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Compte-rendu d’une production vidéo amateur

Il y a quelques mois, je vous avais parlé de mes expériences avec mon Mac et la vidéo. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un projet que j'ai réalisé il y a quelques semaines. Il s'agit de mon premier "gros" projet. En effet, j'ai été chargé de filmer la chorale de mon gymnase. Cela représente un spectacle d’une heure et demie dans une aula de 350 personnes.

Voici donc les étapes qui m'ont permis de mener à bien notre projet.

Les repérages

J'ai donc commencé par faire un petit tour de la salle et de ses installations techniques.

Voici à quoi ressemble l'aula. (La qualité n'est pas excellente, c'est une image vidéo.)

Lorsqu'on regarde cette image, on remarque assez facilement la triangulation qu'il existe entre le fond de la salle et les deux escaliers près de la scène. Notre petite équipe de production dispose de trois caméras, c'était donc la configuration parfaite. La caméra du fond fera les plans fixes et quelques légers zooms et les caméras situées sur les côtés seront chargées de capturer les détails comme un groupe de chanteur ou les doigts du saxophoniste par exemple.

Nous sommes un jour avant la représentation. Mon équipe et moi (une cadreuse, un cadreur et ma petite personne) ne savons pas encore exactement à quoi nous attendre. Les répétitions sont un peu chaotiques et les lumières ne sont pas encore réglées. Il est donc impossible de faire des tests afin de régler la balance des blancs par exemple.

La question du son

Hé oui, il ne faut pas l'oublier. C'est un gros morceau. Surtout dans une production de ce type. Il était bien sûr exclu de prendre le son des caméras comme bande-son principale. Pourquoi? me demanderez-vous. C'est vrai que les micros des caméras modernes ne sont pas trop mauvais. Ils ne sont pas trop mauvais dans le cadre d'un film de vacances ou lorsqu'il s'agit de capter une ambiance. Dans le cas d'un enregistrement, ils ne conviennent pas du tout. Et voici pourquoi. Imaginons que l'on prenne la bande-son de la caméra placée en fond de salle. Étant donné que celle-ci est située relativement loin de la scène, le micro va adapter le volume et ajouter du gain pour avoir un volume audible. Peut-être que le son de la scène sera capté mais cela veut dire que n'importe quel bruit proche de la caméra sera donc beaucoup trop élevé et couvrira le son de scène. De plus, lorsque le public applaudit la caméra réadapte le volume et l'on entend une brusque baisse de volume qui n'est pas du plus bel effet.

La solution de prendre la bande-son des caméras est donc exclue. J'ai alors tenté d'installer un microphone stéréo devant la scène. Encore une fois, ce n'était pas la bonne solution. Lorsqu'il y avait des solistes sur scène, le micro ne captait plus que leur voix. Ce qui est logique étant donné qu'ils sont sur le devant de la scène. De plus, cette solution obligeait une personne de notre équipe à rester près de l'enregistreur pour régler le volume d'entrée au cours du concert. Car le mode automatique des enregistreurs pose les mêmes problèmes que les micros de caméra. 

Puis dans un soupir de désespoir, je lève les yeux au plafond et je remarque la présence de deux micros. Je demande au régisseur s’il ne serait pas possible d'enregistrer la bande-son via ces micros. Il me répond que cela fait 30 ans qu'ils n'ont pas été changés et qu'il avait prévu de le faire la semaine d'après. J'ai donc un peu insisté et nous les avons remplacés par des micros tout neufs.

Le problème du son était donc réglé. Le spectacle allait être enregistré sur cassette DAT. Il s'agit d'un procédé d'enregistrement numérique qui utilise des cassettes à bande magnétique.

Installation des caméras

Nous sommes 5 heures avant le début du spectacle. Les lumières sont désormais réglées et nous avons pu effectuer tous les réglages afin d'avoir une image la plus correcte possible. Ces réglages sont les suivants.

