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Vos documents longs avec Word

Dans le cadre d’un travail de réédition d’un ouvrage paru dans les années ‘20 en édition française et néerlandaise, j’ai eu la bonne intuition de commencer avec Word, et ce, malgré mon manque d’expérience dans ce domaine.
Fort heureusement, en fouinant au rayon informatique d’une librairie, je suis tombé sur l’excellent ouvrage de Dominique Maniez, "Vos documents longs avec Word" aux éditions Dunod.

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Si je voulais résumer le livre en une seule phrase, je dirais: utilisez un bon modèle ("template" en anglais) avant de commencer le travail proprement dit, vous ne le regretterez pas!

L’auteur réussit le pari d’expliquer en moins de 200 pages comment mettre en oeuvre un document long tel qu’un travail de fin d’études, une thèse ou, comme je l’ai fait, deux livres de 350 pages chacun!

Intuitivement, on réalise qu’il est facile de modifier manuellement la mise en page d’un court document ne contenant que quelques titres et sous-titres. Par contre, lorsqu’il s’agit de gérer un long document, on souhaite que les modifications faites une seule fois soient répercutées dans tout le document.

Et je pense que les utilisateurs de traitements de texte que nous sommes ne se rendent pas toujours compte de la puissance des outils à notre disposition.

Après vous avoir donné la trame du bouquin, je m'attarderai sur un point particulièrement important pour démarrer un document long: les feuilles de style.

Les généralités des deux premiers chapitres peuvent vous intéresser si votre expérience dans Word est limitée. Sinon, vous entrerez comme moi dans le vif du sujet à partir du chapitre 3 sur la gestion des feuilles de style. J'y reviens un peu plus loin dans cet article.

Le chapitre 4 du aborde la structure du document. La manipulation des titres y est discutée plus longuement et constitue une application directe du chapitre 3. Une autre émanation de la feuille de style, c’est la table des matières, traitée dans la deuxième partie de ce même chapitre.

Dans le chapitre 5, il est question de la division du livre en sections: celles-ci auront des conséquences directes une fois le document imprimé. Lorsqu'on veut terminer un chapitre par exemple, il est important d'imposer que la page suivante soit impaire pour que le nouveau chapitre commence sur une page de droite. Et aux sections sont également liés à le contenu des-têtes et pieds de page, qui y sont également abordés en détail.

Le chapitre 6 me permet de retomber sur mes pattes puisqu’il est question de bibliographie et que j’ai abordé cet aspect sur Cuk, ici, ici, ici et ! L'auteur est bien au fait des logiciels de gestion bibliographique: non seulement "l'incontournable" EndNote est mentionné, mais aussi notamment du récent Zotero.

Dans le chapitre 7, c’est au tour de la création d’un index. Un des aspects que j'ai particulièrement appréciés dans ce livre, c'est l'esprit pédagogique de l'auteur: les concepts sont toujours définis, comme par exemple le "terme d'entrée" (un rdes termes de l'index) et le "localisateur" (le numéro de page). Clair, net et précis.

Pour clôturer, le chapitre 8 aborde la finalisation du document. Après les outils de révision, et le contrôle des sauts de page, l'impression en pdf est envisagée. C'est toujours amusant pour nous, utilisateurs Mac, de voir les efforts auxquels les utilisateurs PC doivent consentir pour sortir un pdf. Heureusement pour eux, cette fonctionnalité est bien présente dans Word 2007, à condition de télécharger la version complète d'Office!

Pour les améliorations dans le futur, j’aimerais que l’auteur soit moins focalisé PC, même si, heureusement, les principes généraux s’appliquent non seulement à toutes les plateformes mais également aux logiciels de traitement de texte autres que Word.

Je trouve que la matière serait d’autant plus compréhensible si l’auteur expliquait davantage la "logique interne"  de Word, ce qui permettrait de prévoir ou d’interpréter les comportements du logiciel. C’est un peu ce que je vais faire ici pour les feuilles de style.

Par défaut dans Word, c’est le modèle "Normal.dot(m)" qui gère les styles et qui comporte également la mise en page du document. Il se trouve dans [Utilisateur] > Bibliothèque > Application Support > Microsoft > Office > Modèles Utilisateur

C'est donc ce fichier "Normal.dotm" qui sert de base par défaut pour générer le fichier Word "Document 1.dotx". Jusque là, rien de très étonnant.

Mais alors, je me suis demandé ce qui se passerait si je supprimais ce fichier "Normal.dotm".

Etonnamment, Word lui-même a la capacité de régénérer son propre modèle de base: vous redémarrez Word et un nouveau "Document 1.dot(x)" est généré. A la fermeture de Word, le modèle "Normal.dotm" réapparaît à l’endroit initial.

Maintenant, nous allons modifier la feuille de style de ce document de base. Avant cela, regardons de plus près cette feuille de style. Il est possible très simplement -et je l’ai appris grâce au livre- d’imprimer son contenu: Fichier > Imprimer

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En préparation de notre long document, nous allons également modifier les styles de différents titres. Je vais donc dans la "Boîte à outils" et ouvre l’onglet "Styles":

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La palette de mise en forme apparaît:

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J’ignore pourquoi Microsoft met par défaut ses titres en bleu, j’ai rarement vu cette couleur dans des titres de thèses ou de livres. Je vais donc mettre le "Titre 1" en noir: je clique sur la flèche noire pour modifier le style en question:

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Je peux toujours choisir d’appliquer le changement soit à mon seul document, soit de modifier en même temps mon modèle "Normal.dot(m)" en cochant «Ajouter au modèle». Ceci constitue la base du travail qu’on peut réaliser sur la feuille de style.

Avec le livre, j'aurais apprécié également disposer des quelques modèles-types, éventuellement téléchargeables en ligne.

Mais tout ceci de remet en rien en cause l'excellente qualité du travail ni la bonne idée d’avoir abordé ce sujet particulier.

En conclusion, si le domaine vous intéresse, je vous suggère vivement l’achat de cet ouvrage (14,25 €), il vous viendra certainement en aide à un moment ou à un autre.

Je vous souhaite donc beaucoup de plaisir dans le rédaction et la mise en œuvre de vos documents longs!

54 commentaires
1)
languedoc
, le 20.01.2010 à 08:10

Merci d’insister sur cette démarche fondamentale des FDS. Chaque fois que j’en ai l’occasion, je martèle ce postulat de base : faites des feuilles de style ! Il n’est que de voir les documents que l’on peut vous envoyer et la barre espace “vigoureusement” utilisée pour les alignements, les retours chariots pour les espaces après, j’en passe et des meilleurs.

Bravo pour ce billet.

Maurice PROHIN

2)
Jaxom
, le 20.01.2010 à 09:09

C’est un point sur lequel je trouve que Pages peut encore bien progresser. Ou alors je n’ai pas trouvé certaines facilités, comme la notion d’héritage de style.

3)
Guillôme
, le 20.01.2010 à 10:35

Bravo!

Quel exploit ce Dominique Maniez a réalisé! Écrire un livre sur quelque chose que ne sait pas faire Word ou très mal! D’ailleurs, il aurait été judicieux pour attirer le chaland de sous-titré “en contournant les bugs et les plantages”.

Trêve de plaisanterie, peut-être que le futur nous réservera un Word apte au long documents (et je changerai d’avis) mais en l’état, toute versions confondues c’est impossible sans pirouette extravagante.

Des exemples?

  • Un rapport de 150 pages échangé entre professionnels. Les mots ne sont pas soulignés en rouge pour les fautes car le correcteur orthographique de Word refuse de fonctionner (sic).
  • Un mailing fusion de 1000 adresses sur une lettre de 2 pages : impossible, Word plante. Seul moyen, découper la base d’adresse en 4 fois 250 et faire 4 fusions.
  • A titre anecdotique, quand word ouvre un gros document, il dit qu’il fait genre 10 pages, puis si l’on scrolle vers le bas, tout se bloque et il compte les pages jusqu’à 200… S’il y a des tableaux ou autres illustrations, cela crée des problèmes d’affichage et de rafraichissement! Bon sang, on est en 2010 avec des Ghz et Go! Vi ou Emacs depuis 1980 gère cela sans problème avec 1Mhz et 1Mo sur des documents de 300 pages!

