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Dans la boîte de cassoulet…
Vendredi, j'ai fêté mes 38 ans - merci Maman de m'avoir donné la vie, c'était une très chouette idée. Du moins jusqu'à la veille de cet anniversaire -.

Parce que si jusqu'au 27 mars, j'étais tout à fait bien dans mes talons aiguilles ou mes baskets (à choix selon les jours et les humeurs mais jamais en même temps), tout à coup, paf, la claque : depuis le 28 mars, je déprime (passe-moi le Prozac), je coule (j'aurais dû mieux écouter mon prof de natation au lieu de mater ses pectoraux), je broie du noir (donne-moi le whisky, chéri, et vite) !

Je sais, le constat est d'autant plus alarmant qu'il y a quelques semaines à peine, je trouvais que mûrir avait du bon : là, tout de suite, je me vois surtout flétrir et ça pue, les pommes pourries, même si Amélie Nothomb en mange volontiers.

Et ne venez pas me demander pourquoi je suis dans un tel état de désolation, ni ce qu'il s'est passé à minuit et une minute le 28 mars : comment pourrais-je trouver une réponse alors que Roland Magdane n'a jamais été fichu de m'expliquer ce qu'il se tramait dans la fameuse boîte de cassoulet... D'ailleurs, je n'ai pas trouvé son sketch, même youtube n'a pas volé à mon secours, c'est dire si je n'ai aucune raison de rire aujourd'hui.

Bref, le verdict est sans appel, Madame Poppins déprime. Et "sévère" comme on dit dans les milieux très autorisés, à savoir tout d'abord les habitués du café du commerce, ensuite ceux du stade de foot dans lequel s'affrontent deux équipes de 8e ligue et finalement, les commères des vestiaires du club de gym après un cours de "CAF" (cuisses abdo fessier pour les non initiés).

Depuis vendredi donc, pour reprendre le fil, je ne suis plus que l'ombre de moi-même, me souvenant avec nostalgie de la jubilation intense ressentie lors de mon dixième anniversaire - "enfin deux chiffres, à moi le monde des grands" (ce n'est qu'un peu plus tard que j'ai compris que le monde des grands, il s'était ramené avec plus d'ennuis que d'avantages) -. Je me rappelle encore de la fierté ressentie lorsque je suis devenue majeure ("à moi le chemin des urnes", découvrant après quelques votation que j'étais assez systématiquement dans le camp des "perdants", ce qui a fini par m'agacer bien qu'étant d'une nature relativement conciliante). Mes trente ans, quant à eux, se sont déroulés dans l'indifférence totale et j'ai pensé qu'au train où allaient les choses, je fêterais mes quarante ans un peu dans le même état d'esprit. Je n'avais pas anticipé la crise des 38 ans, recensée par aucun ouvrage et aucun site, du moins aucun rédigé dans une langue que je maîtrise.

Pour tenter de me remonter le moral - on n'est jamais mieux servi que par soi-même -, j'ai un peu pensé à ma vie... Soupir....Ben ouais, genre "je fais le bilan" mais non, je n'ai pas tout vu défiler : je suis déjà tellement vieille que ça aurait probablement pris trop de temps !

Et le constat est amère.

Ainsi, il faut bien l'admettre, je n'irai jamais vivre au Canada, contrairement à ce que j'avais prévu dans ma prime jeunesse. Bon, d'accord, je ne sais pas ce que j'y ferais, moi, au Canada, j'aime pas la poutine alors que j'adore la fondue et les quenelles de brochet.

J'ai repensé à Jude Law et j'ai enfin compris que je ne marierais jamais avec lui. Bon, d'accord, la polyandrie n'est pas autorisée en Suisse et je suis comblée par la présence de Mister, qui est quand même l'homme le plus formidable que je connaisse.

Ensuite, j'ai vu que j'avais pris du poids, moi, depuis mes 25 ans, état de fait d'autant plus agaçant que ces kilos sont accompagnés d'un certain relâchement du tissu dit "abdominal". Bon, d'accord, j'ai eu deux enfants, magnifiques, en excellente santé, on ne peut pas tout avoir et comme je n'avais de toute façon jamais prévu de poser nue dans Playboy, c'est pas trop grave.

Ce qui m'a également beaucoup perturbée, c'est de réaliser que je ne serai jamais pianiste virtuose, faut avoir douze ans pour ça, c'est donc largement trop tard. Bon, d'accord, je ne sais pas à quoi ça me servirait, je suis en train de suivre une nouvelle formation en droit, qui me passionne et j'ai une excellente chaîne stéréo.

Il y a plus grave encore : je n'aurai jamais d'Audi toutes options. Bon, d'accord, pour être franche, même si j'avais l'argent, je le dépenserais autrement, j'aime trop et les livres et l'environnement pour le claquer dans un truc en tôle supposé me déplacer du point A au point B et j'assume notre bagnole qui a un look de "ma petite entreprise de peinture".

J'aurais pu continuer ainsi encore longtemps mais j'ai eu peur de vous filer le bourdon; j'ai donc relu mon texte- faudrait pas que ma déprime s'accompagne de trop de fautes de frappe - et là, re-paf, l'illumination, mon dieu merci !

Vous savez pourquoi je déprime ? Parce que si j'ai renoncé à certaines choses, c'était au profit d'autres, par choix, et si je n'ai pas atteint certains "objectifs", j'ai découvert sur les chemins de traverse beaucoup de bonheur. Pas de quoi déprimer me direz-vous. Si, justement : comme il est grandissant, ce bonheur, au fil des anniversaires qui passent, contre quoi vais-je pouvoir râler, moi, d'ici quelques années, hein ?

