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Les indispensables (et autres)… de la bicyclette.

Les indispensables…

C’est une nouvelle série d’article que j’ai l’intention de vous proposer, plus ou moins régulièrement, en fonction de l’inspiration, sur, comme le le nom l’indique,les accessoires plus ou moins indispensables à une pratique donnée. Une série parce que j’ai deux ou trois autres pistes en tête, et que ça n’est pas toujours facile de trouver quelque chose à vous raconter.

Le premier,c’est une sorte de suite au superbe article de Franck Pastor au sujet de la bicyclette, dans lequel nous avons appris à nous servir d’un vélo et de ses vitesses et l’utilité du cale–pied moderne.

Aujourd’hui, je vais vous entretenir en détail de diverses petites choses (plus ou moins) indispensables à la pratique quotidienne de ce sport, dans mon cas, c’est plutôt : à l’utilisation quotidienne de la bicyclette comme moyen de transport…

Le vélo de courses (avec un S)

Bin oui, ma bécane de tous les jours, c’est un peu un mulet, je peut transporter environ 50 kg diversement répartis en cas de besoin… J’avoue rêver d’une petite remorque !

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Voilà ma rossinante.

En fait, ma rossinante, c’est un vélo de route (un vieux Lejeune ;^) dont j’ai changé le guidon, la position est plus confortable et surtout, il est plus facile de regarder derrière, à droite, à gauche, avant d’entreprendre tout changement de direction, les automobilistes ne regardant vraiment pas où ils vont, il vaut mieux être deux fois plus prudent !

  1. Porte bagage avant, avec son panier de boulangerie
  2. Porte bagage arrière (avec une sacoche)
  3. Sonnette
  4. Antivol
  5. Corde
  6. Garde–boue avant (il y en a bien sûr un à l’arrière aussi)
  7. Sacoche étanche
  8. Jante double paroi et pneu anti–crevaison (Schwalbe Marathon plus)
  9. Béquille
  10. Catadioptres de roue
  11. Éclairage avant
  12. Pédale à cale–pied Time
  13. Coupe vent léger et voyant
  14. Pompe
  15. Tendeur de qualité
  16. Lunettes
  17. Mitaines en été et gants chauds et bien étanches en hiver
  18. Chaussures avec cale adaptée aux pédales
  19. Casque

Et ce n’est pas tout ! Bien sûr, il s’agit ici de ce qui convient au cycliste urbain, le cycliste des champs (ou des cimes) n’aura pas les mêmes besoins, on en reparlera. Revenons en détail sur la liste précédente.

1/ Le porte bagage avant, avec son panier de boulangerie, bien pratique pour les charges lourdes (20 kg de litière pour chat, deux ou trois caisses de pinard, un sac de terreau de 40l…), assez compliqué avec les objets encombrants, et quand on est à 20 kg de charge, « la direction est joueuse », ça fait les biceps ! Convient pour des trajets courts uniquement, en cas de grosse charge (plus de 10 kg), le problème, c’est le centre de gravité du vélo qui se déplace vers l’avant, ça, c’est pas trop grave, mais surtout, vers le haut de l’avant, et ça, c’est plus embêtant. C’est pour ça que les porte bagages avant de randonnée sont prévus pour accrocher les sacoches appropriées sur les côtés des roues. Prévoir tendeur et araignée (on verra plus tard) pour bien arrimer la charge.

2/ Porte bagage arrière, plus indispensable que le précédent, il permet en effet de supporter le poids des sacoches et l’éclairage arrière. Ne pas lésiner sur la qualité, le poids important (à mon sens) peu, un porte bagage trop léger, j’ai connu : bien chargé, l’inertie va donner un mouvement de balancier à l’arrière du vélo, très peu confortable ! Ici, un modèle Pletscher Athlète, made in Swizerland, pouvant supporter 25 kg.

3/ La sonnette :

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Absolument indispensable parce qu’obligatoire en France. Je suis ravi de ce modèle qui fait beaucoup de bruit, enfin de temps en temps, c’est plutôt mes poumons, combinés au larynx et aux cordes vocales, au volume maximal, qui sont nécessaire pour quelques piétons biens bouchés !

