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Comprendre l’image numérique: vectorielle et bitmap, les modes de couleur, le scanner et les résolutions – 2ème Partie

Pour démarrer cette deuxième partie et avant d'aller plus loin, j'ai trouvé bien de vous résumer la première partie avec cette image du
SCHÉMA SIMPLIFIÉ DES OPÉRATIONS EN PAO

Pour vous aider à mieux comprendre, je vous propose de télécharger le PDF ci-dessous (dont cette image est tirée) qui est plus complet
PDF: schéma des opérations en PAO (576 Ko) de la préparation des images à leur intégration dans la mise en page, jusqu'à la destination finale qui est: soit l'impression, soit l'export de fichiers pour divers usages.


LES ORIGINAUX OPAQUES
Pour reproduire numériquement les originaux opaques, le seul moyen est l'acquisition sur un scanner dit "à plat" (éventuellement avec un appareil de photo numérique ou un "banc" de reproduction, si l'original est trop grand).
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LES SCANNERS
Il est important de bien choisir ses outils, donc son scanner (ou périphérique d'acquisition). Le marché évoluant très vite, je suis conscient que les quelques informations et conseils que je vous donne ici risquent d'être dépassés dans quelques années.
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UN SCANNER POUR QUEL USAGE ?
Pour des travaux courants ou pour un usage domestique, si l'on n'a pas la prétention de fournir des originaux en quadrichromique «haut de gamme» (on ne s'improvise pas photo-lithographe ou opérateur scanner!), tous les scanners bon marché actuels se valent (fourchette de 150.- à 700.- CHFrs); la différence de prix réside souvent dans la fourniture de logiciels (attention à bien comparer l'offre logicielle plus importante que la marque).
En conclusion: la photolithographie étant un métier à part entière, on préférera sous-traiter les rares photolithos quadri (sujets difficiles, diapos) que nos scanners d'entrée à milieu de gamme sont de toute façon incapables de bien traiter. Les scanners haut de gamme (de Fr. 5'000.- à plus de 50'000.- CHFrs) restent l'apanage des professionnels (les marques Heidelberg-Linotype, Crossfield, etc... et leurs divers modèles à plat ou à tambour sont souvent inconnus du grand public).
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LE SCANNER "À PLAT" A4 ou éventuel A3

Pour l'achat d'un scanner selon le budget donné ci-dessus, on essaiera d'obtenir (sur MAC ou PC):

1. une connectique FireWire ou éventuellement USB II (nb: le SCSI n'est plus d'actualité à part pour les pros. Sur PC, le port parallèle est à abolir. Sur les Mac G4 ou antérieurs, l'USB n'est "que du 1.1", le FireWire est donc bien plus rapide)
2. un échantillonnage sur 48 bits = 16 bits par couleur
3. une résolution optique réelle minimum de 1200 x 2400 DPI (l'interpolation n'est valable que pour les scans au trait);
4. un Plug-in (le driver du scanner) compatible Mac OSX et PC. Utilisable sous Photoshop (déposé dans les «Modules externes») et atteignable par: Fichier -> Import/Export -> votre driver (ou -> Source Twain)
5. le driver (ou Plug-in) doit savoir exécuter un certain nombre d'opérations, dont voici les plus importantes:
- le détramage réglable flou permettant d'effacer les trames ou moirés, pour les scans d'imprimés existant
- des profils compatibles ColorSync ou ICM pour usage plus professionnel à destination du "profilage ou calibration"
- une prévisualisation rapide et «zoomable»
- enfin, tous les réglages possibles avant le scan final, soit: contrôle des couleurs, de luminosité, contraste, densité et le SEUIL réglable pour les images au trait
6. on s'assurera que le scanner est capable de faire de la reconnaissance de texte (OCR) et qu'un logiciel est si possible fourni à cet usage.
8. moins utile mais bon à savoir: une D/max (densité optique) minimum de 3.0
7. l'achat d'un dos pour transparents est un plus, mais "pas si performant" (la raison est indiquée dans le paragraphe "diapositives et négatifs" ci-dessous).

