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Voyage au bout du monde avec Zénon

Notre histoire commence à Brest, dans le Finistère. Si le TGV continuait sa route, il tomberait dans la mer. C’est donc en bateau qu’il faut poursuivre ce voyage qui nous emmène là ou la civilisation s’arrête et où la nature reprend ses droits.

C’est sur “Zénon”, voilier hauturier (un RM1200) flambant neuf et appartenant à notre ami-skipper Michel, que nous continuerons notre chemin.

À partir de là, c’est le vent et les marées qui ponctuent le temps, non plus la montre qui ici, comme les hommes, doit savoir se montrer humble.

Après Brest, il y a une série de cailloux dont certains sont des îles : “Qui voit Molène, voit sa peine”. “Qui voit Ouessant, voit son sang”. “Qui voit Sein, voit sa fin”. Il ne faut pas se moquer de ces dictons, car beaucoup de marins en sont morts. Dans cette région, la mer prend l’homme, mais ne le rend pas toujours !

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Ile d’Ouessant. Pour y vivre, mieux vaut y apprendre l’’humilité

Mais, pour nous, ce ne sont que de petites escales. Le large nous attend, direction : plein nord.

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Les dernières balises s’effacent, nous retrouvons la pleine mer

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Les navigateurs que nous croisons ne nous aident pas toujours à nous situer dans le temps

Il fait humide et froid, nous avons le vent dans le nez. Une phrase de Molière me revient : “Mais que diable allait-il faire dans cette galère !” (les fourberies de Scapin). L’esprit régresse, avachi par les secousses, la fatigue et le mal de mer. Dans ma tête, cela fait : “moi pas bien, moi cassé, moi veux dodo !”.

En face, l’espoir : une terre à l’horizon et le jour qui se pointe. Loin, là-bas, l’Angleterre, cette contrée mystérieuse où on roule à l’envers.

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Terre!

Nous longeons la côte britannique et là, je vois un truc que je pensais ne trouver que dans “Tintin et le trésor de Rackham le Rouge” ou dans “Les dents de la mer”. Trois requins puis deux autres un peu plus loin. Il s’agit d’une espèce appelée “requin-taupe bleu mako” (merci au “Bloc Marine” pour l’identification !). Ca mesure jusqu’à 4m et ça ne donne pas envie de se baigner.

De toute façon, l’eau était trop froide!

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Photo non truquée

Au sud de l’Angleterre, des petits bijoux : Les Scilly. La végétation profite du Gulf Stream pour se donner un petit côté méditerranéen. Mais qu’on ne s’y trompe pas, une tempête nous y coincera trois jours.

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Mouillage à Tresko (Scilly)

Nous longeons les côtes bretonnes pour atteindre Concarneau. La lumière dans ces régions est particulière. Vous n’êtes pas obligés de me croire, mais les photos présentées ici ne sont pas “truquées Photoshop” (sauf pour les contrasts et les recadrages). Avec mon Canon D20, je travaille “à l’ancienne”, avec les ouvertures, la sensibilité, mais aussi avec la balance des blancs.

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La Bretagne Sud en début de nuit

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Concarneau à marée basse. C’est beau comme un puzzle anglais

La ville est en fête et c’est tant mieux, car la météo nous y bloque trois jours. Nous en profitons pour assister au concert du groupe Solas. Le temps est incertain, la sono approximative, on est debout et on a froid, mais la magie opère quand même. Quand les artistes sont bons, ils peuvent vaincre tous les obstacles. Merci, “Solas”.

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Solas en concert

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C’est la fête à Concarneau

Et puis zut, on sort ! Nous en profitons pour visiter les Glénan (sans “s”) , là où réside la fameuse école de voile des Glénans (avec “s”). Ce qui est bien avec le mauvais temps, c’est que ça fait le vide. Nous y serons quasiment seuls !

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Les Glénan, telles que peu de gens les ont vues

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Les Glénan toujours, en fin de journée

Nous en arrivons au moment que j’attendais le plus. La descente vers l’Espagne. Trois jours sans côtes (nous mettrons en fait 50h), au seul rythme du bateau qui avance.