4/ L’antivol :

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Lourd, l’antivol, le plus gros possible, le plus large possible aussi, pour pouvoir s’accrocher n’importe où. Ce modèle à un gros défaut, c’est son système de fixation au cadre qui prend très vite du jeu, et que ça te gigote entre les jambes sur les pavés, limite dangereux, quand on ne s’y attends pas. J’en ai en autre que l’on verra plus tard, en boa, de très grosse section et de plus d’un mètre de long, il permet d’accrocher aussi la roue avant, et sur de plus gros poteaux. Oubliez les petits câbles, même de 10 mm, un coupe boulon sérieux en vient à bout en 5 secondes.

5/ De la corde, ça donne un look terrible, et en plus, c’est bien pratique pour attacher les trucs longs le long du cadre (l’autre jour, j’ai transporté une débroussailleuse, c’est pas bien lourd, mais j’avais comme une corne de narval qui dépassait d’au moins 50 cm devant la roue avant, ça allait parce que j’étais à la campagne et qu’il n’y avait pas trop de circulation ;o). Des petits bouts de ficelle dans les sacoches aussi, toujours utiles, les bouts de ficelle !.

6/ Garde–boue avant et arrière, sans commentaire, si vous prenez comme moi le vélo par tous les temps : c’est qu’en ville, le truc qui ruisselle par terre quand il pleut, ça contient plus beaucoup d’eau, vu la couleur…

7/ La sacoche étanche, absolument indispensable, au moins une, si ce n’est la paire pour équilibrer.

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Ici, une idée du contenu minimum, j’ai été ce matin faire un tour chez la caviste : 9 bouteilles, et il restait un peu de place…

Attention, ce compagnon quotidien doit être choisi avec soin, j’ai adopté depuis plus d’un an les Mainstram MSX SL55 dont je suis absolument ravi. Elles sont très faciles et rapides à fixer et à enlever du porte bagages, résistantes, bien conçues et vraiment étanches. En plus, leur dos est rigide, ce qui évite qu’elles se prennent dans les rayons en cas de ballottement (j’ai essayé, avec mes sacoches précédentes, dans une descente, ça freine trèèèèèès sec !) Peut–être pas faciles à trouver en boutique (à part en ligne), mais vraiment un super rapport qualité prix.

J’ai beaucoup de peine en voyant tous ces cyclistes avec un sac à dos, comme moi avant, ils arriveront le dos complètement trempé !

8/ Jante double paroi et pneu anti–crevaison (Schwalbe Marathon plus), bon, là c’est vraiment suite à six crevaisons dans l’année que j’ai essayé de trouver la parade, et depuis un peu plus d’un an, ça tient le coup. Quand le vélo est un moyen de transport, on calcule les temps de déplacement largement, mais une crevaison, même quand on est équipé pour réparer, non seulement ça fait perdre du temps, mais on arrive avec les mimines un poil pleines de cambouis, beuark ! La jante double parois, c’est juste pour les ralentisseurs ou les bords de « pistes cyclables » qui sont souvent prévus pour les tracteurs, et encore ! Le rendement du pneu est plutôt correct (il se gonfle à 6,5 bars quand même) pour des boudins aussi gros (28) et sculptés, mais c’est un milliard de fois mieux que les pneus de tracteur VTT que l’on voit partout en ville… Les pôôôôvres, me dis–je, le gain en confort (indéniable) s’accompagne inévitablement d’une perte de rendement proportionnelle, et quand le moteur, c’est mes jambes, je trouve que le rendement, c’est important…

9/ La béquille :

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Indispensable, à la ville comme à la campagne. Surtout quand, comme moi, on pratique vélo/photo concomitamment : et hop, je descend de vélo pour cadrer correctement, sans devoir chercher un endroit où l’appuyer, d’où de toute façon, il va subrepticement glisser pour, un, tomber dans un fracas indigne de ma discrétion, et deux, fausser légèrement le dérailleur qui ne tournera plus comme il faut, c’est fragiles ces bêtes là !

10/ Les catadioptres de roue, absolument indispensable parce qu’obligatoire en France. Demandez à votre vélociste préféré de vous les poser : ils ne partiront pas dans le décor à la première descente un peu rapide…

11/ L’éclairage avant :

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Absolument indispensable parce qu’obligatoire en France, tout comme l’éclairage arrière. Ce joli modèle à LED m’a été ramené de Hollande par mon fils chéri. Préférez ce type de phares fixés à demeure aux modèles que l’on accroche et décroche à chaque fois pour ne pas se les faire voler : le support en plastique de ces trucs ne tient pas un an, et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai dû récupérer l’éclairage par terre, au milieu de la circulation… Je sais, ça marche à piles, c’est mal, mais je n’ai jamais réussi à utiliser un truc à dynamo sans me retrouver rouler à deux à l’heure… Bien sûr, je rêve du modèle de dynamo dans le boîtier de pédalier ou dans le moyeux de la roue, aucune friction, pouvant alimenter un vrai phare halogène qui éclaire vraiment, mais le système coûte plus cher que mon vélo complet avec tous ses accessoires, alors, je vais rêver encore un peu…

