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Une petite phrase…
"Salut, ça va ?"

Non, je n'ai pas changé mes habitudes et non, je ne commence pas mon billet du jour par une question. Enfin, si mais par celle que je vais entendre environ dix fois avant de prendre mon repas de midi et vingt fois avant d'aller me coucher. Et encore, je ne vais pas au bureau ce lundi : les jours de réunion, ce nombre peut devenir carrément vertigineux.

Bien sûr, cette question connaît moult déclinaisons, de la plus simple à la plus élaborée, en passant par des variantes "jeunes" comme "ça gaze ?" ou "ça boum ?" ou encore "alors, ça gazouille ?", voire des trucs aussi étranges que "t'as la fritte ?", "t'as la pêche ce matin ?" Peu importe la tournure, le fond reste le même, à savoir "le grand vide".

En effet, cette question me semble, neuf fois sur dix, totalement dénuée d'intérêt parce que
a) mon interlocuteur n'attend pas de réponse, enchaînant directement avec des remarques encore plus creuses, sur la météo ou sur la densité du trafic matinal,
b) la personne est déjà à l'autre bout du couloir avant même que j'aie pu lui répondre,
c) la seule réponse tolérée est "je vais bien, merci", le but n'étant pas de s'enquérir de ma situation mais d'entamer la discussion sur l'objet du jour : mon directeur n'a jamais eu la fibre "relationnelle" mais simplement des automatismes en début de conversation, pensant que cette formulation lui évite d'être perçu comme quelqu'un de trop sec,
d) mon vis-à-vis la pose uniquement pour pouvoir parler de lui, de sa vie, de son oeuvre et de son nombril.

La même interrogation devient carrément énervante lorsqu'elle contient en elle-même la réponse attendue : "vous allez bien ?" indique déjà qu'il ne saurait être question d'aller "mal" ou "pas très bien". Il arrive même que la question n'en soit plus du tout une lorsqu'elle se résume à un "alors, ça va", le point d'interrogation étant englouti par la suite du discours.

Il m'arrive de rire intérieurement lorsque la personne en face de moi répond, par réflexe, "merci, je vais bien" alors que... je ne lui ai rien demandé du tout ! Mais comme elle-même venait de s'enquérir de mon état par un "ça va ?", elle est persuadée que j'ai eu, forcément, la politesse de lui retourner la demande.

En outre, même si celui qui s'enquiert de ma situation est sincère, franchement, je ne sais souvent pas sur quel plan prendre la question : "ça va ?"
- dans ma vie privée ? là, ça va mais bon, je m'inquiète pour Junior qui s'ennuie à l'école et je me demande si Mini est bien intégré dans sa classe, sans parler du fait que je me fais du souci pour la santé de Mister et que j'aimerais savoir combien de temps il faudra à Tom Pouce pour manger un repas complet à la cuillère, accro qu'il est au sein : vous voyez, impossible de se lancer dans une telle réponse, trop compliquée;
- dans ma vie professionnelle ? évidemment, sachant que le projet en matière de gestion des données a été mis en veilleuse, tenant compte du fait que je ne serai pas responsable de la rédaction des nouvelles conditions de travail mais en charge de la problématique du licenciement, je ne sais pas si ça va, me sentant un peu découragée et un peu dépassée par les demandes de la direction : de nouveau, je laisse tomber, ça prendrait trop de temps d'expliquer tous les tenants et aboutissants;
- dans ma vie de femme ? je l'admets, le cap des quarante ans est difficile à négocier et parfois je regrette mes vingt ans, encore que cette époque-là non plus n'a pas toujours été facile : franchement, vous me voyez me lancer dans une telle réponse ? Il faut l'admettre : non.

Et parce que c'est ou trop long ou trop compliqué de répondre réellement à cette question si souvent purement rhétorique, je m'entends régulièrement sortir des platitudes, genre "ça va, c'est vendredi", "oh, ça va comme un lundi"... Le plus étonnant, c'est que les gens autour de moi semblent se satisfaire de ces remarques, qui n'entraînent qu'un sourire ou un soupir suivi d'un "ouais, vivement les vacances d'été" !

