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Le champagne…
Un jour, j'ai vu - et acheté - un tee-shirt, sur lequel figurait une inscription que j'ai trouvée amusante : "le champagne, en cas de victoire, je le mérite; en cas de défaite, j'en ai besoin". Cette citation aurait, selon le pull en question, comme auteur Napoléon.

Je pourrais faire des recherches pour vérifier l'authenticité de cette citation : je ne vais pas le faire, l'essentiel n'étant pas là.

Mais avant d'entrer dans le vif du sujet, j'aimerais remercier François de ne pas m'avoir tenu rigueur de ma défection soudaine pour cause d'examens à préparer, mon temps n'étant pas extensible à l'infini. Mon billet du jour prouve qu'il a été d'accord de remettre à ma disposition cet espace que j'apprécie tant.

Vendredi, donc, après des semaines d'efforts et de révision intensive, j'ai appris que j'avais réussi mon examen de "spécialiste en droit du travail" : si je n'ai pas goûté le savoir-être de la direction du cours, j'ai en revanche beaucoup apprécié les enseignements et j'ai appris moult choses durant ces sept mois de formation.

Sur moi-même tout d'abord parce qu'on ne peut pas raisonnablement se "pourrir la vie" à concilier vie professionnelle, vie familiale, formation, révisions, sans s'interroger un brin sur sa motivation profonde.

Répondre clairement à cette première question prendrait trop de temps d'une part, relèvant certainement davantage du divan que du clavier d'autre part. Mais en résumé, j'avais besoin de me lancer un nouveau défi, tant sur le plan privé que professionnel, mon brevet d'avocat étant largement couvert de poussière.

Ensuite, je me suis demandée ce que j'allais pouvoir faire de ce nouveau "titre" en cas de réussite. Là, la réponse était et est claire, "rien dans l'immédiat", ceci pour une double raison : je n'ai pas fait, à ce jour, le tour de mon poste et j'ai signé une redevance, qui prévoit que je suis liée à mon employeur encore un certain temps.

Bref, tout devrait être pour le mieux dans le meilleur des mondes puisque mes efforts ont été couronnés de succès et que j'occupe un emploi qui me convient. Toutefois, un "détail" m'empêche de laisser éclater ma joie : une femme, que j'apprécie énormément n'a pas trouvé son nom sur la liste.

Pour m'être privée du plaisir de passer du temps avec ma famille plusieurs week-ends, pour avoir passé au moins autant de soirées à potasser, je crois être en mesure de comprendre l'étendue de sa déception et de sa colère, de sa fatigue et de son découragement.

Je me suis donc retenue de lui dire que "il aurait pu lui arriver pire que de louper un examen", que "elle allait de toute façon le réussir lors de la prochaine session" et que "on apprend toujours plus de ses échecs que de ses réussites".

La première affirmation classique n'a aucun sens : on trouve forcément toujours quelque chose de pire que ce qu'on vit. La seconde est une phrase creuse, la personne devant préalablement décider de se représenter et se sentir le courage de remettre l'ouvrage sur le métier.

Si les deux premières phrases stéréotypées sont des coquilles vides, la dernière affirmation est la plus agaçante lorsqu'on a "le nez dans le guidon". Cependant, si je suis vraiment honnête, en regardant tout au fond de moi, ce sont effectivement mes échecs qui m'ont appris le plus de choses dans la vie. Même s'il m'a parfois fallu des années pour en prendre conscience et l'admettre. En d'autres termes, mes échecs sont devenus, avec le temps, mes plus belles réussites et j'espère que très prochainement, mon amie pourra en dire de même.

Est-ce que vous partagez cette opinion ? Si oui, qu'est-ce que vos échecs vous ont-ils permis de comprendre ?

