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Je suis une grande romantique….
Le conte de fée classique se construit selon une recette assez simple, même pour qui, comme moi, ne sait pas bien cuisiner.

Vous prenez
- une jolie princesse (qui peut aussi être bergère, selon vos préférences personnelles),
- majeure (ça vous évite des ennuis avec la police des moeurs),
- si possible sans dépendance à la cocaïne (nonobstant son destin d'héroïne).

Vous ajoutez plein de méchantes sorcières aux pouvoirs maléfiques, un chevalier courageux et très beau (un fleuriste sensible et honnête, ça va aussi), deux doigts de quiproquos, une légère pincée d'innocence, un zeste d'émotion, un généreux brin d'érotisme, un soupçon de duel entre ledit chevalier et le roi des ténébres (évitez de remplacer les épées "ordinaires" par des mines anti-personnelles, ça raccourcit l'histoire et provoque trop de dommages collatéraux).

Vous jetez le tout dans un chauderon et remuez à feu doux durant quelques heures, pour terminer par une grande flambée, afin que l'histoire s'emballe, entraînant dans son sillage "passion et folles nuits d'amour dans le chateau de la princesse".

Il y a un seul "blème", de taille, dont j'ai pris conscience au début de mon adolescence (pas si lointaine, bande de mauvaises langues, je fais plus âgée que je ne le suis en réalité) : le conte de fée n'existe pas dans la "vraie vie". A part Caroline de Monaco, personne ne vit dans un chateau - et y a plus de bergère depuis la disparition de Joe Dassin qui s'est épuisé en vain à siffler sur la colline -. Cette découverte m'a ravagée, moi qui venais à peine de comprendre que les cadeaux, sous l'arbre, c'était pas le Père Noël qui les amenait.

Ainsi, autour de moi, les gens ont rencontré leur âme "soeur" (franchement, quelle expression inappropriée, vous ne trouvez pas ?) dans les endroits les plus variés mais si peu romantiques, genre
a) université
b) place de travail
c) comité de soutien aux sans-papiers.

Pour ma part, à 17 ans, au lieu de bosser l'histoire de Suisse en prévision de mon bac, je révisais l'anatomie avec un "copain" de classe; à 19 ans, j'ai découvert que la vie nocturne d'un campus était d'un intérêt largement supérieur à toutes les activités studieuses diurnes... A 25 ans, j'avais quatre ans de concubinage derrière moi, des illusions perdues, plein de coups de foudre à mon actif mais toujours aucun prince charmant. Et je me voyais déjà terminer ma vie dans un vaste nuage de naphtaline, comme Madame Berthier, ma prof de français, qui avait comme seule passion les règles d'accords du participe passé, autant dire un vaste néant.

Si je voulais bien passer mes journées avec mon Code civil, je ne me voyais pas consacrer mes nuits au Code pénal; j'ai donc décidé d'être résolument moderne - "le prince charmant, je l'sais, il existe mais y va pas venir sonner à ma porte, faut que j'me bouge" - et j'ai passé une petite annonce dans un hebdomadaire suisse.

A l'heure où les sites de rencontres se multiplient à grande vitesse sur le net, c'est devenu presque "romantique" de faire la connaissance de quelqu'un par échanges épistolaires, grâce à un bref texte dans lequel il faut veiller à préciser qu'on est "épicurien" et "éclectique" bien entendu.

Ainsi, de rencontres avec un "intellectuel charmant" et un "banquier cosmopolite" en discussions avec un "passionné de voyages" et un "amateur d'arts", j'ai fait la connaissance de Mister, il y a presque dix ans.

La suite, certains ici la connaissent déjà : un mariage, ce qui est follement romantique (même dans une salle communale qui fait office de salle de sport et de spectacles, dans une robe pas du tout blanche), deux enfants, un crédit hypothécaire, une période de chômage et une préparation de brevet d'avocat, ce qui a nécessité, outre un grand brin de romantisme, une importante dose d'humour...

Et comme Mister n'a (pour l'heure) pas encore fait ses malles, j'en ai déduit que le romantisme ne se trouve pas forcément là où on croit et que modernité peut rimer avec amour.

N'empêche, je me demande si vous, vous avez rencontré l'élu(e) de votre coeur de façon follement romantique, au soleil couchant, dans la cour de l'école juste avant d'atteindre le paradis à la marelle ou si, d'errances en divorce, vous avez fini par accepter que votre meilleur pote vous présente sa soeur. Dites-moi "tout", on ne sait jamais, votre recette du bonheur pourra peut-être inspirer celui ou celle qui en a marre de manger ses croissants seul(e) le dimanche matin et voudrait bien prendre son pied autrement qu'au rayon photos.

56 commentaires
1)
XXé
, le 15.10.2007 à 00:26

Quelle que soit la manière de trouver l’élu(e) de son cœur, le plus gros souci, le plus grand problème à gérer n’est-il pas le temps et les ravages qu’il entraîne ?
Donc la méthode, finalement, importerait peu…

Oulah, suis-je devenu pessimiste ?
Ou réaliste ?…

Quoi qu’il en soit, et sans rapport avec le sujet, je suis épaté par ton style, Madame Poppins… Chapeau bas !

Didier

2)
orangers
, le 15.10.2007 à 06:32

Il était beau, elle était belle… A quand le roman de gare, Mme Poppins? Bravo et merci de cette bonne détente matinale!

3)
Madame Poppins
, le 15.10.2007 à 07:02

XXé, le temps entraînerait des ravages ? Parlez pour vous : pour ma part, j’ai toujours la cuisse de mes 20 ans, le fessier de mes 18 ans… Bip, bip, bip, bip, il est 7h00, il est l’heure de te lever, Madame Poppins, arrête de rêver ;-)))))

Orangers, si seulement je pouvais publier un roman de gare : j’adore l’idée d’être emportée partout par les gens qui voyagent !