  • La balance des blancs. Il s'agit d'adapter la dominante de couleur en fonction de l'éclairage ambiant. La meilleure solution, selon nous, était de régler ce paramètre sur "intérieur". Nous avons ainsi obtenu des couleurs assez chaudes et qui correspondaient assez bien à ce que l'œil voyait à ce moment-là.
  • La mise au point. Toutes les caméras disposent d'un autofocus. Cette fonction assure la netteté de l'image en fonction des déplacements et des zooms. L'ennui, c'est lorsque l'autofocus tente de mettre au point dans une situation de très faible lumière. Cela donne des images qui passent très rapidement du trouble au net. Pour éviter cela, il suffit de zoomer au maximum, d'attendre que l'image soit nette, puis de passer la mise au point en mode manuel. De cette façon, l'image est nette sur toute la longueur de champ. En zoom maximum mais aussi en plan large.
  • L'exposition. Il s'agit de la quantité de lumière qui parvient dans la caméra. Étant donné que la lumière varie beaucoup à cause de l'éclairage variable des projecteurs, il faut passer cette fonction en mode manuel.

Il faut bien comprendre que ce sont des réglages approximatifs. Nous avons été amenés à les modifier pendant le tournage du spectacle. En particulier pour l'exposition.

Le tournage

Pour que le montage soit facilité, nous avons essayé de démarrer les caméras en même temps (avec quelques secondes de décalage). Mais un autre problème s'est posé. La durée des cassettes miniDV est de 90 minutes en mode LP. Or, il y avait de grandes chances pour que le spectacle dure plus d'une heure et demie. Il a donc fallu changer les cassettes en cours de tournage. Opération à réaliser assez rapidement pour ne pas perdre trop de temps au niveau des images. Il fallait également prendre garde à ne pas changer sa cassette lorsqu'une autre caméra était également en train de le faire. 

Mis à part cette petite contrainte technique le tournage s'est très bien passé. Nous n'avions pas vraiment prévu de plans spécifiques mais la triangulation dont j'ai parlé tout à l'heure assurait des plans assez variés.

Le montage-derushage

Si après le spectacle, le travail est terminé pour les chanteurs, il en est autrement pour le préposé au montage. Ce processus commence par le derushage. Il s'agit de passer le contenu des cassettes sur l'ordinateur. Nous avions filmé sur 7 cassettes (2 par caméra plus une cassette pour les répétitions). Le processus de derushage se fait en temps réel, ce qui signifie que pour une cassette d'une heure, il faut une heure pour l'importer sur l'ordinateur. Je vous laisse faire le calcul pour les sept cassettes. Il faut également savoir que le débit du DV est d'environ 4 mégas par seconde. Il faut donc prévoir assez d'espace disque pour pouvoir monter correctement son film. Pour information, environ 70 gigas ont été nécessaires pour stocker les 7 cassettes. 

Montage sonore

Vous vous rappelez des cassettes DAT de tout à l'heure? Et bien elles aussi, il faut les importer. Je l'ai fait grâce à Soundtrack qui m'a également permis de faire quelques retouches. En effet, le son n'était pas toujours nickel. Il a été nécessaire d'augmenter le volume de certains passages ou, au contraire, d'appliquer des limiteurs à certains passages comme les applaudissements. L'utilisation des limiteurs permet de ne jamais dépasser un volume donné. Exemple. Si l'on règle le limiteur sur 0 dB et que la tête de lecture passe sur un signal à +3 dB, le limiteur s'active et abaisse tout de suite le volume à 0 dB. Cela peut parfois donner des baisses de volumes assez disgracieuses mais qui ne s'entendent pas forcément dans le cadre des applaudissements.

Un limiteur en pleine action dans Soundtrack

Le gros bémol de ce montage c'est eux. Les signaux carrés. Cela donne des gros parasites audibles à certains moments du film. L'ennui c'est que ces parasites sont probablement dûs à de la poussière ou au mauvais état de l'enregistreur de la salle. Je n'ai donc pas pu rattraper cela dans Soundtrack.

