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DxO 5.1, la nouvelle version en détails

Deux articles sur DxO la même semaine… C’est rare, ce genre de choses sur Cuk.

Faut dire que j’ai toujours été, dès la première version, un fidèle du programme.

Un peu moins depuis l’apparition de Lightroom, c’est vrai, mais je crois bien que DxO et ce dernier sont en fait assez complémentaires, au point d’ailleurs qu’ils collaborent de manière assez approfondie entre eux, comme nous allons le voir.

Deux articles donc sur ce produit en quelques jours… J’espère seulement, si vous m’avez suivi depuis que je parle du logiciel, que vous avez compris je suis capable de dire beaucoup de bien, mais aussi de mal sur ce programme assez étonnant.

Le bien? DxO est un programme fabuleux, dont je disais la principale spécification lundi de cette manière: Rappelons que la grande force de DxO c’est de connaître parfaitement les défauts d’un couple “boîtier-objectif” en tenant compte de la focale, de la distance du sujet et de l’ouverture.

Les corrections sont faites automatiquement (tout est également possible manuellement) et localement. En effet, si le piqué à ouverture 2.8 de l’objectif X avec le boîtier Y est moins marqué dans les angles, DxO va retoucher les angles plus que le centre.

Ce qui me plaisait beaucoup moins? Jusqu’à cette version 5.1, une protection qui empêchait les utilisateurs de profiter des bienfaits du logiciel. C’est terminé je crois maintenant, vous verrez pourquoi en fin d’article.

Bref, j’ai été un fervent défenseur du programme, mais aussi l’auteur peut-être de ses plus virulentes critiques (faites une recherche en tapant “DXO” sur le champ de recherche Cuk, juste à gauche, vous verrez), donc vous l’avez compris, je ne suis aucunement à la solde de l’éditeur de ce logiciel.

J’ai décrit de manière bien plus complète le logiciel dans sa mouture 4.1 ici. Je vais donc dans cet article montrer les nouveautés du logiciel, et ne pas parler des bases, puisque vous pouvez vous reporter à cet article pour les intégrer avant de passer à la suite.

L’interface: un onglet de moins et la gestion des “situations”

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L’interface s’est simplifiée, voyez plutôt l’onglet “Sélectionner”, qui permet de choisir les images à traiter.

Nous trouvons:

  1. les 4 onglets à choix. Notez que l’onglet “Organiser” de la version précédente a disparu, ce qui n’est pas un mal, je ne sais pas exactement à quoi il servait. Une simplification bienvenue donc;
  2. la hiérarchie de votre système, qui vous permet de naviguer dans vos dossiers (nous verrons qu’ici peuvent se retrouver les collections de votre librairie LightRoom, voire même la liste des projets déjà créés, dans la base de données de DxO).
  3. les vignettes des images du dossier sélectionné;
  4. la zone des images que l’on va traiter. Il suffit de glisser les images de la zone 3 vers la zone 4 pour ce faire, ou de sélectionner une ou plusieurs images puis appuyer sur le bouton “ajouter les images”.

Une fois les images dans la zone de projet (4), vous voyez les lampes qui vous permettent de dire quelles photos doivent être traitées, sur lesquelles vous hésitez (orange) et celles que pour l’instant, vous ne traiterez pas.

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Ce système, en édition d’images, permet de glisser un dossier entier vers la zone de projet, et de décider ensuite par simple clic sur les lampes ce qui doit être traité. L’état peut être changé à tout moment, même dans les autres onglets. Bien pensé.

Notez que dans la fenêtre de projet, il est maintenant possible de créer des piles.

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La pile repliée

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La pile dépliée. Notez à droite les cotations sous forme d’étoiles. Il suffit de cliquer sur une étoile pour faire la notation désirée.

Tout ce travail de sélection, ainsi que les réglages qui s’ensuivent, peuvent être sauvegardés dans des projets. Notez bien que cela n’est plus obligatoire, au grand soulagement de certains. Il devient donc possible de traiter des images dans DxO sans passer forcément par un projet.

L’onglet “Préparer”

L’onglet Préparer est l’équivalent chez Lightroom du module “Développement”.

C’est à cet endroit que vous allez effectuer tous les réglages nécessaires à votre image.

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Vous passez en mode “Préparer” en cliquant sur l’onglet dédié, ou alors, de manière intuitive, depuis n’importe quel autre module, en double-cliquant sur une image de la zone de projet, en bas. Ceci a pour effet de faire comprendre à DxO que vous voulez retravailler une image, donc vous amène dans le module “Préparer”.

Plus de mode “Expert, semi-expert, et automatique” dans cette version 5.1: vous êtes en mode “Automatique” mais vous avez accès à tous les réglages dont on disposait avant en mode “Expert”. Il s’agit là d’un progrès important qui fait que l’on ne se pose plus de questions: on bosse, tout simplement.

La zone 1 affiche une prévisualisation des images avec un certain nombre de traitements, comme le DxO Lighting (pour déboucher les ombres avec intelligence).

Comme dans d’autres logiciels, certains autres réglages, comme la réduction du bruit, ne sont visibles que si l’on regarde l’image avec un taux de zoom supérieur ou égal à 75 %.