4)
mrG
, le 15.10.2007 à 07:07

J’ai rencontré ma moitié sur les bancs de l’université (par très folichon je sais), mais le plus drôle c’est que la relation a commencé sur un quiproquo. Je pensais être inscrits dans le même séminaire que ma moitié alors je lui ai demandé son numéro de téléphone mobile, ce qu’elle accepta de faire gentillement. Cependant, et vous l’aurez deviné, je n’étais pas dans le même séminaire. L’ayant tout de même invité à une exposition sur les expressions de la langue française contenant une référence à un animal (cloué le bec, têtu comme un âne, …) puis une autre sur le rôle de la femme et de l’homme dans le couple, tout a commencé. Toutefois après quelques discussions j’ai découvert qu’elle m’avait “repéré” dès le premier jour d’université, tout comme moi. Mais trop timide que j’étais pour l’aborder, j’ai attendu 4 ans avant de franchir le pas et de l’invité à la fameuse exposition.

Je ne suis pas non plus romantique, mais plutôt pragmatique, le contraire de ma moitié.

G

5)
François Cuneo
, le 15.10.2007 à 08:48

Je veux bien être romantique ici, mais si je m’y mets, j’implique des gens qui n’ont peut-être pas envie que je raconte mes histoires…

Donc finalement, je vais plutôt faire le voyeur aujourd’hui.

Mais c’est peut-être dur de faire sortir le côté romantique des lecteurs, quand la plupart sont des hommes:-)

Merci pour l’article!

6)
Atypo
, le 15.10.2007 à 09:09

Ma princesse, je l’ai rencontrée au travail. Pas original, non sauf que c’était aux éditions Éole. Le vent, complice, m’a poussé jusqu’à elle. Elle a eu un coup de foudre plus important que le mien, occupé que j’étais, par ailleurs. Mais, petit à petit, elle a su me convaincre que j’étais son prince charmant. Franchement, je n’ai jamais pensé être digne d’une telle appellation, mais bon. Depuis ce jour, nous roucoulons des jours (et des nuits) heureux et nous fîmes beaucoup de beaux enfants… enfin… un bel enfant… ;-)

7)
Madame Poppins
, le 15.10.2007 à 09:13

mrG, quatre ans !!!! Si ça, c’est pas romantique, je ne sais pas ce qu’il faut ! C’est bel et bien être “têtu comme un âne”, non ? ;-)

François, on peut rencontrer l’amour de façon pas du tout romantique : elle emboutit ta voiture, tu l’engueules au téléphone chez un fournisseur…. Donc, les histoires des lecteurs ne feront peut-être pas sortir leur romantisme du tout, va savoir !

Atypo, visiblement, elle a eu raison, votre Princesse : d’ailleurs, ne dit-on pas que ce que femme veut….

8)
Grizzimero
, le 15.10.2007 à 09:30

ma tendre Princesse (en plus c’est bien comme ça que je l’appelle!), je l’ai rencontré lors d’une activité bénévole dans laquelle ma Princesse travaillait en tant que salariée. Je l’avais découverte au travers d’une belle photo dans un journal spécialisé. Du coup, je me suis décidé de m’investir dans cette association. Elle m’appréciait bien et moi ENORMEMENT… De fil en aiguille, on a commencé a se draguer, à s’inviter parmi, à se voir de plus en plus souvent, à devenir de plus en plus proches… Jusqu’à que je lui annonce que je ne suis pas libre, que je suis déjà avec une personne depuis 5-6 ans.. ah…

Elle m’a fait la gueule pendant longtemps… une monstre gueule… (vous comprenez pourquoi?…)

Ensuite, 4-5 mois plus tard, ça pétait avec la “régulière” et je me retrouvais célibataire… Parfait, pour ma Princesse! Tu parles, Charles… Elle ne l’a pas avalé la petite!

Il m’a fallu ramer, souquer, sécher, ramer de plus belle…

8-10 mois plus tard, elle a passé l’éponge sur cet affront, nous décidâmes donc de nous laisser une chance, c’était en 2000, jusqu’à maintenant avec une pause de 2 ans pendant ces 7 ans… En effet, depuis juin de cette année, elle est redevenue ma Princesse, car elle n’a JAMAIS rien trouvé de mieux ailleurs que moi…

(modeste, modeste…) ;-)

9)
coacoa
, le 15.10.2007 à 09:36

Nous ne nous étions jamais rencontrés, et une amie commune s’était persuadée que “nous étions faits l’un pour l’autre”.

Elle avait tout planifié : en ce temps-là (c’est joli comme formule), je travaillais dans un théâtre. Pour être précis, je travaillais à la cafétéria dudit théâtre, en tant que cuisinier.

Tout devait être parfait : elle invitait ma “future moitié” à voir un très beau spectacle, puis elle la conviait à partager un délicieux repas préparé par un doux et tendre (c’est moi).

Tout était bien vu : la “future moitié” détestait le théâtre, quant à moi, je préparais des tommes poêlées à tout va, emplissant la pièce d’un parfum onctueux des plus propices au coup de foudre.

Ce dernier n’a pas eu lieu, de fait, nous nous sommes à peine regardés, trop occupés à nous demander “mais comment a-t-elle pu imaginer quoi que ce soit de possible entre nous”.

Du temps a passé, quelques mois durant lesquels de l’eau a coulé sous les ponts, le temps que certains espoirs, portés ailleurs, soient déçus.

Puis un soir, alors que mon moral se noyait à quelque part dans un canal sous les ponts cités plus haut, une amie (une autre, pas la marieuse) m’a presque emmené de force dans un café de la ville

Elle : “Viens, un dernier verre.”

Moi : “Non, je n’ai pas envie, je suis crevé, on rentre.”

Elle : “Mais si, allez, je t’offre une bière et on rentre.”

Moi : “Non, je ne suis pas d’humeur, il est tard.”

Elle (pugnace) : “Mais si, tu verras, on fait pas long.”

