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Les voyages en avion, un sujet sans fin

Les vacances approchent à grands pas et les anecdotes sur les voyages en avion se retrouvent de plus en plus souvent lors de l’apéro sur la terrasse d’un café. Dans mon cas, même si je ne suis pas (encore?) ce qu’on peut appeler un globe-trotter, j’ai fait de-ci, de-là, quelques voyages en avion et j’ai déjà quelques anecdotes sur ces déplacements à raconter.

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Jean-André Deledda pour cuk.ch

Genève-Prague

Le vol était parfaitement à l’heure, nous sommes montés dans l’avion, accrochés nos ceintures. Le pilote a mis les réacteurs en marche, il a commencé à avancer sur la piste… et finalement retour en arrière et extinction des réacteurs. Tous les passagers commencent à se regarder bizarrement et finalement le pilote nous annonce un “problème technique”.

Nous sommes redescendus de l’avion, nous avons reçu un bon pour une boisson et depuis l’aéroport, nous avons vu les mécaniciens ouvrir les réacteurs et les réparer “à la volée”. Quand on nous a demandé, 2 heures plus tard, de retourner dans l’avion, autant vous dire que je n’en menais pas large!

Heureusement, tout s’est finalement bien passé et nous sommes arrivés à bon port avec juste un peu de retard!

Paris-Genève

Pour bien situer le contexte de ce vol, je vais vous expliquer comment c’est passé l’aller. Nous devions nous retrouver entre amis à l’aéroport de Genève pour partir à Paris. Nous n’avions pas précisément fixé l’endroit de réunion. Certains avaient compris à l’embarquement, d’autres au check-in. Nous avons donc appris à ce moment-là que dans le cas d’EasyJet, le check-in ferme exactement 40 minutes avant le vol, pas moyen de discuter.

Nous avons passé un excellent séjour à Eurodisney et pour revenir à l’aéroport de Paris, nous avons décidé de faire comme pour l’aller, prendre le bus direct entre l’hôtel et l’aéroport… sauf que nous n’avions pas prévu les embouteillages sur le périph! Ca n’avançait pas d’un poil!

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Il y avait même Winnie l’ourson qui signait des autographes et Dingo qui nous accueillait à l’hôtel

Nous sommes arrivés 10 minutes après la fin du check-in alors que nous avions prévu d’arriver une heure à l’avance. Nous étions six personnes dans la même situation. L’hôtesse à l’accueil a été très sympathique et elle a passé plusieurs coups de fil. Nous avions la chance d’avoir des bagages qui pouvaient rester en cabine, car suffisamment petits. Nous avons couru à travers tout l’aéroport, l’hôtesse et ses hauts talons devant… et nous avons finalement pu le prendre.

Pendant tout le voyage, je tremblais car la pression retombait gentiment. Plus tard, quand j’ai raconté cette histoire à des amis, ils m’ont tous dit que nous avions eu beaucoup de chance car EasyJet (en particulier?) ne fait pas beaucoup d’exception de ce type.

Genève-Nantes

Dans le cas de ce voyage, avec AirFrance sauf erreur, nous attendions tranquillement à l’aéroport de Genève. Le check-in avait été effectué dans les règles de l’art et l’embarquement devait avoir lieu dans 10 minutes… quand le vol a été annulé!

Je ne me souviens plus pourquoi mais il me semble que “problème technique” avait été annoncé (encore une fois).

Pour effectuer le vol Genève-Nantes, nous sommes finalement passés par… Paris! Et au lieu d’arriver en fin d’après-midi… nous sommes juste arrivés 6 heures plus tard… vers 24 h.

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Et vous?

Et vous alors? Je suis certaine que vous avez une bonne histoire à partager sur l’un de vos voyages en avion…

60 commentaires
1)
David Klaus
, le 27.06.2007 à 00:16

Moi je n’ai pas vraiment un vol spécial à raconter mais je me rapelle souvent d’un truc qui me fait bien marrer.

Il y a quelques années, sur un vol de Crossair je crois, j’avais acheté un couteau suisse dont une des lammes mesurait plus de 6 cm. C’est une idée qui serait absurde aujourd’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bouteille d’eau. Ca me fait toujours bien rire.

Je prends l’avion depuis que j’ai 3 ans et j’ai vécu pas mal de turbulances. Ca me fait toujours rire lorsqu’on est secoué comme des pruniers depuis 10 minutes et que le pilote nous dit: “mesdammes et messieurs, nous entrons dans une zone de turbulances, il est possible que nous subissions quelques secousses”.

“noooooon sans blagues, vieux. J’aurais pas remarqué tout seul ^ ^ ”.

Ah et une dernière chose (après je vais me coucher j vous promet), je me rapelle plusieurs fois m’être ennervé dans mon “moi” intérieur parce que le passager d’à coté ou de devant avait le dernier mac portable sur sa tablette ^ ^

Ahlala, c’est vrai que les voyages en avion sont une source de discussion inépuisable.

Bon sur ce, je vais me pieuter, ça vaudrait mieux.

2)
pter
, le 27.06.2007 à 01:50

en vrac: un stop (Vol Chine/Paris) qui s’est prolongé de 24H a Moscou a cause d’une tombée de neige dantesque….ayant uniquement en poche quelques Euros…. un “tête a queue” sur un tarmac défoncé dans le Sud des Philippines, un vol (interne a la Chine entre Shanghai et Shenzhen) ou le pilote+copilote dormait devant moi….personne en cabine et des turbulences tellement forte que personne ne pouvait se lever, orage et vol de nuit. la, j’ai eu peur…tout le monde a eu peur. J’ai gueuler pour réveiller les gars, on m’a envoyé une hôtesse pour me raconter des salades (il y quelqu’un en cabine…). ben a l’arrivée il y avait que les deux gars qui avait rejoins prestement la cabine des que ce fut possible (sa secouait très fort quand même). En prenant en moyenne un vol international par mois + quelque vols internes chinois, c’est assez “calme”. je touche du bois! l’avion est un truc absolument formidable. La vue de certains paysages terre/mer d’en haut est si beau.

3)
Madame Poppins
, le 27.06.2007 à 02:55

T’aurais demandé “sur l’un de vos voyages en train”, ok mais là, l’avion c’est tellement polluant…

Je ne risque pas d’avoir une anecdote, je voyage le moins possible

4)
Puzzo
, le 27.06.2007 à 06:20

Concernant l’illustration de Jean-André Deledda que je viens de rajouter, il me vient à l’esprit une blague sur les avions… elle vaut ce qu’elle vaut…

“Tous les passagers d’un avion sont à bord, l’avion est prêt à décoller, mais le pilote et le co-pilote ne sont pas encore là…

Arrive le pilote, il traverse l’avion avec des lunettes noires et une canne blanche. Les passagers commencent à rire nerveusement et faire des commentaires du genre : “Pas possible, ça dois être une blague…”

Quand arrive le co-pilote avec son chien d’aveugle. Les passagers commencent à s’inquiéter sérieusement !!! Mais trop tard, les moteurs s’allument et l’avion prend la piste. Tout le monde aux hublots pour voir comment ils vont décoller ! Muets d’angoisse. L’avion prend de plus en plus de la vitesse et ne décolle pas, arrive le bout de la piste qui n’est plus qu’à quelques mètres !!! Les passagers poussent tous ensemble un immense cri de désespoir… Les roues se détachent du sol a deux mètres du bout de la piste !!!

Dans le poste de pilotage, le pilote commente au co-pilote : “Tu vas voir qu’un de ces jours on va se casser la gueule parce que ces imbéciles de passagers, ne vont pas crier à temps !!”“

5)
Benoit29
, le 27.06.2007 à 06:36

Sur le vol Genève-Prague de Puzzo, l’avion était un Dash-8. C’est un petit avion à turbopropulseurs (hélices). Ce genre d’avion secoue plus qu’un jet. On le sent beaucoup plus « vivre ». Ça rend le voyage un peu plus impressionnant. Et bien sûr, quand on a vu les mécaniciens bricoler un turbopropulseur quelques minutes avant le décollage, ça n’aide pas !!!

Un autre petit frisson sur ce Genève-Prague. Un avion s’est posé quelques secondes seulement après que le nôtre dans l’impossibilité de décoller ait pu dégager la piste.

Il y a quelques années, sur un vol de Crossair je crois, j’avais acheté un couteau suisse dont une des lammes mesurait plus de 6 cm. C’est une idée qui serait absurde aujourd’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bouteille d’eau. Ca me fait toujours bien rire.

