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Ciao Mario

Nous avons enterré en ce vendredi Mario, le papa de Corinne, ma femme.

C'est peut-être un peu sec, dit comme ça, et je sais bien que Cuk.ch n'est pas un blog où l'on raconte sa vie. Mais je ne peux pas non plus continuer comme si de rien n'était.

De toute manière, l'annonce de sa mort lundi a été, en ce qui me concerne, la meilleure nouvelle depuis plusieurs semaines.

Il est maintenant tranquille, Mario…

Parce que même si ce n'est ni le jour ni l'endroit pour lancer une polémique, nous avons vécu, comme tant d'autres je pense dans le même cas, des semaines épouvantables, tout cela parce que nos lois, nos tabous, nos peurs, nous empêchent de prendre les bonnes décisions, et d'accepter celles du malade.

Mario, ça faisait trois semaines qu'il avait décidé que ça suffisait, que son cancer l'avait vaincu, qu'il voulait tout arrêter, et surtout, qu'il voulait qu'on abrège sa décrépitude physique.

Il avait toute sa tête, jusqu'au bout. Et tout le monde le savait qu'il était totalement lucide. Nous-mêmes, les médecins, tout le monde le savait.

Alors oui, à sa demande, on a tout arrêté, puisque c'était la seule chose que la médecine avait le droit de faire.

D'abord de le nourrir, puis une semaine avant sa mort, de l'hydrater.

Lui demandait qu'on fasse le nécessaire pour que ça s'arrête tout de suite, eh bien c'était impossible voyez-vous. Personne ne peut faire cela, sous peine déjà d'être poursuivi légalement.

Alors qu'est-ce qu'on a fait?

On l'a laissé sécher, en attendant que "ça vienne".

Et pendant ce temps, pendant tout une semaine, mais déjà avant, lorsqu'on savait qu'il n'y avait plus rien à faire, on l'a laissé face à ses questions.

Comme il l'a été pendant les 68 ans de sa vie, il était sage Mario, jusqu'au bout.

Cela ne lui a certainement pas empêché d'avoir peur, comme nous aurons tous peur tôt ou tard.

Mais là qu'est-ce que c'était long…

Ce qui s'est passé, c'est de la torture psychologique violente.

Je ne jette la pierre à personne. Nos lois sont le reflet de nos angoisses à ce niveau, les médecins, je le sais bien, sont formés à sauver des vies, pas à faire en sorte qu'elles s'arrêtent.

Si l'on m'avait proposé de faire moi-même le geste qui arrêtait tout, je ne suis pas du tout certain que j'aurais eu le courage de le faire.

Alors…

Alors il faudra que nous évoluions, que nous fassions le nécessaire, au niveau légal, au niveau formation des médecins, pour que les choses changent, pour que cette torture ne soit un jour qu'une barbarie du passé.

En attendant, nous sommes tous ici profondément tristes d'imaginer qu'il va falloir vivre sans cette générosité incroyable, sans ce génie du bricolage qui trouvait toujours une "combine" pour que le truc que nous avions essayé de construire, de monter, fonctionne enfin.

Malheureusement, il n'y avait pas de combine pour empêcher sa saloperie de tumeur de faire ses ravages dans son corps.

Ciao Mario…

53 commentaires
1)
Midori
, le 18.08.2006 à 19:17

Condoléances…. Je sais à quel point les mots sont vides, et le coeur plein de larmes, et les journées et les nuits longues et dures pendant les derniers temps pour avoir malheureusement « testé ». Et je ne souhaite à personne de devoir accompagner un proche dans ces moments… :-(

2)
Inconnu
, le 18.08.2006 à 19:46

Qu’il repose en paix

3)
Filou53
, le 18.08.2006 à 20:25

Que dire d’autre que sincères condoléances et aussi bon courage dans ces moments bien difficiles à vivre.
Amicalement,
F

4)
Fljagd
, le 18.08.2006 à 20:26

Tout mon respect pour son courage et le votre
Fred

5)
Gamma gt
, le 18.08.2006 à 20:45

triste :-(
je suis incapable de dire autre chose.
Si :
qu’elle volonté
gamma
paumé le gamma,
pas des nouvelles à annoncer le vendredi,
pardon, si je vous ai blessé
dur la vie
hein ?

