Il est maintenant possible de regarder des émission d'Arte à la demande. En effet, la chaîne franco-allemande vient de créer un service de VOD (Video On Demand, Vidéo à la demande) accessible par internet sur le site www.artevod.com. L'initiative est louable, le reste ne l'est pas.
Comment ça marche ?
Il y a deux possibilités pour voir un programme : le téléchargement ou le streaming. Dans la première solution, vous téléchargez le fichier sur votre disque dur et ne pouvez le regarder qu'après la fin du téléchargement. Dans le deuxième cas, vous visualisez le programme au fur et à mesure de son arrivée dans votre ordinateur, à la manière des trailers de cinéma dont Apple fait bon usage sur son site consacré à QuickTime.
Les films sont encodés à 1,5 Mb/s, une qualité assimilable au DVD selon le site. J'en conclue que c'est sans doute du MPEG-2, sans doute pas la meilleure qualité de MPEG. Le site reste très imprécis sur ces questions techniques qui, il faut bien le reconnaître, n'intéressent pas grand monde. Tant que ça marche…
L'offre de programmes est à l'image d'Arte : éclectique, ouverte sur le monde et intelligente. On y trouve aussi bien l'excellentissime "Palettes" que de bons films comme 'l'odeur de la papaye verte". Quand j'ai regardé (09/03/06), il y avait 223 références rien pour les titres commençant par la lettre A.
Après avoir choisi votre émission, vous passez évidemment à la caisse. Les prix sont raisonnables : de 1 à 4 euros. Le paiement se fait sur un site sécurisé du CIC. Si vous n'avez pas encore ouvert de compte chez ArteVOD, vous pouvez le faire à ce stade. C'est simple et fonctionnel.
À première vue, tout cela semble parfait. À première vue…
Le test de configuration qui tue
Fort judicieusement, ArteVOD vous propose de vérifier que votre configuration vous permet de faire usage de ce service. Avez-vous une machine assez puissante ? Un débit descendant suffisant ?
Non. Pour vous tous, les cukiens, c'est, de toute façon et en toutes circonstances : NON !
La configuration nécessaire est :
Hé oui, il faut Windows ! Je cite la FAQ : le service ne fonctionne pas sous Mac car la technologie de protection des fichiers vidéos avec la DRM Windows n'est pas encore compatible sous Macintosh. Quand à ceux qui tournent sous Linux, ils n'existent pas du tout. Dommage également qu'il soit possible d'acheter sans passer obligatoirement par ce test. Tout le monde n'a pas Windows…
Mais ne critiquons pas trop fort Arte. Il sont bien plus explicatifs que Canal + qui propose un service identique, appelé Canal Play. Là, on vous enverra promener un peu plus sèchement : désolé, le service n'est pas compatible avec votre système d'exploitation. Veuillez réessayer à partir d'un PC équipé de Windows XP, Windows Me, Windows 2000 ou Windows 98 (Seconde édition). Circulez !
Quand à la proposition de mettre à jour mon navigateur vers Internet Explorer, je la trouve assez hilarante…
Ceci n'est pas une vente !
Sur la page d'accueil comme sur les pages de recherche, on voit ce genre de chose :
Moi, je suis bête. Quand je lis 3,99 € pour voir ce film, je me dis que c'est un bon prix. Que l'achat du DVD, même d'occasion, ce sera plus cher. Ce que je comprends fort bien : il n'y a pas de support physique, pas de stock, pas de boutique et très peu de personnel. Je ne paye que les droits, la bande passante et le matériel informatique. À moi de graver mon disque, de repayer les droits (je suis français, donc je paye aussi la taxe Sacem) et de faire ma pochette.
Je vous l'ai dit, je suis bête. Il a fallu que j'aille farfouiller dans les pages d'aide et les Conditions Générales pour découvrir que je ne paye pas pour acheter, mais pour voir. Sur une courte période de temps : j'ai 48 heures pour regarder mon "achat". Après, tout ce qui me reste, c'est un gros paquet d'octets parfaitement inutile. Merci les DRM.
D'un seul coup, je trouve cela très cher. Chez Cinebank, le prix d'appel est à 1,50 le DVD. Eux, ils n'ont peut être pas des tonnes de personnel, mais ils ont des gros stocks et des points de distribution à gérer. On peut même réserver en ligne. Pour les filmovores, il y a Glowria qui propose de 3 à 8 DVD en permanence chez soi, échangeables à volonté, pour 26 à 60 euros par mois. Là, c'est franchement cher, mais si vous rêvez de vous "faire" un DVD par jour pendant un an, c'est imbattable.
Enfin, pour les émissions dites d'actualité, j'ai un EyeTV. Que je programme pour enregistrer les Dessous des Cartes, les infos de 19h45 et autres Arrêt sur Images. Si vraiment je veux conserver ces émissions, je n'ai qu'à les graver. De préférence en divx. Au prix du CD, c'est imbattable.
Payer 0,99 € pour un Dessous des Cartes de 10 minutes qui ne durera que 2 jours, même si c'est une toute petite somme, c'est quand même trop cher. Moi, j'ai besoin de temps pour réfléchir. De revenir sur ce que j'ai vu-lu-ententdu. De mettre les choses en corrélation. De changer d'avis (mais pas trop vite). Alors, un enregistrement qui ne dure pas plus longtemps qu'une libellule, ça me semble tout juste bon pour une pensée qui papillonne..
Vous savez quoi ? Je repense à ces galettes qui s'auto-détruisaient au bout de 48 heures. Je les appelais des disques "mission impossble". C'étaient des DVD distribués par Cdiscount et, si mon souvenir ne me trompe pas, ils ont fait un sacré bide.