Sans même parler de ma propre expérience de rédaction d’un mémoire de stage de 250 pages qui explosait sans cesse. J’ai dû le découper en 10 fichiers word de 25 pages pour pouvoir travailler sans risque. Des styles qui refusent de se mettre à jour, des sauts de section obligatoire plutôt qu’un saut de page pour ne pas avoir le style de la dernière ligne de la page d’avant sur la première ligne de la page d’après, des numérotations de bas de page qui buggent sans raison…

Non, soyons sérieux, pour une thèse, un mémoire ou un livre, utilisez des outils simples et fiables :

  • LaTeX si vous n’êtes pas effrayé par son utilisation spécifique
  • TextEdit qui est très très bien
  • NisusWriter Pro que je ne connais pas mais qui est utilisé par Anne Cunéo, écrivain, et qui serait très fiable pour des gros documents

Je ne cite pas OpenOffice, qui même s’il a bien des qualités, est tout comme Word une usine à gaz qui plante dès qu’il s’agit de gérer de gros documents complexes avec des liens.

Bref, lecteur de passage qui vous interrogez sur un outil pour faire votre mémoire, gardez vos 15 euros et explorez les solutions que j’ai cité. Vous rendrez un grand service à vos nerfs ;)

4)
Matkinson
, le 20.01.2010 à 10:53

Franchement entre le temps qu’on passe à s’arracher les cheveux sur l’application correcte des styles sur un document entier dans Word, avec les inévitables plantages, et le temps investi pour apprendre à “coder” en LaTeX, y a pas photo => LaTeX. Certes ça fait peur au départ, mais le temps sauvé après, ça n’a pas de prix.

Y a qu’une seule chose que Microsoft a bien faite dans cette suite, c’est Excel (j’aimerais cependant pouvoir utiliser Numbers avec la même puissance, mais c’est pas encore trop ça je trouve).

5)
pbook
, le 20.01.2010 à 10:55

Quand j’ai fait ma thèse, le choix du logiciel était une des grandes questions parmi nous. Hormis les solutions LaTeX, FrameMaker avait un certain succès. Comme beaucoup, j’ai décidé d’utiliser Word, pour deux raisons. J’avais déjà une vague connaissance de l’utilisation de ce programme, et j’avais une version PC au travail, et une version Mac à la maison. Et malgré sa réputation, je me suis dit que ça devrait bien passer.

Je confirme que pour des documents lourds et complexes, avec mise en page, graphiques, et autres, ça n’est pas idéal. Beaucoup de plantées, beaucoup de bricolages, quelques grosses frayeurs, pour finir l’obligation de scinder le document en plusieurs documents pour pouvoir travailler, et au final un résultat… mitigé (en terme de présentation, hein? autrement, c’était vachement bien :-))

Si on me pose la question, je recommanderais, pour un travail de grande envergure, de bien réfléchir au choix du logiciel.

6)
ToTheEnd
, le 20.01.2010 à 11:23

Si on me pose la question, je recommanderais, pour un travail de grande envergure, de bien réfléchir au choix du logiciel.

Effectivement, c’est la question à se poser en sachant que généralement, quand on se pose cette question, on appréhende mal le temps nécessaire à l’apprentissage d’un nouveau logiciel… ce qui peut grandement freiner son adoption.

Je ne veux pas être HS mais dans le cadre d’un projet, j’ai opté pour la suite Open Office et si quelques points sont intéressants, la version Mac plante beaucoup trop pour être vraiment exploitable…

T

7)
fricotin
, le 20.01.2010 à 11:26

La dernière fois que j’ai du utilisé Word pour un document long, je l’ai fait d’un powerbook 145 avec word 5.1. À condition d’affecter beaucoup de mémoire vive, ça fonctionnait plutôt bien… et de toute façon, il n’y avait pas grand chose d’autre. J’utilise encore Word pour lire mes camarades qui sont sur PC, avec l’extension docx, mais que de problèmes… Les google apps apportent quelques solutions (conservation des modifications) mais en cloud computing, bref relisez Anne pour ceux qui sont sur Mac, pour les autres courage. Merci pour cet article.

8)
Inconnu
, le 20.01.2010 à 11:43

En effet, Word est une plaie pour les longs documents. Bon, il n’est pas une plaie que pour ça, mais surtout. OpenOffice, c’est pareil. Pages se débrouille pas si mal mais la gestion des styles devraient être améliorée. Pour avoir utilisé Nisus Writer Pro, je rejoins Anne Cuneo : un des meilleurs traitement de texte que j’aie utilisé.

Toutefois, comme je l’ai dit dans le billet de Franck Pastor hier, je pense que LaTex est fait pour ça. On doit mettre un peu plus les mains dans le cambouis, mais je pense que ça en vaut la peine. Je vais m’y mettre pour que je puisse faire quelque chose de pratique quand je devrai rédiger des mémoires et autres séminaires de plusieurs dizaines de pages.

Mais merci Migui pour cet article ! :)

9)
humptius dumptius
, le 20.01.2010 à 11:50

La stabilité de Word est un lointain souvenir. J’utilise occasionnellement encore la version de 1992 (5.1, ben oui, ça date) qui, de rtf en rtf, savait résoudre les problèmes des suivantes. Autrement, TextEdit va très bien pour le courant, sauf notes. C’est vrai qu’ayant un gros truc à publier chez un vrai éditeur (i.e. on a un vrai interlocuteur et un seul), lorsqu’il va falloir passer au vrai de la mise en page, ce sera sans doute insuffisant, d’où, peut-être, inDesign, mais je ne l’ai jamais vraiment testé, sinon au temps de la version 1.0.

10)
Migui
, le 20.01.2010 à 12:18

Je dois dire que mon expérience personnelle contredit un certain nombre des commentaires pour lesquels je remercie les auteurs, bien entendu!

Pour tout vous dire, ayant lu l’article d’Anne Cuneo au sujet de Nisus Writer Pro, j’avais commencé avec ce logiciel (que j’apprécie beaucoup, par ailleurs), mais deux problèmes sont survenus:

1) Plantage régulier une fois que le document atteignait une certaine complexité. J’ai même envoyé ces documents au support de Nisus, ils ont pu reproduire les plantages, mais n’ont pu trouver l’origine du problème.

2) Chauffe anormale de mon Mac (portable). J’ignore si c’est la complexité ou la longueur, ou les deux, qui font pédaler Nisus.

Pour cette raison, j’ai utilisé Word 2004 qui s’en tirait plutôt bien. Avec Word 2008, ce fut la catastrophe au début, mais le problème fut résolu après l’installation des mises à jour. Voilà pourquoi Word 2008 reste mon meilleur choix du moment.

Pour compléter mon commentaire, j’ajouterai que j’ai essayé d’ouvrir le document final avec Pages ‘09, mais certains éléments comme les numéros de pages apparaissent hors de l’alignement normal.

11)
Kermorvan
, le 20.01.2010 à 12:42

Nous avons acheté Nisus Writer Pro. Tout de suite abandonné. Catastrophe… Lourd, lent, mal écrit. Il y a plus grave : il est destructeur. Fonctionne chez nous sur imac 24” (d’avril 2008), sous Leopard. Nous traitons des fichiers de texte de quarante à octante pages, une page comportant souvent quelques petites images, reproductions de tableau, format jpg.

Nisus se plante, le copié-collé de pages entières fait disparaître des images, la gestion du placement des images est défaillante, un simple retour chariot peut foutre en l’air tout ce qui suit, il ne faut pas modifier le texte qui entoure une image, sous menace de réaction imprévisible.

Les fichiers produits sont incroyablement volumineux ; le logiciel lui-même fait près de 300 Mo, il en résulte une lenteur en proportion. Essayez d’importer dans Nisus un fichier au format Odt, voyez le temps que ça prend, les dégâts à l’arrivée. Inutilisable.