Bon, j’arrête là le suspense, vous aurez compris que je suis finalement entré dans le café.

En entrant, je suis tombé nez à nez avec mon “ex-future-moitié”. Nous n’avons pas pu faire autre chose que bredouiller trois mots dont le contenu, sans doute, m’aura échappé. Mais il régnait dans notre modeste échange une gêne bien particulière dotée de bien plus de sens que nos pauvres mots (ça c’est mon interprétation, peut-être la “moitié” pensait-elle seulement “Tiens, c’est le gars des fromages.”).

Ni une ni deux, j’ai retrouvé mon moral et, par un astucieux stratagème, son n° de téléphone.

La suite est plus classique : deux-trois sms échangés, une invitation à dîner (le soir, “souper” quoi, pour nous autres helvètes), une délicieuse soirée, la promesse de se revoir, puis, de fil en aiguille, les désormais 1’642 plus beaux jours de ma vie, en comptant les années bissextiles. (Quizz : quand nous-sommes-nous rencontrés ?)

Comme quoi… Les “marieuse” ont parfois du flair, les petites annonces des ressources, les forums de cuk un certain potentiel (j’ai pas cité de nom).

Les histoires varient, les “princes” n’en sont pas moins charmants.

10)
Saluki
, le 15.10.2007 à 09:47

Lors de mon premier jour de travail post-universitaire (j’avais fait plein de petits boulots durant mes études dont plusieurs chez l’importateur Mercédes, ce qui m’a taggué pour longtemps…) le secrétaire général de l’entreprise (britannique) m’a donné ce conseil:
– Never shit in front of your own doorstep !

En bon Français moins rude, on traduirait par, on ne chasse pas sur le lieu de travail

C’est pourquoi, bien longtemps après, j’ai toujours appliqué ce bon principe dans toutes les entreprises que j’ai écumé, et attendu d’avoir rendu ma démission publique pour inviter ma future Madame Saluki à dîner.

12)
cvrin
, le 15.10.2007 à 09:55

quel joli texte Mme Poppins! alors moi, avec M. Speedy, cela va faire 7 ans en janvier qu’on est ensemble. et aujourd’hui, pile 4 ans que l’on habite ensemble! on s’est rencontré à la gym de Prilly. lui dans le public et moi sur scène, au piano, pour les intermèdes. on a fait des soirées avec les jeunes du coin, en groupe, bowling et autre. puis une copine sur place m’a transmis son natel, j’ai envoyé un sms et hop, premier rendez-vous 5 jours plus tard! soirée sympa à se découvrir dans un pub à Lausanne, on se trouve plein de points en commun, les deux on adore parler de tout et de rien. et aujourd’hui nous sommes toujours ensemble, avec la même envie les deux de tout partager! et on est d’accord sur deux points: pas de mariage ni d’enfants. à la limite un partenariat, que l’on trouve intéressant qu’un mariage commun. et surtout pas à l’église. j’ai vraiment trouvé la perle rare, mon amoureux de mon cœur comme je dis! j’ai souvent des fleurs en cadeaux, ou de petites attentions qui m’attendent sous mon oreiller. voilà, entre nous tout va bien, c’est un vrai bonheur de construire ma route à ses côtés! et je souhaite à tout le monde de trouver la même chose pour soi.

13)
Mirou
, le 15.10.2007 à 10:19

Pour ma part, c’est une amie marieuse qui m’a forcé à rencontrer un “metteur en scène super sympa et beau comme un dieu” et m’a donc forcé à aller au théâtre. J’ai bien aimé la pièce, étonnament, mais il se trouve que le “metteur en scène” faisait la popotte dans un théâtre. Résultat: à peine un regard au théâtre, une marieuse déçue.

Quelques mois plus tard, après une soirée avec une amie, nous nous précipitons dans un café (je dirais plutôt un bar bondé, bref…) pour y reluquer un beau mec que nous avions suivi. Le mec en question s’est révélé d’un ennui tel que nous nous décidâmes à partir très vite. C’est à ce moment que je me suis fait chopé par une paire d’yeux bleus magnifiques: ” Salut…. Salut …. Tu vas bien ? Oui, super… euh… bon… bonne soirée….”

Quelques jours plus tard je reçois un sms de la marieuse, triomphante: “Je peux lui donner ton numéro de téléphone?” Un brin paniqué mais souriant, je répond “Oui.”. Un repas arrangé, délicieux, et je confirme les 1’642 jours de bonheur total, les plus beaux de ma vie aussi…

Sauf que je ne sais jamais vraiment quelle date ça fait…

14)
Puzzo
, le 15.10.2007 à 10:23

les désormais 1’642 plus beaux jours de ma vie, en comptant les années bissextiles.

Un repas arrangé, délicieux, et je confirme les 1’642 jours de bonheur total, les plus beaux de ma vie aussi…

C’est que j’en ai presque les larmes aux yeux… Sincèrement! :-)

Madame Poppins, je crois qu’on peut se serrer la pince car côté romantique, je suis impayable. La preuve, juste en dessus!

15)
Madame Poppins
, le 15.10.2007 à 10:24

Grizzimero, “Je l’avais découverte au travers d’une belle photo dans un journal spécialisé.” Je me demande si là, une petite précision ne s’imposerait pas, tout le monde ne te connaissant pas…. ;-) Et je confirme, c’est une vraie princesse, ta Princesse, elles seules sont capables de faire patienter un homme durant huit mois ! Longue vie à vous deux !

Coacoa, c’est comme si j’avais senti l’odeur du fromage poêlé en lisant ton récit ! Et heureusement que tu as des amies obstinées, il aurait en effet tellement dommage de passer à côté d’une si belle histoire ! Merci de nous l’avoir fait partager ! Quant au calcul, je passe mon tour : je vous souhaite surtout qu’elle continue longtemps encore, pour votre plus grand bonheur ! (en plus, suis jamais foutue de me souvenir quand c’est, les années bisextiles !) PS: l’astucieux stratagème, pour obtenir le no de tél, tu peux le dévoiler publiquement ? C’est toujours un casse-tête….

