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DxO Optics Pro 3: améliorez en finesses vos images

J'ai effectué un premier test sur DxO Optics Pro, en juillet 2004. Puis un deuxième sur la version  2.0 du logiciel, qui a vu le jour fin octobre de la même année. Il se trouve que depuis quelques semaines, une toute nouvelle version 3 est sortie sur le marché. Cet article est donc une mise à jour la plus complète possible de ce qui avait été écrit alors dans les deux premiers articles. Parce que des nouveautés, il y en a dans cette nouvelle mouture du programme, et il se trouve qu'elles sont parfois assez spectaculaires.

En photographie, aucun matériel n'est parfait.

C'est comme en tout d'ailleurs…

Ce n'est pas trop grave lorsqu'on achète du bas de gamme, on s'y attend un peu, mais cela devient embêtant lorsque l'on achète du matériel fort cher pour amateur éclairé, ou pour professionnel.

Il est évident que l'achat d'un objectif Nikon haut de gamme sur un D2X, ou d'une optique Canon L sur un 1D Mark II assure une qualité certaine. Mais même là, un certain nombre de défauts entrent en scène.

Ce sont principalement:

  • Le vignetage (assombrissement des coins de l'image, dus au fait que la lumière n'arrive pas avec le même angle centre du capteur ou du film que dans les bords)
  • L'aberration chromatique latérale (effet de bavure rouge et bleu sur des câbles téléphoniques par exemple)
  • La distorsion, très visible en particulier avec les focales de type grand-angle
  • Des pertes au niveau du piqué, qui donnent l'impression que la photo est molle (au mieux) ou carrément un peu floue (au pire).
  • Des problèmes de souplesse des capteurs, qui font que les basses lumières peuvent parfois être bouchées, et les hautes brûlées.
  • Le bruit dans l'image (petits points de couleurs parasites visibles en particulier dans les basses lumières), pour certains appareils bas de gamme à toutes les sensibilités et pour d'autres lorsqu'on dépasse 400, voire 800 ISO.

Ces défauts, mis à part les deux derniers de la liste, dépendent souvent de l'objectif lui-même, mais depuis l'arrivée des produits numériques, il est devenu évident que tester un objectif seul ne sert plus à rien. Il faut désormais l'analyser avec le boîtier sur lequel il est utilisé. De cela, j'en ai déjà parlé ici.

Chasseur d'images l'a démontré récemment dans de son numéro 261: selon la revue, qui pour moi a toujours été une référence, un objectif X pourra être bon sur un boîtier Y, beaucoup moins bon sur un boîtier Z.

Le problème du grand capteur 24/36 du Canon EOS 1D DS Mark 2 est là pour en témoigner: si l'on ne met pas sur cet appareil un objectif L professionnel (voire même une focale fixe, les zooms sont à proscrire), le couple DS/objectif moyen de gamme va donner des résultats moins bon que le même objectif sur un 20D ou un 350D.

J'explique pourquoi ici également.

Et comment Chasseur d'Images arrive-t-il à ces conclusions qui ont fait bondir certains utilisateurs de DS (le Canoniste, tout comme le Nikoniste, déteste souvent qu'on critique son matériel)?

Grâce à un logiciel assez fabuleux, développé par la société française Do Labs, fondée en 1995 par des mathématiciens de haut vol et réputés dans leur domaine, société qui a changé de nom en 2004 pour s'appeler désormais du nom de son produit phare, soit DxO. Cette entreprise est spécialisée dans l'analyse et le traitement de l'image, et s'intéresse entre autres choses à optimiser les images qui sortent des téléphones mobiles, pour qu'ils soient à la fois légers et de la meilleure qualité possible. Avec l'arrivée des nouveau téléphones qui intègrent déjà des capteurs 2 MP, sûr que Do Labs vise un créneau qui pourra être rémunérateur.

De même, DXO travaille sur des systèmes de correction pour les minilabs, et par conséquent en connaît un bout déjà dans le domaine de l'image.