21 commentaires
1)
DOMZ
, le 06.10.2008 à 06:36

Je crois bien Mme Poppins qu’on sait tous que les vraies leçons viennent des échecs et que les vraies réussites viennent de l’effort et de la persévérance et pourtant on est ainsi fait qu’on l’oublie dans le feu de l’action… mais je peux vous confirmer qu’avec un peu de sagesse on peut faire baisser dramatiquement ce délai de réflexion! Par contre pour le dernier point ce ne semble plus être très populaire dans une certaine jeunesse ( où sont les parents?) qu’il faut faire des efforts pour obtenir des résultats… Merci pour ce billet d’humeur.. Ps après Waterloo Napoléon a aussi dit en rentrant chez un aubergiste:” Nous sommes vaincus!” celui aurait dit:” désolé, je n’ai que 19 chaises!” mais je n’ai pas le temps de faire de recherches sur l’authenticité de la citation :-)

2)
François Cuneo
, le 06.10.2008 à 06:48

Primo, un tout grand bravo.

Il semblerait que ce soit vraiment un gros truc, ce que tu as réussi là.

Deuxio, c’est moi qui dois dire merci, pas toi.

Tertio, je ne sais pas vraiment si j’ai appris de mes échecs, je ne dis pas que je n’en ai pas eu, je les ai oubliés.

Vraiment.

Et lorsque pour répondre à ta question, j’ai commencé à creuser, eh bien j’ai vite remis le sable dans le trou.

3)
Jérémie
, le 06.10.2008 à 07:23

Bien(re)venue, et félicitations!

Pour ma part, j’ai beaucoup de peine avec cette idée que les erreurs nous apprendraient quelque chose… Pour moi, je l’assimile au prof d’antan qui mettait des coups de batons pour faire entrer les conjugaisons, ou encore – étant théologien, on ne se refait pas – à une image d’un dieu qui te fait un coup vache pour que tu apprennes quelque chose… Perso, ces deux figures-là, je les fuit aussi vite que possible.

4)
fxprod
, le 06.10.2008 à 07:46

MAAAAAME POPPINS LE RETOUR

bien heureux de votre réussite “scolaire”.

Avoir un diplôme qui ne servira peut-être pas c'est une folie ou un défi

Elle me manquait la question du lundi matin, celle qui fait réfléchir et vous pourri la journée, d’ailleurs pour celle-ci je suis “mat”.

5)
mrG
, le 06.10.2008 à 07:47

Tout d’abord, Bonjour Madame Poppins … félicitation pour ta réussite! Et heureux de te revoir par ici.

Oui les échecs apprennent le mieux la vie. Pourquoi, parce que ça a fait mal et qu’on ne l’oublie pas. La douleur de l’échec s’en va, pas l’apprentissage.

Ma moitié passe aujourd’hui son brevet d’avocate, pour la deuxième fois et, heureusement, que la partie orale. Je lui souhaite d’être brevetée … ton article du jour est en ce qui me concerne fort à propos. Je lui ferai lire quoiqu’il arrive aujourd’hui. Merci

à bientôt

G

6)
Saluki
, le 06.10.2008 à 07:58

Bonjour et bravo !

Je ne suis pas du tout sûr du bel axiome sur la force de l’échec. “Axiome” parce que personne ne l’a démontré.

J’ai essuyé des échecs, comme chacun, mais la méthode du Père François, vite remettre le sable dessus, est un système bougrement efficace: si on ne regarde que dans le rétroviseur, la conduite en route sinueuse est risquée.

7)
coacoa
, le 06.10.2008 à 08:00

Tout d’abord, un immense bravo, j’ai compris par l’absence (sur votre blog) l’implication qui a été la vôtre dans ce travail.

Sur la question de l’échec, je pense qu’il n’est rien d’autre, ni plus ni moins, que ce que l’on en fait.

Pour ma part, j’ai eu la chance d’en connaître peu. Non pas que je sois particulièrement doué, non, plutôt tellement anxieux que j’ai toujours tout fait pour m’en mettre à l’abri.

Cette peur m’a souvent, je m’en rends compte avec le recul, empêché d’oser, empêché de sauter dans l’inconnu.

Il y a quelques années, quand je me suis lancé dans ma “carrière” et que j’ai écrit mon premier spectacle (dont François a eu la grande gentillesse de parler ici), j’ai accepté de sauter dans le vide… et je me suis écrasé sur le sol en contrebas.