12/ La pédale à cale–pied Time. La question a été évoquée longuement dans les commentaires de l’article de Franck sus–mentionné. Pour résumer : après quelques gamelles plus douloureuses pour l’amour propre qu’autre chose, on ne peut plus s’en passer ! Même en ville (je le répêêêêêêêêête : merci à Franck pour avoir insisté, j’avoue que ça me plaisais bien à la campagne, mais que j’appréhendais beaucoup l’usage citadin de la chose, mais c’est vraiment une habitude vite prise.

13/ Un (des) coupe vent léger et voyant, pour la demi–saison, parce qu’à vélo, on a très vite chaud ! Gore–tex pour l’hiver… Voyant, parce que les automobilistes… [...] (auto–censuré)

14/ Une bonne pompe, indispensable (en plus de la trousse de premiers secours dont on reparlera plus en détail). Difficile à trouver, une bonne pompe _qui dure plus d’un an_ ! Ça s’use trèèèès vite ces cochonneries ! et pourtant, certains soirs, en rentrant du travail, j’ai l’impression d’être vraiment fatigué, un petit coup de pompe pour remettre les pneus à la bonne pression, et c’est reparti !

15/ Un (des) tendeur de qualité, qui ne se coupera pas en deux dès que vous le tendrez un peu, ou dont le crochet ne vous restera pas dans la main (et le tendeur, BOÏÏÏNG, dans l’entrejambe ;o). Pas facile à trouver non plus, voir plutôt les accessoires de moto, ou de voiture…

16/ Les lunettes, pour le soleil, et aussi pour les insectes (rouler avec un moucheron dans l’œil, c’est pas top) ou le pollen et autres feuilles mortes. Le vent et la pluie aussi… Le problème des lunettes, c’est qu’il faut vraiment de bonnes lunettes de vélo pour avoir un confort optimal, et ça coûte cher ces bêtes là…

17/ Mitaines en été et gants bien étanches pour l’hiver, plusieurs autres modèles pour la demi–saison. Indispensables depuis que j’ai entendu Jalabert, dire dans le poste, avec song charmang petit acsang chantang :« Bé, les gants, quand tu tombes, tu érafle moing la paume des maing… ».

18/ Les fameuses chaussures avec cale adaptée aux pédales :

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Vraiment indispensables !

19/ Le casque, plus pour rassurer madame… Ici, un modèle vraiment très léger et confortable (donc cher, évidement !). L’idéal étant d’éviter la chute ! Enfin, on n’est jamais à l’abri d’un automobiliste distrait ou énervé…

Voilà pour la ville, je passe sous silence les vêtements spéciaux pluie : quand il pleut vraiment beaucoup, on arrive mouillé ! et si le vêtement est vraiment étanche, on arrive mouillé quand même, mais ce n’est pas de la pluie… Un bon Gore–Tex tient 20 minutes, puis ça commence à mouiller au niveau des bras et des épaules… Toujours prévoir un T–Shirt de rechange (j’ai un change complet au bureau, au cas où).

Le vélo de course (comme on disait dans le temps, pour moi, c’est plutôt le vélo de route, sport/détente).

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Mon fougueux destrier.

  1. La sacoche de guidon
  2. Le compteur
  3. La sonnette
  4. Le porte bagages arrière
  5. L’éclairage arrière
  6. La béquille
  7. L’antivol Boa
  8. Le tendeur Araignée
  9. Les chaussures spéciales (les mêmes)
  10. Le coupe vent voyant
  11. La petite bande avec des velcro pour accrocher le bas du pantalon et qu’il ne se prenne pas dans la chaîne, indispensable en ville, pas à la campagne…
  12. Le casque
  13. Les roues de Kakou !
  14. Les bidons

Bon, pas la peine de revenir sur certains points déjà mentionnés, juste quelques détails qui font la différence…

1/ La sacoche de guidon, pour les petites choses légères : porte monnaie, appareil photo compact, carte, boussole, téléphone (en cas de pépin), un paquet de mouchoirs (pour s’essuyer les mains après avoir déraillé, par exemple).