Ce logiciel assez fabuleux disais-je, c'est DxO Analyser, qui va véritablement faire le diagnostic sous forme de chiffres et de graphiques des qualités et des défauts d'un couple objectif-boîtier, et cela, à toutes les focales et toutes les ouvertures. Jusqu'à ce jour, il était par exemple souvent possible de montrer si un appareil avait du bruit dans l'image, mais ça restait quelque peu subjectif. DxO Analyser vous donne le rapport signal/bruit d'un appareil à toutes les sensibilités. Pratique ensuite pour comparer les appareils entre eux.

Certains confrères de Chasseur d'Images utilisent également DxO Analyser, d'autres pas, prétendant que les chiffres ne sont pas tout, et que rien ne remplace l'expérience du testeur. Je suis bien d'accord sur ce point avec eux. Sauf que la technique froide et l'expérience sont complémentaires, et, si un jour nous partons sur des tests très nombreux d'appareils (il faudrait délaisser un peu le Mac dans ce cas), je ferai l'acquisition de ce logiciel, qui n'est même pas tellement onéreux, mais qui demande une mise en place précise et chronophage. Pour l'instant, ce type d'installation ne peut pas se justifier pour tester trois appareils par année comme je le fais actuellement.

Oui bon, d'accord me direz-vous. Mais créer un logiciel d'analyse de l'image pour les journalistes, ça ne doit pas remplir le ventre des collaborateurs de DXO tous les jours. Et s'arrêter au fait de montrer les défauts d'un appareil, c'est bien joli, c'est utile, mais c'est un peu comme un médecin qui vous dirait que vous êtes malade et qui ne vous propose aucun médicament.

DxO Optics Pro: il corrige les défauts de votre couple "appareil/objectif"

Et c'est là que DxO Optics Pro entre en scène! Fort de la connaissance des forces et des faiblesses de votre matériel, connaissance obtenue par DxO Analyser, DXO nous a concocté, pour nous tous utilisateurs de base, DxO Optics Pro, qui va tout bonnement travailler les images pour les corriger localement, là où elles ont besoin de l'être, sur Mac OSX ou sur Windows!

Le logiciel est désormais composé, à l'achat, de deux modules, ce qui simplifie les choses:

  • DxO 3 Pro ou DxO Pro Elite qui ne diffèrent l'un de l'autre que par le fait que le premier ne gère que les boîtiers "Experts" alors que le second prend en compte, en plus les boîtiers professionnels.

Ce module, en version Pro ou Pro Elite, comprend les éléments suivants (je prends ici l'explicatif de l'éditeur, inutile de réinventer la roue):

DxO Correction Engine: ce composant est le « moteur » de l’application permettant les corrections optiques, les traitements par lots, l’interface utilisateur, etc.

DxO Raw Engine: c’est ce composant qui permet à DxO Optics Pro de traiter les fichiers RAW ("bruts") pour les boîtiers supportés, de les convertir en fichier RVB et de leur appliquer l’amélioration automatique d’image.

DxO Camera Body Correction Modules (Modules boîtiers)

  • Le module dédié à un objectif (DxO Lens Module). Là, pour chaque appareil, les modules proposés sont différents.

Lors de votre premier achat, vous pourrez ainsi vous contenter de choisir DxO Optics Pro (Elite ou non), de cocher le ou les boîtiers qui vous sont utiles (vous pourrez télécharger gratuitement d'autres boîtiers plus tard), et de choisir votre module DxO Lens Module dédié à votre objectif préféré.

Cela se fait de manière extrêmement simple, et c'est tant mieux parce que les versions précédentes étaient un poil compliquées à ce niveau.

Vous voulez un objectif supplémentaire? Vous vous reconnectez sur le site, entrez votre login et votre mot de passe. Le système vous reconnaît, vous montre ce qui est déjà en votre possession. Vous commandez votre ou vos modules supplémentaires, et elle est belle!

Pour payer, deux systèmes: vous utilisez votre carte de crédit, ou vous achetez une clé, un code papier en fait, chez un revendeur pour chaque objectif désiré.

Une fois votre paiement effectué, votre commande est passée au système, qui vous récrit deux fois. Une première pour vous dire que la commande est effectuée, une deuxième pour vous proposer de télécharger votre logiciel. Si vous avez deux ou trois boîtiers qui supportent votre nouvel objectif (un Nikon D2X, un D70 et un D70s par exemple), les modules objectifs-boîtiers sont automatiquement intégrés.