La zone 2 permet de choisir si l’on veut voir l’image avant correction, après correction, ou les deux côte à côte. Un petit bug vient perturber parfois (pas toujours) notre plaisir ici: pour l’instant, la vue de droite (après) est, selon le taux de zoom (qui dépend de la taille de la fenêtre) pixellisée en mode “adaptation à la fenêtre”. C’est bien dommage pour un programme de ce type, mais cela va être corrigé dans la prochaine mise à jour mineure.

Personnellement, j’aime bien travailler en mode “Après correction”, où l’on voit en permanence ce que notre travail peut donner, et appuyer si besoin est sur “Commande-D”, pour passer en mode “Avant correction”. On voit ainsi très bien les retouches, par exemple touchant à la distorsion.

La zone 3 nous offre les traditionnels outils de sélection, navigation et zoom.

La zone 4 nous propose des outils de travail qui nous permettent d’atteindre immédiatement (de gauche à droite)

  • l’outil de dépoussiérage
  • la pipette pour la balance des blancs
  • l’outil balance des couleurs (multi-points), décrits dans l’article de la v4 en détail, je n’y reviens pas ici
  • l’outil de redressement de l’horizon (choix de DxO: vous tirez un trait sur ce qui doit être horizontal sur l’image, et le programme redresse l’image en suivant ce trait, en recadrant au besoin, si vous le demandez, automatiquement
  • les 3 outils “forcer parallèle”, horizontalement et verticalement, et “les deux” pour régler la perspective

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observez les verticales vertes à droite. Dommage d’ailleurs que le programme n’attende pas qu’on ait fini de tracer les droites pour commencer à calculer son travail, c’est encore plus frappant en mode “rectangle forcé”, très puissant, qui gère à la fois les perspectives horizontales et verticales, mais qui est difficile à mettre en œuvre à cause de ces calculs.

  • l’outil de rognage

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L’image ici est rognée automatiquement puisque j’ai demandé dans les options de rognage de tenir compte des corrections de géométrie.

La zone 5, zone des outils (ou des moteurs de correction), est repensée en v5: les palettes sont souvent simplifiées…

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…mais un petit clic sur le bouton “plus d’otpions” vous permet d’aller bien plus en avant dans les réglages.

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Nous notons l’apparition d’un tout nouvel outil intitulé “Poussière”.

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Ne me demandez pas trop comment il fonctionne, il fonctionne, c’est tout. Il suffit de: (cliquez, comme toujours, sur les images pour les agrandir et voir mieux de quoi je parle)

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• trouver les défauts (pas forcément des poussières)

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• dessiner sur les défauts (largeur du pinceau paramétrable)

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• C’est corrigé! Visible seulement dès un agrandissement de 75 %.

On m’a même dit que l’on pouvait retirer un arbre gênant dans une photo. Pas eu le temps d’essayer… En plus, je cadre juste, il n’y a pas d’arbre gênant sur mes photos, non mais!

Vous pourrez sans problème, en cas de pétufles se retrouvant sur plusieurs photos, créer un preset, qui réglera le problème sur toutes les images d’un coup. On peut également copier-coller les paramètres d’une image pour les coller sur une autre.

Je reviens à ma figure générale sur l’onglet “Préparer”, et aimerais vous parler de la zone 6, zone des “modes de travail”.

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Cette zone est très utile puisqu’elle vous permet de n’afficher que les outils intéressants pour un domaine photographique précis.

Vous voulez que je vous les décrive de gauche à droite? Oh s’il vous plaît, pardonnez-moi, mais je vais copier-coller les données du mode d’emploi. Ben oui, certains se sont crevés à savoir comment les décrire, je n’ai pas envie de refaire le même travail.

Début du mode Copier-coller

  • La palette Navigation qui permet d’effectuer rapidement un zoom ou un panorama
    de l’image.
  • La palette Histogramme qui affiche l’histogramme de l’image. Ce graphique présente
    le nombre de pixels pour chaque valeur de couleur.
  • La palette EXIF/IPTC qui permet d’accéder aux informations incorporées dans l’en-
    tête de l’image.
  • La palette Presets, qui a déjà été mentionnée.
  • La palette Lumière, qui contient les contrôles Exposition, Luminosité et Vignettage,
    ainsi que la Courbe de tons.
  • La palette Couleur, qui contient les contrôles Profil de rendu couleur, SmartVibrancy,
    Balance des blancs et Balance couleur multi-point.
  • La palette Géométrie, qui permet d’accéder aux paramètres de distorsion, de correc-
    tion d’anamorphose, de perspective et de recadrage.
  • La palette Détail, qui indique les contrôles de niveau de pixels, comme le bruit, la
    netteté, les aberrations chromatiques, et contient le nouvel outil antipoussière.
  • Et finalement la palette MaPalette: cette palette très spécifique peut accueillir les
    contrôles que vous utilisez le plus fréquemment. Faites simplement glisser un ou
    plusieurs contrôles depuis les palettes Lumière, Couleur, Géométrie ou Détail sur
    MaPalette, pour y disposer d’un double parfaitement fonctionnel.

