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Joli Petit Robert deviendra grand… ou bien?

Vous avez peut-être déjà le Petit Robert électronique, version 1 et 2. Et vous vous demandez à quoi peut servir une version 3, si ça vaut la peine, etc., etc. Moi, j’avais acheté la version 2 après la 1, uniquement parce qu’on m’avait dit que c’était très amélioré – mais ce n’était pas vraiment vrai. Aussi, cette version 3, s’il n’y avait pas eu une version de démonstration en ligne… Mais bon, elle y est, ici, j’ai essayé, et en attendant une version Mac du Grand Robert, j’ai trouvé que oui, ça valait la peine, je vais vous expliquer pourquoi.

Robert? Kiséksa?

Tout d’abord, un peu d’histoire, ça explique pourquoi le Robert est un dictionnaire unique en son genre auquel on s’attache.

Pourquoi est-ce que ça s’appelle le Robert?

Parce qu’il a été créé par Paul Robert, qui était ce qu’on appelait à l’époque un Français d’Algérie.

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Paul Robert – l’homme qui rêvait d’un dictionnaire)

Il était né en 1910, avait fait des études de droit et se préparait à une carrière d’avocat. C’est en rédigeant sa thèse de doctorat (en économie politique) que cet homme extrêmement consciencieux dans la recherche du mot juste, peine à trouver un dictionnaire qui lui convienne. Il décide alors de créer lui-même son propre dictionnaire (une broutille!) dans lequel, par le système de l’analogie, le premier mot renvoie au second, le mot connu au mot inconnu. Il se met au travail en 1945, seul.

En 1951, il crée la société du Nouveau Littré Dictionnaires Le Robert dont le siège social est à Casablanca. L’année suivante, lorsque l’ampleur de la tâche se précise, Paul Robert s’entoure de collaborateurs, notamment Alain Rey, Josette Debove et Henri Cottez. Dès la parution du premier fascicule (1952), l’ouvrage est couronné par l’Académie française. La méthode analogique qu’il préconise, qui nous paraît si naturelle un demi-siècle plus tard, est, à ce temps-là, très neuve.

En 1954, la société déménage à Paris. Le Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française ou Grand Robert, est publié en 6 volumes en 1964, un véritable renouveau pour la description de la langue, qui répond à un réel besoin. Son succès est immédiat.

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Un des premiers volumes parus du Grand Robert

Encouragés par l’accueil de l’ouvrage, Paul Robert et l’équipe qui l’entoure ressentent le besoin d’un dictionnaire de même esprit, mais en un seul volume.

Petit Robert, késeksa?

La première idée de Paul Robert est simple : abréger les six volumes du Grand Robert.

Il s’adresse aux trois responsables principaux du « grand œuvre» qui vient de s’achever : Alain Rey, secrétaire général de la rédaction du gros ouvrage, Josette Rey-Debove, universitaire brillante et non-conformiste, spécialiste de la sémantique, et Henri Cottez, helléniste reconnu et spécialiste de la littérature française.

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Alain Rey et Josette Rey-Debove, les visages derrière les dictionnaires (je n’ai pas trouvé de photo du troisième)

Les trois lexicographes décident de ne pas se contenter d’un Grand Robert abrégé; ils envisagent un ouvrage d’un type nouveau, qui respecte l’esprit du Dictionnaire alphabétique et analogique, mais en élaborant une description différente. L’objectif n’est plus de prolonger le gros ouvrage, mais de proposer un traitement moderne et soucieux de la réalité sociale du français. Paul Robert se laisse convaincre, et donne aux trois lexicographes toute liberté. Ils se lancent. L’élaboration du Petit Robert est rapide. Deux années de travail acharné donnent naissance en 1967 à un dictionnaire d’un genre nouveau : Le Petit Robert, véritable dictionnaire de langue, par opposition à un dictionnaire encyclopédique.

Il fait un tabac: on lui reconnaît sans hésitation son originalité, sa modernité, sa richesse, sa précision. Pour la première fois, un dictionnaire s’inscrit dans le grouillement d’une société en mouvement et la reflète. Sans publicité, avec le seul « bouche à oreille », Le Petit Robert devient en quelques mois «le dico à avoir». La méthode analogique en fait un instrument de choix aussi pour l’apprentissage du français par les non francophones, et le succès dépasse les frontières.

