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Gestion de la bibliographie avec LaTeX

Il y a quelque temps, je vous avais proposé une série d'articles destinée à vous introduire au monde magnifique de LaTeX.

Il y a toutefois un des points forts de LaTeX dont je ne vous ai pas encore parlé, et pourtant c'est peut-être pour certain le plus important, il s'agit de la gestion des bibliographies.

Disons-le tout de suite: faire une bibliographie avec LaTeX c'est tout simplement un jeu d'enfant.

L'appel à une référence bibliographique se fait très simplement avec la commande cite{motclef}. Chaque ouvrage ou article de référence étant repéré par un mot clé que vous lui attribuez. Si par exemple je désire citer en référence un article d'Einstein publié en 1935 dans "Physical Review", je lui associerai par exemple le mot-clé "EinsteinPR1935". Dans mon document LaTeX, j'écrirai alors:

cite{EinsteinPR1935}

Il y a deux méthodes distinctes pour indiquer à LaTeX les détails d'une référence bibliographique. La première se fait en interne dans votre document grâce à l'environnement thebibliography.

L'environnement thebibliography

Si votre bibliographie est peu fournie, vous pouvez entrez vos ouvrages directement dans le fichier ".tex". Là où vous désirez faire apparaître votre bibliographie (typiquement à la fin du document), vous allez indiquer à LaTeX les détails de chacune des références en spécifiant un bibitem. Tout ceci se fait dans l'environnement thebibliography. Par exemple, pour l'article d'Einstein j'entrerai ceci:

begin{thebibliography}{99}

bibitem{EinsteinPR1935}A. Einstein and N. Rosen, Phys. Rev. 48, 73 (1935)

end{thebibliography}

J'ai utilisé là le style de bibliographie communément utilisé en physique, mais libre à vous d'en changer, par exemple en ajoutant le titre de la publication, son numéro, etc.

Le {99} qui suit la déclaration de l'environnement donne une prédiction du nombre d'éléments que contiendra votre bibliographie. Il vous est demandé de manière à pouvoir gérer la mise en page.

Lors de la compilation du document, LaTeX se chargera lui même de remplacer l'appel à cite{motclef}par un numéro correspondant. Par exemple, si j'entre le code suivant:

begin{document}

Comme le proposaient Einstein et Rosen dans leur
articlecite{EinsteinPR1935}, la théorie générale
de la relativité...

begin{thebibliography}{99}

bibitem{EinsteinPR1935}A. Einstein and N. Rosen,
Phys. Rev. 48, 73 (1935)

end{thebibliography}

end{document}

j'obtiendrai ceci:

Cette méthode très simple a deux inconvénients: le premier est que vous devez écrire chaque entrée à la main et que cela devient très pénible lorsque le nombre de références augmente de manière importante. Le deuxième problème c'est que lorsque vous rédigerez un nouveau document vous devrez réécrire tous les éléments bibliographiques, pourtant il a fort à parier que vous allez réutiliser des éléments existants.

Pour pallier à cela, nous allons utiliser BibTeX.

BibTeX

Avec BibTeX, toute la gestion des références se fait à partir d'un fichier portant l'extension ".bib" et qui sera appelé par LaTeX lors de la compilation du document.

Ce fichier ".bib" contient alors les différents éléments de votre bibliographie, chacun d'eux étant associé à un mot clé. Dans le code LaTeX, l'appel à une référence se fait exactement de la même manière, par exemple:

cite{EinsteinPR1935}

Les détails de chacune des références est alors donné dans le fichier externe ".bib". Dans le cas de l'article d'Einstein, cela donnera par exemple:

@article{EinsteinPR1935,
          Author = {A. Einstein and N. Rosen},
          Journal = {Phys. Rev.},
          Number = {1},
          Pages = {73-77},
          Title = {The Particle Problem in the General Theory of Relativity},
          Volume = {48},
          Year = {1935}}

