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Doctor Who ?

Pour mon dernier article, et l'un des derniers de cuk.ch, je vous avoue que j'ai passablement hésité sur son contenu. Je fais partie des derniers arrivés parmi les rédacteurs, et je n'ai pas un sujet de prédilection plus qu'un autre. Je vous ai parlé de B.O, je vous ai parlé de robot-aspirateur, de photographies de spectacles, d'activités à faire en famille, de freinage technologique, et de Star Wars... et même de bidouille de vieux MBPro.

Du coup, je me suis décidé à vous faire part de ma passion pour une série britannique absolument incontournable pour qui prétend apprécier la science-fiction : Doctor Who!

Pourquoi? Et bien parce que j'en ai l'occasion (de 1), et que son TARDIS serait formidable pour recommencer encore et encore la vie de cuk.ch (de 2). Vous ne la connaissez pas ? Alors, allons-y !

 

Préambule

Je vous en avais déjà parlé un peu à l’occasion de ma série sur les B.O., au travers de Murray Gold, et un tout petit peu, lors de mon passage à Cardiff.

Pour un amateur de science-fiction comme moi, c'était un trou énorme dans ma culture dans ce domaine. En effet, je n'ai découvert cette série qu'en 2013.

Tout d’abord, ma rencontre fut répartie sur plusieurs années. Je tombais parfois sur cette série sur une seule chaîne francophone accessible depuis chez moi, France4 pour ne pas la citer. Je constatais que cette série passait presque en boucle, mais avait souvent des acteurs différents. Il s’agissait en fait de rediffusions dans le désordre le plus complet de la « nouvelle série ». En été 2013, F4 a eu la bonne idée de rediffuser les épisodes depuis le 1er, et dans l’ordre. C’est là que j’ai découvert que cette série avait débuté en 2005. En fait, à ce moment, je pensais qu’elle avait débuté là. Et je dois avouer que j’ai plongé comme rarement dans une série ! J’ai été enthousiasmé par… tout en fait.

J’ai (re) découvert à cette occasion la qualité que peuvent avoir les actrices et acteurs britanniques. J’ai apprécié la finesse et les subtilités de scénario qu’on ne retrouve pas toujours dans d’autres séries. Mais, surtout, un univers riche en rebondissements, avec des personnages attachants, des histoires complexes rendues crédibles malgré tout, et une bande-son à couper le souffle.

Bref, cette série a surpassé pour moi ma référence de science-fiction qu’était Star Wars. Comme l’avait dit qqn en commentaire de mon article sur Star Wars justement, il est difficile de comparer les émotions que nous pouvons ressentir lors de la 1ère découverte de ces films à l’époque avec celles provoquées 30 ans plus tard. Et bien moi, je suis (re) tombé en enfance avec le Docteur.

Donc, pour vous présenter cette série, je vais m’y prendre en plusieurs chapitres, car si elle est extraordinaire (à lire sans la notion qualificative subjective, mais comme sortant de l’ordinaire), ce n’est pas pour rien. Par contre, cette présentation se veut totalement subjective, saupoudrée d'un peu de faits objectifs, mais vous pourrez en trouver dans les quelques liens que je vous ai glissé.

 

 

En quoi cette série est-elle mythique?

Tout d’abord, il s’agit d’une série née en 1963 !

Elle détient le record de la plus longue série de science-fiction avec 813 épisodes (série en cours) avec deux grandes parties :

De 1963 à 1989, la série classique comptabilise 679 épisodes de 26 minutes, 15 épisodes de 45 minutes. Arrêté par la BBC à cette époque, un épisode de 90 minutes est diffusé en 1996, mais n’a pas vu la série repartir.

Dès 2005, la série redémarre. Elle est toujours en production et en est à 9 saisons diffusées, avec un succès monstrueux, surtout dans les pays anglophones, même si un public totalement acquis à la cause du Docteur existe dans les pays francophones, même si nous sommes minoritaires. La saison 10 est programmée dès le 15 avril sur BBC One.

Elle a fêté ses 50 ans avec un épisode spécial le 23 novembre 2013, qui a été diffusé sur plus de 80 chaînes de télévision, ainsi que dans des salles de cinéma de manière simultanée. Ce doit certainement être un record pour un programme non sportif, vu qu’elle a été vue apparemment par 77 millions de téléspectateurs (source Wikipédia).