Gamma gt

6)
Inconnu
, le 18.08.2006 à 21:41

Je ne sais même pas quoi dire.

:'(

7)
Inconnu
, le 18.08.2006 à 22:36

Ah zut…
Bises à toute la tribu…

urbanbike

8)
6ix
, le 18.08.2006 à 22:43

Pour avoir vécu (d’un peu plus loin) le même genre de situation avec ma grand-maman, je crois comprendre ce que l’on peut ressentir dans ces moments-là. Et les réactions qui s’ensuivent. A ce stade, la mort arrive effectivement comme une libération.

Mes pensées vont à toute la famille.

9)
MarcOS
, le 18.08.2006 à 22:45

Condoléance.

La loi sur l’euthanisie a été très difficile à faire passer en Belgique. Comme tu le dis il faudra bien un jour entendre cette douleur dans les autres pays d’Europe. Comprendre que le demandeur sait très bien quel est la fin de son chemin.

Toute ma sympathie.

Marc S.

Marc Somville
mon CV

10)
Emix
, le 18.08.2006 à 23:05

Ciao Mario, je ne te connaissais pas, mais j’en ai appris un peu sur toi, ici, de ton gendre … et pensées à ton entourage ..

Mes galeries.

11)
ToTheEnd
, le 18.08.2006 à 23:19

On doit évoluer, notre société doit évoluer, même face à la mort, c’est certain. Nous devons encore tellement faire de progrès…

Du plus profond de mon être, courage à toute la famille!

T (qui peut être digne, même à 2g!)

12)
vibert
, le 18.08.2006 à 23:58

Toutes mes condoléances. C’est bien rare de lire quelque chose de triste sur ton site, toujours synonyme d’enthousiasme et de découvertes. Mais la vie est aussi faite de cela. On doit faire avec… Amicalement.

13)
ppscouby
, le 19.08.2006 à 00:00

Toutes mes condoléances à vous, néanmoins je ne peux pas ne pas résister à vous dire mon témoignage d’acteur en soins palliatifs exaspéré d’une société occidentale qui trop content de vouloir faire des économies prône l’euthanasie comme seule alternative plutôt que de développer les soins palliatifs. Mourir dans la dignité (très loin des discours de l’ADMD) c’est ce que nous proposons tous les jours dans nos services et rares sont les demandes qui persistent, une fois l’assurance d’être entouré, écouté, entendu, accompagné, soulagé des douleurs physiques etc….

14)
zitouna
, le 19.08.2006 à 00:21

– » . »

z

15)
Leo_11
, le 19.08.2006 à 01:52

Toute notre sympathie…

Leo & Booboo

16)
VN99
, le 19.08.2006 à 02:08

Mes plus sincères condoléances. C’est très difficile, mais la vie continue. J’ai eu la même tristesse quand j’ai perdu mon grand-père, je le sais.
Quant au reste, la loi étant ce qu’elle est, il faut que le débat commence à s’installer dans la société, ce qui est un peu le cas aujourd’hui.

17)
XXé
, le 19.08.2006 à 02:23

Triste.

Toute ma sympathie.

Didier

18)
Tony
, le 19.08.2006 à 04:35

Quelle saloperie ce cancer. Et puis cette fichue culture judéo-chrétienne qui nous bloque dès que cela touche à la mort, surtout dans ces circonstances.

Courage.