Quel fabricant choisir ? Il est difficile de tester avant l'achat! Pour cette raison, je vous conseille de demander à vos amis ou à votre entourage (si vous estimez leurs connaissances) ce qu'ils utilisent, et qu'ils vous démontrent les possibilités de leur appareil. Personnellement et en priorité pour le budget proposé ci-dessus, je vous propose de choisir un scanner Epson ou Canon qui conviendra très bien. Les plus exigeants s'orienterons vers le LaCie BlueScan 48 (basé sur l'Agfa DuoScan) qui est une solution plus coûteuse mais plus pro (environ 1000.- FrsCH). Pour les Mac surtout: je vous déconseille les scanners des fabricants HP et Umax, qui ont montrés des faiblesses soit dans la qualité de leurs fabrications, soit dans les mises à jour des pilotes (surtout pour OSX), soit dans leur service-après-vente.

Quel pilote ? à l'heure actuelle, un des meilleur pilote (Driver Twain ou PlugIn Photoshop) de scanner du marché est SilverFast AI (ou l'un des ses dérivés). Plusieurs fabricants, plutôt que de développer eux-même leur pilote, incluent SilverFast dans l'offre logicielle de leur scanner. Renseignez-vous avant tout achat.
NB: Souvent, les pilotes développés par les constructeur ont de la peine à suivre les mises à jours: vous n'êtes pas à l'abri des divers risques d'incompatibilités systèmes ou logiciels. SilverFast est un spécialiste qui ne "fait que ça", il y a donc moins de risque qu'il vous laisse tomber ! (hum... vous le savez comme moi, en informatique rien n'est sûr!)


LES ORIGINAUXTRANSPARENTS: DIAPOSITIVES ET NEGATIFS
Pour reproduire numériquement les originaux transparents, les meilleurs moyens d'acquisition sont: les scanners à tambour des professionnels (photolithographes); les scanners à diapos genre la gamme CoolScan de Nikon; et la mise sur Kodak PhotoCD.
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SCANNER À PLAT = PAS INDIQUÉ
Sachez tout de même dans le cas de ces originaux, que vous ne ferez en aucun cas du bon travail sur un scanner à plat avec un dos pour transparents. Si vous désirez "monter" en qualité, deux solutions s'offrent à vous:

1. l'achat d'un scanner dédié aux diapositives et négatifs

Nikon par exemple propose des scanner à prix corrects dans sa gamme CoolScan. Dans tout les cas, bien réfléchir avant cet achat s'il correspond à votre usage! (car rentable seulement pour un usage intensif ou une grande quantité d'originaux à scanner).

2. vos dias et négatifs sur Kodak PhotoCD-I

La plupart des magasins photos pros vous proposent cette solution. Le prix est d'environ 100.- CHFrs pour 100 images. La résolution d'image maximum est de 2048 x 3072 pixels = tirage A3 numérique possible. Attention à ne pas confondre cette technologie avec d'autres fournitures bon marché d'images sur CD (car de basse résolution et de qualité très moyenne)!

De ces deux solutions, mon expérience vous conseille le Kodak PhotoCD-I, car à moins d'acheter un CoolScan haut de gamme, les scans fournis sur PhotoCD-I seront de meilleure qualité (sans compter le temps investi à dépoussiérer et à réaliser vos scans vous-même; de plus, acquérir l'expérience pour arriver à des résultats corrects n'est pas donné à tous).
Acquisition d'images à partir du Kodak PhotoCD: à l'ouverture choisissez la résolution la plus haute (si la RAM présente vous le permet). Vous serez quitte de devoir interpoler (pixels non existants) à une résolution supérieure. Il est plus pratique de «retailler» votre image à une résolution inférieure, ainsi vous aurez qualitativement le «top».
La résolution la plus élevée non recadrée permet: un format A4 pour une impression offset et un format A3 pour une impression numérique.