Et vous, lors de votre prochain anniversaire, vous compterez vos cheveux blancs ou vous vous réjouirez du chemin encore à venir ?

44 commentaires
1)
fxprod
, le 31.03.2008 à 00:11

Et vous, lors de votre prochain anniversaire, vous compterez vos cheveux blancs ou vous vous réjouirez du chemin encore à venir ?

quand on aime on ne compte plus et encore dans mon cas c’est pas trop difficile

2)
Tony
, le 31.03.2008 à 00:33

Je me demande si on n’a pas plutôt tendance à renoncer à certains défis par peur de l’échec.

Cela dit, on peut lutter contre la fatalité. Je constate que certaines personnes de mon entourage, après avoir erré professionnellement du moins, quelques années, se lancent dans un projet important. Passer leur maturité en cours du soir (le bac pour nos amis de l’hexagone) pour ensuite s’attaquer à un chantier plus conséquent, des études de médecine. Tout cela à un âge où l’on commence à traiter les gens de vieux (trentaine et quarantaine).

Rien n’est écrit à l’avance à mon sens.

3)
FT'e
, le 31.03.2008 à 01:15

J’ai eu 35 ans il y a une semaine. Ça y est, je suis plus proche des 40 que de 30. Et alors ? Et alors rien. Je m’en fiches comme de mon premier téléobjectif d’entrée de gamme dont je n’ai jamais rien pu faire faute d’une ouverture suffisante pour que tout ne soit pas soit flou soit sous-exposé.

J’ai deux belles petites filles et une famille formidable. Le reste est fioriture.

4)
levri
, le 31.03.2008 à 01:37

En général je ne fête pas mon anniversaire, donc pas de date fixe pour me poser des questions :D

… et bon anniversaire Maame Poppins (si tu acceptes qu’il te soit souhaité avec quatre jours de retard)… et dis toi que tout peut encore arriver, la polyandrie votée en Suisse, une vocation de virtuose soudaine, et même des choses aux quelles tu n’as pas pensé…

J’écoute Hope For Happiness de Soft Machine sur l’album éponyme

5)
DOMZ
, le 31.03.2008 à 06:23

Miss Poppins, moi j’ai 50 ans bientôt et 2 filles formidables, très complices. Je sais pas ce que tu vas accomplir (car Levri a bien raison et c’est une bonne raison de vivre car nous serons surpris c’est sûr..) mais ce matin tu m’as redonné la patate, et merci pour ça… Tu vois tu n’es pas inutile… et qu’est-ce que tu écris bien! et si tu faisais un essai ou un roman pour tes 40 ans?..

Et ben moi j’écoute l’indémodable The secret of life de James Taylor..

6)
Smop
, le 31.03.2008 à 06:45

Ah quel bonheur ces années qui passent ! Pour ma part, j’aurai bouclé dans quelques mois la quarante-troisième et je savoure chaque nouvel instant, ou presque.

Je vois au moins deux ingrédients à cette recette :

D’abord, avec les années, on cesse de rêver. Triste me dira-t-on ? Absolument pas. Car ce qui était chimère hier est devenu réalité aujourd’hui. Et si tel n’est pas le cas, c’est que le rêve était réellement inaccessible, alors pourquoi consciemment courir après un support de frustration ? De plus, connaître ses propres limites n’est pas un manque d’ambition, mais une preuve de lucidité. Epicure avait bien raison…

Ensuite, on apprend que toute vision n’est qu’une affaire de perspective. Une bonne définition de la maturité me semble être la perte des certitudes, celles-ci n’étant au fond que des constructions bâties sur des illusions subjectives et temporelles.

Seul petit regret peut-être : celui de ne pas s’être rendu compte plus tôt qu’en brûlant la chandelle par les deux bouts, celle-ci se consume aussi deux fois plus vite ;-)

Et puis après tout, la vie n’est-elle pas une série d’instantanés, qu’il faut juste apprendre à apprécier individuellement, simplement, ici et maintenant ?

7)
Lou
, le 31.03.2008 à 07:28

Et vous, lors de votre prochain anniversaire, vous compterez vos cheveux blancs ou vous vous réjouirez du chemin encore à venir ?

Moi c’est mes cheveux tout court que j’ai compté dernièrement… avec le même âge que Mââme Pop’, soit dit en passant !

Si ça peut te remonter le moral, t’es plus jeune que moi de 12 jours… Alors…

8)
Okazou
, le 31.03.2008 à 07:30

Ben alors, Madame Poppins, on ne sait plus où on en est, on perd ses marques, on doute de soi ?

Il se trouve que ma douce vient d’avoir le même âge que toi, à quelques jours près et qu’elle se porte comme un charme.

Toujours aussi gourmande de la vie, toujours autant de projets, toujours aussi peu pressée de se sentir dépassée par les événements mais beaucoup plus sereine.

Elle a trouvé une formule cette année : « J’atteins enfin ma plénitude féminine. », m’a-t-elle annoncé le jour de son anniversaire, comme si elle n’avait eu pour désir que d’atteindre cette plénitude. Depuis, nous ne cessons de blaguer là-dessus.

« Plénitude féminine », ça m’en bouche un coin et j’avoue ne pas saisir tout à fait ce qu’elle y trouve ou ce qu’elle y met.