Des conditions générales plus qu'amusantes
La page des conditions générale est, comme toujours, d'une lecture hautement instructive. Personnellement, je trouve que les conditions de vente en ligne sont généralement terrifiantes. Ici, elles sont surtout hilarantes.
Tout commence avec cette affirmation : vous déclarez être âgé d?au moins 18 ans, et avoir la capacité juridique ou être titulaire d?une autorisation parentale vous permettant d?effectuer une commande sur le site (les ? sont d'origine). Si un mineur ou un irresponsable déclare ne pas l'être, qu'est-ce qui se passe ?
ArteVOD utilise la géo-localisation et se réserve le droit de refuser une "vente" si votre FAI n'est pas au bon endroit. N'y a-t-il pas là une certaine absurdité ? Internet est, par essence, sans nature géographique (c'est par où, le cyberspace ?). Et voilà que des juristes imposent des outils absolument contraires à cette réalité. Comme toujours, la loi évolue moins vite que la société et ses outils.
Mais la perle des perles est dans l'article consacré au paiement. Qui précise que les présentes conditions générales de vente régissent uniquement les ventes effectuées en ligne sur le site Internet www.arteboutique.com. Arteboutique ? Mais on est sur le site Artevod ! J'ai trouvé des conditions de paiement qui ne s'appliquent pas aux ventes… Vite, une copie d'écran avant qu'on ne m'accuse de diffamation !
Ne riez pas trop fort. Après tout, les présentes conditions générales de vente peuvent être modifiées à tout moment….
J'adore cette formule. Un contrat qui ne vaut même pas le prix du papier sur lequel il devrait être imprimé, c'est un contrat qui me rassure. Si, si ! Comment ça, je suis mauvaise langue ? Il convient, dans ces conditions, de consulter régulièrement la dernière version des présentes conditions générales de vente et à les imprimer.
Il convient… à les imprimer ? Décidément, le juriste était très, très fatigué. On ne tire pas sur une ambulance.
L'aide qui pose question
La page d'aide (les FAQ) est orientée pour des utilisateurs non-techniciens, c'est-à-dire que les explications sont du type "cochez telle case" avec une petite flèche qui pointe sur la case concernée de la copie d'écran.
En revanche, il n'y a guère (ou pas) d'information de fond. Quel est le type d'encodage ? Est-ce HDTV ready ? Comment est géré l'interruption du téléchargement ? Pourquoi faut-il désactiver les anti-popup et les anti-pub ? La réponse à cette dernière question : sous certaines conditions elles (les fenêtres popup) vous seront utiles pour une meilleure utilisation de notre service, me laisse sur ma faim.
En cherchant bien, on fini par découvrir que le format des films est ".wmv". C'est vrai qu'il faut chercher : je n'ai trouvé l'information qu'une seule fois. Ce format n'est pas tout à fait ce que j'appelle d'une "qualité assimilable au DVD". Au temps pour les affirmations commerciales. Ceci étant, on s'en serait douté à la lecture des FAQ, puisqu'elles spécifient qu'il faut le Lecteur Windows Media.
Au fond, cette aide me pose plus de questions qu'elle n'en résout. Quand on télécharge un programme, on peut le regarder sur son ordinateur sans être connecté à Internet (j'ai relu la phrase trois fois). Mais alors, pourquoi faut-il enregistrer les URL dans le lecteur ? Et surtout, comment peut-on gérer des DRM sans effectuer une vérification sur un serveur de DRM ?
Vous me direz : parce que vous avez acquis le film. Les DRM ne servent qu'à vérifier que vous le regardez sur le lecteur et la machine autorisés. Mais non, puisque c'est une location limitée à 48 heures. Or, j'imagine qu'il est aussi facile sur un PC que sur un Mac de changer la date et l'heure du système. Que tout cela doit être scriptable. Combien de temps avant qu'apparaissent des scripts qui enregistrent la date du téléchargement et remettent le système à cette date quand on veut regarder le film hors délai ?
La seule façon de prémunir un titulaire de droits contre ce genre de manipulation serait de vérifier, sur un serveur en ligne, la date d'achat des droits et la date du jour. Mais ArteVOD affirme qu'on peut regarder le film hors ligne. Alors, où est l'erreur ?
Au final
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La VOD d'Arte, comme toutes les VOD, n'est pas disponible pour Mac ou Linux. Je ne connais qu'une offre de VOD pour les utilisateurs de ces systèmes, c'est celle de Free. Qui n'est pas disponible en Suisse. |
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Il est trop facile de télécharger. Trop ? Oui : un utilisateur pressé (mais pas sous Windows) va se faire avoir. Qui va lire les conditions de vente quand il suffit de cliquer sur payer ? Il est regrettable qu'il n'y ait pas une alerte systématique faite à tous les nouveaux clients, ou un passage obligatoire par la page de test. Dans la série des explications insuffisantes, je note aussi que c'est une offre est location de brève durée. Ce qu'on est pas forcé de savoir et qui n'est pas, là non plus, correctement expliqué. |
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Un bon point, en revanche, pour la qualité des explications techniques. La page de test est très bien faite. La FAQ, qui montre les cases à cocher et autres vacheries techniques, est claire. C'est vrai que ça ne donne pas envie d'avoir un PC sous Windows… Comment ça, je suis de parti pris ? |
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À mon goût, c'est cher. Surtout pour des émissions "de fond" qu'on regarderait bien plusieurs fois à quelques semaines d'écart. Pourquoi faut-il que les nouveautés technologiques soient si chères ? Les technophiles sont-ils de tels pigeons ? Ce n'est pourtant pas le juriste d'Arte qui aura tué le budget… Je regrette, encore une fois, que les prix ne reflètent pas les coûts de fabrication. Au crédit d'Arte, la durée de location est double de celle de Canal Play. À sa décharge également, les frais fixes que le banquiers prennent sur les petites transactions en ligne… |
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Reste enfin la question des DRM. Qui sont profondément désagréables. Parce qu'ils nécessitent que vous concédiez au titulaire des droits un contrôle sur votre ordinateur et sur ce que vous en faites. Autant laisser quelqu'un rentrer chez vous et vous espionner. Comme c'est automatisé, c'est encore plus intrusif, et souvent complètement idiot. Un exemple basique : vous achetez un DVD avec DRM, vous le regardez une fois et votre lecteur tombe en panne. Après changement du lecteur, vous ne pouvez plus regarder le film… |
Un dernier mot
En rédigeant ce test, je me suis pris à rêver du jour où toute la télévision et la vidéo seront en numérique. À chaque film, à chaque programme, chaque émission, il y aura des DRM attachés. Il faudra payer à chaque fois que nous regarderons un truc enregistré, même chez nous et sur notre matériel. Et nous ne pourrons pas le faire si nous ne sommes pas connecté (parce qu'il y aura eu trop de fraudes).
