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PolyLAN 13

Le weed-end des 4 et 5 avril s’est déroulée la treizième édition de PolyLAN à Lausanne, dans un des bâtiments de l’Unil (Université de Lausanne). 400 amateurs de jeux en réseau plongés dans la pénombre durant plus de vingt-quatre heures, les yeux rivés sur leur écran: quel spectacle! L’occasion d’y faire un tour et de vous parler de cet événement. Même si pour ma part, n’étant pas du tout joueur régulier, je me suis contenté de me glisser le temps d’une journée dans la peau d’un staff.

Un peu d’histoire

Pour toutes celles et ceux qui se demandent bien ce qu’est une LAN (ou LAN party, acronyme anglais de local area network signifiant réseau local), il s’agit d’un rassemblement où chaque participant, muni de son ordinateur, joue en réseau local à des jeux vidéo multijoueurs.

En 2002, un groupe d’étudiants de l’EPFL (Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne), pour la plupart en faculté d’informatique et systèmes de communication, fonde l’association PolyLAN dans le but justement d’organiser des LANs deux fois par an. Cette nouvelle association permettrait de rassembler les adeptes de jeux vidéo dans un cadre plus officiel que les salles d’ordinateurs, évidemment destinées à d’autres activités que les jeux mais de plus en plus prisées des étudiants!

Le fait d’être une association liée à l’école permet de bénéficier de l’infrastructure de l’EPFL afin d’offrir une manifestation de grande qualité à un prix abordable (vingt francs suisses, ce qui n’est pas grand-chose). Ces LANs se déroulent généralement dans un bâtiment de l’EPFL et attirent environ 200 personnes, de Suisse mais également de France ou même d’autres pays limitrophes. En novembre 2007, afin de marquer la 10e édition, la manifestation migre chez sa voisine, l’Unil, afin de pouvoir accueillir deux fois plus de monde, ce que ne permettait pas le bâtiment habituel, trop exigu. C’est une réussite, et le comité décide de remettre ça pour cette PolyLAN 13.

Aperçu en hauteur de la 13e PolyLAN.
Photo de KeKeSeB, membre du comité et fervent lecteur de Cuk.

Mais comme il est question de jeux vidéos, parlons-en! Cinq tournois étaient au programme de cette édition: Counter-Strike: Source, Warcraft III: The Frozen Throne, DOTA, Call of Duty et Left 4 Dead. Comme tout le monde n’apprécie pas forcément la compétition, de nombreuses animations sont proposées durant le week-end, dont un Pictionary géant, des jeux de voiture, des jeux de foot, etc…

Bien entendu, si la convivialité et l’amusement priment sur l’esprit de compétition, le but reste tout de même de gagner. Et qui dit victoire dit lot. Tant mieux pour les joueurs, PolyLAN a su au fil des ans attirer d’importants sponsors tels que Logitech ou Ubisoft, assurant aux vainqueurs de repartir avec de jolis présents.

Quelques chiffres

Pour participer à PolyLAN, il faut bien sûr amener sa machine, si possible un tueur de guerre pour profiter au maximum des jeux bien gourmands, ainsi qu’un câble (RJ45 pour les intimes) histoire de se raccorder au réseau mis en place. Et question réseau justement, ça décoiffe!

De quoi relier 400 personnes à internet: routeur, backbone, serveurs DHCP,…

Directement reliée sur le réseau universitaire SWITCH, une connexion de 1 Gbps vers internet est fournie avec 100 Mbps pour chaque participant. Pas mal, non? Et quand on consulte le graphe des connexions vers internet, voilà ce que ça donne:

Tout était calme jusqu’au samedi matin 9h, heure d’ouverture des portes. Par la suite, il apparaît que les gens ont généreusement profité de la connexion qui leur était offerte, le week-end étant en effet relativement chargé!