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’agit pas de figer quoi que ce soit puisqu’elle est toujours par monts et par vaux dans une démarche positive pleine d’entrain et de détermination. Elle sait où elle va et elle y va franchement.

Peut-être veut-elle dire par là qu’elle abandonne son statut de fille pour endosser celui de femme à part entière ? Tu vas voir qu’elle va me demander de lui faire un petit avant longtemps ! C’est vrai qu’elle semble plus détendue, plus sûre d’elle, débarrassée de tout complexe. Elle exprime mieux ses désirs, avec plus de sobriété en même temps que plus d’assurance. Elle a peut-être décidé d’être elle-même, sans fards et sans complexes, en même temps qu’elle est déterminée à progresser. Sans doute comprend-elle qu’une période de sa vie est désormais révolue et qu’elle doit s’engager dans une suite qui, non seulement ne l’angoisse pas mais au contraire dans laquelle elle a envie de croquer à pleines dents.

Bien sûr, je suis ravi de la voir ainsi et je pense que le moteur de sa « plénitude féminine » c’est avant tout la maîtrise de ses désirs.

Peut-être faudrait-il que tu t’interroges dans cette direction-là, Madame Poppins, sans vouloir jouer au psy de bar du commerce. Le désir, c’est le carburant. La maîtrise de ses désirs, c’est la quasi assurance de les voir se réaliser.

Peut-être es-tu dans une période de mue qui t’empêche à la fois de percevoir l’approche masquée du changement, et d’envisager le résultat de ce changement ? Rien n’est plus inconfortable mais s’il est certain que c’est aujourd’hui qu’il faut vivre, c’est bien demain qu’il faut viser. Même si « Pendant la mue, le serpent est aveugle. » Mais n’imagine pas un instant que je veuille t’assimiler à un animal à sang froid !


« Choisir, c’est renoncer. » écrivait Gide. Il faut l’accepter avec grâce.

9)
Anapi
, le 31.03.2008 à 07:34

C’est amusant, j’ai moi aussi pris un an le 28 mars. Je n’en suis encore “qu’à” 33, ce qui est malgré tout une année difficile à passer pour les hommes, comme Jésus l’a démontré spectaculairement il y a quelques années.

Pour mes 33 ans, je suis allé faire du ski au-dessus de Chamonix, dévaler la vallée blanche pour être précis. Je suis donc formel : vieillir fait mal aux cuisses.

J’espère avoir mal comme ça encore pendant des années.

10)
djtrance
, le 31.03.2008 à 08:07

J’approche de mes 25 ans donc, mon expérience ne pourra très certainement pas aider notre chère Madame Poppins mais en effet, j’ai pris pour habitude de ne plus fêter mes anniversaires, et ce depuis mes 15 ans je pense…

Je ne m’en porte pas plus mal, surtout au niveau des “cadeaux”… Pourquoi doit-on toujours attendre le jour J afin d’offrir un cadeau? Je sais pas, je vois quelque chose qui pourrait plaire à quelqu’un, si j’en ai les moyens… Et l’envie, j’offre!

Moi je pense que, Mme Poppins, une bonne dose de soleil te ferait le plus grand bien!

11)
pilote.ka
, le 31.03.2008 à 08:27

Eh bien il faut quelqu’un qui s’oppose à toute cette euphorie.

J’ai eu mes 55 ans le 1er mars et franchement ce n’était pas la fête: il me reste au grand maximum 15 à 20 ans à vivre. Or 15 à 20 ans ça passe très, très vite. Je me vois en train de fêter mes cinquante ans eh bien il y a cinq ans, c’était comme si c’était hier.

Je vais maintenant subir (je le subis déjà d’ailleurs) les fameuses douleurs articulaires, et surtout il y a plus de probabilité pour que j’attrape une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral.

D’autre part je vais vieillir très vite maintenant et qui dit vieillissement dit perte d’autonomie. Aussi je me demande avec angoisse par quoi cette perte d’autonomie va commencer.

Rassurez-vous je ne pense pas tous les jours à mon âge mais quand j’y pense c’est en ces termes.

12)
ekami
, le 31.03.2008 à 08:59

“Tu verras quand tu seras grand…” me disait-on quand j’étais petit. Aujourd’hui je suis devenu “grand” et je n’ai toujours rien vu ” disait Pierre Desprosges.
J’ai dépassé la quarantaine, et je vis au présent, le seul moment qui nous appartient vraiment.
J’ai choisi la qualité sur la quantité.
À 25 ans, on râle car on voudrait pouvoir tout faire en même temps. À 40, on choisit d’en faire moins, mais on en profite mieux. Je me rassure comme je peux, en me disant que tous autant que nous sommes, nous n’avons pas plus de 86400 secondes par jour à vivre.
J’ai appris que nous savons pas reconnaître le bonheur : soit que ce dernier est trop fugace pour être saisi, soit que nous ignorons être heureux. Ce n’est que quand il se dérobe tout à coup que nous nous apercevons que nous étions heureux… sans même le savoir !.
Avoir une bonne situation, un mari formidable et deux beaux enfants, c’est être riche, indubitablement, et heureux, très probablement. Rester bloqué(e) sur ses rêves d’enfance c’est risquer d’infantiles et d’inutiles frustrations. Choisir c’est renoncer, comme Gide avait raison.
À 40 ans, peut-on faire les mêmes choses qu’à 20 ? Je prétends que oui : la seule différence se situera dans le temps de récupération nécessaire.
Ce n’est pas la vitesse de la pensée qui compte, c’est sa justesse. A ce titre, on a plus de ” profondeur ” à 40 ans qu’à 20.
Vieillir c’est percevoir une urgence à vivre tout en souhaitant prendre son temps pour mieux anticiper et moins stresser. Ne pas lutter contre le temps, en faire son allié plutôt que son ennemi.
J’apprends mieux à 40 ans qu’à 20 ans, mais surtout je perçois mieux à quel point, tous autant que nous sommes, nous nous comportons de manière infantile la plupart du temps. Mais j’espère quand même avoir gardé un peu de mon âme d’enfant.
Allez, Mme Poppins, un coup de blues d’anniversaire, un coup de déprime, ce n’est pas une vraie dépression. Parce que ça, c’est une vraie maladie, un véritable enfer d’inhibition permanente, et je ne le souhaite à personne, croyez moi !

