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Les contresens en Anglais

Si comme moi vous avez dû passer votre vie à faire des conférences en anglais, avec la formation lamentable en langue que nous avons en France, vous avez dû buter, ou plutôt non, vous avez, sans vous en rendre compte, fait des contresens.

Beaucoup sont corrigés par l'auditeur au vu du contexte, mais certains peuvent être graves, par exemple, le classique « milliard » qui est traduit en anglais par billion. Et le « billion » français se traduit par trillion. J'ai vite pris l'habitude d'utiliser « 10 power 6 », « 10 power 9 », et même d'arrêter, conférenciers et interlocuteurs, pour vérifier.

la très connue inversion du mois et jour dans les dates peut vous faire rater le compagnon de votre vie.

Au contresens graves à éviter impérativement, il y a ceux plus faibles qui généralement ne porteront pas à conséquence, excepté pour l'élégance de votre langage, comme :

  • « to achieve » qui ne veut pas dire « achever » mais atteindre.
  • « to complete » ne signifie pas toujours « compléter » mais souvent « finir » ou « terminer » I'll have completed this paper soon. J'aurai fini cet article bientôt.
  • Actually signifie « réellement » et non pas « actuellement » Actually, I agree with you. En fait, je suis d’accord avec vous.

A cela il faut rajouter des différences entre l'anglais et l'américain. Par exemple :

  • Premier étage ce dit « first floor » en anglais, comme en français, mais il se dit « second floor » en américain, car si le terme « ground floor » existe, il est peu utilisé, et surtout la numérotation débute à 1 pour le rez-de-chaussée aux Etats-Unis.
  • L'automne c'est « fall » aux Etats-Unis et « autumn » en Angleterre.
  • L'essence c'est « gas » aux Etats-Unis et « petrol » en Angleterre.

En cas de doute, les dictionnaires peuvent rendre service, mais leur organisation alphabétique et non par thème, limite la recherche.

Pour vous aider, je vous conseille le site de Neil Minkley qui par hobby, et étant parfaitement bilingue, a débuté un site thématique. L’approche est très pratique, en ce sens que les mots et les expressions présentés sont illustrés par des exemples d’usage, souvent avec des phrases complètes, en anglais et en français, et diverses variantes lorsque cela est utile.

Et, surtout, il traite des thèmes liés au travail : commerce, gestion, marketing, réunions, gestion de projet, édition, emploi, technologie, etc

Extrait du contenu d'une page

Exemple de la page « devoir », en tête la définition, suivie de nombreux exemples pertinants, ceci pour les deux sens du mot « devoir ».

J'ai tronqué pour tenir dans le format de Cuk neil30

Un autre extrait du contenu d'une page

neil40

A droite du texte

A droite du texte, vous trouvez l'index des rubriques et sous-rubriques, et le champ de recherche pour retrouver un mot particulier. La recherche multicritère est acceptée.

neil50

En bas de page, non visible sur mon exemple, la possibilité de commenter, comme pour les articles de Cuk.

Extrait du plan du site

Le plan du site est beaucoup trop long pour que je le recopie ici, en voici deux extraits.

neil10

neil20

Ce site en est à ses débuts, mais déjà un bon nombre de pièges et contresens s’y trouvent. Je vous le recommande.

image

38 commentaires
1)
FTH
, le 18.06.2008 à 00:26

>avec la formation lamentable en langue que nous avons en France

Formation lamentable peut-être, mais dont les efforts louables se heurtent à un mur certain de mauvaise volonté des mal formés :)

2)
pter
, le 18.06.2008 à 02:16

intéressante humeur. Et d’accord avec FTH.

J’ai personnellement fait toutes les boulettes mentionnés dans l’article: j’ai appris l’Anglais dans la “rue” et non a l’école (ma seconde langue a été l’Allemand). – Tenez, un exemple de boulette faite par mon GM Francais lors de la réunion d’hier: We will have to pay the “amend” (une amende se dit “fine” en Anglais).