Sommes donc revenus à NeoOffice. Pourquoi un fichier qui fait 6Mo7 sur NisusWriterPro ne fait plus que 1Mo9 une fois transféré dans OpenOffice ? Nous avons des milliers de pages sous NeoOffice, format odt.

Pour les travaux plus légers, Bean est formidable.

Edit : je dois ajouter ceci : je rentre aussi ces documents volumineux dans un mac MDD G4 de 2003 sans problème, où je les relis ; c’est juste un peu plus lent.

12)
Cesium133x
, le 20.01.2010 à 13:55

…il permet, en utilisant certaines fonctionnalités moins connues dans Word, de générer un document long de manière ergonomique.

Oups, erreur de grammaire. En effet, dans la langue française, la seule façon de mettre “Word” et “ergonomique” dans la même phrase est la suivante : “Word n’est pas du tout ergonomique” (et variations).

13)
elo
, le 20.01.2010 à 14:46

Je confirme les problèmes avec Word, en tout cas jusqu’à 2004, version où j’ai abandonné Word pour les longs documents. Dès qu’ils y avait trop de notes, de tableaux, etc. c’était la cata. J’ai fait ma thèse avec Framemaker. Une fois passé à Mac, Word est l’une des raisons qui m’a poussé vers LaTeX. J’utilise aussi Mellel et Nisus Pro.

14)
François Cuneo
, le 20.01.2010 à 16:02

Je pense que Mellel n’est pas mal pour les documents longs, en effet.

Et FrameMaker était génial sur Mac. Malheureusement, ça fait des années qu’Adobe l’a abandonné. Faut dire qu’il n’était pas tout simple tout simple, mais une fois au travail, dans le coup, c’était dinguement puissant.

15)
elo
, le 20.01.2010 à 16:09

Et FrameMaker était génial sur Mac. Malheureusement, ça fait des années qu’Adobe l’a abandonné. Faut dire qu’il n’était pas tout simple tout simple, mais une fois au travail, dans le coup, c’était dinguement puissant.

Si j’étais encore sous Windows, pas d’hésitation. J’utiliserais soit LaTeX soit Framemaker pour la rédaction de notes de cours, de thèses, de longs documents. Surtout qu’il est compatible Unicode maintenant. Si on est dans l’enseignement, le prix éducation est un super investissement. L’apprentissage des bases se fait assez vite en fait. Une fois qu’on y travaille, on est dans un autre monde par rapport à Word (liste des tables, des illustrations, index multiples, super stable, etc.). Malheureusement, il est en effet abandonné par Adobe sous Mac. C’est la raison pour laquelle de nombreuses compagnies gardent quelques vieux Mac, pour faire tourner Frame, ou le font tourner sur une session Win sur Leopard (comme moi pour mes fichiers Frame du passé).

16)
Fabien Conus
, le 20.01.2010 à 17:02

Faut dire qu’il n’était pas tout simple tout simple, mais une fois au travail, dans le coup, c’était dinguement puissant.

Tu parle de LaTeX, là, c’est ça ?

:-)

17)
François Cuneo
, le 20.01.2010 à 17:26

Ah, mais FrameMaker, c’est l’ergonomie faite ordinateur en comparaison avec votre LaTex!

:-)

Non, sérieusement, j’imagine bien que tu as raison, et que lorsqu’on ne travaille qu’avec LaTex, ça baigne aussi…

Purée, je suis devenu tolérant avec les années, moi!

18)
FraggyFred
, le 20.01.2010 à 17:51

J’ai rédigé ma thèse avec Word 3 sur un SE/30 . A l’époque, et avec Superpaint 2, j’avais réussit un document de 175 pages que je trouvais plutôt bon ;-)

Depuis, les choses ont changé et j’ai définitivement dans le mauvais sens

Heureusement, Pages est arrivé et je l’ai adopté La version 09 me va bien, même si on peut rêver d’améliorations. Cependant, je lui souhaite de garder sa simplicité et sa légèreté

Fred

19)
Chichille
, le 20.01.2010 à 18:12

Si on est dans l’enseignement, le prix éducation est un super investissement.

Mais pour un citoyen ordinaire : 1149 € HT ! Aïe ! Sauf bien sûr si on réalise régulièrement des documents techniques complexes et longs.

20)
elo
, le 20.01.2010 à 18:50

Mais pour un citoyen ordinaire : 1149 € HT ! Aïe ! Sauf bien sûr si on réalise régulièrement des documents techniques complexes et longs.

En effet, bienvenue chez Adobe! Si on peut mettre cela en frais professionnels, ça va. Sinon … encore une raison pour passer à LaTeX :-) En fait, même InDesign commence à devenir pas mal pour des longs documents.

21)
Chichille
, le 20.01.2010 à 18:52

encore une raison pour passer à LaTeX :-)

Je viens de télécharger… par curiosité…

22)
Franck Pastor
, le 20.01.2010 à 19:04

Je viens de télécharger… par curiosité…

Alors, tu peux lire cette excellente introduction :-)

23)
Chichille
, le 20.01.2010 à 19:08

Voilà ! Voilà ! Voilà ! Téléchargée elle aussi ! Et puis fouiller dans les profondeurs des archives de Cuk… Et trouver le temps de m’y mettre. Bien, bien, bien. Enfin, l’important est d’avoir une bibliothèque de bons auteurs…

24)
François Cuneo
, le 20.01.2010 à 21:59

Allez, dès que LaTex supportera en direct Antidote et ProLexis, je m’y mets, promis.

25)
Franck Pastor
, le 20.01.2010 à 22:06

Allez, dès que LaTex supportera en direct Antidote et ProLexis, je m’y mets, promis.

En fait c’est l’inverse : il faudrait qu’Antidote et ProLexis supportent LaTeX. De la même façon qu’ils supportent déjà le HTML, je crois.

Mais c’est peut-être en bonne voie dans le cas d’Antidote, s’il faut en croire ce témoignage.

26)
Migui
, le 20.01.2010 à 22:29

Nous avons acheté Nisus Writer Pro. Tout de suite abandonné. Catastrophe… Lourd, lent, mal écrit. Il y a plus grave : il est destructeur. Fonctionne chez nous sur imac 24” (d’avril 2008), sous Leopard. Nous traitons des fichiers de texte de quarante à octante pages, une page comportant souvent quelques petites images, reproductions de tableau, format jpg.

Nisus se plante, le copié-collé de pages entières fait disparaître des images, la gestion du placement des images est défaillante, un simple retour chariot peut foutre en l’air tout ce qui suit, il ne faut pas modifier le texte qui entoure une image, sous menace de réaction imprévisible.

Les fichiers produits sont incroyablement volumineux ; le logiciel lui-même fait près de 300 Mo, il en résulte une lenteur en proportion. Essayez d’importer dans Nisus un fichier au format Odt, voyez le temps que ça prend, les dégâts à l’arrivée. Inutilisable.

C’est peut-être la mauvaise surprise du jour, mais je suis d’accord avec toi, Kermovan. Manifestement, il y a un certain nombre de défauts dans ce soft.

Sommes donc revenus à NeoOffice.

Je viens de me rendre sur leur site web et je réalise que ce n’est pas en fonction de ça qu’on juge un logiciel. Mais enfin, quand je vois leur “vitrine”, je n’ai pas envie de rentrer dans le magasin…

Pour les travaux plus légers, Bean est formidable.

Ici aussi, je viens d’aller surfer. Ils disent d’emblée que les feuilles de styles ne sont pas supportées, ni les pieds de pages. Heureusement, ils sont gratuits… et ont un beau site web, mais pourquoi dans ce cas ne pas se contenter de TextEdit?

Sinon, j’ai bien envie de tester davantage Pages et Mellel, deux alternatives qui me semblent intéressantes. A moins de jeter mon dévolu sur OpenOffice. En tout cas, on vient de trouver une qualité supplémentaire aux “documents longs”: ils permettent peut-être de départager les logiciels de traitement de texte ;-)…

27)
Kermorvan
, le 21.01.2010 à 09:28

Je ne sais plus pourquoi nous avions préféré NeoOffice à OpenOffice. Suis d’accord, pour ce qui est de leur “vitrine”. Il me semble que Bean en fait un peu plus que TextEdit.

