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Je pense que même à quatre-vingt ans….
Je ne pourrais pas dater l'instant avec précision mais en y réfléchissant un peu, je pense que je devais avoir un peu plus de dix ans la première fois que ce sentiment m'est tombé dessus, comme ça, paf, sans prévenir.

Jusqu'à ce instant-là, j'en avais été épargnée : j'irai même jusqu'à affirmer que j'en ignorais l'existence, du moins dans ma propre chair.

L'émotion dont je parle ? Elle est connue sous diverses appellations, généralement sous le terme de "blues", parfois "spleen", "coup de grisouille" ou encore de "vague à l'âme". Et pas n'importe lequel : celui qui vous accable, de nouveau paf, le dimanche en fin d'après-midi, à vous donner envie de vous cacher sous la couette et d'arrêter le temps.

Vous l'avez certainement connue, gamin ou ado, au moins une fois j'en suis sûre, plusieurs fois même je le crains : rappelez-vous cette impression glauque du dimanche, suscitée généralement par un sonnant "prépare ton sac pour demain" de votre mère avant de passer à table : et vous de vous souvenir que "merde, lundi matin, je commence par deux heures de maths" - les cours d'allemand ayant chez certains suscité encore davantage d'anxiété que l'algèbre -.

Remarquez, il y avait pire que l'effroi : le constat que la journée allait débuter par une épreuve, écrite ou orale, et que la préparation, qui aurait dû se faire durant le week-end, avait purement et simplement été occultée, oubliée, plus ou moins volontairement. Et tout le monde, même le cancre le plus optimiste, sait qu'il est totalement inutile de vouloir réviser quatre chapitres de latin entre la douche du dimanche et le repas du soir !

Cela dit, ce blues du dimanche, de totalement inconnu, est très vite devenu familier, presque incontournable : je pouvais passer le week-end le plus merveilleux comme une fin de semaine calamiteuse, rien n'y faisait, je redoutais ces heures avant le coucher, où il fallait faire signer un carnet - pourtant généralement bon, voire très bon -, sortir la poubelle et veiller à ne pas laisser traîner de chaussettes sales sous le lit, pour sortir de l'armoire des habits propres pour la semaine à venir.

Durant ma formation universitaire, j'ai connu une trêve, brève : quelques années sans blues, sans spleen, une période presque comme une parenthèse, que seule la liberté académique peut expliquer. En effet, je m'arrangeais d'une part pour ne pas avoir de cours trop importants le lundi matin, d'autre part pour organiser des spaghettis party avec plein de copains, qui partaient généralement tellement tard de chez moi que le lundi avait déjà commencé.

La vie "active", comprenez celle de salariée, aurait dû sonner le glas définitif de cette angoisse sourde du dimanche : en ma qualité de travailleuse, j'étais assurée au moins d'une chose, ma route ne croiserait plus jamais celle de mon prof de physique et je n'allais plus devoir ouvrir la table périodique ! En outre, comme j'ai toujours eu la chance, énorme, de travailler dans des environnements agréables, je n'avais aucune raison d'appréhender la sonnerie du réveil le lundi matin.

Et pourtant...

Durant deux ans, j'ai dû me faire violence pour quitter les bras de Mister afin de rouler durant soixante kilomètres le coeur en miettes, habitant dans la ville voisine. Puis, une fois ma brosse à dent rangée à côté de la sienne, j'aurais voulu que les fins de semaine durent... une semaine ou qu'elles incluent à tout le moins le lundi !

Aujourd'hui, je me risquerais presque à affirmer que le spleen est devenu pire encore : le lundi matin m'impose de réveiller à nouveau mes enfants au mépris de leur propre rythme, de les stresser "vite, tu vas être en retard, n'oublie pas ton sac de gym", le lundi matin est le premier des cinq jours où je ne vois même pas Mister au réveil parce qu'il est parti depuis une heure lorsque j'émerge, je dois à nouveau courir pour jongler entre les obligations les plus diverses.