De toute façon, quand d'aventure, je réponds honnêtement "non, ça ne va pas bien", il m'arrive de récolter comme seule réaction un "allez, t'en fais pas, ça ira mieux demain", sans même que la personne qui m'assène cette vérité connaisse la raison de mes soucis ou le motif de mon mal-être.

En clair, les "salut, ça va ?", moi, j'aime autant éviter. Qu'on me les pose ou de les poser.

Pourtant, j'ai très envie de savoir comment vont certaines personnes - pas toutes, hein, faut pas charrier, je n'ai pas la fibre sociale au point d'écouter tout le monde - mais, du coup, justement parce que mon intérêt est réel, je m'arrange pour ne pas poser la question, marquant ma sollicitude d'une autre manière : "ton mari a-t-il retrouvé du travail ?", "quels ont été les résultats de la prise de sang chez ta fille ?", "est-ce que tu dors mieux depuis ton traitement homéopathique ?", "est-ce que tu as pu discuter avec ton supérieur de la situation ?"

Et lorsque je ne suis pas en forme et que parler me ferait du bien, je n'attends pas un sonore "alors, ça roule ?" pour me livrer : je choisis mon interlocuteur et entame la conversation par un "dis, t'aurais un moment, là, j'aurais besoin de te parler".

Bref, je plaide pour une abolition pure et simple du "ça va ?" même si, du coup, je suis obligée de trouver une autre question pour terminer mon billet...

Quel regard posez-vous sur cette formulation si fréquente : formule de politesse, question vide de sens ou réelle interrogation ?

25 commentaires
1)
XXé
, le 26.04.2010 à 00:49

Salut Madame Poppins, ça va ?
Nan, je plaisante ;-)

En fait, il est trop tard pour que je développe (la journée fut rude et je ne suis plus vraiment apte à faire des phrases cohérentes) mais en lisant ton billet, je me suis interrogé : comment éviter vraiment LA question ? Je ne sais pas si je serais capable de m’en tenir facilement à un simple “Salut” tronqué de son probablement trop fréquent “ça va ?”… Une habitude à prendre ?

Je vais essayer, tiens. Pour voir si je vais y arriver et si je vais passer pour un mufle sans empathie.

Didier

2)
FTH
, le 26.04.2010 à 01:34

La seule manière de l’interpréter qui ait un sens pour moi est de le comprendre comme la question immédiate et pratique “As-tu besoin d’aide?”. Genre “est-ce que la maintenant tout de suite tu survis, ou faut-il te prêter secours?” (c-a-d appeler un médecin, t’aider à t’orienter, t’aider à transporter qqch, te prêter des sous pour la machine à café, etc.) La plupart des gens qui posent la question serait probablement prête à apporter ce genre d’aide, je pense.

3)
Sanji
, le 26.04.2010 à 06:58

Je te suis entièrement. La question est souvent mécanique, vide de sens, et n’appelle pas de réponse. Une vraie réponse devient très dérangeante. Le pire est peut-être quand une réponse est attendue. Alors là, c’est un prétexte à blablas infinis, en général aucours desquels celui qui a posé la question ramène la conversation sur lui.

Alors, oui, moi aussi j’essaie d’éviter au maximum la question. J’évite de la poser à beaucoup de gens, me contentant d’un “salut” laconique. J’évite d’y répondre, me contentant d’un “ouais” qui ferme une éventuelle conversation ennuyeuse et faussée.

4)
Nept
, le 26.04.2010 à 07:22

Comme toi, je perçois cette formule comme une question vide de sens. C’est un automatisme fréquent. Personnellement, je préfère un “bonjour” non assorti du “comment vas-tu”, ou alors ça devient une vraie question, plus adressée à ceux qui me sont plus proches qu’à tous les collègues que je croise.

5)
Zallag
, le 26.04.2010 à 07:43

Je pense que ce genre de questions-réponses vaut de toute manière mille fois mieux que rien du tout, que le silence et l’indifférence.