28)
pat3
, le 22.01.2010 à 16:49

Je ne sais plus pourquoi nous avions préféré NeoOffice à OpenOffice

Sans doute parce qu’au début, seul NeoOffice était écrit en natif pour Mac OSX, alors que OpenOffice nécessitait de passer par X11… et de revenir à une interface façon Windows 3.1 :-)

29)
Anne Cuneo
, le 22.01.2010 à 17:21

Nous avons acheté Nisus Writer Pro. Tout de suite abandonné. Catastrophe… Lourd, lent, mal écrit. Il y a plus grave : il est destructeur. Fonctionne chez nous sur imac 24” (d’avril 2008), sous Leopard. Nous traitons des fichiers de texte de quarante à octante pages, une page comportant souvent quelques petites images, reproductions de tableau, format jpg.

Nisus se plante, le copié-collé de pages entières fait disparaître des images, la gestion du placement des images est défaillante, un simple retour chariot peut foutre en l’air tout ce qui suit, il ne faut pas modifier le texte qui entoure une image, sous menace de réaction imprévisible.

Je suis en retard, car je suis au Journées cinématographiques de Soleure, mais je ne peux pas laisser dire ça!

Toutes les choses que tu dis, je les fais avec Nisus depuis 1991, avec une brève interruption lorsqu’on a passé de Classique à Nisus Express. J’ai écrit il y a moins de deux ans un livre de UN MILLION DEX CENT MILLE signes en un seul fichier, avec notes, index, table des matières et tout le tralala, et sans que jamais ça fasse le moindre pli. J’ai terminé ce printemps un livre sur Anne-Marie Blanc, plus court, mais avec illustrations. Jamais planté. Jamais. Depuis 1992, JAMAIS UNE FOIS. Si vous allez sur le site dédié à Nisus, vous verrez que nous sommes des milliers ainsi.

Kermovan, ça t’est peut-être arrivé, mais je t’assure que c’est difficile ä croire pour un utilisateur régulier de Nisus qui a produit des milliers de documents, même illustrés, sans problèmes. Une fois une petite expérimentation faite, bien sûr. Je crois que tu t’es surtout découragé trop vite.

30)
Migui
, le 22.01.2010 à 18:19

Kermovan, ça t’est peut-être arrivé, mais je t’assure que c’est difficile à croire pour un utilisateur régulier de Nisus qui a produit des milliers de documents, même illustrés, sans problèmes. Une fois une petite expérimentation faite, bien sûr. Je crois que tu t’es surtout découragé trop vite.

Anne, je comprends ton enthousiasme au sujet de Nisus, c’est d’ailleurs grâce à ton article paru en 2007 (voir ici ) que j’ai acheté Nisus, mais moi aussi, je confirme le diagnostic de Kermovan. J’ai rencontré certaines difficultés, comme je le mentionne plus haut: plantages réguliers, ainsi que le ventilateur de mon MacBook Pro qui fonctionne de manière intempestive. Et il est vrai que leur support a été très collaborant, puisque j’ai pu leur envoyer un des documents incriminés, et ils ont d’ailleurs reproduit le plantage, mais sans trouver la cause du problème. Comme toujours dans pareil cas, il se peut que l’origine du problème tienne à trois fois rien, mais l’effet est chez moi bien réel…

31)
Anne Cuneo
, le 22.01.2010 à 18:33

@Migui

Je profite de ce que je suis encore 5 min. devant un ordinateur pour juste te dire que je dois être bénie des dieux pour que rien ne me soit jamais arrivé, alors qu’avec Word j’ai perdu un nombre de textes que je ne peux pas compter. J’ai parfois eu des comportements bizarres, très rarement en fait, et comme tu dis, les informaticiens de Nisus réagissent au quart de tour, amicalement. Ventilateur qui fonctionne de manière intempestive? Causé par Nisus? Je n’y crois pas. Sur certains modèles de Mac portable, le ventilateur de met à marcher à un moment donné, mais ça tient à la chauffe, pas à Nisus, cela arrive que le programme soit ouvert ou pas. Le vieux 12” que j’ai encore me fait parfois ce coup-là. Sans rapport direct avec Nisus. D’ailleurs depuis que j’ai le MacBook Pro 15”, sur cet ordinateur-là ce n’est plus arrivé.

Note en bas de page: ce n’est pas que je tienne à défendre Nisus à tout prix: c’est simplement que j’ai écrit une dizaine de romans et des centaines de textes (éditos, lettres articles, prospectus etc.) sans jamais en perdre un, et sans jamais planter.

32)
Kermorvan
, le 22.01.2010 à 21:05

Ce serait stérile que je continue à argumenter, et développer tout le mal que j’en pense (le problème ne tient pas à trois fois rien). Comme Migui, c’est après la lecture de votre article que j’ai acheté ce logiciel. Je maintiens qu’il a été strictement inutilisable dès que nous avons inséré des images, fut-ce avec des fichiers de vingt à trente pages seulement. Tandis que nous avons des milliers de pages sans problème majeur sous OpenOffice ou NeoOffice.

Bien sûr, j’aurai mieux fait de faire l’effort d’apprendre à utiliser Latex.

33)
pat3
, le 23.01.2010 à 03:44

Beaucoup de soucis avec Word, mais ça fait un moment que j’hésite à lui trouver un remplaçant. En fait, je me demande s’il n’y a pas plusieurs logiciels pour plusieurs usages (oui, c’est un peu mon dada, ça, les usages).

Pour l’instant, Word m’est plus pratique pour corriger des travaux (en utilisant les commentaires et le suivi des modifications; j’ai essayé le même module sous NeoOffice et OpenOffice, c’est moins ergonomique). Surtout, ça me permet de communiquer ces corrections; quels autres logiciels font ça bien?

Je cherche aussi un logiciel qui indexerait automatiquement les schémas, figures, tableaux, qui permettrait soit de les intégrer facilement d’un autre logiciel, soit de les dessiner directement, et qui en plus ne merdouillerait (excusez du terme) pas toute sa mise en page avec… Lequel fait ça?

LaTeX, quand vous en parlez ici, ça me tente, mais j’ai vraiment peur pour la courbe d’apprentissage… Et pour le côté usine à gaz lorsqu’on écrit souvent des notes qu’on ne rassemble qu’au bout d’un certain temps. Rassurez-moi, s’il vous plait! ;-)

Enfin, la gestion des brouillons est une fonctionnalité que j’aimerais trouver dans un logiciel (numérotation de version, gestionnaire de notes intégré, quelque chose qui ressemblerait à une pseudo poubelle, dans laquelle on pourrait jeter des paragraphes brouillons et les retrouver ensuite)…

Je me demande s’il ne faut pas se tourner vers des logiciels de scénario (Celtx, ou StoryMill que j’ai acquis dans un autre bundle). L’un de vous utilise-t-il? Pour l’instant je n’ai fait que bricoler avec Celtx, mais son ergonomie m’a plu. J’ai aussi acquis MarinerWrite, y a-t-il des utilisateurs?

En fait, pour le traitement de texte, je suis un peu frileux: tellement de temps passé à batailler avec Word, tellement de gens qui m’envoient au formats de Word, tellement d’interactions avec des utilisateurs de Word, que j’hésite à basculer vraiment vers une autre solution. Pour mes étudiants qui commencent avec un traitement de texte, aucune hésitation, je leur conseille OpenOffice (toujours mieux un Ooo gratuit qu’un MS Office piraté, ou… pire: acheté!).

Kermovan, je comprends que tu ne veuilles pas développer tout le mal que tu penses de Nisus Writer (cela me laisse perplexe, d’ailleurs, que plusieurs s’expriment ici pour dire l’indigence du logiciel, que je croyais parfait, au dire d’Anne), mais pourrais-tu prendre le temps de dire tout le bien que tu penses de NeoOffice, en donnant plus de détail sur ton utilisation.