La grande force du Petit (et du Grand) Robert, c’est de reconnaître l’évolution de la langue, et de donner, à côté des définitions classiques, les synonymes argotiques, familiers, les anglicismes ou germanismes qui, qu’on le veuille ou non, font partie du langage courant; ils sont traités avec le même sérieux que les mots les plus classiques.

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Alain Rey, tel qu’on peut le voir et l’entendre aujourd’hui disserter sur les mots

Ces quinze dernières années, celui qui cinquante ans durant a été la cheville ouvrière des Grand et Petit Robert, Alain Rey, a fait la brillante démonstration de la manière dont l’équipe de rédacteurs voit le vocabulaire. Tour les matins, il a commenté un mot à la radio (France Inter). Il n’a arrêté l’exercice que récemment. Dans les deux minutes que durait “le mot de la fin” en bout d’émission matinale, il dissertait sur un mot pris dans l’actualité, en donnait l’origine, l’évolution et les rapports possibles du vocable avec cette actualité. On a ainsi eu un aperçu de l’esprit éminemment humaniste dans lequel les Robert ont été conçus.

Les Robert électroniques

Le premier des Robert disponibles en CD a été le Grand Robert. Pour Mac et pour PC. Il coûtait une fortune, mais nous avons été nombreux à nous dire que l’instrument valait le sacrifice. Et ce d’autant plus que le Grand Robert de 1990 était déjà a 100 % en hypertexte, et que sa consultation reste, en ce qui me concerne, un plaisir linguistique sans pareil.

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Voici un des exemplaires du Vol. 1 du Grand Robert. Comment, encore le même? Eh oui, malheureusement je ne peux pas vous montrer sa version électronique parce que le Grand Robert pour Mac ne s’ouvre plus sous Intel

Malheureusement, ceux qui commercialisent les Robert électroniques ne sont pas à la hauteur de ceux qui le rédigent. Dès l’époque où le CD coûtait dans les milliers de francs (français et suisses), le service était déplorable, et fait par des gens qui, du moins à ce moment-là, ne comprenaient pas bien les principes du service par rapport à un support virtuel. Je ne sais pas jusqu’à quel point il a fait beaucoup de progrès aujourd’hui, par ailleurs: huit mois après le lancement du Nouveau Petit Robert, l’aide en ligne n’est toujours pas disponible, celle qu’on trouve sur le site du Robert se limite à l’édition 2 de l’ancien Petit Robert.

Puis est venue la 1re version électronique du Petit Robert en 1996, suivie en 2001 par une deuxième version, qui s’installait sans problème sur OS 10 et qui a été testée par François ici à part cela, peu de différence.

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Le mot “nouveau” tel qu’il apparaissait dans le Petit Robert électronique versions 1 et 2

Pour le 40e anniversaire du Petit Robert, rien de tel: tout a été refondu, refait, précisé, dans le dictionnaire papier.

Voici ce qu’explique à ce propos Alain Rey:

«De temps en temps, on s’aperçoit que le monde a changé et quand le monde change, la langue essaye de le suivre […]. Nous avons senti le besoin absolu de reprendre le dictionnaire depuis a jusqu’à z, de tout relire, et non seulement d’ajouter, ce que nous faisons tous les ans, mais de revoir tous les exemples pour qu’ils reflètent bien l’expérience, le familier et le quotidien du lecteur. »

Et la version électronique a suivi. Refondue, entièrement hypertexte, avec plan de l’article (sur lequel on peut cliquer, ce qui amène aussitôt à la partie désirée), des couleurs qui permettent de comprendre les divers éléments, un historique de ses recherches, conjugaison, la possibilité de refaçonner les textes dans ses caractères préférés, exportation – bref, tout le bataclan.

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Le mot “nouveau” tel qu’il apparaît dans le Nouveau Petit Robert

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Le plan du mot (très utile pour les mots longs ou à plusieurs sens) qui permet de cliquer sur la partie de la définition qui vous intéresse

L’interface a été entièrement refaite, les analogies ont été renforcées, pour les mots principaux on a créé des «encadrés» qui donnent toutes les variantes (dans le Grand Robert, tous les mots disposent d’un instrument similaire). Je ne peux malheureusement pas vous montrer cet encadré, car il ne se laisse pas attraper en saisie d’écran, il disparaît au premier clic (une bulle, à mon avis).

Je me sers de ce nouveau Petit Robert depuis quelques semaines, et si je ne connaissais pas son grand frère, j’en serais enchantée. Les choses étant ce qu’elles sont, je dis que pour 70 euros ou 120 francs suisses, en attendant, ça vaut la peine. Mais ça ne remplace pas le Grand Robert.

