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Le terrain de jeu de Paul Neave

De temps en temps, on tombe sur le site d’un petit génie. J’ai vraiment eu cette impression quand je suis passé sur le site de Paul Neave. Paul est un créateur Flash. Son site est, comme il le définit, son terrain de jeu.

La navigation est tout simple: une liste de page à visiter sur la droite, et une petite description sur la gauche:

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Chaque entrée du menu de droit mène vers une application Flash. Certaines d’entre elles sont vraiment bluffantes.

FlashEarth

Prenons la première: FlashEarth. Il s’agit d’un navigateur du genre de GoogleMaps. Jusqu’ici, rien de très impressionnant. Toutefois, il permet de changer les images qui sont affichées à la volée, entre celles de GoogleMaps, YahooMaps, Microsoft VE, Ask.com, NASA Daily et OpenLayers.

Un champ, sur le bas de la page, permet de rechercher un endroit et d’y aller.

Notez que les cartes NASA Daily sont vraiment mise à jour quotidiennement.

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Cette image représente Central Park, à New York. Les cartes proviennent de Microsoft VE, qui s’en tire mieux que Google (ou pire: Yahoo) sur un point: les bâtiments sont vraiment pris depuis dessus, alors qu’avec les deux autres fournisseurs de cartes, on a une drôle impression de voir les édifices depuis le côté.

Imagination

Cette page permet de construire, avec la souris, une forme de couleur et d’épaisseur changeante. Les résultats sont souvent très réussis:

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Neave.tv

Neave.tv est une application intéressante, mélangeant les sites de YouTube, GoogleVideo et Blip.tv.

Un menu, en bas, permet de choisir une vidéo, et la fenêtre entière du navigateur devient l’écran.

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Le contenu est limité à ce que Paul a souhaité que sa chaîne de télévision ne diffuse. On y retrouve des clips musicaux, quelques petits clips. Ce site étant avant tout son terrain de jeu, l’important est plus l’interface, que je trouve excellente, que le contenu.

Flower

Une petite dernière: Flower crée des fleurs à chaque clic de la souris dans la fenêtre. Le visiteur ne peu influencer ces fleurs en rien: il les regarde pousser. Une fois leur croissance terminée, la souris permet de faire tourner la fleur dans une direction ou une autre.

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Bonne visite!

12 commentaires
1)
François Cuneo
, le 12.06.2007 à 07:12

Il est fort ce Neave!

Et Flash est un bien beau programme. J’ai eu l’occasion de suivre un cours de six heures pour le découvrir, ben on n’a fait que le découvrir justement.

Dieu que c’est vaste! Et comme tout le monde a un module sur son navigateur pour le lire maintenant…

Merci de m’avoir fait découvrir ce chouette endroit.

2)
archeos
, le 12.06.2007 à 09:54

La visite se passe bien, merci. Effectivement, c’est très impressionnant.

3)
Madame Poppins
, le 12.06.2007 à 11:14

Monsieur Pennec,

Dans ma vie (de blonde), c’est un grand jour : j’ai “compris” un billet “technique” sur cuk, alléluia !!! Je me suis bien amusée avec ces “animations”, merci !

4)
Caplan
, le 12.06.2007 à 11:55

Merci Sébastien! Un joli moment de poésie avec Imagination et Flower.

Pour FlashEarth, j’ai ça:

“ERROR

The requested URL could not be retrieved”

C’est tout de suite moins poétique… ;-)

Milsabor

5)
Sébastien Pennec
, le 12.06.2007 à 18:45

Hello! Je rentre après une journée du boulot, loin du net “publique”… Merci pour vos commentaires! :-)

Si on cherche un peu, il y a pas mal de sites dans ce genre, où des gens de talents “jouent” en public… C’est souvent très impressionnant.

Madame Poppins, Wow, le choc… Y’a pas grand monde qui m’appelle Monsieur Pennec! Sébastien, c’est bien aussi :) J’en profite d’ailleurs pour te féliciter de ton blog, les textes y sont savoureux!

Caplan, Etrange, je viens d’essayer le lien et il fonctionne… t’as tout cassé? :)

6)
Madame Poppins
, le 12.06.2007 à 20:59

Donc, Sébastien, si j’ose :-) tu sauras m’expliquer la différence entre un logiciel et un progiciel ? Vu que t’as réussi à me donner envie d’aller voir un truc en “flash” (dont je ne sais toujours pas très bien ce que c’est), tu vas peut-être me donner les moyens de “crâner” au boulot où les gars de l’informatique n’arrêtent pas de me corriger “c’est pas un logiciel, c’est un progiciel”….

Et merci pour le compliment !

7)
François Cuneo
, le 12.06.2007 à 21:07

Tu sais que je ne sais pas vraiment moi-même, Mme Poppins!

Antidote: progiciel:

[INFORMATIQUE] Ensemble complet et documenté de programmes conçus pour être fournis à plusieurs utilisateurs en vue d’un même type d’applications ou de fonctions.

Anditote logiciel:

Programme informatique constitué d’une liste d’instructions lues et interprétées par un ordinateur et lui permettant d’exécuter diverses tâches. Logiciel de comptabilité, de traitement de texte, de dessin, de jeux. Logiciel de communication. Logiciel multimédia.

Au fait, Antidote est un logiciel qui est un ensemble de dictionnaires et un correcteur orthographique.

À moins que ce soit un progiciel de correction…

8)
Madame Poppins
, le 12.06.2007 à 21:15

François… soupir…. j’ai beau lire, je ne pige toujours pas très bien, excepté que le progiciel, c’est une sorte de super-logiciel ? J’ai juste, là ?

Pardon, Sébastien, je détourne….

9)
François Cuneo
, le 12.06.2007 à 21:21

Non mais tu sais, le soupir, je le pousse aussi.

Pas trop compris non plus.

Cela dit, je crois bien qu’un progiciel est un logiciel spécialisé, par exemple, pour les garagistes.

10)
Caplan
, le 12.06.2007 à 21:44

Caplan, Etrange, je viens d’essayer le lien et il fonctionne… t’as tout cassé? :)

Oui, mais maintenant c’est réparé! Impeccable, Sébastien! :-)

Milsabor!

11)
Sébastien Pennec
, le 13.06.2007 à 12:42

Madame Poppins,

Progiciel vient de produit et logiciel. En général, un éditeur qui propose un progiciel ne va pas juste te donner l’accès à un programme informatique. Il va venir de l’installer, éventuellement former les utilisateurs, etc… il y a un concept de “clé en main” autour du progiciel qu’il n’y a pas forcément lorsque l’on parle de logiciel.

En entreprise, tu va souvent entendre le mot progiciel en opposition à un développement interne. Si tu as un besoin (par exemple: un agenda partagé entre les employés), tu as deux possibilités: faire bosser des informaticiens pour créer le logiciel qu’il te faut, ou faire appel à un éditeur externe qui te fournira une solution “clé en main” pour répondre à ton besoin. C’est un débat pratiquement sans fin, entre les gens qui pensent qu’il vaut mieux développer en interne, pour que cela soit fait “sur mesure”, et ceux qui pensent qu’il vaut mieux utiliser des solutions déjà faires, pour lesquelles tu paies licences et installation.

12)
Madame Poppins
, le 13.06.2007 à 20:59

Sebastien,

Là, ça me “parle” beaucoup mieux et je me dis que c’est (peut-être) pour ne rien payer qu’on utilise depuis peu calendar de google pour certaines choses en interne ?

En tout cas, merci pour la précision. Remarque, sur mon blog, personne ne s’est risqué à me donner des détails… faut croire que les pros de l’informatique, y sont donc bel et bien ici !