Le @article indique que nous avons affaire à un article. Pour citer un livre, on utilisera @book. Il ne vous reste plus qu'a remplir certains champs comme l'auteur, le titre, etc. Dans le cas d'un livre, on indiquera l'éditeur, l'adresse de publication, etc. Par exemple:

@book{rayner1999,
        Address = {Berlin},
        Author = {D. Rayner and K. Athanassenas and B. Collings and S. Mitchell and P. Hackett},
        Editor = {J. Jelinek},
        Publisher = {Springer},
        Series = {Springer Series in Cluster Physics},
        Title = {Theory of Atomic and Molecular Clusters},
        Year = {1999}}

Pour une liste des différents types d'ouvrages que vous pouvez entrer et des champs correspondant, rendez-vous sur ce site.

Une fois votre fichier ".bib" terminé (appelons-le "bibliographie.bib"), placez-le dans le même dossier que votre fichier ".tex". Pour appeler cette bibliographie depuis votre document LaTeX, vous placerez la commande bibliography{bibliographie}à l'endroit du document où vous désirez faire apparaître les références ("biliographie" réprésente le nom du fichier).

Vous aurez remarqué que je n'ai fait aucune mise en forme de mes références, j'ai juste rempli des champs. En effet, c'est LaTeX qui va se charger de mettre vos références en forme. Pour cela, vous aller spécifier en préambule de votre fichier ".tex" un style de bibliographie grâce à la commande:

bibliographystyle{style}

Le mot-clé "style" peut alors prendre différentes valeurs, selon la forme que vous désirez ou qui vous est imposée par l'éditeur. Les quatre styles standards sont plain, unsrt (non-trié), alpha (alphabétique), abbrv (abbrégé). Le style plain est le style classique dans lequel les références sont classées par ordre alphabétique. Le style unsrt classe les références par ordre d'apparition. Le style alpha utilise les premières lettres de chaque auteur comme étiquettes de références dans le texte (plutôt que [1], [2], etc.) et enfin abbrv abrège les noms des auteurs. De nombreux style sont toutefois mis à disposition par d'autres organismes et sont installés par défaut. Parmi les plus utilisés on nommera par exemple amsplain (de l'American Mathematical Society) ou achemsol (de l'American Chemical Society).

Pour compiler votre document, vous devrez alors procéder en plusieurs étapes. Tout d'abord, vous compilez de la façon habituelle (un clic sur le bouton "Typeset" de TexShop). Ensuite, vous devez faire appel au compilateur BibTeX. Pour cela, choisissez BibTeX dans le menu de TeXShop:

puis cliquez à nouveau sur "Typeset". Ce processus ira très vite, il va juste rassembler les références dont il a besoin. Revenez ensuite à LaTeX dans le menu et compilez votre document normalement.

Cette méthode présente plusieurs gros avantages. Premièrement, vous pouvez utiliser un gros fichier ".bib" pour tous vos articles ou ouvrages, BibTeX se chargera de ne prendre que ceux dont vous avez besoin et de les placer dans votre document, les autres seront ignorés, il sera également aisé de partager des fichiers ".bib" avec des collègues. Deuxièmement, changer la forme des références se fait très simplement en changeant la ligne bibliographystyle{style}. Enfin, l'édition d'un fichier ".bib" est très facile, surtout avec un programme dédié comme BibDesk, qui sera l'objet de mon prochain test.

Avant de terminer, j'aimerais encore ajouter quelques détails sur les bibliographies en LaTeX. Comme je l'ai déjà mentionné, les références sont automatiquement numérotées par LaTeX. Grâce à l'utilisation du paquet "cite", vous pourrez en outre "compresser" les numéros. Si par exemple vous avez une citation du type:

Dans ses trois derniers articles[1,2,3], Einstein propose des truc intéressants.

en ajoutant ceci à votre préambule:

usepackage{cite }

vous obtiendrez ça:

Dans ses trois derniers articles[1-3], Einstein propose des truc intéressants.

Si vous utilisez le paquet "hyperref" dont je vous avais parlé dans mon dernier article sur LaTeX, les numéros des références seront "cliquables" et vous mèneront directement à la page correspondant à la référence en question.