Fin du mode copier-coller

Vous voulez des exemples?

Un clic sur la palette “Lumière” affiche en premier les outils suivants:

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Un autre clic sur le bouton “Couleur” affiche ceux-là:

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J’aimerais encore parler du DxO Lighting, qui permet de travailler sur les zones sombres de l’image uniquement, et se trouve être en relation étroite avec l’outil correction d’exposition.

En effet, le maintien des hautes lumières passe par plus ou moins de correction de l’exposition (vers le bas bien sûr) en remontant parallèlement alors les ombres. Le DxO Lighting regarde comment l’on traite cette exposition, et fait le travail, tout en étant paramétrable (et comment!), voire même éteint.

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Un exemple de débouchage léger, en mode “préservation des ombres”.

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Les presets (qui sont un ensemble de réglages que l’on peut appliquer à une ou plusieurs images d’un seul coup) sont bien plus faciles à mettre en œuvre dans cette version 5.1, et ce à l’aide d’une nouvelle palette:

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Possibilité de créer des groupes, enregistrement des réglages, application, tout est plus simple désormais…

À noter que provisoirement, les presets entre les versions Mac et Windows ne sont plus compatibles. Je m’en fiche comme de l’an quarante personnellement, mais ça peut avoir une importance si l’on a un Mac et un PC dans un même studio. Cette compatibilité sera très bientôt de retour.

En résumé pour ce module “Préparer”, je dirais qu’il est devenu à la fois plus simple et plus ergonomique que ce qui était proposé dans la version précédente. Au niveau des reproches, je regrette l’absence d’une grille de recadrage (comme dans Lightroom, pour une aide à la règle des deux tiers), mais elle devrait revenir sur Mac (elle est sur Windows) rapidement.

Je regrette aussi certaines lenteurs en mode 100 %, mais plus que ça, le fait que lorsque le programme travaille, souvent, on ne voit pas de petite roue tourner, ce qui pourrait nous faire penser qu’il est perdu, ce qui n’est pas le cas.

En résumé, le résultat sera très bon, mais il faut faire preuve d’un peu de patience (dès qu’on passe en zoom de plus de 50 %), même sur un MacIntel.

N’oublions pas (je vais le répéter encore une fois plus bas) que DxO en fait plus que les autres au niveau correction.

Le module “Traiter”

Nous passons au module de traitement des images.

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Il est bien évidemment possible de créer différents formats de traitement (par exemple, vers du Tiff, du JPEG ou du DNG, avec toutes les options possibles).

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Vous pouvez envoyer des images vers plusieurs formats si désiré. Vous pouvez même les préparer, et les “allumer” quand bon vous semble (voir flèches dans la figure suivante).

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Les images sont traitées en partie simultanément (par exemple sur l’exemple ci-dessus), vous voyez en haut deux images traitées en même temps et la troisième qui est mise en attente jusqu’à libération du travail sur les premières.

Il est possible de changer l’ordre de traitement des images par simple glisser-déposer de ces dernières.

Les temps de développement

Encore une fois, si l’on compare à Aperture, Bibble ou Lightroom, le développement de DxO est plus lent.

J’ai compté 45 secondes par image issue d’un Nikon D3. Et cela sur mon MacBook Pro 17 pouces de dernière génération. Là où il faut 8 secondes à Lightroom pour faire son développement à lui.

Je le dis et le redis, le logiciel en fait plus que les autres, ceci explique cela.

Et je répète aussi ce que je disais dans mes précédents articles: le programme travaille tout seul une fois le processus lancé.

Certes, mais c’est vrai que si, sachant tout cela, le développement allait encore un peu plus vite, ça ne me déplairait pas non plus, je dois bien l’avouer.

Le module “Visualiser”

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Le module visualiser permet d’afficher l’original et l’image traitée. Toutes les images traitées du projet peuvent être visionnées ainsi.

Ici encore, utiliser le raccourci Commande-D permet de passer de l’un à l’autre et inversement. C’est assez impressionnant.

Vous noterez qu’un bouton “Exporter vers Flickr” fait son apparition.

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Sinon, rien de particulier à ajouter sur ce module, si ce n’est que le temps où il fallait patienter de très longues secondes pour voir les images à cet endroit est révolu, les choses vont vite à ce niveau maintenant.

Et la qualité alors, elle est au rendez-vous?

J’imagine que quelques exemples de traitement vous feraient plaisir?

Vous avez déjà vu les corrections de géométrie que l’on peut imposer, je vais vous montrer quelques détails de traitement.

Avant toute chose, j’aimerais rappeler ce que j’écrivais lundi (c’est fou comme j’aime me citer, et ça me fait gagner un temps tout de même appréciable, sauf s’il faut sans cesse que je me justifie comme je le fais ici…)

Au menu, le tout nouveau convertisseur RAW qui retire le bruit avant dématrissage, et qui est donné par ceux qui ont eu la chance de vraiment le tester comme un des tout meilleurs du marché, si ce n’est LE meilleur.

Personnellement, j’ai toujours peur de dire des âneries à ce niveau, et de me laisser impressionner par exemple, par une diminution de bruit conséquente, certes, mais au détriment du détail.