3)
pter
, le 18.06.2008 à 02:19

et une petite blague pour la route: C’est Jacques qui tombe fou amoureux de sa prof d’anglais. Le cours fini, il s’approche du bureau et lui déclare : – Aïlle sink aille am foling in love ouizyou. Douillou sink it is envisageable crack crack wiziou this ivening ? Elle (les yeux dans les yeux): – With you , never ! Lui (fou de joie): – Never? trop génial ! à ce soir vers never, never et demie.

4)
Madame Poppins
, le 18.06.2008 à 06:09

Finalement, l’allemand, ça a dû bon : quand on ne sait pas, on ne sait pas, on ne risque pas le contresens !

5)
Franck_Pastor
, le 18.06.2008 à 06:36

la très connue inversion du mois et jour dans les dates peut vous faire rater le compagnon de votre vie.

Et encore, là aussi les conventions sont différentes en anglais du Royaume-Uni (date du jour : 2008-06-18) et en anglais des États-Unis (2008-18-06).

6)
horatius
, le 18.06.2008 à 07:15

Un grand classique qui m’avait valu d’être repris par mon boss jadis, society pour entreprise au lieu de company

7)
pilote.ka
, le 18.06.2008 à 08:03

Ben moi j’aime pas l’anglais et je suis jaloux de ceux qui le parlent. C’est contradictoire mais c’est comme ça.

8)
archeos
, le 18.06.2008 à 08:13

Je ne parle pas anglais, mais en démographie, on a fecondity et fertility qui se traduisent par les termes inverses en français (fécondité : nombre d’enfants que les femmes ont en moyenne ; fertilité : capacité d’avoir des enfants, qui dépend de l’âge de début des règles, de l’âge de la ménopause et des accidents et maladies). On voit fréquemment des contresens dans les journaux, parfois même de bon niveau.

9)
François Cuneo
, le 18.06.2008 à 08:23

Moi aussi, toutes les fautes ou presque, je les ai faites…

Grrr…

10)
humptius dumptius
, le 18.06.2008 à 09:38

Juste pour dire que, l’anglais est une langue profondément latine, malgré le apparences, et qui a, dans certains cas, mieux conservé les sens originaux, à l’exemple d’eventually, sur eventus, résultat (la même chose pour actually, ce qui est en acte, etc.)

Connaître l’ancienne n’empêche pas le pélerin de se planter (à l’oral, du moins). Je ne parle pas allemand, mais patois mosellan (un truc très adaptatif, et très variable lui-même, ça passe très bien en Bavière, on se sent illettré à Hanovre), je ne parle pas anglais, mais un mix de créole américain, comme tout le monde, modifié par la littérature, les song-writers, etc.

Il y a une très jolie anecdote d’adolescence de Georges Perec, je ne sais plus trop où, où il racontait avoir été au cinéma voir La Chevauchée fantastique et, rentré chez lui, fit ses devoirs et traduisit : « Caesar cepit Galliam summa diligentia.» par « César conquit la Gaule sur le toit de la diligence.»

C’est ce qui nous arrive très, trop, souvent…

11)
Iris
, le 18.06.2008 à 10:01

Et encore, là aussi les conventions sont différentes en anglais du Royaume-Uni (date du jour : 2008-06-18) et en anglais des États-Unis (2008-18-06).

T’es sûr? Parce que le 11 septembre aux USA se dit “nine eleven”, donc le mois d’abord et le jour ensuite…

Merci Alain pour cette mise à jour de notre Anglais courant ;-)

12)
ocmey
, le 18.06.2008 à 10:38

Attention, pour les dates, ne pas confondre avec les système Apple que l’on retrouve par exemple dans la sauvegarde Time Machine 2008-02-29-215905 : 2008 février, 29, 21h 59min 5 sec Là ce n’est vraisemblablement que pour une question de tri par nom.

13)
Timekeeper
, le 18.06.2008 à 10:42

Merde, le paquet de français, de françaises surtout, qui n’ont pas du saisir le sens du titre du film quand ils (elles) sont allé(e)s voir “Love Actually” !

Moi ? Non non… je ne l’ai pas vu.