J’écoute tomber la neige au dehors, elle étouffe tous les sons, c’est magique.

13)
M.G.
, le 31.03.2008 à 09:20

Vu Joël de Rosnay sur Télématin. Pour moi, c’est l’auteur de « Branchez-vous ! » en 1984 et ma découverte de la télématique. C’est aussi une phrase à un Apostrophes consacré à l’Internet : « Tu ne sais pas, demande. Tu sais, partage ». Aujourd’hui, c’est « Une vie en plus » qu’il vient de publier. Il a soixante-dix ans et ne pense qu’à sa vie future, qu’il veut passer à partager ses connaissances tout en restant curieux de tout. Une voie pour se remonter le moral et positiver ?

14)
djtrance
, le 31.03.2008 à 09:30

N’oublions pas le cher Othmar Balzer, surfeur centenaire qui est passé sur notre forum car on parlait de lui:

Cliquez ici pour le lien direct

Comme quoi, tout est possible!

15)
Caplan
, le 31.03.2008 à 10:00

Je vais fêter mes 50 balais dans quelques semaines. Globalement, je me réjouis plutôt des années à venir.

Mais je viens d’aller trouver ma grand-tante pour ses 90 ans. Elle est totalement sourdingue et ça gâche un peu le tableau. Prendre de l’âge, c’est pas grave. C’est devenir vieux qui me dérange…

Milsabor!

16)
François Cuneo
, le 31.03.2008 à 10:09

Pour le coup, je serais assez comme pilote.ka, mais par moments très courts.

Penser arriver l’année prochaine à 50 balais, ça me fait tout drôle.

Et c’est vrai que j’avais plein de projets dans ma tête que je vois bien que je ne ferai jamais.

Et puis il y a cette santé… Il y a cinq ans, quand on se souhaitait bonne année, on se souhaitait bonne santé, mais c’était juste pour dire… Maintenant c’est vrai, ça compte.

Dur dur… Mais en même temps il y a les petits, tous les projets qui restent et qu’on fera, c’est sûr, alors ça repart!

17)
Madame Poppins
, le 31.03.2008 à 10:27

Vous voyez que j’avais raison d’être déprimée, doublement même : y a toujours personne pour me mettre le lien du sketch de Magdane et sa boîte de cassoulet et en plus, j’ai même pas réussi à faire passer que j’étais déprimée de ne bientôt plus avoir de raisons de râler, tant le bonheur est au rendez-vous, grandissant au fil des années…. Grrrr…. Vais faire un test de logiciel, moi, la prochaine fois :-))))

A plus tard, faut que je me remette de mon traitement de racine…. J’ai commencé ma journée par une visite chez la dentiste à 7h30 !

18)
zit
, le 31.03.2008 à 11:20

Bah, tu vois Mâââme Pop’, tu as encore des dents, tu es encore jeune! ;–)

Pour moi, la seule différence, depuis que j’ai passé le cap des quarante, l’année dernière, c’est que je ne dit plus “un vieux” pour parler d’un inconnu, j’utilise “encore jeune”…

J’aime beaucoup: « Tu ne sais pas, demande. Tu sais, partage » une belle façon de voir les choses.

Quand à mon anniversaire, depuis que Coluche s’est mangé un camion le jour de mes 18 ans… je ne fête plus vraiment. C’est la fête tous les jours!

carpe diem

Je ressort cette citation tirée de “la horde du contrevent” d’Alain Damasio (qu’il a probablement lui même tiré d’ailleurs):

“Vis chaque jour comme si c’était le dernier…” suivi de “Vis chaque jour comme si c’était le premier.”

Une seule chose est certaine et inéluctable: la mort, et chaque jour passé à vivre est du bonus. Comme Caplan c’est “devenir vieux” qui me dérange (heureusement pas encore beaucoup, physiquement).

z (bon anniversaire Mâââââme Pop’, je répêêêêêêête: je ne connais pas le coup de la boîte de cassoulet, si un bonne âme pouvait faire plaisir à Mââââme Pop’ sur ce coup là, j’en profiterais avec joie…)

19)
Leo_11
, le 31.03.2008 à 12:52

Prendre de l’âge, c’est pas grave. C’est devenir vieux qui me dérange…

Tout comme le disait le général Mac Arthur dans son discours d’adieu aux étudiants de l’école Militaire de West Point en 1962

Désolé Mââm’ Pop’s j’ai pas trouvé le sketch de Magdane…

Moi ça va… bientôt 48 et je me porte bien, ne me pose pas trop de questions, suis heureux en famille et avance dans le chantier de transformation de mon jardin à l’ancienne sans machines…

20)
Inconnu
, le 31.03.2008 à 13:03

Ça fait longtemps que je ne compte plus mes cheveux blancs, je vais plutôt compter les noirs et pareil pour la barbe.
J’ai réalisé tant de rêves pendant les dix ans qui nous séparent que ton inquiétude me paraît excessive.
En tout cas on n’a que vingt a trente mille jours alors Carpe diem

21)
levri
, le 31.03.2008 à 13:04

D’abord, avec les années, on cesse de rêver. Triste me dira-t-on ? Absolument pas. Car ce qui était chimère hier est devenu réalité aujourd’hui.Et si tel n’est pas le cas, c’est que le rêve était réellement inaccessible, alors pourquoi consciemment courir après un support de frustration ? De plus, connaître ses propres limites n’est pas un manque d’ambition, mais une preuve de lucidité.