Bouh, les vilains signaux carrés

Synchronisation

Hé oui, pas de miracle. Avec 3 caméras, il faut bien que tout ce monde se synchronise. Et ce n'est pas automatique, malheureusement. J'ai donc mis mes 3 pistes vidéos l'une sur l'autre comme ceci.

Puis au moyen de la forme d'onde audio (l'oscilloscope, si vous préférez), j'ai aligné les pistes de façon à ce que le son soit synchro et le tour était joué. Il ne restait plus qu'à importer la bande-son du DAT et de la synchroniser elle aussi.

Montage

Le montage proprement dit peut commencer. Je tiens à vous dire tout de suite que cette étape est allée beaucoup plus vite que je ne le pensais. J'imaginais terminer cela en deux semaines mais en cinq jours, le travail était terminé dans sa version provisoire. À la suite de cela, j'ai effectué quelques modifications sur les recommandations du responsable de la chorale.

Le montage était vraiment très facile à effectuer et quel plaisir! Il suffit de couper, étendre, réduire et le tour est joué. Imaginez que les trois pistes vidéos sont des bandes de papier. Vous avez à votre disposition des ciseaux et vos doigts pour bouger les bandes. Une seule règle pour faciliter les choses, vous ne devez avoir qu'un seul morceau de bande sur le plan vertical (donc pas de superposition). Vous coupez, bougez les bandes à votre guise et tout cela en pouvant revenir en arrière si le résultat ne vous satisfait pas. De plus, si une bande est coupée trop tôt, il est possible de l'étendre un petit bout sur la gauche ou la droite. Comme si le "fantôme" du morceau coupé était toujours présent.

En pratique, il suffit donc de sélectionner les plans en fonction de ses goûts. Il n'y a pas de scénario à tenir. La liberté est dont quasi totale. Il faut tout de même veiller à ne pas changer trop rapidement de plans et éviter les séquences où les mouvements sont trop brusques.

Après environ 15 heures de travail, voici à quoi ressemble le projet Final Cut Express.

À première vue, on pourrait croire que Final Cut Express est un programme très compliqué. Au contraire, il est très facile d'accès à condition d'y consacrer quelques heures d'étude avant de commencer à réellement travailler. Mais ce n'est pas grand-chose par rapport aux possibilités qu'offre ce programme.

Sortie sur DVD

Créer un DVD à partir d'un montage Final Cut Express est un peu plus complexe qu'avec iMovie par exemple. Dans mon cas, le montage était en format large 16/9. Il faut donc changer l'inclure dans un projet en format normal 4/3. L'ajout de bandes noires se fait tout seul. Ensuite, il suffit d'exporter le montage, de le glisser dans un projet iDVD puis de créer le DVD. 

J'ai choisi un thème iDVD assez sobre. Les autres font vraiment "film de vacances". Voici ce que cela donne.

La gravure avec iDVD est tout de même relativement longue. Le programme doit encoder la vidéo et l'audio avant de procéder à la gravure. La vitesse de cette étape dépend donc de la puissance de la machine. 

Bilan

Que dire après tout cela? Et bien que la production vidéo, c'est vraiment passionnant. D'autant plus lorsqu'il faut prendre en charge plusieurs caméras et bandes-son. Cela permet de traiter beaucoup d'aspects et c'est ce qui fait la richesse de cette activité. Je pense sérieusement à en faire mon métier plus tard. Et je profite d'être encore aux études pour faire mes armes dans le domaine sans me risquer pour autant dans de trop gros projets. 

Au niveau informatique maintenant, je suis vraiment pleinement satisfait de Final Cut Express HD. J'engage tous les passionnées de vidéo qui sentent leurs idées freinées par iMovie à franchir le pas. Cela fait 4 ou 5 mois que je l'utilise et je suis persuadé de ne pas encore en connaître toutes les possibilités. 

