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Steinberg Cubase SX4 est là! Mais encore?

Tout d’abord, l’installation. Il s’agit pour moi d’une simple mise à jour de la version 3. Tout se passe bien et, d’après certains témoignages recueillis sur Internet, la mise en train de cette version ne rencontre plus de problèmes, contrairement à certaines anciennes séries. Un “quitte inopinément” risque cependant de surgir si vous avez quelques “vieux” Plug-ins allergiques à la nouvelle norme de communication de Cubase SX4 : le standard VST3. Rien de bien grave cependant puisqu’il suffit de mettre les récalcitrants de côté en attendant leur mise à jour (s’il y en a une!).

Je commence par charger quelques sons puisés dans la banque de “Garageband”, ceci afin de remplir mes pistes audio. Cette fois, Steinberg nous offre un véritable gestionnaire de sons, le “Mediabay” capable de classer les fichiers par genres (un peu comme dans “Garageband”) et surtout, donnant la possibilité d’écouter les boucles au tempo du morceau tout en entendant celui-ci. Un vrai plus.

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Le gestionnaire de sons “Media Bay” est très complet

Les sons en place, intéressons-nous aux synthés virtuels. Trois ont disparu de la version précédente (le VB-1, le LM-7 et le A-1). Aucun regret pour les deux premiers qui étaient de simples gadgets. Le troisième, une modélisation physique de synthé analogique, est avantageusement remplacé par le nouveau “Prologue”, nettement supérieur.

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Une ligne de basse jouée depuis le “Prologue” et vue depuis la page “Partition”

Nous trouvons également un lecteur d’échantillons, le “Halion One”, livré avec une intéressante banque sonore, mais qui ne permet pas de lire ses propres boucles. Là, c’est idiot! Steinberg veut peut-être nous vendre sa version complète, le “Halion 3”, mais je lui préfère de loin le Kontakt 2 de Native instruments (non utilisé pour le morceau), plus cher, mais nettement plus puissant.

Les vraies surprises viennent des synthés “Mystic” et “Spector”. Les deux sont construits sur une technologie basée sur le traitement des harmoniques (analyse spectrale). Leur gestion est un peu déroutante au début, mais le son est vraiment étonnant. Il est vrai que les Germaniques ont toujours été forts dans les textures cosmiques-planantes (Shilom et herbes aromatisantes non fournis).

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Le “Spector”. Gestion déroutante, mais son garanti!

Je distribue les rôles aux différents générateurs. Ils sont posés sur les nouvelles pistes “instrument” qui évitent d’avoir une piste audio plus une piste Midi. Puis, je passe à la section des effets. Les principaux ont été refondus et complétés. On voit par exemple apparaître un sympathique égaliseur graphique et un maximizer assez efficace. Mais oh, scandale, toujours pas de réverbération autre que la très moyenne “RoomWorks”. Là il faudra à nouveau ouvrir le porte-monnaie et ajouter la fameuse Altiverb d’Audioease(non utilisée pour le morceau). Elle n’est pas donnée, mais c’est la meilleure. Par contre, le fait de pouvoir enfin “glisser-déposer” les effets d’une piste à l’autre est bien agréable.

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Des effets à la hauteur!

Un petit coup de mixage sur tout cela et transfert via l’encodeur MP3 de Cubase afin de permettre la lecture du fichier sur Internet. C’est fini!

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Aperçu des Vu-mètres pendant le mixage

Le résultat sonore de mon petit morceau donne cela .

Mais encore…

Pas de plantage pendant toute l’utilisation du logiciel. Quelques petits bogues infimes (le driver de ma surface de contrôle “Houston” est oublié à chaque ouverture de Cubase). Une qualité sonore améliorée avec une consommation des ressources processeur convenable. Une foule de petites améliorations nos décrites ci-dessus. Un éditeur de partitions haut de gamme. Cubase SX4 reste un excellent logiciel de création musicale, même si quelques Plug-ins externes sont encore nécessaires pour avoir un outil vraiment pro.

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Le morceau terminé, vu depuis la page “principalede Cubase SX4

Moralité.

Si vous possédez déjà une des versions précédentes, la mise à jour vous la fera très rapidement oublier! Pour les autres, le concurrent le plus direct reste Logic Pro 7 d’Apple. Choisir entre l’un ou l’autre, c’est comme demander à un groupe de photographes s’il faut s’équiper en “Canon” ou en “Nikon”. Cela déclencherait pour sûr une solide bagarre, mais je ne sais pas si il y aurait un vainqueur!

Personnellement, j’avoue rester fidèle à Steinberg (et à Canon!). L’ergonomie (de Cubase!) est vraiment agréable et le son au rendez-vous.

Si votre truc, c’est la musique pour le fun les dimanches de pluie, préférez Garageband, c’est vraiment plus simple. Mais pour ceux qui désirent se lancer avec Cubase SX4, il y a une sympathique présentation vidéo en françaisici .

5 commentaires
1)
pilote.ka
, le 08.01.2007 à 06:25

C’est dommage parce que l’extrait que j’ai écouté sent à plein nez le syhthé, pas le moindre son qui fasse naturel. Mais bon, ça dépend des goûts.

2)
Roger Baudet
, le 08.01.2007 à 08:26

Normal, pilote.ka, il s’agissait de tester les synthés de Cubase SX4 ! Les sons de Garageband ne permettent pas non plus un jeu “naturel”. Mais ceci n’empêche d’enregistrer la voix de la voisine ou la voiture du facteur :-)

3)
Yip
, le 08.01.2007 à 10:14

Ben moi j’aime bien les synthés et plus la guitare électrique est distordue, plus j’aime ! __

Bien sympathique ce petit morceau, à la fois rock et planant. Pour l’essai de Cubase, n’étant pas musicien du tout, je le trouve assez court et clair à mon goût. Merci M Baudet (Roger ?)

4)
Cheg
, le 09.01.2007 à 13:16

Cubase me fera toujours penser aux bon vieux Atari 1040ST ,d’ailleurs je parie qu’ils n’ont pas changé le son qui bat la mesure avant l’enregistrement.

Steinberg n’est de loin pas la seule alternative à Logic Pro, il ya aussi Ableton Live, Motu Digital performer 5, Tracktion 2 de Mackie et pour les chanceux Protools 7

5)
Roger Baudet
, le 09.01.2007 à 18:40

Si, Cheg, le son qui bat la mesure à changé. Maintenant, il est pire !

Ableton Live, Digital Performer ou Protool (je ne connais pas Traktion 2) sont en effet des alternatives mais sont différents et servent à des travaux différents. Cela ne saute pas aux yeux tant qu’on fait des choses simples, mais les différences se dégagent vites. C’est pourquoi il faut être très précis sur ce qu’on va faire avant d’acheter un de ces logiciels.