Il faut néanmoins être conscient qu'un objectif peut être reconnu par DxO pour le D70, mais pas encore pour le D2X (c'est un exemple). Lors d'un lancement ultérieur du logiciel, vous serez averti qu'une nouvelle version, intégrant peut-être le couple "objectif pas encore reconnu jusqu'alors/boîtier" est disponible. L'intégration du nouveau couple sera automatiquement effectuée, gratuitement.

Cette approche très sérieuse qui impose un module par objectif pour un boîtier est ennuyeuse sur un point: on ne peut pas disposer immédiatement d'un patch DxO de correction pour n'importe quelle optique, même si notre boîtier est reconnu par le logiciel. D'un autre côté, cette procédure rigoureuse est un gage de qualité. Lorsque le "correctif" pour un objectif est mis à disposition pour un boîtier bien précis, on peut être sûr de la qualité et la précision de la correction fournie… D'ailleurs, l'éditeur travaille très vite, et il n'y a pas de mois qui ne voit pas le catalogue s'étoffer par l'ajout d'un module quelconque.

Cela dit, les corrections de bruit, d'exposition (voir plus bas), le développement Raw sont indépendants des objectifs et fonctionnent parfaitement même si le module objectif que vous avez utilisé pour votre boîtier n'existe pas encore.

Autre avantage de l'approche séparée des modules de correction? Il est par exemple possible que Nikon sorte un jour un boîtier XZ qui inclut déjà en interne une correction de l'aberration chromatique latérale sur l'objectif Y. On risquerait donc une double correction de cette aberration, ce qui engendrerait automatiquement d'autres défauts. Avec la méthode proposée, aucun risque: sur le boîtier XZ, le logiciel fera son travail en ayant toute connaissance des corrections déjà effectuées par le boîtier.

Et comment DxO Optics Pro fait-il pour connaître mes conditions de prise de vue (quel boîtier? quel objectif, à quelle focale? quelle ouverture? à quelle distance du sujet?). Vous l'aviez deviné, grâce aux données EXIF qui accompagnent chaque image.

Il peut arriver, c'est le cas par exemple pour le Mark II ou le 350 D, que le renseignement sur la distance de mise au point ne soit étrangement pas donné par le boîtier, alors qu'il l'est pour le 10D ou le 300D. Il faudra donc aider DxO Optics Pro dans ce domaine. Rien de grave puisque le programme n'a pas vraiment besoin d'une notion absolument précise à ce niveau. Mais c'est ennuyeux tout de même.

Sur ce point, quel bonheur pour moi d'être passé sur Nikon, son D2X et son D70, qui ne m'imposent pas cette contrainte!

Il faut de plus savoir que très régulièrement, DxO met à disposition des modules pour tel ou tel boîtier, et d'autres pour tel ou tel objectif. Un exemple, le jour où vous lisez ces lignes, un module pour le Nikon D50 vient d'être mis en ligne.

Ça bouge dans cette entreprise! Il faut dire que le marché est porteur, pas encore saturé par les fabricants. Donc, il vaut la peine de se faire sa place. Et comme DxO le fait bien, tout est pour le mieux.

Deux nouveaux composants de la version DxO 3.0, DxO Noise et DxO Lighting

La grande nouveauté de cette nouvelle version de DxO, c'est l'intégration de deux "Engines":

DxO Noise Engine, qui s'occupe de diminuer le bruit dans vos fichiers, de manière pour le moins efficace. Selon l'éditeur, nous pouvons gagner l'équivalent de deux "diaphragmes" au niveau du gain. En d'autres termes, une image prise à 1600 ISO devrait présenter, une fois traitée par le logiciel, le même bruit qu'une image à 400 ISO non traitée.

Exemple d'une image à 1600 ISO (j'ai déjà employé les quatre images suivantes dans une humeur de présentation de la v3, ici), volontairement sous-exposée, avant et après traitement.


avant traitement


après traitement

Détail de ces images en 1/1


avant traitement


après traitement

 

Argument publicitaire infondé ? Force m'est de constater que non, et que ce DxO est absolument époustouflant à ce sujet. Vous pouvez travailler à partir de fichier JPEG ou Raw, et votre image devient réellement meilleure, puisque diminuée d'une bonne partie de son bruit qui devient du coup bien plus supportable et harmonieux.

