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Le rôle d’un CIO dans un monde numérique

Introduction

Rassurez-vous, aujourd'hui, on ne va pas parler du Comité International Olympique ou du dernier téléphone à la mode mais d'une personne qui, de près ou de loin, influence notre quotidien.

En effet, pour beaucoup d'entre nous, l'informatique est présente au quotidien et, généralement, un CIO joue un rôle clé dans cet environnement.

Mais qu'est-ce que c'est qu'un CIO? En anglais, il existe une blague pour parler de ce poste et l'acronyme se traduit ainsi: Career Is Over (carrière terminée)!

Un peu plus sérieusement, CIO signifie Chief Information Officer ou en français, on peut le traduire par Directeur de l'Information ou, dans certains cas, Directeur Informatique.

Que fait cette personne? Quel est son rôle? À quoi sert-elle?

Je vous propose de découvrir aujourd'hui cette personne et son équipe, car leur rôle est toujours plus important dans nos vies et, surtout, dans nos environnements professionnels.

Petit historique

Certains gagnent leur vie grâce à l'informatique, d'autres l'utilisent comme un outil pour mener à bien leur travail et, enfin, même si vous ne touchez pas à un ordinateur de l'année, votre fiche de salaire, vos décomptes d'heures ou l'accès à votre bâtiment sont probablement gérés par un ordinateur.

En bref, l'informatique fait partie intégrante de notre vie et, plus particulièrement, les informations qu'elle gère.

Il n'en a pas toujours été ainsi.

Au fil du temps, l'être humain a inventé plusieurs méthodes pour gérer, contrôler et traiter l'information. Mais depuis 1940, les ordinateurs ont d'abord commencé à assister les militaires et, aujourd'hui, les ordinateurs sont omniprésents dans nos loisirs mais surtout dans le cadre de notre travail. Et ceci indépendamment du fait que vous soyez actif dans le secteur primaire, secondaire ou tertiaire.

Je ne vous ferai pas un long historique de l'informatique, mais simplement un résumé. Au pire, qui vous savez est votre ami si vous souhaitez enrichir votre culture sur le sujet.

À l’époque, dans les années quarante et 50, seuls des savants ou des personnes extrêmement formées pouvaient manipuler des ordinateurs. Aujourd'hui, même un type avec un quotient intellectuel anormalement bas et des responsabilités immenses peu aisément utiliser un ordinateur:

Bush en action sur un ordinateur…

Ce n'est qu'à partir des années cinquante et 60 que l'informatique commença à envahir les entreprises avec des langages de programmation dédiés et des machines appelées Mainframe.

Un des premiers mainframe par IBM (le 701 en 1953)

Plus tard, dans les années 70 et 80, toutes les entreprises ou presque ont commencé à adopter des machines qui permettaient de faciliter le traitement des informations. C'est également à cette époque que furent introduits les premiers micro-ordinateurs dont le célèbre Apple I de notre marque fétiche.

En entreprise, l'adoption d'ordinateurs pour traiter des informations prit une ampleur majeure et le personnel a dû être formé et s'adapter à l'utilisation d'une machine qui n'avait rien de convivial.

C'est donc dès les années soixante-dix que des scientifiques ont dû élargir leurs compétences puisque le but n'était plus de gérer un ordinateur avec quelques terminaux accrochés au bout… les responsabilités commencèrent à s'étendre bien au-delà de ça.

Être CIO aujourd'hui

Grâce à mon métier, j'ai la chance d'être au contact de CIO tous les jours ou presque. Bien sûr, il y a une grande différence entre un CIO qui s'occupe de milliers d'ordinateurs et, plus modestement, d'un responsable informatique qui gère une dizaine de machines.

Parfois, il n'y a même pas un responsable informatique mais juste un bon "geek" qui veut bien faire des heures supplémentaires pour que tout marche bien parce qu'il aime ça. Toutefois, généralement, quand il y a un problème, le patron et/ou les collègues n'hésitent pas à engueuler notre bon samaritain.

Je suis sûr que pas mal de lecteurs de Cuk se reconnaîtront dans la description que je viens de faire… (j'en ai aussi fait partie).

Le rôle d'un CIO est "simple" et je donne ci-après une définition idéale: un CIO fait partie de la direction générale, répond directement au CEO (Chief Executive Officer ou Directeur Général) et est responsable des "informations" de l'entreprise.

Derrière cette simple phrase, il se cache des centaines de responsabilités. Les plus notables sont certainement le fait d'offrir un environnement informatique adapté aux besoins présents et surtout futurs de l'entreprise.

Mais concrètement, que signifie cette définition?

Tout d'abord, ça dépendra grandement de votre secteur d'activité. Si le petit garagiste du coin perd sa connexion à Internet pendant quelques heures, les dommages à sa réputation, à ses activités et à ses revenus seront très certainement limités.