Saluki, le conseil, même si je préfère la version traduite, me semble tout à fait excellent et semble t’avoir parfaitement réussi !

Ysengrain, tu n’as rien trouvé d’autres pour ne pas répondre à la question ? ;-)

Cvrin, “la même envie de tout partager” : rassure-moi, pas la brosse à dents ;-) J’adore les belles histoires d’amour et vous souhaite qu’elle soit toujours parsemée de petites attentions réciproques, elles sont le sel de la soupe, le piment de la vie !

16)
Diego
, le 15.10.2007 à 10:59

Je passe mon tour sur ce coup là …

Mister Poppins
Salt&Pepper’

17)
ysengrain
, le 15.10.2007 à 11:18

Madame Poppins, puisque tu insistes. Après une première expérience totalement dénuée de rêves et de fantasmes, un matin d’Avril 1976, le jeune médecin que j’étais, célibataire, roulant sur une très grosse moto, arrive dans son service vers 7h et découvre que la DRH a engagé une grande, belle, chaussée d’adorables sabots verts, Rousse. Mon associé me dit immédiatement: “tu verras, pas mal, la rousse”. Quelques concerts et pertes multiples de chemin (elle est très forte pour les trajets) notre vie commune a commencé et n’a plus jamais cessé. Les erreurs de trajet ne nous ont jamais séparé. Nous avons enrichi notre goût musical que nous nous sommes découvert commun (la musique baroque). Elle a quitté le métier d’infirmière et est à force de travail devenue comédienne. Je n’ai jamais pu apprécier un spectacle auquel elle a participé tant est forte en moi son image. Un peu plus de 30 ans après, son parfum, qui a pourtant (trop souvent) changé est encore présent.

18)
Grizzimero
, le 15.10.2007 à 11:21

Je passe mon tour sur ce coup là …

Dommage, on aurait bien voulu voir la version vue de l’autre côté…

Grizzimero, “Je l’avais découverte au travers d’une belle photo dans un journal spécialisé.” Je me demande si là, une petite précision ne s’imposerait pas, tout le monde ne te connaissant pas…. ;-) Et je confirme, c’est une vraie princesse, ta Princesse, elles seules sont capables de faire patienter un homme durant huit mois ! Longue vie à vous deux !

Journal spécialisé dans la presse associative dans le monde du handicap (ça la coupe, hein…! ;-) )! Mon Dieu! Cela devrait être clair que ce n’est pas dans “Libertines et coquines”, une Princesse ne fera jamais ça!!! C’est hors de propos. Mais, enfin donc!

19)
Inconnu
, le 15.10.2007 à 11:54

Qu’est ce qu’une histoire romantique ? Une histoire qui commence sans en avoir l’air et qui se termine tragiquement ? Des souvenirs qui remontent et qui me bouleversent chaque fois ?

Elle était venue comme cliente dans le commerce où je travaillais à l’époque. Elle débarquait de sa Hongrie natale avec sa parka, ses jupes droites et ses petites bottines, des disques pleins les bras et sa passion pour la France. Nous nous sommes reconnus, deux âmes perdues, désespérément en quête d’amour, toutes griffes dehors. Aux débuts, notre relation fut agitée, chacun essayant de marquer son territoire, d’affirmer son existence. Au fil des ans, nous apprîmes à nous connaître, à nous respecter, à nous aimer vraiment parce que l’amour est fait de respect. Mais le ver était dans le fruit et le rongeait insidieusement et inéluctablement. Elle voulait se battre et le vaincre seule. Elle s’est ingéniée à me cacher sa maladie pour me préserver, disait elle. Quelle plus grande preuve d’amour ? Et moi, choyé, entouré d’affection et d’attention, encoconné dans mon bonheur béat, je n’ai rien décelé, rien soupçonné, rien vu de son combat, de sa douleur, de son malheur.

Et un jour funeste…

J’aurais bien aimé pouvoir encore parler au présent d’une histoire d’amour bizarre qui allait en s’enrichissant, partie sur des bases fragiles mais qui devenait de plus en plus solide.

J’aurais bien aimé parler d’une histoire d’amour au futur…

20)
Mirou
, le 15.10.2007 à 12:32

Ah, et pour le numéro de téléphone, je peux difficilement vous aider… Mais j’ai deux anecdotes liées à deux histoires difféentes. Celle racontée plus haut d’abord: il lui a suffit de demander à la marieuse qui m’a demandé si elle pouvait le transmettre… etc.

Une autre foi, un joli (mais j’avais de bizarres goûts à l’époque) que j’avais croisé au bras d’une connaissance lui a suptilisé son portable en douce pour choper mon numéro…. ça a commencé sur un vol de numéro de téléphone et ça a très mal fini….

21)
Leo_11
, le 15.10.2007 à 12:42

Moi, responsable technique d’une boîte de paysagisme, elle fleurise dans un grand hôtel lausannois.

Elle m’a convoqué pour me décrire des travaux à entreprendre dans l’hôtel… elle avait au téléphone une voix envoutante… j’ai accouru… elle m’a montré ce qu’elle attendait de moi et nous nous sommes appuyé sur la ballustrade de la terrasse pour contempler le paysage qui se déroulait sous nos pieds… je l’ai regardée et me suis dit “je tomberais bien méchament amoureux de la petite fleuriste“… et je me suis fait faucher par un tsunami de tendrese… un peu plus tard, alors que nous étions devenus des amis qui se partagent tout et tout… on prenait un verre ensemble, elle m’a demandé si elle avait aussi droit au bonheur… je lui ai affirmé que le bonheur elle le prendrait en pleine figure… comme un semi-remorque… et le semi-remorque n’a pas fini de lui (nous) rouler dessus…

Nous apprécions tout particulièrement la petite histoire qui dit qu’au début l’homme était tout rond et composé des deux sexes… qu’il se suffisait à lui-même… mais que les dieux, qui en avaient marre du comportement de cet homme le scinda en 2… la cicatrice résultant de ce traumatisme étant le nombril… Par la suite, l’homme et sa moitié perdue n’avait qu’uenenvie (besoin) : se retrouver…

Ben moi je l’ai retrouvée ma moitié perdue.