D'autres programmes réussissent également à diminuer le bruit dans une image, mais ceci au détriment du contenu du fichier. Ici, ce n'est pas le cas, et le bruit diminue alors que les détails restent bien présents dans l'image.

Oui, le résultat est assez étonnant.

DxO Lighting Engine, lui, va s'occuper de traiter les basses lumières, qui apparaissent un peu bouchées sur votre photo. Il va optimiser localement l'exposition de l'image et l'étendue de sa dynamique.

Avant un passage sous cet Engine:

Après:

Autre exemple:

Avant

Après

Là aussi, le résultat est au-dessus de ce qui se fait partout ailleurs. J'ai par exemple effectué récemment bêtement une série de prises de vue au flash, en oubliant un réglage que j'avais effectué auparavant. Le truc tout nul, mais qui peut arriver, en tout cas qui m'a fichu en l'air de nombreuses images puisqu'elles ont été toutes sous-exposées.

La crise.

Je les ai données à manger à DxO, qui me les a sauvées, et les a rendues totalement présentables. On vous montrerait cela à téléachat, vous n'y croiriez pas.

Et pourtant c'est vrai, mes images ont été proprement réparées par le logiciel, sans ajout de bruit (ce qui arrive normalement lorsqu'on remonte l'exposition d'une image), bien au contraire.

Un exemple d'une image prise avec le D2X, objectif 17-55 2.8, 1600 ISO.

Avant et après traitement.

En taille réelle, détail des images précédentes:


avant


après

Notez:

  • à quel point le D2X fait déjà un travail admirable (nous sommes à 1600 ISO!!)
  • les améliorations apportées par DxO, en particulier au niveau du DayLighting et de Noise, qui travaillent tout en finesse, sans exagération.

Un autre exemple, qui nous montre le travail de tous les modules en mode automatique (voir plus bas).

Photographie prise avec le D70 (firmware 2) 12-24/4, à 1600 ISO, à la focale de 12 mm.

Avant traitement:

Après:

Extrait en taille réelle avant traitement (le D70 s'en sort très bien à 1600 ISO):

Extrait en taille réelle après traitement:

 

Un correcteur de défauts qui travaille à partir du Raw mais aussi de JPEG

DxO Optics Pro, à l'aide d'algorithmes sophistiqués, en travaillant à partir des données EXIF qui, comme je l'ai écrit, lui donnent les conditions de prise de vue, va mettre ces données en relation avec ses profils dédiés. Dans le même temps tout analysant le contenu de l'image en cours de travail (les zones avec de nombreux contrastes ou avec des aplats ne doivent pas être corrigées de la même manière!), avec tout son savoir-faire, il va corriger vos images pour les débarrasser de tous leurs défauts "connus" et cela de manière totalement automatique, ou avec votre aide, comme nous allons le voir plus bas.

Depuis 2004, le traitement Raw est de la partie pour un certain nombre d'appareils. Pour connaître les boîtiers qui sont supportés à ce niveau au moment où vous lisez ces lignes, c'est ici.

DxO devient donc un programme qui va traiter les fichiers Raw de manière particulièrement efficace. Toutes les explications sur ce format Raw, je les ai données ici. Si vous n'avez pas le temps de lire cet article, et que ces trois lettres vous sont inconnues, sachez que le format Raw est un format propriétaire à chaque appareil, et qu'il n’a subi aucun traitement de compression. Il s'agit en fait du vrai original BRUT (Raw en anglais) de capteur. On a dans le fichier Raw toute la qualité de l'image, avant traitement. Sur un fichier Raw, on peut tout faire, pour autant qu'un bon programme soit sous la main. La plupart du temps, les fabricants mettent à disposition des versions allégées de ce genre de produits. Actuellement, un excellent programme permet également de travailler le Raw, c'est C1 Pro, de PhaseOne. PhotoShop et son module CameraRaw progressent et deviennent également capables de travailler ces fichiers de manière efficace.

Mais ces logiciels imposent un travail manuel, au demeurant passionnant pour le professionnel ou l'amateur qui aime travailler ses images. DxO quant à lui, comme nous allons le voir, permet aussi ce travail manuel, mais il pourra également développer les fichiers Raw tout en corrigeant les défauts du couple "optique-boîtier" que vous utilisez, le bruit et l'exposition, tout cela automatiquement.