Les prochains projets? Mon film de travail de maturité, certainement un concert en "multicam" puis la réalisation d'un double DVD d'un jeu de rôle grandeur nature cet été. Et, qui sait, peut-être le passage à Final Cut Studio. Bah quoi? On peut rêver non...?

26 commentaires
1)
fxprod
, le 19.04.2007 à 00:18

une des solutions possible pour le son étant de repiquer une caméra sur la table de mixage de la sonorisation, le preposé a déjà fait tous les réglages, et la bande son colle pile poil avec les images, si la chose n’est pas possible un minidisc fait aussi l’affaire en utilisant un couple ortf pour les micros.

2)
David Klaus
, le 19.04.2007 à 00:21

Bonne idée fxprod mais en l’occurence il n’y avait pas de sonorisation.

3)
labon
, le 19.04.2007 à 02:31

J’ai fais un truc similaire la semaine dernière. Pour le montage, Final cut Pro propose le montage multicaméra. Résultat, il est super simple et intuitif de changer d’angle au bon moment. Sur 1 écran on affiche toutes les cam et on choisit celle que l’on veut voir dans le montage. J’ai même pu faire ça sur un macbook 1er prix (+ram et dd !!). En tout cas c’est beaucoup plus pratique que la méthode que tu semble avoir utilisé.

4)
François Cuneo
, le 19.04.2007 à 06:23

labon: pour faire ça, tu n’as pas besoin d’avoir synchronisé tes caméras avec un timecode? Je crois que David ne l’avait pas fait. Donc (peut-être que je me trompe), cette fonction multicaméra n’aurait peut-être pas fonctionné.

5)
François Cuneo
, le 19.04.2007 à 06:26

Ah lala, la photo et la vidéo de spectacle…

Nous avons un spectacle scolaire important fin avril début mai. Nous faisons venir une équipe professionnelle. Elle arrive avec 4 caméras, autant de cadreurs, un régisseur, un ingénieur du son (qui reprend le son de la sono et doit le mixer à son tour).

Tout sera produit depuis un bus extérieur.

Tout ça parce que lorsqu’on a donné ça à des amateurs, des clubs de vidéo, ou que sais-je, ça a été une catastrophe lamentable.

C’est vraiment très très dur.

6)
jibu
, le 19.04.2007 à 07:01

Beau travail David, filmer un spectacle en multicam était mon rève à une époque ou les moyens techniques était bien différents, et ce n’est pas très loin, à peine 15 ans…

Filmer une fiction est encore une autre étape interressante.

au fait, Il ce passe ou ce GN dont tu parle à la fin?

7)
Inconnu
, le 19.04.2007 à 07:33

Merci pour ton papier, David, il me rappelle mes ’’débuts’’ de vidéaste , il y a bientôt 2 ans… Intéressant de voir comme nos premiers choix déterminent notre méthode de travail.

8)
Caplan
, le 19.04.2007 à 07:38

Joli boulot, David! Je suis tout simplement admiratif.

Milsabor!

9)
Inconnu
, le 19.04.2007 à 08:13

Beau travail. J’ai fait des spectacles de musiciens collègues de bureau, mais avec une seule cam, ce n’est pas très compliqué. Seul problème, le son, qui n’était pas terrible. J’étais devant la scène, au grand angle, j’ai capté le son directement de la scène. Mieux que rien ;( Je ne bosse que sur iMovie, j’ai tenté le passage à Final Cut Express, mais je n’ai pas accroché.

10)
Roger Baudet
, le 19.04.2007 à 08:28

Filmer un concert ou un spectacle avec du matériel léger est possible. David le prouve. Mais, en effet, la technique n’est pas simple. Pour ceux que cela intéresse, il existe maintenant une formation gérée par des pros. C’est ici et c’est tout neuf :

http://www.cfms.ch/cert_aud_visu/cert_aud_visu.htm

11)
David Klaus
, le 19.04.2007 à 09:05

Merci à tous pour vous commentaires!

Jibu>Le GN dont je parle se passe généralement à Aigle. Mais pour l’édition 2007, il se passera à Villy (près d’Ollon) sur 3 jours.