Or ce n’est pas le cas ici. DxO, par sa nouvelle technologie (il est capable de recréer les pixels manquants dans certaines couleurs à cause du bruit en faisant une extrapolation à partir d’endroits plus éloignés que d’autres, semble-t-il).

Voici trois images à partir d’un même original: à droite en haut, le RAW (Nef) du Nikon D3 à 1600 ISO (purée, quel boîtier tout de même!), à gauche en haut, le traitement par défaut de Lightroom 1.4, au centre en bas, le traitement automatique de DxO.

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Et voici trois détails en taille réelle, le tout vu dans Aperçu (pour voir la taille vraiment réelle, il vous faut cliquer sur les images):

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Le NEF

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le même traité par Lightroom

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Et enfin le même par DxO.

Voici un autre exemple. De gauche droite: .Nef, Lightroom, DXO.

Tiré du D3, à 6400 ISO (purée, quel boîtier… hein, quoi, je l’ai déjà dit? Et si ça m’émeut deux fois, je peux encore m’exprimer ou bien?)

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Et les détails en taille réelle:

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.NEF, Lightroom, DxO, cliquez pour agrandir.

Remarquez que le bruit dans DxO a pratiquement disparu. Cela en devient presque surprenant d’ailleurs, faisant penser à un lissage trop important. Pourtant, les détails sont encore bien là, même s’il m’a fallu demander au programme une “saturation intermédiaire faible”, la saturation d’origine étant un peu trop violente.

Je sais que certains (j’en suis d’ailleurs), qui aiment bien le grain, regretteront son absence. Donc, allez hop, je vous en rajoute de l’argentique (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir) via le FilmPack (offert gratuitement à l’achat de la 5.1, et qui permet de simuler à la fois des films connus, leur grain, ou encore de mélanger le tout (le grain d’un film X avec le rendu “couleurs” d’un film Y), voire même simuler le traitement JPEG interne de certains boîtiers numériques).

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T-Max™ 3200 avec son grain, cliquez pour agrandir cette image en taille réelle, afin de voir le grain généré intentionnellement par FilmPack! Il y a du travail pour sortir du grain, sur un Nikon D3!:-)

DxO a-t-il encore une place entre Aperture et Lightroom?

Je relisais l’article de la version 4.1 de DxO, datée du 4 décembre 2006. J’y parlais de mon flux de travail, qui intégrait toujours DxO (ou Bibble) et iView.

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.

Eh oui, Aperture a grandi, et Lightroom aussi.

En ce qui me concerne, Lightroom m’a fait totalement abandonner iView, surtout que racheté par Microsoft, ce dernier est devenu Expression Media, qui m’a beaucoup déçu au moment de sa sortie. OK, une nouvelle V2 d’Expression Media est venue remplacer la première, il faudra tout de même que je me penche dessus.

Et puis, Lightroom, lui aussi, gère les RAW, les développe, et ma foi plutôt bien.

Alors DxO? Il devient quoi là-dedans?

Le logiciel français a décidé de travailler main dans la main avec Lightroom (version 1.4, la beta 2 n’est pas reconnue pour l’instant, ce qui est assez normal). En effet, il est possible de traiter des images depuis Lightroom, qui va les envoyer à DxO, qui les traitera en TIFF 16 bits, et renverra les images à Lightroom qui les empilera sur ou sous les originales, sans toucher bien sûr à ce dernier.

Notez qu’un petit problème provisoire (qui devrait être corrigé dans une très prochaine version) affecte cette belle entente, en particulier avec des RAW Nikon (Nef). En effet, suite à une erreur de timing, cette version travaille dans ce cas à partir d’un Tiff créé par Lightroom au lieu du RAW original. Or il se trouve que le rendu effectué par DxO à partir de ce TIFF est très différent du rendu de cette même image par le même DxO, mais à partir du RAW de départ.

L’éditeur est au courant de ce petit bug, et va y remédier très vite.

Avantage de la méthode? On profite du meilleur des deux mondes:

  • les corrections de DxO, excellentes, dans le domaine optique, corrections qui sont personnalisées de manière automatique aux paramètres boîtier-objectif-ouverture-focale-distance;
  • le traitement par zone de DxO
  • le catalogage de Lightroom, sa très bonne qualité de développement également et sa vitesse lorsque l’on n’a pas besoin de DxO;
  • la possibilité d’utiliser les sensationnelles options d’impression de Lightroom;
  • les images de même type sont parfaitement empilées.

Désavantage de la méthode?: DxO n’est pas compatible avec le XML de Lightroom au niveau du traitement de l’image à la volée: un fichier Tiff est créé, ce qui est très lourd au niveau du stockage.

Cela dit, DxO va encore beaucoup plus loin dans son intégration avec Lightroom: il lui est possible d’aller lire votre librairie (Lightroom donc), de l’afficher à la place du système de hiérarchie que j’ai décrit au début.

Vous traitez l’image (une copie de l’original en fait, en ne tenant pas compte des corrections faites par Lightroom). Une fois le traitement effectué, l’image traitée est envoyée dans Lightroom et empilée.