La première version du spectacle en effet, qui n’a été jouée qu’une seule fois lors d’un Festival, avait suscité une attente immense (j’ignore toujours pourquoi). Un grand nombre de programmateurs importants étaient dans la salle, de nombreux professionnels s’étaient déplacés pour voir cette représentation, je crois n’avoir jamais supporté une pareille pression de toute ma vie.

Au final, le spectacle était un échec. Certes relatif, la majorité des spectateurs l’avait apprécié, mais alors même que j’étais en train de le jouer, j’ai compris que je m’étais planté. Les programmateurs partageaient d’ailleurs mon avis, charmante entrée dans le métier (il faut savoir qu’un programmateur se fait une idée très très très vite mais ensuite la change très très très lentement).

Le lendemain a été une des plus importantes, mais aussi des plus difficiles journées qu’il m’ait été donné de vivre (je mets de côté les deuils et autres ruptures amoureuses). J’avais envie de m’enterrer. A quoi bon tout ça ?

Finalement, j’ai décidé de “remettre l’ouvrage sur le métier”, et j’ai réécrit tout le spectacle. Les mois qui se sont écoulés entre la première représentation ratée et la reprise de My Way (9 mois) ont été remplis d’angoisses de toutes sortes (est-ce que je suis fait pour ce métier, est-ce que je vais encore me planter,…). Par la suite, l’accueil qu’a reçu le spectacle m’a fait comprendre que j’avais eu raison de m’y remettre.

Je dois dire de fait que l’échec initial de My Way a été la plus précieuse leçon de toute ma vie professionnelle. Il m’a donné une chose précieuse : le temps de redérouler les événements et de réfléchir. J’ai appris sur mon métier, sur moi, mais surtout une chose essentielle : oser présuppose accepter le risque de se planter. Cela arrive parfois. Mais ça n’enlève rien à la formidable bravoure de celle ou celui qui ose.

Quand je me suis retrouvé la face sur le sol, j’ai pensé à ça : au moins, j’ai osé. Le nez dans la boue, je crois n’avoir jamais été aussi fier de moi. C’est paradoxal, mais bon, qui a dit que nous étions rationnels ? :-)

Par la suite, j’ai décidé de tout mettre en oeuvre pour être à la hauteur de cette bravoure. Parce que j’estimais le mériter.

8)
pilote.ka
, le 06.10.2008 à 08:12

Hmmm… je reste dubitatif.

Au fond tous les événements de la vie nous apprennent quelque chose.

Mais il vaut mieux passer de succès en succès que d’échec en échec.

9)
ysengrain
, le 06.10.2008 à 09:17

Je me joins à tous pour te redire ma joie quand j’ai vu l’annonce de ton succès sur ton blog.

Apprendre de ses échecs: pour moi aucun doute. Je crois qu’au plan du processus mental, un échec s’apparente à la perte. Il faut donc en faire le deuil. Une des “réponses” qu’on peut apporter en situation de deuil est de fait une question: “que vais je faire avec ce qui me reste ?”. on se met donc en situation de réflexion plus aisément.

Réciproquement, un succès est générateur de signe(s) de reconnaissance et la satisfaction joyeuse entraînée doit sans doute faire sécréter quelques subtiles endorphines ayant plutôt des propriétés apaisantes =>on est plus dans un mouvement de réflexion, encore moins d’apprentissage.

11)
levri
, le 06.10.2008 à 11:05

Content de te revoir Maame Poppins, et félicitations pour ta réussite à cet examen.

La question qui tue du lundi commençait à nous manquer, heureusement te voilà de retour, et nous allons de nouveau pouvoir nous torturer les méninges en essayant de résoudre l’évidence existentielle du début de semaine…

Le mot “échec” sonne un peu définitif, après tout ce n’est qu’une absence momentanée de réussite. L’”échec” fait partie de l’existence et permet justement à l’individu d’évoluer dès les premiers instants de la vie, bébé pique une colère parce qu’il n’est pas compris, il n’en apprend que plus vite à parler, ensuite avant de savoir marcher il tombe et se fait mal, mais après de nombreux échecs finit par acquérir le sens de l’équilibre. Ce sont nos échecs qui mettent en évidence nos aptitudes et influencent nos choix.