Aussi, elle est tellement ancienne que plusieurs scénaristes glissent par-ci par-là des références plus ou moins explicites dans leurs séries ou films… vous trouverez une liste, certainement non exhaustive ici.

Il paraît également que G. Lucas s’est inspiré de plusieurs créatures de cette série pour les visuels de ses robots entre autres…

Mais comment une série peut-elle durer aussi longtemps me dites-vous ? Par une trouvaille géniale des premiers scénaristes, soit que le personnage principal ne meure pas ; il se régénère ! du coup, il est possible de changer d’acteur, en intégrant cette donne dans le scénario. Cela donne par exemple des attentes à chaque annonce de départ de l’acteur principal ; mais qui va être le prochain Docteur ??? D'ailleurs, nous sommes en plein dans cette période d'incertitude, car Peter Capaldi, le douzième docteur, a annoncé arrêter après l'épisode de Noël 2017, alors même que la saison 10 sera diffusée ce printemps en Grande-Bretagne et j'ignore encore quand en France.

 

Entrons dans le vif, qui est le Docteur?

En fait, c’est la question titre dans sa langue natale. Lorsqu’on lui demande son nom, il répond « le Docteur », ce à quoi son interlocuteur demande « doctor who? ». Donc, le titre n'est pas son nom, vous me suivez ?

Il s’agit d’un Time Lord (Seigneur du temps) originaire de la planète Gallifrey. Cette race extraterrestre est identique extérieurement aux humains, c’est dans le corps que se trouvent les différences.

Il s’agit d’une race avec un très haut niveau de connaissance scientifique, au point qu’ils maîtrisent 3 technologies comme personne, soit les technologies soniques (comme son tournevis sonique dont je vous dirai quelques mots plus tard), la compression de l’espace (comme mettre un vaisseau spatial immense dans une boîte de 2 m3), et les voyages temporels. Ils ont donc une intelligence bien plus grande qu’un terrien et sont apparemment tous HP, car capable de saisir des choses très complexes en peu de temps (en tout cas pour le Docteur et plusieurs autres de ces compatriotes croisés au grès des épisodes).

Ensuite, ils possèdent deux coeurs.

Enfin, ils ne meurent pas. Ils se régénèrent, comme je l’ai dit précédemment. Seulement, en 12 régénérations visibles à l’écran, elles sont toutes différentes. Mais cela, les scénaristes ne l’expliquent pas. Parfois, ça se passe comme une lettre à la poste, d’autre fois, c’est plus compliqué, et le Docteur mets plusieurs heures (jours) à retrouver ses capacités.

 

 

L’idée géniale également avec ces régénérations, c’est d'être à chaque fois l’occasion de modifier un peu la personnalité et le caractère du nouveau docteur, en fonction, certainement, de l’acteur. Ce qui fait que malgré que le personnage garde l’ensemble des souvenirs de ses versions précédentes, il ne réagit plus de la même manière. Plus émotif, plus compatissant, plus colérique, plus sombre, plus agité, plus ronchon, plus bavard… bref, cela est souvent l’occasion de renouveler (un peu) la série. En tout cas, j’apprécie cela. Cet élément participe à la subtilité du personnage.

 

Je n'ai pas vraiment encore regardé la série classique (30 ans à couvrir, rien que ça), mais j'ai presque regardé toute la 1re saison de 1963. Tout y est : les questions philosophiques, éthiques, humaines, les émotions, les compagnons, simples humains qui deviennent des aventuriers avec leurs lots de paradoxes. Cette série aborde très souvent les questions de l'intervention externe à un fait. Dans quelle mesure un voyageur temporel peut intervenir dans un moment « historique » sans modifier tout ce qui va venir ensuite ? Autant ce peut être rendu compréhensible pour des faits historiques réels, autant lorsque cela se passe dans le futur, c'est plus difficile. C'est le rôle des compagnons que de rendre compte de ces questions. Le spectateur s'identifie bien plus aux compagnons qu'au docteur d'ailleurs.

Autant vous dire, je connais bien mieux la nouvelle saison. Tous ces acteurs ont amené leur patte à leur incarnation. J'ai une grande préférence pour le 10e docteur (David Tennant) et le 12e (Peter Capaldi), même si Christopher Eccleston (le 9e) et Matt Smith (11e) ont chacun leurs qualités. Je crois que tous ces acteurs ont en commun d'avoir eu une envie depuis longtemps d'incarner ce personnage. C'est une sorte de « consécration » pour eux que d'incarner ce personnage mythique. C. Eccleston et P. Capaldi sont des acteurs avec une bonne carrière derrière eux, par contre Matt Smith, qui a incarné le docteur le plus jeune de l'histoire de la série, doit encore faire ses preuves comme acteur, et devra se défaire de ce personnage pour affirmer ses talents. David Tennant a par contre explosé en incarnant également l'inspecteur tourmenté du chef d'oeuvre « Broadchurch », ou le vilain Kilgrave dans « Jessica Jones », et quantité d'autres rôles démontrant une palette de jeu totalement incroyable.