Toutefois, le même cas de figure appliqué à Amazon par exemple pendant 3 heures signifierait un manque à gagner d'environ 3.6 millions de dollars en août et dans les 50 millions vers Noël. Et l'on ne parle même pas des conséquences liées à la réputation de l'entreprise ou aux clients qu'ils ont perdus et qui ne reviendront pas.

Bref, maintenir les informations disponibles pour tous ceux qui en ont besoin ne répond pas à une politique au "jour le jour". C'est-à-dire que pour que les pannes soient évitées et que les systèmes répondent favorablement à la croissance et/ou changement de l'entreprise, il faut sans cesse faire preuve d'anticipation.

Tout le monde fait ça y compris au niveau privé. Par exemple, j'ai souvent vu dans le forum des gens demander s'il devait plutôt opter pour tel système ou tel logiciel en fonction d'une liste de besoins.

En d'autres mots, on définit un cahier des charges pour acheter le prochain ordinateur ou logiciel. Cette description tiendra probablement sur quelques lignes alors que si une grande entreprise souhaite changer de réseau, de système ou de logiciel comptable, il émettra un document qui peut contenir des centaines de pages…

Dans le milieu, on appelle ce document un Request For Information (RFI ou Demande d'Information) qui est généralement suivi, une fois les informations collectées, par un Request For Proposal (RFP ou Demande d'Offre).

La réalité d'un CIO

Avec tout ça, j'ai surtout dépeint une situation idéale et je n'ai même pas parlé des très nombreuses et "fastueuses" invitations qui sont adressées aux CIO pour assister à des conventions ou lancement de produits. Je ne rentrerai pas dans les détails, mais généralement, comme tous les grands clients, les CIO y sont très bien traités.

Toutefois, dans la réalité, il y a une ombre importante à ce tableau et c'est, dans le fond, ce qui motive mon intervention de ce jour.

Depuis les années 80, le budget consacré à l'informatique n'a cessé de croître et ce, d'une façon importante et dans pratiquement toutes les entreprises. Le paroxysme a probablement été atteint dans les années qui précédaient l'an 2000 avec son fameux "bug de la mort"… beaucoup de systèmes (hardware et software) n'auraient pas passé le cap. Les constructeurs et autres éditeurs de logiciels s'en sont donnés à cœur joie et les budgets ont explosé pour éviter le pire.

Une fois le cap passé, et bien tout le monde a été surpris du peu de pannes qui se sont produites.

D'une façon générale, cet événement n'a pas servi de déclencheur à une réflexion ou à une évaluation des dépenses liées à l'informatique (elles ont toujours eu lieu), mais à confirmer que les coûts dans ce domaine étaient toujours plus importants.

Alors depuis une dizaine d'années, des malins ont commencé à faire des calculs savants comme compter ce que les systèmes d'information coûtaient dans les entreprises et d'arriver à un indice qui laissa tout le monde songeur: Return On Investment (ROI ou encore Retour Sur Investissement).

Qu'est-ce que c'est?

C'est tout simplement une façon de calculer les montants perdus ou gagnés suite à un investissement.

Plus concrètement, quand vous investissez de l'argent dans un logiciel et/ou du matériel, vous vous attendez à un certain résultat.

Par exemple, grâce à de nouvelles imprimantes, la comptabilité pourra imprimer plus rapidement la facturation. Grâce à de nouveaux équipements réseaux, les informations arriveront plus rapidement sur les machines de vos utilisateurs et vous ferez gagner du temps à tout le monde. Ou encore, en investissant dans de nouvelles machines de production, votre équipe de graphistes bossera encore plus vite.

Bref, vous voyez où je veux en venir. Tous ces investissements sont réalisés dans le but de renouveler des systèmes qui sont devenus lents et qui ne sont peut-être plus supportés. Mais surtout, vous cherchez à gagner du temps car ce dernier coûte de l'argent à votre entreprise.

Seulement voilà, ce raisonnement ou cette logique d'évaluation a ses limites.

Pour être concret, je vais vous donner un exemple qui va vous paraître idiot mais je l'ai tellement entendu chez des clients que je ne peux pas m'empêcher de le faire.

Suivant le secteur dans lequel vous travaillez, le département qui coûte le plus cher est souvent le secteur financier. La facturation, l'impression, le système comptable, les sauvegardes, la haute disponibilité, etc. sont autant d'éléments qui, une fois additionnés, coûtent cher.

En moyenne et en fonction de la taille de votre entreprise, on dit que faire une facture coûte dans les CHF 20.-. Comment arrive-t-on à ce montant?

Et bien en gros, on prend tous les coûts liés à l'infrastructure informatique de la comptabilité et on divise par le nombre de factures tout en rajoutant quelques minutes de travail.

C'est là que je veux intervenir avec des questions qui pourraient être prononcées par des responsables financiers:

Mais alors, est-ce que ça vaut la peine de facturer des clients pour moins de CHF 20.-? Mieux encore, dans certaines entreprises, les coûts qui sont liés à la facturation se chiffrent en millions de francs par an… ne faudrait-il donc pas arrêter de facturer?