J’en veux pour preuve que si l’on passe près d’une personne, collègue ou supérieur, sur son lieu de travail et que la petite phrase banale de salutation manque un jour à l’appel, on en ressent l’absence comme un manque flagrant d’égards, comme une marque d’hostilité, ou un signe de très mauvaise humeur, ou alors on en est tracassé au point de demander à d’autres personnes ce qui peut avoir atteint la personne silencieuse (deuil, licenciement, très mauvaise nouvelle ?).

Nous sommes des primates, et nous sommes des êtres sociaux. Un comportement social basique comme celui-là a certainement son importance dans nos sociétés et notre relation aux autres, même si, après analyse, on peut trouver que c’est superficiel. Ma foi, on n’a pas quotidiennement des discours fondamentaux à exposer à la face du monde…

C’est comme le chat qui se frotte à votre jambe le matin quand vous vous levez.

“Comment ça va ?” Un simple ajout facultatif à “Bonjour”. D’ailleurs la personne qui vous l’adresse ne s’y intéresse que très peu, et vous aussi quand vous dites “Merci, ça va”, même quand ça ne va pas bien. Chacun joue le jeu social de reconnaissance mutuelle qui fait qu’on se connaît et qu’on est en relation à l’autre.

6)
François Cuneo
, le 26.04.2010 à 08:06

J’utilise le “Tu vas bien?” (sans ajouer “ou bien?”!) à chaque fois que je rencontre quelqu’un.

Je suis conscient du semi-vide de la question, mais parfois, ça permet de partir sur une discussion si l’autre nous explique qu’il ne va pas bien. Ça arrive tout de même plus souvent qu’on peut le croire.

Par contre, je déteste quand on me répond “Oui, très bien!” Et puis c’est tout. Pas même un “et puis toi?”.

7)
ici
, le 26.04.2010 à 08:26

Question « vide de sens », oui, c’est pour ça que les linguistes ont été amenés à parler de phatiques, éléments plus ancrés sur le contact que sur un message a transmettre (allo). En revanche, cela ne veut pas dire que ça ne sert à rien ! Il s’agit d’entrer en relation avec qqn d’autre pour permettre, ensuite, de vraiment parler de quelque chose : ainsi, on peut être amené à poser deux fois la question « ça va ? » une fois dans le rituel qu’on utilise pour débuter une conversation et une fois plus tard pour savoir comment l’autre va…

8)
Philob
, le 26.04.2010 à 08:51

Je comprends l’interrogation, et pourtant je pense comme FTH et Zallag; même vide de sens, c’est quand même un signal, une ouverture vers la communication, c’est une sorte de “bonjour”; je crois que le silence serait pire.

Même si ce ne sont pas les mêmes mots, j’apprécie beaucoup de vivre à la campagne, car ici, même les personnes qui ne se connaissent pas se saluent, chacun existe pour l’autre, il est inconcevable de croiser une personne sans lui adresser la parole. C’est impossible en ville, il y a trop de monde, mais sur le lieu de travail, le “salut, ça va !” c’est aussi, tu existes et j’existe aussi, alors il n’y a pas de place pour un silence total, mais aussi pas beaucoup de place pour une Vraie conversation.

Je ne suis pas irrité, par la formule, je l’apprécie simplement à ça juste valeur.

9)
Tom25
, le 26.04.2010 à 09:03

Je suis assez d’accord sur le fait qu’il s’agit là d’une formule de politesse. Par contre, il convient de laisser à l’autre le temps de répondre. Si effectivement on a déjà fait 10 m à la fin de la phrase à quoi bon demander. Je vais être cru mais c’est plus une forme de « Allez, si tu as besoin de pleurer sur mon épaule je veux bien écouter tes conneries pendant 5 mn ». Une aide immédiate comme le dit FTH.

J’ai eu du mal à dire ce fameux « comment vas tu ? » mais les gens me répondaient qu’ils allaient bien et me demandaient comment j’allais moi sans que je n’ai rien demandé. Alors du coup je demande moi aussi, juste histoire de montrer que je n’en ai pas rien à foutre, mais que j’ai moi aussi mes occupations.

