te sors du “lit”, encore hagard et la pelle américaine à la main pour protéger la tente de l’inondation. Tente coincée entre un camion (il n’y a pas d’autre nom) allemand dont la soute était chargée de victuailles (c’est vraiment de l’autonomie ça, je crois qu’ils ne devaient acheter que le pain) et des hollandais braillards et très souvent imbibés. Hollandais dont la charmante progéniture avait comme habitude de dérouler la totalité du PQ des toilettes chaque nuit (oui, vraiment chaque nuit). Très sympa de se retrouver dans ce genre d’endroit lorsque le papier manque et que pour faire bonne mesure ils ont terminé le boulot en inondant les locaux. Bref, nous sommes rentrés un peu plus tôt que prévu et depuis je suis un peu méfiant lorsque je rencontre un hollandais. C’est très stupide j’en conviens, surtout que lors de mes quelques voyages professionnels en Hollande j’ai pu constater que ce sont des gens vraiment très ouverts et sympathiques. Vous l’avez compris je pense: remplacez “hollandais” par “français”, “allemands”, “anglais” ou comme le dit si bien Ysengrain: “malotrus” et la boucle est bouclée.