Pour moi, sur le papier du moins, NeoOffice (ou OpenOffice, peu importe), remplirait pas mal de conditions au remplacement intégral de Word – notamment celle de ne pas être trop prisonnier du logiciel, avec sa licence GNU-GPL et sa communauté de développeurs…

Je me rends compte, avec Keynote par exemple, dont je suis accro, que si Apple décide de stopper le logiciel, je suis tout bonnement foutu… Du coup, au lancement de Pages, je n’ai pas pris le train, rebuté par quelques défauts de jeunesse et l’ergonomie générale (notamment l’inspecteur auquel je n’ai pas adhéré). Mais les versions ont passé et il faudrait que je teste.

En fait, je suis au seuil de longs travaux et j’aimerais prendre le plus d’avis possible avant de me lancer dans une solution dont je ne pourrais sortir qu’une fois le travail fini…

34)
pat3
, le 23.01.2010 à 04:16

Je viens de faire un tour sur le site de Nisus, et il semble que les fonctionnalités que je cherche existe dans ce logiciel; téléchargé, et je teste ce week-end.

35)
Franck Pastor
, le 23.01.2010 à 07:37

LaTeX, quand vous en parlez ici, ça me tente, mais j’ai vraiment peur pour la courbe d’apprentissage… Et pour le côté usine à gaz lorsqu’on écrit souvent des notes qu’on ne rassemble qu’au bout d’un certain temps. Rassurez-moi, s’il vous plait! ;-)

La courbe d’apprentissage n’est raide qu’au début, et après ça roule tout seul. Fabien Conus et moi-même avons fait ce que nous avons pu pour vous rassurer, avec cette introduction :)

Pour l’instant, Word m’est plus pratique pour corriger des travaux (en utilisant les commentaires et le suivi des modifications; j’ai essayé le même module sous NeoOffice et OpenOffice, c’est moins ergonomique). Surtout, ça me permet de communiquer ces corrections; quels autres logiciels font ça bien?

LaTeX supporte la prise de notes façon commentaires dans ses PDF, à la manière d’un Adobe Acrobat. En utilisant le paquet pdfcomment par exemple. Pour le suivi des modifications, en dehors des commentaires, je ne sais pas.

Je cherche aussi un logiciel qui indexerait automatiquement les schémas, figures, tableaux, qui permettrait soit de les intégrer facilement d’un autre logiciel, soit de les dessiner directement, et qui en plus ne merdouillerait (excusez du terme) pas toute sa mise en page avec… Lequel fait ça?

LaTeX fait tout cela, et les doigts dans le nez. Pour les dessins, on peut même les créer directement en LaTeX si on est mordu, par exemple en utilisant le paquet mfpic ou le paquet Tikz. Mais il faut bien sûr un temps supplémentaire d’apprentissage. La plupart des utilisateurs de LaTeX préfèrent importer des figures externes.

36)
ysengrain
, le 23.01.2010 à 09:27

Bon, ça commence à se savoir: je “fais” dans l’informatique depuis 1978 et m’efforce de ne jamais “microsoftiser”. Je ne prête pas à µMou l’idée d’avoir voulu faire croire que Word pouvait tout faire, mais a contrario, n’a jamis mis qui que ce soit en garde en disant” les documents longs longs: “Yes you can” parce qu’à moins de posséder intellectuellement tout le contenu du bouquin qui est le sujet du billet d’aujourd’hui, il est très difficile de manier des documents longs de manière fiable avec, à mon avis, n’importe lequel des traitements de texte cités dans les commentaires.

Un “document long” n’appartient plus au chapitre “Traitement de texte” mais à celui de la mise en page. Et pour ça, il y a des spécialistes: XPress ou InDesign.

Oui, c’est un investissement important, surtout pour rédiger, qui un mémoire de stage, qui une thèse.

J’ai une assez bonne expérience de InDesign. L’avantage indéniable est celui de caler au quart du poil de moustache près les objets d’une page comme souhaité et pas comme sur Word ou tout autre traitement de texte (au moins dans mon expérience) où le fait de bouger une image d’1/4 de mm décale les 254 pages qui suivent et fout en l’air des heures de boulot.

J’ai fait la mise en page d’un journal pendant 4 ans à raison de 4 numéros annuels. Ceux qui me connaissent savent que mon temps professionnel de 16 à 17 h/jour est médical et ne laisse pas beaucoup de loisir au “Wordage”. In Design a toujours été, simple, sûr (aucune perte, aucun plantage) et fiable. De même, un mémoire de fin d’études d’un diplôme universitaire ne m’a posé aucun problème.

Si vus n’avez pas les moyens, ce qui est aisément compréhensible, et que vlous utilisez un traitement de texte, une seule solution, faire un chapitrage (en clair, diviser pour régner).

37)
Franck Pastor
, le 23.01.2010 à 09:34

Un “document long” n’appartient plus au chapitre “Traitement de texte” mais à celui de la mise en page. Et pour ça, il y a des spécialistes: XPress ou InDesign.

Ou LaTeX, justement. J’ai d’ailleurs trouvé amusant d’apprendre dans ce livre (chapitre 9, note 2, page 234) qu’InDesign avait repris les algorithmes de mise en paragraphe de TeX (la base de LaTeX), quelques dix ans plus tard après leur sortie, en les présentant cependant comme « révolutionnaires »…

38)
Kermorvan
, le 23.01.2010 à 09:57

Pour répondre à Pat3, je précise ce que nous faisons avec OpenOffice.

Mon beau-père a tenu un journal durant au moins quarante années, depuis 1935. Sur une quantité de petits carnets de poche, illisibles pour quiconque, sauf sa fille. Il s’y ajoute des croquis, des aquarelles, des gravures sur cuivre. Cet homme visitait toutes les expositions d’art de Paris, lisait énormément, commentait la littérature, et les commentateurs. Nous profitons de notre retraite pour décrypter et saisir tout ça, à usage familial.

Quelques croquis du carnet et quelques aquarelles sont passés au scanner, réduits, et figurent comme illustrations du texte ; des images des tableaux commentés sont recherchées sur Internet, et insérées à côté des commentaires. C’est un gros travail. Qui nous permet au passage de faire une étude comparée des sites des grands musées du monde (ce n’est pas à l’avantage de la France).

Nous sommes donc stabilisés avec OpenOffice, NeoOffice, le format odt.

Et ça fonctionne très bien, un document de 80 pages ne pose pas de problème grave (il faut aérer suffisamment pour qu’une petite modification ne fiche pas en l’air toute la suite).

Nous avons une certaine expérience de l’utilisation de logiciels de traitement de texte et mise en page. Sur Atari, avec Rédacteur et Calamus (c’était difficile). Sur mac, avec AppleWorks et Xpress (pas aisé à maitriser, plutôt apprendre Latex). J’ai rédigé un cours d’un millier de pages, avec quelques images, démarré sur Rédacteur, continué sur AppleWorks, dont je connais bien les insuffisances, J’ai une vieille expérience de la programmation (et des programmes mal écrits), pour avoir commencé en 1963 sur cab500.

Sur le forum de Cuk, le commentaire de nicolier du 20.11.2008 témoigne aussi des difficultés rencontrées avec NisusWriterPro.

39)
Anne Cuneo
, le 23.01.2010 à 12:09

Sur le forum de Cuk, le commentaire de nicolier du 20.11.2008 témoigne aussi des difficultés rencontrées avec NisusWriterPro.

Il est en effet inutile d’argumenter plus loin. Je n’ai jamais rencontré de difficultés particulières avec Nisus, mettons que je suis un cas particulier sur ce forum, ça m’étonne un peu, mais bon… Je l’ai dit plus haut et je le répète: Mercure, le parrain de Nisus, me fait des faveurs spéciale et me protège des plantages. Il n’y a sans doute pas d’autre explication. Amen.

40)
Guillôme
, le 23.01.2010 à 14:06

il est très difficile de manier des documents longs de manière fiable avec, à mon avis, n’importe lequel des traitements de texte cités dans les commentaires.