Je vous le concède, jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais entendu quelqu'un dire ça tellement c'est stupide! Si vous arrêtez de facturer, bien sûr que vous allez faire des économies, mais vous devriez faire faillite encore plus vite puisque vous ne recevrez plus de paiements…

Bref, je pense que tout le monde a compris où je voulais en venir.

Quand un CIO évalue un nouveau système d'information, il évalue avant tout un outil qui doit améliorer le fonctionnement de son entreprise.

Mais encore une fois, il est facile de tomber dans une extrême inverse qui est totalement improductive. Par exemple, admettons qu'une centaine d'employés soient répartis sur l'étage d'un bâtiment et que chaque groupe dispose d'une imprimante pour 10 personnes, on dénombrerait 10 imprimantes sur l'étage.

Toutefois, après quelques années de bons et loyaux services, toutes les imprimantes ou presque commencent à montrer des signes de fatigue, ne sont plus supportées par le constructeur (ce qui vous oblige à faire des réserves de pièces ou opter pour des contrats de maintenance hors de prix) et vous décidez ainsi de procéder à un changement de l'ensemble du parc.

Comme les nouvelles imprimantes sont beaucoup plus performantes mais aussi un peu plus chères et que votre budget a fondu comme neige au soleil (ben oui, le CEO ou Directeur Général vient de se payer une petite imprimante à la maison qui est deux fois moins chère que la précédente alors forcément, il a la conviction qu'il en va de même pour le bureau), vous n'en rachetez que 5.

HP LaserJet 3800 offre 22 pages par minutes pour moins de CHF 2'000.-

Les conséquences? Et bien tout le monde marche plus dans les bureaux pour aller chercher ses impressions. Et alors?

Alors les gens positifs diront que c'est bien parce qu'on fait plus d'exercices, qu'on se rencontre plus et que dans le fond ce n'est pas grave.

C'est vrai, ce n'est pas grave mais des statistiques montrent qu'en moyenne, on effectue une vingtaine d'impressions par jour… chaque déplacement demande 10 secondes de "marche" en plus que l'ancien système et ça, pour 100 employés.

Savez-vous quelle perte de temps et donc d'argent ça représente par an pour l'ensemble de cette entreprise de 100 employés?

En admettant que les employés soient payés CHF 40.- de l'heure, on arrive à la somme rondelette de CHF 55'000.- par an!

Quand on sait qu'une imprimante a une durée de vie de 3 à 5 ans, on se rend compte que l'économie de quelques dizaines de milliers de francs va coûter à l'entreprise entre CHF 165'000 et 275'000.-.

Ridicule n'est-ce pas?

Bref, à travers ces deux exemples très simples, je tenais à vous montrer une minuscule facette de ce qu'un CIO et son équipe doivent évaluer à longueur d'année et ce, pour le présent mais surtout le futur de l'entreprise.

Mais ce n'est pas tout. Le plus difficile pour un CIO n'est pas de s'occuper des parties opérationnelles mais c'est de comprendre les besoins de son entreprise et les processus qui font vivre et grandir l'entreprise.

Dans la plupart des cas, le CIO et son équipe sont un centre de coûts et sont au service des employés et de leurs besoins. Par conséquent, quand le chef des ventes demande à pouvoir visualiser les statistiques sous une forme graphique et d'une façon hebdomadaire, il serait un peu idiot de répondre: "Pas de problème, voilà le fichier Excel des chiffres 2005 de 54 MBytes… il ne reste plus qu'à sélectionner ce que vous voulez et faire vos graphes!"

Pour répondre à ce besoin, il faudra définir un cahier des charges avec les besoins et différentes fonctions auxquelles les vendeurs et le chef des ventes auront accès. Ainsi, le CIO participera pleinement à l'évolution des besoins de son entreprise et sera indispensable, comme d'autres départements, à la croissance de l'entreprise.

Encore une fois, développer les idées qui vous sont soumises c'est bien mais il faut toujours garder à l'esprit l'impact qu'un nouveau processus aura sur l'entreprise et le temps nécessaire pour le développer et l'appliquer! Des décisions prises au niveau théorique peuvent avoir des conséquences désastreuses sur le plan opérationnel pour vos collègues ou l'entreprise.

Enfin, je ne parle même pas des fusions entre entreprises et qui sous-évaluent systématiquement le coût de l'unification des systèmes. Là encore, un CIO et sont équipes permettront d'effectuer les bonnes évaluations avant d'annoncer un mariage qui se terminera par un fiasco.

Conclusions

Ce que certains dirigeants ne comprennent pas, c'est que l'informatique est bien souvent au cœur de l'entreprise et ce, même si ce n'est pas le "core business" (le cœur de l'activité de l'entreprise).

À cause d'elle, on ne dépense pas de l'argent mais grâce à elle, on en gagne énormément!