**************
Beyondbits.com

19)
ysengrain
, le 19.08.2006 à 07:24

Contrairement à ce qui se dit ça et là, la société (occidentale) évolue.
Acteur du monde de la santé, j’ai vu mourir depuis 35 ans bon nombre de gens. Depuis plus de vint ans, pas une seule personne dont je me sois occupée, n’a « franchi le cap », sans avoir été aidé, rasséréné tout en restant lucide.
Et je sais que mon service n’est pas le seul à avoir cette pratique.
A la famùille de Mario, courage.

ysengrain

20)
Antoche
, le 19.08.2006 à 08:23

Condoléances à la famille.

Dur débat que l’euthanasie dans une socièté ou l’on traite mieux les chiens que les humains…..

Salutations

Antoche

21)
orangers
, le 19.08.2006 à 08:24

Bon courage à Corinne surtout mais aussi à tous…

22)
Phfred
, le 19.08.2006 à 08:35

Toutes mes condoléances à la famille.

Dans le doute, frappe encore !

23)
Droopy
, le 19.08.2006 à 08:38

Condoleances à toute la famille Cuk
Je comprends ce que tu ressens, car j’ai vécu 2 fois en quelques années cettes situation.
D’abord mon pere, puis l’année derniere ma mere.

Tres cordialement.

Patrick WIBAUT

24)
jibu
, le 19.08.2006 à 09:15

Condoléances à la famille, particulièrement à Corinne.

Nous avons vécu quelque chose de similaire… c’est horrible… mais cela ne ce résume pas à couper le fils et basta, c’est complexe tout de même et si la loi passe qui injectera le produit ? Il faut des tripes…

Linda Lemay à écrit une chanson qui illustre bien cette situation je trouve.
Maintenant, j’ai des frissons… voir plus… à chaque fois que je l’écoute.

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?playlistId=83170610&s=143442&i=83170387

25)
Jean.meyran
, le 19.08.2006 à 09:45

Déjà dit 25 fois, mais quoi d’autre…

Courage à toiute la tribu

Jean Meyran

26)
Sébastien Pennec
, le 19.08.2006 à 09:47

Pas facile de dire quoi que se soit…

Je pense fort à vous tous, les Cuneos, et en particulier à toi, Corinne…

27)
Raphaël Fauveau
, le 19.08.2006 à 10:11

Toutes mes condoléances.

Et c’est aussi ça, pour moi, l’esprit de Cuk: un endroit où parfois on peut prendre le temps de réfléchir aux sujets les plus graves, qui nous touchent (presque) tous.

Courage et merci pour ce témoignage

Raphaël

28)
kostoglotov
, le 19.08.2006 à 11:39

Condoléances et courage à toute la famille.
C’est à ceux qui restent de continuer à faire vivre la mémoire de ceux qui partent — et de songer à ce que, des larmes ou des sourires, ils auraient préféré voir sur vos visages en ces moments …

29)
-Pilou-
, le 19.08.2006 à 12:42

une pensée pour vous.

sincèrement

30)
yfic17
, le 19.08.2006 à 12:44

Toutes mes condoléances à la famille et particulièrement à Corinne.

31)
Mirou
, le 19.08.2006 à 12:45

Il y a des nouvelles comme ça qui rendent le choix des mots difficile. Je pense très fort à vous tous. La perte d’un être cher est un cap difficile. Mais un cap, tout de même.