 

TARDIS et tournevis soniques, objets devenus cultes

Quelques mots sur ces 2 accessoires incontournables de la série.

Tout d'abord, le TARDIS, abréviation de Temps A Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale, est le vaisseau du Docteur. Il lui permet de voyager dans le temps et l'espace. A l'origine, il peut se fondre dans le paysage du lieu où il atterrit en changeant son aspect. Seulement, celui-ci est bloqué en une cabine téléphonique britannique dédiée aux appels à la police. Cet accessoire est devenu plus identifié aujourd'hui à la série qu'à son rôle historique. Le vaisseau est bien plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur. On y apprend qu'il y a une bibliothèque, une piscine, et plusieurs chambres. Habituellement, on n'y voit que la cabine de pilotage, qui a plusieurs fois changé d'aspect, souvent en raison de réparation nécessaires après un accident.

 

Ensuite, l'autre accessoire indispensable depuis le second Docteur en 1968 est le tournevis sonique. Il répare, il détecte, il détraque, il ouvre, il ferme, il scanne, bref, il sert un peu à tout, sauf sur le bois.

Voici une image de son évolution.

 

et l'actuel, dont je n'ai pas trouvé d'image avec les autres.

 

 

 

De quoi ça parle?

En fait, le Docteur, dans la nouvelle série, a vécu la guerre du temps, et se retrouve le dernier de sa race. Il parcourt le temps et l'espace, volontairement, ou pas, son TARDIS étant doté d'une conscience propre et l'emmenant parfois là où il ne s'y attend pas. Il est fasciné par la capacité d'adaptation de l'être humain, et cherche à les protéger de races extraterrestres bien plus évoluées, en tout cas dans notre période contemporaine. Il cherche également à protéger les humains contre eux-mêmes, ne connaissant que trop bien certains réflexes de protection. Il voyage entre les époques et les planètes et se retrouve malgré lui mêlé à des situations parfois anecdotiques au sens de l'histoire, parfois, au contraire, il est au coeur d'un événement historique.

Malgré son aversion de la guerre, il est souvent pris dans des conflits armés. De son côté, il est le MacGyver avant l'heure, utilisant un tournevis sonique lui permettant autant de réparer des appareils, d'ouvrir et de fermer des portes, que de scanner des individus.

Il ne peut pas rester seul, car malgré son intelligence, il peut parfois prendre les mauvaises décisions, et devenir cruel, alors qu'en tant que Docteur, il s'est donné comme but de sauver les vies. Ses compagnons sont tour à tour sa bonne conscience, ou les révélateurs de ses propres paradoxes.

Bref, cette série aborde plein de thèmes liés aux choix personnels et collectifs à devoir prendre. Tout n'est jamais ni blanc ni noir. Le Docteur lui-même n'est pas exempt de défaut, d'ailleurs, ses ennemis parlent de lui comme « la tempête qui approche ».

C'est loin d'être une série « bisounours », ni même manichéenne, et c'est en cela qu'elle me plaît. Elle amène de vraies réflexions sur l'humanité, sur le bien et le mal. C'est probablement la seule série qui ait réussi à me faire rire aux larmes, ou simplement à me faire pleurer. Rarement une série a provoqué en moi autant de d'émotions.

 

Doctor Who Experience à Cardiff

 

Dr Who Experience

Un aspect que j'adore dans cette série, et son côté réel, avec un usage encore très présent des artifices classiques de la science fiction : décors en carton, maquillage, costumes, etc. ce qui donne un côté plus vrai, tout en gardant l'identité de cette série, car dans les années 1960, c'était le seul moyen de créer un autre univers. L'ordinateur est utilisé bien sûr, mais globalement, assez peu, quoiqu'en augmentation tout de même.