22)
alec6
, le 15.10.2007 à 14:18

Intéressant sujet… mais… Joker !

23)
Booboo
, le 15.10.2007 à 14:22

Bon, alors… Moi, fleuriste dans le somptueux décor d’un hôtel * de la place de Lausanne, toujours stressée et pressée comme un citron par les ronds de cuir de l’établissement en question ( ils n’ont, à ce jour, toujours rien compris au métier de fleuriste!). Quand un jour, ils ajoutent une tâche a mon cahier des charges déja bien trop plein, celle de mettre au concours un contrat d’entretien des jardins auprès de diverses entreprises de paysagisme… et c’est parti!! En y repensant, je me demande encore comment mon prince charmant frappait à la porte du bureau de la gouvernante générale ( ma cheffe ) alors que j’avais quasi encore le combiné dans la main?? distortion temporelle? . Quand je décide de quitter ma “prison dorée”, plus de nouvelles ni d’un côté ni de l’autre. Un jour, une de mes clientes me demande un sapin pour le planter dans son jardin et moi, au centre de cette grande cité : ” mais où je vais bien pouvoir me fournir? “et TILT, mon petit paysagiste. Je tel et là… encore cette distortion… je comprend pas mais ma cliente aura son sapin! J’ai mis pas mal de temps à comprendre ce qui se préparait mais depuis maintenant 7 merveilleuses années il pilote notre semi-remorque, je suis le co-pilote et nous convoyons nos 4 superbes ” têtes blondes” Elle est belle la vie. P.S. Ce n’est pas en changeant de lieu géographique qu’on se protége de cette fameuse distortion temporelle…non, non. ;)

24)
Franck_Pastor
, le 15.10.2007 à 14:24

Mon Dieu, pas évident à raconter, bien que l’histoire soit simple.

Elle et moi fréquentions le même forum Internet, consacré à un groupe de musiciens belges. Il y a deux ans, j’ai lancé l’idée de se retrouver entre membres du forum lors d’une balade à vélo qui était organisée le jour et à l’endroit même d’un concert où le groupe de musique en question devait participer. Il n’y a finalement que deux membres du forum qui sont venus, à savoir elle et moi, vous l’aurez compris. Même notre groupe de musiciens favori avait fait faux bond au concert, au dernier moment. Bref, on a quand même fait cette balade à vélo et vu ce concert, ma future dulcinée et moi, on est devenus grands amis, on a gardé contact, passé des heures et des heures au téléphone le soir à parler, parler, et de mois en mois l’attachement s’est fait plus fort. Au point que nous vivons maintenant ensemble depuis dix mois. Et ça semble parti pour durer.

25)
levri
, le 15.10.2007 à 14:26

Le romantisme est un courant artistique d’Europe occidentale apparu au cours du XVIIIe siècle en Grande-Bretagne et en Allemagne, puis au XIXe siècle en France, en Italie et en Espagne. Il se développe en France sous la Restauration et la monarchie de Juillet, par réaction contre la régularité classique jugée trop rigide et le rationalisme philosophique des siècles antérieurs.

Le romantisme s’esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d’explorer toutes les possibilités de l’art afin d’exprimer les extases et les tourments du cœur et de l’âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l’évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l’exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d’une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles ne tardèrent pas à influencer d’autres domaines, en particulier la peinture et la musique.

romantique masculin ou féminin

1. Il s’est dit des lieux, des paysages qui rappellent à l’imagination les descriptions des poèmes et des romans.

2. Il se dit aujourd’hui de l’école qui, au début du dix-neuvième siècle, dans les diverses branches de l’art, s’est affranchie des formules et des disciplines classiques.3. Choses qui évoquent à l’esprit les qualités, les émotions chères aux romantiques.4. Il se dit encore par analogie, des œuvres ou des personnes chez qui l’imagination l’emporte sur le sens des réalités.

Je suis une grande romantique

… Ce qui veut dire que tu fus conditionnée par des lectures “romantiques” ou as trop regardé de films de Disney dans ton enfance ?

… Nous sommes tous conditionnés par notre milieu, mais j’essaye de me soigner et de choisir mes rêves dans un mode moins conventionnel ;)

C’est tellement tentant le romantisme, ce supplice exquis de l’amour “incompris”, cette oppression qui coupe le souffle … (l’anémie et la tuberculose étaient aussi de bon ton chez les romantiques, il me semble)

[/mode provoc_question_curieux_etc off]

j’en ai déduit que le romantisme ne se trouve pas forcément là où on croit et que modernité peut rimer avec amour.

… donc un amour pas forcement “romantique” ? :)

26)
XXé
, le 15.10.2007 à 15:16

XXé, le temps entraînerait des ravages ? Parlez pour vous : pour ma part, j’ai toujours la cuisse de mes 20 ans, le fessier de mes 18 ans… Bip, bip, bip, bip, il est 7h00, il est l’heure de te lever, Madame Poppins, arrête de rêver ;-)))))

Argh !!! Non !!!
Je ne parlais pas de ces ravages là !
Bien au contraire, je trouve les femmes de 30 ans et plus bien plus séduisantes que nombre de “petites jeunes”.
Jamais je ne me serais permis une telle goujaterie !
Désolé de m’être mal exprimé… Faudrait jamais commenter juste avant d’aller se coucher.

Au fait, est-ce pour cette raison que je n’ai plus droit au tutoiement de précédents messages ? ;-)

Didier

27)
Madame Cuk
, le 15.10.2007 à 15:25

Citation de Coacoa

les désormais 1’642 plus beaux jours de ma vie, en comptant les années bissextiles.