Ce n’est pas beau ça? Oui. Mais le problème, c’est que dans ma grande librairie Lightroom, si j’ai le malheur de cliquer sur “Toutes mes photos”, alors on ne s’en sort plus. L’idée est très bonne, est certainement utilisable avec des petites librairies, mais avec les grosses, vous pouvez l’oublier dans la version actuelle.

Donc pas d’images à vous montrer pour vous montrer comment les choses se présentent à ce niveau.

Que faudrait-il pour que cette relation soit encore meilleure (en plus d’améliorer le plug-in dont je viens de parler, qui va lire la base Lightroom)?

Bon sang, qu’Adobe se bouge le derrière, et sorte son SDK complet, qui permettrait aux développeurs tiers de travailler directement dans son interface. On l’attend depuis deux ans, ce SDK, il serait temps qu’il arrive, surtout qu’on nous l’a promis.

En attendant, DxO est le logiciel d’édition externe que j’ai indiqué par défaut (en position 2, après Photoshop qui est obligatoire en position 1, et il n’y a que deux positions, grrrr…) dans Lightroom.

Les plus de DxO

Comme nous l’avons vu, DxO traite magnifiquement bien et en tout confort le RAW de nombreux appareils, de manière “personnalisée”, par zone, et cela tout automatiquement si on le désire.

La connaissance du logiciel de votre matériel, quand elle est indiquée par l’éditeur, est totale, précise (pas pour rien que DXOLAb est LE programme utilisé par la plupart des revues spécialisées pour tester le matériel photographique), ce qui permet de corriger ce qu’il faut là ou il le faut. C’est génial.

La réduction de bruit est au-dessus du lot (par sa finesse et le fait qu’elle garde bien les détails), la correction des défauts de géométrie (automatique) est un plus certain.

Le rendu de la v5.1 est encore meilleur que le précédent, sans-doute plus naturel.

Terminés les problèmes de protection?

J’ai été l’un des plus virulents à critiquer la protection de DxO, parce qu’elle foutait en l’air un programme que j’aimais beaucoup.

Or il se trouve que les problèmes devraient totalement disparaître. Non pas que le programme ne soit plus protégé, mais de gros changements de noyau ont été effectués, en particulier au niveau de ce qui posait jusqu’à la version 4 des problèmes à bien trop de gens qui avaient honnêtement payé leur programme.

Cela semble fini maintenant. En tout cas, je n’ai connu aucun problème avec la mise à jour en 5.1.

La version 5.1 connaît-elle les problèmes de la 5.0 pour Windows?

Heureusement non!

Je ne dis pas, elle n’est pas tout à fait parfaite cette version. Il reste quelques bugs, pas trop graves, et j’ai connu dans mes tests deux plantées (en ne comptant pas celles qui concernent la lecture de la librairie Lightroom depuis DxO).

Mais il faut dire que je touchais tout, dans tous les sens, pendant de très nombreuses heures. En travail normal, les choses devraient bien se passer, DxO est aussi fiable que beaucoup d’autres.

Je voudrais aussi que le programme reconnaisse plus de boîtiers et plus d’objectifs, même si le parc grandit régulièrement (la 5.1 ajoutant les Canon 450D, EOS Mark III, les Nikon D3 et D60).

En conclusion

DxO est un programme qui progresse au niveau de la qualité, du confort d’utilisation, et qui, j’en suis persuadé, malgré la présence des intégrés que sont Aperture et Lightroom, garde tout son intérêt pour quiconque aimerait avoir un outil performant, en admettant que ce quiconque soit l’heureux propriétaire d’un appareil reconnu par DxO.

Prix de la version Standard: 124 € (Mise à jour pour 69 $)

Prix de la version Elite: 249 € (Mise à jour pour 89 $)

Plus de renseignements ici.

31 commentaires
1)
fyve
, le 06.06.2008 à 00:23

il est vrai que j’ai envie d’essayer cette version de dxo. surtout que j’ai ramené de nombreuses photos en raw de mon dernier voyage. mais voila, il y a un hic ! mon boîtier est le pentax k20d et il n’est pas reconnu par dxo. comble de l’ironie, son jumeau, le samsung gx20, est lui reconnu (ainsi que l’objectif 18-250 que j’ai utilisé). bon, j’ai bien téléchargé la version d’essai, mais rien n’y a fait… bref, je retenterais dxo quand il aura prit en compte le k20d.

pour le reste, excellent article, comme d’habitude ! merci.

2)
Leo_11
, le 06.06.2008 à 05:59

Pas encore lu l’article, je le ferai plus tard… promis…

Lorque je me suis acheté le 40D juste avant Noël il y avait une offre pour ceuces qui avaient fait l’acquisition d’un nouveau boîtier non reconnu… les MàJ’s 4.x vers 5.x de DxO ainsi que FilmPack 1.2 leur étaient offerts… … je ne sais pas si cette offre est toujours valable…

Merci François pour ce test…

3)
ysengrain
, le 06.06.2008 à 06:17

Je l’ai attendue longtemps cette nouvelle version de DxO. La théorie du fonctionnement exposée au Salon de la Photo m’avait séduit. Mais je suis malchanceux au mieux, voire maladroit: sans rien faire d’extraordinaire j’en suis déjà à 3 plantages, sur un MacBookPro dernière génération. Est-ce le fait d’avoir laissé la version 4 ?