Arrivé à ce stade de mon rêve, je me suis dit que si c'est un rêve, c'est celui des détenteurs de droits. Parce que pour nous autres consommateurs, ce sera un cauchemar. À quand une soirée d'Arte sur le sujet ?
, le 11.04.2006 à 00:32
Très bon article. Un grand merci.
J’ajoute que sur France 5 il est presque impossible pour les Macusers de pouvoir lire les émissions. Il faut avoir WindowsMedia Player (ça ne fonctionne pas même avec Flip4Mac) qui n’est plus soutenu je le rappelle.
EDIT : en tout cas pour l’émission « Question Maison »
, le 11.04.2006 à 00:35
Serais-ce une humeur déguisée en test? En tout cas, cela en a la couleur et l’odeur :D, du moins parce que sur Cuk j’avais cru comprendre qu’on ne testait que ce que l’on aimait ;)
Concernant l’odeur de la papayte verte, c’était plutôt l’odeur de brulé dont je me rappelle quand j’ai jeté au buchet la cassette après le visionnage :D
Enfin, je te rassure, le futur est magnifique. :)
Moi, je prévois une puce dans tous les appareils photos numériques qui interdira le déclenchement dans les lieux équipés avec un signal anti-photo (musée, monuments…) sauf bien sûr si vous payez les droits d’image. Délire? Pas si sûr, les premières étapes commencent (villes équipées wifi, puces gps abordables…). Notre génération c’est foutu mais pas la prochaine…
Et puis, Olivier, la vie est magnifique, ArteVod est désormais 100% compatible Mac avec BootCamp ;)
Si l’utilisateur ne veut pas faire l’effort d’installer XP pour consommer, il n’a qu’à rester dans son coin…
Ah là là, la vie est merveilleuse.
, le 11.04.2006 à 01:28
Ah! Que j’aime ce parfum de l’avenir du futur qui verra chaque nouveau-né affublé d’un numéro de sécurité sociale et d’une carte VISA…
Vivre hors les murs a parfois de regrettables inconvénients ! Que faire sans les trois vidéothèques du quartier, la bibliothèque universitaire en face et la cinémathèque nationale à moins de dix minutes…
Chouette article. Il ne me serait pas venu à l’idée de télécharger un film, à lire l’humeur-test… c’est pas demain que j’aurai recours à ce « service ».
, le 11.04.2006 à 01:42
Merci de souligner une fois de plus l’existence ridicule et absurde des « DRM ».
, le 11.04.2006 à 05:09
Hilarant. Je suis tout de suite allé sur le site Arte, et j’ai vu que pour les macs c’était ceinture.
Dans ces conditions pourquoi en parler?
, le 11.04.2006 à 08:13
Le pire n’est pas qu’ils limitent à Windows, mais qu’ils limitent à Internet Explorer. C’est une honte ! ^_^
, le 11.04.2006 à 08:39
L’afflux soudain de spectateurs aux projection de documentaires cinématographiques (Bowling for Columbine, Super Size Me, Fahrenheit 9/11, We Feed The World…) dénote certainement la désaffection progressive des téléspectateurs pour la lucarne.
Qui nous dit en effet qu’on aura pas bientot d’emissions payantes avec pub en sus…
Je n’ai plus de teloche depuis…. j’en ai jamais eu en fait… et je m’en porte trop bien. Tant pis pour Arte.
@ Work || @ Home
, le 11.04.2006 à 08:46
A propos du dernier mot:
voilà finalement l’opportunité d’abandonner la télé qui abruti et de recommencer à utiliser sa propre tête et ses propres mains de façon plus durable et durant les peu d’heures de loisir (par rapport aux ères géologiques) qui nous restent avant de ne plus être.
Merci pour l’humour, néanmoins. On rit jaune les dents serrées. Si même la culture s’y met…
elektrikpepper
, le 11.04.2006 à 09:36
J’ajoute que sur France 5 il est presque impossible pour les Macusers de pouvoir lire les émissions. Il faut avoir WindowsMedia Player (ça ne fonctionne pas même avec Flip4Mac) qui n’est plus soutenu je le rappelle.
Si, j’enregistre Arrêt sur Image, toutes les semaines,
avec Réal
Gamma
, le 11.04.2006 à 09:40
Compétitivité, Productivité, Rentabilité…
sont les trois mamelles de notre belle civilisation… et même Arte (que je respecte beaucoup au deumeurant) ne déroge pas à la règle !