A la belle époque de Crossair, j’avais effectué un vol Lugano-Genève le 1er août (jour de la fête nationale). La compagnie avait offert a tous les passagers un saucisson et un joli couteau suisse pour le découper. Les temps ont changés…

6)
drazam
, le 27.06.2007 à 06:51

Ténériffe-Paris en 97, retour de bringue avec 2 potes, fin d’après-midi. Je barraguine péniblement en espagnol la gentille et jolie hôtesse du check-in, mes 2 guss derrière mdr surtout lorsqu’elle me parle français. Les 3 derniers passagers passke légèrement faits (ah la san miguel muy fria!) et en train de jouer au freezbi dans les couloirs jusqu’à ce que l’hôtesse (pas une marrante, comprends pô) vienne nous chercher et nous emmène en queue d’appareil devant les regards sévères des autres passagers, c’est nous. L’airbus de Star Europe Airline machinchose n’arrivant pas à pressuriser, on reste en altitude basse et on se tape toutes les turbulences au dessus de l’Atlantique, comme aux montagnes russes. Les 3 guss ptdr qui font ooolééé mains en l’air à chaque embardée en regardant les passagers défiler aux chiottes ou y retourner à peine sortis, c’est toujours nous. Une jeune femme devant moi n’a pas arrêté de répéter, “ça y est on va tous mourir c’est la fin”, toutes les hôtesses, les pilotes, les calmants y sont passés, en vain. Les 3 guss qui finalement la vexent en lui disant “maintenant tu la fermes et t’arrête de nous les briser, on veut mourir en paix et en joie”, c’est qui? L’avion a dû faire une escale technique sur le tarmac de Bordeaux, on est finalement arrivée vers 3 heures du matin au T3 de Roissy CDG au lieu de 4 heures de vol…

7)
François Cuneo
, le 27.06.2007 à 06:56

Merci Puzzo, merci Jean-André (excellent!) et excellent aussi le gag du commentaire 4!:-)

De mon côté.

Aéroport d’Athènes, dans les années 80, compagnie Swissair (du solide à l’époque)

Notre avion se lance à toute puissance des réacteurs sur la piste de décollage.

Soudain, une hurlée du pilote qui traverse les premières classes et arrive jusqu’à nous. L’avion plante sur les freins.

Un bruit horrible de moteurs envahit la carlingue, une ombre l’assombrit soudain.

Mon ex-femme me prend la main et plante ses ongles dedans (non non, elle n’a pas accouché à ce moment-là) et me dit: on crame, on crame…

Moi, meuh non, meuh non…

En fait, un avion nous atterrissait dessus pendant qu’on décollait.

La même année, en automne, un avion de Swissair ratait son décollage ou son atterrissage, je ne sais plus, au même endroit. Il y a eu des victimes. C’était peut-être le même avion, allez-savoir, avec des gens comme nous.

Depuis, je n’ai pris l’avion qu’une fois, et je crève de trouille, alors qu’avant, tout allait bien.

8)
fxprod
, le 27.06.2007 à 07:06

la seule fois ou je suis monté dans un gros, une caravelle, c’était avec un groupe d’amateurs photographes (avec des collègues nous avions trouvés le concept, prenez votre phototographe pro avec vous) j’avais à l’époque des ciseaux dans mons sac photo pour couper mes amorces de films, la dernière fois que je les ai vu ils étaient portés par l’hotesse et une diapositive à immortalisé ce grand jour. Les ciseaux étaient quand même exagérément grands. Pour l’anecdote au voyage aller j’étais assis à coté d’un pilote amateur qui m’a très gentiment expliqué comment fonctionnait un avion, si nous n’étions pas à Palma de Majorques, je serais revenu avec un autre moyen de transport. Déjà que la caravelle faisait des paliers pour monter beurq

Par contre je suis allé plusieurs fois en compagnie du pilote amateur cité plus haut, la1° il a fait monter l’avion jusqu’au moment ou il n’y avait plus assez d’air, en me montrant bien sur l’altimêtre, l’avion est descendu en piqué, cet altimêtre tournait à une vitesse folle, je n’en menais pas large et quand il l’a redressé il m’a demandé ce que cela faisait, ma réponse fut:”je ne savais plus si c’était mes c…. ou mes amigdales.” Et tjrs avec le même, il décide d’aller manger des fruits de mer, dans l’avion toujours très gentiment il m’explique que chaque aérodrome à une balise et qu’il suffit de se connecter dessus pour que l’engin y aille tout seul, en m’expliquant il tripatouille le bouton et un bon moment plus tard nous volions au dessus des nuages, en regardant en bas une trouée me fait voir la mer, je deviens blanc, je lui dit, il ce moque de moi, vu ma certitude il descend, que de l’eau à perte de vue, heureusement qu’il y avait cette balise.

9)
THG
, le 27.06.2007 à 07:39

J’interromps 5 mn mon exploration de Lightroom 1.1 pour intervenir :

compagnie Swissair (du solide à l’époque)

Vu de l’intérieur, mon gars, c’est toujours du solide, on a même une des meilleures performances en Europe…

Sinon pas d’anectodes à part peut-être ces deux là :

Decembre 95 : je pars à New York acheter pour 10000 USD de matériel photo :

– Départ mercredi 10 h matin : vol Crossair Bâle- Genève.

– A 12:00 : départ GVA – JFK avec le MD-11 de Swissair.

– Atterrissage 8 h plus tard.

– Aller retour JFK / B&H 3 heures.

– Vol de retour dans la foulée avec 747 Swissair, vers Zurich.

– Vol ZRH – Bale avec le MD80 de Crossair.

– Arrivée à la maison – avec mon beau 500 / 4.5L tout neuf – jeudi, le lendemain, donc, à 12:00.

Septembre 96 : je dois livrer les photos de mon reportage sur le salon d’hydro-aviation de Gelendjik ( Russie, Mer Noire ) à Paris, le plus rapidement possible :

– Dimanche matin : vol Gelendjik – Moscou dans un An-24.

– Puis Moscou-Sheremetievo > Zurich en MD-80 Swissair.

– Dans la foulée, Zurich – Bale avec un SF340 de Crossair.

– Déposé mes bobines de diapos dans la boîte aux lettres du labo pro à Bâle pour être sûr de les avoir le lendemain matin.

– Lundi matin, vol Bale – Paris dans lequel je sélectionne mes dias.

– Le soir retour Bale.

5 fois l’avion en à peine 36 heures… ouf.

10)
6ix
, le 27.06.2007 à 07:41

Il y a quelques années, sur un vol de Crossair je crois, j’avais acheté un couteau suisse dont une des lammes mesurait plus de 6 cm. C’est une idée qui serait absurde aujourd’hui à l’heure ou on ne peux meme plus prendre une bouteille d’eau. Ca me fait toujours bien rire.

Je suis allé en Floride durant l’été 2002, soit à peine une année après un certain 11 septembre. Au contrôle des bagages à main, mon sac à dos ne pas pas tout droit sur le tapis: retour en arrière, ouverture du sac, fouille, puis… une dame me sort un compas que j’avais pris sans faire attention dans une trousse, et retire la pointe. Pointe que je n’ai jamais revue…

11)
Caplan
, le 27.06.2007 à 08:19

Très bien, le dessin de Jean-André et l’histoire 4!

Moi, il y a quelques années, j’ai pris l’avion pour aller à Londres. En voulant récupérer ma valise sur le tapis roulant, je me suis cassé un ongle…

Milsabor!

12)
mackloug
, le 27.06.2007 à 08:25

Vol Paris – Mulhouse il y a quelques années, sur Air France je crois. Nous discutions tranquillement quand on voit le co-pilote qui se la ramène en sifflant, tout naturellement. Avec tout autant de naturel, il ouvre une trappe dans le couloir, saisi une manivelle et commence à la tourner en plaisantant avec les passagers dont certains faisaient les malins mais comme tous les autres, n’en menaient pas large.

En fait, le train était bloqué et il activait la procédure manuelle. Atterrissage dans un silence de mort puis explosion d’applaudissements une fois au sol…

Je dois avouer que le naturel du co-pilote et sa façon rassurante de nous dire qu’il faisait comme ça à presque tous les atterissages en a certainement rassuré plus d’uns…

13)
Madame Poppins
, le 27.06.2007 à 08:31

Caplan ;-))) Ca a dû être un moment terrible, cet ongle cassé !