C’est faux de dire cela. LaTeX cité en commentaire gère sans problème les documents extrêmement long sans difficulté.

Un “document long” n’appartient plus au chapitre “Traitement de texte” mais à celui de la mise en page. Et pour ça, il y a des spécialistes: XPress ou InDesign.

Je ne suis pas d’accord. Je ne vois pas pourquoi on devrait accepter qu’un traitement de texte ne gère pas les documents longs! TextWrangler peut gèrer des milliers de pages sans soucis (c’est d’ailleurs un must quand j’ai besoin de travailler sur des documents extrêmement long du fait de la gestion de la mémoire de ce logiciel).

XPress, j’adore pour faire un magazine où une présentation spécifique, mais ce n’est plus du traitement de texte, c’est de la composition de texte!

Je fais mes textes dans un traitement de texte qui sont importés dans les blocs textes de XPress pour la mise en page, par exemple ;)

J’ai fait la mise en page d’un journal pendant 4 ans à raison de 4 numéros annuels.

Je suis d’accord, pour un magazine, il faut mieux utiliser Xpress ou Indesing. Mais pour un usage perso, pourquoi dépenser autant d’argent? Scribus sera une alternative correcte pour pas un sou ;)

De même, un mémoire de fin d’études d’un diplôme universitaire ne m’a posé aucun problème.

Pour pas un sou, LaTeX est quand même idéal pour ça. Renvoi dans le texte avec mise à jour automatique des renvois et gestion des numérotations complexes. Bibliographie, indexation, sommaire, chapitrage automatique. Gestion des notes de pages très performante. Pagination automatique…

Si vus n’avez pas les moyens, ce qui est aisément compréhensible, et que vlous utilisez un traitement de texte, une seule solution, faire un chapitrage (en clair, diviser pour régner).

C’est effectivement la technique que j’avais utilisé avec Word que je déconseille.

Surtout, ça me permet de communiquer ces corrections; quels autres logiciels font ça bien?

Pour le suivi des modifications et les commentaires, il est difficile de trouver une alternative à Word, hélas.

Je cherche aussi un logiciel qui indexerait automatiquement les schémas, figures, tableaux, qui permettrait soit de les intégrer facilement d’un autre logiciel, soit de les dessiner directement, et qui en plus ne merdouillerait (excusez du terme) pas toute sa mise en page avec… Lequel fait ça?

Sans hésiter, LaTeX.

LaTeX gère tout seul la numérotation, les renvois… Les légendes sont toujours comme il faut sans décalage bizarre (il y a toujours une explication logique au comportement de mise en page de LaTeX).

Pour l’intégration, une simple ligne faisant référence à ta figure, dessin… externe (un glisser du fichier dans TexShop insérer automatiquement la ligne de référence, de mémoire).

Pour le dessin direct, il faut être informaticien pour dessiner dans LaTeX mais c’est possible. Moi, ma solution c’est de faire mes tableaux dans un tableur puis de les exporter au format .pdf pour les intégrer dans mon doc LaTeX. L’avantage du format .pdf est d’éviter d’avoir une dégradation de qualité et une bonne gestion du format par LaTeX.

LaTeX, quand vous en parlez ici, ça me tente, mais j’ai vraiment peur pour la courbe d’apprentissage… Et pour le côté usine à gaz lorsqu’on écrit souvent des notes qu’on ne rassemble qu’au bout d’un certain temps. Rassurez-moi, s’il vous plait! ;-)

Par rapport à il y a 10-15 ans, c’est le jour et la nuit. On peut taper sans se soucier des accents ou caractères spéciaux. Il y a un pack logiciel complet pour démarrer tout de suite. La surcouche LaTeX s’est énormément amélioré… Donc, c’est vraiment plus facile à utiliser surtout avec les tutoriaux publiés sur cuk.ch ;)

Avec LaTeX, tu peux écrire sur des dizaines de fichiers différents en texte simple et rassembler tout ça avec une simple commande include pour intégrer ton texte dans le document principal.

Enfin, la gestion des brouillons est une fonctionnalité que j’aimerais trouver dans un logiciel (numérotation de version, gestionnaire de notes intégré, quelque chose qui ressemblerait à une pseudo poubelle, dans laquelle on pourrait jeter des paragraphes brouillons et les retrouver ensuite)…

Peut-être des logiciles du type OmniOutliner ou même Omnifocus ?

En fait, pour le traitement de texte, je suis un peu frileux: tellement de temps passé à batailler avec Word, tellement de gens qui m’envoient au formats de Word, tellement d’interactions avec des utilisateurs de Word, que j’hésite à basculer vraiment vers une autre solution.

Je te comprends, personnellement, voilà ma solution :

  • Pour taper la majorité des textes pour mon usage quotidien : TextEdit au format rtf ou rtf enrichi
  • Pour traiter les textes par des recherche/remplacer complexe ou traiter du html : TextWrangler
  • Pour faire des lettres, courriers ou une mise en forme spécifique d’une page : OpenOffice
  • Pour faire un très long document (mémoire, livre…) : LaTeX
  • Pour faire un formatage spécifique (magazine, journal) : QuarkXpress en ayant tapé les textes dans textedit avant

J’ai banni Word de chez moi, et j’utilise OpenOffice pour traiter les docs word. Au boulot, j’ai bien sûr un PC avec word pour tout ce qui est commentaire, suivi modifications… Effectivement, si tu as un usage professionnel de Word ou beaucoup d’interactions obligatoires avec des documents Word, tu seras obligé d’installer Word sur ton mac, mais je te conseille de ne l’utiliser que pour ça, pour limiter les dégats ;)

Je me rends compte, avec Keynote par exemple, dont je suis accro, que si Apple décide de stopper le logiciel, je suis tout bonnement foutu…

Exact, c’est pour la même raison que j’ai tout basculé à OpenOffice.

En fait, je suis au seuil de longs travaux et j’aimerais prendre le plus d’avis possible avant de me lancer dans une solution dont je ne pourrais sortir qu’une fois le travail fini…

J’avais la même appréhension que toi au moment de rédiger un gros mémoire.

Avec LaTeX, je me suis dis, le risque est minime pour la simple et bonne raison que je pourrai récupérer tout le texte pour le mettre dans Word ou autre très facilement! Donc, j’ai une assurance vie ;)

En effet, avec LaTeX, tu tapes au kilomètre sans te soucier de présentation.

Ensuite, tu appliques des titres… en mode texte, certes non compatible word ou autre mais lisible dans word et surtout, très rapide à mettre en place (donc une perte de temps très faible si tu abandonnes LaTeX).

A partir de là, soit le résultat t’enthousiasme et tu te mets à fonds LaTeX. Soit, le résultat te pose pleins de problèmes insolubles et zou tu passes à Word ou autre sans avoir perdu de temps puisque tu n’auras pratiquement pas consacré d’énergie à la mise en forme ;)

C’est toute la force de LaTeX : tu tapes le texte, LaTeX fait la mise en forme ;)

Mais aussi son défaut pour ceux qui veulent mettre leur titre à 0,5cm du bord de la page et écrire le texte avec 16 polices différentes : il faudra faire violence à LaTeX pour qu’il accepte cela ;)

41)
ysengrain
, le 23.01.2010 à 15:03

@ 40 Guillôme Je le confesse: je n’ai plus le courage de me remettre à apprendre une autre soft, même si Latex est super, ce dont je ne doute pas. Je possède les outils cités. L’évolution de ma vie fait que je n’ai plus pour l’instant, le besoin de gérer des grands textes, peut être à partir de l’an prochain quand j’écrirai un bouquin (debout les éditeurs et les jurys de prix littéraire) :(((((

Mais je retiens les suggestions … pour plus tard, quand j’aurai le temps.

Je ne connaissais pas l’existence de TextWrangler, non plus que celle de Scribus.