Je leur ai d’ailleurs envoyé un courriel qui va exactement dans le même sens…
Joël de Rosnay faisait remarquer récemment qu’il était plus facile avec internet de gagner un million de fois un euro que dix fois cent mille euros ! Les financiers d’Arte ne l’ont pas compris !
Depuis les dernières lois passées en France et aux US, il semblerait que le téléchargement « pirate » soit en forte baisse… soit ! Les ventes de CD, DVD et autres téléchargements légaux et payants vont-ils être en forte hausse ? hum ? Franchement, j’en doute fort ! Car la première raison qui participe depuis des années à la baisse de ces ventes, n’est pas le piratage, mais la baisse des revenus !
Les miens, comme ceux de beaucoup de free-lances ont diminués de moitié, si ce n’est davantage, depuis 2000. Pourquoi ? Parce que la baisse généralisé des revenus, entraîne inéluctablement la baisse de la consommation. Point.
Tiens ? le plein emploi est le pire ennemi des bénéfices boursier ? Un petit lien pour étayer mes dires…
Tiens ? le Brent viens de franchir la « barre » des 70$ !
Tiens ? Bush est sur le point de faire la guerre aux Iraniens, pardon, aux centrales nucléaires iraniennes (situées dans pays pétrolier s’il en est !)
A suivre !!
, le 11.04.2006 à 09:43
Très bon article où je peux retrouver mes préoccupations pour le futur de l’industrie numérique.
Imposer Windows + Windows MediaPlayer + IE…
Ils ont du passer un pacte avec Redmond, c’est pas possible. J’aurais espéré autre chose de cette chaîne culturel à contre courant, et qui reste un grand bol d’oxygène hertzienne face à TF1 et M6.
Profitions peut-être de louer les services de la TSR qui met à disposition une bonne partie de ses émissions maisons, gratuitement et au format RealPlayer, donc universel.
, le 11.04.2006 à 10:20
Lamentable. J’avais déjà remarqué ça avec les redif et les JT vidéo, mais aussi les émissions radio de Radio France : seulement visibles et audibles avec cette bouse de Wmp. Une fois de plus, il doit y avoir un séide de M$ qui traîne dans les parages… A moins que ce soit le même qui sévit sur toutes les chaînes de télé/radio nationales.
^. .^ GerFaut
=U= Equinoxiale
GerFaut c’est frais, mais c’est pas grave.
, le 11.04.2006 à 10:52
Gerfaut ! tout faux ! ou presque !
France Culture permet de ré-écouter ses émissions au format Real Player, voire même, hé oui au format Podcast ! ce qui me permet de récupérer automatiquement pratiquement toutes les émissions qui m’intéressent !
Podcast de Radio France
Pour une fois ! profitons en !
, le 11.04.2006 à 10:54
Pour ma part et pour ne pas prendre partie dans la guerre Apple/Micro$oft, je trouve que le codec video Flash est très bon, très bonne intégration dans les pages web avec une très belle interface et parfaitement compatible Mac et PC (je ne sais pas pour Linux).
Quicktime n’a qu’à bien se tenir!
Par contre, point de DRM.
Un exemple: très bon site de concert de musique
, le 11.04.2006 à 11:18
bonjour
voilà la question que j’avais posé à artevod:
« vous excluez de votre service les utilisateurs de mac et linux (ce qui fait
beaucoup): lamentable pour la soft diversité et l’accès à la culture !!!
j’espère que vous étendrez votre offre rapidement »
voici leur réponse non coupée:
« Bonjour,
Nous avons bien reçu votre message et nous sommes heureux de vous annoncer l’ouverture de notre site http://www.artevod.com pour les navigateurs de la fondation Mozilla (Firefox, Netscape, Camino) ainsi que pour les navigateurs Mac (Safari, IE pour Mac) et Linux (Galeon, Epiphany, Konqueror…).
Nous nous permettons toutefois d’attirer votre attention sur une restriction de notre site de VoD liée à la technologie DRM de Microsoft,
impliquant que le processus de commande soit nécessairement réalisé à partir d’un navigateur Internet Explorer pour Windows.
Dans l’état actuel du marché, la solution la plus rapide et la plus sûre
pour mettre en oeuvre la sécurisation des fichiers en tenant compte de
notre infrastructure et dans les délais très courts qui nous étaient
impartis a consisté à mettre en oeuvre le DRM 10 de Microsoft, qui
aujourd’hui n’a pas d’équivalent « achetable » clé en main.
Pour information, la politique de DRM mise en œuvre par Apple est un
système propriétaire fermé non utilisable par ARTE car utilisable
uniquement par Apple. Leurs DRM ne peuvent être utilisés que dans le cadre du système i-tunes. Utiliser des DRM compatibles avec les Mac interdirait donc l’existence même d’un site comme ARTEVOD indépendant de i-tunes.
Néanmoins, nous comprenons votre déception et pour information, si
nécessaire, vous trouverez ci-dessous un petit player pour Mac (télécharger le lecteur Windows media player pour mac). Malheureusement, il ne gère pas les DRM … seuls les extraits sont donc visibles. »
et hop
à bientôt pour de nouvelles humeurs
zebulon35
, le 11.04.2006 à 12:00
« Très bon article. Un grand merci.