14)
THG
, le 27.06.2007 à 08:32

@ mackloug

Ca devait pas être un avion très récent. Maintenant, il y a une cartouche explosive qui casse un verrou pour faire descendre le train en cas de panne hydraulique, le verrouillage se faisant grâce à la pression de l’air sur les jambes et les roues.

Gilles.

15)
Modane
, le 27.06.2007 à 08:48

Comme tu m’as soufflé la blague des pilotes aveugles sous le nez, voici quelques éléments de maintenance, dialogues entre pilote et équipes de maintenance :

Problème : “Test en vol OK, sauf l’atterrissage automatique très brutal.” Solution : “Pas de système d’atterrissage automatique sur cet avion.”

Problème : “Phare rotatif inférieur à moitié rempli d’eau.” Solution : “Phare rotatif inférieur rempli.”

Problème : “L’avion a un comportement marrant.” Solution : “Avion averti de la nécessité de se retenir, de voler droit et de rester sérieux.”

Problème : “Hôtesse de l’air gelée en altitude.” Solution : “Essais au sol OK.”

Problème : “Le mode activé du pilote automatique provoque une descente de 200 pieds par minute.” Solution : “Problème non reproductible au sol.”

Problème : “Les crans font s’enfoncer la manette des gaz.” Solution : “C’est à ça qu’ils servent.”

Problème : “Moteur n°3 manquant.” Solution : “Moteur trouvé sur l’aile droite après une brève recherche.”

Problème : “Bruit provenant du moteur n°2, comme si un type tapait avec un petit marteau.” Solution : “Petit marteau confisqué au type du moteur n°2.”

Sérieux, non?…

16)
Gilles Tschopp
, le 27.06.2007 à 09:14

Suis-je chanceux ? J’ai pris plusieurs fois l’avion, et pas (encore ?) le moindre problème rencontré.

A part un vol Paris-Genève annulé sans explication, avec un sandwich et une boisson grauites en accompagnement.

Récemment, je suis allé aux Etats-Unis. Je m’étais imaginé que les douaniers seraient hyper-sévères, surtout après le 11 septembre 2001.

Donc à l’aéroport JFK, une dame fort aimable m’a demandé mon passeport. J’ai fait scanner mes deux indexes. Je me suis aussi fait photographier la pupille de mes yeux. Il fallait enlever mes lunettes avant. Le dit caméra est en fait un bête webcam Logitech… Aucun problème donc.

Pour le vol de retour c’est plus drôle : j’ai dû faire un vol Tampa (Floride) – Dallas (Texas) – Zurich. Cela rallonge pas mal le voyage, allez savoir pourquoi.

Et à Tampa, j’ai dû passer par un espèce de coupole que je n’ai pas compris à quoi cela servait. Quand je suis rentré dedans, je suis enfermé dedans durant une minute. J’ai ressenti un gros soufflement qui fait “gonfler” mes habits. Peut-être un nouveau système qui permet de fouiller un peu plus loin dans mon corps ? Et ceci avant le système de détection de métaux…

Ensuite, je me suis fait arrêter par un préposé de l’aéroport qui m’a très gentiment demandé à fouiller mon sac a dos. Il a ressorti un gros flacon Brumm anti-moustique que j’avais complètement oublié… et que je n’ai plus jamais revu ;-)

17)
ToTheEnd
, le 27.06.2007 à 09:33

Et à Tampa, j’ai dû passer par un espèce de coupole que je n’ai pas compris à quoi cela servait. Quand je suis rentré dedans, je suis enfermé dedans durant une minute. J’ai ressenti un gros soufflement qui fait “gonfler” mes habits. Peut-être un nouveau système qui permet de fouiller un peu plus loin dans mon corps ? Et ceci avant le système de détection de métaux…

C’est effectivement un nouveau système qui permet de détecter des molécules d’explosif. Théoriquement, si quelqu’un a touché ou si les habits ont été au contact d’explosif, des molécules sont détectables.

T

18)
JCP
, le 27.06.2007 à 09:36

Caplan : Héhéhé! Merci! J’avais le même sentiment mais n’aurais jamais su l’exprimer aussi élégamment.

19)
M.G.
, le 27.06.2007 à 09:50

Mon premier vol, le 31 décembre 1953. Je n’avais pas huit ans : Paris-Dakar en 7 heures, avec escale à Casablanca. Curieusement, le 24 juillet 1957, le vol qui a marqué mon départ définitif pour le Sénégal, j’ai mis 11 heures sur un DC6 en vol direct (ce qui était normal pour l’époque. Aujourd’hui, c’est 05h30 en B777). Pourquoi 7 heures en 1953 ? J’avais pris le De Havilland Comet, premier jet en service commercial (le B707 n’apparaîtra qu’en 1960) ;-)

Le Comet sera retiré des lignes commerciales en mai 1954 après deux accidents qui virent l’explosion en vol des appareils. Explication officielle après enquête : problème de résistance de la cellule (?).

20)
Saluki
, le 27.06.2007 à 09:56

Juste deux en passant:

En 1973, je dirigeais le filiale italienne d’un groupe britannique, ça ne nous rajeunit pas, mon bon monsieur… En attendant que mon épouse ait un poste au Lycée Français, je “commutais” les lundi matin et vendredi soir, à partir de Linate, le terrain proche du centre ville. Linate c’est aussi près de l’Idroscalo, le vaste plan d’eau d’où décollaient, avant guerre les hydravions. Milan étant la capitale du brouillard, le plan d’eau n’arrange guère les choses. En un an, je connais treize destinations alternatives à la fermeture de ce terrain: Malpensa, Gênes, Bergamo, Zürich, retour à Orly, Nice, Rome le jour de l’inauguration de Leonardo da Vinci, deux ou trois terrains militaires, Pisa… Evidemment le trajet en car qui s’ensuit est toujours un plaisir.

La deuxième. Il y a quelques semaines, partant pour le Liban, contrôle à CDG. Mine dépitée de deux coréens qui se sont vu confisquer leur bouteille de Cheval Blanc qu’ils avaient dans un sac à dos. Je n’ai pas vu le millésime, mais je suis sûr qu’elle n’a pas été perdue pour tout le monde.

Allez, la troisième. Mon sac à dos “informatique” est un plaisir à voir sur les écrans de contrôle: les fils et autres ingrédients. L’antivol Kensington ressemblerait à s’y méprendre- la preuve- à un système de mise à feu. Mon dilemme est risquer de me faire tirer mon MacBook dans les endroits où je vais pendant l’heure du déjeuner – fut-ce un ministère gardé par d’importantes forces de police (justement…) ou me faire systématiquement visiter mon sac. C’est ainsi que, à l’issue de ma dernière série de voyages, j’ai décidé d’y mettre un peu d’ordre, Cela m’a permis de retrouver au fond le Laguiole de Madame Saluki que nous avions renoncé à chercher depuis belle lurette…

21)
M.G.
, le 27.06.2007 à 09:57

Ah oui, j’oubliais ! Mon meilleur temps de vol entre Paris et Dakar ? C’était en novembre 1978 : 02h28 de décollage à CDG à atterrissage à DKR… En Concorde ! Regrets éternels pour la disparition de cette machine splendide :-(

22)
Mirou
, le 27.06.2007 à 10:08

Moi j’en ai deux chouettes, d’anectodes. Enfin…Une un peu plus que l’autre….

La première c’est sur un vol Paris – St-Martin. Durant la dizaine d’heure de vol, je me suis dit, “tiens, cette fille devant moi, elle me dit quelque chose”. Ce n’est qu’à l’arrivée, en prenant nos bagages dans le coffre au-dessus des têtes qu’on s’est retrouvées nez à nez: c’était une copine de classe !

L’autre c’est en revenenant des Etats-Unis avec mes parents. Tout se passait bien, les hotesses en étaient au Duty Free, avec leur petits chariots bien lourds et encombrants qui nous empèchent d’aller aux toilettes. Tout à coup, l’avion a viré de bord ultra-rapidement. L’hotesse a fait un vol planné pour se retrouver assise sur un passager bien plus loin. Personne n’a crié, tout est allé très vite. L’Hotesse a d’abord fait de grands yeux, puis, avec un grand sourire a fait “Entschuldigung-Sie mir, bitte”. Et elle a continué sa petite vente de Swatch moins chères. Quelques minutes plus tard, le commandant de bord prenant la parole: “Rien de grave, nous avons croisé un autre Jumbo Jet qui venait en sens inverse. Il s’agit d’une manoeuvre d’urgence qui s’est bien déroulée…..”. En gros, on a eu chaud !