Je vous donne donc rendez-vous dans mon prochain test pour une présentation du compagnon idéal de BibTeX, BibDesk.

30 commentaires
1)
Franck_Pastor
, le 22.11.2005 à 00:17

Quoi ?? On parle de LaTeX ??? Attendez-moi, j’arrive !!!

Je rectifie un détail : après la compilation par LaTeX puis par BibTeX, il faut compiler encore deux fois avec LaTeX, pour mettre en place la bibliographie toute belle toute neuve puis pour lui relier les appels de références.

Un truc pour les utilisateurs de TeXShop : dans le menu « Macros/Applescript », se cache le script « Bibliography » qui, lorsque vous le sélectionnez, se charge de faire toutes ces compilations en une seule fois ! Elle est pas belle la vie ? :-)

Vivement le test sur BibDesk ! Je ne connais pas encore.

Merci Fabien !

2)
bob
, le 22.11.2005 à 02:25

Moi, je suis prêt à parier que, dans le carnet d’adresses de Fabien, les numéros de téléphone sont écrits en hexadécimal. :-)

3)
fricotin
, le 22.11.2005 à 05:52

Je vous dois d’avoir installer Latex sur mon Mac.
Je ne suis pas sûr de ne pas vous en vouloir.
Merci de nous faire croire à l’inaccessible.

4)
jp
, le 22.11.2005 à 09:02

LaTeX c’est génial !!!

Ma copine avait commencé son mémoire de licence avec Word, mais après quelles que dizaines pages, TOUT merdait ! Les styles, sauts de pages, tableaux, …
On a fait une tentative avec Pages, je n’ose pas dire que c’était pire que word :( . Faut dire qu’on avait importer le fichier .doc …

Voyant qu’on n’y arriverait pas avec ces logiciels, j’ai pris mon courage à deux mains pour lui montrer LaTeX. Au début, elle a fait un peu de résistance face à cette programmation… mais en voyant que ça marchait bien mieux que word, elle s’y est mise. Je lui ai fait la structure du fichier, montrer les commandes de bases et quelques heures plus tard, elle avait refait toute la mise en page.

Elle a fini par me reprocher de l’avoir laisser commencer sous Word, mais elle m’a vite pardonné… :)

5)
RBGreg
, le 22.11.2005 à 10:13

Bien joué cet article! Puisse la communauté des utilisateurs LaTeX s’étendre encore et encore!
J’ai aussi réalisé pas mal de documents avec cet outil, et je dois dire que c’est génial! EN plus, c’est beau (à mon goût, qui n’est pas forcément celui de tout le monde)…
Pour vous dire: mon CV est en LaTeX, de même que ma correspondance, mes rapoorts, etc. Il me devient extrêmement difficile d’utiliser autre chose…

Petite note utile sur l’article par contre:

Pour pallier à cela, nous allons utiliser BibTeX.

On pallie quelque chose, pas à quelque chose…
=> Pour pallier cela, nous allons utiliser BibTeX

Merci encore pour cette référence qui rejoint de suite mon classeur de documents utiles sur LaTeX!

—-
6*9=42!

6)
azuff
, le 22.11.2005 à 11:41

Pour des citations style (Jones, Baker, and Williams, 1990) pensez au package natbib… et pour les longs documents, avec des chapitres très différents, ça peut être agréable d’avoir une bibliographie par chapitre, pour cela utilisez le package chapterbib. Pensez aussi à utiliser les styles francophones si vous écrivez en français…

%% Au début du document
usepackage[sectionbib]{chapterbib}
usepackage{natbib}

%% A la fin de chaque chapitre
ibliographystyle{apalike-fr} %% charge apalike-fr.bst
ibliography{references}

7)
azuff
, le 22.11.2005 à 11:47

sacrebleu, les backslash ont été bouffés au début des commandes :

(backslash)usepackage…
(backslash)bibliography…

voir la fin de l’article sur Bibtex…

Au fait si vous débarquez là, pensez à lire Une courte intro à Latex de Tobias Oetiker :
http://www.ctan.org/tex-archive/info/lshort/french/

Un bon document de référence

8)
Franck_Pastor
, le 22.11.2005 à 12:51

Pour les backslash (contre-oblique), le truc est de le taper deux fois au moment de la saisie dans les commentaires de cuk.ch ;
(contre-oblique)(contre-oblique)usepackage{natbib}.
Ça donne bien ce qu’on veut :

usepackage{natbib}

Mais ça m’arrive d’oublier d’y penser… Au juste, pourquoi les contre-oblique sont-elles bouffés comme ça ici ?