Je ne pense pas qu’il faille des années pour analyser ou tirer parti d’un échec, il peut (et doit ?) être analysé en temps réel et même parfois anticipé, il peut venir de soi ou de causes extérieures non maîtrisables (mais dont il faut cependant tenir compte).

C’est aussi une question d’état d’esprit, ce qui sera considéré comme un échec aux conséquences dramatiques par l’un ne sera qu’une expérience à reconsidérer pour l’autre.

Pour reprendre ton exemple d’examens, au vu des résultats (et parfois avant si on est lucide) on peut immédiatement tirer des enseignements, si l’échec est dû à une insuffisance d’étude du sujet, cela vient souvent d’un manque de motivation, dans ce cas n’est il pas judicieux de choisir une autre voie ? L’échec peut être dû également à une insuffisance intellectuelle, il faudra accepter de passer beaucoup plus de temps que d’autres à l’étude, ou choisir quelque chose plus en rapport avec ses possibilités.

… Il y a quand même des échecs qui risquent d’engager à long terme, il peut parfois être pertinent de réfléchir avant de se lancer dans certains trucs… ;)

12)
hp41
, le 06.10.2008 à 14:38

Bonjour,

Avant de répondre à la question de Madame Poppins, permettez-moi de vous dire que je suis un nouveau venu sur cuk.ch mais que je parcours ce blog depuis quelques temps déjà, depuis un Mac connecté sur la partie normande de l’Internet.

Je trouve cet espace très agréable, que ce soit pour la variété des articles mais aussi pour la qualité de l’écriture et de l’argumentation (ce qui fait aussi que j’ai mis du temps à oser m’inscrire). Je suis d’abord venu lire les contributions dans le domaine de la photographie (ah, le Nikon D3!) ou des logiciels pour Macintosh (j’ai, du coup, acheté OmniFocus). Mais en fait, tout est bon sur cuk.ch…

Pour en venir au sujet du jour, je dirais comme pilote.ka que les succès comme les échecs peuvent être source de réflexion puis d’apprentissage, pour autant qu’on sache prendre un peu de recul.

Évidemment, la plupart du temps (enfin, je crois), la première question qui vient après un échec est “pourquoi ai-je échoué”. Je suis cependant aussi curieux de mes succès, car tout est perfectible. Attention : il ne s’agit pas de tomber dans l’insatisfaction systématique mais simplement d’analyser les causes de ce qui fait qu’on catégorise tel ou tel évènement, de telle sorte à ne pas se tromper ultérieurement, ne pas se croire au-dessus de la mêlée alors qu’on est juste moyen, etc.

Une de mes dernières expériences dans ce domaine fût le contrôle de ma compétence linguistique en langue anglaise pour l’aviation générale (FCL 1.028 pour les connaisseurs). J’utilisais depuis 30 ans mon examen français, mais une administration européenne a décidé que ces diplômes n’avaient, à partir du printemps 2008, plus aucune valeur. Je me suis donc dit qu’il fallait, si je voulais continuer à passer la Manche de temps en temps, me mettre au goût du jour. Deux possibilités : bosser comme un malade et viser la note maximale (6, sur une échelle partant de 1) qui me garantirait un diplôme à vie, ou aller voir, comme ça, l’air de rien et surtout sans le crier sur tous les toits. J’ai opté pour la deuxième option. et obtenu… un niveau 5, que je dois remettre sur l’ouvrage dans six ans. Mes petits camarades sont très envieux, car certains bossent parfois dur pour obtenir le niveau 4 qui est un minimum pour voler hors de ses frontières et dont la durée de validité est limitée à trois ans. Pourtant, je considère mon succès comme un échec : je ne me suis pas fait suffisamment confiance, et j’ai loupé une occasion de (beaucoup) mieux faire.

En tous cas, à Madame Poppins : bravo pour votre réussite à cet examen !

13)
Tom25
, le 06.10.2008 à 17:31

Je trouve cet espace très agréable, que ce soit pour la variété des articles mais aussi pour la qualité de l’écriture et de l’argumentation (ce qui fait aussi que j’ai mis du temps à oser m’inscrire).