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Le compteur, pas tant pour la performance (même s’il est intéressant de connaitre certaines données, pour pouvoir comparer), mais surtout, pour savoir combien de km on a roulé et avoir une idée de quand il va falloir tourner pour rentrer, je me connais et sais pouvoir faire environ 60 km sans souffrir…Après, c’est l’inconnu… Et l’inconnu, ça peut être douloureux… Ça fait un an que je rêve d’un GPS spécial vélo, avec fréquence de pédalage et cardiofréquencemètre, mais c’est encore bien cher, et l”-’affichage me parait encore assez pauvre, j’en suis encore à la carte IGN…

3/ La sonnette est obligatoire, je vous l’ai dit !

4/ Le porte bagage arrière :

Quand je pars en voyage avec mon vélo, je préfère que ce soit lui qui porte les valises (les mêmes que celles que vous avez vu plus haut). Pour le train, en France, les TER et le Corail ont gentiment des crochets pour pendre notre compagnon, et c’est gratuit, par contre, les TREOZ et autres TGV ne l’acceptent que dans un sac (il suffit de démonter la roue avant et c’est dans le sac) gratuitement, ou alors, dans certains trains seulement, pendus, mais là, il faut payer… autant acheter le sac…

Pratique pour les grandes sorties aussi d’emporter du carburant liquide et solide en quantité suffisante, et le petit coupe vent flashy au cas où le temps changerait, et la petite trousse de premiers secours en cas d’ennui mécanique ou crevaison… Bon, c’est vrai que mes grosses sacoches, c’est une assez grande prise au vent…

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C’est un peu un problème de fixer un porte bagage sur un vélo de route, aucun trou n’est à disposition pour venir le visser, pas bien pratique… On voit bien en bas les rondelles qui empêchent les vis de passer, il y en a même que j’ai dû scier et limer car elles frottaient légèrement (mais suffisamment pour m’énerver) sur le grand pignon : je déteste quand mon vélo fait du bruit !). Quand au vélo de rando, avec cadre renforcé et tout plein de trous partout pour ça, je n’ai pas le budget !

5/ L’éclairage arrière, mais puisque je vous dis que c’est obligatoire ! et puis, sur une route de campagne, au crépuscule, il vaut mieux être bien visible, vous savez, les automobilistes…

8/ Le tendeur araignée, je l’utilise plus sur l’autre vélo, à l’avant, mais sur celui–là aussi, pour mettre, par exemple, le sac à vélo sur le porte bagage. Et puis il avait un côté tellement affriolant, sur le rose du coupe–vent ;o).

10/ Le coupe vent voyant, celui là, j’étais vraiment ravi de l’avoir trouvé en solde chez mon vélociste, il est bien voyant (mais si, les automobilistes…), mais je crois que mon vélociste était encore plus ravi de s’en débarrasser (les gens n’ont aucun goût !).

11/ La petite bande avec des velcro pour accrocher le bas du pantalon et qu’il ne se prenne pas dans la chaîne, indispensable en ville, pas à la campagne… Bin oui, pour les promenades de plus de 30 km, je trouve le « moule–boules » (le cuissard de cycliste, sans couture au milieu et moletoné) ABSOLUMENT INDISPENSABLE, surtout avec ce genre de selle…

13/ Bon, les roues de Kakou, j’en ai pas vraiment besoin, vu mon niveau, mais quand je les ai vues, en vide–grenier, j’ai pas pu résister, à 75 € la paire, avec une cassette presque neuve, c’est même pas le prix pour des roues bas de gamme en neuf. Par contre, ce que je n’avais pas remarqué, c’est d’une part, la marque, c’est du Campagnolo, donc du top moumoute, mais surtout du boyau, pas du pneu… Et bin, le boyau, c’est bien plus cher, il ne vaut mieux pas crever, paske ça ne se répare pas comme ça, ça se dégonfle en deux jours (faut dire que la pression, c’est entre 8 et 14 bars, je n’arrive pas à dépasser les 10 bars, avec ma pompe de m…), mais quel confort ! c’est tonique et souple à la fois, surtout quand on dépasse les 35 km/h (ça m’arrive, avec le vent dans le dos ;o), c’est vraiment grisant. Donc super content du boyau, et pas encore crevé (faut dire que j’évite de sortir avec celui–là sous la pluie).