Les détails qui fâchent

Il y en a, bien entendu. Celui qui me met en fureur, personnellement, c’est que l’on me demande de réintroduire le disque tous les 45 jours pour s’assurer que je ne suis pas un quelconque pirate, mais le possesseur du disque. Je comprends le souci de protéger le dictionnaire parce qu’il faut bien vendre, mais au point où ils en étaient, les informaticiens auraient pu trouver un autre système. Rien n’énerve plus que de se retrouver loin de chez soi sans le disque, car on ne va pas se mettre à transporter des CD de par le monde juste pour être sûr… Et puis, à force d’être trimbalés, ils se perdent, ils s’abîment, on est bon pour 70 euros supplémentaires.

D’autres dictionnaires utilisent la méthode, mais ils offrent une alternative. Tant Les Trésors de la Langue française que, par exemple, les Dictionnaires Garzanti (langue italienne, italien-français, italien-anglais), que Webster, que Ultralingua – et il y en a certainement d’autres dans d’autres langues -, peuvent être consultés en ligne. Au premier abord, vous avez l’impression que Robert aussi…

Et là le deuxième détail qui tue: oui, le Petit Robert électronique est consultable en ligne – mais cela se limite à la lettre N, de peur que vous n’achetiez pas le disque. Ultralingua aussi a mis une limite à la consultation en ligne de ses innombrables dictionnaires de traduction: vous ne pouvez pas chercher plus de 25 mots par jour. Je comprends ça, et je trouve la limite de 25 mots correcte. Au-delà, on n’est plus un utilisateur occasionnel, le dictionnaire devient un instrument de travail qu’on peut acquérir. Nota bene, la consultation en ligne ne m’a pas empêchée d’acheter tous les dicos dont j’avais besoin, vu qu’on n’est pas toujours en ligne. Mais limiter le dictionnaire à une seule lettre de l’alphabet! Plus mesquin que ça, tu meurs, franchement.

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Voilà le message qu’on reçoit lorsqu’on consulte en ligne…

Troisième détail qui tue (je devrais peut-être ouvrir mon Robert et chercher un autre mot que détail, car ces “détails”-là n’en sont pas, pour finir): l’interface du Petit Robert pour Mac est entièrement refaite et fonctionne parfaitement sur Mac Intel. MAIS QU’EST-CE QU’ILS ATTENDENT POUR L’APPLIQUER AU GRAND ROBERT? Depuis plus de 2 ans, on nous dit que la version Mac du Grand Bob est «à l’étude». Ce n’est pas un problème de données, elles existent dans l’interface pour PC. C’est uniquement un problème d’interface Mac. Que faut-il encore étudier? Les Allemands ont mis au point une interface dans laquelle on pouvait utiliser des dictionnaires de toutes sortes, d’éditeurs différents, même (je vous en parlais ici). L’éditeur des Robert ne pourrait-il pas s’arranger pour que tous ses dictionnaires Mac entrent dans la même interface?

En attendant le jour où ils s’y colleront, le Petit Robert fera l’affaire. Mais lorsqu’on est confronté à de gros travaux littéraires, il ne suffit pas, même s’il est refondu et amélioré. Les gens qui le font sont vraiment sympas. Dommage que ceux qui le vendent le soient moins.

Tout cela dit, pour le quotidien de l’utilisateur moyen, le Nouveau Petit Robert, version 3, est un achat qui vaut la peine. Il n’est comparable à nul autre.

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Le Petit Robert a largement dépassé les frontières, il est apprécié (et vendu) dans le monde entier. La description est ici en anglais, mais dedans, c’est le Petit Robert, tout en français

33 commentaires
1)
XXé
, le 11.04.2007 à 00:53

Très intéressant, comme d’habitude Anne, ça donne envie d’acheter le petit en attendant…

Je ne peux malheureusement pas vous montrer cet encadré, car il ne se laisse pas attraper en saisie d’écran

Euh, et la capture différée ?

Didier

2)
Saluki
, le 11.04.2007 à 04:06

Merci Anne !

Pour les prof’s ou autres adhérents de la Maif, je vous rappelle que le Littré electronique est téléchargeable sur leur site à un prix dérisoire dont la plus grande partie va à une assoc’ caritative.

D’une pierre deux bons coups.