4)
François Cuneo
, le 06.06.2008 à 07:04

Non parce que je l’ai laissée aussi, cette version 4. Tiens, faudra que je pense à l’enlever d’ailleurs.

Ne serais-tu pas allé du côté du plug-in Lightroom (celui qui permet depuis DxO de lire les librairies LR)? Parce que là, moi je plante à chaque coup.

Sinon c’est stable je trouve.

Et ta “maladresse” n’a rien à voir: un programme ne devrait jamais planté, même lorsqu’on fait des choses étranges. Par contre la malchance oui. Encore une fois, je ne plante pas souvent avec DxO depuis une semaine.

5)
ysengrain
, le 06.06.2008 à 08:26

Ne serais-tu pas allé du côté du plug-in Lightroom (celui qui permet depuis DxO de lire les librairies LR)? Parce que là, moi je plante à chaque coup.

Tu rigoles !! même pas pu aller jusque là. Je désigne quelques fichiers, et demande un traitement automatique, et boummm !!

6)
Jérémie
, le 06.06.2008 à 08:50

François, est-ce que tu fais partie de ces gens qui dorment trois à quatre heures par huit pour faire tout ce qu’ils ont a faire? Parce que pondre un test aussi complet aussi rapidement, ça tient de l’exploit! Merci!

7)
cerock
, le 06.06.2008 à 08:58

DxO 5.1… ils ont oublié le RC1 à la fin.

A non, ils vendent le logiciel a leur beta testeur :)

A part ça… très bon test comme d’hab

8)
Marc2004
, le 06.06.2008 à 08:58

merci François, ça donne envie…

Mais je n’arrive pas à bien comprendre l’augmentation de place pour une photo. Disons, à partir d’Aperure2 en raw; si on passe ensuite par DXO, on rajoute combien de Mo au poids de la photo?

9)
François Cuneo
, le 06.06.2008 à 09:26

Oulah, Marc2004, je crois que je n’ai pas été clair.

Ce n’est pas ton image d’origine qui grossit, c’est qu’à partir de ton image d’origine, DxO va créé une deuxième image, en TIFF, qui elle va peser lourd vu que le TIFF n’est souvent pas compressé (en tout cas pas dans ce cas).

La taille de ce TIFF dépend de la taille de l’original, mais va être souvent en tout cas le double.

Jérémie: je fais partie des gens qui ne font que ça dès qu’ils ont trois minutes dans la journée. Qui ne mangent pas, ou très vite à midi, qui font semblant de regarder une émission qui intéresse Madame, mais qui en fait ne regarde pas et qui tape toute la soirée.

Et qui accessoirement dorment peu, mais ça c’est à cause de Juliette.

10)
Caplan
, le 06.06.2008 à 09:32

Comme on peut le voir sur ce document, le chat nouvellement arrivé à Bofflens est encore un peu à côté de la plaque!

Milsabor!

11)
A.DOU
, le 06.06.2008 à 09:44

Exposé MAGISTRAL, Monsieur le Professeur !!! Félicitations et merci. Pour LIGHROOM, j’ ai vu sur un site américain, un article expliquant comment augmenter la possibilité du nombre d’ éditeurs extérieurs. Et très bonne journée journée à tous !

12)
François Cuneo
, le 06.06.2008 à 09:54

Caplan, excellent!:-) Je la raconterai à Titou.

Aux petits chats pas encore, ils ne comprendraient pas, trop jeunes qu’ils sont, à une semaine…

13)
Tony
, le 06.06.2008 à 09:58

@ Marc, en gros le poids d’un TIFF ou d’un JPEG, tout dépend des réglages d’exportation dans DxO. Parce que malheureusement comme l’a très bien expliqué François, DxO n’est pas vraiment intégré à Aperture ou Lightroom. Il se comporte comme une application autonome même s’il y a une petite intégration.

Mais le problème ne vient pas forcément de DxO, mais des outils comme Aperture et Lightroom qui, pour l’heure, ne sont pas en mesure de proposer des outils de développement capables de gérer des retouches faites par des produits tiers et donc on est obligés de passé par des exportations (en théorie avec Aperture 2 et son SDK, il est possible d’utiliser un moteur RAW tier et LR2 devrait pouvoir le faire, mais reste toujours le problème de l’affichage des retouches faites qui demandent de toute façon une exportation vers Aperture2 ou LR2).

Je reste persuadé que l’avenir de DxO est là-dedans (PT-Lens est d’ailleurs plus intégré à Aperture). En véritable plug-in pour Aperture ou Lightroom et non comme application autonome, parce que pour l’heure, le flux de travail est un peu lourd à gérer en temps avec les diverses exportations et en place de stockage.