14)
Saluki
, le 18.06.2008 à 10:52

Bonjour à tous, Hi to everybody, J’ai perpétré une partie de ma carrière dans un groupe britannique… Je garde un souvenir “ému” d’un mien collègue expliquant au patron oxfordien que le 2 mai l’usine était fermée because “we make the bridge”.

Il y a un livre amusant sur le sujet que vous pouvez retrouver sur amazon: “Sky, my husband” pour “Ciel mon mari!” qui a été adapté en jeu de société désopilant.

Quand notre boss a été appelé à d’autres fonctions ailleurs dans le monde, nous lui avons offert un autre opuscule: “A Coarser French Course, or How to answer a lorry driver” qui pourrait se traduire en “Un raide cours de Français, ou comment répondre à un chauffeur routier”. Il ne manquait que les gestes…

15)
superpantoufle
, le 18.06.2008 à 11:13

Il semblerait donc que le cliché du Français incapable de se faire comprendre mais pourtant tellement sur de lui ne soit pas si cliché que ça… :-)

Mais j’imagine que les contre-sens comiques sont possibles dans toutes les langues… Et pour contredire Mme Poppins, j’en veux pour preuve cette délicieuse tentative, attribuée à des soldats vaudois mobilisés quelque part en Suisse allemande pendant la 2e guerre mondiale, d’annoncer leur prochain départ: « Unsere Kragen, wir heben die Tinte morgen. » Inutile de préciser qu’il faut quelques vagues notions d’allemand et de « vaudois » pour décrypter. E espérant qu’un cukien possède ces qualités!

16)
Jérémie
, le 18.06.2008 à 11:33

Personellement, je voue une reconnaissance sans borne à ma prof d’anglais du gymnase (lycée pour les français…), qui nous a bassiné avec les “faux-frères” de l’anglais. ça m’a permis d’éviter ce genre de choses, et de vivre une année en angleterre sans me taper la honte (enfin, pas trop…)

17)
rolando
, le 18.06.2008 à 11:36

Amusant et amazing!

Un de mes beaux moments de solitude fut à Londres où à table dans un restaurant, j’ai décrété à haute voix à 2 canadiennes anglophones avec qui je partageais un condo : ‘I feel horny’ ! Alors que je ne connaissais pas le mot. Sans doute ai-je dérapé sur Happy avec l’aide de quelques Guiness. Silence et tous les regards de toutes les tables sur moi. Ensuite, elles m’ont demandé pratiquement tous les jours pendant les 4 mois de cohabitation avec un léger sourire moqueur ‘How do you feel today?’

18)
Inconnu
, le 18.06.2008 à 11:51

Les faux-amis sont légion en anglais (minuscule pour la langue, majuscule pour un individu : le titre de l’article du jour n’a aucun sens !), le plus courant dans notre monde informatique étant de confondre library avec une librairie alors que c’est une bibliothèque. J’imagine à chaque fois un touriste français allant acheter un ouvrage à la Library of Congress de Washington. :-)
Un autre faux-ami pouvant aboutir à un quiproquo gênant est le verbe demand qui signifie exiger outre-Atlantique
Le marin qu’est Alain a sûrement apprécié le “heben die Tinte”.

19)
Alain Le Gallou
, le 18.06.2008 à 12:01

Il n’y a pas que les contresens en anglais. Personne ne m’a fait la remarque que j’ai tapé un “c” au lieu d’un “s” dans “L’approche est très pratique, en ce cens que les mots et les expressions…”.

Je vais corriger, et aussi mettre des bancs insécables aux parenthèses, cela améliorera la mise en page.

Par contre, je n’ai jamais pu trouver pourquoi la commande HTML d’entourage des copies d’écran n’est pas prise en compte. Cela me gêne, car le fond de Cuk et du site de Neil étant tout deux blancs, il est difficile de voir la limite des copies d’écran du site de Neil.