3)
Okazou
, le 11.04.2007 à 06:37

Excellent papier, Anne. Tes critiques sont franches et vigoureuses (ta face italienne, je suppose…), très libres et saines, tu n’as pas dû oublier grand chose…

Une nouvelle mouture à l’interface remaniée sans modifications profondes mais un gain à la présentation qui se trouve simplifiée et plus cohérente. Le plus important touche le plan qui est revu pour bien des entrées, pour une plus grande clarté. J’ai particulièrement apprécié la lisibilité qui est franchement supérieure. Effort méritoire sur la typographie et la mise en page, donc.

Sur la Toile, je préfère le TLFI (26 lettres !), pour sa richesse, mais son interface est vraiment minable et son fonctionnement avec Safari problèmatique.
La résistance d’une chaîne se mesure à la force de son maillon le plus faible. À l’ATILF, le fond est génial et le travail qui a été accompli appelle le respect, le maillon faible c’est les informatichiens* qui gâchent le travail des autres. On ne leur a jamais appris, à ces clampins, ce qu’est une interface utilisateur. Pire ! Ils n’ont jamais pris la peine de s’interroger là-dessus. La « culture Micro$oft » et ses ravages. Des jean-foutre.

« Rien n’énerve plus que de se retrouver loin de chez soi sans le disque, car on ne va pas se mettre à transporter des CD de par le monde juste pour être sûr… »

Ça m’est arrivé. On leur ferait briffer leurs bijoux de famille, à ces commerciaux de m…, s’ils en avaient.
Il est peu probable (litote) que j’achète cette nouvelle version puisque les épiciers continuent à nous prendre pour des voleurs. Un bon coup de pied au cul ne leur ferait pas de mal pour leur faire comprendre que leur comportement ne peut que nous nuire… sans empêcher personne de copier le CD d’origine. La connerie dans toute sa magnificence !

Boycott illimité, pour ma part, et contre-pub active et permanente auprès de ceux qui seraient tentés de se faire piéger, tant que ces malhonnêtes continueront de nous prendre pour ce qu’ils sont eux-mêmes plus sûrement que nous le sommes. Pas de cadeau pour les minus habens de l’épicerie libérale. La mercatique est merdique. Trop déplaisant de se faire piéger par le disque manquant. À bas les culs-serrés et peine-à-jouir de commerchiants !

Tous compliments dûment et légitimement distribués je ne peux m’empêcher de préciser que si je suis malgré tout bien aise de disposer d’outils informatiques en matière de dictionnaires, la version papier reste, à l’usage et sans conteste, la plus jouissive.


* Informatichien : Chien d’informaticien !
** Commerchiant : Chiant de commerçant !

4)
François Cuneo
, le 11.04.2007 à 07:10

Je vous rappelle l’anecdote que j’ai souvent citée ici: Mon Grand Robert, au bout de quelques mois, s’est détérioré. Je l’avais payé au prix éducation environ 500 €.

Je téléphone au service après vente, sûr qu’ils allaient m’en envoyer un autre, même prêt à payer les frais administratifs, le prix du CD (matériel), et renvoyer le vieux. Eh bien non! Le gars me répond: “Si vous cassez votre belle Ferrari, faudra payer la Ferrari au complet.”

Eh banane, si je casse la Ferrari, je casse pour 100’000 € de travail, là, le CD (que je n’ai même pas cassé, il était encore en parfait état, toujours soigneux que je suis), il coûte 5 € (à l’épouque)..

Les 700 €, c’est pour le travail!

Et ce travail, je l’ai payé une fois, et je ne l’ai pas cassé, lui!

Je n’ai jamais pu lui faire entendre raison. En plus, ces minables ne sont pas foutus de le faire passer sur OSX, puis sur Intel. C’est lamentable.

Vous voulez que je vous dise un truc? Jamais ce serait arrivé avec un éditeur américain ce genre de trucs.

Ce genre d’histoires (j’en ai d’autres) ne m’est arrivé qu’avec des éditeurs français.

Dommage tout de même, cette arrogance, que l’on retrouve chez certains (j’ai bien dit “certains”) de nos voisins.

Cela dit, pour aller dans l’autre sens, l’encyclopaedia universalis m’a fait payer un forfait de 30 € si je me rappelle bien pour avoir accès à un nouveau DVD d’identification (j’avais foutu loin le précédent, par erreur, vu que c’était celui de la v5, qu’il fallait que je le garde, et que j’avais gardé celui de la v6 qui n’était pas un disque d’identification. C’est compliqué des fois, la vie).