Citation de MirouUn repas arrangé, délicieux, et je confirme les 1’642 jours de bonheur total, les plus beaux de ma vie aussi…C’est que j’en ai presque les larmes aux yeux… Sincèrement! :-)

Et bien pour ma part, je peux enlever le “presque”… Coacoa et Mirou, je vous adore!

28)
Madame Cuk
, le 15.10.2007 à 15:30

Madame Poppins, je crois qu’on peut se serrer la pince car côté romantique, je suis impayable. La preuve, juste en dessus!

Désolée Puzzo, j’ai bien cherché “juste en dessus”, mais je n’ai pas trouvé la preuve dont tu parles… Et toi, ton histoire, tu nous la racontes? Je suis sûre qu’elle intéresse beaucoup les lecteurs de cuk… ;o)

29)
Mirou
, le 15.10.2007 à 15:40

@Mesdames Cuk & Poppins

Moi aussi je vous adore :-)

30)
Madame Cuk
, le 15.10.2007 à 16:08

Je passe mon tour sur ce coup là …

Idem pour moi…

31)
Grizzimero
, le 15.10.2007 à 16:13

Je passe mon tour sur ce coup là …

Idem pour moi…

Allez, allez, (à lire avec l’accent vaudois!), ne faites pas les timides!

32)
Saluki
, le 15.10.2007 à 16:48

Je passe mon tour sur ce coup là …

Idem pour moi…

Pour les curieux, il faut simplement faire une recherche avancée sur Google, car des bribes existent, de ci, de là, et comme tout, tout, tout cuk est indexé, même les fora…

……… <script type= »text/javascript » src= »http://www.google-analytics.com/urchin.js »> </script> <script type= »text/javascript »> _uacct = “UA-687002-2”; urchinTracker(); </script> </body> </html>

33)
jibu
, le 15.10.2007 à 19:14

Merci Mme Poppins, que d’histoires… Du merveilleux de Coacoa à la triste réalité de Gerfaut…

34)
Madame Poppins
, le 15.10.2007 à 21:37

Puzzo, alors TON récit, l’est où ? Tiens, tu nous ferais pas un billet sur un jeu romantique ? ;-)

Allons, Diego, mon égo va supporter ta version du récit, qui ne manquera pas d’indiquer aux lecteurs et lectrices que même à notre premier rendez-vous, je suis arrivée en retard ! ;-)

Ysengrain, l’associé avait donc de bons yeux et vous, fin nez ! ;-) Et c’est tant mieux si elle a quitté le métier d’infirmière, faut pas causer boutique, le soir !

Grizzimero ;-))) Je doute que les dames de “Libertines et coquines” acceptent les rendez-vous ! J’ai essayé avec le gars de la pub Calvin Klein, l’est jamais venu au rendez-vous, le rustre !

GerFaut, chaque fois que je pense à vous – et je pense souvent à vous, même si vous ne vous en rendez pas compte – j’ai en tête ce si beau poème de Georges Haldas :

Je lègue à mes enfants
cette aube sans couleur
le pain triste les rues
où je fus dédoublé
Je lègue les fontaines
qui m’ont parlé la nuit
les wagons solitaires
et les ormes coupés
Tous les recoins obscurs
et les hangars déserts
Et mal intreprétés
les rêves d’un bonheur
toujours décomposé
Je lègue avec les rails
la rouille des années
les trains sans voyageurs
la gare abandonnée
Je lègue après la joie
cette ville changée
Comme est changé celui
qui croyait tout aimer
A mes enfants je lègue
mon infidélité
Je mourrai divisé
mécontent Sans espoir
Le lègue à mes enfants
un immense devoir :
Reprendre pied Revivre
Achever chaque soir
la tâche du matin
Donner enfin aux autres
une eau plus douce à boire
Je lègue à mes enfants
un sinistre miroir
qu’en souvenir de moi
ils voudront bien briser
Afin que les morceaux
reforment cette étoile
qu’en naissant j’ai trahie
Et que ma mort doit rendre
à son éclat premier
Je lègue à mes enfants
un impérieux devoir :
Ne pas désespérer

J’aimerais vous léguer une étoile, pour qu’elle éclaire cette peine et guide vos pas…

Mirou, un vol de téléphone, mais vous n’y songez pas ! C’est une infraction pénale, ça, qui ne présageait de toute façon rien de bon, la preuve !

Leo_11, voilà, c’est ça la magie et la poésie : de prime abord, franchement, je n’aurais jamais vu un lien romantique entre un semi-remorque et l’amour. Et pourtant, à travers ces lignes, on se dit “ouahh !” J’espère que cet amour, comme les fleurs, toujours refleurira !

alec6, ok, Joker ! ;-)

Booboo, t’as eu bien raison de ne pas laisser filer un homme qui sait réaliser une distorsion temporelle ! Tant pis si les autres n’ont toujours rien pigé au métier de fleuriste, l’important c’est que lui a pigé !

Franck_Pastor, comme quoi, la musique et internet et l’amour peuvent faire bon ménage : merci d’avoir partagé ce souvenir pas si vieux qui, je vous le souhaite, va déboucher sur une très longue histoire !

Levri, je l’ai dit sur mon blog : ayant grandi sans TV, j’avais fait le pari de lire tous les livres de la paroi gauche de la bibliothèque : elle comptait son lot de livres romantiques ! Quant à l’anémie, pour en avoir souffert passagèrement, franchement, elle ne m’incitait pas à l’amour du tout ! Et le romantisme des cachets de fer m’a grandement échappé mais bon, ça doit être mon pragmatisme qui reprend le dessus !

XXé :-)) Je parlais de toi et de la personne qui occupe ton coeur ! Pour marquer mille points d’un coup, faudrait éditer le message et mettre “femmes de 40 ans”, pas 30, ok ?