LES SOURCES D'IMAGES à 72 DPI
Dans tout cas pour pouvoir réutiliser ce type d'images pour l'impression, vous devrez l'ouvrir et la retailler dans Photoshop (ou autre soft photo). Une image d'origine à 72 DPI (les 3 cas ci-dessous), pour être utilisable en PAO, devrait être dimensionnée approximativement au tiers de sa grandeur initiale. Pour l'impression numérique laser ou jet d'encre à environ la moitié de sa grandeur initiale.

Les images du WEB (.JPG .GIF ou .PNG)

Pour l'acquisition d'une image avec les navigateurs Explorer, Safari ou Netscape: sur MAC ou PC, cliquez sur l'image avec le menu contextuel: Enregistrer l'image sous... ou Télécharger l'image sur le disque...

Les copies d'écrans (.PCT .TIF .PDF)

Pour l'acquisition d'une image: sur MAC = Com+Maj+4 ou sur PC = Alt+PrintScreen (attention: si pas de fichier obtenu, collez l'image -en mémoire dans le presse-papier- directement dans votre soft photo = Fichier -> Nouveau).
Dans tous les cas, ajustez toujours l'image dont vous prendrez le cliché au maximum de la taille de l'écran, tant que des «franges ou crénelages» n'apparaissent pas! Si vous avez la chance de posséder un écran de grande taille (20" à 22"), ou d'y accéder le temps de prendre vos «clichés», c'est encore mieux...

Les photos d'un appareil numérique (.JPG .TIF)
Sachez juste que dans mon cas, je travaille toujours à la résolution maximum de mon appareil (4 millions de pixel = tirage photo A4 possible). Autant dépenser un peu plus d'argent pour avoir un stock suffisant de cartes mémoires, qu'être avare dans votre réglage de résolution. Car si une photo est réussie et que vous désirez la tirer sur "grand format" vous ne retrouverez jamais plus ce bel instant ou votre image à été "si réussie"; dans ce cas: "regrets éternels"!

Ci-dessous: le retaillage d'une photo de 4 millions de pixels (= 11.1 Mb) à destination du labo pour un tirage A4

1) L'image-original dans Photoshop = 80.15 cm à 72 DPI (11.1 Mb)
2) L'image retaillée pour un tirage A4 = 29 cm à 200 DPI (légère interpolation = 11.2 Mb).

RÉSOLUTION DES IMAGES

REDIMENSIONNEMENT DES IMAGES BITMAP
Toute image bitmap est caractérisée par sa résolution, exprimée en nombre de pixels par pouce (PPI ou DPI, suivant le logiciel = Pixel par Pouce). Lorsqu'une image est agrandie sans adition de pixels supplémentaires, la taille de chaque pixel augmente. Le nombre de pixels par pouce mesurant la résolution de l'image sera donc moindre.
Lorsqu'une image est trop agrandie, ses pixels deviennent visibles, d'où un fâcheux effet "d'escalier", ou crénelage, le long des diagonales.
Le phénomène inverse se produit lorsqu'une image est réduite sans suppression de pixels. Les pixels deviennent plus petits; il y en a alors davantage par pouce, donc la résolution augmente. Cela n'est pas un inconvénient pour l'aspect de l'image, mais la résolution risque de devenir excessive par rapport aux capacités du périphérique de sortie. Le maintien d'une résolution correcte par rapport au périphérique de sortie prévu évite le gonflement des fichiers et optimise le traitement et l'impression des images.