Dans un monde globalisé qui sera toujours plus compétitif, seuls les acteurs qui maîtriseront totalement leur système d'information seront à même de s'adapter aux changements de leur entreprise. Ils seront également les seuls à pouvoir améliorer le rendement de l'ensemble de l'entreprise au travers de systèmes d'information toujours plus pointus et adaptés à leur entreprise.

Pourquoi?

Parce que personne d'autre qu'un dirigeant d'une entreprise peut comprendre son métier et donc appliquer les améliorations qui sont nécessaires à l'évolution de l'entreprise.

Ces derniers temps, on compresse, on rabote, on coupe, on tronçonne et on externalise de plus en plus. Le summum est généralement atteint dans les entreprises qui confient leur système d'information au Chief Financial Officer (CFO ou Directeur Financier) sous prétexte que c'est lui qui a le plus à faire avec ce département…

Quand on voit la complexité dans laquelle s'enfonce tous les jours le secteur financier, on peut réellement se demander à quel point un type qui n'a fait que des maths et réalisés des bilans sur toute sa carrière peut comprendre aux systèmes d'information qui sont eux aussi toujours plus complexes.

Aujourd'hui, plus que jamais, les systèmes d'information d'une entreprise sont stratégiques et cruciaux pour la gestion et la croissance d'une entreprise.

Sous-évaluer cette réalité ou pire l'ignorer, c'est lourdement se tromper sur ce que cette technologie peut apporter à une entreprise.

25 commentaires
1)
François Cuneo
, le 12.07.2007 à 00:53

Et être CIO au niveau d’un collège, ou d’un établissement scolaire, c’est pas dur peut-être?

Hmmmm?

Sans compter qu’on n’arrête pas de tout péter sur les machines.

Dans le privé, tu fous tout le monde dehors la troisième fois. Là, un petit de maternelle qui te fout tout à la poubelle cinquante fois, qui t’efface le nom du disque, ben tu peux pas vraiment…

Je veux aller dans le privé! Faire le CIO important!

bouhouhouhou… je suis fatigué des fois…

2)
aacp
, le 12.07.2007 à 01:09

Moi c’est à la maison : 5 macs, un disque NAS et une imprimante en réseau pour toute la famille, comme François “bouhouhouhou… je suis fatigué des fois…” !

3)
Madame Poppins
, le 12.07.2007 à 01:21

Chers Messieurs CIO des entreprises dans lesquelles j’ai travaillé – travaille,

Je vous prie de bien vouloir accepter mes plus sincères excuses : souvent, je vous ai rendu coupable du moindre problème informatique mais jamais, je n’avais réalisé à quel point votre job est… à la con ! Surtout avec des utilisateurs comme moi….

Vous félicitant de ne m’avoir jamais viré de l’entreprise (moralité, je dois être une gamine de 5 ans), je vous exprime par là tout le plaisir que j’ai à ne pas être moi-même CIO et vous souhaite une excellente continuation, votre cause m’étant acquise grâce à TTE.

Distinguées salutations,

4)
François Cuneo
, le 12.07.2007 à 06:22

Vous félicitant de ne m’avoir jamais viré de l’entreprise (moralité, je dois être une gamine de 5 ans), je vous exprime par là tout le plaisir que j’ai à ne pas être moi-même CIO et vous souhaite une excellente continuation, votre cause m’étant acquise grâce à TTE.

Heu… Tu dais que ce bonheur a dû être partagé par les autres membres de ton équipe?:-)

5)
Inconnu
, le 12.07.2007 à 10:26

En France on appelle ça un directeur informatique, le directeur de l’information est à la télé. Pour ce qui est des imprimantes je n’en mettrais qu’une et au sous-sol avec accès payant tellement je suis navré de voir les gens imprimer tout et n’importe quoi : certains impriment tous leurs courriels avant de les lire !

6)
zit
, le 12.07.2007 à 11:10

Intéressant. Les exemples que tu donne sont assez impressionants (d’autant plus que le surcoût de l’imprimante lointaine est très sous–évalué: en effet, marchant en moyenne dix secondes de plus par page imprimée, les employés vont rencontrer des personnes qu’elles ne connaissaient pas avant. Résultat: des idylles vont se nouer heuu, on noue une idylle? entre des personnes qui se connaissaient peu –perte sêche = 31 mn par jour pour 8 personnes–, les supporters du Milan AC, jusque là intelligement cantonnés par le DRH dans les bureaux 27–0 à 27–15 vont se retouver en contact avec ceux de l’inter de Milan –bureaux 27–19 à 27–37– et ça va discuter, discuter, discuter… –perte sêche = 29 mn par jour pour 17 personnes– et bien sûr, pire que tout, ce brassage va permettre aux syndicats de rencontrer plus de personnes et donc d’étendre leur emprise maléfique et tentaculaire sur un secteur de l’entreprise jusque là préservé –perte sêche en réunions, pots de remise de cartes, grêves = 47 mn par jour pour 49 personnes–. Le calcul est vite fait: idylles =38853,33 fr par an, foot = 77236,67 fr par an, syndicat = 360803,30 fr par an, soit, rien que pour ces 3 postes = 476893,30 fr, et c’est sans compter les inévitables dégats collatéraux: idylles = perte de productivité due à la mélancolie, grossesses inévitables, gueule de bois de lendemain de mariage, les enfants malades donc les parents restent à la maison etc… En bref, l’entreprise est coulée!).
z (on n’achète jamais assez d’imprimantes, je répêêête: on n’achète jamais assez d’imprimantes)

7)
alec6
, le 12.07.2007 à 11:15

Un truc me chiffonne TTE, pourquoi ces fameux CIO n’équipent pas leurs entreprises de Mac et de logiciels GNU et continuent à faire bouffer du ouindose à leurs employés avec des plantades, des virus et j’en passe !