N’imaginez pas qu’on ait le temps de s’ennuyer. Nous ne sommes que trois et le voilier demande de l’attention. La technique d’aujourd’hui est d’une précieuse aide.

C’est le logiciel MaxSea qui nous assiste. Ce programme est Mac et PC, mais on voit peu d’ordinateurs à la pomme en mer. Une des causes: le 12 Volts. Un PC à cette tension et “marinisé”, ça existe. Un Mac, non!

Nous tentons de résoudre le problème de la consommation d’énergie avec une éolienne, qui peut aussi se transformer en hydrogénérateur (une hélice spéciale est traînée dans l’eau, c’est un peu plus efficace que l’aérienne).

On y est presque, mais pas tout à fait. Nous perdons 2A/h (en 12 Volts), ce qui nous oblige parfois à utiliser l’alternateur du moteur pour compenser, ou bien à brancher une prise de quai au port pour recharger les batteries.

Et le solaire, me direz-vous ? Dites, vous avez vu l’état du ciel ?

En face de nous, Gijon (Espagne), petite ville industrielle. Pour moi, c’est le choc, car je ne connais rien de ce pays. Le soir, il ne doit pas y avoir grand monde dans les maisons si j’en juge à la foule dans les rues. À Gijon, on semble aimer s’asseoir sur les murets et discuter (bruyamment !).

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Une rue de Gijon

Autre choc, une exposition de 100 ans de photographie au National Geographic Magazine, ceci devant moi, sur les quais et dans un petit musée juste à côté. Une fois de plus, c’est l’évidence: une photo, c’est un coup d’oeil avant d’être une technique. Impressionnant.

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Galerie en plein air, photos du National Geographic Magazine

Contrairement à la côte sud, celle du nord de l’Espagne est aride et pas toujours au beau fixe. Cela donne des paysages fantomatiques.

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Côte-Nord espagnole

Par chance, nous aurons droit à un ballet d’une dizaine de dauphins jouant avec notre étrave. Ce n’est pas un spectacle rarissime en voilier, mais ça fait toujours plaisir !

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Cette photo m’a coûté mon parasoleil, car je me suis fait copieusement arroser par un de ces cétacés!

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Ça, on en voit de plus en plus. Des allées d’Éoliennes (nord Espagne)

Le ciel se dégage, et c’est sous un soleil en pleine forme que nous débarquons à notre terminus: La Corogne. Un avion orange nous y attend. Michel, lui, continue sa route, seul ou en équipage. Il fait ce pour quoi il est parti: son tour du monde.

Pour nous, la montre reprend ses droits, tant mieux ou tant pis. Le fait de prendre parfois du recul sur notre façon habituelle de vivre a du bon, cela remet en place ce qui est réellement important et ce qui l’est moins. Bien sûr, on peut également gravir une montagne, s’enfoncer dans la jungle ou parcourir le désert. Nous, nous sommes simplement allés au bout du monde avec “Zénon”.

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30 commentaires
1)
alec6
, le 14.09.2007 à 00:19

Ha… les Glénans aux Glénan… Penfret, Bananec et cie ! Même sous un ciel gris la mer y est toujours aussi belle… et le sable ! Quant à Trescot, les britanniques y font-ils toujours payer un simple mouillage (même pas un coffre !) une petite fortune ?

Mauvais souvenir tout de même des rias autour de la Corogne… Foutu mal de mer !

Merci pour cette balade.

2)
orangers
, le 14.09.2007 à 05:51

Merci pour le voyage !!

3)
Madame Poppins
, le 14.09.2007 à 06:31

Je sens que Diego va passer par là…. Paraît que la femme préfère la campagne !

Les photos sont superbes, j’adore tout particulièrement la dernière. Merci !

4)
Yip
, le 14.09.2007 à 07:47

Merci pour la ballade, superbes photos !

Manquait juste quelques photos en plus de … Zénon :-)

5)
Roger Baudet
, le 14.09.2007 à 08:36

Alec6, pas de doute, tu y étais. Oui, les mouillages sont toujours hors de prix aux Scyllis ; oui, la mer est encore turquoise aux Glénan et démontée à La Corogne. Il y a quand même des choses qui perdurent dans la vie !