20)
Franck_Pastor
, le 18.06.2008 à 12:13

T’es sûr? Parce que le 11 septembre aux USA se dit “nine eleven”, donc le mois d’abord et le jour ensuite…

Une de mes profs d’anglais (une Irlandaise, dois-je quand même préciser), m’avait expliqué la chose comme je l’ai restituée. Maintenant, elle s’est peut-être plantée, ou bien les conventions peuvent varier de New York à San Francisco…

21)
Le Citadin
, le 18.06.2008 à 12:36

Et pourtant, ces contresens n’empêchant pas la surabondance d’anglicisme et la francisation du français de la France (shopping, ticketing, etc, etc, etc…). Étrange, non? Ça vaudrait bien un billet d’humeur?

22)
Filou53
, le 18.06.2008 à 12:48

Article très intéressant, merci.

Je me permettrais quand même d’ajouter que les efforts ne doivent pas toujours être faits par les ‘mêmes’:

nos amis anglo-saxons ont vite tendance à oublier qu’ils parlent avec des gens qui n’ont pas la même maîtrise de l’anglais que la leur.

Et bien souvent, ils ne connaissent qu’une langue, alors que nous en Belgique, par exemple, nous sommes censés en étudier au moins trois: le français/le néerlandais et une autre / au choix. Dans mon cas, j’y ai ajouté le latin et le grec dans un lointain passé.

Connaître plus de langues est une vraie richesse mais tout le monde n’est pas forcément doué en la matière…

23)
Inconnu
, le 18.06.2008 à 12:50

Je vais corriger, et aussi mettre des bancs insécables aux parenthèses

Quelle galère !

24)
Alain Le Gallou
, le 18.06.2008 à 13:27

C’est quand même lamentable que les correcteurs d’orthographe ne soient pas capables de comprendre que l’expression “bancs insécables” ne peut être utilisée que si l’on parle de sieste dans la phrase. Je vais faire la mienne, cela ira peut-être mieux après.

25)
Franck_Pastor
, le 18.06.2008 à 14:09

Je vais corriger, et aussi mettre des bancs insécables aux parenthèses

Les parenthèses sont mises au ban de la belle typographie, alors ?

C’est quand même lamentable que les correcteurs d’orthographe ne soient pas capables de comprendre que l’expression “bancs insécables” ne peut être utilisée que si l’on parle de sieste dans la phrase. Je vais faire la mienne, cela ira peut-être mieux après.

Jolie pirouette ! :-)

Pis au juste, pourquoi diable des blancs insécables aux « parenthèses » ? Il ne doit pas y avoir d’espace du tout après une parenthèse ouvrante et avant une parenthèse fermante. D’ailleurs il n’y a apparemment pas de parenthèses du tout dans ton texte, mais des guillemets bien :-b

26)
Papa Bib
, le 18.06.2008 à 14:29

Et puis, avant de chasser les faux amis d’outre-Manche, arrangeons-nous de les chasser d’abord dans notre propre langue… L’exemple le plus “utilisé”: l’adjectif “morbide”, qui n’a aucun rapport avec la mort…

27)
Timekeeper
, le 18.06.2008 à 18:02

2 canadiennes anglophones avec qui je partageais un condo

Condo… Condensateur ? Condom ? ^^

28)
Iris
, le 18.06.2008 à 18:05

Il y a un livre amusant sur le sujet que vous pouvez retrouver sur amazon: “Sky, my husband” pour “Ciel mon mari!” qui a été adapté en jeu de société désopilant.

Tout à fait d’accord avec toi, Saluki! Je ne connais pas la version “jeu” mais les bouquins sont tordants.

Après cet excellent opus, Jean-Loup Chiflet (John-Wolf Whistle) a commis plusieurs autres recueils avec des traductions d’expressions dont deux mettant en scène Blake et Mortimer

Totally indispensable!

29)
Saluki
, le 18.06.2008 à 18:07

morbide

La maladie en est quelquefois le signe avant-coureur. Je préfère la morbidezza d’une chute de reins.

30)
Saluki
, le 18.06.2008 à 18:14

Toujours sur les faux-amis français dont Papa Bib à commencé à parler, il y en a un qui peut intéresser les dames si je dis que je suis bien membré.