23)
Jaxom
, le 27.06.2007 à 10:23

De mon côté et dans le genre problème à l’aéroport, avec un copain à l’embarquement à l’aéroport international d’Osaka, on s’est retrouvé avec un check-in de trois-quart d’heures. C’était une jeune hôtesse en formation.

De mon côté, je suis double-national franco-suisse, j’avais mon passeport français puisque le suisse n’était pas arrivé à temps pour le voyage. L’hôtesse me demande une preuve comme quoi je peux bien rentrer sur le territoire suisse ??? Bon, j’avais ma carte d’identité suisse avec moi, ok.

Pour mon copain, portugais, tout d’abord, l’hôtesse demande où est passé le petit bout de papier que l’immigration a agrafé dans le passeport lors de la rentrée au japon. On arrive à s’arranger, pour constater une fois dans l’avion que l’hôtesse n’avait pas regardé de l’autre côté de la page où il y avait le tampon de l’immigration… Puis elle lui refait le coup du : prouvez-moi que vous pouvez entrer sur le territoire suisse. Bien sûr, il n’avait pas son permis C avec lui. D’ailleurs ce bout de papier avec un tampon communal ne doit pas impressioner grand-monde. Et là plus d’une demi-heure de discussion, d’hôtesse faisant l’aller et retour vers son supérieur-formateur pour éviter au pote de devoir acheter un billet Genève-Lisbonne au cas où on lui refuserait l’entrée en Suisse. Lui dire que les membres de l’UE peuvent rentrer en Suisse sans problème, rien. Lui dire qu’il y a des accords de libre circulation entre la Suisse et l’UE, rien. Bref, ça a fini par une déclaration de décharge de la compagnie (JAL) signée par mon copain.

Ce n’est qu’après que nous avons pensé que nous passions par Paris et que le vol Paris-Genève était assuré par Air France. Hors les vols Paris-Genève sont des vols domestiques qui arrivent dans la partie française de l’aéroport de Genève. Donc tous ceci était totalement inutile, puisque même dans le cas hautement improbable où les Suisses refuseraient à mon potes l’entrée sur Suisse, il lui suffisait de passer par Fernex-Voltaire, la France ne pouvant pas encore moins refuser l’entrée d’un citoyen d’un pays de l’UE, de plus également membre de l’espace Schengen. Bref, tout ça pour rien.

Au final je suis à peu près certain que c’est à cause de ça qu’on s’est retrouvé placé au dernier rang du 747. La réputation de grand service de JAL, avait pris un coup là. Et pourtant, une heure et demi avant notre arrivé à Roissy, comme le vol avait pris du retard, une hôtesse vient vers nous, nous déplace vers l’avant afin de nous faire sortir en premier afin que nous puisssions prendre notre corresspondance. À Roissy, un steward prend en charge les passagers pour Genève, nous étions une dizaine rien que dans cet avion, nous fait passer par des couloirs tous vides, un contrôle sans personne pour nour retarder.

Au final, des souvenirs aigres-doux de se vol de retour du Japon.

24)
Pepar
, le 27.06.2007 à 10:47

J’ai pris l’avion quelques dizaines de fois et rien de particulier n’est arrivé à part la dernière fois où il y a eu une alerte à la bombe pour un sac oublié. Les policiers ont eu toutes les peines du monde à faire évacuer les lieux, personne ne voulait bouger.

Sinon pendant mon service militaire, lors d’un exercice, nous devions monter dans un Super Puma (un gros hélicoptère) et l’un des hommes d’équipage nous aidait à monter à bord en nous disant où ne pas mettre les pieds parce que c’était fragile… J’imaginai la même situation sous la mitraille :-)

Et puis un copain qui bossait en Allemagne ne prend plus l’avion depuis qu’il a vu une grosse ombre passer tout près dans le brouillard au moment où son avion a fait une grande embardée.

Enfin des amis qui travaillaient en Chine il y a une dizaine d’année m’ont raconté que lors d’un vol intérieur leur avion a perdu un réacteur sur la piste, quand il commençait à accélérer pour décoller. Eux continuent à prendre l’avion !

25)
M.G.
, le 27.06.2007 à 10:57

Des incidents de vol ? En plus de cinquante ans de vols en Afrique et ailleurs, j’en ai évidemment quelques uns à raconter. Ayant très souvent volé en “Technique”, j’ai l’habitude de dire que je n’ai jamais fait un vol sans problème. Il y a toujours un “rouge” qui s’allume au tableau de bord mais bon, l’équipage est là pour régler le problème, quels que soient les automatismes qui ont envahi les avions au fil du temps :-)

Un “coup de tabac” mémorable

À la fin des années soixante, vol Dakar-Nouakchott avec escale à Saint-Louis. Caravelle “11R” Air Afrique (excellente machine, la première à posséder un APU qui lui permettait de redécoller de n’importe quel terrain sans aide technique au sol).

Décollage normal de Dakar vers Saint-Louis. Montée, altitude de croisière, extinction des panneaux lumineux. D’un coup, la chute libre avec la sensation désagréable (!) qu’on est dans un ascenseur dont on a coupé les câbles. Une hôtesse et un passager (tiens, il n’était pas attaché, celui-là) collés au plafond de la cabine. Lorsque la Caravelle retrouve brutalement une couche porteuse, Vlan ! L’hôtesse se retrouve avec un bras cassé et le passager se fracasse le visage sur l’accoudoir de son siège ! À partir de ce moment, l’ambiance tourne à l’apocalypse car la Caravelle est secouée d’une manière telle qu’on a l’impression qu’elle va finir par se casser. Le pilote réduit les gaz au minimum, sort même les aérofreins d’extrados particuliers à la Caravelle et le train d’atterrissage ! Procédure limite pour amener la vitesse au minimum possible. Ça a duré près de vingt minutes dans une ambiance que vous pouvez imaginer. Pendant tout ce temps, le pilote a tenu la machine en jouant sur les gaz avec pour conséquence les phénomènes de “battement” des deux réacteurs non synchronisés, ce qui ajoutait à l’angoisse des passagers.

Comme elle était venue, la perturbation disparaît et le vol se poursuit sans encombre jusqu’à Saint-Louis où une ambulance et les pompiers nous attendent.

À sa descente de l’avion, le pilote me voit “Ah, tu étais là, toi ? Franchement, j’ai bien cru qu’on allait y passer”. J’ai le souvenir que son visage était aussi pâle que sa chemisette blanche ! Vingt ans après, alors qu’il était tout nouveau retraité, il racontait ce vol comme le pire qu’il ait jamais fait.

26)
Théodore Besson
, le 27.06.2007 à 11:31

@Benoît 29

Mort de rire le coup du saucisson avec le couteau suisse :-D

A noter que ce genre de petit cadeau c’est de l’histoire ancienne (pour les vols en classe économique, en tout cas).

La compétition pour les prix les plus bas rend les services à bord de plus en plus mauvais selon moi (en même temps je prends pas l’avion très souvent…)

27)
Benoit29
, le 27.06.2007 à 11:49

Oh oui, c’est vieux. Ça devait être en 1996 ou 97. J’ai toujours ce couteau. C’est un beau souvenir. Découper un saucisson avec un Victorinox tout en ayant une vue magnifique sur les Alpes, notamment le Gothard et tout ça le 1er août.

28)
sui192
, le 27.06.2007 à 12:48

7 octobre 2006, vol Genève-Djerba avec Tunis Air. Décollons à plein, avec des secousses pas possible quand le pilote essaie de rentrer le train. Au dessus du Salève, il annonce “problème forçant à retourner à Genève”. Il tournicotte pour consommer son fuel, les hôtesses sont un peu pâle, les ado flippent, puis nous abordons la piste après une descente très longue. Au toucher du train arrière, une roue du train avant se barre. Le pilote tient le nef du zinc très haut pendant très longtemps, un peu comme la navette américaine. Pendant la déccélération très longue, nous voyons les flics, les pompiers et tout le tremblement qui nous suivent à fond les manettes. Nous nous arrêtons sur la piste sans problème. A la sortie, je tente de photographier le train avant, mais ça loupe, les flics sont déjà sur moi dès que je sors de la colonne de passager qui descendent. Le train avant est camouflé derrière les camions de pompiers (très brillant, le chrome des lances à eau).

Le meilleur : le soir, en embarquant dans l’avion de rechange, nous voyons par la fenêtre la roue perdue emballée sommairement sur un chariot à bagages.