Mais sinon Mme Poppins, peut-être en avais tu parlé mais je ne me souviens pas, Mister a des soucis de santé ?

10)
zit
, le 26.04.2010 à 09:17

« Bonjour ! Ça va forcément bien, vu que quand je me suis réveillé ce matin, j’étais vivant ! »

C’est par cette formule révélant mon optimisme forcené que je répond aux « ça va ? » de rigueur, et j’ai l’impression que mon optimisme déteint quelques secondes sur mon interlocuteur…

z (ça pourrait être pire, je répêêêêêêêêêêêêête : et vous, ça va ?)

11)
Tom25
, le 26.04.2010 à 09:38

C’est dans quel Walt Disney qu’un méchante dame répond systématiquement au « Bonjour » des gens qu’elle croise par un
« Qu’est ce qu’il a de bon ce jour ?! » ?

12)
Nouwanda
, le 26.04.2010 à 10:06

Quel regard je pose sur ces formules si fréquentes ? Hum pour le “ça va”, je m’en amuse souvent mais mes préférées ce sont les innombrables formules de politesse alambiquées de la langue française adressées à telle ou telle profession et que j’ai intégré aux signatures automatiques de mes mails. Bonne journée à tous,

Nouwanda

13)
ysengrain
, le 26.04.2010 à 10:16

Réponse en forme de question. Qui, ici, connait l’origine de “comment allez-vous ?”

14)
coacoa
, le 26.04.2010 à 10:58

@Tom 25 : c’est Madame Deagle dans les Gremlins.

Qui, comme on le sait, a vécu une fin tragique.

15)
Philob
, le 26.04.2010 à 11:00

Ysengrain, je vais bien à selle, merci !

16)
Saluki
, le 26.04.2010 à 11:37

@ Philob

Tu m’as grillé !

17)
PSPS
, le 26.04.2010 à 13:11

le “Ça va ?” n’est-il point la forme contemporaine et familière du fameux “Comment allez-vous ?” qui, au XVII et XVIIIe siècle permettait de s’enquérir courtoisement de l’état du transit intestinal de son interlocuteur et de sa fréquentation régulière de la chaise percée ?

18)
Bigalo
, le 26.04.2010 à 13:25

Personnellement, dans les relations professionnelles, sauf exception (quelqu’un avec qui je sympathise réellement), je me contente d’un « Bonjour ! », non suivi de l’absurde « Ça va ? ».

Je le réserve aux cas où la réponse m’importe réellement, et la question est alors sincère et non mécanique.

Nous sommes des primates, et nous sommes des êtres sociaux.

Il me semble que « êtres sociaux » signifie qu’on a besoin de relations, de contacts avec d’autres, pas forcément avec tous les autres ni avec n’importe qui.

En ce qui me concerne, je suis plutôt misanthrope, et j’estime raisonnable de choisir avec qui on souhaite avoir des relations. Sorti de ce cercle, moins on voit de gens, mieux on se porte !

Avec la plupart des gens, les relations qu’on a, me semblent relever plutôt de la cohabitation au sens Mitterrand-Chirac ou Mitterrand-Balladur. On se côtoie par obligation, par nécessité ou par contrainte sociale, mais on éviterait de le faire si on le pouvait.

C’est pourquoi j’adore la lecture, en particulier de romans : on peut apprécier vivement tel ou tel personnage. On a en plus la garantie de ne jamais le rencontrer : 100 % plaisir, 0 % risque de subir quoi que ce soit de pénible comme certaines relations fortes qui se concluent parfois après des années par une très vive déception.