Ne vivons nous pas dans “Mâyâ”, le monde de l’illusion et des apparences ? sommes nous le produit du rêve, ou sommes nous ceux qui rêvent le monde ?

Pour rester dans le monde physique, si on empêche quelqu’un de rêver il devient “fou”. Sans le rêve, plus d’évolution ! … j’aime bien rêver tout éveillé :D

Aucun rêve n’est inaccessible ! … si on le fait, c’est déjà une manière d’y accéder, et il n’y a frustration qu’à partir du moment où on renonce, et pour ce qui est des limites, le seul intérêt de leur “connaissance” est de situer la marche qu’il faudra gravir pour les dépasser!

Ensuite, on apprend que toute vision n’est qu’une affaire de perspective. Une bonne définition de la maturité me semble être la perte des certitudes, celles-ci n’étant au fond que des constructions bâties sur des illusions subjectives et temporelles.

ça c’est un apprentissage utile dans la prime jeunesse ! Celui de la diversité, de l’acceptation des différences et de la multiplicité des options possibles. Plutôt que de “perdre ses certitudes” mieux vaut ne jamais en avoir eu! :D

… et brûler la chandelle par les deux bouts, quelle importance si on vit dix fois plus intensément?

J’écoute It Begins With A Blessing,Once I Awakened,But It Ends With A Curse de Kevin Ayers sur The Confessions Of Dr. Dream

@ 18- Zit : “Carpe diem” est également une des bases sur lesquelles s’appuie le film “le cercle des poètes disparus”.

Carpe diem (quam minimum credula postero) est une locution latine extraite d’un poème de Horace qui est habituellement traduite par « Cueille le jour présent, en te fiant le moins possible au lendemain ».Littéralement, cette phrase signifie « Cueille le jour et sois le moins confiant possible de l’avenir ». Elle est tirée de vers latins du poète Horace, intéressé par l’épicurisme et le stoïcisme (dans ses Odes, I, 11, 8 « À Leuconoé »). Elle résume le poème qui le précède et dans lequel Horace cherche à persuader Leuconoé de profiter du moment présent et d’en tirer tous les bénéfices, sans s’inquiéter ni du jour ni de l’heure de sa mort.Rendu célèbre auprès du grand public depuis l’Antiquité, l’extrait Carpe diem fait l’objet d’une mauvaise interprétation : traduit par « Profite du jour présent » (alors que les deux mots signifient « cueille le jour »), et compris comme une incitation à l’hédonisme le plus fort, peut-être le plus aveugle, il perd tout rapport avec le texte original, qui, au contraire, incite à bien savourer le présent (sans toutefois récuser toute discipline de vie) dans l’idée que le futur est incertain et que tout est appelé à disparaître.C’est donc un hédonisme d’ascèse, une recherche de plaisir ordonnée, raisonnée, qui doit éviter tout déplaisir et toute suprématie du plaisir. C’est un hédonisme a minima : c’est un épicurisme (Horace faisait partie de ces épicuriens de l’ère romaine).

22)
François Cuneo
, le 31.03.2008 à 13:25

A plus tard, faut que je me remette de mon traitement de racine…. J’ai commencé ma journée par une visite chez la dentiste à 7h30 !

Ta dentiste étant mon ex-femme, je comprends que ça te déprime!

Noooooon, je plaisante, je la trouve rigolote moi, mon ex-femme. Et elle ne fait jamais mal.

23)
Le Corbeau
, le 31.03.2008 à 13:34

Quel horreur tout ce noir, Madame Poppins :-)

24)
Iris
, le 31.03.2008 à 13:47

Ah! C’est terrible 38 ans?! Mais non, vous verrez dans 10 ans, comme vous les regretterez… ;-/

38 ans, mais c’est la fleur de l’âge, l’épanouissement de la personne, la complicité avec le conjoint renforcée par les années côte à côte, les relations de plus en plus riches avec les enfants qui grandissent, l’expérience professionnelle qui permet de se sentir à l’aise, tout en n’étant pas encore décati ni perclu de douleurs en tous genres…. Les soucis, les ennuis, les rides, les kilos, on verra pour plus tard.

@ Okazou: je me suis sentie tout comme ta dulcinée. Fais-lui savoir que sa “plénitude féminine” me parle tout à fait ;-)

25)
djtrance
, le 31.03.2008 à 14:29

Je viens de mettre cette image pour Jacques 971, qui fête son anniversaire aujourd’hui…

Comme quoi :)

26)
M.G.
, le 31.03.2008 à 14:53

Ah! C’est terrible 38 ans?! Mais non, vous verrez dans 10 ans, comme vous les regretterez… ;-/

C’est marrant, c’est l’âge de mes maîtresses préférées ;-)

C’est vrai que j’en ai 62 depuis le 6 janvier dernier. La santé ? Avec toutes les emm.. que j’ai subies dans ce domaine depuis dix ans, les médecins m’ont promis que je vivrai jusqu’à 85 ans. Moi, je veux bien mais pour l’instant c’est “Carpe Diem”.