La prochaine fois, je prends un cric :-)

Charles

29)
nowall
, le 27.06.2007 à 12:51

l’automne passé je pars avec un pote à Prague une semaine, avec Flybaboo, départ de Genève. Un petit avion de 50-100 places. On nous distribue des journaux à lire. Pour passer le temps je commence de gribouiller le magazine, faire des dessins dedans, donner des rendez-vous imaginaires à celui qui le lira pour notre retour en Suisse.

Passe une semaine. on reprend un Fly Baboo pour le retour, assis à des places différentes. l’hôtesse arrive… et me redonne exactement le même magazine, celui-là même dans lequel j’avais écris mes âneries!

30)
benoit
, le 27.06.2007 à 13:03

Il fut une époque qui a duré 4 ans ou mon boulot me faisait prendre l’avion environ 100 fois par an (vols interieurs).

Pas de problème, j’adore cela, mais sur à peu près 400 atterrissages et 400 décollages je n’ai du rencontrer que deux ou trois incidents mineurs dont un pneu crevé juste avant de quitter le tarmac et pour pouvoir mettre le “cric” il a fallu vider entièrement l’appareil de ses passagers.

Un autre vol ou mon voisin n’a pas cessé d’engueuler à voix basse le pilote en multipliant les signes de croix alors que les conditions de vol étaient quasiment idéales.

Là ou j’ai fait un peu moins le fier c’est lorsque l’avion a été touché par la foudre deux fois de suite à l’arrivée sur Nice. On a beau se dire que l’avion fait cage de Faraday, qu’il n’y a pas de risque, que ceci, que celà…le bruit de l’impact de la foudre sur la carlingue est très impressionnant.

Mais là ou j’ai eu vraiment la peur de ma vie c’est sur un vol entre Clermont-Ferrand et Paris, sur un petit bi-turbopropulseur, 12 passgers, et que l’un des deux moteurs s’est arreté au milieu du parcours. Et tu te dis si il y en a un qui s’arrête pourquoi pas le deuxième aussi. Comme dans ces avions on est en contact direct avec le poste de pilotage, j’ai pu admirer la maitrise et le sang-froid des pilotes, la réaction immédiate de tous les controles aériens sur le parcours, la façon dont ils ont dégagés les couloirs aériens les plus rapides, détournant les gros porteurs devant se poser à Orly pour nous permettre de nous poser, nous tout petit coucou, dans les meilleures conditions.

31)
mathias
, le 27.06.2007 à 13:24

Le mien, c’est Amsterdam -> Orlando, via Memphis (USA, 1997)

Un malade à bord de l’avion (MD-11), c’est super drôle quand le commandant de bord demande si il y a un médecin à bord… mais par contre, ça l’est moins quand le vol est détourné sur Montréal pour décharger le malade… Résultat: à arrivée à l’aéroport de Memphis, la correspondance pour Orlando était déjà partie depuis longtemps. Après diverses discussions, bavardages et transferts d’un guichet à l’autre, nous avons obtenus une (belle) nuit dans un hôtel (5*) des environ et la promesse qu’ils “régleraient le problème” demain. Le lendemain, le seul vol pour Orlando proposé passant par St-Louis (…), après moult dissertions de ma maman (j’était jeune à l’époque), nous avons obtenus un vol direct, mais en business classe… j’avais jamais mangé dans de la vaisselle en faïence dans un avion (un 727), et encore moins pour une heure et demie de vol.

Malgré ça, les vacances se sont super bien passées, et le vol du retour fut mémorable, avec une visite du cockpit du 747 à la clé, c’était le jour de mes 12 ans :-) je me souviens encore du radio qui était belge (francophone en plus… du bol sur un vol KLM).

32)
Joël (exGlimind)
, le 27.06.2007 à 14:20

Berlin Schönefeld – Genève Cointrin, un peu peur au décollage.

1er essai: Le bruit qui monte, l’accélération, puis plus rien… Le pilote explique qu’il y a une lumière rouge allumée au sujet des freins, mais qu’il réessaye…

2ème essai: Scénario idem, la tension monte chez les passagers! Message du pilote qui nous dit que la même lumière est allumée et qu’en conséquence il doit rebooter son avion… Apparemment ça a marché et il nous sort texto:”Let’s give it a last try!” Rassurant.

3ème essai: Scénario idem, retour à la case départ… 1h d’attente pendant que les techniciens d’Airbus sont là (on voyait un type rentrer et sortir de la cabine avec genre son manuel “l’airbus pour les nuls”…

Puis changement d’avion car pas moyen de régler le problème, au final bon retour. Mais une petite apréhension qui reste…

Pour le fun: Une petite vidéo sympa (Commencer à 2:20)

33)
alec6
, le 27.06.2007 à 14:43

Caplan ! à cause de toi je viens de repeindre l’écran de mon imac au café sans sucre ! 22 commentaires plus loin, je rigole toujours !

34)
Arnaud
, le 27.06.2007 à 14:49

Lors de ma prime jeunesse, je passais chaque année le mois de Juillet dans le canton de Vaud alors que mes parents restaient travailler à Paris. Ainsi, de 5 à 15 ans, je prenais seul en “enfant non accompagné” (avec la belle pochette autour du cou) le vol Paris-Genève au début de l’été pour retrouver mon Oncle, ma Tante et ma Cousine.

Alors que je devais avoir 10 ans, j’ai pris mon courage à deux mains et ai demandé à l’hôtesse si je pouvais visiter le poste de pilotage. Après une courte pause, j’ai été invité à rejoindre le pilote, le co-pilote et le mécanicien (ils étaient encore 3 à l’époque) juste après le décollage. Et la, j’ai passé une des plus belles heures de ma vie : j’ai non seulement eu le droit à des explications sur tous les instruments et la conduite de l’appareil, mais surtout j’ai pu rester pour l’atterrissage sur Genève Cointrin. J’en garde encore un souvenir ému de voir ainsi approcher la piste avec le mécanicien égrenant l’altitude de l’appareil.

Depuis j’ai passé ma licence de pilote privé et prend au moins une fois l’avion par semaine pour mon travail…

Amitiés,

Arnaud

35)
Arnaud
, le 27.06.2007 à 15:25

Une autre petite anecdote amusante (en tout cas pour moi) :

Alors que je faisais mon MBA en Virginie, je profitais de temps en temps des tarifs fort compétitifs pour louer un petit Cessna et survoler les Blue Ridge Montains afin de décompresser un petit peu (au sens propre comme au figuré).

Lors d’un beau weekend de Printemps, j’emmenai un ami Russe faire une balade du côté de la Shenandoah Valley lorsqu’un bruit inquiétant se manifesta dans mes écouteurs. Après quelques recherches, je me rendais compte que l’alternateur supposé charger les batteries ne fonctionnait pas et que j’allais me retrouver sans instruments. Etant en VFR (vol à vue), je ne risquais pas grand-chose, mis à part mon incapacité à dialoguer avec la tour de contrôle… J’ai donc coupé tout ce qui était électrique et ai fait demi-tour pour rejoindre l’aéroport (commercial) de Charlottesville.

A environ une vingtaine de miles, j’ai rallumé la radio et ai envoyé un message à destination de la tour comme quoi j’avais un problème d’alimentation et que j’allais me poser sans la possibilité de dialoguer avec le contrôleur. Je me retrouve donc à faire un passage vertical du terrain pour signaler ma position et vérifier la piste en service, envoyer un autre court message (« passage vertical vos installations ! ») et guetter avec appréhension l’espace aérien pour ne pas me retrouver sur la trajectoire d’un Dash 8 d’US Airways.

Après un encadrement standard, je me suis donc retrouver en finale sans volets (car électriques) un peu tendu à cause de la vitesse plus importante… et surtout avec Sergei qui l’air de rien prenais des photos de la piste ! Nous nous sommes posé sans problème, je crois même que c’était là un de mes plus beaux atterrissages…

J’ai immédiatement pris contact avec la tour qui m’a alors informé qu’ils avaient bien eu mon message et même envoyé les feux pour m’indiquer que la piste était à moi, feux que je n’avais absolument pas vu dans la tension du moment ! Le plus ahurissant était le dialogue surréaliste avec le loueur d’avion qui m’a affirmé que « it happens… ».

Maintenant, je comprends mieux pourquoi l’heure de vol aux US est deux fois moins chère qu’en France : nos avions sont bien mieux entretenus !

Amitiés,

Arnaud

36)
Madame Poppins
, le 27.06.2007 à 15:34

It happens ? Ouais, ben y sont bien gentils de te dire ça, tu l’avais constaté par toi-même, ça ! Bravo pour ton sang-froid !