14/ Les bidons, indispensables pour plus de 30 minutes d’effort, il faut se réhydrater fréquemment, de l’eau additionnée d’un peu de sirop de menthe maison par exemple, ou un thé un peu sucré (le mojito pur, c’est dans une petite fiole, pour les 10 derniers km, effet étanol, très efficace, mais ça abime un peu le moteur ;o). J’ai essayé les boissons en poudre à diluer vendues dans les magasins spécialisés, mais ça a un goût infect, et c’est cher pour un peu de sucre…

La trousse de premiers secours.

Indispensable en cas de pepin

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La trousse

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Pleine, ça pèse 935 grammes.

  1. La trousse
  2. Deux chambres à air.
  3. Un kit de réparation
  4. Un outil multifonction
  5. Des démonte–pneu
  6. Un dérive–chaîne
  7. Des clefs diverses et variées

1/ j’avoue être embêté avec la trousse que je ne peux plus mettre sous la selle depuis que j’en ai perdu une, pof, tombée sans que je m’en aperçoive. Du coup elle va dans la sacoche. Quand à la laisser sur le vélo et la retrouver vide au retour…

2/ Bin oui, deux chambres à air, vu que j’ai déjà crevé deux fois (dont la deuxième fois en remontant le pneu…).

3/ Un kit de réparation, si le trou est bien visible et ne nécessite pas une bassine d’eau.

4/ Un outil multifonction, oui, je sais, il est nul, il n’est pas rouge et n’a pas de petite croix blanche, mais il a l’essentiel : un tire–bouchon !

5/ Des démonte–pneu, obligatoire.

6/ Un dérive–chaîne, si vous avez cassé une fois la chaîne et poussé le vélo plusieurs kilomètres, ces quelques grammes ne vous paraîtront pas superflus…

7/ Des clés diverses et variées permettant de tout desserrer et resserrer sur votre machine, j’ai fait une fois 10 kilomètres en ne pédalant qu’avec la jambe droite (avantage du cale pied) parce que la pédale de gauche ne tenait presque plus : bon entrainement, surtout dans les côtes !

Bon et bien sûr, à la maison une bombe de dégraissant et des brosses spéciales pour nettoyer les chiures de voitures (bin oui, le vélo, c’est propre, à la base, la chaîne et le dérailleur et les pignons deviennent noirs à cause des déchets de combustion de nos amis pollueurs motorisés). et un peu d’huile de chaîne, je déteste quand mon vélo fait le moindre bruit !

Bon, et après un bon entretien…

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On a les mimines un peu sales…

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Ce que j’ai trouvé de mieux pour l’instant : un savon en pâte avec des petits grains (de sable ?). Ça décrasse bien…

Voilà, on a fait le tour, j’espère que les cyclistes ont apprécié, et que les autres ne m’en tiennent pas trop rigueur… Pour les autres, essayez quand même, la bicyclette permet de retrouver des joies simples.

Quand à ceux qui pensent que quand même, deux vélo, c’est vraiment un luxe, avec tous ces accessoires, sachez que, d’une part, je les ai achetés d’occase à bon prix, et d’autre part, que je n’ai pas de véhicule polluant, ni que personne à la maison n’a même le permis d’en conduire un. Ça fait des économies suffisantes pour me payer des vélos sympas, et il reste même de quoi acheter plein d’objectifs et autres joujoux photographiques, par rapport au budget global bagnole (achat, assurance, entretien, essence, pannes…).

10 commentaires
1)
Inconnu
, le 29.09.2009 à 08:05

Tiens Cuk fait du Urbanbike :)

Sympa le vélo. J’en faisais étant jeune mais j’ai laissé tomber: 40Km pour aller au boulot, les enfants à déposer, et puis surtout surtout surtout les automobilistes qui se battent les cxxxxxxs des cyclistes, aussi bien sur la route que sur les petits chemins.

Suite à une grosse très frayeur il y a quelques années, j’ai abandonné.

Pour tes 3 caisses de pinard sur le panier avant, y a un truc facile pour les transporter: tu les bois d’abord, tu portes les bouteilles au recyclage, et hop tu rentres :)

2)
pcis
, le 29.09.2009 à 08:13

Mais ou est la pompe ?

les démonte-pneu, les rustine ok mais comment on regonfle, quelle pompe pour 6,5 bars (mulet) ou 8,5 bars (route) ?

perso je préfère réparer que changer la chambre.