INTERPOLATION Résolution non optique, augmentée par ajout de pixels
Le rééchantillonnage d'une image par ajout de pixels porte le nom d'interpolation. Les périphériques d'acquisition d'images sont souvent dotés d'un programme d'interpolation, destiné à augmenter leur résolution de numérisation maximale. L'augmentation de la résolution par interpolation contribue à atténuer le crénelage visible, mais n'ajoute pas de détails à l'image.
Chaque fois que possible, il est préférable d'éviter de rééchantillonner des images numérisées à la résolution correcte. Toutefois, on peut rééchantillonner une image dans Photoshop ou d'autres soft photo, c'est-à-dire créer des pixels par interpolation logicielle, mais il ne faut pas s'attendre à des miracles. Une image en 100 DPI rééchantillonée en 300 DPI semblera plus douce et moins déchirée par l'effet d'échelle. En aucun cas, on ne saurait y retrouver une définition qui n'existait pas à l'origine.

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RÉSOLUTION A 100% en règle et en réalité
Les résolutions citées ici, s'entendent à toujours à 100% par rapport à la taille finale en cm. de l'image imprimée! (ou la "place" prévue à recevoir l'import dans le logiciel qui servira à imprimer).

Voici une règle simplifiée qui permet de déterminer la résolution optimale de numérisation d’une image:
Résolution de numérisation pour l'offset = Linéature de trame en lpi (133 à 150 LPI pour un travail offset) x Le facteur de qualité (1,5 à 2) / Le facteur d’agrandissement ou de réduction de l’image. Ce qui donne des valeurs de résolution comprise entre 266 et 300 DPI (point par pouce = PPI ou DPI).
Résolution de numérisation pour les imprimantes numériques = pour les imprimantes de type laser 600 dpi, la linéature de trame étant entre 85 et 105 lpi, la résolution moyenne de numérisation est donc de 180 DPI
Résolution pour les images au trait 1 bit: Résolution de numérisation = Résolution de sortie. Les images doivent être numérisés à 600 dpi pour une impression laser à 600 DPI. Pour un travail offset, la résolution doit être comprise entre 1200 et 1800 DPI.

Le tableau des résolutions ci-dessous: en fonction du document, du mode et du type d'impression, il vous permettra j'espère de mieux vous y retrouver (plus complet dans le PDF no 1 à télécharger plus bas).

Comment s'y retrouver ?
Pour vous aider à mieux comprendre la problématique des résolutions et des tailles d'images, des réductions et agrandissements; je vous ai préparé deux .PDF à télécharger, liés à cet article:
1. PDF: résolution des images bitmap comment procéder? (72 Ko) documents types, modes et formats d'enregistrement.
2. PDF: calculs de résolution et taille d'images (564 Ko) exemples pour acquisition au scanner ou taillage dans Photoshop

Redimensionner: la solution "Easy"
Si le calcul n'est pas votre «truc», une solution consiste à scanner à une résolution plus élevée que besoin. On «retaillera» ensuite le scan sous «Taille de l'image» dans Photoshop (voir dans le PDF 2), le but étant d'arriver à la grandeur et à la résolution voulue.


PREPARATION DE L'ORIGINAL OPAQUE
Avant de scanner, il faudra préparer les originaux à être adaptés aux dimensions finales: réductions, agrandissements (selon maquette). L'annotation des dimensions peuvent être reportées sur un calque appliqué sur l'original qu'on rabattra avant de scanner.


1) Préparation des opaques 2) Pose sur le scanner 3-4) Réglages dans le pilote avant le scan final

Le pilote du scanner
Dans cet article je n'entrerais dans les détails des réglages du pilote de scanner, le sujet étant complexe et pas évident à vulgariser. Nous allons tout de même survoler un des paramètres les plus important qui est le détramage.

Voici les quelques paramètres minimalistes de mon "bon vieux" pilote Umax grand-public (MagicScan)

1) La fenêtre de prévisualisation et de scan 2) Choix du type d'original: opaque ou transparent
3) Le choix du mode de couleur 4) Le choix de la résolution 5) Le choix du détramage pour les originaux d'imprimés
6) Le gamma: en général 1.8 su Mac et 2.2 sur PC

Le détramage: une fonction importante du pilote de scanner
Il s'agit de l'effacement de la trame à la numérisation d'un imprimé par la création d'un filtre flou; autrement dit, c'est l'opération effectuée par un scanner lors de la numérisation d'une image imprimée (journal, livre ou magazine) visant à éviter un effet de moirage. C'est en général un dispositif logiciel (intégré au pilote) qui permet de retirer les trames sur l'image ou original lors de la numérisation.
Le détramage tend à rendre légèrement floue l'image obtenue; par conséquent, n'oubliez pas de désactiver la fonction de détramage lorsque vous numérisez vos "vraies" photos.

