Si vous avez encore besoin d'une petite idée cadeau, juste avant…

Je viens de terminer le dernier Marie Machiavelli, Lacunes de la mémoire, aux éditions Bernard Campiche, d'Anne Cuneo.

J'avais déjà présenté le précédent, Hôtel des cœurs brisés, il y a deux an, à un jour près, qui se passait dans le milieu du cyclisme.

Rappelons que Marie Machiavelli est enquêtrice, qu'elle travaille avec tout un réseau de personnages qui, tranquillement, au fil des livres, font presque partie de sa famille, un peu de la nôtre aussi, et qu'elle est spécialisée dans l'analyse de comptabilités plus ou moins douteuses, mais qu'elle ne peut parfois faire autrement que s'intéresser à d'autres affaires, plus "spectaculaires".

Nous nous promenons toujours dans Lausanne, et pour celui qui connaît bien la ville (j'y ai vécu jusqu'à vingt ans, et Lausanne restera pour toujours Ma ville), cela donne une véritable assise au personnage de Marie, à l'histoire en général, vu la grande précision des descriptions (jamais trop longues, rassurez-vous!).

Ce qui est particulier dans ce dernier roman, c'est qu'Anne nous fait voyager à Davos. Vous savez, Davos, et son hôtel Schatzalp.

Ça ne vous dit rien?

Mais oui, rappelez-vous! Anne nous avait fait découvrir cet hôtel un peu particulier, avec son horloge arrêtée sur 5 heures, hôtel qui a servi de modèle à Thomas Mann pour écrire "La montagne magique".

Eh bien un meurtre s'y est produit voyez-vous, dans cet hôtel…

Et Marie doit le résoudre, avec l'aide de ses amis.

Comme toujours, l'histoire est bien écrite, passionnante, et la chute est… Non, je ne dirai rien de plus.

Alors si jamais, même si Noël est passé, que vous avez reçu un bon Payot (librairie vaudoise, à l'origine), vous pourriez peut-être en consacrer une partie à ce livre que, comme souvent, j'ai été un peu triste de terminer.