Yip, pour plus d’images de “RM”, il y en a ici : http://www.rm-yachts.com/FR/amenagementsrm1200.html

Madame Poppins, les femme préféraient la voile ! Les petites jeunettes d’aujourd’hui passent leur permis et il y en a même qui gagnent de courses !

6)
Caplan
, le 14.09.2007 à 08:49

Jolie promenade en mer, Roger. Merci!

Milsabor!

7)
François Cuneo
, le 14.09.2007 à 09:14

Oui, jolie promenade. Même pô eu le mal de mer pour une fois!

8)
Tom25
, le 14.09.2007 à 09:14

Oui, jolie ballade, merci.

Tu dis 50 h sans voir la côte pour arriver en Espagne, je suppose que la dernière terre vue était la côte Bretonne. Ca fait 1000 km en 50 h c’est à peu près ça ? (pour me rendre compte de la vitesse, en km/h, pas en nœud, au risque de choquer les marins ;•) ).

Ils étaient près des côtes les requins ! 3 à 5 km non ?

Qui connaît un bon site pour identifier les animaux marins (ou même tous les animaux et insectes) ? J’en avais trouvé via Google mais pas énormément fourni (c’est vrai que ça doit faire une belle base de données).

9)
Madame Poppins
, le 14.09.2007 à 09:24

Roger, j’ai même mon permis moteur bateau, c’est dire…Et Helen est mon idole !

10)
alec6
, le 14.09.2007 à 09:53

Merci pour le lien vers le constructeur. Pas mal le cannot de 12m ! il a l’air bien conçu en effet, le “local technique” est-il accessible aussi par les toilettes ?

11)
fxprod
, le 14.09.2007 à 09:57

La végétation profite du Golf Stream

je n’ai aucune affinité avec la mer, j’ai peur de l’eau, je ne sais pas nager, mais il me semble qu’il y a une petite erreur….smiley honteux d’avoir vu une fôte surtout de la part d’un fautographe.

Mis à part cela ce reportage est vraiment superbe, beau texte, belles photos, merci

Dès que l’on me parle de la mer, je pense à ceci:

OCEANO NOX

Oh ! combien de marins, combien de capitaines

Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,

Dans ce morne horizon se sont évanouis !

Combien ont disparu, dure et triste fortune !

Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,

Sous l’aveugle océan à jamais enfouis !

Combien de patrons morts avec leurs équipages !

L’ouragan de leur vie a pris toutes les pages,

Et d’un souffle il a tout dispersé sur les flots !

Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée.

Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ;

L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots !

Nul ne sait votre sort, pauvres têtes perdues !

Vous roulez à travers les sombres étendues,

Heurtant de vos fronts morts des écueils inconnus.

Oh ! que de vieux parents, qui n’avaient plus qu’un rêve,

Sont morts en attendant tous les jours sur la grève

Ceux qui ne sont pas revenus !

On s’entretient de vous parfois dans les veillées.

Maint joyeux cercle, assis sur des ancres rouillées ,

Mêle encor quelque temps vos noms d’ombre couverts

Aux rires, aux refrains, aux récits d’aventures,

Aux baisers qu’on dérobe à vos belle futures,

Tandis que vous dormez dans les goëmons verts !

On demande : – Où sont-ils ? sont-ils rois dans quelque île ?

Nous ont-ils délaissés pour un bord plus fertile ? –

Puis votre souvenir même est enseveli.

Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire.

Le temps, qui suit toute ombre en verse une plus noire,

Sur le sombre océan jette le sombre oubli.

Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue

L’un n’a-t-il pas sa barque et l’autre sa charrue ?

Seules durant ces nuits où l’orage est vainqueur,

Vos veuves aux fronts blancs, lasses de vous attendre,

Parlent encor de vous en remuant la cendre

De leur foyer et de leur cœur !

Et quand la tombe enfin a fermé leur paupière,

Rien ne sait plus vos noms pas même une humble pierre

Dans l’étroit cimetière où l’écho nous répond,

Pas même un saule vert qui s’effeuille à l’automne,

Pas même la chanson naïve et monotone

Que chante un mendiant à l’angle d’un vieux pont !