Madame Cuk, je t’accorde aussi un joker ! ;-)

Mirou, je t’offre une ballade en voiture pour ce gentil compliment ? ;-)

Saluki est une personne pragmatique qui sait utiliser un moteur de recherche : est-ce aussi romantique ?

Jibu, le mot de la fin vous revient, il est tellement bien formulé !

Bonne soirée, même si le ciel n’est pas étoilé !

35)
XXé
, le 15.10.2007 à 22:35

Pour marquer mille points d’un coup, faudrait éditer le message et mettre “femmes de 40 ans”, pas 30, ok ?

Pfff… Je suppose que je ne suis plus crédible maintenant si je te dis que je pensais bien à 40 ?
Le pire, c’est que c’est vrai, tant que c’est encore ma dizaine en tout cas ;-)
Décidément, je tape à côté ces temps-ci… :-)

Didier

36)
henrif
, le 15.10.2007 à 23:14

Une reprise sympa de siffler sur la colline par Cabrel sur un album “Sol en Si”

37)
Madame Poppins
, le 15.10.2007 à 23:58

L’autre jour, alors que je soupirais à la cafét du bureau, “je sais pas quoi écrire pour mon prochain lundi”, une collègue m’a demandé “mais alors pourquoi tu fais ça si ça te prend autant de temps et d’énergie ?”

Et là, j’ai répondu, évidemment, un truc du genre “parce que j’aime bien écrire”. En y réfléchissant, je me suis rendue compte que si j’aimais écrire, motivation première qui m’a poussée à ouvrir mon blog et à distiller mes “âneries” sur cuk aussi, il y avait aussi le fait que ce que je donnais m’était rendu au centuple : par les commentaires “officiels” mais aussi par tous ces messages que je reçois directement dans ma boîte mail.

Des textes, des témoignages, des extraits de musiques, des bribes de confidences…. Merci du fond du coeur pour cette belle aventure, merci à toi François et merci à vous, lecteurs, “exposés” ou de l’ombre !

Bonne nuit de la part de Madame Poppins, toute émotionnée !

38)
Tom25
, le 16.10.2007 à 08:16

Si moi j’avais écrit “Joker sur ce coup” ma femme m’aurait sauté dessus en me disant : “Ouais, c’est parce que tu n’es pas amoureux !”
Elle m’aurait dit ça, mais ça ne veut pas dire que cela aurait été ma raison, et ça ne veut pas dire que ce soit la votre.

39)
Fabien Conus
, le 16.10.2007 à 08:52

Allez, je me lance.

Donc, je rédige depuis plus de 4 ans des articles sur un site internet bien connu de la communauté Mac francophone. Il y a quelques années, une nouvelle rédactrice s’est jointe à l’équipe sous le très joli pseudo d’un…. putois (eh oui, allez savoir).

Un beau jour ce joli animal à fourrure présente une association genevoise de jeux de société et nous informe des dates de soirées au cours desquelles de joyeux drilles s’adonnent, dans la joie et la bonne humeur, à des jeux de plateau en tous genres.

Fraîchement arrivé dans la cité de Calvin et grand consommateur de jeux en tout genre, je me dis que c’est là l’occasion de sortir un peu et de rencontrer cet animal étrange qu’est le genevois, dans son environnement naturel.

C’est ainsi que pour la première fois j’ai fait la connaissance de ma camarade rédactrice en chair et en os. Il s’en suivit d’autres soirées jeux, repas et séances de cinéma pour aboutir à une relation qui, même si elle est encore jeune, est passionnée, passionnante et présage beaucoup de bonheur pour l’avenir.

40)
Puzzo
, le 16.10.2007 à 08:58

Désolée Puzzo, j’ai bien cherché “juste en dessus”, mais je n’ai pas trouvé la preuve dont tu parles…

Et pour toi, avoir les larmes aux yeux quand on lit le récit de Coacoa et Mirou, c’est pas être romantique ? :-)

Puzzo, alors TON récit, l’est où ? Tiens, tu nous ferais pas un billet sur un jeu romantique ? ;-)

Pas d’internet hier soir. Impossible d’écrire mon récit… mais je crois que maintenant, tu sais tout grâce à quelqu’un…

Quant aux jeux, je dois dire que je ne les ai encore jamais essayé même si je sais qu’il en existe. Mais j’aurai pas appelé ces jeux “romantiques” mais plutôt érotiques

même si elle est encore jeune, est passionnée, passionnante et présage beaucoup de bonheur pour l’avenir

Pour moi aussi :*

41)
Madame Poppins
, le 16.10.2007 à 09:08

Tom25, et cela aurait suscité le grand débat : “est-on amoureux toute une relation ou est-ce un état passager qui est remplacé ensuite ou par de l’amour ou par de l’indifférence”…. on ne serait pas sorti de l’auberge tant sont vaste la question et multiples les perceptions ! Mais je retiens que ta femme t’aurait sauté dessus ;-)

Fabien Conus, il est vrai qu’un pseudo de putois, c’est pas ce qu’on pourrait qualifier d’ordinaire. Mais de toute évidence, la dame ne l’est pas non plus ! ;-)

Puzzo, je n’irais pas jusqu’à dire que je sais tout mais je devine un peu et c’est tellement agréable de lire le bonheur !

Quant au jeu “érotique”, je ne peux pas ouvrir le lien, mon employeur empêche l’accès à des choses qu’il qualifie de “pornographiques” !

A vous toutes et tous, je souhaite le meilleur et plus encore !

42)
mrG
, le 16.10.2007 à 10:02

@ Coacoa @ Mirou 13

Rencontre le 23 mars 2003 ??