10)
Emilou
, le 22.11.2005 à 13:37

En dépit du fait que le résultat donné par LaTex soit assez professionnel, qu’il permette de pouvoir boycoter Office, son interface est un sérieux retour en arrière, une forme de masturbation plaisante pour les fanas d’informatique, mais une purge pour ceux, dont moi-même, qui ont autre chose à faire qu’à s’adonner à de l’archéologie informatique. De plus pourquoi faire l’achat d’ un mac si c’est pour se payer un coup de nostalgie style « dos ». Ce n’est pas la première fois que l’on essaye de me convaincre d’utiliser « LaTex », ne vous fatiguez plus.

11)
Fabien
, le 22.11.2005 à 14:03

Merci à tous.

bob (peut-être) et Emile (assurément), vous vous entêtez à voir en LaTeX un monstre repoussant et irrémédiablement compliqué. Si vous saviez comme vous avez tort ! Il est tout aussi compliqué de se souvenir dans quel sous-menu du sous-menu de Word ou Pages se trouve l’option de-la-mort-qui-tue que de se souvenir simplement de la commande correspondante avec LaTeX.

Mais je ne vais même plus essayer de vous convaincre, tout comme je n’essaie plus de convaincre les Windows-addicts que le Mac c’est mieux. Question d’ouverture d’esprit probablement.

azuff, merci pour ces commentaires. Je connais natbib et chapterbib, mais je voulais me concentrer sur les styles standards. La « courte intro… » a été mentionnée dans la partie 6 de mon introduction, par contre je ne connaissais pas la mise-à-jour, merci franck !

12)
Franck_Pastor
, le 22.11.2005 à 14:45

Moi je ne vais essayer de convaincre personne, juste rectifier quelques erreurs :

En dépit du fait que le résultat donné par LaTex soit assez professionnel,

absolument professionnel,

qu’il permette de pouvoir boycoter Office,

Oui, si en dehors de LaTeX on trouve une alternative à Excel et Entourage, ce qui n’est pas trop dur : par exemple, NeoOffice Calc, Mail, etc.

son interface est un sérieux retour en arrière, une forme de masturbation plaisante pour les fanas d’informatique, mais une purge pour ceux, dont moi-même, qui ont autre chose à faire qu’à m’adonner de l’archéologie informatique.

De l’archéologie informatique ? S’il est nécessaire de rentrer quelques macro-commandes dans un éditeur de texte pour avoir au final un texte qui ressemble à quelque chose, moi je n’ai aucun scrupule à passer pour un archéologue aux yeux de certains, souvent plus vieux que moi d’ailleurs.

De plus pourquoi faire l’achat d’ un mac si c’est se payer un coup de nostalgie style « dos ».

Ce n’est pas avec du DOS qu’on aura des interfaces graphiques à LaTeX de la qualité de celles qu’on trouve sur Mac : TeXShop, iTeXMac, TeXniscope… Enfin bon, tu n’as pas creusé le sujet, là.

Ce n’est pas la première fois que l’on essaye de me convaincre d’utiliser « LaTex », ne vous fatiguez plus.