5)
ReReX
, le 11.04.2007 à 07:57

Je ne suis pas convaincu par la version en ligne. Je tape idiote dans le champ de recherche et le résultat me sidère. 1-Point de mot idiote dans la liste des résultats (il aurait fallut entrer idiot pour trouver idiote). 2-”Cette version de démonstration du Petit Robert est limitée à la lettre N du dictionnaire.

Consultez le site http://www.lerobert.com pour en savoir plus.” Ah bon? Idiote commence par une lettre classée après N? Dans quel ordre alphabétique?

Et puis le papier c’est quand même plus pratique, pas besoin d’introduire la facture dans les fentes du dictionnaire pour prouver qu’on en est le propriétaire.

6)
Karim
, le 11.04.2007 à 08:11

Anne, pour la version 2 du petit Robert, j’ai créé une image disque qu’il suffit de lancer quand on demande d’insérer le CD. Cela marche sûrement également avec cette version 3. En vérifiant je constate que j’avais créé cette image disque avec toast (extension .toast), l’astuce ne doit pas fonctionner avec le format .dmg de l’utilitaire dique Apple. Si tu as toast cela vaut le coup d’essayer.

7)
Inconnu
, le 11.04.2007 à 08:12

Merci Anne pour cet article. A titre personnel et professionnel, j’écris assez peu en français (l’anglais et l’espagnol sont mes langues de travail). Je cherche donc l’équivalent en anglais. Quelqu’un peut me conseiller? merci

8)
Karim
, le 11.04.2007 à 08:27

François, l’astuce que je viens de donner à Anne fonctionne avec le “Key Cd” de l’encyclopaedia universalis (avec l’utilitaire disque Apple).

9)
François Cuneo
, le 11.04.2007 à 08:58

Merci Karim, je vais essayer. Cela dit, ça prend de la place sur le disque dur…

10)
Tartopom
, le 11.04.2007 à 09:39

Le disque de protection, à introduire tous les 45 jours, ça me rende dingue aussi. Il y a ça pour l’encyclopaedia universalis, en tout cas la version que j’ai achetée, et j’ai décidé de ne plus JAMAIS acheter un DVD de l’EU à cause de ça (sans compter qu’ils ont un système pervers de mise à jour: ils t’envoient automatiquement la nouvelle version, et c’est à toi de la renvoyer si tu ne la veux pas).

Là, ça fait une semaine que je cherche mon key-CD, je suis particulièrement énervé… c’est de ma faute, je sais, mais bon ça m’énerve quand même.

EDIT: je n’avais pas vu les commentaire de F Cunéo et Karim S, je vois que je ne suis pas le seul!

11)
Franck_Pastor
, le 11.04.2007 à 09:51

Question : quel serait à votre avis le système anti-piratage le plus approprié, pour le Petit Robert ou autre ? Je m’aperçois qu’aucun d’entre eux ne fait vraiment l’unanimité. En connaissez-vous un fiable, efficace et pas trop contraignant ?

12)
Anne Cuneo
, le 11.04.2007 à 10:40

quel serait à votre avis le système anti-piratage le plus approprié, pour le Petit Robert ou autre ?

Il y aurait par exemple la méthode Antidote: on reçoit un numéro personnel d’activation. Tant qu’on reste sur le mê^me ordinateur, même en le réinitialisant totalement, il est valable. Lorsqu’on change d’ordinateur, il faut demander un nouveau numéro: Antidote est installable sur trois ordinateurs (ou partition d’ordinateur) au même nom, et sinon, avant de faire payer, ils demandent une explication. Mais le numéro est généré automatiquement, je pense, car il arrive par retour du courrier. Il y a une petite contraite, mais elle est minime, et étant donné le piratage, je comprends qu’il soit nécessaire.

13)
Anne Cuneo
, le 11.04.2007 à 11:07

Littré electronique est téléchargeable sur leur site à un prix dérisoire dont la plus grande partie va à une assoc’ caritative.

Ah,ah… Je l’ai aussitôt téléchargé je l’avais d’ailleurs acheté, car il y avait un CD pour quelques francs, qui ne fonctionne plus sous Intel. Mais je ne comprends pas très bien comment on le fait fonctionner… Peux-tu expliquer, soit ici, soit en un courriel à moi?

14)
Guillôme
, le 11.04.2007 à 11:44

Question : quel serait à votre avis le système anti-piratage le plus approprié, pour le Petit Robert ou autre ? Je m’aperçois qu’aucun d’entre eux ne fait vraiment l’unanimité. En connaissez-vous un fiable, efficace et pas trop contraignant ?