19)
pcst
, le 26.04.2010 à 13:34

J’ai mis du temps à découvrir ce qu’un anglais attend comme réponse à “How do you do ?”… la même question, tout simplement. Pas de réponse donc, on va à l’essentiel: l’entrée en contact, le “je t’ai vu”. Le canal de communication ainsi ouvert demeure le plus souvent inutilisé, coin du corridor oblige. Ce petit manège m’a toujours intéressé, et il est à noter que les informaticiens y sont très attachés: une bonne part des protocoles de communication, qui ont été écrits par des humains ne l’oublions pas, commencent par un secouage de mains. Quitte à ne plus rien dire ensuite… ;) …où je voulais en venir ? Nulle part, puisque ça va bien. Luc

20)
Desimages
, le 26.04.2010 à 15:16

Bonjour, comment allez-vous?

ou:

Salut, comment vas-tu?

… si vous permettez, chère Mme Poppins ;-)

21)
Thierry F
, le 26.04.2010 à 16:19

Une tentative de réponse au dernier paragraphe de votre billet.

Il y a deux aspect, qui pose la question “valise” et comment est elle posée. Ensuite, il me semble que l’on peut répondre à cette question.

22)
Zallag
, le 26.04.2010 à 16:54

@ Philob — comm. 8

Tu dis vivre à la campagne. J’y ai vécu toute mon enfance. Je me souviens d’une fois où je suis allé, ce qui était rare, chez un copain qui vivait en ville, il voulait m’inviter pour passer un après-midi, partager le repas du soir, et rester pour la nuit. Chaque gamin a fait ça, c’est important quand on commence à grandir, nous avions entre 9 et 10 ans à peu près.

En marchant vers son domicile, en pleine ville, je disais bonjour à chaque personne que nous croisions. Il me regardait d’un air éberlué, et me demandait si je les connaissais. Je lui dis que non. Il me demanda alors pourquoi je les saluais. Je lui répondis : “Mais ils savent peut-être qui je suis, ils connaissent en tous cas mes parents ! “

Une ville, ce n’est pas comme un village… Il y a des choses qu’on apprend très vite quand on est un petit gamin de la campagne…

23)
yore
, le 26.04.2010 à 18:43

Tout à fait d’accord avec la réponse de Zallag. Selon Wikipédia ces petite phrases son nécessaires à la communication linguiste. Lisez plutôt:

La fonction phatique, telle que l’établit Roman Jakobson à propos du langage, se définit en ces termes : « Il y a des messages qui servent essentiellement à établir, prolonger, ou interrompre la communication, à vérifier que le circuit fonctionne (“Allô, vous m’entendez ?”), à attirer l’attention de l’interlocuteur ou à s’assurer qu’elle ne se relâche pas… », en précisant que la fonction phatique désigne « la tendance à communiquer (qui) précède la capacité d’émettre ou de recevoir des messages porteurs d’information ». C’est donc l’ensemble des pratiques linguistiques qui constitue le milieu bon conducteur de la communication linguistique. C’est une fonction très utilisée dans les écrits épistolaires. La linguiste Marina Yaguello indique également qu’il faut faire rentrer dans cette catégorie les discussions mondaines, tous les artifices de langages (anecdotes, histoires drôles) utilisés pour maintenir le contact verbal sans défaillance et éviter que ne s’installe une gêne, un silence. Le silence n’est acceptable que dans les relations avec les proches, dans les relations de travail ou officielles1.

24)
ysengrain
, le 26.04.2010 à 20:42

“L’inventeur” si ce mot peut-être utlisé dans ce cas, de l’analyse transactionnelle , Erich Berne a écrit un merveilleux livre dont le titre est dans le contexte de ce billet, très évocateur: Que dites vous après avoir dit Bonjour.

Cette lecture pourrait nous être profitable à tous. Si, si. Je vais le relire de ce pas.

25)
Madame Poppins
, le 27.04.2010 à 22:42

Alors là, j’en reviens pas : c’est très amusant de connaître (enfin) l’origine de cette question ! J’étais vraiment à des années lumières de penser qu’il y avait un lien avec le transit ! Je me couche donc moins bête !

Je vois que vous êtes comme moi, à osciller entre “inutile” et “nécessaire dans une vie sociale”. Cela dit, personne ne m’a dit comment il allait, dommage ! :-)

Bonne nuit, au plaisir de vous lire, encore et encore, à dans quinze jours !