J’ajoute que sur France 5 il est presque impossible pour les Macusers de pouvoir lire les émissions. Il faut avoir WindowsMedia Player (ça ne fonctionne pas même avec Flip4Mac) qui n’est plus soutenu je le rappelle. »
oui je leur ai écrit à ce sujet, d’autant plus que leur FAQ conseille de telecharger WMV qui n’existe plus et explorer (si je me souviens bien) qui n’est plus disponible. Le médiateur m’a répondu que depuis qu’il étaient passé de Real à WMV tout le monde était tres content (!) il ne m’a même pas promi de demander que la FAQ soit corrigé ! (perso j’ai reussi à regarder question maison en bidouillant : copié collé du lien directe dans windows media player. De tout façon la qualité est tres mauvaise mais cela prouve que c’est leur site qui est trop mal foutu puisque la video peut tout à fait se lire). En gros il s’en foutent et ce n’est pas au niveau de France 5 que la déçision de prend mais au niveau de france television : tous les sites FT sont conernés. Je conseil à tout le monde d’écrire au médiateur de FT pour demander une solution pour linux, mac et firefox, si tout le monde gueule ils vont peut etre bouger d’autant plus que le médiateur a l’air d’etre obligé de répondre à toute les questions !
Pour arte, une amie à écrit un mail et elle à eu une réponse comme quoi il était pas impossible que le service soit bientot dispo pour mac…
La question que je me pose : quellle est la meilleurs solution technique universelle pour
1) diffuser de la video en streaming (flash ?)
2) diffuser de la video avec DRM (a part QT ?)
, le 11.04.2006 à 12:18
zebulon35, tres interessant
Cela pose donc un gros problème : pour le moment les chaines qui veulent avoir leur propre boutique et ne pas passer par l’iTunes Music Store n’ont donc pas d’autre solution de Microsoft. On voit donc bien la que la faute est à imputer à Apple ET microsoft plus que à Arte. A prioris il n’y pas de de 3e solution !
Si Apple n’arrive pas à s’imposer rapidement son ITMS en tant que monopole pour la video (et pour le moment c’est mal parti, surtout en france avec Arte, CanalPlay et Free) l’utilisateur Mac et/ou Firefox va encore être mis de coté et Microsoft renforçé (on a beau dire ce qu’on veut ils sont fort au niveau commercial ceux la !).
, le 11.04.2006 à 14:02
Zebulon !
Arte m’a fait strictement la même réponse… comme quoi il ne prennent pas la peine de rentrer dans les spécificités des courriels et d’autre part répondent par un mail global à plusieurs courriels équivalents.
Il faut donc insister et envoyer encore plus de remarques et courriels désobligeants à leur endroit. peut-être vont-ils enfin réagirs.
Ceci dit, avec une offre aussi minable, chère et mal foutue, je doute que leur « ArteVOD » perdure de cette façon très longtemps…
Et je salue au passage TSR qui rediffuse la plupart de ses émissions au format Real GRATUITEMENT !!
, le 11.04.2006 à 15:54
Tiens ! je viens de trouver ça sur le site du Monde (le fameux journal vespéral français :
séries TV Disney sur internet gratuites
[màj]
bon visiblement l’adresse foire… en voici le texte in extenso
La chaîne de télévision américaine ABC (groupe Walt Disney) diffusera gratuitement sur Internet, en mai et juin, les épisodes de quatre séries, a-t-elle annoncé lundi 10 avril. Ces séries vedettes sont « Desperate Housewives », « Lost », « Alias » et « Commander in Chief », fiction évoquant la vie de la Maison Blanche sous l’autorité de la première femme présidente des Etats-Unis.
Les épisodes seront visibles en intégralité sur le site ABC.com aux Etats-Unis dès le lendemain de leur diffusion à la télévision, précise la filiale de Disney, se présentant comme « le premier réseau hertzien à rendre ses séries disponibles sur Internet sans aucun frais pour le consommateur ». ABC se financera via les spots publicitaires d’une dizaine d’annonceurs partenaires, qu’il ne sera pas possible de zapper. »Les consommateurs pourront faire une pause et retourner en arrière ou aller avant entre les ‘chapitres’ de chaque épisode, mais n’auront pas la possibilité d’accélérer pour dépasser les publicités », explique ABC dans un communiqué.
Cette nouvelle offre va être expérimentée pendant deux mois, en mai et juin, avant d’être éventuellement prolongée. L’objectif de ce test, indique la chaîne, est de « récolter des enseignements-clés sur la technologie et les consommateurs qui l’utilisent de manière à ce qu’ABC.com devienne une plate-forme leader dans le divertissement numérique en haut débit ».
Qu’ils utilisent des ordinateurs Mac ou PC, les internautes devront être équipés d’une connexion en haut débit. Les épisodes seront diffusés en « streaming », sans transiter par le disque dur comme lors d’un téléchargement, afin d’éviter la copie par les internautes.
Outre l’expérience des séries aux heures de grande écoute disponibles en ligne, Disney a indiqué qu’il lancerait le 17 avril aux Etats-Unis, via l’offre haut débit payante de l’opérateur télécom Verizon, une plate-forme de diffusion de ses « soap operas » baptisée Soapnetic.
No comment…
, le 11.04.2006 à 17:36
Ca fait plusieurs jours que les codes ne fonctionnent plus…
Je l’ai vu vendredi avec les réponses à l’humeur. C’est donc les vacances, là aussi.
En fait, les télés qui veulent « vendre » leurs émissions ont le choix entre la peste et le choléra, à moins que ce ne soit l’inverse.
Bonne occasion de faire des économies, les amis !
—
Du MacPortable à l’Alubook, en quinze ans je suis devenu plus sage.
, le 11.04.2006 à 18:07
Oui, Olivier, il s’agit bien d’un cauchemar.
Ah, le beau monde qu’on nous promet !
Un abime est en train d’être creusé, avec le plus grand cynisme, entre nos exigences d’êtres humains et leur accomplissement.