Ci-dessous: les paramètres préréglés "d'usine" correspondent en général aux usages les plus courants: journal 85 LPI, magazine 133 LPI, et livre d'art 175 LPI. Ceux qui ne sont habitués passeront du temps à trouver LE bon réglage.

1) avant le scan: réglez la fonction de détramage dans le pilote
2) Faux: image non détramée 3) Juste: image correctement détramée.

Il faut savoir: que malgré que l'on ait trouvé le bon réglage, le scan obtenu n'est pas forcément bien détramé à tous les coups. Il suffit des fois de "biaiser" de quelques degrés l'original sur le scanner pour arriver à de meilleurs résultats!


LA TRAME ou linéature = LPI (Lines Per Inch) ne pas confondre avec DPI (Dot Per Inch)
C'est la grosseur du point d'impression qui exprime les différentes valeurs (tons) des images en niveaux de gris et en couleur, que ce soit sur vos imprimantes laser ou sur des films ou plaques destinés au tirage offset.
Le choix de la trame dépend premièrement de la qualité du papier sur lequel on va imprimer et deuxièmement des possiblités de résolution du périphérique de sortie (imprimante laser ou flasheuse).
Nous parlerons ici seulement en valeur de point numérique = LPI (les photolithographes utilisent encore une autre dénomination comme valeur, que nous appellerons "la trame d'imprimerie").
La résolution de l'image intégrée dans votre document est bien sûr, elle aussi, dépendante du facteur du point de trame.

Pour exprimer les différentes valeurs de tons, les images doivent être tramées (à part les images au trait 1 bit), pour tous les procédés d'impression: offset, sérigraphie, flexographie, héliogravure. Pour ces procédés, la trame devra être "déclarée" au moment de l'envoi du fichier sur le RIP-Flasheuse pour générer des films ou des plaques, afin que le point de trame soit adapté.
En général, dans le cas d' impression numérique laser ou jet d'encre, vous n'avez pas besoin de stipuler la valeur du point, le pilote d'impression pré-réglé s'en charge pour vous; pour ceux qui utilisent des logiciels de bureautique (Word, PowerPoint, etc..), sachez que vous ne trouverez aucun réglage de ce type (LPI) au sein de ces softs. Seuls les logiciels "pro" en sont capables.

Exemple de réglage du point de trame dans InDesign (133 LPI)
en rapport avec la résolution du périphérique de sortie (une flasheuse ECRM à 2540 DPI)

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LPI, VALEURS EN GÉNÉRAL
Avant de créer le document et dimensionner les images
Il faudrait connaître le tirage (gros tirage = offset, petit tirage = numérique) et surtout avoir choisi le papier sur lequel on va imprimer!


Zooming sur les valeurs de trames: 1) Sortes de points de trames 2) Trame grossière 50 LPI pour la sérigraphie
3) Trame journal 85 LPI 4) Trame magazine normal 133 LPI 5) Trame livre d'art 175 LPI

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LA TRAME SELON LA QUALITÉ DU PAPIER
Comme vous l’avez compris, le genre de papier utilisé est le facteur déterminant pour la trame (la résolution des images intégrées en résulte).
85 LPI = trame papier journal ou imprimante laser bureautique
105 LPI = trame pour imprimante laser N/B de production (par ex. Xerox Docutech)
120 LPI = trame pour papier offset rêche ou structuré (poreux)
133 LPI = trame pour magazine papier offset normal
150 LPI = trame pour magazine papier offset satiné
175 LPI = trame pour livre d'art papier offset couché (de luxe)
NB: si vous êtes confrontés à une impression offset en couleur CMJN laissez faire votre prestataire, il fera "SES réglages à lui" suivant ses périphériques.
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Le cas des images au trait 1 bit
Elles ne sont pas dépendantes du papier, car on ne parle pas de trame, mais de résolution suivant le type d'impression: pour une impression offset on scannera de 1200 à 1800 DPI, pour une impression numérique ou laser à 600 DPI