3)
ptinutz
, le 29.09.2009 à 08:51

Je suis ravi de ce modèle qui fait beaucoup de bruit, enfin de temps en temps, c’est plutôt mes poumons, combinés au larynx et aux cordes vocales, au volume maximal, qui sont nécessaire pour quelques piétons biens bouchés !

Bon aussi, si les vélos cessaient de rouler sur les trottoirs, en Suisse-Allemande, c’est une plaie. Je remercie soit dit en passant le cycliste qui m’a si gentiment bousculé hier sur le trottoir, j’ai un magnifique bleu et c’est pas que la route n’avait pas de piste cyclable et que c’était une voie peu fréquenter!

Perso, je n’utilise jamais ma sonnette quand je suis dans mon tort (rouler sur un trottoir ou passer un feu rouge), je m’arrête ou je roule au pas, mais je me sens parfois un peu seule…

4)
Franck Pastor
, le 29.09.2009 à 09:12

Miam ! Une série d’articles sur Cuk avec pour thème mon engin favori, quel bonheur ! Que j’ai contribué à la lancer me rend tout fier :-)

Vingt ans que j’en avais pas vu un, de Lejeune. Je trouvais que ça en jetait, c’était l’époque où je commençais à m’intéresser au vélo. Même maintenant, quand je vois circuler des Lejeune, Liberia ou Peugeot qui datent de cette période, j’ai un petit pincement au cœur de nostalgie. Tiens, Zit, ton Lejeune, j’ai vu qu’il avait une manette au cadre de changement de plateau, alors qu’il n’a qu’un seul plateau ?

Pour le cadenas, du temps de mes trajets maison-univ j’avais résolu le problème du transport en le mettant dans la sacoche. Mais c’est vrai que le tien est plus imposant !

Les garde-boue, je n’en mets plus, tant pis si à cause de leur absence je prends des douches froides et douteuses. Mon père s’est payé la chute de sa vie dans une descente, à cause d’eux. C’était par temps très chaud, le bitume fondait, des gravillons s’était agglutinés sur le pneu avant et ont fini par coincer la roue contre le garde-boue—> badaboum ! Ça m’est également arrivé, mais j’ai eu la chance de ne pas chuter, parce que le garde-boue s’est plié, à partir du bas, plutôt que de rester rigide ! Si ! Je n’ai pas compris comment ça a pu se faire, mais je me dis que j’ai eu un pot de c…. Bon, les tiens sont amovibles et apparemment très éloignés des roues (en tous cas le garde-boue avant), mais ils le sont tellement que je me demande s’ils sont vraiment efficaces contre les projections d’eau.

Les mini-pompes téléscopiques qu’on trouve dans le commerce sont vraiment très bien. Avec la mienne, une Zéfal, je peux gonfler jusqu’à 6 bars, suffisamment pour terminer confortablement le trajet après une crevaison. Il y a aussi les cartouches de CO2 qui se glissent dans la sacoche de selle : en un rien de temps, tu regonfles à 7-8 bars. Bon, c’est pas pour des crevaisons à répétition. Et pour gonfler les pneus à la maison, le mieux est d’investir dans une pompe à pied !

À propos des crevaisons, on ne le dira jamais assez,mais la meilleure politique c’est la prévention :

— D’abord, gonfler les pneus à une pression correcte, car moins ils sont gonflés plus ils sont sensibles à la crevaison. Juste veiller à ne pas dépasser la pression maximale indiquée sur le flanc du pneu. Et vérifier cette pression régulièrement, une fois par semaine pour des pneus et des chambres à air « normaux ». Pour des boyaux et des pneus à chambres à air spéciales (en latex), c’est tous les deux à trois jours, en effet ! Si la pression est élevée (plus de 7 bars), on recommande de dégonfler légèrement les pneus à la fin de chaque sortie, pour ménager la jante. On les regonflera à la sortie suivante (vive la pompe à pied !).

— Vérifier régulièrement l’enveloppe des pneus pour voir s’il n’y pas de gravillons incrustés (qui à la longue pénètrent à l’intérieur du pneu) et les retirer alors avec un petit tournevis à tête plate, par exemple, ou la pince à épiler de madame, si elle y consent ;-)

— Au milieu de l’année j’intervertis les deux pneus, pour une usure égale. Certains n’aiment pas cette méthode, et préfèrent changer le pneu arrière plus souvent que le pneu avant. Mais l’important c’est de changer un pneu dès qu’il est usé (on le voit à la bande de roulement qui « s’aplatit » nettement). Une paire de pneus ne me fait jamais plus d’une année, et je fais environ 5 000 km par an. On recommande de changer aussi le fond de jante et la chambre à air lorsqu’on change le pneu, mais là je suis plus laxiste.