Tout à fait, je l’ai dit maintes fois et d’autres aussi. Il n’y a pas d’examen pour s’inscrire sur Cuk, et pourtant j’avais les mains moites le jour où j’ai validé mon inscription. Je me suis dit “Tant pis si je passe pour un con, moi je connais déjà nombres de mes lacunes, et eux les oublieront puisque je ne posterai plus si ça se passe mal.” Mais bon, je suis toujours là, j’ai même osé écrire mon nom et mettre un lien vers mon site. C’est qu’en plus d’être cultivés ici, ils sont indulgents et sympas.

Souvent je me dis que je ne vais pas assez fort à VTT ou à ski car je ne tombe jamais. J’ai réussi mon diplôme. Je ne me suis jamais fait viré pour incompétence.
Donc je pourrais aller plus vite à ski et à VTT. J’aurais pu viser plus haut pour mon diplôme, pour mes emplois. C’est ce qu’on me dit souvent, que je devrais monter ma boîte, oser plus etc.
Je n’ai jamais eu d’accident de bagnole, et personne ne me dit de rouler plus vite.

Je ne sais pas si je suis loin de mes limites, ou si je suis sur le fil ? Ce que je sais, c’est que je n’aime pas tomber. Ca m’est arrivé des fois bien sûr, mais jamais rien de bien méchant. Et loin de moi l’idée de me moquer de ceux qui tombent, au contraire, je les admire. Tu pourras dire ça à ta copine Mme Poppins. Quant à toi je te félicite et je suis content pour toi de ta réussite.
Cocoa, comme dit ci-dessus, je t’admire d’avoir osé.

14)
zit
, le 06.10.2008 à 17:48

Comment dire “welcome back” en français ?

“Bon retour” ? (sonne mal, trop sec)

“Bienvenue à nouveau parmi nous” ? (lourdiiiiingue)

“Heureux de te relire” ? (bizarre, ça fait “tirelire”)

“Heureux de te revoir” ? (bin non, puisque je n’ai eu la chance de t’apercevoir en coup de vent qu’à la dernière Cukday)

Bref, ça fait un moment que je réfléchis stérilement à la question, et c’est un échec total !

Et bin c’est pas grave, “ce qui ne nous détruit pas nous rend plus forts”, non ?

En général, pleutre que je suis, je n’entreprends rien dont je ne sois pas certain de la réussite de l’entreprise, ça évite l’échec. Et puis quand ça rate quand même, je réessaye si j’ai vraiment envie de réussir, ou j’abandonne, convaincu qu’en fait, si j’ai échoué, c’est que je n’avais pas vraiment envie d’un succès, voire que l’idée n’était pas si bonne…

Tout est question d’état d’esprit, toujours l’histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein (voire, pour un ingénieur, dont la contenance n’est tout simplement pas adaptée au contenant ;o).

Et puis, il y a de petits échecs, et de grands échecs, toujours pareil, c’est une question de point de vue… Et puis de chance aussi, toujours la chance (le Destin, diront certains): un examen pour lequel on n’a rien préparé, et c’est une question que l’on connaît sur le bout des doigts qui tombe, ou bien on a tout super bien appris mais notre gueule ne reviens pas à l’examinateur qui vient en plus de se faire larguer, dont le chien s’est fait écraser la veille après qu’il se soit aperçu qu’on avait dérobé toute sa collection de couvercles de boîtes de camembert, et qui en plus vient de se prendre un PV pour excès de vitesse et perdre le dernier point de son permis…

z (En tout cas bravo, Mââââââme P, je répêêêêêêête : et ravi de vous relire ici)

15)
marcdiver
, le 06.10.2008 à 21:49

Merci Mme Poppins,

Dis, Coacoa, une petite question perso, est-ce que tu aurais passé ton enfance à Marly ?

16)
Madame Poppins
, le 06.10.2008 à 21:54

DOMZ, j’adore les vaincus, merci pour cette tranche de rire ! Mais je l’avoue, j’en ai un peu marre de faire des efforts pour obtenir des résultats : parfois, j’aurais très très envie que ça me topmbe tout cuit entre les mains, merci papa – merci maman de m’avoir donné le goût de l’effort…

François, moi aussi, j’ai en principe comme tactique de vite “oublier” mais les grandes claques de mon existence se sont toutes rappelées à moi d’une manière ou d’une autre, un jour ou l’autre; maintenant, quand je m’en prends une, j’attends pas “l’écho”, je me demande tout de suite “quoi en faire”, c’est finalement plus simple et plus rapide.