Quand Apple a sorti son iTunes Mega Store, je savais que je ne serais jamais client de son arnaque. Qu’Apple essaie de me fourguer sa musiquette à 1 dollar le morceau tout en me contraignant à la télécharger, la stocker, la graver, imprimer la jaquette me choque au plus haut point. S’il y a des gogos a être tombés dans le panneau, tant pis pour eux, je n’en suis pas.
Et en prime, Apple impose aux « cogliones » un système contraignant et fermé, imposant aux autres boîtes de créer leur propre système contraignant et fermé.
Idem donc avec Arte, service public franco-allemand, qui nous vend à prix d’or une poignée d’images par le biais d’un système contraignant et fermé. Quand nous aurons vingt systèmes contraignants et fermés, nous serons satisfaits et ravis.
Voilà donc le monde marchand dans toute sa splendeur.
Il est évident que ces sytèmes alakon vont disparaître. N’en doutons pas un instant. C’est idiot et ingérable.
Les énormes boîtes d’édition qui pilotent tout, au-dessus, bien au-dessus d’Apple et d’Arte, devront lâcher du lest et en lâcheront quand les hommes politiques se remettront à faire de la politique (c’est-à-dire servir le peuple) plutôt que de jouer les interfaces entre la finance et nous, passant leur temps à gérer les profits des grosses boîtes tout en inventant de gros mensonges pour essayer de nous convaincre que tout ça est fait pour notre bien et qu’on ne peut pas faire autrement. C’est ainsi, par exemple, que le chômage n’est en rien une fatalité mais un choix politique.
La force, l’incroyable force de la politique est justement qu’il est toujours possible de faire autrement. On appelle ça des « choix politiques » et la « volonté politique » et rien n’y résiste en démocratie.
Nous avons failli aboutir à quelque chose d’intéressant, il y a peu, lorsqu’une nuit, une poignée de députés de droite se sont alliés à une poignée de députés de gauche pour voter un texte qui introduisait l’idée que chaque utilisateur de l’Internet, par le biais de son fournisseur d’accès (passage encore obligé), paierait son droit, par un forfait, de télécharger les œuvres de son choix sur la Toile.
Cela permettait aux auteurs d’être équitablement rémunérés. Mais les gros éditeurs, les Sony, les EMI, etc. comment seraient-ils rémunérés ? Sur quels services réels ? Fini, le pactole !
Bien sûr, le vrai problème n’est en rien la rémunération des auteurs, compositeurs, interprètes, et encore moins notre satisfaction, le vrai problème concerne la satisfaction de ces énormes boîtes d’édition transnationales, vampires modernes.
Au service de ces grosses boîtes, nos députés se sont empressés de renier le lendemain ce qu’une poignée d’entre eux avaient voté la veille.
Du profit, il n’y a que ça de vrai !
Le monde n’est pas une marchandise.
—
Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 11.04.2006 à 18:31
Pour une fois je ne suis pas d’accord avec Okazou:
le but de nos politiques n’est pas de servir le peuple mais de faire tourner le pays, de nous offrir tout ce don on a besoin: santé, boulot, transport… dans les meilleurs conditions et donc de faire au mieux pour les citoyens et aussi les entreprises, dirrigées par des citoyens qui leur offre du travail.
Pour le forfait donnant droit au téléchargement:
les artistes ont réalisés un travail qui a priori te touche et te plait et donc toi et d’autres vont en jouir.
De quel croit devraient ils devenir fonctionnaires?
Au plus ça plait à un grand nombre de personnes, au plus c’est acheté et au plus ils gagnent.
Quel est ton travail? Moi perso je suis payé pour ce que je fais, au plus j’en fais et mieux je suis payé. Et en plus j’ai le loisir d’en faire moins (et donc je gagne moins).
Pareil en musique, soit tu fais de la soupe et tu rammasses, soit tu décide de faire plus confidentiel, mais tu gagnes selon ton audience, don cun punk gagneras moins que Laurie, mais il s’en fou, il continue à faire sa musqiue par gout, faire du Laurie ne l’interesse pas.
, le 11.04.2006 à 19:07
Ce n’est pas nouveau-nouveau, et ça se disait déjà, disons vers la fin des années 60 pour se limiter à mon expérience personnelle. Mais à voix basse ou entre initiés.
Vers le milieu des années 80, il s’est opéré une sorte de retournement idéologique global (probablement lié en partie à l’éloignement de la 2e guerre mondiale) qui a substitué les valeurs de la droite à celles de la gauche, jusqu’alors plus ou moins dominantes, même lorsque la droite était au pouvoir (ex. : l’IVG, la peine de mort…).
Ce retournement idéologique a été d’autant plus fort que les moyens techniques permettaient un développement exponentiel de la fameuse mondialisation (qui existait déjà depuis la Renaissance, mais pas à la même échelle, ni surtout avec la même réactivité).
Résultat : les détenteurs de capitaux n’ont plus besoin de faire semblant de croire au social et peuvent imposer leur discours à tout le monde.
Un paradoxe « amusant » est que le Medef (Mouvement de DÉFENSE des entreprises françaises, faut-il le rappeler), loin de défendre les entreprises, ne défend plus que les actionnaires, de préférence gros. Le Medef se suicide et ne le sait pas – ou ne l’avoue pas. Car pour les financiers, l’entreprise est tout aussi jetable que les salariés, seuls comptent les revenus des capitaux « investis », si l’on peut dire.
Exemple typique de la nouvelle domination idéologique : pratiquement tous les commentaires sur le CPE partent du principe que le système économique actuel est le bon, que l’emploi est nécessairement rare et que l’État doit voler au secours des entreprises privées, qui ne lui en auront d’ailleurs aucune reconnaissance.