Ne t’inquiète pas, d’autres sont intéressés ;-)

13)
Anne Cuneo
, le 22.11.2005 à 16:39

Emile, ne te fatigue pas – avec les mordus c’est pas la peine. Eux, ça leur convient, bon, c’est comme ça.
Moi j’écris des livres de plusieurs centaines de pages avec Nisus, la 2.5 (qui va sortir en français) a presque tout ce qu’il faut pour ça, c’est autre chose que Word. Il manque encore l’index, qui sera là à la version 3, début 2006 si mes informations sont bonnes. J’ai essayé Latex. A moi, il ne convient pas.
Et surtout, les mordus, n’essayez pas de nous convaincre que ce n’est pas un retour à DOS. C’est peut-être ce qu’il vous faut, à vous, respect et grand bien vous fasse. Mais c’est compliqué et rébarbatif pour le néophite (néophyte?): on vous laisse le plaisir d’utiliser Latex, laissez-nous nos impressions.

Anne

14)
Inconnu
, le 22.11.2005 à 17:02

Anne a parfaitement résumé mon point de vue.
Ma fiancée utilise Word pour ses publications scientifiques et ca lui convient bien. Avec le temps, on s’habitue aux limitations de Word et on apprend plus ou moins à les contourner. La courbe d’apprentissage de Latex est longue, mais je ne doute pas que la « productivité » progresse à grand pas avec un tel outil.

15)
Anne Cuneo
, le 22.11.2005 à 17:20

Avec le temps, on s’habitue aux limitations de Word et on apprend plus ou moins à les contourner.

Moi, j’ai deux arguments:
a) les limitations de Word, les textes qui ont tendance à se perdre, m’irritent profondément et par moments me coupent l’envie d’écrire.
b) la raison principale pour laquelle je n’emploie pas Word, c’est que je ne veux pas de programmes Microsoft, et que je vote contre les monopoles avec mon portefeuille, pour ainsi dire.

A part ça, j’emploie Nisus depuis 1991, j’ai tout écrit avec, le passage à X a généré une crise, mais je trouve qu’ils l’ont assez bien surmontée, la version 2.5 est vraiment bien, et la 3.0 aura presque tout ce qui faisait le charme de Nisus Classic, y compris la rédaction de bibliographies et d’équations. Je ferai un test en temps voulu. Pour moi, c’est ce qui va le mieux pour écrire – mais je ne fais pas de prosélitisme. D’ailleurs, on peut télécharger Nisus gratis et le tester 30 jours. A la différence de Latex, en 30 jours on a fait le tour 3 x et on sait si c’est ce qu’il nous faut ou pas.

Anne

16)
Inconnu
, le 22.11.2005 à 17:42

Anne, je pense qu’on choisit un logiciel par feeling, mais souvent par obligation. Si je me mets à utiliser Pages (que je trouve pas mal pour un usage personnel) au bureau, ca va être un peu la pagaille. Même si les capacités d’import/export se développent, même si un format commun (genre XML) est en cours d’adoption, il reste quand même un fort besoin d’homogénéité pour une utilisation professionnelle (au sein d’une même entreprise, car on ne peut pas demander à nos clients d’utiliser des produits Microsoft). Le systéme de révisions marche plutot pas trop mal sur Word, et ca me permet de bosser à plusieurs mains sur un même document.

On peut surement faire la même chose si chacun de mes collègues utilise le produit de son choix, mais personne ne m’enlévera de l’idée que ce sera plus complexe.

Anne, je partage ton argument A. C’est pour que ca que je dissocie la phase de rédaction de la phase de mise en page. Je frappe au Km et ensuite je mets en page (je suis tout compte fait un bon candidat pour Latex, non?)

17)
Franck_Pastor
, le 22.11.2005 à 17:46

Anne, le simple fait que tu aies écrit plusieurs articles sur Nisus en tant qu’utilisatrice conquise depuis longtemps est déjà pour moi du prosélytisme avancé… et parfaitement honorable, autant que de parler de LaTeX en tant qu’utilisateur convaincu comme Fabien, moi-même et d’autres le faisons.

A la différence de Latex, en 30 jours on a fait le tour 3 x et on sait si c’est ce qu’il nous faut ou pas.