14)
Marc2004
, le 06.06.2008 à 10:55

merci à François et Tony…

Donc, a moins d’être un collectionneur compulsif, on récupère la photo raw originale d’aperture dans DXO; puis on efface l’original d’aperture; et on ré-importe dans la photothèque d’aperture la photo DXO améliorée qui devient un nouvel original aperture. c’est ça?…bigre…

15)
Tony
, le 06.06.2008 à 11:06

À moins d’avoir des problèmes de stockage ou de pouvoir d’achat pour les régler, il vaut mieux garder les originaux quelque part parce qu’une fois passé à la moulinette DxO, même en export DNG, la photo initiale a été modifiée. D’ailleurs et chose que je ne comprends toujours pas, le DNG que sort DxO n’est pas reconnu par OS X (et donc toutes les applications Apple) alors qu’il l’est sur les applications Adobe. Allez comprendre.

16)
mikélé
, le 06.06.2008 à 11:09

Marc, pour ton info, chez moi une photo .NEF (D300) 14 bits de 16 Mo a vu sa taille enfler à 71 Mo en TIFF 16 bits !

C’est vrai que le mode TIFF 16 bits ne permet apparemment pas de compression (depuis DxO du moins) à la différence du mode 8 bits… Quant à la raison, je l’ignore.

17)
Marc2004
, le 06.06.2008 à 11:17

Tony et mikélé, voilà d’excellent compléments à l’article (non moins excellent !) de François.

Un sérieux bémol à l’achat du logiciel…au minimum, faut bien tester avant de sortir sa CB. La balle passe maintenant dans le camp de DXO…Comment comprimer leur Tiff; comment le ré-importer dans aperture…

18)
mikélé
, le 06.06.2008 à 11:57

Par rapport à mon commentaire décu de lundi (plantages à répétition), j’ai tout de même à force de persévérance pu faire quelques tests.

En résumé, les résultats sont bien présents avec des images supérieures à ce que je peux avoir sous Aperture seul (ou même LR seul) mais avec comme prix à payer des temps de traitement accrus, une interface utilisateur pas très plaisante, assez mal fichue même et en tout cas bien inférieure à celle d’Aperture ou LR. Par ailleurs, les curseurs de correction géométrique sont bien trop sensibles et ne permettent un réglage “précis” de son ajustement qu’à l’aide d’une entrée clavier dans le champ numérique correspondant.

Se pose aussi le problème du “workflow” car pas question de rajouter 70 Mo pour chaque image ! (je vais tranquillement vers mes 80000 photos…)

Peut-être vais-je finir par craquer – uniquement pour re-traiter mes “meilleures” photos – mais j’aimerais bien savoir où vont les gens de DxO dans le support d’Aperture. J’ai pas trop d’espoir car j’imagine qu’ils regardent en priorité la base installée et comme LR existe sur Mac et PC…

Mon autre espoir, assez raisonnable je pense, serait qu’Apple intègre les corrections géométriques à Aperture (2.5 ?) ce qui aurait l’avantage d’être sous forme “vectorielle”/métadonnées (comme les autres corrections) et éviterait cette insupportable inflation en termes d’espace disque nécessaire. Ce dernier défaut serait – dans l’état actuel des choses – sans doute présent même si un développeur tierce partie proposait un plugin “géométrie”. Cette limite est présente aussi avec LR, je me trompe ?

Il faudrait en fait une amélioration des spécifications de plugin afin que celui-ci puisse aussi n’échanger que des métadonnées – et offrir un rendu “faceless” en mémoire – au lieu de ne proposer en entrée comme en sortie qu’un très lourd fichier TIFF…

Cela aurait comme énorme avantage d’intégrer le(s) plugin(s) à la chaîne de rendu (pour la génération d’un aperçu ou l’exportation d’une image).

19)
THG
, le 06.06.2008 à 12:01

Pour LIGHROOM, j’ ai vu sur un site américain, un article expliquant comment augmenter la possibilité du nombre d’ éditeurs extérieurs.

Dans un avenir proche, la question du nombre d’éditeurs externes qu’on peut joindre à Lightroom ne sera plus un souci ;-)))

20)
Tony
, le 06.06.2008 à 12:17

mikélé, tu devrais regarder du côté de LensFix qui est bien plus intégré avec Aperture même si l’export en Tiff reste de la partie. Certes, cela ne vas pas aussi loin que DxO, mais pour la géométrie c’est déjà bien.

De toute façon, tant qu’Apple ou Adobe ne proposent une solution pour avoir des corrections des plug-in externes affichées à la volée (via échange de métadonnées XML ou que sais-je encore), il n’y a d’autres solutions (du moins en exportation).

21)
THG
, le 06.06.2008 à 12:30

PT lens va débarquer en juillet sous forme de plug-in Aperture.