Et pourtant, nombreuses sont les semaines remplies de petits et grands instants de plaisir, personnels, de moments intéressants, voire passionnants professionnellement parlant. Tenez, à l'heure où je rédige ce billet, j'ai déjà préparé mon sac pour bien commencer la semaine. Lundi toute la journée, je me consacre à l'un des volets de mon activité que j'affectionne particulièrement : formatrice d'adultes.

Je ne ferai passer d'évaluation à personne, je ne convoquerai personne au tableau et pourtant, je me sens exactement comme lorsque j'avais douze ans : même si je n'ai rien à reprocher aux lundis en tant que tels, je ne les aime pas - et ne les aimerai probablement jamais - sous l'angle du dimanche soir !

Ecolier puis adulte : comment étaient vos dimanches soirs et à quoi ressemblent-ils aujourd'hui ?

21 commentaires
1)
TimNado
, le 16.11.2009 à 00:45

Hé bien je crois que j’ai trouvé la solution pour avoir, enfin, des dimanches agréables : je vais probablement (voire même plus que probablement) prendre ma retraite en 2011 au lieu de 2014. 3 ans plus tôt = plus de 12’000 CHF de moins par année mais enfin libre ! C’est-y pas beau, la vie ? Ne faire enfin que ce que j’aime. Ce n’est pas que je n’apprécie pas ce que je fais. Je suis enseignant et j’aime être avec mes étudiants. Mais voilà, il y a le reste : la hiérarchie, les pressions, les injustices et j’en passe des pires et pas des meilleurs.

La vie d’aujourd’hui quoi !

Alors fin 2011, faire de mes lundis ce dont j’ai envie : être avec ma petite fille, écriture, photos, promenades etc. Bref, ce que j’ai choisi. Le reste de la semaine aussi. Et même le dimanche ;-)

Bonne semaine à tous.

2)
jpg
, le 16.11.2009 à 01:06

J’aime le dimanche soir car il prépare le lundi, mon jour préféré. Le lundi c’est le jour de la rentrée et la rentrée, surtout celle de septembre, est un temps plein d’espoir, où on rêve que tout est possible. La fin de semaine, ou pire la fin d’année c’est l’inverse : on s’aperçoit de ce qui n’a pas été fait. Le dimanche soir donc, en préparant mes cours de physique, je rêve d’ouvrir une brèche à l’horizon de la connaissance de mes étudiants. J’imagine leur émerveillement qui se confirme en général devant la beauté de la symétrie des cristaux, devant la périodicité du tableau de Mendeleiev dont l’explication logique est de toute beauté. J’ai eu la chance d’enseigner à des étudiants motivés de presque toutes les Facultés (le législateur à moins que ce ne soit le Créateur dans son infinie bonté n’a pas prévu de cours de physique pour les juristes, qui en tireraient grand profit pour rendre la justice).

3)
François Cuneo
, le 16.11.2009 à 07:18

Mon blues du dimanche soir est terrible.

Il a pris corps à l’armée. L’idée de retrouver la caserne le dimanche à minuit chaque semaine m’a foutu en l’air.

Et c’est resté.

Je déteste le dimanche soir. Et ça soulage de voir que je ne suis pas tout seul!:-)

4)
Tom25
, le 16.11.2009 à 08:44

Mais moi le lundi, je lis le billet de Mme Poppins .

Oui pendant mon service militaire je détestais les lundi, enfin pas tous, il y en a que j’adorais. Ceux où j’étais de garde le week-end.
Sinon ça va, les coups de spleens ne sont pas dus à un jour particulier de la semaine. Et je dois avouer que je suis plutôt coléreux que déprimé, donc quand quelque chose ne me va pas …