Où sont-ils, les marins sombrés dans les nuits noires ?

O flots, que vous savez de lugubres histoires !

Flots profonds, redoutés des mères à genoux !

Vous vous les racontez en montant les marées,

Et c’est ce qui fait ces voix désespérées

Que vous avez le soir quand vous venez vers nous !

Victor HUGO

12)
Roger Baudet
, le 14.09.2007 à 10:00

Tom25, en mer, c’est plus court. Nous avons parcouru 282 Milles. Cette distance est au cours du jour de 1’852 mètres par Mille, ce qui donne 522,264 kilomètres, soit environ 10.44 kilomètres de moyenne par heure (et contrairement aux problèmes de ton enfance, personne n’a oublié de fermer le robinet et la mer n’a pas de fuite !)

Les requins étaient environ à 2 Milles (2×1’852:1’000=?) des côtes pour les trois premiers et… quelques centaines de mètres pour les deux suivants ! Quant aux sites dédiés à ces gentilles bêbêtes, pas d’idées.

Malheur, Madame Poppins, ne le répète pas. Les voileux ont une haine profonde des bateaux à moteur !

13)
Roger Baudet
, le 14.09.2007 à 10:04

Oups, j’ai de la peine à suivre… oui Alec6, on accède au local technique depuis les toilettes, donc si un équipier fait son gros pôpô, il faut attendre !

14)
alec6
, le 14.09.2007 à 10:15

… sans parler des bêtes à longues oreilles… et des cordes réservées aux pendus !

Mais Roger, hôte moi d’un doute, pas d’accès au coffre à voile par le cokpit sur tribord ? Pas facile de sortir l’annexe !

15)
Inconnu
, le 14.09.2007 à 10:41

Mille sabords ! Bachi-bouzouk ! Moule à gaufres !
Les îles au large des Cornouailles ne sont pas les Scyllis mais les Scilly, d’ailleurs en français elles sont appelées Sorlingues, cf Wikipedia
J’y ai passé moi aussi trois jours pour cause de tempête, l’endroit est sympathique.

16)
superpantoufle
, le 14.09.2007 à 11:52

Superbes photos, merci beaucoup!

Marrant, mais il y avait ceci sur TUAW ce matin… :-)

17)
Roger Baudet
, le 14.09.2007 à 13:08

Euh, fxprod, où est elle, la fôte ?

alec6, oui, on accède au coffre à voiles (tribord) par le cockipt. Quant à l’annexe (coffre babord), assez pénible de l’extraire il est vrai.

Haddock, merci pour la correction. Je me suis contenté du livre de bord sans vérifier sur la carte. C’est bien Scilly.

Superpantoufe, ton lien est en effet d’actualité !

18)
fxprod
, le 14.09.2007 à 13:35

Euh, fxprod, où est elle, la fôte ?

Au sud de l’Angleterre, des petits bijoux : Les Scilly. La végétation profite du Golf Stream pour se donner un petit côté méditerranéen. Mais qu’on ne s’y trompe pas, une tempête nous y coincera trois jours.

J’ai joué au golf et j’ai perdu énormément de balles dans toutes les zones aquatiques, par contre j’ai toute ma vie entendu parlé du gulf stream

Le Gulf Stream est un courant océanique qui prend sa source entre la Floride et les Bahamas et se dilue dans l’océan Atlantique vers la longitude du Groenland. Son nom est abusivement utilisé pour désigner la dérive nord atlantique, voire l’ensemble de la circulation de surface de l’océan Atlantique Nord.

19)
Roger Baudet
, le 14.09.2007 à 13:48

fxprod, le client a toujours raison et j’ai corrigé golf en gulf ! Mais j’avoue voir circuler les deux orthographes. Cependant, si c’est wikipedia qui le dit…

20)
fxprod
, le 14.09.2007 à 13:49

wikipedia et madame Larousse……

21)
Madame Poppins
, le 14.09.2007 à 14:11

Sauf que le permis moteur, c’était pour bosser avec un pêcheur professionnel et les voileux sont souvent très contents de rencontrer, en détresse, un pêcheur professionnel… c’était pas pour me ballader sur un promène-couillons…

22)
levri
, le 14.09.2007 à 14:44

Madame Poppins !