Le meilleur système anti-piratage c’est aucun système! Ce qui compte c’est un numéro de série pour identifier la copie et sa légitimité. Après les systèmes anti-copie sont au mieux une contrainte pour le consommateur au pire une atteinte à la vie privé.

EMI semble l’avoir compris en ouvrant la voie à la musique sans DRM.

Je trouve cela dingue qu’aujourd’hui on se pose des problèmes qu’on ne se posait pas hier. Enfin pas si dingue, dès lors qu’on a les moyens techniques d’interdire ou de contraindre, la boite de pandore est ouverte.

Comme je l’ai déjà dis en visionnaire, qu’attendent donc les Canon, Nikon et autre pour mettre au point un système wifi non désactivable intégré à l’appareil photo qui vérifierait si l’on est dans une zone autorisée pour photographier, chose qui est désormais possible avec le numérique et bien utile pour les musées, théâtres… Quoi, je vous choque? Mais, non, il faut bien rêver un peu ;)

15)
zitouna
, le 11.04.2007 à 12:03

Merci pour cette intéressante histoire, Anne. Qu’est-ce que tu racontes bien alors! tu devrais en faire ton métier ;-). Je ne connais pas ces versions électroniques, n’étant pas nomade, je me contente de la version qui tue les zarbres… Par contre, ton entousiasme donnerait envie d’essayer cet outil qui a l’air formidable sans ces “détails” z’horripilants…
z (guillôme, super ton système Cakon, ça sort quand? ;o)

16)
ToTheEnd
, le 11.04.2007 à 14:10

Ce texte m’ayant pratiquement convaincu, je suis juste arrêté dans mon élan par ces contraintes de cours d’école. Et puis d’ici à ce que je maitrise bien tous les mots qui sont dans le Petit Robert, ils ont tout le temps de développer le Grand pour Mac… et le rendre abordable (d’ailleurs, combien coûte-t-il?).

Bref, ça pourrait faire partie de mes prochains cadeaux… puisque comme tout le monde ou presque, j’ai mon annniversaire chaque année.

T

17)
VRic
, le 11.04.2007 à 15:31

image disque […] avec toast […] ne doit pas fonctionner avec le format .dmg

Il est probable que si car il n’y a pas de différence pour le système une fois le volume monté, si les images représentent bien la même chose (il y a plusieurs façons d’imager un disque, indépendamment du format utilisé, pas le temps d’expliquer, c’est un peu technique).

Il y a en revanche une différence notable pour l’utilisateur: une image dmg peut être compressée et verrouillée en écriture (Toast propose aussi une compression — en dmg — et un format qui par effet de bord monte en lecture seule — hybride Mac/PC —, mais c’est une limitation de son format hybride HFS/ISO, non une fonctionnalité).

J’ai automatisé par script le montage et lancement de divers ouvrages de référence, jamais mis à jour pour OS X. J’en recauserai un de ces jours si je m’y remets.

18)
VRic
, le 11.04.2007 à 15:47

Merci Karim, je vais essayer. Cela dit, ça prend de la place sur le disque dur…

Pas vraiment, non: si tu t’y prends comme moi, une image disque compressée du CD/DVD original prend toujours beaucoup moins de place que l’installation normale, tout en évitant de barbouiller ton disque de myriades de fichiers.

Selon les produits il est possible ou pas de lancer le logiciel directement depuis son support sans “l’installer”, auquel cas ça marche depuis l’image disque. Ceux qui sont trop mal faits pour ça proposent souvent une “installation minimale” sans les données, ce qui même en comptant l’image disque reste plus léger qu’une installation normale, et férocement plus rapide que le support original.

19)
François Cuneo
, le 11.04.2007 à 19:46

Ok merci!

Je vais essayer. Si en plus on a pas besoin de tout installer… C’est d’une pierre deux coups!

20)
Laplume
, le 11.04.2007 à 21:05

François,

Pour info, l’image Toast du Key CD d’Universalis occupe … 2 Mo sur le disque. Pas de qui s’en priver, n’est-il pas. Par contre, l’image du Robert & Collins fait 655,1 Mo. C’est beaucoup, mais ça permet d’oublier où on a rangé le CD, ou de partir en ouacances le coeur tranquille.

21)
Laplume
, le 11.04.2007 à 21:08

Et puis, oui, j’ai oublié l’essentiel: merci à Anne pour ses articles toujours excellents. Ca fait plaisir de lire Cuk d’une manière générale, où les articles ont « de la tenue » comme on dit.