Combien de temps cela durera-t-il ? C’est une excellente question et je me remercie de l’avoir posée ! Constatant que le système mondial actuel consiste à ne presque pas payer ceux qui travaillent pour essayer de vendre pas cher à ceux qui ne travaillent plus et ne sont plus payés, calculer la longueur de l’erre du navire avant qu’il ne coule.
Bof ! Bof ! bof !
, le 11.04.2006 à 19:36
Sur le plein emploi ennemi des bénéfices boursiers, tu prétends, Chichille, que ce n’est pas nouveau et tu parles des années 60.
Tu places vers le milieu des années 80 la bascule vers ce qu’on connaît aujourd’hui.
Dans les années 60, la bourse faisait son travail de bourse dans le système capitaliste c’est-à-dire qu’elle levait des capitaux pour les entreprises et versait des dividendes « raisonnables », « décents » aux non productifs que sont les actionnaires.
Lorsque Giscard nomme le professeur Barre comme premier ministre, il introduit le libéralisme comme système économique et ceux qui ont vécu l’époque ne peuvent oublier les souffrances qu’ont aussitôt connues les classes populaires qui ont été les seules à en payer le prix, sans en tirer aucun avantage. On commençait donc dès 75 ou 76, à subir le libéralisme.
C’est pourquoi les Français ont jeté Giscard.
Le deuxième bon en avant du système économique libéral a été effectué par Mitterrand lorsqu’il a nommé Fabius au poste de premier ministre à la place de Maurois.
C’est pourquoi les Français lui ont imposé la cohabitation.
Et puis le bon élève Jospin a continué de brader les biens nationaux à la finance. Jospin, c’est celui qui refusait de faire de la politique et qui expliquait qu’il était impuissant (soumis aux puissants) devant les saloperies des entreprises qui profitaient alors de la situation sans la moindre gêne et pour le plus grand profit de leurs actionnaires.
C’est pourquoi il n’a pas atteint le second tour de l’élection présidentielle.
Chaque fois que les politiques de gauche ont trahi les idéaux de la Gauche, ils ont subi la sanction populaire.
Il vaut toujours mieux, pour l’édification des jeunes et par respect pour l’histoire, nommer les responsables.
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Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 11.04.2006 à 19:53
Ce qui est agaçant avec Okazou, c’est qu’il a une vue très partielle – et donc fatalement partiale – de l’histoire. Bien entendu, l’évolution actuelle ne se limite ni à la France, ni aux gouvernements de gauche.
Une question intéressante qu’il pourrait se poser – par exemple : il y en a d’autres – c’est : pourquoi le passage de Mauroy à Fabius ? Une simple lubie ? une trahison ? une contrainte ?
En plus, s’il n’aime pas la droite, il hait carrément la gauche. Ça le fait un peu dériver de temps en temps.
C’est dommage, sa première contribution n’était pas si mauvaise.
Je me demande s’il n’a pas pris des cours de balle dans le pied avec Chirac et Villepin…
Au nom de l’Europe j’ai voté oui, et les alliés de Le Pen ne devraient pas l’oublier !
Bof ! Bof ! bof !
, le 11.04.2006 à 22:31
Avec tout le temps que vous passez devant votre écran, vous voulez encore en passer devant la télé ???
Ecoutez Arte Radio, c’est tout aussi intelligent que Arte, c’est gratuit et ça marche sur Mac sans DRM ! Et pendant ce temps, vous n’êtes pas en train d’écouter Laurie ;-)
, le 11.04.2006 à 22:34
Ce qui est gênant, pour Chichille, c’est, outre qu’il projette sur le contradicteur ses propres manques, que la vérité lui fait peur. C’est l’effroi. On le comprend…
Remet-il en cause ce que j’ai écrit ? Il ne le peut pas.
Est-il le moins du monde gêné, seulement gêné, par le fait que, depuis Mitterrand, les politiciens français de gauche trahissent leur électorat, ceux à qui ils doivent leur job et dont ils sont sensés défendre les intérêts, pour collaborer sans vergogne avec les affairaistes et leur faciliter les choses ? Que nenni ! Le Chichille est un libéral, c’est-à-dire que la morale doit se plier aux « réalités ». Aux réalités de contexte libéral, un autre contexte économique nierait ces « réalités », c’est dire leur valeur ! L’histoire nous apprend pourtant qu’il vaut mieux être résistant que collabo et que la trahison se paie un jour ou l’autre. Mais les libéraux sont des joueurs invétérés. Des intoxiqués du jeu. Des rois de la probabilité. Ils auraient parié sur les Nazis, pendant la dernière. Dommage que ce soit notre vie, qu’ils jouent.
Il prétend, l’inénarrable myope qui ne voit pas plus loin que le bout de son cerveau, que si je n’aime pas la Droite, je hais la Gauche. La Droite, elle, fait une politique de droite chaque fois qu’elle est au pouvoir. Elle ne trahit pas son électorat à tout bout de champ. La Gauche n’a jamais eu ce courage depuis la Libération. Si je haïssais quelqu’un, ce serait la « Gauche » des lâches.
P.S. : Une ode publicitaire au libéralisme miraculeux en Angleterre passe en ce moment sur Arte. Sans le moindre sens critique, en s’appuyant sur une théorie de bons vieux mensonges libéraux, le super libéral Daniel Leconte assène le credo de son dogme sur le service public sans contradiction. Il a ouvert un club pour inviter ses amis.
Soutenir le dogme quoi que la morale puisse penser. Soutenir le dogme, vous dis-je !