Ca c’est de l’envoyé !

Il faudra au moins une cuillere a soupe de sucre pour faire passer … :D

23)
Arnaud
, le 14.09.2007 à 15:24

Merci Roger pour ces images, en particulier celles des Glénan. Elles me ramènent 15 en arrière à l’époque ou je passais mon brevet de moniteur catamaran… C’était à Pacques et on dormait avec nos combinaisons, tellement il faisait froid! Par contre, question vent, nous étions vraiment servi ;)

Amitiés,

Arnaud

24)
Madame Poppins
, le 14.09.2007 à 15:39

Levri, en fait, le pêcheur en question m’avait dit un truc genre “de toute façon, t’es même pas cap’ de passer ton permis moteur”. Et bien sûr, y a rien de tel pour me motiver, moi ! ;-)

Quant au terme “promène-c…”, je l’avoue, l’est pas très élégant mais c’était ainsi que ces pêcheurs nommaient les bâteaux de plaisance, lesquels passaient trop près des filets et ne respectaient jamais la priorité.

Pardon, Roger, j’ai de nouveau détourné !

25)
Tom25
, le 14.09.2007 à 16:19

… ne respectaient jamais la priorité.

Pas étonnant avec des femmes au volant, euh, à la barre ! :•)

Un fournisseur nous invitait parfois vers Hyères faire du Jet-Ski pendant un week-end, d’ailleurs c’était à cette époque de l’année, entre mi et fin septembre :’-( . Quand je fus malade il m’avait dit “Profites en pour passer ton permis bateau.” Je n’étais pas super motivé à ce moment là, et puis c’est cher pour faire du Jet Ski à peine une fois par an.
Je comprends que ces machines énervent, mais nous (mes collègues et moi) avions adoré ces journées. J’y suis personnellement allé 3 fois. Week-end super agréable, restau, journée de Jet-Ski, restau … Avec le guide on allait loin, on faisait le tour de l’Ile de Porquerolles, au large. C’est vrai que quand je suis à la plage ça me gonfle ces kakous qui font les zouaves à la limite des bouées des 300 mètres.

Dernièrement, un ami de mes parents nous racontait avoir été invité par un fournisseur (ou client) faire du “Cigare” (ces bateaux de je ne sais combien de chevaux hyper long). Il a dit avoir passé une heure à s’être muscler la nuque, boum … boum … boum … à chaque vague. Puis après cette heure le bateau est revenu faire le plein -> 500 litres !!! Loisir onéreux !

On est bien loin de la superbe promenade de Roger, et je parle même pas du coté écologique, d’autres s’en chargeront. Toutefois, honte à moi, mais je reconnais qu’entre 1 semaine sur un voilier et 1 journée sur un Jet-Ski je choisis le jet. J’aime les sports “violents physiquement”, quoique du voilier par gros temps ça me plairait, à condition d’avoir toute confiance en mon skipper.

26)
Lindes
, le 14.09.2007 à 16:34

Ah, le petit muret de Gijon, près du “Puerto Deportivo”, là où on déguste des sardines et du cidre. Merci de me le rappeler. Un peu plus loin vivent mes parents, moi je suis en Belgique…

Merci pour la croisière !

27)
levri
, le 14.09.2007 à 16:52

Quant au terme “promène-c…”, je l’avoue, l’est pas très élégant…

… mais a le merite d’etre explicite ! ;) (pas la peine de remplacer par des points)

J’aime bien qu’on appelle un chat un chat … les expressions du type “geniteur d’apprenant” et autres employes sans rire dans l’education nationale francais me font juste tordre de rire… (je n’arrive plus a me souvenir comment ils appellent un ballon … c’est encore “plus pire”)

Donc ma remarque n’etait aucunement critique, mais juste appreciative ;)

28)
drazam
, le 14.09.2007 à 20:27

Voilà les humeurs que j’attends toujours secrètement, celles de Roger. En plus sur la Bretagne que j’adore.