Ci-dessus: 1) Faux: résolution insuffisante, crénelage ou franges visibles
2) Faux: car scanné en niveau de gris 3) Juste: scan au trait à une résolution correcte.

Quelque liens en rapport avec cette deuxième partie (ceux du bas de la première partie sont toujours valables)
Les divers types de scanner à plat, à tambour, pour dias, banc de reproduction photo numérique, etc...
Rappel de cet excellent site de Jean-Noël et Nathalie Lafargue, où vous trouverez toutes les infos nécéssaires.
Numérisation d'images proposé par l'Institut de Recherche et d'Histoire des Textes
Infos sur les trames et la linéature sur le site d'Hangover spécialiste du prépresse (désolé, le site fonctionne mal)
Quelques notions de résolutions et linéatures d'Emmanuel Florio
Les Trames expliquées par l'imprimerie Faguier
Traitement des images et résolutions didactiel sur le site de L'Université de Lyon

Dernier rappel: les trois PDF créés par mes soins, que je vous propose de télécharger:
PDF: schéma des opérations en PAO (576 Ko)
PDF: résolution des images bitmap comment procéder? (72 Ko)
PDF: calculs de résolution et taille d'images (564 Ko)


Voilà, c'est fini... J'espère que ce petit cours on-line vous aura rendu de fiers services (voir même passionnés?).
Rendez-vous pour un prochaine article sur Cuk. BLUES

16 commentaires
1)
bedechan
, le 15.04.2004 à 07:00

Un grand merci pour ce remarquable travail.

2)
jean-Christophe Courte
, le 15.04.2004 à 08:19

Bon, ben voilà, le BLUES a encore frappé !!!
Et quel punch…! Rien à ajouter.
L'art et la manière de remettre les idées reçues à leur place… excellent papier.

3)
BLUES
, le 15.04.2004 à 08:28

"un grand merci pour ce remarquable travail"
"L'art et la manière de remettre les idées reçues à leur place… excellent papier" …

Oulà .. merci tous, bon faut pas exagérer … mon but premier, pour ces 2 articles a été de vulgariser un maximum, pour que les non-initiés comprennent … voilà, j'espère y être arrivé !
BLUES

4)
Roger Baudet
, le 15.04.2004 à 08:36

Superbe cours,
Merci professeur Blues.

5)
BLUES
, le 15.04.2004 à 13:07

Ben dit donc… Ca bouge pas beaucoup sur Cuk, aujourd'hui !

Je m'attendais quand même à quelques commentaires ou critiques supplémentaires …

Mais que se passe t'il …….. Aller j'essaye de deviner :
– Il fait mauvais temps .. ce qui vous rends "mous" ?
– Fatigués ? (car trop fait la foire hier soir…)
– Trop à lire ? (et pas le temps de mettre un commentaire après)
– Article orienté trop pro ? (dommage j'ai fait de mon mieux pour que ce ne soit pas le cas)

Bon apr. BLUES

6)
Fabien Conus
, le 15.04.2004 à 13:27

Ben, non, c'est tellement bon qu'on a rien à ajouter :-)

7)
Roger Baudet
, le 15.04.2004 à 13:58

Bon,

Comme le professeur à le Blues, une petite question en passant :
Photoshop (par exemple) demande toujours si on veut notre format TIFF pour Mac ou pour PC. Je n'a jamais compris la différence. Je ne sais même pas si un PC peut lire mon fichier TIFF-Mac.
Quel est donc l'utilité de l'un (TIFF-Mac) ou de l'autre (TIFF-Pc) ?