Ah bon ! On le dit plus ?

22)
VN99
, le 11.04.2007 à 22:00

Le Petit Robert est magnifique. J’ai dû en acheter environ 10 avant de passer à la version 2 pour Mac, puis à la version 2007.

Je voudrais juste signaler à tous ceux qui veulent un Littré en version UB l’existence d’un petit logiciel russe qui s’appelle TranslateIt! Il est en UB et marche bien avec les dictionnaires au format libre DICT. http://gettranslateit.com/mac/index.shtml

La version 7.1 est payante, mais la version 6 reste gratuite. La version 7 permet de traduire un mot sous le curseur du mulot ;-))), alors que la version 6 est une application de consultation autonome.

Il y a une version de Littré à se mettre sous la dent. Le téléchargement est ici: http://gettranslateit.com/mac/download.shtml Comme la page est encore en russe, voici les liens directs pour l’application et le Littré: http://gettranslateit.com/products/TranslateIt!WithAddons.zip http://gettranslateit.com/dicts/XMLittre.mdict.zip

Voilà, bonne consultation ;-)

23)
VN99
, le 11.04.2007 à 22:08

J’ai oublié de préciser qu’il y a une foule de dictionnaires libres au format DICT. Pour les russophones il y a le fameux Dal, sinon voir les liens en bas de la page de téléchargement, et plus spécialement ça: http://xdxf.revdanica.com/down/index.php

24)
Alain Le Gallou
, le 12.04.2007 à 08:57

j’ai décidé de ne plus JAMAIS acheter un DVD de l’EU à cause de ça (sans compter qu’ils ont un système pervers de mise à jour: ils t’envoient automatiquement la nouvelle version, et c’est à toi de la renvoyer si tu ne la veux pas).

Ils m’ont fait le coup. A la troisième relance de payement de leur part, je leur ai envoyé une lettre très sèche sur le thème de la vente forcée. Et j’ai indiqué qu’il pouvait venir prendre leur CD/DVD quand ils voulaient. J’ai reçu une lettre d’excuse.

Ne vous laissez pas faire, surtout dans ce cas où la loi est sans ambiguïté de votre côté .

25)
giampaolo
, le 12.04.2007 à 10:53

Avec la version Petit Robert 2007, la réalisation d’un disque image pour simuler l’insertion d’un CD physique ne fonctionne plus ! Avis aux amateurs.

Il faut, en outre, activer le logiciel en allant là http://www.mindscape.com/techsupport/SolveProblem.asp?cid=0&pid=2501 comme cela figure sur la feuille explicative contenue dans le coffret. Bref…. c’est moins confortable qu’avant avec la V2 puisqu’il suffisait d’avoir un disque image sur le Mac pour simuler tout le reste.

26)
giampaolo
, le 12.04.2007 à 17:38

Anne, concernant la nécessité de trimbaler avec soi le CD partout au cas où il demanderait le CD, il y a deux remarques à faire: a) dans le menu ‘aide’, sous authentification, tu peux voir exactement dans combien de jours il te demandera d’insérer le CD b) bien que le CD soit protégé contre la copie, une copie est faisable. C’est cette copie que je garde à portée de main et je range soigneusement l’original sur la bibliothèque des logiciels achetés.

giampaolo possagno

27)
pat3
, le 16.04.2007 à 17:14

J’ai beaucoup aimé l’article d’Anne, au point que je me remets au commentaire après un long silence (dû à l’augmentation, toujours croissante, de la charge de travail, qui ne me laisse plus le temps du “loisir mac”, listes, sites et forums). Tu m’as presque donné l’envie d’acheter le nouvel opus, alors que je ne sers que très occasionnellement du mien, que j’utilise plus souvent le TLFi, ou des dicos bilingues. À propos de ces derniers, ton article vient de m’apprendre qu’il existait une version online des Ultralingua, ce qui me ravit, vu mon usage occasionnel des dictionnaires en général. Merci Anne, comme je l’ai dit dans un autre commentaire (de Madame Poppins), ton écriture me ravit: du style, de l’élégance, sans sacrifier à l’information, mais au mépris de la sècheresse qu’on nomme efficacité. T’aurais pas un grand-père conteur par hasard? ;-) On sent l’éducation au mot qui ne date pas de la dernière pluie…