12)
Inconnu
, le 19.04.2007 à 09:22

Roger, pour le son, je te recommande mon nouveau jouet . Posé sur un pied d’appareil photo, le rendu est tout bonnement propre.

NB: C’est aussi une carte son Mac, un rack d’effets (sommaire), un magnéto 4 pistes, et ça vient avec Cubase SE gratos.

13)
labon
, le 19.04.2007 à 12:58

François. Pour faire du multicam tu peux synchroniser tes clips selon 3 méthodes.

Timecode, point d’entrée, point de sortie.

Le dernier montage multicam que j’ai fais, utilisait des clips venant d’une caméra DV et de l’Isight intégrée au Macbook (pas de timecode). Sur ce dernier je filmais en natif (non compressé). Le débit était d’environ 5mo/s. Ben franchement, le résultat est pas loin de valoir la DV.

Au final, le DVD fourni est pas mal du tous…

14)
David Klaus
, le 19.04.2007 à 16:50

Pour info: J’ai discuté avec le responsable audio-visuel de mon gymnase et il m’a dit qu’il se pourrait que les parasites viennent de brusques baisses de tension éléctrique dues aux frigos de la cantine située juste à coté.

15)
cerock
, le 19.04.2007 à 18:27

Du multicam sur Final Cut Express, ca doit être nouveau, donc soit j’ai raté cela (vive les manuel en pdf) soit j’ai pas du bien lire l’article et les commentaires du jour

16)
Roger Baudet
, le 19.04.2007 à 18:52

David, un frigo, ça peut provoquer des “tocs” sur la bande. Un projecteur ou un circuit lumière, ça donne des “bzzz”. Un boucle de masse, c’est plutôt “brrr”. Ton dessin de petits carrés, c’est plutôt l’horloge du magnétophone qui délire. Il y a également les *chpocs”, mais ça, c’est quelqu’un qui débouche une bouteille !

Mirko, joli ton jouet. Dommage qu’il n’ait pas l’appareil photo intégré et qu’on ne puisse pas téléphoner avec :-) Moi, je suis plus traditionnel : J’ai un Tascam portable qui ne sait que enregistrer. Bouh, la honte !

17)
David Klaus
, le 19.04.2007 à 18:53

Cerock>Dans Final Cut PRO il y a une aide au montage multicam. voir ici sur la page d’apple

Final Cut Express ne propose pas cette aide. Mais avec un minimum d’expérience on arrive à des résultats très bien aussi.

18)
cerock
, le 19.04.2007 à 19:28

C’est bien ce qui me semblait… Ca me rassure. Merci

19)
Joemenet
, le 19.04.2007 à 22:49

Ben j’ai l’impression que je ne suis pas le seul à avoir filmé un spectacle. Moi, je l’ai fait il y a environ 4 ans. Le problème, c’est que les différantes caméras, elles étaient en fait qu’une (sauf quelque petits détails avec une 2ème mais pas beaucoup) sur 2 représentations et donc les habits /et voir même comédiens) changaient d’un plan à l’autre. Ça a donc été un casse-tête pour moi pour minimiser ces changements en trichant pas mal (par exemple, reprendre un plan large d’une autre scène). Le son était malheureusement enregistré par le micro de la caméra et effectivement, c’était vraiment mauvais à tel point qu’on a dû faire une version spéciale sous-titrée du spectacle! Finalement, pour le montage, c’était du bricolage avec iMovie; Le son était rarement syncronisé, il y a changement d’habits en un fraction de seconde :) etc…

Mais malgré tous ces défaut, c’est toujours un énorme plaisir de revoir et de se remémorer de ce spectacle et de toute son élaboration, mais aussi de nous voir il y a 4 ans, d’entendre nos voix de gamins :) etc… Mais aussi de voir qu’il y a 4 ans, ce genre de gros montage était déja possible avec mon iMac G3 (12Go de Disque Dur!!!!) et avec iMovie 2!