Depuis que je mets en pratique ces recettes, je ne crève plus au maximum qu’un fois par an (ceci dit, l’année dernière, c’était des deux pneus à la fois !). Évidemment, des boyaux, ça coûte plus cher et c’est plus compliqué de les remplacer… Bon courage avec le collage et le « décollage », Zit ;-)

Le casque, c’est indispensable et ça devrait être obligatoire pour tous les cyclistes quelle que soit leur pratique ! La chute, ça survient toujours au moment où on ne s’y attend pas et la tête cogne facilement, et fort, même si on roulait à 15 à l’heure, contre le bitume ou le trottoir.

5)
alec6
, le 29.09.2009 à 09:23

La patte Arma ! tout un poème ! que dis-je, un dithyrambe !
Quant au biclou, j’ai pratiquement le même équipement, si ce ne sont les cales pieds dont j’hésite à m’équiper pour Paris. Ha si, j’ai trimbalé pendant des années un pare battage trouvé en mer… pas très utile, mais rigolo sur un vélo. J’ai eu aussi un pistolet à eau pour embêter les automobilistes, mais cette race d’abru…biiiiip, n’a pas besoin de ça ! ils sont tellement fiers dans leur embouteillages !

Ce que je trouve tout de même curieux ce sont ces individus, prompts à râler contre les cyclistes, mais totalement absents de remarques dès qu’un tas de ferraille se gare sur un trottoir, ne respecte pas les passages piétons (ce qui est pourtant stipulé dans le code de la route…), stationne en double file, ne respecte pas les limitations (50 voire 30 km/h en ville), etc. J’en connais même qui, trouvant le parcours vers l’école dangereux pour les enfants à cause des voitures, prennent leur véhicule pour les accompagner sur un… gros kilomètre ! Les piétons et les cyclistes sont effectivement dangereux (même si cela n’excuse pas ces derniers de ne pas respecter la règle de base : priorité aux piétons).

6)
Caplan
, le 29.09.2009 à 16:13

Pour des boyaux et des pneus à chambres à air spéciales (en latex), c’est tous les deux à trois jours

Noooooooon! Pas LaTeX! Pitiéééé!

Milsabor!

7)
Chichille
, le 29.09.2009 à 17:19

perso je préfère réparer que changer la chambre.

Ah ! bin non alors, pas sur la route ! De toute façon, il faut sortir la chambre crevée, autant en mettre une bien fraîche, c’est plus simple, plus rapide et plus sûr que de chercher le trou, planqué derrière sa cape d’invisibilité (tu emportes une cuvette d’eau pour repérer les bulles ?), de grattouiller, de coller la rustine, d’attendre que ça sèche… Une fois à la maison, bon d’accord, c’est pas plus gai, mais on a le temps.

Même maintenant, quand je vois circuler des Lejeune, Liberia ou Peugeot qui datent de cette période, j’ai un petit pincement au cœur de nostalgie

J’ai ! Un Peugeot avec une belle fourche chromée pour faire mon Zit moi aussi ! Et d’accord pour l’absence de garde-boues : c’est encombrant, ça finit toujours par bringuebaler, et ça ne protège finalement pas de grand chose.

8)
zit
, le 30.09.2009 à 07:19

Merci Renaud, je n’avais pas pensé à cette option pour le transport du pinard… Mais retour zigzagant assuré ! (de toutes façon, y peuvent me faire souffler dans le ballon, je n’ai pas de permis que l’on pourrait me retirer ;o).

pcis, la pompe est sur la manche du coupe vent jaune de la première photo, sinon, elle est rangée dans la sacoche. C’est une petite pompe « mini–à–pied » à indicateur de pression de chez Décathlon, elle est très bien et peut gonfler (difficilement) à 10 bars… pendant six mois, puis ça se dégrade significativement, c’est pour ça que je n’en parle pas plus, vu que sur cuk, on ne parle que de ce que l’on apprécie, c’est un bon produit, mais vraiment pas fait pour durer (comme de plus en plus de produits de nos jours…) et ça, ça m’énèrve !.