Comme un gamer a parfois faim – cela arrive -, un bar sert tout ce petit monde durant toute la manifestation. Au total, ce ne sont pas moins de 600 hot-dogs, 300 pizzas, 160 plats et 150 sandwiches qui ont été vendus! Ca creuse de rester concentré devant son écran!

PolyLAN profite également de l’aide généreuse des électriciens de l’EPFL, qui se sont fait un plaisir de répartir les cinq arrivées de 32 ampères ainsi qu’une sixième de 160 ampères.

Mais assez pour les chiffres…

Ambiance et anecdotes

Accueillir 400 personnes, cela demande un minimum de préparation, que ce soit pour la mise en place de la salle, du réseau, des serveurs de jeux ou du bar. De gentils staffs passent donc la journée du vendredi à épauler le comité et, tradition oblige, tout le monde se voit récompensé d’un succulent repas confectionné par Ronald Mc’Donalds. J’avoue que passer commande d’une vingtaine de menus est quelque chose d’assez rare et relativement… drôle! Je vous laisse vous faire une idée du résultat d’après l’image ci-dessous! Même si le point culminant reste le moment où la caissière, comme à son habitude, vous demande: ce sera tout?

400 joueurs, cela signifie également (au moins) 400 ordinateurs. Et là croyez-moi, on en voit de toutes les couleurs et pour tous les goûts! A côtés de très rares iMac (qui n’est pas franchement la machine de prédilection des joueurs), on retrouve des machines contenant autant de néons colorés que de câbles ou même des tours avec des prises d’allume-cigare à l’avant, entre autres. Il est vrai que c’est toujours pratique pour y brancher sa glacière, remplie de boissons et autres aliments permettant de tenir la durée de la LAN sans forcément trop se déplacer!

Toute la beauté d’un PC monté par un gamer.
Photo de KeKeSeB.

Pour que tout fonctionne comme sur des roulettes, le comité veille d’un oeil attentif au bon déroulement de la LAN, aligné en face des joueurs. C’est chez eux que l’on va annoncer les résultats de matches ou vient se plaindre d’un bug de pixel mal placé sur une carte de jeu! Et là je vous garantis que la mauvaise foi de certains joueurs est à la limite du comique:

  • Je vous jure m’sieur, il y a un bug graphique sur cette map, c’était pas comme ça à la dernière LAN!
  • Tu en es sûr?
  • Oui 100%! C’était mieux l’année passée!
  • Tiens donc. Tu sais, l’année passée, à la fin de la LAN, j’ai éteint les serveurs. Je les ai rallumés hier soir. Rien n’a changé!
  • Ah… bon…

Barnslig Mini-Flödhast, toujours présent aux quatres coins du monde.

Anecdote plutôt amusante, PolyLAN avait annoncé sur son site web le premier avril que le grand Pictionary prévu le samedi soir serait annulé et le routeur principal éteint le temps d’une conférence sur la violence dans les jeux vidéo par l’éminent professeur Simon Cussonet. Poisson d’avril? Oui. Ou disons, en partie… Histoire de faire durer le suspense, j’ai eu l’honneur (ou pas) de représenter l’assistant de ce professeur (évidemment imaginaire, pauvre homme, qui porterait un nom pareil!) un quart d’heure durant, le temps de tirer quelques conclusions hâtives sur l’utilisation des jeux vidéo, appuyé par de remarquables schémas sous Keynote, devant une salle étonnamment à l’écoute!

S. Cussonet ouvre le débat: la violence dans les jeux vidéo a-t-elle une influence sur le comportement des jeunes?
Photo de KeKeSeB.

Voilà donc un bref aperçu de ce que fût cette 13e PolyLAN, très bonne cuvée d’après son président Loïc Etienne, qui cédera son poste après plusieurs années à la tête d’une association qui a réussi à se faire une place dans le milieu. Même si le but ne sera jamais de gagner à tout prix, donnant un côté fun à cette manifestation, il ne faut pas oublier qu’elle est menée par de (futurs) ingénieurs EPF et bénéficie d’un certain appui de l’école, permettant d’offrir un week-end sympathique et rondement huilé à tous les amateurs de jeux vidéo.