Avec mes sincères condoléances,

Michaël

mirou

32)
Inconnu
, le 19.08.2006 à 12:46

Je partage votre douleur et vous écris avec les yeux humides et une boule dans la gorge : mon père est mort il y a quelques mois et j’ai encore du mal à y croire…
Un homme qui avait maîtrisé toute sa vie s’est retrouvé impuissant devant la mort. Le pire de tout, c’est qu’il a conservé toute sa lucidité jusqu’au bout. C’est ce maudit corps qui l’a lâché…
On a, pense-t-on et espère-t-on, réussi à atténuer ses souffrances psychologiques en le bourrant d’anxiolytiques. Mais, ça a duré quelques jours durant lesquels il a pu-t-être confronté à sa propre fin…
Qu’y avait il d’autre à faire ? Les médecins se sont déclarés impuissants à le guérir : leucémie + problèmes rénaux + coronaires…. A ce moment, j’ai douté d’eux, de leurs compétences et de leurs arrières pensées. Ne sont ils bons qu’à guérir les petits bobos ? Ca n’est pas rentable de tenter de sauver un vieillard de 80 ans ?
Ils l’ont laissé se dégrader jusqu’à la fin…
L’euthanasie ? Jusqu’au bout, jusqu’à ce qu’il n’aie même plus la force de parler, il n’a pas cru à sa mort, l’espoir de guérir chevillé à l’esprit. C’était ce qu’on appelle un « esprit fort ».
Quand à l’accompagner, comme on dit, il n’en aurait pas été question. Lui même ne l’aurait pas voulu. Sa dignité, ç’aurait été d’être seul devant son destin, dernière tentative de maîtriser sa propre mort, de l’affronter en tête à tête…
Entouré des siens, il s’est éteint dans son sommeil, un matin vers cinq heures.

GerFaut

33)
David Klaus
, le 19.08.2006 à 12:56

Sincères condoléances et amitiés à toute la famille.
Je pense bien à vous.

David

34)
marcdiver
, le 19.08.2006 à 13:10

Une pensée, cela est peu, mais je l’ai pour vous.

35)
Crifan
, le 19.08.2006 à 14:12

Toutes mes condoléances.

36)
Okazou
, le 19.08.2006 à 15:03

Condoléances à tous et une pensée particulière pour Madame CUK.

Le fonds de religion judéo-chrétienne freine des quatre fers devant toute adaptation des principes que la religion prône pour « tenir » son monde.

La souffrance de l’accouchement est jugée belle et nécessaire : « Tu enfanteras dans la douleur. »
La douleur du travail en paiement de la dette éternelle du péché originel, etc.
La religion qui prône de tels principes est morbide, malsaine.

Douleur et souffrance comme prime de naissance pour une vie qui ne nous appartiendrait pas.
De fait, la religion nous dit que nous ne nous appartenons pas. Nous lui appartenons.

Bizarre, tout de même, de prolonger, sans justification autre que le principe de non-propriété de soi, la souffrance d’êtres supposés en avoir bavé sur terre avec l’espoir de la promesse d’une libération dans un paradis.

Ma vie m’appartient.
Ma mort m’appartient.

37)
fxprod
, le 19.08.2006 à 15:25

de tout coeur avec vous
François-Xavier

38)
Franck_Pastor
, le 19.08.2006 à 21:55

Courage !

39)
Emilou
, le 20.08.2006 à 11:47

Un époux, un papa, un grand-papa, est irremplaçable et la mort se soucie peut de notre tristesse elle abolit seulement tant d’injustes souffrances physiques. Nos sociétés confondent toujours intensité et durée, cette dernière n’a aucun sens sinon que de prolonger, si souvent, tant de douleurs. Souhaitons que nos rêves fous d’une autre vie soient une réalité.

40)
Manuel Brunet
, le 20.08.2006 à 14:23

Merci d’avoir eu le courage d’en parler, bon courage !

Manu.

41)
Frank
, le 20.08.2006 à 15:52

toutes mes condoléances pour ton épouse et votre famille.

Frank

42)
Benlop
, le 20.08.2006 à 18:34

Qu’il repose en paix. Sincère condoléances de la part d’un lecteur souvent anonyme mais admiratif de la force nécessaire pour en parler ainsi.

Bon courage à vous dans ces moments difficiles.


Benlop.

43)
Madame Cuk
, le 20.08.2006 à 22:22

Un grand merci à tous pour vos messages, ils nous vont droit au coeur…

Corinne

44)
gbuma
, le 20.08.2006 à 22:22

Bon vent à Mario et bon courage à vous.

45)
Olivier Pellerin
, le 20.08.2006 à 23:04

Bienvenue en première ligne. Je ne sais toujours pas ce qui est le pire : de voir ceux d’avant tomber, ou de savoir qu’on sera les prochains.