27)
Jacques 971
, le 31.03.2008 à 17:12

Malgré ma longue expérience de la chose, je ne vois pas grand chose à ajouter à tous ces commentaires, Madame Poppins, si ce n’est que :

1°) Il est à peu près reconnu que le Prozac ne change pas grand chose au problème et que 2°) Il vaut mieux avoir l’âge de ses artères que l’âge de César Franck.

28)
M.G.
, le 31.03.2008 à 17:19

Ah! C’est terrible 38 ans?! Mais non, vous verrez dans 10 ans, comme vous les regretterez… ;-/

38 ans ? Pour moi, c’est 1984. 17 mai : j’arrête de boire de l’alcool à 18 heures 45, après avoir avalé ma dernière bouteille de Johnny Walker (entamée à 18 heures !). Au fait, quelqu’un pourrait-il me donner une idée de mon taux d’alcoolémie ce jour-là à 18 heures 45 ? Je tiens à préciser que je tenais toujours debout après cet exploit. Bref, il était temps que j’arrête !

13 septembre : je boote mon premier Apple IIe pour la première fois.

24 ans ont passé. Je vis toujours sans alcool mais je suis devenu Applemaniaque ;-)

29)
Okazou
, le 31.03.2008 à 18:00

« @ Okazou: je me suis sentie tout comme ta dulcinée. Fais-lui savoir que sa “plénitude féminine” me parle tout à fait ;-) »

Ainsi, les femmes, que je perçois toujours comme « telluriques », qui appartiennent à la planète comme personne, vers un certain âge, à un certain détour du chemin, atteignent-elles cette harmonie qui leur est propre, cette « plénitude féminine » qui fait que le monde leur appartient.

Je ne manquerai certainement pas de lui apprendre qu’en Suisse quelqu’une partage son sentiment. Pour l’heure, elle se baguenaude du côté de la place Stanislas, à Nancy, qu’elle a découvert l’autre jour sous la neige.

30)
marcdiver
, le 31.03.2008 à 20:11

Coucou Mme Poppins ! (et les autres aussi d’ailleurs !)

Ben moi, les 40 balais c’est pour août, dire que j’ai l’impression d’avoir encore tout à faire ! Et un petit point commun : j’ai passé une nuit d’enfer à cause de mes dents… et mercredi, pour la première fois je vais avoir droit à un traitement de racine. Ca fait mal Mme Poppins ?

31)
XXé
, le 31.03.2008 à 23:50

Madame Poppins, je crois que tu as bien raison de déprimer.
Pour au moins deux raisons.
La première : effectivement, le cassoulet de Magdane semble inconnu sur le net. Et c’est dommage.
Mais pire : tu as 38 ans !

Ou plutôt : tu n’as QUE 38 ans.

De ce que j’ai pu en voir sur certaines photos, tu semble plutôt pas mal de ta personne, et de ce que j’ai pu lire ici ou , tu es aussi honorablement équipée sur le plan intellectuel.

Et pourtant oui, tu peux déprimer parce que tu n’es encore que l’embryon de ce que tu vas être à la quarantaine !
Là seulement, tu pourras commencer à être vraiment “bien” !
Et ça, j’en suis certain.

Donc oui, il était temps que tu te rendes compte que tu devais encore déprimer deux longues années !

Bon courage en attendant… :-)

Didier

32)
XXé
, le 01.04.2008 à 00:01

Je vais fêter mes 50 balais dans quelques semaines. Globalement, je me réjouis plutôt des années à venir.

Idem pour moi, en mai le 17 (comme M.G. si j’ai bien compris). J’ai d’ailleurs un ami suisse (coucou le Claude ;-) ) qui devrait, que dis-je ! qui va participer aux agapes, ce qui me fait bien plaisir parce qu’on ne se voit pas souvent. Quand va-t-on se décider à rapprocher la Suisse de la Lorraine, bon sang ?
Bref, aucun problème pour moi pour l’instant, cet âge rond.

Par contre, Ma_Dame_À_Moi a décidé de s’arrêter à 49,9… La Mobylette, qu’on va l’appeler !
:-D

Didier

PS : Madame Poppins, j’ai pas dit qu’on devenait enfin bien à la quarantaine ans seulement, hein, ça peut durer beaucoup plus tard !… :-)

33)
Puzzo
, le 01.04.2008 à 07:39

Je n’ai “que” 27 ans et pourtant je suis déprimée aussi. En fait, c’est plutôt l’idée de voir vieillir mes parents et ma famille à côté de moi qui me déprime. Ainsi que tous les voyages que je n’ai pas encore fait et que j’aimerais faire sans savoir si j’en aurai le temps.

Un peu précoce peut-être mais pourtant vrai!

34)
Madame Poppins
, le 01.04.2008 à 08:02

fxprod, il est vrai que côté cheveux blancs, ma blonditude présente l’avantage de “noyer” un peu le phénomène !

Tony, je suis toujours tellement admirative devant ces gens qui parviennent à faire des efforts aussi importants qu’une matu du soir, en sus évidemment d’une vie de famille et d’un boulot ! Et oh oui, rien n’est écrit à l’avance, c’est tellement juste.