17 commentaires
1)
Franck Pastor
, le 23.04.2009 à 08:48

Je plains le système digestif d’un gamer acharné…

2)
fxc
, le 23.04.2009 à 09:27

le temps d’une conférence sur la violence dans les jeux vidéo par l’éminent professeur Simon Cussonet

je crois le connaître, il habite à Tussorel dans l’Eure.

Je suis très peu joueur, une réussite informatique de temps en temps et un casse-brique, mais je comprends très bien les passionnés et ton article en donne un très bel aperçu, merci de ce partage.

3)
yannik
, le 23.04.2009 à 10:34

Je suis en système de communication à l’epfl (même département que l’informatique) et je dois avouer que cette section subit les torts de ce genre de pratique! Il faut alors veiller à ne jamais révéler votre activité lors d’un premier rendez-vous, sans quoi tout est foutu. Etre geek c’est très mal vu. Ce qui me fait le plus mal, c’est de voir des étudiants jouer à des jeux dont je ne connais pas le nom, en bas de l’auditoire, devant le prof, toute la journée, et faire une meilleure note à l’examen que moi, qui hait profondément les jeux vidéos!

Yannik

4)
Guillôme
, le 23.04.2009 à 10:53

400 amateurs de jeux en réseau plongés dans la pénombre durant plus de vingt-quatre heures, les yeux rivés sur leur écran: quel spectacle!

J’avoue être dubitatif sur la nécessité de faire une telle durée. Pourquoi pas une manifestation sur 4-5h qui serait plus raisonnable?

D’ailleurs, sous le trait d’humour de la fin de l’humeur, n’y-a-t-il quand même pas un débat en cours sur la responsabilité potentielle des organisateurs de telles manifestations?

Je veux dire par là :

  • y-a-t-il des coupures automatiques du réseau toutes les 2h pour forcer les pauses et éviter les impacts sur la santé?
  • y-a-t-il un contrôle des ages et un respect de qui peut utiliser tel jeu (par ex, Left 4 Dead est réservé aux plus de 17 ans)? …

J’aurais trouvé intéressant d’avoir plus d’éclairage sur ces aspects d’autant que tu étais du côté organisation :)

5)
6ix
, le 23.04.2009 à 11:43

Guillôme:

Je ne connais pas tous les détails (je n’ai fait qu’aider le week-end de la manifestation, sans être impliqué dans sa “réalisation”), mais je peux dire que les mineurs devaient être accompagnés d’un parent ou d’une personne majeure, ou alors fournir une autorisation écrite.

Par contre pas de coupure du réseau. J’imagine que PolyLAN ne se porte pas responsable de la “santé” des joueurs, dans le sens que s’ils veulent jouer non-stop 20h en ne prenant que de la bière, c’est leur responsabilité.

Je ne connais pas du tout quelles sont les règles instaurées dans d’autres rassemblements similaires, il serait intéressant de comparer.

Je suis en système de communication à l’epfl (même département que l’informatique) et je dois avouer que cette section subit les torts de ce genre de pratique! Il faut alors veiller à ne jamais révéler votre activité lors d’un premier rendez-vous, sans quoi tout est foutu

Tu y vas un peu fort là, non? De toute façon, quoi que tu fasses on te dira quelque chose pour rire il me semble. Les informaticiens (dont système de communication) ont leurs clichés tout trouvés, mais si tu dis que tu es en lettre on te dira que tu fais rien de tes journées, si tu es en architecture tu es un artiste qui se prend la tête, si tu es en droit tu roules en bmw et vient en costard aux cours, etc…

Ca se vérifie de temps à autre, mais si tu ne te considères pas de la sorte, autant en rire et ça passe très bien.