28)
pat3
, le 16.04.2007 à 17:14

J’ai beaucoup aimé l’article d’Anne, au point que je me remets au commentaire après un long silence (dû à l’augmentation, toujours croissante, de la charge de travail, qui ne me laisse plus le temps du “loisir mac”, listes, sites et forums). Tu m’as presque donné l’envie d’acheter le nouvel opus, alors que je ne sers que très occasionnellement du mien, que j’utilise plus souvent le TLFi, ou des dicos bilingues. À propos de ces derniers, ton article vient de m’apprendre qu’il existait une version online des Ultralingua, ce qui me ravit, vu mon usage occasionnel des dictionnaires en général. Merci Anne, comme je l’ai dit dans un autre commentaire (de Madame Poppins), ton écriture me ravit: du style, de l’élégance, sans sacrifier à l’information, mais au mépris de la sècheresse qu’on nomme efficacité. T’aurais pas un grand-père conteur par hasard? ;-) On sent l’éducation au mot qui ne date pas de la dernière pluie…

29)
pat3
, le 16.04.2007 à 17:16

J’ai beaucoup aimé l’article d’Anne, au point que je me remets au commentaire après un long silence (dû à l’augmentation, toujours croissante, de la charge de travail, qui ne me laisse plus le temps du “loisir mac”, listes, sites et forums). Tu m’as presque donné l’envie d’acheter le nouvel opus, alors que je ne sers que très occasionnellement du mien, que j’utilise plus souvent le TLFi, ou des dicos bilingues. À propos de ces derniers, ton article vient de m’apprendre qu’il existait une version online des Ultralingua, ce qui me ravit, vu mon usage occasionnel des dictionnaires en général. Merci Anne, comme je l’ai dit dans un autre commentaire (de Madame Poppins), ton écriture me ravit: du style, de l’élégance, sans sacrifier à l’information, mais au mépris de la sècheresse qu’on nomme efficacité. T’aurais pas un grand-père conteur par hasard? ;-) On sent l’éducation au mot qui ne date pas de la dernière pluie…

30)
pat3
, le 16.04.2007 à 17:17

J’ai beaucoup aimé l’article d’Anne, au point que je me remets au commentaire après un long silence (dû à l’augmentation, toujours croissante, de la charge de travail, qui ne me laisse plus le temps du “loisir mac”, listes, sites et forums). Tu m’as presque donné l’envie d’acheter le nouvel opus, alors que je ne sers que très occasionnellement du mien, que j’utilise plus souvent le TLFi, ou des dicos bilingues. À propos de ces derniers, ton article vient de m’apprendre qu’il existait une version online des Ultralingua, ce qui me ravit, vu mon usage occasionnel des dictionnaires en général. Merci Anne, comme je l’ai dit dans un autre commentaire (de Madame Poppins), ton écriture me ravit: du style, de l’élégance, sans sacrifier à l’information, mais au mépris de la sècheresse qu’on nomme efficacité. T’aurais pas un grand-père conteur par hasard? ;-) On sent l’éducation au mot qui ne date pas de la dernière pluie…

31)
pat3
, le 16.04.2007 à 17:43

J’ai beaucoup aimé l’article d’Anne, au point que je me remets au commentaire après un long silence (dû à l’augmentation, toujours croissante, de la charge de travail, qui ne me laisse plus le temps du “loisir mac”, listes, sites et forums). Tu m’as presque donné l’envie d’acheter le nouvel opus, alors que je ne sers que très occasionnellement du mien, que j’utilise plus souvent le TLFi, ou des dicos bilingues. À propos de ces derniers, ton article vient de m’apprendre qu’il existait une version online des Ultralingua, ce qui me ravit, vu mon usage occasionnel des dictionnaires en général. Merci Anne, comme je l’ai dit dans un autre commentaire (de Madame Poppins), ton écriture me ravit: du style, de l’élégance, sans sacrifier à l’information, mais au mépris de la sècheresse qu’on nomme efficacité. T’aurais pas un grand-père conteur par hasard? ;-) On sent l’éducation au mot qui ne date pas de la dernière pluie…

32)
pat3
, le 16.04.2007 à 22:54

Oooooops! Désolé pour ce multipostage, mais mon message semblait ne pas être enregistré, alors que le premier commentaire sur la news de Madame Poppins est apparu enregistré du premier coup; je ferais plus, promis, promis, promis :-/

33)
bordchamp
, le 13.11.2008 à 23:05

Une solution simple, élégante et gratuite, pour ne pas avoir à réinsérer son CD tous les 45 jours existe. Testée avec le Petit Robert 2009 et le grand Robert & Collins.

MP pour plus de détails.