5)
benoit
, le 16.11.2009 à 09:07

Le dimanche soir est marqué en ma mémoire par un formidable souvenir : nous étions une famille de 7 enfants et ma mère avait décidé qu’elle avait droit elle aussi à sa journée de repos. Aussi profitait-elle de ce dimanche après-midi pour lire, nous emmener visiter des expos, se promener, écouter de la musique, mais cette après-midi là, c’était sans cuisine. Et le repas traditionnel du dimanche soir était pour nous enfants un véritable régal : chocolat ou café au lait, tomates crues, crème de gruyère, fromage, pain et beurre. C’est aujourd’hui que j’angoisse, plus le lundi matin que le dimanche soir en fait, en pensant à toute cette semaine qui arrive pour aller vers un boulot qui, en fait, ne m’amuse plus. Je suis comme Tim Nado, j’ai hâte de pouvoir enfin ne plus avoir de compte à rendre. Il me reste encore environ 1 an de travail avant de pouvoir me consacrer à ce que j’aime et je m’y prépare fébrilement. Pas question d’inactivité, bien sûr. Je suis conseiller municipal d’un petit port de 5000 h et je pourrais enfin m’investir plus avant dans ma fonction, je pourrais assouvir ma passion du cinéma sans être obligé de voir 6 films dans le WE, je pourrais profiter de ma maison, de mon jardin, recevoir et donner… Vite, que tous les jours de la semaine ressemblent à ces dimanche soirs de mon enfance !

6)
jeje31
, le 16.11.2009 à 09:46

J’ai eu longtemps en horreur le dimanche : triste, sans saveur, entre un père taiseux et lointain et une mère dépressive. J’aurais pu écrire avec Brel “Mon enfance passa / De grisailles en silences”.

La soirée du dimanche m’offrait mille merveilles : le fameux film du Dimanche soir, véritable fenêtre vers l’extérieur, le lundi matin si proche, certitudes de retrouver mes copains, mes profs, la vie extérieure, me sentir libre de tout fardeau pendant une semaine.

Depuis que je suis marié, et encore plus depuis que j’ai des enfants, le week-end est une vraie joie et l’occasion de se rencontrer, d’échanger, de faire des choses ensemble : cuisine, jeux de société (merci aux suggestions de jeux par Puzzo), promenades, visites, …

Sans toutefois que le dimanche soir ou le lundi matin ne me soient honnis. Je veux – et j’essaye d’inculquer cela à mes enfants – pouvoir profiter sagement du moment présent : ni nostalgique du passé, ni obnubilé par les moments à venir. J’ai souvent remarqué que les gens mal dans leur peau ne savaient pas profiter du moment présent. Conséquence ou génèse de leur mal-être, je ne sais ; mais il me semble que c’est assez courant.

Carpe diem !

7)
ysengrain
, le 16.11.2009 à 10:50

Le propos de Madame Poppins conduit à l’évidence vers les souvenirs d’enfance. J’ai bien entendu, été comme “nous tous”, plus ou moins touché par la mise sous pression, (ma copine), du “t’as fait tes d’voirs ? t’as appris tes leçons pour demain ?” . Toutefois, je me souviens de quelques épisodes antérieurs où mon père n’était pas absent, ma mère un peu moins “speed” et la visite d’amis, ou un déplacement qui chez mes grands-parents, qui dans la famille, ou des amis. Ces moments là m’ont toujours paru être une fenêtre de clarté dans le déroulé imperturbable de l’hebdomadaire comme si la semaine me paraissait être une succession d’ombres tandis que les dimanches illuminaient mes images mentales. Bien entendu, je voulais laisser “la fenêtre ouverte” sauf que “la lumière s’éteignait de façon constante durant la nuit de dimanche à lundi .

je passe sur les années école primaire-lycée dont je ne garde pratiquement aucun souvenir positif sinon celui de me tenir à carreaux car j’y étais si mal à l’aise.

La période d’étudiant venue, je me suis empressé de gérer mon emploi du temps de manière libre et de supprimer le dimanche: activité quand je le voulais sans faire référence au jour de repos de la société. Je me suis libéré de ce que je percevais comme un cycle imperturbable et ennuyeux. Et maintenant, l’exercice professionnel ne me permet pas de dire qu’on ne fait rien le dimanche: la maladie vit aussi pendant les jours de repos.

” Dieu acheva au septième jour son oeuvre, qu’il avait faite: et il se reposa au septième jour de toute son oeuvre, qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée en la faisant.

Au fait, tu as vu Madame Poppins, le père Dieu comme il a réussi à ne pas être préoccupé par le lendemain du dimanche ? Malin le mec.