C’est vrai qu’on ne risque pas de faire le tour en 30 jours des immenses possibilités de LaTeX :-) Par contre, pareil, on décide aussi très vite si ça convient ou pas, n’est-ce pas ? Suivant les cas, c’est « allergie immédiate » ou « conquête totale ». J’ai rarement vu quelqu’un d’indifférent une fois qu’il avait testé LaTeX…

18)
Emilou
, le 22.11.2005 à 17:56

Merci Anne pour ta « compassion ».
Il n’y a que les ânes (preuve qu’ils ne sont pas dépourvus du cerveau) qui ne changent pas d’idées dit-on, c’est pourquoi un jour de grande forme, je me vois bien potasser ce fameux LaTex et qui sait en tirer profit et même m’indigner de ne pas l’avoir utilisé plus tôt…..ou Nisus.

19)
Leo_11
, le 22.11.2005 à 19:06

Merci Fab’ pour cet article fort intéressan, mais qui arrive 1 mois trop tard…. J’ai fait la biblio à la main… heureusement qu’elle était pas trop grande :)

A part ça c’est vrai que LaTeX est le pied…
Je suis entrain de faire avec Beamer tout le support de cours de technologie pour mes apprentis de troisième et c’est un vrai régal… même les élèves trouvent ça génial et hyper intéressant… je travail sur deux plans en même temps, d’un côté le portable branché sur un beamer et commamdé par BT par mon K700i, de l’autre avec des feutres sur le rétro pour les croquis explicatifs et ça donne des cours très vivants.

Que du bonheurs j’vous dit… même si la mise en marche a été un peu pénible au début… mais qui n’a jamais eu de problèmes de compréhension et d’utilisation avec un nouveau programme qu’on veut utiliser de façon efficece ???

20)
yvmak
, le 22.11.2005 à 19:10

Merveilleux article sur ce fabuleux outil de travail, LaTeX , merci à Fabien.
Précision : on frappe au km avec un éditeur quelconque (le choix est illimité) et l’on met en page avec LaTeX
J’ai découvert LaTeX il y a quatre ans. Maintenant , je fais le maximum avec : courriers, ordonnances, articles, rapports, posters, présentations. Si j’ai réussi à l’utiliser, c’est parceque j’ai un mac et macOSX. Les meilleures interfaces (cliquodromes) du monde LaTeX y sont développés (pour en faciliter l’apprentissage): Word et Page manquent d’ergonomie à côté de TexShop, iTeXMac, TeXmaker , BibDesk et récemmment TeXwiz ;-).
Grâce au mac, j’ai adopté LaTeX. Des interfaces graphiques (massivement utilisées à mes débuts), je suis passé à la ligne de commande finalement plus rapide que les cliquodromes rassurants de mes débuts. Les commandes de base (98% de mon travail = une douzaine de mots) sont plus intuitives et plus simples à mémoriser et à écrire que la recherche d’un menu à la souris. Je ne suis pas informaticien. Ce n’est pas de l’archéologie, c’est l’évolution naturelle de l’apprentissage. On n’y est pas contraint sous macOSX (des interfaces de rêve), on y arrive logiquement. On fini par abandonner la rassurante souris. Exemple [touche pomme + touche b,] produit la commande idoine sur une selection et est plus rapide à faire que de chercher le menu pour mettre en caractères gras.

Vous n’aurez pas de mal à convaincre les fainéants de mon genre, les exigeants puristes « matheux(ses) » ni certain(e)s littéraires amoureux(ses) des bonnes présentations des documents. L’étudiant(e) préparant sa thèse est la meilleure cible. Trente minutes de démmonstration sur un macOSX et ils(elles) succombent aux charmes de latex (ou pas) . La bilbliographie reste la partie la plus spectaculaire, magique.

Continuez, votre article est signalé à des amis. Les commentaires très enrichissants du site cuk aussi.

Merci.

yves toujours à l’ouest

21)
ivmak
, le 22.11.2005 à 20:41

Excusez ce post. C’est pour tester mon inscription

yves toujours à l’ouest

22)
Jérôme
, le 22.11.2005 à 20:49

Merci beaucoup pour cet article… J’utilise beaucoup LaTeX mais je ne suis pas encore très au point avec la gestion de la biblio.