37)
jlmetzker
, le 27.06.2007 à 15:40

Il n’y a pas que de mauvais souvenirs en avion. Pour les lecteurs anglophones, je vous conseille la lecture de ce site: http://www.milehighclub.com/tales/

Un club particulier pour ceux qui cherchent à prendre de la hauteur plus aller plus vite le 7ème ciel!

Je suis membre du club depuis 1987, sur un vol Port-au Prince/Orly…

38)
Marcolivier
, le 27.06.2007 à 16:42

Quelques vols européens et au Moyen-Orient sans anecdotes particulières. Par contre, dariolym, en mentionnant Montréal, m’a rappelé un sketch fait par les Têtes à Claques, des humoristes québécois. L’histoire du pilote en 3 épisodes. Accrochez-vous, ça déménage…

Le Pilote

Le Pilote Part 2

Le Pilote Part 3

Enjoy!

-> http://www.tetesaclaques.tv

39)
zitouna
, le 27.06.2007 à 17:41

Caplan, quelle expérience traumatisante ça a du être, tu as pu revoler, depuis?
Mon premier voyage au Japon a été… un poil long: il y a plus de 20 ans, impossible de survoler l’URSS si pas en Aeroflot, donc le billet le moins cher, c’était: Paris–Zurich, escale, Zurich–Rome (ou Milan, me souviens plus), escale, Rome–Athènes, escale, Athènes–Dubai, escale, sortie de l’avion obligatoire pour ravitailler (et éventuellement dépenser une fortune au duty–free), Dubai–Bangkok, escale, Bangkok–Manille, la nuit à Manille (dont je ne connais rien de plus que les draps de l’hotel), Manille–Tokio! Pas loin de 48 heures! Ce n’est qu’au retour que j’ai compris l’intérêt de la chose: c’était un billet “open” et j’aurais pu faire un stop d’une semaine ou deux à chaque escale… Ah que j’eusse aimé en avoir eu connaissance avant!
Sinon, dans le même genre de souvenir qu’Arnaud, une connaissance, pilote chez Air France m’a donné une lettre d’introduction à remettre au pilote avant mon dernier Paris–Tokio (direct, cette fois!): j’ai pu passer une heure et demi dans le cokpit d’un 747–400, à discuter et faire le tour des instruments de bord, au dessus de la Sibérie (c’est beau, la Sibérie). A un moment, le comandant de bord m’explique que l’écran, là, c’est le centre névralgique de l’appareil, qu’il lui donne toutes les infos, et d’ailleurs, là, il nous dit que… Hem (il demande au copilote ce que leur dit ce petit message d’alerte clignotant de manière sibylline, hem, qui ne sais pas non plus, hem, hem), consultation d’un manuel (classeur style archives des impots sur quatre génération, épais de 15 centimètres), et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là, voyons le tome II, et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là non plus, heuuu, m’sieur (moi, en l’occurence), vous pouvez pas me passer le bouquin, la sur l’étagère, à vôtre droite?, oui, celui–là, merci. Et que je te tourne les pages, et bin non, c’est pas çui–là, ahhhh, si, c’est ça! Et bin vous voyez, c’était pas grand chose, c’est juste pour nous dire que…(explication technique détaillée pour montrer que quand même, il connait bien son avion, faut pas déconner quand même).
Pas repris l’avion depuis…
trop polluant…
même pas peur…
z (Paris–Tokio à bicyclette, par contre, j’aimerais bien, je répêêête:Paris–Tokio à bicyclette, par contre, j’aimerais bien!)

40)
Yip
, le 27.06.2007 à 18:37

Moi je n’ai rien de trop extraordinaire à raconter. En 1987 pendant mon service militaire à la BAN de Fréjus un survol du Verdon en Alouette 3, sympa quand même. J’ai admiré le paysage par les trous dans le plancher. On a survolé la secte du Mandarom à Castellane avec ses statues géantes qui ont défrayé la chronique quelques années après… j’ai aimé le pilote qui au beau milieu du canyon nous glisse l’air de rien “Hmmm, il y a un cable qui traverse quelque part mais je sais plus où il est…”. Un peu plus tard un vol de liaison vers Perpignan en longeant la côte en Embraer Xingu, un avion à hélices brésilien de 6-8 places. Le pilote au retour s’amusait à faire du rase-mottes en longeant la plage, un peu trop bas, moi derrière me tordant la colonne pour voir le paysage par le pare-brise, soudain remontée en chandelle brutale pour cause de monde sur la plage devant nous, je vous dis pas le dos ! :-) Les pilotes de la base m’ont expliqué que le Xingu, avec son empennage en T était très sensible aux turbulences, d’autant plus que la cellule doit être “un peu de travers”, il est en effet affublé de divers petits appendices aérodynamiques pour qu’il vole droit… Je m’en suis aperçu lors de vols vers Paris, le décollage par beau temps de fréjus ou de Nice se passant à merveille, mais la pluie et le vent en arrivant à la capitale nous secouaient comme des pruniers. D’ailleurs lors d’un atterrisage au Bourget (au moment du Salon !) nous approchions de la piste en volant en canard à cause du vent latéral, bizarre comme effet de voir le nez de l’avion hors de l’axe de la piste ! Encore plus au moment d’atterrir en voyant une réplique du “Spirit of St Louis” de Lindbergh le nez planté dans le sol, la queue en l’air sur notre gauche ! Dire que ces avions ont été fournis à la France par le Brésil en paiement d’une commande de… Mirages, des chasseurs à réaction d’une autre qualité :-)

Pour les vols commerciaux il n’y a qu’un retour en charter de Ténériffe où le départ (1h du matin normalement) a été retardé de plusieurs heures, les autorités locales refusant de faire le plein de kérosène parce-qu’elles n’avaient pas confiance en notre compagnie Toulousaine… Et une fois à Paris Orly, un colis suspect est repéré et le public n’est pas trop pressé en effet de reculer malgré les demandes répétées des CRS… Merci à tous pour ces anecdotes, ça c’est un sujet super sympa ! Encore ! :-D

41)
Caplan
, le 27.06.2007 à 18:54

Caplan, quelle expérience traumatisante ça a du être, tu as pu revoler, depuis?

Oui, mais lors du vol suivant je me suis mis du ketchup sur ma chemise! Quelle aventure!

Milsabor!

42)
Puzzo
, le 27.06.2007 à 19:04

Je me demande bien pourquoi j’ai lancé ce sujet… j’ai peur de prendre l’avion maintenant avec toutes vos histoires !!! ;-)

Quoiqu’il en soit, merci beaucoup pour vos anecdotes! J’ai souvent beaucoup ri.

43)
Madame Poppins
, le 27.06.2007 à 20:11

Puzzo, tu viens de me donner une idée, “inverse” : pour me sentir moins seule, je vais lancer un billet sur “votre air le plus bête, votre plus grande honte”….

Mais il est vrai que certaines expériences n’incitent pas à monter dans un avion…

44)
Iris
, le 27.06.2007 à 22:52

Années 80, un vol intérieur entre Ayacucho et Cuzco dans les Andes péruviennes. Une trentaine de passagers poireautant depuis l’aube dans un aéroport désert, montent à bord d’un petit appareil. Le vol est court, pas le temps de servir un plateau, juste une poignée de bonbons pour déboucher les oreilles. L’avion doit voler autour de 7000 mètres, mais les sommets de la Cordillère en-dessous tutoient les 6000, ce qui donne un relief tout à fait saisissant et l’impression de survoler une maquette. Le pilote commente le paysage qui défile sous nos yeux. “Sur la droite, vous voyez les ruines de Wari”. Aussitôt. tous les passagers assis dans la rangée de gauche se lèvent et se précipitent vers les hublots de droite, se penchant sur les passagers assis pour apercevoir les ruines. Quelques minutes plus tard, une autre annonce nous indique que le Macchu Picchu est en vue sur la gauche. Comme un seul homme, la rangée de droite accourt sur le côté gauche. La scène se répète à l’envi, au gré des sites remarquables. On a passé les 40 minutes du vol à courir ainsi d’un côté à l’autre de l’appareil en se demandant comment le pilote compensait ce “lest” instable. Bien des années ont passé, mais le souvenir de ce vol est très net dans ma mémoire.