Du coup, cela leur a permis de monter un musée avec les archives de la série. Et en 50 ans, il y a de la matière. On y trouve une première partie interactive, où le visiteur est amené à piloter le TARDIS et à aider le docteur, que nous rencontrons par des écrans, et emmené par un vrai guide gallifreyan. Nous rencontrons certains des personnages récurrents de la série. C'est très bien fait, très bien emmené, même si être bon en anglais est un plus, car ils parlent vite !!!

 

La seconde partie du musée permet de découvrir des décors utilisés dans la série. On y trouve quelques cockpits du TARDIS, mais également le studio d'enregistrement du générique original, car il fait partie des premières musiques composées quasiment intégralement par des instruments électroniques (en 1963, je vous rappelle).

Le studio de création musical

le reste du studio

 

 

Une autre partie du musée nous présente la garde-robe utilisée dans la dernière saison diffusée, ainsi que des accessoires issus des derniers épisodes. Mais une grande part est laissée aux costumes de robots et de monstres utilisés depuis les origines.

Je m'excuse pour la qualité des photos, c'était ma phase d'apprentissage du compact, et j'ai été assez nul dans ces conditions un peu d'obscurité, mais voilà quelques clichés pris à cette occasion.

 

Le Tardis durant la Guerre du temps (à droite), et le Moment (à gauche)

 

Le cockpit original du TARDIS

 

Le cockpit du Tardis version 9e et 10e Docteur

 

 

Les Daleks, ennemis principaux du Docteur,

dont la 1ère apparition date du 2ème épisode de 1963

 

EXTERMINATE !

 

Davros, le créateur des Daleks

 

 

Les Cyberman, leur casque à travers le temps

 

Face de Boe

 

Blitzer Skovoz

Un petit choix de monstres, avec notamment un Sontarian dans son armure de combat

 

Ici, un Ood, le Silence, entre autres...

 

Une silurienne, et deux autres moins notables, mais imaginez des acteurs là-dedans!

 

 

Ne clignez pas des yeux, et regardez-le constamment,

sinon cet Ange Pleureur va vous renvoyer dans le passé définitivement!

 

Costumes originaux du Capitaine Jack Harkness et de Rose Tyler

 

 

 

de la petite Amy Pound, de Donna Noble, de Astrid, et de Martha Jones

 

J'ai d'autres photos, mais floues, ratées... je n'ai vu que trop tard ce carnage photographique! Mais vous pouvez ainsi au moins vous rendre compte de ce lieu.

 

Hélas, je viens d'apprendre qu'apparemment un bail liait Cardiff au Doctor Who Experience qui arrive à échéance l'été prochain, et que le musée risque de disparaître (au pire) ou de déménager ailleurs (au moins pire).

 

 

Bref

Si vous découvrez aujourd'hui la saison 1 de la reprise (2005), il ne faut pas être choqué par la qualité de l'image. On sent que la série n'a pas eu tout de suite beaucoup de moyens. Mais c'est ce qui fait la qualité également. Ce ne sont pas les effets spéciaux qui priment dans cette série, ce sont les contenus, les personnages et leur relation. Si vous allez au bout de cette saison, c'est que vous êtes bon pour avaler la suite.

Vous y découvrirez un univers incroyable. Des acteurs formidables, dont certains vous paraîtront connus. En fait, c'est vrai, pour autant que vous aimiez la science-fiction au sens large, on retrouve des mêmes actrices et acteurs dans le Seigneur des Anneaux, Games of Thrones, Harry Potter...

Vous découvrirez que plusieurs séries spin off ont vu le jour (The Sarah Jane Smith Adventures, Torchwood, et maintenant Class), et que certains showrunner (qui parfois réalisent ou scénarisent ou sous-traitent à d'autres mais garantissent le suivi et la cohérence du tout) sont connus pour d'autres réalisations, tels que :

  • Russel T. Davies qui a relancé la série (saisons 1 à 4) (Torchwood, Queer as a folk)
  • Steven Moffat (saisons 5 à 10) qui est à la création de Sherlock, autre série magistrale de la BBC, avec Mark Gatiss qui a écrit et réalisé plusieurs épisodes de Dr Who.
  • et le prochain showrunner Chris Chibnall, dont j'attends des prouesses, car s'il a participé à quelques épisodes de Torchwood, il est le créateur de Broadchurch, dont je vous ai déjà dit que je la classais parmi les chefs-d'oeuvre du genre.