Incompétence ? ils ne savent pas calculer la différence cumulée entre le prix d’un Mac et les plantades d’un PC ?
Servitude pécuniaire ? dessous de table des revendeurs pécé ?
Habitude ? “tout le monde connait les pécé, n’est-ce pas”
Embrigadement ? “Hors PC… point de salut ! Mac c’est pour les enfants et les tafioles…”

Ou bien sont-ce les mac addicts de notre espèce qui n’ont jamais vu la lumière chez Microsoft ?

8)
zit
, le 12.07.2007 à 11:23

Alec6, la réponse à ta question est , sous le lien “sans microsoft, je serais à la rue”…
z

9)
Leo_11
, le 12.07.2007 à 11:24

Une facture coûte 20 balles ??? j’ai reçu il n’y a pas longtemps un rappel pour 40 centimes… ça c’est du profit…

10)
Inconnu
, le 12.07.2007 à 12:57

alec6: autre possibilité: l’inadéquation de l’offre Apple pour les grands comptes.

Pour ce qui est du travail collaboratif, ce qui est permis par Apple est en retrait par rapport à ce qui est offert de l’autre côté (Lotus Notes par exemple). Leopard améliore les choses, certes, mais si ça demande un remplacement du parc pour le faire tourner, Linux a des chances d’être plus convainquant dans ce domaine.

11)
Filou53
, le 12.07.2007 à 12:58

Bonjour.

Amusant ton exemple sur les imprimantes: je suis en train de vivre le problème ! On va nous supprimer toutes nos imprimantes individuelles pour les remplacer par des machines ‘départementales’ plus grosses. Le bonheur ;-( Je crains le pire…

12)
Sébastien Pennec
, le 12.07.2007 à 13:01

Merci pour cet article, TTE :)

alec6, Pour te donner un début de réponse, sache qu’un CIO n’est pas forcément le maître absolu: la pression est forte, sur toutes ces décisions. Changer du tout au tout une infrastructure informatique pour passer de PC à Mac est sans doute un défi énorme pour un tel personnage.

Enfin, il ne faut pas oublier que les utilisateurs sont un facteur très important. Explique à quelques centaines de personnes que leur ordinateur va changer, qu’ils n’utiliseront plus Windows, et (le pire!) qu’ils n’y aura plus de menu démarrer en bas à gauche. Tu feras immanquablement face à une grosse résistance, et ta tentative risque fort de couler.

edit:

Reno, ne parle pas de Lotus Notes! :) Je le subis ces temps, et bien je préférerai de loin utiliser un produit du genre d’Outlook…

13)
ToTheEnd
, le 12.07.2007 à 13:16

Merci! Mais ça sent vacances hein…

zit: tu n’as même pas parlé d’un autre problème qui arrive souvent et ce, même quand des organisations ont des bacs à papier dédiés. Plus on est sur une imprimante (je ne parle même pas des multifonctions), plus il y a de chances de prendre ce qui ne nous appartient pas. Ceci entraîne une double perte de temps puisque celui qui a imprimé relance une impression puisqu’il n’a pas trouvé sa photo de Q avec sa copine qu’il venait d’imprimer et qui se retrouve dans le tas de papier que la secrétaire du patron va lui apporter pour son meeting stratégique avec les actionnaires…

alec6: c’est une bonne question qui ne peut malheureusement pas avoir une réponse exhaustive (pas le temps). Je donne néanmoins quelques pistes:

Tout d’abord, il faut savoir que quand l’ordinateur a envahi les entreprises, le Mac en était absent. Par la suite, Apple a bien essayé de percer dans l’entreprise avec A/UX mais des machines inadaptées (ie: des desktops estampillés Server), des connexions propriétaires (AppleTalk!), une vision à long terme douteuse (aujourd’hui encore, la stratégie entreprise est floue, alors imagine en 97 quand la boîte était au bord de la faillite) et un manque d’applications stratégiques ont eu raison de cette tentative.