22)
François Cuneo
, le 06.06.2008 à 13:18

Dans un avenir proche, la question du nombre d’éditeurs externes qu’on peut joindre à Lightroom ne sera plus un souci ;-)))

Encore plus proche s’il vous plaît Adobe.:-)

23)
zit
, le 06.06.2008 à 17:37

Sympa, c’est vrai que les améliorations ont l’air performantes. Apparemment, certains outils ressemblent à ceux de Capture NX (horizon, D(XO)Lightning), je vais quand même tester ça, pour voir, si en plus, la protection se fait oublier…

Parce que NX, c’est bien pour les .NEF, mais pour les .CR2, vu l’indigence de Camera Control “Pro”…

Mais concernant l’enregistrement, j’aime quand même vraiment bien l’option Nikon, qui enregistre les différentes versions en .NEF dans le même fichier, sans “side–car”, en plus de l’original, avec un “embonpoint” raisonnable.

z (quand au “film pack”, c’est vraiment le truc le plus lamentable qui soit venu à l’idée d’un ingénieur, je répêêêêêêêête : non, on va pas se fâcher pour ça, mais franchement, si je veux du grain, je le fabrique moi même, avec mes petits doigts musclés…)

24)
Biblio
, le 06.06.2008 à 17:54

Et oui, il va rester à comparer avec NX2. Difficile de faire un choix, entre LR2, NX2 et DXO, mon coeur balance. Il semble que pour les appareils Nikon, la derawtisation soit vraiment un cran au dessus avec NX2. Mais, il y a pas le module d’impression de LR, ni la correction des optiques de DXO. Ton article apporte sa pierre…

25)
François Cuneo
, le 06.06.2008 à 21:06

Non Blbilio, il n’y a pas de choix à faire entre LR2 et DxO ou NX2.

Le choix est plutôt entre NX2 ou DXO, mais Lightroom (ou Aperture) restent nécessaires.

Zit, le grain du FilmPack est étudié pour donner des rendus proches de certains films. Certains publicitaire le demandent, et sont comblés avec cette solution paraît-il.

26)
Biblio
, le 07.06.2008 à 11:43

Merci François, va pour LR2. On n’attend plus que le débat entre Zit et toi pour comparer les 2 logiciels. Cela concerne principalement les Nikonistes (bien que NX2 peut aussi aider les autres). Quoi qu’il en soit je choisirai les plus ouverts, et qui permettent de récupérer les infos d’un logiciel à l’autre. La facilité d’utilisation est aussi importante pour un non-professionnel.

27)
fxprod
, le 07.06.2008 à 17:47

Avantage de la méthode? On profite du meilleur des deux mondes:

les corrections de DxO, excellentes, dans le domaine optique, corrections qui sont personnalisées de manière automatique aux paramètres boîtier-objectif-ouverture-focale-distance;

dpp de canon le fait aussi, un peu cher à l’achat faut acheter un canon pour l’avoir….

28)
lambs
, le 07.06.2008 à 21:45

Possesseur de dxo depuis la version 3.5 j’avais laissé tomber son utilisation depuis les mises à jour que j’avais prise jusqu’à la version 5 sur windows car il plantait trop souvent, aussi par manque de compétence de ma part dans son utilisation – je voulais jouer à l’expert – et enfin par la non prise en compte du couple canon EOS 350D / canon EF 70-200L F4 USM/IS. Depuis j’ai switché sur mac depuis 5 mois, j’ai acheté Aperture 2 pour l’environnement Apple et je viens de télécharger enfin la version 5.1 dispo sur Mac. Ton test me rassure et me déçoit car je trouve dommage que dxo ne soit pas plus imbriqué que ça avec AP2 et qu’il me faut changer de boitier pour rester dans le coup pour que DXO soit intéressant. Enfin, là c’est de ma faute, les aides pour utiliser AP2 sont peu nombreuse contrairement à LR alors que beaucoup de monde est sur Mac. Encore Bravo pour ton test complet et d’excellente qualité.

29)
fxprod
, le 08.06.2008 à 00:58

les aides aperture:

ici

30)
lambs
, le 08.06.2008 à 06:22

Merci pour les liens. Je les connaissais mais en fait ce que j’attends, ce n’est pas forcément un descriptif des fonctions. Pour cela je lis le manuel en pdf. Certes un peu gros. Mais plutôt de la technique retouche sans faire des choses extraordinaires. J’ai pris une photo. Elle présente tels défauts voici comment la corriger. Quel type de courbe dois je approcher etc… Ensuite, aperture tout comme LR sont quand même des usines à gaz très performants. quel doit être l’ordre de la retouche (lumière, netteté, etc…) Les retouches indispensables à vérifier les autres plus accessoires, etc… J’ai acheté pas mal de bouquin de retouche photo mais à chaque fois je reste sur ma faim. Pas assez concret. C’est d’ailleurs la remarque faite sur le livre sur DXO que je voulais acheter. Alors j’hésite. En fait, il faudrait que je fasse un petit stage pour vraiment voir d’autant plus qu’il y a toujours une part de subjectivité.

31)
guillaume c
, le 11.06.2008 à 12:25

Suite à l’article (excellent…comme d’hab!), j’ai télechargé, installé & testé sur 200 images nef 12 bits d’un nikon d3 traiter de façon automatique, au niveau rendu c nikel! Le souci, outre l’interface pas trés jolie jolie & les minutes qui défilent, est que mon macpro (8×2.8 ghz & 6 Go de ram) est INUTILISABLE pendant le traitement à tel point que même baisser le son devient compliqué… Vraiement domage donc! @+