 

Enfin, vous avez compris que j'ai tenté de vous donner envie de découvrir cette série absolument incontournable si vous aimez le genre. Je l'ai découverte il y a 4 ans, et je ne suis pas prêt de m'en lasser. Je prolonge le plaisir par la lecture de BD franchisées, et j'espère sincèrement que la série va durer encore. Et j'espère également que le Dr Who Expérience va continuer sous une forme ou une autre car mes filles, même sans avoir vu un seul épisode, auraient envie d'y faire un tour.

 


 

Et voilà, c'est mon dernier article sur cuk.ch. À ce jour, je n'ai rien de prévu pour continuer à écrire, ni un blog, ni un site, même si pourtant j'ai un nom de domaine. Mais pris de court par le temps, rien n'est sur les rails. Peut-être un jour...

 

Je remercie François de m'avoir laissé cette opportunité. Lorsque j'ai répondu à l'appel, je lui ai dit que je ne pourrai avoir ni un rythme soutenu, ni un domaine de prédilection que je maîtriserai plus que d'autres, mais que simplement, plusieurs de mes centres d'intérêt pouvaient se retrouver ici. Il m'a laissé, il nous a laissé à tous les rédactrices et rédacteurs, une liberté de contenu absolument dingue. J'en ai profité, et je crois savoir que vous aussi.

Donc, je tire mon chapeau à toutes celles et ceux qui ont contribué à faire vivre et à faire lire ce site, mélange d'un blog, d'un journal et d'un ... site internet!

 

 

 

Maintenant, comme le 9e Docteur pourrait le dire:

 

 

 

Mais le 10e aura le mot de la fin:

 

 

 

10 commentaires
1)
Radagast
, le 27.02.2017 à 06:49

I don’t want to go. L’épisode le plus poignant que j’ai vu dans une série TV. Ce feuilleton est incroyable et les 4 premières saisons sont un éblouissement d’imagination et de symbiose entre les personnages. La suite est formidable aussi, mais la folie et la fantaisie me semblent un peu plus fortes dans les 4 premières.
La suite aura développé une River Song charismatique en diable. Bravo pour cet article et merci !

2)
François Cuneo
, le 27.02.2017 à 12:11

Hello Greg, et merci beaucoup pour cet article, et tous les autres, bien évidemment.

C’est marrant, ton article me donne envie de commencer cette série alors que j’ai un vrai problème avec la science-fiction. Je suis toujours paumé lorsque je la regarde, je ne comprends rien, il faut tout m’expliquer.

Je dois être trop terre-à-terre, je ne sais pas. Mais ça m’embête beaucoup! Parce que c’est un domaine que j’aimerais vraiment apprécier.

Merci encore donc, et à mercredi pour l’apéro Cuk, même si tu arriveras un peu en retard.

3)
PhilSim
, le 27.02.2017 à 12:54

J’ai découvert et suivi la série à l’époque du Dr n°9 (Christopher Eccleston) avec la jolie Billie Piper, sur la BBC (histoire d’essayer d’exercer mon anglais et de toute manière, je ne crois pas que c’était déjà visible sur une chaine francophone). Je me souviens de mon étonnement lorsque ce docteur a fait place au suivant, David Tennant, puisque je ne connaissais pas alors ce principe fondateur de la série de changer de docteur. J’ai aussi beaucoup apprécié cette période du 10ème docteur, mais j’ai par la suite un peu décroché, il me semble que la série perdait un aspect plutôt épuré que j’aimais bien. Il me reste beaucoup de bons souvenirs et votre article ravive ma curiosité. C’est peut-être le bon moment de découvrir la 1ère période de la série…

4)
M.G.
, le 27.02.2017 à 13:55

Je dois être trop terre-à-terre, je ne sais pas. Mais ça m’embête beaucoup! Parce que c’est un domaine que j’aimerais vraiment apprécier.

Terre-à-terre ? En ce qui me concerne, c’était le grand désespoir des « 42 » à l’époque de CalvaCom fin 1989 !

Isaac Asimov, par exemple, reste pour moi un excellent écrivain dans la vulgarisation scientifique mais je suis hermétique à ses romans d’anticipation.

En tout cas, merci à Gr@g pour cet article qui prouve l’éclectisme des rédacteurs et des sujets abordés sur Cuk.

Une dernière fois, c’était sur « Cuk.ch » et nulle part ailleurs !

5)
Modane
, le 27.02.2017 à 14:21

@MG : Tout à fait d’accord avec toi pour Asimov. Pour ma part, je supporte ses longueurs, il tire un peu à la ligne, mais sa vision du monde du futur sur Trantor est quasiment prophétique à force de science! Et nous y arrivons!..