Sans parler des changements d’habitudes des utilisateurs! Pour te montrer comment un utilisateur est conditionné, je te donne un rapide exemple: un de mes potes qui était nul en informatique en avait marre des problèmes sous PC… alors à force d’entendre que le Mac c’était facile, il a migré. J’ai fait le support pendant quelques mois et j’ai clairement abandonné à force d’entendre des trucs aussi débiles comme “mais le raccourci clavier sous PC n’est plus le même, ils sont nuls chez Apple”. Le vrai problème, c’était l’utilisateur, pas le Mac mais ça, pour le faire comprendre…

D’une façon générale, je pense que pour une petite entreprise qui dispose d’une dizaine d’ordinateurs et qui utilise des applications identiques dans les deux mondes, cette migration serait relativement aisée… (je n’ai pas dit facile). Cette même migration pour des centaines ou milliers de machines serait tout autre chose!

De plus, très souvent, outils de facturation ou de comptabilité en général sous PC, ne sont pas disponibles sous Mac… et c’est un gros problème car tu ne peux pas exporter un cvs avec des milliards d’entrées pour les reprendre sous une application équivalente sous Mac.

Aujourd’hui, pour ceux qui veulent quitter des gros systèmes sous IBM, Sun ou même HP afin de migrer sous Mac ou même Linux, c’est ça le plus gros problème: la migration. Et le problème n’est pas forcément lié aux coûts de cette migration, mais au temps qui sera nécessaire pour que tout soit fonctionnel.

Enfin, il est évident (et tu en sais quelque chose) que quand tout marche plus ou moins bien sous un système, tu ne touches plus rien. Prendre un PC demain dans le cadre d’un environnement tout PC, ce n’est pas s’exposer à beaucoup de problèmes. Toutefois, prendre un Mac, c’est assurément développer d’autres problèmes (car il ne faut pas déconner, mais le Mac n’est pas parfait non plus) même si ça en résout quelques-uns… mais je pense que tu sais déjà ce qui sera soulevé par les utilisateurs ou les dirigeants: les nouveaux problèmes, pas ceux que le Mac règle.

J’ai vu plus d’un CIO se faire virer parce qu’il avait “merdé” un simple upgrade de soft… alors un peu comme les journalistes, les CIO font preuve de responsabilité (envers leur famille, pas leur job) en ne changeant rien.

Voilà… c’était quelques pistes…

T

PS: très bien, je vois que certains sont intervenus pendant que je rédigeais!

14)
FT'e
, le 12.07.2007 à 13:16

Petite remarque : Notes existe pour Mac, il se trouve qu’il n’est pas moins bon que l’alter-égo pour Windows quoique pas meilleur non plus.

15)
Aigle4
, le 12.07.2007 à 13:33

Bonjour à tous,

Dans la VPC sur internet, les enseignes ont bien compris le problème et envoient à leur clients par mail, une facture sous forme de fichier PDF. Si le client veut une trace papier c’est lui qui devra supporter le surcoût des dix secondes supplémentaires. S’il veut faire des économies d’impression et bien il devra acheter moins, là est la véritable source d’économies.. ;=)) Cependant ette théorie est contredite par l’explosion des ventes sur le net. Au tarif annoncé par TTE des dix secondes, je n’ose imaginer combien représentent à nos chers patrons les trois ou quatre minutes, hors temps de transport, pour aller s’en griller une au pied de l’immeuble… Question, comment font les fumeurs pour trouver encore un job ?

Petite provoque, les Macs d’aujourd’hui ne sont-ils pas des PC comme les autres ? ;=))

16)
Joël (exGlimind)
, le 12.07.2007 à 14:35

Merci pour cet article bien intéressant sur une profession dont je n’avais pas réalisé l’importance dans le contexte actuel…

Toutefois j’ai 2-3 petites remarques; pourquoi avoir écrit tous ces termes en anglais d’abord et non dans l’autre sens? ça paraît clair “Directeur informatique”, CIO, ça ne mêne qu’à une traduction littérale moisie, quand j’ai lu “Directeur de l’information”, j’ai d’abord pensé à quelqu’un travaillant dans la communication ou dans la documentation…

La deuxième remarque est sur le fond. LE problème de base n’est il pas justement la taille des (très) grandes entreprises??? Pourquoi la croissance est-elle le seul moteur??? Regardons un poil la nature (animaux par exemple) pour vite comprendre qu’au delà d’une certaine taille, ça fout plus le bordel qu’autre chose…

Concernant la facture, désolé, mais je n’arrive pas à comprendre non plus. A ce prix là, pourquoi ne pas engager des humains, ils en feraient 5 à l’heure, à la main, tranquillement et ça donnerait un chiffre d’affaire de 100.- de l’heure…

17)
benoit
, le 12.07.2007 à 15:20

Toutefois j’ai 2-3 petites remarques; pourquoi avoir écrit tous ces termes en anglais d’abord et non dans l’autre sens? ça paraît clair “Directeur informatique”, CIO, ça ne mêne qu’à une traduction littérale moisie, quand j’ai lu “Directeur de l’information”, j’ai d’abord pensé à quelqu’un travaillant dans la communication ou dans la documentation

Aujuourd’hui on ne dit plus Directeur Informatique, le terme doit faire trop ringard, mais plutot Directeur des Systèmes d’Information (DSI), ce qui colle plus à la réalité du scope de ce poste. En effet les DSI (ou CIO) ont en charge le support, le tranfert, le traitement de toutes les informations qui doivent circuler à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise pour faire fonctionner celle-ci dans les meilleures conditions et cela inclut aussi maintenant les communications audio ou vidéo de plus en plus intégré aux réseaux informatiques

18)
ToTheEnd
, le 12.07.2007 à 16:16

Glimind: questions pertinentes auxquelles je vais essayer de répondre rapidement.