45)
Grizzimero
, le 27.06.2007 à 23:17

Mon plus beau vol, Genève-Zuerich à basse altitude, si basse que j’ai même pu voir ma voiture parquée sur le parking du vélodrome à Lausanne… J’ai fait tout le voyage à travers la Suisse les yeux collés sur le hublot. Depuis ce moment-là, j’ai décidé de découvrir notre bô pays avant d’aller plus loin. Ce que j’ai fait en profitant de mon AG. Pourquoi si bas? La porte arrière ne se fermait plus très bien. Un voyant lumineux s’allumait dans le cockpit. Le pilote a quand même décidé de décoller, et de voler à basse altitude.

Qu’il en soit remercié ici pour ce magnifique vol!

46)
WhyNot
, le 27.06.2007 à 23:20

Ma meilleure émotion aérienne s’est faite sur un vieux coucou. Mon oncle possède un vieux bi-plan biplace d’origine ( comme celui qu’utilise Belmondo dans l’As des As ) et j’ai eu la chance de monter dedans pour une petite ballade.

Ça ne paie pas de mine, avec tous les cables qui courent le long de la carlingue. Une fois assis, bien attaché au siège par son harnais, un casque de cuir sur la tête, le moteur démarre, et on sent l’air qui nous fouette le visage. Il suffit de pencher un peu la tête pour voir le paysage en dessous. Enfin, dans la plupart des cas, il faut aussi parfois lever la tête pour voir le sol… looping, vrille, quelques figures de voltige qui remuent l’estomac, et qui font qu’on est très content, mais alors vraiment très content d’être bien attaché, quand on a la tête en bas, et la gravité qui nous appelle… Merci tonton!

47)
alec6
, le 27.06.2007 à 23:37

Zit… Paris Tokyo en train… si si !

Paris – Moscou 2 jours avec changement d’essieux à Brest (Litovsk) à 3h du mat’;
Deux jours d’arrêt à Moscou logé par Intourist sur la Place d’Octobre (actuellement place du Manège, juste derrière la Place Rouge) dans un hôtel aujourd’hui 5 étoiles ;
Six jours plus tard et quelques heures en moins sur la montre (chaque journée faisant 23h, si, si !) baignade dans l’Amour à Kabarovsk ;
Changement de train pour Narodka, l’autre continuant vers Vladivostok, port militaire ;
Un jour plus tard, embarquement à Narodka pour Yokohama…
Trois jours de croisière soviétique avec 200 japonais à bord et 10 européens…
Débarquement à Yokohama et train pour Tokyo après 12 jours de voyage… pas de “jetlag”et le sentiment que finalement le Japon est à côté de chez nous.

Ha ? le rapport avec l’avion ?
Rencontré à bord du Transibérien un grec travaillant dans la fourrure à Tokyo, qui, ayant une telle frousse de l’avion, préférait prendre le train pour rentrer à Athènes une fois par an… un mois de vacances, 20 jours de voyage !

L’avion n’annule pas les distance mais les détruits, la durée ne faisant rien à l’affaire. Tout est loin et proche à la fois…

Retour en avion 18 jours plus tard… Narrita-Eathrow, puis Victoria-Gare du Nord avec changement à Dover et Calais (le tunnel n’étant pas encore en service)… RAS, sans intérêt !

48)
M.G.
, le 28.06.2007 à 02:00

Un chameau sur la piste !

J’aime l’aviation, école de rigueur où toutes les procédures sont codifiées. Un accident d’avion me met toujours en rage car ça ne devrait jamais arriver ! Pourtant, nous savons tous qu’il s’en produit régulièrement. Alors, pourquoi ?

Dans les années soixante-dix j’ai bien failli laisser ma peau dans ce qui aurait pu être un crash aux conséquences dramatiques.

L’avion : un bon vieux DC3 qui datait de mai 1942 (plaque d’identification de sortie d’usine rivetée sur une des parois du cockpit), parfaitement aux normes en termes de “potentiel” cellule, moteurs, hélices etc. Oui, ça existe mais le grand public ne sait pas qu’un avion peut avoir trente ans, demeurer comme neuf et voler en toute sécurité ;-)

Le “terrain de jeu” : la piste désertique d’Akjoujt en Mauritanie (250 km au nord de Nouakchott) sans balisage ni tour de contrôle ni service de sécurité. Bref, une ligne droite de 800 m x 30 m tracée dans la caillasse environnante. Les acteurs : Le copilote (mon pilote préféré mais non qualifié commandant de bord sur DC3). Le pilote (qu’on m’avait imposé pour ce vol charter parce que lui avait la qualif).

Le témoin : moi, assis sur le siège du radio situé derrière les pilotes. Les passagers : ils étaient une vingtaine dont mon grand père, ancien passager de l’Aéropostale en 1935 entre Toulouse et Casablanca, plongé dans la lecture de son éternel “polar”.

Le scénario : Vent de sable et visibilité réduite à 200 m — Mise en route des moteurs — Roulage directement vers la zone du point fixe avant décollage (au lieu de faire une descente puis une remontée complète de la piste pour s’assurer qu’elle soit “claire” comme nous le faisions systématiquement). Le pilote met progressivement plein gaz puis le copilote maintien les 6 manettes (2 plein Gaz — 2 plein petit pas — 2 plein Riche) vers l’avant puisque les vibrations sont telles qu’elles ont tendance à revenir spontanément en arrière.

Le DC3 prend de la vitesse. Nous sommes queue haute en pleine poussière quand nous distinguons une forme dans l’axe de la piste. Un chameau couché, qui se lève au bruit des moteurs et se met à courir dans l’axe de la piste sans dévier ni à droite ni à gauche, le c… ! La bêtise était faite (dont le pilote était responsable) il fallait s’en sortir…

Il faut savoir que sur le DC3, le pilote se contente de maintenir l’axe d’envol et attend de voir le “V” du copilote (comme le “V” de la Victoire et qui signifie V2 – Vitesse de décollage) pour tirer sur le manche et décoller. Le copilote garde les yeux sur le Badin (indicateur de vitesse) et lance le “V” lorsque V2 est atteinte.

J’ai vu le regard du copilote aller plusieurs fois successivement du chameau au Badin pour finalement et à l’ultime moment balancer le “V” sous le nez du pilote. Instinctivement, j’ai rentré la tête dans les épaules en étant persuadé qu’on allait “se faire” le chameau avec le train d’atterrissage. Ben non, le réflexe “pavlovien” du pilote au vu du “V” a fait qu’on a littéralement sauté la bestiole sans la toucher. Problème : en fait, nous n’avions pas atteint V2, le pilote s’en est vite rendu compte et a rendu la main pour reposer l’appareil un peu plus loin et terminer son roulage avant le décollage. Et tout ça plein gaz, la main gauche du copilote fermement appuyée sur ses manettes ! Seule parole prononcée, avant, pendant et après la manœuvre : “Cette fois, tu peux y aller” lorsqu’il a mis le “V” sous le nez du pilote pour la seconde fois… Ensuite, silence complet jusqu’à Dakar.

C’est un peu long à écrire et à lire mais croyez-moi, dans la vraie vie ça s’est passé très vite !

Une fois l’appareil stable à son niveau de vol, je suis allé en cabine où je me suis pris une sérieuse engueulade de mes passagers “Vous les jeunes, vous ne pouvez pas vous tenir tranquille, il faut toujours que vous fassiez des acrobaties”. Sur le coup, je n’ai pas bien compris jusqu’à ce que mon grand père quitte son polar en me regardant par-dessus ses lunettes “C’était quoi, cette fantaisie ?”. Ma réponse : “Ah oui, on a été obligés de sauter un chameau qui était couché sur la piste”. À partir de ce moment, silence complet en cabine jusqu’à Dakar, vol très calme :-)

49)
zitouna
, le 28.06.2007 à 09:40

Si vous avez un peu d’oseille de côté: les pieces déachées du concorde sont mises aux enchères , un train d’aterrissage avant (1,2 tonne, Avec sa caisse d’origine en bois – 380×155 x 84 cm ) comme lampe de chevet, ça vous tente pas un peu?
z (je passe: pas assez de hauteur sous plafond, je répêêête: je passe: pas assez de hauteur sous plafond)

50)
patron
, le 28.06.2007 à 11:27

Aéroport de Catane, il y a deux-trois ans. Vol Alitalia Milan-Catane, sans histoire. Tout bien. Arrivés à Catane, catastrophe pour la Sicile, une pluie battante! Salle de débarquement ultra pleine. Tous, les yeux fixés sur les tapis roulants attendant qu’ils nous délivrent les bagages. Une bonne heure se passe…pas de bagages en vue. Tapis roulants immobiles! Un gugus avec une tenue d’employé gradé de l’aéroport passe par là. Un passager l’interroge sur le sort réservé à nos bagages. Réponse du type : “Comment voulez-vous qu’on descende vos valises de l’avion? Vous voyez pas qu’il pleut? Si vous êtes pressé, allez les chercher vous-même, vos bagages” (et surtout ne recommence pas avec tes questions idiotes qu’il a dû se dire le gars). Une bonne heure après…,après plusieurs réclamations, oh miracle, les tapis roulants ont décidé de nous livrer nos bagages. Et il pleuvait toujours.