43)
coacoa
, le 16.10.2007 à 10:11

Arf, nan mrG, bien essayé :-))

L’année est bonne, et c’est pas loin…

En fait, c’est le 17 avril 2003, je m’explique…

Depuis le 17 avril 2003, il y a 258 jours jusqu’à 2004, puis 366 jusqu’à 2005 (année bissextile oblige) puis 365 jours jusqu’à 2006, 365 encore jusqu’à 2007, et enfin 288 jours en 2007 jusqu’au 15 octobre, soit 258+366+365+365+288 = 1642 jours.

C’est-y pas romantique, les mathématiques ?

44)
Fabien Conus
, le 16.10.2007 à 10:52

coacoa, je reconnais bien là le fils de son père ;-)

45)
coacoa
, le 16.10.2007 à 11:10

Hahaha !

46)
Mirou
, le 16.10.2007 à 12:28

Super ! Maintenant que c’est écrit quelque part, je saurais ou retrouver cette date ;-)

47)
Franck_Pastor
, le 16.10.2007 à 15:59

C’est-y pas romantique, les mathématiques ?

Promis, je t’envoie mon mémoire de thèse de maths, puisque toi au moins tu trouves ça romantique ;-)

48)
coacoa
, le 16.10.2007 à 18:16

A ce propos, Franck…

Quand je me suis rebellé contre le monde scientifique, à l’adolescence, j’ai demandé à mon père, qui est physicien, pourquoi il avait choisi ce métier débile…

Il m’a répondu s’être un jour assis sur un banc à Lorette (un magnifique point de vue sur la ville de Fribourg), en automne, alors que le soleil teintait le ciel juste avant son coucher et que tombaient les feuilles alentours.

Il m’a dit ces mots : “A ce moment-là, j’ai su que toute ma vie je chercherais à comprendre comment une chose aussi belle, un moment aussi parfait, pouvait être “possible”.”

Qui c’est qui a eu son coin bouché, hein ?

49)
Franck_Pastor
, le 16.10.2007 à 18:32

Nan, pas moi :-)

L’explication de sa vocation peut être romantique, mais les travaux scientifiques qui en ont résulté, les qualifierais-tu ainsi ? Demande à ton père de te les exposer en détail alors (et toc). Ça sera passionnant (peut-être pas pour toi ;-), mais je peux difficilement le relier à un roman où débordent les sentiments. Certaines vies de scientifiques sont à proprement parler romantiques (ex : Evariste Galois), mais leurs travaux eux-même, euh… Pourtant la théorie de Galois est quelque chose qui m’avait passionné quand je l’avais étudié.

En fait, il faudrait s’entendre sur le mot “romantique” !

50)
coacoa
, le 16.10.2007 à 20:08

Qui c’est qui a eu son coin bouché, hein ?

En fait, je parlais de moi, Franck :-P

51)
Madame Poppins
, le 16.10.2007 à 21:32

Coacoa, c’est beau, cette anecdote, j’adore !

Dis, Franck_Pastor, finalement, c’est tellement important qu’on dise que les travaux de scientifiques sont ceci ou cela ? J’avais l’impression que l’essentiel était ailleurs…

52)
Franck_Pastor
, le 16.10.2007 à 22:18

Madame Poppins, tu peux m’appeler Franck, tu sais, comme tout le monde ici :) D’ailleurs mon identité a été tout simplement “Franck” pendant plusieurs années ici avant que le nombre de “Franck” inscrits dans les commentaires ne me poussent à mentionner mon identité complète… Comme ça pas d’ambiguïté, et en plus le chef suprême est content car il préfère qu’on mentionne son identité complète sur son site ;-)

Sinon, pour répondre à ta question, les travaux scientifiques forment une bonne part de ma vie, donc j’avoue, j’ai tendance à les placer sur un piédestal. Une personne est là quand même maintenant chez moi pour me ramener les pieds sur terre quand il le faut :-))

Salutations de Bruxelles (au passage, Coacoa, je dois quitter Saint-Gilles dans un mois pour aller habiter à Woluwé-Saint-Lambert… snif…)

53)
Fabien Conus
, le 17.10.2007 à 08:48

Quand je me suis rebellé contre le monde scientifique, à l’adolescence, j’ai demandé à mon père, qui est physicien, pourquoi il avait choisi ce métier débile…

Hé oh ! Je ne te permet pas ! :-)

Sinon, cette anecdote va tellement bien à ton père ! C’est un passionné, et ça se voit (pour info, le papa de coacoa a été mon professeur).

54)
zit
, le 17.10.2007 à 21:07

Bin moi, chuis pas romantique!
On s’est rencontré, on s’est trouvés compatibles et confortables (qui a dit que l’amour, c’est des histoires de “con”?).
Je préfère les loups de Tex Avery aux souris Disney ;o)
z (nonobstant, madame et moi nous nous approchons des noces de porcelaine, je répêêête: ça ne nous rajeuni pas)

55)
Madame Poppins
, le 17.10.2007 à 22:05

Franck, alors appelle moi Madame ;-)

N’y a-t-il pas toujours un danger à mettre des “choses” sur un piédestal, que ce soit des travaux scientifiques ou une femme ? ;-)

Soupir… s’il y a une ville dans laquelle j’aimerais habiter, c’est Bruxelles !

Fabien Conus, t’as de la chance : quand on voit pourquoi il a choisi son métier et sa branche, je me dis qu’il devait aussi avoir une âme de poète et l’avoir comme prof devait être chouette.

Mème si, Coacoa, je comprends bien la rebéllion contre le père : n’est-elle pas indispensable à un moment ou à un autre de l’existence ?

Zit, les “noces de porcelaine”, est-ce une réponse de google à la question “ça fait quelles noces ?” ;-) En outre, pour qu’un mariage dure, je pense qu’il faut quand même, qu’on s’en défende ou pas, un brin de romantisme, non ?

56)
zit
, le 17.10.2007 à 23:17

En outre, pour qu’un mariage dure, je pense qu’il faut quand même, qu’on s’en défende ou pas, un brin de romantisme, non ?

NON!

Pas la Rome antique!

z (des affinités certaines, je répêêêête: et des divergences importantes)