6)
Inconnu
, le 23.04.2009 à 14:39

Je proteste !!! Le cliché de droit que tu viens d’énoncer s’applique aux HEC, pas à nous ! Rendons à César ce qui appartient à César ! Nous le cliché c’est qu’on a une grande gueule et qu’on a tous des ordinateurs portables en cours. ^^

7)
6ix
, le 23.04.2009 à 15:36

C’est vrai oui, pardons François! ^^

8)
Madame Poppins
, le 23.04.2009 à 18:08

Les choses ont changé depuis mon passage sur les bancs de la fac : le cliché n’était alors pas celui de l’ordinateur portable (la grande gueule en revanche était déjà présent), aucun d’entre nous n’avait alors d’ordi.

Je m’étonne, Guillôme, que tu songes à des pauses forcées : je n’ai jamais vu de TV couper pour éviter que les gens ne restent assis devant trop longtemps devant leur écran. Le fait que la TV ne le fasse pas ne signifie pas que d’autres ne doivent pas se préoccuper de la santé mais je pense que ce type d’aspect relève de la responsabilité personnelle. Quant à l’autorisation parentale, quand on voit ce que bon nombre de parents permettent à leurs enfants de regarder à la TV (entre films super violents et classés X), je me dis que le jeux vidéo est encore un moindre mal même si je sens pointer un “parmi les jeux cités, certains sont très trash” : je reconnais mon ignorance totale dans ce domaine.

J’aimerais bien assister à une telle manifestation, juste histoire de rencontrer ces gens qui ont envie de passer 24 heures dans une salle pour ne pas causer ensemble mais “échanger” uniquement par écran…. Techniquement, je pense qu’elle doit présenter certains défis intéressants à relever.

9)
Guillôme
, le 23.04.2009 à 20:04

Je m’étonne, Guillôme, que tu songes à des pauses forcées :

Dès lors qu’on fait cela chez soi, la question ne se pose pas de la même façon. Ici, je parle de la responsabilité d’un organisateur. Par exemple, pour la nuit de la publicité, sauf erreur, des entractes étaient prévus.

Ensuite, la télé coupe vraisemblablement moins de la temporalité. Les émissions ont une durée généralement inférieure à 2h et suivant les chaines, la publicité vient faire une coupure.

Enfin, je ne songe à rien ;). Je n’ai pas d’idée arrêtée sur le sujet ni de volonté qu’il y ait des coupures ou des contrôles des ages, je demandai plutôt si les organisateurs devaient faire face à ces réflexions/réglementations/interrogations?

Bref, j’étais curieux d’un développement sur l’autre côté du miroir, les organisateurs ;)

je n’ai jamais vu de TV couper pour éviter que les gens ne restent assis devant trop longtemps devant leur écran.

Beaucoup de télé permettent une extinction automatique au bout d’une certaine durée.

D’autre part, les nouvelles consoles comme la Wii, affiche spontanément un message invitant le joueur à faire une pause au bout d’un certain temps de jeu.

Maintenant encore une fois, on fait ce que l’on veut chez soi. Mais il est difficile quand on est organisateur d’une manifestation de se dire qu’on est responsable de rien et que si les gens veulent se bousiller la santé tant pis pour eux…

Récemment en France, des teneurs de bistros ont été condamnés pénalement pour avoir servie plus que de raisons des consommateurs qui se sont tués saouls en prenant le volant à la sortie du bar!

Mon propos n’est pas de dire si c’est justifié ou pas la condamnation du teneur du bar, mais de m’interroger sur la prise en considération ou non par les organisateurs des risques liés à l’organisation de telles manifestations.