Jérémie, mince, et moi qui croyais justement que le dieu était supposé être amour !

fxprod, merci et pour l’accueil et pour les félicitations : moi aussi, ça me manquait, cet échange du lundi en quinzaine.

mrG, j’espère, je croise, je tiens les pouces, espérant que ta “moitié” aura réussi aujourd’hui… Donne des nouvelles, ok ? Et rappelle-lui qu’il y a une vie en dehors du droit ;-)

Saluki, mais à mettre trop de sable, on finit par se créer des obstacles…

Coacoa, je crois que ce n’est pas moi mais toi qui devrais avoir un espace le lundi en quinzaine : ton texte est magnifique, tu as tellement bien dit ce que tu as vécu, ressenti et appris, merci mille fois. Et chapeau pour ce chemain que tu as parcouru à cette occasion.

pilote.ka, en théorie, tous les événements de la vie nous apprennent quelque chose mais parfois, quand on n’y prête pas assez attention, ils passent à coté de nous sans laisser de grande trace…

A tout de suite, je reviens, trop heureuse de vous avoir retrouvés !

17)
Madame Poppins
, le 07.10.2008 à 06:58

ysengrain, ce qui prédomine, dans ce succès, ce ne sont pas les endorphines mais le sentiment que six mois de fatigue me tombe sur le dos, splash, clac ! Paraît que je décompresse…

Levri, j’adore et adopte ta définition de l’échec qui n’est qu’une absence momentanée de réussite, c’est trop bien dit, merci ! Oui, cet échec peut être relatif mais dès l’instant où il y a une bonne grosse part d’investissement (temps, énergie, argent), je pense que la non réussite sera toujours considérée comme un échec, non ?

hp41, je suis ravie que mon article ait été pour vous l’occasion de vous enregistrer : j’espère que vous prendrez autant de plaisir à commenter qu’à lire. Et bravo pour l’examen d’anglais : pourquoi ne pas oser lors de la prochaine session ?

Tom25, de la mesure dans toute chose, disait je sais plus qui et à trop flirter avec les extremes ne finit-on pas par se brûler les ailes ?

zit, pourquoi ne suis-je pas convaincue que tu sois un pleutre ? Heureusement qu’il y a aussi des gens prudents dans la vie !

Bonne journée, à bientôt,

18)
coacoa
, le 07.10.2008 à 09:48

Madame Poppins, j’ai trop de plaisir à vous lire pour pouvoir une seule seconde imaginer vous remplacer, mais merci pour le compliment.

Merci François itou.

Marcdiver, oui, et mon frère était bel et bien dans ton groupe en colonie ;-)

19)
Franck Pastor
, le 07.10.2008 à 09:52

C’est moi le coupable ! C’est la publication de la série d’articles sur LaTeX qui avait pris la place de ceux de Madame Poppins ! Je n’avais pas réalisé, je le jure, je ne savais pas comment la publication des articles serait planifiée, ne tirez pas !

Ah, l’échec… J’ai un problème avec lui, je l’ai connu plusieurs fois à un haut niveau de conséquences, il m’a à chaque fois rendu malade, dans tous les sens du terme. La capacité de résilience dépend de l’individu. Je travaille à la développer la mienne. Chaque journée a ses petits échecs et ses petits succès, ça me permet de voir mes progrès dans leur gestion ;-)

20)
marcdiver
, le 07.10.2008 à 13:55

Coacoa, merci beaucoup ! Tu as deviné ma pensée ! Un gars extraordinaire, déjà à cet âge-là ! Salue-le bien !

21)
bgc
, le 12.10.2008 à 14:07

On peut dire aussi:

Réussite: résultat de ce que l’on a appris “avant” (l’examen); parfois une simple question de mémoire.

Echec: peut nous apporter par ce que l’on va apprendre “après”, sur nous-même, sur la vie, etc…