Ce qui me surprend sur tes photos d’Ouessant, comme la dernière fois où j’y suis allé, c’est le calme et le beau temps en mer d’Iroise… contrairement à la réputation du coin que tu as bien résumée avec les fameux dictons.

Sinon, bien que non photographe, je confirme la lumière particulière qui règne en baie de Concarneau, toujours changeante mais toujours unique et fascinante. Les gens qui y vivent ne s’en lassent jamais, il y a toujours du monde sur la corniche et les jetées. J’étais aussi à la fête des Filets Bleus, si j’avais pû savoir que tu y étais, à quoi tu ressemblais… Ah les Glénans sans la foule des touristes!

Par contre, je suis étonné lorsque tu dis qu’il y a peu de macs en mer. Je me souviens de reportages il y a 15 ans de skippers en mer, vantant les mérites de leur mac 9” avec un logiciel dédié.

En tout cas, merci beaucoup Roger !

29)
Madame Poppins
, le 14.09.2007 à 21:06

Levri, ballon, c’est pas “référentiel bondissant aléatoire” ? Je sais bien que ta remarque n’était pas une critique : c’est juste que j’essaie d’être un peu moins “vulgaire” depuis que j’entends certaines de mes expressions “fétiches” dans la bouche de mes enfants… Mais il est vrai que je suis clairement et définitivement partisane du “appelons un chat un chat”.

30)
levri
, le 14.09.2007 à 23:13

ballon, c’est pas “référentiel bondissant aléatoire” ?

Wai je pense que c’est ca ! … C’est tellement grotesque que je ne m’en souviens jamais ! :P

… au sujet de la “vulgarite” … en latin vulgus signifie “le peule, les gens” si je me souviens, un langage vulgaire serait donc simplement le langage commun en opposition a un langage “chatie” dont l’aboutissement ressemblerait a celui des “precieuses ridicules”.

Cela change t il quelque chose d’employer une periphrase plutot que le mot juste ?. Il s’agit juste de mode et de conventions de langages. “bouge ton cul” c’est vulgaire … mais “cul de basse fosse” est limite precieux ;)

Lors de ma premiere installation a Brussels, j’avais ete surpris d’entendre des commercants (Flamands en general) tutoyer allegrement leurs clients (y compris dans des “boutiques de luxe”). cela ne changeais rien dans les rapports.

Inversement, il y a quelques annees, j’ai travaille 3 jours pour une “personnalite” … et il etait specifie sur le contrat que je devais l’appeler “Monseigneur” et lui adresser la parole a la 3eme personne … j’ai bien rigole et il a ete tres sympa. Pas de difference pour moi de dire : “hey ! pousse tes fesses” ou “Monseigneur aurait il l’obligeance de sortir du champ” … meme resulat final !

Parlant de ca avec un ami “de gauche”, il m’expliqua que lui naurait jamais accepte de s’abaisser de cette maniere ! bah, je ne me suis jamais senti rabaisse et j’ai bien rigolé !

Pour revenir a l’homeopathie, j’ai vu un medecin tout a l’heure (specialiste en qui j’aurais plutot confiance et que je connais tres bien) … d’apres lui on a jamais ete capable de prouver quelqu’efficacite que ce soit a l’homeopathie, pour les autres trucs il admet que certain osteopathes par exemple obtiennent des resultats au niveau articulation etc; mais est totalement contre des resultats gastriques ou autres. Pour les autres medecines paralleles, il reconnait cependant que certaines techniques donnent des resultats que les medecins sont incapables d’expliquer…

Ca me rassure, un tit peu de bon sens, un doute raisonnable … et on est en securite :D

PS : a ma question “pourquoi des medecins pratiquent ils l’ homeopathie en plus de leur exercice de la medecine generale” … sa reponse : “c’est a la mode et ca rapporte” … c’est un peu ce que je pensais aussi. ;) … ce qui rassure quand a l’ethique de certain medecins.

…je connais quelques medecins honnetes dans leur malhonnetete qui m’avaient tenus les meme propos en prive.