Ce que je voulais défendre, et sur ce pojnt, je persiste, est l’idée que font courir les éditeurs et µmou n’est pas le dernier, et sans aucune discussion possible me semble t il est que l’universel peut tout. Comme en matière d’informatique, le l’universel édite Word, Word peut tout y compris gérer un texte aussi long que l’oeuvre de Proust, les mémoires du Duc de saint Simon ou la Bible. J’ai en tête l’affolement de mon successeur au journal que j’ai cité, utilisant Word, quand le comité de lecture lui a fait remarquer qu’une phrase était doublée dans un paragraphe. Sa réponse a été claire: “si je touche à quoi que ce soit, il faut tout refaire !!!

42)
pat3
, le 25.01.2010 à 00:20

HS, mais fallait que je l’écrive

Bon, je viens de perdre tout mon commentaire, et ça fait plusieurs fois que ça m’arrive, parce que le comportement de Firefox a changé depuis que j’ai repris de zéro ses réglages en passant en 3.5.7. Avant, une recherche Google ouvrait d’office un nouvel onglet, maintenant elle s’ouvre dans l’onglet en cours, ce qui a pour conséquence de fermer la fenêtre d’édition de commentaire dans Cuk!! JE RAGE! Je sais, il suffit d’appuyer sur commande au moment de lancer la recherche, mais après plusieurs années à faire sans, le réflexe n’est pas encore acquis et dès que je veux aller vite, je me plante. Si quelqu’un trouve le réglage qui me permettra de retrouver le comportement antérieur, je lui serais infiniment reconnaissant!!

fin du HS

Je voulais juste remercier Kermovan, Guillôme et Franck Pastor pour leur réponse.

Aux deux derniers Ça vous passionne, visiblement! Vous voilà presque des évangélistes de LaTeX, et en tant qu’ancien évangéliste du Mac moi-même, je ne peux que vous comprendre: l’envie de faire partager l’outil qu’on utilise tous les jours avec bonheur…

Il faut vraiment que je teste LaTeX sérieusement: ça prendra du temps (parce que je suis rétif à tout ce qui n’est pas wysiwyg, ce que doit être l’informatique grand public, à mon avis), mais vous semblez vraiment penser que le jeu en vaut la chandelle, et ça donne du courage. À l’occasion d’un de vos billets sur l’une des évolutions du logiciel, je reviendrais poser mes questions de newbie !

Kermovan Ta description de l’usage de NeoOffice m’a décidé: on peut, semble-t-il, faire assez confiance au logiciel pour les documents basiques. J’ai commencé par refaire certains modèles que j’avais sous Word en modèle ott, pour que la prochaine fois que je les ouvre ils m’ouvrent NeoOffice. Puis je passerais à l’ouverture des fichiers .doc et .docx sous NeoOffice, puis on verra. Je garde MS Office, de toute façon, pour les interactions auxquelles je ne peux me soustraire, notamment Word, Excel et PowerPoint.

Mais là je passe le cap: plus de Word par défaut! Mon objectif sera de ne pas passer à la prochaine version, en ayant banni progressivement les usages de Word.

Reste un hic, on verra bien comment faire avec:

Pour le suivi des modifications et les commentaires, il est difficile de trouver une alternative à Word, hélas.

En fait, je suis en train de faire le ménage dans ma tête, et nombreux de mes outils de travail vont en faire les frais: j’ai besoin de faire peau neuve professionnellement, m’étant beaucoup usé l’an et demi passé: du coup, je suis en train de repenser de fond en comble ma façon de travailler… et je crois que ce n’est pas fini, en termes de chamboulement.

43)
pat3
, le 25.01.2010 à 01:12

Pour répondre à Guillôme

personnellement, voilà ma solution :

  • Pour taper la majorité des textes pour mon usage quotidien : TextEdit au format rtf ou rtf enrichi.

TextEdit, ça me paraît tout de même un peu fruste, pour taper du texte… Pour ma part, j’ai basculé pour Journler (je prenais – en prend toujours – beaucoup de notes en réunion, et j’avais beaucoup de réunions ces derniers mois), devenu gratuit depuis que son développeur a arrêté son développement; c’est un preneur de notes génial, qui gère une base de données des notes, peut intégrer une copie des documents que tu lui ajoute, intègre des notes audio et vidéo, des images, des pages web; excellent; et comme il exporte en RTF, tu récupères les textes dans le logiciel de ton choix.

Pour traiter les textes par des recherche/remplacer complexe ou traiter du html : TextWrangler

Ce que je ne saisis pas, c’est que si tu veux faire des rechercher-remplacer complexe, tu utilises TextWrangler, en ouvrant tes fichiers textes avec? Mais il ne lit pas tous les formats (c’est vrai que tu utilises TextEdit par défaut, et que TextWrangler lit les rtf)? Si tu as le temps, j’aimerais bien savoir ce que te permets TextWrangler (un lien vers une source me suffit, hein, pas la peine de te mettre en quatre).

J’ai commencé à utiliser TextWrangler quand BareBones Software a cessé de développer BBEdit Lite, et que je lui ai cherché un remplaçant, et que… BBS a sorti TW pour remplacer BBeL resté en Carbon, ou sous Classic, je ne me souviens plus.

À l’époque, je traduisais des morceaux de TidBITS en français, et on utilisait BBEdit pour formater le texte avant de le passer dans des scripts… Mais TextWrangler m’a surtout servi par la suite pour écrire ou éditer des fichiers sans formatage, par exemple pour mettre en ligne des commandes htaccess (non, je n’y connais rien,j’ai juste recopié ces commandes sur des sites, comme celui-ci par exemple).

Finalement je l’ai remplacé par TextMate , quand j’ai acquis ce dernier dans un bundle MacHeist, parce qu’il permet d’ouvrir des fichiers CSS en présentant les commandes de manière hiérarchisée, pour essayer d’y comprendre quelque chose (je n’y suis pas arrivé…).

Mais clairement, n’étant pas programmeur, j’utilise ces softs au 100e de leurs possibilités.

Pour faire des lettres, courriers ou une mise en forme spécifique d’une page : OpenOffice

Pour OpenOffice, après l’explication de Kermovan , je suis convaincu: j’avais lu jusque là qu’il était plantogène dès qu’on y passait un peu de temps, mais je m’en étais juste servi pour corriger les travaux d’étudiants au format .odt …

Quand tu dis des fichiers d’une page, c’est façon de parler? Sinon, quid des fichiers d’une dizaine de pages – ceux que j’écris le plus couramment font entre 1 et 10 pages, voire 15; pas besoin de sortir LaTeX pour ça, ou bien?

J’ai banni Word de chez moi, et j’utilise OpenOffice pour traiter les docs word. Au boulot, j’ai bien sûr un PC avec word pour tout ce qui est commentaire, suivi modifications…

C’est ce que je vais m’essayer à faire, si ce n’est que je n’utilise pas de PC mais mon portable Mac; je garderais donc Word pour le même usage que toi, mais version Mac.

44)
Guillôme
, le 25.01.2010 à 09:56

TextEdit, ça me paraît tout de même un peu fruste, pour taper du texte…

En même temps, c’est simple, efficace et on ne s’occupe que du texte ;)

Si tu as le temps, j’aimerais bien savoir ce que te permets TextWrangler

Mon petit doigt me dit qu’il y a aura un test complet sur cuk.ch, il faut être patient ;) Sinon, TextWrangler permet le rechercher/remplacer par expression régulière, ce qui est très puissant.

Quand tu dis des fichiers d’une page, c’est façon de parler?

Non, car mon usage document openoffice va être des courriers (donc une page, deux au maximum).

Pour une dizaine de page de texte sans présentation sophistiquée, j’utilise TextEdit.

Si la présentation doit être sophistiquée, j’utiliserai LaTeX ou OpenOffice à ce moment là suivant l’humeur et la complexité… Word ou OpenOffice s’en sorte bien sur 10-20 pages.

l’envie de faire partager l’outil qu’on utilise tous les jours avec bonheur…

En fait, je l’utilise peu (je ne fais pas plusieurs gros documents par an, déjà 1 tous les 2-3 ans c’est déjà pas mal).