Est-ce que quelqu’un aurait un exemple d’utilisation du package natbib? Les possibilités me semble très intéressantes, mais j’ai quelques problèmes à l’utiliser. Merci d’avance…

23)
Fabien
, le 22.11.2005 à 21:14

Encore merci pour tout vos commentaires.

A la différence de Latex, en 30 jours on a fait le tour 3 x et on sait si c’est ce qu’il nous faut ou pas.

en trente jours, on a très largement fait le tour de tout ce qui est nécessaire à une utilisation avancée de LaTeX.

Et pour taper du texte au kilomètre, LaTeX et justement tout à fait recommandé, puisqu’on ne s’intéresse qu’au fond, sans se soucier de la forme.

Je vais mettre en ligne quelques chapitres de ma thèse pour vous prouver que les « barbarismes latexiens » y sont très très rares, ce n’est pratiquement que du texte.

24)
Franck_Pastor
, le 22.11.2005 à 21:31

en trente jours, on a très largement fait le tour de tout ce qui est nécessaire à une utilisation avancée de LaTeX.

C’est vrai si on se limite à un usage type « traitement de texte classique ». Je peux même affirmer, expérience à l’appui, qu’on peut pondre un document bien complexe, genre rapport de stage, en moins d’une semaine d’apprentissage. Mais comme je l’ai dit plus haut, il offre tellement de possibilités que 4 ans après mes premiers pas, j’y découvre toujours des trucs nouveaux pour m’y perfectionner. Ma dernière révolution LaTeX en date concernant ce sacré package « Beamer » pour les présentations (coucou Leo11 ;-) Prochaine étape : TeX4ht, pour les documents destinés au Web.

Autour de sa base fixe de macros standard, LaTeX est en évolution permanente du fait de ses possibilités d’extensions (les « packages »), qui existent par milliers et sont sans cesse créées-recrées-rénovées… L’apprentissage n’est jamais vraiment terminé, on peut toujours en apprendre plus, avec à chaque fois une amélioration patente. C’est tout son charme !!

25)
jacques v
, le 22.11.2005 à 23:16

RagTime.

jacques

26)
Emilou
, le 23.11.2005 à 09:56

ymvak nous propose un retour au clavier, comme au bon vieux temps du PC sans disque dur. Décidément, c’est dans les vieilles casseroles……..

28)
Jérôme
, le 23.11.2005 à 19:31

Merci beaucoup !!!

29)
yvmak
, le 24.11.2005 à 01:28

ymvak nous propose un retour au clavier, comme au bon vieux temps du PC sans disque dur. Décidément, c’est dans les vieilles casseroles …

Que l’on fait les meilleures soupes.

Comment saisir du texte ? Ma machine ne comprend pas ce que je lui demande de vive voix. Le clavier est mon seul recours. Les raccourcis clavier restent agréables pour tout flemard de mon espèce.

Vous imaginez ! le poids d’un mulot (avec ou sans queue), son déplacement, le pointage du menu (vieux ou pas, j’ai la tremblote moi), le déroulement du menu et enfin l’ordre magique. C’est trop compliqué.

Oui, le travail quasi exclusif au clavier vient naturellement après plusieurs mois d’apprentissage au mulot. Ce n’est pas une regression ;-)

Il y a des éditeurs spécifiques LaTeX : des bijoux . Ils sont faits pour tous . Des menus partout si vous ne jurez que par le mulot. Mais ils acceptent aussi les raccourcis et çà, c’est le nirvana. S’il vous plaît, essayez -les.

yves toujours à l’ouest

30)
sonyc
, le 23.02.2010 à 10:44

Fidèle lecteur de Cuk bien que peu porté sur les commentaires, je viens de retomber via Google sur cet article limpide pour l’utilisation des fichiers bib avec TexShop, parfait, j’avais loupé la subtilité de la compilation latex/bibtex/latex/latex.

Merci et bravo :-)