20)
David Klaus
, le 19.04.2007 à 23:05

Joemenet>Tu dois sans doute être une sorte de demi-dieu ;-) Faire un montage pareil avec iMovie 2, il faut du courage.

Et c’est vrai que revoir ses montages c’est toujours génial. Il m’arrive de passer des soirées à regarder mes montages ou même mes cassettes de rushes. Le plus drôle c’est de se souvenir qu’à l’époque on trouvait ce montage génial et que maintenant on le trouve horrible. Mais tout cela a quand-même du charme. C’est le souvenir qui compte surtout.

21)
jibu
, le 20.04.2007 à 21:48

Vous vous pleignez d’imovie…. on a monté des fictions en tout analogique avec 2 vidéos et un genlock pour les incrustations de titres… et que je te presse le bouton un quart de dixième trop tard pour tout recommencer… C’était une époque très reculé dans les temps anciens, vous pouvez pas imaginer :-)

22)
David Klaus
, le 21.04.2007 à 12:15

Jibu>effectivement, je n’ai pas vécu ça. J’admire aussi ceux qui montaient avec de la pellicule. Cela devait être un bouleau gigantesque. Aujourd’hui même si on filme sur de la pellicule, on transcode par télécinema, il me semble. Donc c’est tout de même plus simple.

23)
Timekeeper
, le 21.04.2007 à 15:28

Ca ça tombe bien, je doit filmer la chorale d’un école dans quelques semaines, avec ma caméra et iMovie 05. J’aurai peut-être plusieurs caméras, si des parents films et me prêtent leurs bandes par la suite.

J’imagine déjà la chose : un plan large presque fixe au fond de la salle, et avec un peu de chance, quelques plans serrés magnifiquement captés par des parents d’élèves qui ne tremblent pas et ne filment pas que leur enfant ;-), séquences maladroitement ajoutées dans un iMovie pas fait pour ça du tout du tout.

Mais cet article me donne du courage (il devrait plutôt m’anéantir), me rassure (je devrais plutôt avoir envi de m’exiler et ne pas aller affronter collèges et élèves lundi jour de rentrée), et puis je me dit que je tenterait bien Final Cut. Seul problème : j’ai un viel iMac G4 à 800 Mhz. IMovie ‘05 tourne pas trop mal dessus, mais pour FC, ça risque d’être autre chose. En fait j’imagine qu’une vielle version serait l’idéal… mais la quelle :

De plus, si une bande est coupée trop tôt, il est possible de l’étendre un petit bout sur la gauche ou la droite. Comme si le “fantôme” du morceau coupé était toujours présent.

Il faudrait qu’elle ai cette fonction en tout cas, c’est très pratique. Je le précise car dans iMovie, c’est arrivé il n’y a pas tellement longtemps (v4 ou 5 je crois). Et quelle tourne sur un G4 à 800 Mhz, donc. Quelqu’un saurait-il jusqu’en quelle année dois-je remonter pour trouver une version facile à conduire sur mon vieux tracteur ?

24)
David Klaus
, le 21.04.2007 à 15:45

Timekeeper>Essaie de voir la version antérieure à Final Cut Express HD. C’est à dire celle qui n’est pas HD. Je pense que ca doit être la 3 ou la 2. A voir…

25)
Macgicien
, le 26.04.2007 à 18:00

Très bon article pour une expérience intéressante.

Deux remarque. Un dérushage est le fait de trier le rush, donc de faire des choix entre les images a garder et celle a viré avant le montage. Le fait d’entrer les vidéo dans l’ordinateur c’est la capture (anciennement digitalisation).

Et la synchronisation sur le son n’est pas forcément une bonne idée. Le problème vient de la vitesse du son. Par exemple, ta caméra de font de salle peut avoir 2 ou 3 image de décalage avec une qui est a côté de la scène. Il faudrait utiliser un repère visuel quand les distances sont de plusieurs mètres.

26)
Timekeeper
, le 26.04.2007 à 19:38

Merci. David.