Il y a des jours où l’on aimerait bien que le temps s’arrête, pour pouvoir revenir un instant en arrière. Juste revivre une journée, s’y prendre un peu différemment.
Mais où est passée cette foutue zapette ?

46)
406
, le 21.08.2006 à 09:11

toutes mes condoléances.
Alban

47)
Obi1
, le 21.08.2006 à 13:31

Sincères condoléances.

Tout à fait d’accord avec ton opinion, il faut que ça change.

48)
Chichille
, le 21.08.2006 à 14:09

Je découvre aujourd’hui seulement la nouvelle et je tiens à témoigner de ma sympathie à mes « amis inconnus », puisque je n’ai jamais rencontré François et Corinne. La mort des proches est toujours épouvantable.

Je ne sais ni quand ni comment je mourrai. J’espère seulement ne pas trop souffrir. La souffrance n’apporte rien à personne et surtout pas lorsqu’il s’agit de refermer la porte une fois pour toutes.

Ceux qui ont vu « Les invasions barbares » savent ce qui est pour moi un « belle » mort : entouré de ses amis, sans souffrance, sans laisser faire la « nature ».

Je mets « belle » entre guillemets : la mort ne peut pas être belle.

Je suis d’accord avec ceux qui soulignent l’intérêt des soins palliatifs bien conduits. Encore faut-il y avoir accès. Et lorsque l’esprit s’est refermé, pourquoi continuer à faire tourner la mécanique ?

Pour l’euthanasie, il me semblait qu’il y avait des possibilités à domicile en Suisse : est-ce que j’aurais mal compris ?

L’importance que nous attachons tous ici avec raison à la mort d’un seul être humain souligne au passage la monstruosité des conflits où les cadavres ne sont que des unités statistiques.

49)
JulienG
, le 21.08.2006 à 19:15

Ciao Mario :’)

50)
Zbigniew
, le 21.08.2006 à 20:36

Je compatis sincèrement. Il y a juste 1 mois j’ai perdu quelqu’un de très proche dans des conditions similaires. Ça fait mal.
Ciao Mario

51)
Saluki
, le 22.08.2006 à 09:25

Ciao Caro Mario!
Stavi ben’ dove siete
E pensate al’ Gozzato del Sacro Monte
Al meno lui sorride ;°(

Condoléances à toute la famille
Claude de Pau

52)
Stilgar
, le 22.08.2006 à 22:55

Paix à lui.

Mais que de mauvais souvenirs… Moi, c’était ma mère.

53)
ppscouby
, le 25.08.2006 à 15:06

http://www.sfap.org/
Une source d’informations pour ceux qui veulent en savoir plus sur les soins palliatifs.

http://www.cdrnfxb.org/content/category/16/41/78/
quelques conseils pour ceux qui en ce moment accompagnent des proches et les éclairer dans ces instants sans repères.

Enfin un petit texte pour la famille Cuk, texte légué à titre posthume par ma mère tuée en mission humanitaire par un sniper un beau jour de mars à Sarajevo :

La mort n’est rien
Auteur : Chanoine Henri Scott Holland

La mort n’est rien
Je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi. Tu es toi.
Ce que nous étions l’un pour l’autre, nous le sommes toujours.
Donne-moi le nom que tu m’a toujours donné.
Parle-moi comme tu l’as toujours fait.
N’emploie pas de ton différent.

Ne prends pas un air solennel ou triste.
Continue à rire de ce qui nous faisait vivre ensemble.
Prie. Souris. Pense à moi. Prie pour moi.
Que mon nom soit toujours prononcé à la maison comme
il l’a toujours été.
Sans emphase d’aucune sorte et sans trace d’ombre.

La vie signifie ce qu’elle a toujours signifié.
Elle reste ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de ta pensée,
Simplement parce que je suis hors de ta vue ?
Je t’attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Tu vois, tout est bien.