Tout d’abord, pour la langue, c’est un peu une déformation professionnelle car dans ce métier, tous les titres et les éléments techniques sont cités en Anglais. C’est aussi une volonté de ne pas ajouter 200 mots à un vocabulaire qui s’étoffe tous les jours un peu plus avec de nouvelles technologies. Si tu cherches à traduire tous les jours des nouveaux mots techniques en Anglais, ça sera dur et surtout incompréhensible. Par exemple, un switch devient commutateur, un hub devient répéteur, etc.

De plus, le terme “information” est de plus en plus usité dans le milieu car l’informatique n’est pas tout simplement faite de 0 et de 1. On parle d’informations sous le terme d’un fichier Word, d’une requête SQL qui va retourner une information, d’un stream de données voix qui transporte des informations, etc.

Pour ce qui est de la croissance, je ne veux pas démarrer une discussion de fond sur l’économie en général et je désamorce ton interprétation de “croissance” en disant que je ne parlais pas de croissance externe ou organique.

Si tu es sur un marché extrêmement compétitif, il n’y a pas 200 voies possibles pour améliorer tes performances. Généralement, tu commences par faire pression sur tes fournisseurs, puis sur tes effectifs (salariés) et ensuite, tu essaies d’améliorer le fonctionnement de la boîte… et sur ce point, il y a encore énormément à faire.

Pour te donner un exemple, on dit qu’une société qui compte 100 salariés pourrait ne rien produire mais déjà se donner suffisamment de travail au sein d’elle-même pour être occupée. La plupart des études réalisées ces dernières années soulignent ce point: l’efficacité interne d’une entreprise est lamentable (si je me souviens bien, on tourne dans les 34%). Il y a donc énormément à faire encore dans ce secteur et je reviens à mon point de départ: dans un marché très compétitif et si deux sociétés ont la même taille, c’est celle qui sera la mieux structurée, la plus compétitive et la mieux organisée qui réussira.

Enfin, pour ton dernier point, comment tu traiterais ces données réalisées à la main? Il faudrait les rentrer dans un système et ce système à un coût d’achat, de maintenance, de fonctionnement, d’amortissement, etc.

Prenons un exemple simple et concret: c’est un peu comme une voiture. Admettons que tu te portes acquéreur d’une bagnole à 30’000 balles et que tu vas la chercher au garage. Une fois à la maison, tu t’aperçois qu’entre le garage et chez toi, tu as fait 7km en 20 minutes… tu ne vas pas dire à ton conjoint: “Purée cette bagnole nous coûte CHF 4’285 balles le km ou CHF 1’500 balles la minute! Pire, depuis que je te parle, elle a encore coûté CHF 2’000 alors qu’on ne roule même pas avec!” Et tu auras beau faire 1 million de km, chaque kilomètre te coûtera encore quelque chose. Le système de facturation coûte “toujours” quelque chose et ce, même si tu ne l’utilise pas. C’est là où interviens le fameux “20 balles par facture” qui ne veut pas dire grand chose…

Je suis à la bourre… j’espère que ce dernier exemple t’a permis de comprendre l’idée…

T

PS: j’avais raté benoit qui a très bien résumé l’affaire…

19)
isell
, le 12.07.2007 à 20:22

Si tu cherches à traduire tous les jours des nouveaux mots techniques en Anglais, ça sera dur et surtout incompréhensible. Par exemple, un switch devient commutateur, un hub devient répéteur, etc.

Une anecdote sympa : je travaille quotidiennement avec des québecois, et nos clients sont très souvent interloqués lorsque mon camarade leur parle de “garde-barrière” au lieu de “firewall” ;-)

Sourires garantis.

iS

20)
zit
, le 12.07.2007 à 22:01

D’ailleurs, les québecois ont un site formidable pour cela , toutes les traductions de mots techniques y sont répertoriées, et hormis l’annecdote rigolote, ça peut s’avérer indispensable pour comprendre un manuel ou un article technique en langue anglaise.
z

21)
Tom25
, le 13.07.2007 à 12:37

Intéressant article, merci. Une autre petite anecdote, qui date d’il y a 1 an lorsque j’ai fait switché mes parents sur Mac, on en parlait à un de leur amis sur Windows qui a coupé court en disant : “Ouais enfin je ne vois pas pourquoi acheter un Mac, il n’y a rien sur Mac, ni Word ni Excel ni …”. J’ai souri et n’ai rien dit. J’aurais pu lui dire que Microsoft avait une suite Office qui tournait très bien sur Mac, et qu’il y avait même d’autre logiciels pour faire traitement de texte et/ou tableur.