6)
dadschib
, le 27.02.2017 à 14:51

Excellent article, bien documenté, complet. On sent le « fan » ;-)
Un mot plus prononcé sur les compagnons du Docteur aurait pu aussi aider à la compréhension. Ils sont tellement fantastiques et importants, certain(e)s m’ont vraiment ému (Song, Amy, la Fille Impossible, …)
Merci beaucoup !
Je me réjouis de pouvoir vivre la suite de ses aventures…

7)
Gr@g
, le 27.02.2017 à 16:01

>> Radagast
merci.
En effet, Ten a incarné un Docteur, qui a d’ailleurs été élu l’un des préférés des Britanniques avec le 4ème, qui avait une profondeur de dingue entre le farfelu, l’absurde, le grandiloquent, et le tragique.
River est en effet un personnage incroyable, surtout dans la manière dont elle a été amenée.

>> François
Si j’arrive déjà à t’intéresser, je m’estime content. Si en plus, tu tentes de regarder, mon égo va gonfler d’un coup, mais attention, tu risquerais de devenir accro, et il y a des heures à regarder!

>> PhilSim
Retente depuis la 8e saison si jamais. Capaldi amène avec son 12e Docteur une dimension nouvelle, et moins « excitée » que le 11e.
Durant le 11e, j’avoue que ce sont les personnages secondaires qui m’ont davantage plu (River Song, mais aussi Amy, Mme Varta, Jenny, Strax, puis Carla – jusqu’à l’overdose d’ailleurs pour cette dernière. Je suis heureux qu’elle soit partie).

>> M.G.
Moi aussi, j’aime l’éclectisme.
D’ailleurs, c’est grâce à cette ouverture que j’ai répondu à l’appel de François à l’époque.

>> Modane
Il faudrait que je lise, je ne l’ai jamais fait (ok, je me fais tout petit)

>> dadschib
merci!
j’ai dû faire des choix, et très vite, je me suis retrouvé à partir dans tous les sens. J’ai essayé de condenser du factuel, et des avis globaux, pour ne pas non plus spoiler les personnes, qui comme François, vont sans doute explorer cette série!
Mais en effet, je voulais parler des compagnons, des épisodes marquants, des trouvailles, mais là, le temps et la place était comptée. J’avais cet article en tête depuis longtemps, et j’ai hésité à en faire une série en 3 ou 4 articles, mais je m’étais dit que sur cuk.ch, parler de série, ou de film, devait n’être qu’un article unique, le sujet n’étant pas le coeur rédactionnel du lieu.
Pour moi, Amy et Song sont mes favorites, avec la petite Susan Foreman (saison 1 de 1963). Et la séparation d’avec Amy, comme avec Rose, m’ont tiré des larmes. D’ailleurs, rien que les musiques me les tirent à chaque fois. Quant à la fille impossible, je ne sais pas… je n’ai pas un avis tranché encore.

8)
Filou53
, le 28.02.2017 à 09:49

Merci Gr@g, cela donne vraiment envie.

Bien qu’amateur de SF, je connaissais juste de nom.
Je crois que je vais me laisser convaincre.

9)
guillaumegete
, le 01.03.2017 à 21:47

En tant que Whovian depuis 2005, je ne peux qu’apprécier ce bel article survenu quelques jours avant la fin de Cuk (snif). Tu as bien résumé la série, et j’irai juste un poil plus loin que toi sur la première saison de 2005 : je conseille souvent de la zapper *complètement* et de passer directement à la S2, car les FX sont vraiment meh. Mais si on accroche, alors là ça vaut le coup de revenir sur la S1 pour comprendre certains éléments de l’intrigue. C’est un peu mon Machete Order à moi ;-) (mais pas pour les mêmes raisons que Star Wars ;-)

Perso, j’ai été ultra-fan des saisons 4, 5 et 9 (avec un bémol pour Sleep No More, qui a été un ratage complet). L’avant-dernier épisode, Heaven Sent, était juste IN-CROY-ABLE. Un des meilleurs trucs télévisuels que j’ai vus de ma vie.

« Personnaly ? I think that’s a hell of a bird ! ».

L’épisode de Noël était bof, mais vivement quand même la S10 :)

10)
Gr@g
, le 01.03.2017 à 22:40

Oui, Heaven Sent, avec Don’t Blink sont des performances incroyables! En terme de scénario, de de montage et de heu d’acteur!