FT’e, attention, moi aussi, jusqu’à 35 ans, je me croyais épargnée par toute forme de “crise” et de “déprime” ;-)))

Levri, à choisir, je prends la polyandrie plutôt que la virtuosité ;-))) Et j’accepte les voeux tout au long de l’année, pas de souci ! Donc, mille mercis !

DOMZ, j’ai atteint mon objectif si je t’ai mis la patate, merci ! Un essai ? J’aimerais pouvoir me lancer….

35)
Fabien Conus
, le 01.04.2008 à 08:48

Hey, ma Puzzinette, on va les faire ces voyages !

Et puis je sais que je suis vieux, mais pas tant que ça, si ? ;-)

Pour ma part, je dois avouer que “vieillir” ne me pose aucun problème pour le moment. Je suis content de la vie que j’ai et que j’ai eu (avec son lot de bonnes et moins bonnes choses) et l’avenir se présente plutôt très bien.

36)
levri
, le 01.04.2008 à 10:40

Levri, à choisir, je prends la polyandrie plutôt que la virtuosité ;-)))

Y’a plus qu’à voir avec Mister … (et investir dans un (très) grand lit) :D

PS : le choix n’était pas restrictif, tu avais droit à la polyandrie et la virtuosité !

J’écoute One Night As I Lay On My Bed de Steeleye Span sur l’album Hark! The Village Wait

37)
bgc
, le 01.04.2008 à 11:54

La madame elle a dit:

“J’ÉTAIS déprimée de ne bientôt plus avoir de raisons de râler, tant le bonheur EST au rendez-vous”

Le bonheur d’entrer dans une nouvelle septaine, une nouvelle classe, d’apprendre de nouvelles choses, de faire de nouvelles rencontres, de réfléchir différemment ou simplement de réfléchir enfin, de jeter un regard sur le passé et repenser que notre vie n’aurait pas été la même sans telle ou telle personne croisée, “par hasard”, sur le chemin………

38)
Smop
, le 01.04.2008 à 15:17

Aucun rêve n’est inaccessible ! … si on le fait, c’est déjà une manière d’y accéder, et il n’y a frustration qu’à partir du moment où on renonce, et pour ce qui est des limites, le seul intérêt de leur “connaissance” est de situer la marche qu’il faudra gravir pour les dépasser!

Il y a rêve et rêve. Bien entendu, celui qui nous stimule au moyen d’une perspective spirituelle est essentiel. Mais je pense aussi qu’il faut construire un pont entre rêve et réalité afin que le rêve devienne un “outil” et un carburant pour l’esprit, et non pas seulement une carotte contre le désespoir. Utilisé comme un moyen de fuite, le rêve peut être un terrible inhibiteur de volonté.

Plutôt que de “perdre ses certitudes” mieux vaut ne jamais en avoir eu! :D

Certes, mais difficile de ne pas se laisser piéger car le rouleau compresseur social pousse aux certitudes. Le libre arbitre est un long apprentissage, un combat quotidien contre l’environnement culturel, les lois humaines et autres postulats pseudo-divins. D’ailleurs, pourquoi jeunesse s’enflamme-t-elle si ce n’est pour manifester ses certitudes ?

39)
levri
, le 01.04.2008 à 16:00

pourquoi jeunesse s’enflamme-t-elle si ce n’est pour manifester ses certitudes ?

…pour ses idéaux? (qui ne sont pas forcément des certitudes) ;)

Sinon pour le “piège rouleau compresseur social”, y’a des gamins totalement éclatés, et des vieillards qui ont “subi” une vie de mouton. Le problème c’est qu’il est plus reposant et facile d’avoir des “certitudes” que de se poser des questions.

En ce qui concerne ta tentative de rationalisation des rêves, on peut les classer, les étiqueter avec des jolis noms, le nom devenant le signifiant, “construire des ponts” si on admet la dualité “rêve” / “réalité” (et pourquoi tout réduire à 0/1 ? nous ne sommes pas des machines et pouvons faire mieux que ça !) … et même leur donner de la matière pour en faire des outils si tu veux …

… Mais si on admet l’existence de “l’être”, y a t il une discontinuité entre la pensée “consciente” et “inconsciente”, entre le rêve (action de la pensée lorsqu’on dort ou imagination débridée et non soumise à la matière lorsqu’on est éveillé) et le travail automatique ou réfléchi de l’esprit éveillé?

J’écoute You Know You’re Only Dreaming de Hawkwind sur l’album In Search of Space

40)
Madame Poppins
, le 02.04.2008 à 07:50

Smop, je suis entièrement d’accord, tout n’est qu’affaire de perspective mais n’empêche, je trouve que la fougue et le “tout tout de suite” de la jeunesse, c’est parfois bien, c’est aussi elle qui fait avancer les choses.

Lou, un homme dont le cheveu est rare, voire inexistant, il peut avoir un charme fou : regarde Barthez, il a un fan club impressionnant. Je t’aurais bien parlé du Patron d’ici mais j’ai peur d’avoir des ennuis avec sa femme ;-)

Okazou, je me demande finalement si mon reste d’acné juvénile ne m’empêche pas d’atteindre la plénitude mais cela dit, je comprends très bien de quoi tu veux parler et je me dis que ce petit qu’elle va te demander, ça serait une bonne idée, non ?