ptinutz, je compatis (mais je reviendrais). Pour ce qui est de l’usage de l’avertisseur sonore, je pensais surtout à une piste cyclable que j’emprunte tous les jours, bien séparée, à la fois du trottoir, et de la chaussée, mais dans laquelle se trouvent vraiment très souvent des piétons (alors que le trottoir à côté fait 12 mètres de large !), en plein milieu, et de dos, GRRRRR. Quand à l’attitude et au comportement des cyclistes que tu décris, j’avoue avoir les boules : pour ma part, je m’arrête toujours aux passages pour piétons (ça les surprend, en général), je ne grille presque pas de feux (et encore, après avoir marqué un temps d’arrêt pour voir si personne ne veux traverser, et jamais à un carrefour, de toute façon). De même, je ne veux pas montrer aux autres cyclistes que c’est moi le plus fort, de toute façon, en ville, la sécurité, c’est de rouler pépère. La courtoisie, c’est la seule arme du cycliste ! Quand à rouler sur un trottoir, ou à sens interdit, bin non, si ça n’est pas permis, c’est que c’est dangereux (pour soi, ou pour les autres)!

Heuuu, Franck, désolé de te décevoir, c’est une série d’articles, mais pour notre engin favori, je pense en rester là pour l’instant.

En fait, la manette de changement de plateau est restée juste comme guide–câble, je n’ai plus (suite à une manivelle cassée en plein effort, ça fait tout drôle, je ne sais pas comment j’ai évité la chute) qu’un plateau, la pièce était trop ancienne… Mais un 42, en ville, c’est largement suffisant.

Alec6, il était jaune, le pare battage ? Sympa ! J’ai eu pour ma part un avertisseur sonore en tête de crocodile qui plaisait beaucoup et qui faisait pouet–pouet. Un jour, j’ai vu une paire de vélos accrochés ensemble, entourés de guirlandes de fleurs en plastique, magnifique !

Ah oui, sinon c’est efficace, la pâte Arma hein…

Caplan ;o)

Oui, je fais comme toi, Chichille, réparation à la maison, mais il ne faut pas oublier d’essayer de retrouver le coupable (souvent un petit bout de verre incrusté dans le pneu) et l’éliminer, sinon, changer la chambre ou réparer n’aura qu’un effet très provisoire…

z (désolé de ne pas être intervenu ici ces derniers temps, mais j’étais au vert, sans ordinateur, je répêêêêêêêêête : jardinage et bicyclettage, ça fait du bien…)

9)
mff
, le 30.09.2009 à 14:38

Ah j’ai donc tout sauf la pâte à décrasser, les chaussures car j’utilise des cale-pieds

Par contre ta sonnette et une sonnettes chinoise qui sonne véritablement bien et j’aimerais savoir ou en retrouver dans la région de Lausanne, auparavant je les prenait dans un magasin exotique mais il ne les ont plus :(

J’ai alors mis une sonnettes à poires qui réveil les conducteurs de voitures et aussi pour bien imposer que je vais passer et pas me prendre pour un truc négligeable en me coupant la priorité .

AH! j’ai un drapeau en plus pour que l’on me voie de loin le drapeau c’est envolé!

J’ai mis une grosse fleur tournante, hier elle s’est aussi envolée! pourtant je roule à côté des escargots pour voir pousser les fleures !et non la tête dans le guidon ! Mystère.

10)
jeanba3000
, le 30.09.2009 à 22:57

Salut les gens !

L’arme ultime pour se faire respecter dans la circulation, c’est le klaxon Air Zound, ça marche à air comprimé, ça se recharge avec la pompe à vélo, et ça corne à 115 dB, redoutable…

Pour l’éclairage, le fin du fin est désormais le moyeu-dynamo avec des phares à LED, ça ne frotte et ne fatigue plus comme les dynamos de notre enfance, ça n’use pas de vilaines piles polluantes toujours déchargées quand on en a besoin, les LED ont une grande durée de vie, bref c’est extra.

J’ai aussi opté pour des freins à disque qui ne me font pas regretter les freins à patins sur jante. Le freinage à disques demande de se faire plus en amont, c’est plus progressif, plus en douceur, mais sous la pluie, ça freine pareil que sous le soleil, contrairement aux autres qui ne répondent plus.

Question panier, après avoir tué plusieurs de ces paniers en grillage qu’on trouve dans les grandes surfaces spécialisées sport, j’ai choisi un panier en toile de chez KlickFix, grand, vraiment costaud, excellent rapport qualité-prix.