8)
PSPS
, le 16.11.2009 à 11:08

Souvenir de dimanche soirs, pires encore que décrits ci-dessus. Interne chez les Pères Maristes pendant toutes mes études secondaires, je devais prendre le train puis un bus pour rejoindre le collège qui me tiendrait à l’écart du (vrai) monde jusqu’au samedi midi suivant. À condition, encore, que les notes de la semaine autorisent cette brève évasion.

9)
alec6
, le 16.11.2009 à 11:08

Ben… désolé, mais le dimanche soir était plutôt une bonne soirée pour moi. Je m’étais tellement fais iech le WE avec mes parents (fils unique et petit fils unique… ou presque) que la perspective de retrouver mes copains le lendemain m’était salvatrice. Quant à mes enfants je ne les stresse pas avec le lundi, leur ayant toujours présenté l’école comme un super truc positif où on apprend des tas de choses intéressantes… sans forcer le trait ! mon grand regret étant de ne pas avoir pu faire de très longues études, passant d’un cursus à l’autre ad libitum (mais il fallait bien gagner sa croûte…).

A l’inverse j’ai connu l’appréhension du vendredi soir à la perspective d’un WE fatalement ennuyeux à faire pleurer dans les chaumières (je vous fais grâce d’anecdotes rances chez des aïeux peu amènes…).
Quoi que, bien tournées on pourrait en rire, mais je n’ai pas ce talent d’écrivain et de toutes façons, it’s over now! Comme le disait je ne sait qui, “les repas du dimanches étaient tellement longs que j’avais l’impression d’avoir grandi en sortant de table !” Cerné comme de coutume à l’époque par des fumeurs et fumeuses invétérées… à gerber !

J’ai à l’esprit des courts métrages ou dessins animés décrivant au détail près ce genre d’ambiance délétère, un gamin minuscule perdu au milieu d’adultes monstrueux baffrant, buvant, rotant, fumant à satiété…

Vivement lundi !

10)
alec6
, le 16.11.2009 à 11:23

J’oubliais un détail croquignolet… Je devais aller le dimanche matin à la messe ! Ah les salopards ! Ah les enfoirés ! Jusqu’à 12 ou 13 ans il a fallu que je me tape une heure et demi de conneries, seul (ma mère étant protestante et mon père agnostique anticlérical) et pire que tout, le catéchisme parfois en première partie chez de vieilles peaux gâteuses avec d’autres gamins tout aussi dégoûtés que moi.

Si je le pouvais, je porterais plainte près de quarante ans plus tard !
Alors le lundi, ma chère madame Poppins… quel bonheur !

11)
Tom25
, le 16.11.2009 à 12:29

J’étais moi aussi en internat durant le lycée. Et je prenais le bus tôt le lundi matin pour ne rentrer que le vendredi soir ou le samedi midi. Les premières semaines de la seconde étaient dures, mais les 2 ou 3 premières seulement. Rapidement je me suis fait des potes et on déconnait bien. C’était pourtant un lycée public mais il y avait de vieux relents comme s’il était tenu par des moines, ce qui avait dû être le cas par le passé (discipline assez stricte). Ce lycée était, et est toujours, à Cluny (71). Alec6 tu dois connaître, tous tes potes s’y retrouvent régulièrement à l’ Abbaye . Et dans le patelin à coté où il y a je ne sais plus quoi.

12)
alec6
, le 16.11.2009 à 14:38

“Et dans le patelin à coté où il y a je ne sais plus quoi” … no comment Tom ! laissons la Saône et Loire à sa Bourgogne… et les tuiles vernissées à leur toitures… (langage codé !). ;-))

13)
Tom25
, le 16.11.2009 à 15:20

J’ai oublié le smiley plus haut quand j’ai écrit “tous tes potes”, mais tu avais deviné qu’il y en avait un :•))) .