Tant mieux si tout cela se passe dans une ambiance bon enfant avec personne qui vient les embêter avec ces histoires ;)

10)
Madame Poppins
, le 23.04.2009 à 20:56

Je ne suis pas à une contradiction près : je trouve “bien” de condamner un tenancier qui a continué de servir un client ivre. Bien sûr, on ne peut pas lui imposer de ne pas dépasser le 0,5%o puisque bon nombre de gens ne montrent aucun signe d’ébriété à ce stade-là mais quand je vois une personne clairement avinée, franchement, je pense effectivement qu’on devrait interdire d’autres boissons alcoolisées. Mais je vois une différence fondamentale entre la responsabilité d’un organisateur de lan et un tenancier : avec trop d’alcool, on est certain d’être hors-la-loi et on a une très forte probabilité de se mettre soi-même et les autres en danger. Avec trop de jeux vidéo, le danger n’est pas forcément immédiat : probablement que le manque de sommeil est bien plus dangereux si le joueur prend le volant ensuite mais c’est une autre histoire.

Peut-être que la pause, comme sur la wii, on pourrait inviter le joueur à y penser, ça pourrait être une solution : ne jouant pas à la wii, j’ignorais cette fonctionnalité. Je suppose que celui qui ingère moult bières aura des besoins physiologiques qui vont lui imposer une pause ;-) et en mettant les toilettes à l’autre bout du bâtiment, on parvient à quelques minutes de répit, surtout s’il n’y a pas 100 pissoirs !

11)
Guillôme
, le 23.04.2009 à 22:39

Avec trop de jeux vidéo, le danger n’est pas forcément immédiat : probablement que le manque de sommeil est bien plus dangereux si le joueur prend le volant ensuite mais c’est une autre histoire.

Effectivement, le danger est bien moindre surtout avec une cession de 24h puisqu’apparemment, seul 50h de jeu continue peut tuer ;)

12)
Madame Poppins
, le 23.04.2009 à 22:58

“Excellent” : comment est-il possible de rester réveillé durant 50 heures ??? Et faut être un peu autiste, non, pour rester devant une machine aussi longtemps, non ? (peut-être aussi pour rester 24 heures…)

A part dormir, moi, je ne sais pas ce que je pourrais faire pendant 50 heures !

Question stupide probablement mais si je ne la pose pas, je ne saurai jamais : durant une telle lan, tout le monde joue en même temps au même jeu ou il y a différents jeux qui sont menés en parallèle et chacun choisit le jeu qu’il veut ?

13)
KeKeSeB
, le 24.04.2009 à 11:08

Les joueurs participent soit à un des 5 tournois principaux, qui se déroulent en // sur les 2 jours, avec une pause entre 1-2h et 8-9h dimanche matin, soit aux animations qu’on propose non stop toutes les 2h environ. Ils sont alors libres de participer à celles qui les intéressent.

Les parties des jeux qu’on propose vont de 2 joueurs (Blobby volley) à 100 joueurs (Trackmania), et même 200 pour le pictionnary.

14)
Madame Poppins
, le 24.04.2009 à 11:34

KeKeSeB, merci pour ta réponse : ça doit être assez affolant de voir 100 personnes jouer au même jeu en même temps, tout en se trouvant au même moment dans la même salle.

On est admis dans la salle si on ne vient pas pour jouer mais pour regarder les gens jouer ? Si oui, faut que je fasse un passage lors de la prochaine édition.

15)
François Cuneo
, le 24.04.2009 à 11:50

Ces LAN…

C’est vraiment la planète Mars pour moi.

Pourtant, j’aurais envie de voir ça en vrai (un petit moment) après cette présentation.

16)
KeKeSeB
, le 24.04.2009 à 17:45

Oui, les visiteurs sont les bienvenus. Ce sont surtout celles à l’unil qui sont impressionnantes à regarder, en raison de la taille de la salle. La prochaine se fera à l’EPFL vraisemblablement en novembre.

17)
KeKeSeB
, le 24.04.2009 à 18:15

J’en profite également pour annoncer que nous auront un stand à la journée portes ouvertes de la faculté informatique et communications le dimanche 2 mai : Plus d’infos ici

A travers divers jeux, animations et présentations, des étudiants en informatique et en systèmes de communication vous montreront comment ils ont pu mettre en pratique les notions apprises à l’EPFL et sont devenus une référence en Suisse dans l’organisation d’évènements liés aux jeux vidéos.