Hélas, ça ne vaut que pour notre blason et dire que les membres sont d’un autre émail que le corps…

31)
iVince
, le 18.06.2008 à 19:53

Un autre contresens classique est de traduire “prejudice” en “préjudice” alors qu’il s’agit de “préjugé”.

Cette faute a même été faite par un traducteur de radio-france récemment.

My two cents

32)
Migui
, le 18.06.2008 à 21:03

Une autre ânerie dans les médias: “Des physiciens ont découvert tel remède pour telle maladie”. Il s’agit bien entendu de la traduction erronée du mot “physician”, qui, aux USA, signifie “médecin”, quand “physicien” se dit “physicist”!

Je recommande aux intéressés l’excellent “Dictionnaire des faux-amis” de Van Roey/Granger/Swalow.

33)
Sparhawk
, le 18.06.2008 à 23:33

Ayant fait pas mal de traductions anglais-français par le passé, il me semble me souvenir d’un dictionnaire des faux-amis comportant près de 800 pages!!! L’anglais semble moins compliqué que le français, mais c’est une langue très riche: parfois deux ou trois mots distincts qui en français ne correspondent qu’à un seul mot. Nous distinguons les divers sens par le contexte.

Quant à l’”anglicisation” de la langue française, elle ne date pas d’hier. Nous avons même des tas de mots qui sonnent anglais mais que les anglophones n’emploient pas: parking, baby-foot, smoking, footing, flipper, camping, brushing, etc. Et avec ceux-là on se fait avoir encore plus facilement qu’avec les faux-amis cités précédemment ;o)

34)
Inconnu
, le 19.06.2008 à 08:39

Amusant car Neil Minkley est loin d’être inconnu pour tous ceux qui pratiquent la planète Apple depuis les années 80…! Je rebondis sur l’un des commentaires : il est vrai qu’il est souvent déplaisant de constater que les efforts de compréhension ne sont pas également répartis…! C’est d’autant plus désagréable de la part de ceux qui pensent que le monde entier se doit de parler leur langue et ne font aucun effort…

Et il n’y a pas que les anglo-saxons qui sont ici visés…!

35)
Fabien Conus
, le 19.06.2008 à 08:48

Frank et Iris: les américains mettent toujours le mois avant le jour. De New York à San Francisco en passant par Memphis.

Donc 9-11 ou 6-18.

D’ailleurs on l’écrit également ainsi:

January 1st, 2008

36)
Zallag
, le 19.06.2008 à 19:45

@ 15. Superpantoufle.

Très rigolo, j’ai trouvé la réponse sans peine, vu que je suis Vaudois, ce qui aide. J’ajouterais que pour la première partie de la phrase, Il faut avoir plus de 45 ou 50 ans pour se souvenir de ce que ça veut (ou plutôt voulait dire), car plus personne n’utilise ce terme actuellement, sauf peut-être dans les girons des jeunesses campagnardes, et encore… non? C’était sauf erreur plus genevois que vaudois.

A moins que ça ne vienne de l’arpitan?

37)
jeanba3000
, le 21.06.2008 à 13:04

Dans les erreurs courantes en français, il y a le fameux magasin « bien achalandé » qui, contrairement à ce que beaucoup croient, ne signifie pas qu’il propose une grande variété de produits, mais qu’il a beaucoup de clients (les chalands). La boutique qui a beaucoup de produits à vendre est une boutique bien « fournie » (et pour cela elle a plein de fournisseurs).

Dans un train de banlieue j’ai entendu un mendiant déclamer dans son discours pourtant bien rodé (et pas rôdé) à quel point il était tombé dans la décadence (au lieu de la déchéance).

On ne saurait trop recommander la lecture assidue de Langue sauce piquante , le blog des deux correcteurs du site internet du journal Le Monde, passionnant et plein d’humour.

38)
Médard
, le 28.06.2008 à 21:26

L’essence c’est « gas » aux Etats-Unis et « petrol » en Angleterre.

il parait que c’est ainsi que les soldats allemands qui s’étaient déguisés en soldats américains au moment de l’offensive des Ardennes furent démasqués…