Certains auront avant longtemps des réveils difficiles. Le libéralisme a vécu son âge d’or, il plonge désormais vers sa fin (mais Chichille ne sait pas lire le monde, on ne lui apprit qu’à croire, pas à penser) et ceux qui le mettront à mort seront sans doute les gros capitalistes, qui sentent, eux, le vent tourner. Pas leurs valets, même repentis.
Je me tiens à la disposition de ceux qui n’auraient pas vu dans l’émission de Leconte autre chose qu’un reportage effectué par un journaliste honnête à l’éthique irréprochable.
Baffes ! Baffes ! Baffes !
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Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 11.04.2006 à 22:40
Pauvre Okazou… qui ne sait ni lire ni réfléchir.
Cela dit, cela devient si affligeant que je vais lui faire un grand plaisir : plus jamais je ne contesterai ce qu’il dira.
Sympa, non ?
Bof ! Bof ! bof !
, le 12.04.2006 à 00:42
Le Chichille est donc un libéral qui s’ignore. J’en connais d’autres, malheureusement.
Une prise de conscience reste-t-elle possible ? Gardons espoir.
Je n’ai pas mémoire que tu aies jamais contesté mes propos. J’aurais aimé, pourtant…
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Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 12.04.2006 à 01:20
Une fois n’est pas coutume…
C’est exactement ce que j’appelle être au service du peuple !
Pourquoi les artistes devraient-ils devenir « fonctionnaires » (si tant est qu’être fonctionaire pourrait être dégradant) ?
Quel que soit leur mode de rémunération ne les téléchargeront que ceux qu’ils touchent et à qui ils plaisent.
Mais, par exemple, les éditeurs de musique seraient-ils aussi utiles si tout passait désormais par la Toile ?
Les musiciens s’émancipent de plus en plus des studios, ils composent et enregistrent maintenant chez eux. Sans doute peuvent-ils avoir besoin d’un bon « ingénieur du son » mais il devrait être assez aisé, dans un système de forfait, de monter des structures de distribution sur la Toile en dehors des sociétés à profits extrêmes. Rappelons-nous que les Berruriers noirs ont bel et bien existé, et comment ! en dehors du système des profits.
La seule chose vraiment importante là-dedans est donc de créer un lien direct entre les artistes et ceux qui les aiment. Que les œuvres circulent le plus possible et le plus librement possible.
Dans un monde qui s’appauvrit (dans lequel les richesses sont inéquitablement distribuées), il devient vital d’emprunter des routes à prix modique, quitte à les construire, pour avoir une chance d’abandonner les coûteuses autoroutes.
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Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 12.04.2006 à 09:52
au delà de fonctionnaire, je voulais dire communiste.
Je ne vois pas comment on pourrait matériellement prélevé un forfait (ça ok) et redistribuer en fonction du succès sans réelle platteforme genre iTunes. Donc ça ne lutte pas contre les réseaux peer to peer.
De plus, marre des taxes.
Je paye déjà mes titres sur iTunes + la taxe sur TOUT mes CD et DVD + la taxe sur mon iPod……..
Et bien sûr, toutes ces taxes vont dans les poches de l’industrie du disque, quid du cinéma, des jeux video, des logiciels….. on n’en fini pas!
Donc c’est illégal le peer to peer.
Par contre un système directe où j’irai sur le site de l’artiste télécharger son disque à son prix, pourquoi pas?
, le 12.04.2006 à 12:57
Super, les DRM, vive le futur…
Au sujet du futur, je me souviens d’un bel épouvantail qui s’est agité sous nos yeux cela fait quelque années, il s’appelait Palladium…
Que ceux qui savent me rassurent, il ne s’appellerait pas EFI, aujourd’hui, par hasard?
z
, le 12.04.2006 à 13:39
Non l’EFI c’est le remplaçant du Open Firmware (et du BIOS peut-être un jour). C’est le programme interne de l’ordinateur qui se lance à son allumage et qui permet de reconnaître le hardware, et plus particulièrement les disques. D’ici qu’il y aie des gestions de droits dans EFI… Mais rien à voir avec Palladium, qui est le Big Brother de Micro$oft.
, le 12.04.2006 à 18:51
Okazou est un doux rêveur
Okazou est un doux rêveur
Okazou est un doux rêveur
Lalalalère ;-)))
, le 12.04.2006 à 23:16
Jaloux ! Tu veux ma recette ?
;-)
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Au nom de l’Europe, j’ai voté NON !
… et la gauche libérale aurait tort de l’oublier.
, le 13.04.2006 à 15:20
Franco-nombrilo-centriques…
L’impact de la transmutation de Mauroy en Fabius sur la rotation de la planète mérite l’attention du plus grand nombre. C’est aussi important, vu de l’autre hémisphère que l’éveil du Barre après sa sieste.
Le temps de Charles Quint ou de Louis XIV qui faisaient s’enrhumer l’Europe (donc notre monde) quand ils éternuaient est révolu et le délai de recours forclos.
Certains peuvent le regretter,
ils ne changeront point le cours des choses ni le Yang-Tsé de s’étirer.
Pourtant des ajustements mineurs – pharmacopées de confort- sont possibles, il s’agit de s’engager soi-même dans les débats et ne donner pouvoir (de vote) qu’avec parcimonie, jamais blanc-seing.
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Du MacPortable à l’Alubook, en quinze ans je suis devenu plus sage.
, le 13.04.2006 à 16:03
Un article de fond sur le sujet, tout chaud de cette nuit:
DADVSI : Brazil tout de suite
, le 19.04.2006 à 12:42
Une news intéressante sur ce sujet a été publiée aujourd’hui sur MacBidouille .
, le 20.04.2006 à 19:24
Merci à tous. Je ne découvre qu’aujourd’hui vos commentaires, suite à une lourde panne (qui n’est pas complètement terminée).