51)
zitouna
, le 28.06.2007 à 12:11

Maintenant, dans les gros porteurs, on a un petit écran dans le dossier du siège du passager de devant, pour ma part, j’aime bien la chaîne “trajet accopmpli/trajet restant” avec la carte…
Au dernier retour du Japon, après quelques centaines de kilometres de vol, on voyait qu’on allait passer près de Niigata, on a regardé par le hublot, et en fait, on est passé juste au dessus de l’hotel où, trois jours avant, l’on s’était prélassé dans les onsen, bu du saké et mangé les si bons produits de la mer si proche! Rigolo.
z (pourquoi n’y a–t–il pas d’onsen en France? je répêêête:pourquoi n’y a–t–il pas d’onsen en France? )

52)
XXé
, le 28.06.2007 à 17:11

ils avaient bien eu mon message et même envoyé les feux pour m’indiquer que la piste était à moi

Et si tu les avais vus, tu les aurais reconnus ? Moi, je pense que je serais obligé de me référer à ma doc…

53)
XXé
, le 28.06.2007 à 18:14

nous avons vu les mécaniciens ouvrir les réacteurs et les réparer “à la volée”.

Euh… “À la volée”, ça veut dire “réparer consciencieusement” pour toi, je suppose ? :-) C’est pas parce que la réparation s’effectue “sur l’avion”, sans démonter le moteur qu’elle ne sera pas bien faite. Le pilote et le reste de l’équipage sont en général assez peu enclins au suicide. S’il y avait un souci, ils ne partiraient pas…

le pilote+copilote dormait devant moi….personne en cabine

Je voudrais pas là encore faire mon pénible, mais j’ai tout de même quelques doutes là… Je veux bien qu’il y ait des inconscients, y a eu quelques accidents dramatiques dus à ce genre de personnages, mais de là à quitter le poste aussi longtemps et dans une telle situation…

l’avion est descendu en piqué, cet altimêtre tournait à une vitesse folle

Ton “copain” est l’exemple même du crétin congénital frimeur avec qui je ne monterai pas en avion ( et je suis pilote). En général, ce genre de débile finit très mal. Parfois en entraînant leurs copains dans la cata. Quand à “la balise qui ramène l’avion tout seul”, encore une bonne raison pour ne pas monter avec lui… Le jour où on aura ça sur les avions légers, ça se saura. Il y a bien des balises (VOR, ADF, DME, ILS et autres joyeusetés ;-) ) qui sont des aides à la navigation mais certainement pas sur chaque aérodrome, et encore moins encore faut-il ensuite pouvoir descendre vers ce terrain. S’il y a une bonne couche de nuages, non seulement c’est interdit en vol à vue mais surtout c’est extrêmement dangereux.

Sinon, à part ces quelques cas de gus prêts à tout juste pour l’esbroufe, l’aviation n’est pas un sport/moyen de transport à risque. Je suis plus peinard dans un avion que sur les 10 km d’autoroute qui me séparent de l’aéro-club.

Si vous, cukienne, cukien, passez dans le coin de chez moi, dites-le, on ira faire un tour. Sans vous mettre quoi que ce soit à la place des amygdales :-)

Didier

54)
alec6
, le 28.06.2007 à 18:22

Onsen ? Wakarimasen ! (heu c’est du phonétique…) mais qu’es aquo ?

55)
zitouna
, le 28.06.2007 à 19:23

Onsen, c’est une source d’eau chaude naturelle,

dans laquelle il fait bon se vautrer des heures (après s’être soigneusement lavé, cela va sans dire), le modèle de la photo, c’est un rotenburo, c’est à dire, en extérieur, et là, c’est vraiment le pied!
z (pourquoi n’y a–t–il pas de rotenburo en France?!? je répêêête: pourquoi n’y a–t–il pas de rotenburo en France?!?)

56)
alec6
, le 28.06.2007 à 22:20

vive le ofuro ! on est bien d’accord !

57)
drazam
, le 29.06.2007 à 05:54

On te reconnait bien sur la tof zitouna… Merci pour te site sur Concorde! Le plus bel avion à réaction au monde…

58)
pat_a_a
, le 04.07.2007 à 19:27

Ouf, quelques instants de répit pour conter mes petites historiettes…

En août 1988, vol Singapour-Moscou. La climatisation fonctionne mal, il pleut dans l’allée centrale où sont placés les seuls aérateurs. Voyant que les passagers soviétiques ont demandé et obtenu des couvertures, nous les demandons à l’hôtesse (gabarit 1m80, 120 kg) qui nous ignore, puis après notre insistance, dit qu’il n’y en a plus. Rien que du banal.

Ce qui l’est moins, c’est lorsque le commandant de bord nous demande de nous attacher car nous amorçons notre approche. A ce moment, la quasi-totalité des soviétiques se lèvent, récupèrent chacun une pile de magnétoscopes, de camescopes ou d’appareils photos, et font la queue pour être les premiers à sortir. Nous avons atterri avec plus de 200 passagers debout, chacun ayant en moyenne une superposition de 2 à 3 cartons lourds et encombrants.

En août 1990. L’agence de voyage nous avait proposé un retour Jakarta-Bagdad-Paris par Iraki Arways. Nous avons préféré un retour sur la Tarom via Bucarest (époque Caucescu). Le 3 août 1990 au petit matin, lors du départ de l’escale technique (plein moins cher) à Ryadh (Arabie saoudite), l’avion s’arrête en fin de piste, car un réacteur avait une grosse fuite de kérosène. Nous retournons à l’aéroport. Aucune nouvelle de l’avion pendant 18h. pendant ce temps, les prix des boutiques duty free sont mis à jour toutes les heures, et les parfums, visons, appareils photos et objectifs voient leur prix en dollar divisé par deux. Lorsque nous demandons le pourquoi, les commerçants disent que l’Irak a envahi le Koweit et que l’Arabie saoudite est la prochaine étape prévue par Saddam Hussein. Nous repartons après 20h d’attente, pour apprendre que le mécanicien a fait ressouder la pièce à Ryadh chez un forgeron, puisque les techniciens occidentaux ont été mis à l’abri. Evidemment, la correspondance à Bucarest a été ratée et nous avons la joie de voir le train de vie des Roumains sous Caucescu. Nous avons appris plus tard que les français du vol d’Iraki Airways, qui nous avait été proposé, ont été “invités” par Saddam à faire un transit de quelques semaines dans une chambre d’hôtel bagdagui ayant tout confort et quelques gardes à la porte.

59)
FT'e
, le 08.07.2007 à 00:36

Excellente idée cet article, les commentaires sont poilants.

Anecdote très fraîche : je suis rentré de Corse il y a quelques heures en Saab 2000. Un chouette engin, bimoteurs, six pales par hélice, élancé, rutilant, une jolie bêbette. Beaucoup plus agréable que le Dash 8-300 que j’ai pris à l’aller. Quoiqu’il en soit, embarquement annoncé, puis annulé à la dernière minute. 5 minutes d’attente dit le jeune homme au guichet. 30 minutes plus tard, toujours rien. Finalement, après 40 bonnes minutes, on embarque enfin. Et moi de demander au gentil jeune homme la raison du retard (personne ne s’était donné la peine de nous informer) : “Oh rien, quelques boulons à resserrer” qu’il me sort en souriant.

Je n’ai pas peur en avion. Là non plus, il m’en faut plus. D’autres avaient l’air moins tranquille derrière moi. :)

Arrivé à Genève, l’avion a un peu rebondi au moment de toucher le sol. Normal quoi. :) J’adore ces “petits” coucous.

60)
FT'e
, le 08.07.2007 à 00:48

Ma plus belle anecdote. Ça se passait en 99 je pense, lors d’un petit vol entre Antigua et la Dominique, dans la caraïbe. On volait depuis un bon moment déjà et je me disais justement que ça commençait à faire vachement long lorsque le commandant nous annonce qu’il est navré du retard mais qu’il a oublié d’atterrir et qu’il va maintenant faire demi-tour et retourner vers la Dominique survolée 20 minutes auparavant.

Ça a fait marrer tout le monde dans l’avion.