Anapi, logique pour un bélier de foncer en bas les pentes : joyeux anniversaire avec un peu de retard.

djtrance, je suis tellement d’accord : les cadeaux qui font le plus plaisir sont ceux qu’on reçoit en dehors de toute logique de calendrier.

pilote.ka, je suis d’accord, il y a un âge à partir duquel le temps semble s’emballer alors que les années comptent toujours 365 jours. Mais contre l’accident cardio-vasculaire, il y a quand même une ou deux choses à faire, ce n’est pas forcément une fatalité automatique.

ekami, avoir été heureux sans le savoir…. c’est justement juste ! Et depuis que j’ai capté que le meilleur moyen de ne pas être heureux, c’est d’être sans arrêt à se projeter dans l’avenir ou dans le passé, je vis tellement mieux ! Et je vous crois sur parole quand vous dites ne souhaiter de dépression à personne….

M.G, j’adore cette phrase “tu ne sais pas, demande; tu sais, partage”. Hélas, pour avoir fréquenté plein de bancs d’école, je me suis rendue compte que nombreux sont les profs qui valorisent davantage ceux qui savent que ceux qui osent demander parce qu’ils ne savent pas…

djtrance, quand je vois ma voisine qui ne sait pas surfer à 35 ans…

Caplan, il te reste encore plein d’années avant de devenir sourd, finalement ! Faut voir le verre à moitié plein. Et d’avance, joyeux anniversaire pour cette date symbolique.

François, finalement, ça a du bon de ne pas avoir eu tous ses enfants entre 20 et 25 ans, non ?

zit, à douze ans, j’ai un jour dit à mon père “il y avait plein de vieux, dans ce village”. Et mon père de demander “ils avaient quel âge ?” Moi de répondre “oh, tu sais, genre cinquante ans !”. Aujourd’hui, je dirais que ces gens-là sont jeunes…

Leo_11, ne t’en fais pas, un autre lecteur l’a fait pour moi, il faut juste que je vous mette le lien, c’est très drôle (je trouve). Et je crois que tu tiens deux ingrédients importants pour le bonheur : la famille et le projet qui fait plaisir ! Bonne continuation,

41)
Madame Poppins
, le 02.04.2008 à 12:46

Me revoilà donc pour la suite, ma trépidante vie de famille m’imposant des pauses aussi passionnantes que “maman, cacaaaaaaaaaaa !” et autres réjouissances !

Haddock, évidemment, après avoir vu ton lien, je me dis que le Canada, c’est pas si loin… Dis, quels voyages !!!

François, elle a été parfaite : au point de ne pas rire en me voyant presque morte de trouille !

Le Corbeau, ne dit-on pas que c’est la nuit qu’il fait bon de croire à la lumière ?

Iris, merci de m’avertir comment je me sentirai dans dix ans ;-) Mais oui, c’est vrai, je suis fort aise de me sentir mieux dans mes baskets sur plein de plans, le temps des grandes errances étant terminé.

M.G, je rigolais quand ma grand-mère me souhaitait une bonne santé.. aujourd’hui, c’est ce que je souhaite à tous mes proches… elle est tellement précieuse !

Jacques 971, à vrai dire, si je suis bien contente de n’avoir jamais dû prendre de prozac, il se trouve que c’est le seul nom de médicament que je connaisse en matière de “dépression”… mon billet avec “passe-moi le thé camomille”, ça le faisait moins je trouve !

M.G, une bouteille en 45 minutes ? il est effectivement des choses qu’il vaut mieux ranger au placard : bravo de l’avoir fait, chapeau !

Marcdiver, je viens aux nouvelles : alors, ce premier traitement ? J’espère qu’il s’est aussi bien passé que le mien, dont je ne dirais pas qu’il a été totalement sans douleur mais elle a été plus que supportable (grâce aux moult piquûres !)

XXé, mince, je vis tellement mieux quand on “m’agresse” que quand on me fait des compliments…. Je dirai donc simplement “merci !”

Puzzo, je crois que pour les voyages, t’as eu la réponse ?! ;-)

Fabien, évidemment qu’elle se présente bien, la vie, quand on a plein de projets de voyage !

Levri, voyons, qui te dit que je vais mettre les deux hommes dans le même lit ? Et s’il me fallait juste un homme qui aime passer deux heures à choisir un sac à main, chose que Mister n’apprécie guère ?

bgc, il y a effectivement plein de gens dans ma vie qui me sont super méga précieux et que j’ai rencontré “par hasard” chaque fois que ma vie était dans un “creux” terrible….

Levri, Smop, la jeunesse ne s’emflamme-t-elle pas parfois pour ce qu’elle croit être des certitudes, parfois pour des élans ? Et si vous aviez l’un et l’autre raison ?

Me voilà d’attaque pour le prochain anniversaire ;-) Merci pour vos commentaires, à bientôt,

42)
Madame Poppins
, le 02.04.2008 à 12:49

PS: fallait quand même que je vous mette le lien sur la boîte de cassoulet, merci au lecteur de cuk qui me l’a fait parvenir dans ma boîte mail : j’espère que cela vous fera un peu rire, en ce jour de pluie et de ciel gris !

43)
marcdiver
, le 02.04.2008 à 19:23

premier traitement… Réussi ! (pfff, j’ai l’impression de passer un examen du coup !!!) Moult piqûres également, mais travail tout-à-fait supportable, sauf quand il touchait le nerf… Mais bon, je savais pas que cela se faisait en deux fois, et que ce sera à continuer d’ici 20 jours… J’ajoute la couronne… je ne vais pas changer de voiture moi !!!

44)
Madame Poppins
, le 04.04.2008 à 16:16

Marcdiver, contente que tu aies survécu ! Mais bizarre, moi, je dois y aller trois fois…. Soupir… Courage pour la suite !