8)
BLUES
, le 15.04.2004 à 14:36

"Comme le professeur à le Blues" … oui, c'est vrai, un peu… car même si je sais qu'il est bien mon article … ca ne devrait pas empêcher les questions ou remarques … voilà tout !
——–
"Quel est donc l'utilité de l'un (TIFF-Mac) ou de l'autre (TIFF-Pc)"

Plutôt de compatibilité que d'utilité.
Dans le sens que:
– pour les "Makeux" les 2 formats sont visibles, intégrables et imprimables, avec "peu ou pas" de problèmes (en fait cela m'arrive de temps en temps encore de recevoir un .tif pc par mail, que je n'arrive pas à ouvrir sur mon Mac; transféré sur mon PC il s'ouvre … mais c'est très rare)
– sur PC (en tout cas à une certaine époque) c'était plutôt galère … les fichiers enregistré spécifiquement Mac posaient problème… apparement ca c'est amélioré avec les dernières versions des sytèmes-os et logiciels.

Mais tu as raison Roger, normalement l'enregistrement spécifique aux plates formes en .tif devient pratiquement superflu … Bon, perso du moment que je connais l'utilisation finale, je l'enregistre dédié à la bonne plate forme…
Précision, ATTENTION à LA COMPR. LZW: pour ceux qui ne l'on pas compris dans l'article… il faut la réserver à usage-import pour logiciels pro… pour les logiciels MS Office = dangereux, voir inutilisable !

BLUES

9)
Alexis
, le 15.04.2004 à 16:20

Quoi ?

Que vois-je ?
Argh !!

Une manip pour faire des copies d'écran sur pécé !! (alt + prt scr)

Le ver est dans la pomme !
Je me disais bien aussi : Big Blue ou Blues ?

Blague mise à part, l'article est très clair, les abaques, tableaux et autres captures d'écrans sont très didactiques.

Bonne journée

10)
BLUES
, le 15.04.2004 à 17:23

Une manip pour faire des copies d'écran sur pécé !! (alt + prt scr)
Le ver est dans la pomme !……

Ben voui… il en faut pour tous … en fin de compte, qu'importe la machine ou l'os, pourvu qu'il y ait l'ivresse !

11)
Théo
, le 15.04.2004 à 20:57

Merci BLUES pour cet excellent article, j'en redemande!

A bientôt

12)
Okazou
, le 15.04.2004 à 21:33

Superbe travail que ces 2 articles et ô combien utile à tous !

Les schémas, les conseils du pro, les PDF, les liens utiles, les passerelles pour l'extension du savoir…

Ton travail devient, par son sérieux, un document de référence. J'en ferais personnellement un usage sans doute inattendu. Je passe trop de temps, trop souvent, à tenter d'expliquer (je ne suis pas du tout spécialiste) à des débutants de mon entourage les quelques bases qui leur éviteront de patauger trop longtemps en recherches diverses. Désormais, je leur expliquerai sur documents et j'hésiterai moins à les dépanner.

Un grand merci, Blues :-))

13)
BLUES
, le 16.04.2004 à 07:36

"les passerelles pour l'extension du savoir… je leur expliquerai sur documents et j'hésiterai moins à les dépanner …."

OUI c'était bien le but de "l'opération", d'ailleurs je vais continuer sur une voie "du genre" (hum … à temps perdu).

Partager le savoir, c'est bien un des but de l'esprit de Cuk ! …… Blues

14)
Carla
, le 10.06.2004 à 17:29

Trés intéressant ton article, Blues, merci
Carla

15)
zeropaper
, le 05.03.2005 à 10:10

Même après trois ans dans une école de multimédia on a pas réussi à obtenir un cours aussi complet et clair.
Je vais faire tourner l'adresse ;)

16)
drazam
, le 05.03.2005 à 14:24

Vas-y zeropaper, fais tourner !
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drazam même pô peuuur