Mais bon, c’est comme le racisme, on a décrété que … et on ne va surtout pas aller voir de peur de devoir se remettre en question après s’être rendu compte qu’on est dans l’erreur depuis des années. Je n’ai toutefois rien contre les windosiens, seulement contre ceux qui critiquent le Mac sans en avoir jamais touché. De toute façon, si une personne a 10 problèmes avec Windows, que vous la faîtes migrer sur Mac, elle vous virera dès le PREMIER problème car VOUS serez responsable. Autant la laisser avec SES problèmes.

A mon ancien boulot, j’avais eu du mal à ouvrir un type de fichier que m’avait envoyé un collègue sur PC, mais j’avais réussi, sans son aide. Il n’avait pas daigné me le renvoyer sous un autre format “tu nous fais chier avec ton Mac! Démerdes toi !”. Je lui ai renvoyé le fichier après avoir travaillé dessus en format cwk (AppleWorks). NON MAIS ! Après l’avoir laissé mariner, je lui ai renvoyé en doc. Je suis comme le Calife d’Iznogoud, je suis trop BON.

22)
Smop
, le 13.07.2007 à 12:39

alec6 – J’ajouterai au moins deux éléments à la réponse de TTE sur le choix des produits Microsoft : D’abord celui de la frilosité des DSI face aux solutions alternatives compte tenu de leur responsabilité et des enjeux majeurs de l’informatique dans l’entreprise. Tout comme pour celui qui choisissait IBM il y a vingt ans, on ne pourra pas reprocher à un DSI d’aujourd’hui le choix de Microsoft.

D’autre part, la plupart des DSI de Grands Comptes que j’ai pu rencontrer avaient un point commun, celui d’être avant tout des financiers. Ils raisonnent en termes synthétiques, à savoir direction stratégique et TCO (Total Cost of Ownership/Operation), mais les équations vont bien au-delà du simple coût de revient d’un PC contre celui d’un Mac. Par exemple, la facilité de recrutement et la fourchette de salaire du personnel concerné sont des éléments essentiels dans le choix d’un système ou d’une chaîne applicative.

23)
maxim
, le 15.07.2007 à 16:08

Très intéressant, bravo! (En tant que p’tit nouveau ici ze n’sais pas si ze dois tutoyer ou vouvoyer?, Ze vais donc vouvoyer).

Il y a néanmoins (et les oreilles en plus) une dimension qui vient ajouter de l’eau à votre moulin, parce que directement connexe, mais dont vous n’avez pas encore parlé:

– la sécurité;

– la prévention qui en découle…

Avec l’arrivée de l’informatique quasiment à tout les échellons de l’entreprise, celle-ci est devenue très très vulnérable.

Quel est votre sentiment à ce sujet et comment y remédier, l’entreprise devant quand même rester “sous contrôle” de la direction!

24)
ToTheEnd
, le 16.07.2007 à 09:16

maxim: ici, on se donne du “tu”… y compris quand on propose de se mettre une barre à mine dans la gueule… (humour)

La sécurité n’est qu’un aspect de l’informatique et bien sûr, il est très important (encore plus quand on parle d’un secteur sensible). Qu’on parle d’une sécurité active ou passive, le plus simple, c’est de tout verrouiller car il faut bien le dire, le pire ennemi de la sécurité, ce ne sont pas les hackers et autres informaticiens plein de bonnes ou mauvaises intentions. Le pire, c’est les utilisateurs qui parce qu’ils ont installé deux fois Word à la maison et vaguement installer le driver d’une imprimante s’autoproclame “professionnel” de la branche.

Récemment, un expert en sécurité a fait un test à la con et a mis en ligne pendant 6 mois une pub qui disait “Cliquez ici pour être infecté par un virus”… et sur 259’000 visiteurs, tu sais combien ont cliqué sur ce panneau publicitaire? Plus de 400 dont 98% avait un PC… même si ce taux peut paraitre faible (0.16%), il reflète bien l’inconscience générale qui sévit au sein de l’utilisateur lambda.

Je ne parle même pas de ces fonctionnaires qui sont membres d’une agence sensible (CIA, NSA, DGSE, etc.) et qui perdent de temps en temps un laptop contenant, je cite, des “informations sensibles”.

Bref, la sécurité n’est qu’un vaste sujet et un savant mélange entre: les contraintes d’accès à l’information et la facilité à traiter cette dernière dans toutes les circonstances.

T

25)
maxim
, le 16.07.2007 à 16:22

T: tout à fait d’accord, c’est une affaire de “pro”. Je te le confirme, le calcul des coûts est édifiante (dans les administrations c’est pas 10s par impression que l’on peux gagner, mais au min. 1min!!!)

Merci pour ton article et ton accueil.

PS: pour la barre à mine dans la gueule, désolé! Ils sont en rupture de stock actuellement (rires).