14)
joe70
, le 16.11.2009 à 15:23

Mes meilleurs souvenirs de dimanches soirs, ça remonte à une quinzaine d’années. Avec mon amoureux, nous étions étudiants insouciants (la plupart du temps…). Et le dimanche soir, après un week-end de sorties entre potes, on regardait juste tous les deux la génialissime série Dream On. Les tribulations de Martin Tupper, c’était la façon la plus parfaite de clore le week-end et de se donner du courage pour affronter le lundi matin!

15)
Guillôme
, le 16.11.2009 à 16:35

Serais-ce une demande cachée de publication pour le Mardi à la place du Lundi?

J’imagine l’angoisse de Madame Poppins chaque dimanche soir quand le premier mot de l’humeur du Lundi n’a pas encore été écrite…

16)
Tom25
, le 16.11.2009 à 17:17

Ah oui mais là NON ! Je pense que nous sommes tous d’accord pour dire que nous apprécions les billets de Mme Poppins, mais qu’il ne faut surtout pas que cela devienne un poids pour elle.

En fait elle n’a pas osé l’écrire, mais sa soirée la pire n’est pas le dimanche mais le lundi. Elle se dit « Va falloir que j’réponde à tous ces cons sur mon humeur de la veille ! » :•))) .

17)
fxc
, le 16.11.2009 à 19:00

Et pi vous savez pourquoi notre vénéré “patron d’ici” sort son billet le vendredi….

et j’aime la question rituelle de mââââââââââââââââââââme Poppins, elle oblige à réfléchir et à oublier qu’on est lundi.

18)
Eniotna
, le 16.11.2009 à 20:20

Cette semaine, j’ai résolu le problème. Ce week-end, en Ajoie, c’étaitait Saint-Martin, la grande fête annuelle de la cochonnaille, où l’on s’envoie traditionnellement sept plats d’affilée derrière la cravate. Et justement, le lundi de Saint-Martin est congé… Il faut bien ça pour arriver à boucler sa ceinture le mardi matin…

19)
pcst
, le 17.11.2009 à 09:42

A joe70: merci pour le titre de cette série épatante dont j’avais complètement oublié le nom !

A Madame Poppins: merci aussi, je me sens moins seul… je n’ai jamais pu me dégager de l’effet “rentrée du lundi”, et pourtant il y a longtemps que je ne suis plus ni élève, ni étudiant, ni instit. Lorsque je pars travailler à l’étranger, l’effet dimanche soir pollue le samedi soir déjà. Je me soigne à coups de musées, d’expos, de ciné, mais c’est pervers: la semaine, j’attends le week-end, et je ne sais pas profiter du week-end.

Luc

20)
Madame Poppins
, le 18.11.2009 à 09:20

:-))) Vous voyez, je n’ai pas l’angoisse du billet, respectivement celle de répondre aux commentaires le lundi soir : je me mets à mon clavier le mercredi matin !

TimNado, c’est bien là, the point (du moins partiellement) : toute chose qu’on aime faire professionnellement (enseigner dans votre cas) s’accompagne forcément de trucs pas drôles (genre pressions, hiérarchie). J’espère que la retraite apportera la bouffée d’air escomptée : l’argent ne fait pas toujours le bonheur !

jpg, “on rêve que tout est possible” : à chaque rentrée, je me promettais, élève, d’être studieuse, d’avoir des cahiers propres…. je continue de croire que ça pourrait être possible – j’aime les cahiers bien propres – mais lorsque je vois ceux de Junior…. Quant aux cours de physique pour juristes, ma foi, pourquoi pas ? Il aurait fallu trouver néanmoins un prof qui voit là un défi et non une pénible obligation : notre prof de physique râlait tout le temps en disant “de toute façon, en tant que lettreux, vous ne pigerez jamais rien”…

François, plein de bises, je comprends tellement bien ton état et ne puis que compatir !

Allez, je reviens, le mercredi, c’est quand même priorité aux enfants !

21)
Tom25
, le 18.11.2009 à 19:15

Et moi qui croyais que tes enfants, c’était nous

Tant que j’y suis à poster, le patelin à coté de Cluny où se retrouve tous les potes d’Alec6, c’est Taisé. Je n’arrivais plus à me souvenir et j’avais la flemme de chercher, mais ça m’est revenu.