Le passionné et utilisateur régulier, c’est Franck ;)

Moi, je ne fais que témoigner de mes échecs avec Word sur des gros documents et de la fiabilité de LaTeX sur un gros document même si ça n’a pas été rose tous les jours pour obtenir ce que je voulais (merci à Franck pour son aide).

45)
Kermorvan
, le 25.01.2010 à 10:29

Pour un certain nombre de raisons, interface un peu plus agréable, positionnement des images, impression pdf-compacté qui semble curieusement de meilleure qualité, et je ne sais plus quoi encore, nous nous étions fixés sur NeoOffice, de préférence à OpenOffice.

Il est vrai que la navigation sur le site de Neo est particulièrement désagréable, mais on ne charge pas le logiciel tous les jours, bien qu’il y ait de fréquents gros ‘patchs’ de mise à jour. Un défaut irritant de ces fichiers Odt est qu’ils ne gardent pas la position du curseur.

La rapidité de l’impression pdf compactée est impressionnante sous NeoOffice, le fichier produit prend environ seulement un cinquième de place de plus que fichier Odt.

J’ai des fichiers de 150 pages bien pleines avec plusieurs images par page (texte à côté ou autour de l’image, et non en dessous) et des notes de bas de page fréquentes, qui sont traités à toute allure sur un G4 de 2003.

Et pour des travaux plus simples, je préfère nettement Bean à TextEdit.

46)
elo
, le 25.01.2010 à 10:50

Pour les petits textes de rien du tout, j’utilise TextEdit ou Textmate. Sinon pour les textes un peu plus longs (articles, livres, …) j’utilise Scrivener. Il a fallu m’y habituer, mais Scrivener est vraiment très bon. Ensuite j’exporte le document dans le logiciel approprié. Si possible LaTeX (XeTeX en fait) si je peux donner un pdf, même pour quelques pages. Si la mise en page est plus exigeante (photos, tableaux, encarts, etc.) InDesign. Si je dois donner un fichier rtf, Nisus ou plus souvent Word puisque c’est tout de même la norme pour beaucoup.

En fait, même si je dois donner un document rtf à la fin, j’écris en Scrivener (je ne fait pas de maths, formules, etc.), puis j’exporte en LaTeX. Après, il faut un petit peu de boulot pour transformer cela en rtf pour la version finale, mais si le document a pris des mois ou un ou deux ans pour un livre, ce n’est pas grand chose par rapport au confort de travail de LaTeX une fois qu’on s’y habitue. Pour LaTeX j’utilise toujours Textmate.

47)
Migui
, le 25.01.2010 à 22:17

Après les “Documents longs avec Word”, vous avez pu voir les “Commentaires longs sans Word”. ;-)

Ces différents logiciels mentionnés au détour de ces commentaires vont donner pour longtemps encore du travail aux auteurs de cuk…

Merci à tous ceux qui on participé au débat, qui n’est d’ailleurs pas nécessairement terminé!

48)
Guillôme
, le 25.01.2010 à 23:29

Merci à tous ceux qui on participé au débat, qui n’est d’ailleurs pas nécessairement terminé!

Tout à fait d’autant que je viens de télécharger le traitement de texte Mellel que je n’avais jamais essayé et il se comporte mieux que Word en testant rapidement :

  • ouverture d’un gros document rapidement et sans broncher
  • affichage du bon nombre de page directement

Par contre, format propriétaire .mellel à priori, ce qui limite son intérêt.

Pour poursuivre sur la nécessité d’avoir un outil pour des usages dédiés. Tentative d’ouverture d’un fichier texte de 6800 pages à la word environ :

  • Word 2003 sur PC Windows XP : Ouverture ultra lente, la recherche fait planter word, affichage horriblement lent, insertion de texte/ manipulation horriblement lente
  • Mellel : Ouverture lente, recherche et affichage rapide, insertion de texte/ manipulation horriblement lente
  • Open Office : Ouverture lente, recherche et affichage rapide, insertion de texte / manipulation instantanée
  • TeXShop (LaTeX) : Ouverture très lente, recherche et affichage rapide, insertion de texte/ manipulation horriblement lente
  • TextWrangler : Ouverture instantanée, recherche et affichage ultra rapide, insertion de texte/ manipulation instantanée
49)
Franck Pastor
, le 26.01.2010 à 11:15

Tout à fait d’autant que je viens de télécharger le traitement de texte Mellel que je n’avais jamais essayé et il se comporte mieux que Word en testant rapidement : ouverture d’un gros document rapidement et sans broncher, affichage du bon nombre de page directement

Mellel : Ouverture lente, recherche et affichage rapide, insertion de texte/ manipulation horriblement lente

Il n’y a pas contradiction, là ?

TeXShop (LaTeX) : Ouverture très lente, recherche et affichage rapide, insertion de texte/ manipulation horriblement lente, TextWrangler : Ouverture instantanée, recherche et affichage ultra rapide, insertion de texte/ manipulation instantanée

Je comprends mieux pourquoi certains préfèrent Textmate à TeXShop pour faire du LaTeX, malgré le fait qu’il soit payant. Je suis maintenant curieux de savoir les autres facilités que Textmate propose aux utilisateurs de LaTeX. Je me renseigne…

Au passage : Textile, quelle m… pour les citations !

50)
elo
, le 26.01.2010 à 11:28

Je comprends mieux pourquoi certains préfèrent Textmate à TeXShop pour faire du LaTeX, malgré le fait qu’il soit payant. Je suis maintenant curieux de savoir les autres facilités que Textmate propose aux utilisateurs de LaTeX. Je me renseigne…

Franck, surtout pour moi les éléments de gestion de projet (Show Outline, Todo bundle, etc.). Sans compter la gestion des références bibliographiques, des références croisées par étiquettes, etc. Le seul truc c’est que TM n’offre pas de fenêtres divisées. Tu peux regarder les vidéos de démonstration d’utilisation de TextMate avec LaTeX. TM vaut largement le prix. Surtout que tu peux utiliser TM pour plein d’autres langages (html, css, php, C, etc.).

Mellel est hyper-stable et puissant pour les longs documents. Cela fait plusieurs années que je l’utilise pour certains documents. L’un de ses problèmes est l’échange avec rtf pour les Wordiens. D’où mon utilisation récente de Nisus.

51)
Guillôme
, le 26.01.2010 à 12:20

Il n’y a pas contradiction, là ?

Pas vraiment, car quand je parlai d’un gros document, je voulais dire quelques centaines de pages avec titre, illustrations… et là, en première impression, Mellel à l’air de s’en tirer très bien.

Après le test de l’ouverture d’un fichier de plus de 600.000 mots est un test extrême pour bien différencier un logiciel comme TextMate ou TextWrangler optimisé pour ouvrir les très gros fichiers textes d’un Word ou d’un TeXShop davantage prévu pour un document de taille “humaine”.

Par contre, j’ai été bluffé par OpenOffice qui gère très bien un fichier de plus de 600.000 mots!

Malgré tout, ça ne suffit pas, car dans la pratique OpenOffice 3.1 est assez plantogène sur des documents longs et complexes avec titres, illustrations, sommaire… du moins dans les essais que j’avais fais.

52)
ToTheEnd
, le 26.01.2010 à 17:42

Malgré tout, ça ne suffit pas, car dans la pratique OpenOffice 3.1 est assez plantogène sur des documents longs et complexes avec titres, illustrations, sommaire… du moins dans les essais que j’avais fais.

Je confirme et malheureusement, pas que sur le module de texte… tableur et autre Draft sont aussi plantogènes…

Une version 3.2 RC est dispo mais à la lecture des logs, ils ne sont pas très expressifs sur la corection des bugs qui font planter la suite à tout bout de champ…

T

53)
Franck Pastor
, le 26.01.2010 à 18:16

Et NeoOffice, est-il aussi plantogène que son frère siamois ?

54)
ToTheEnd
, le 11.02.2010 à 13:09

Bon… la version finale 3.2 d’Open Office est dispo depuis ce matin et je commence à travailler avec… on va voir si c’est plus stable ou non…

T