Autre avantage de DxO, son dématriçage de Bayer très poussé, qui ma fois, associé aux autres algorithmes "maison" donnent des résultats excellents, notamment dans le rendu, souvent bien moins accidenté (artefacts) que la concurrence. Écoutons ou plutôt lisons l'explication donnée par l'éditeur lui-même:

Tout converteur Raw doit notamment effectuer une opération d'élimination de l'effet mosaïque (appelée également quelquefois interpolation Bayer). Cette opération transforme les données capturées par le capteur de l'appareil photo (le fichier raw) en un fichier RVB (en principe 16 bits). La qualité de l'algorithme d'élimination de l'effet mosaïque joue un rôle primordial dans la qualité de l'image finale.

  • Grâce à ses recherches dans ses laboratoires, DxO Labs a développé de bout en bout ses propres algorithmes d'élimination de l'effet mosaïque afin de garantir une qualité d'images optimale. Les images obtenues sont alors plus nettes et plus détaillées.
  • En outre, l'élimination de l'effet mosaïque de DxO Raw Engine réduit au minimum les effets non désirés produits par la conversion raw (relief, fausses couleurs, franges, pixels mal alignés, etc.) Ces effets non désirés sont parfois pratiquement impossibles à supprimer ou cela prend un temps fou.
  • Le module DxO Raw Engine inclut également une technologie propriétaire DxO qui produit des images avec moins de bruit que les autres converteurs raw du marché tout en conservant le maximum de détail.

Notez que contrairement à C1, qui s'est spécialisé dans le traitement du Raw, DxO peut également travailler à partir de fichiers Jpeg en sortir de boîtiers. C'est selon moi, qui ne suis pas toujours à travailler en Raw, loin de là, un plus considérable.

En sortie, les fichiers suivants sont supportés:

  • JPEG ou TIFF 8-bits
  • TIFF 16-bits (pour fichiers Raw ou TIFF 16-bits seulement)
  • Adobe DNG (pour fichiers Raw seulement)

DxO Optics Pro, la preuve par l'acte

Installer DxO, c'est tout simple et s'effectue via le traditionnel installeur pkg d'Apple. Oubliée l'affreuse protection Aladin pour nos Macs! Le programme est certes protégé, et validé par une connexion sur Internet lors de la première utilisation. Mais le programme ne pose plus de problèmes au lancement comme c'était trop souvent le cas auparavant.

Au départ, nous voyons une fenêtre de base vide, surplombée d'une barre d'outils.

Je commence la première fois par vérifier que mes modules sont bien chargés, en cliquant sur le bouton Modules de cette barre.

Tout y est, c'est bien.

Il suffit ensuite de glisser ses images JPEG ou Raw dans la fenêtre principale, ou de cliquer sur le bouton "Ajouter" de la même barre d'outils. On peut choisir d'ajouter un dossier contenant des images en suivant la première méthode.

Les images sont maintenant visualisables. Nous allons pouvoir travailler avec elles très facilement. Une icône en haut à gauche de chacune d'elle vous donne son état. En cas de problème, elle affiche une icône spéciale rouge et blanche à droite:

L'explication du problème est montrée dans la barre d'état si l'on survole l'image:

 

Une fois le programme lancé, un assistant vous propose de travailler en trois modes:

Automatique, tous les réglages seront appliqués automatiquement aux images que vous donnez à manger au logiciel, sans même possibilité de regarder l'image autrement qu'en vignette avant le traitement.

Avancé, qui donne accès aux fonctions principales du programme

Expert, qui nous donne le contrôle maximal sur les réglages disponibles dans le programme

Chaque onglet peut être détaché. Il sera possible ainsi par exemple d'avoir en permanence l'histogramme sous les yeux. Il n'est pas possible d'intervenir au niveau des courbes ou des niveaux, comme sous PhotoShop directement sur cet histogramme. Ce dernier est là pour refléter l'état des réglages effectués à l'origine puis après réglages.

C'est génial de pouvoir régler tout lorsqu'on en a envie. Mais je vais peut-être vous étonner: j'utilise DxO sur pratiquement toutes mes images, en mode automatique la plupart du temps. En effet, j'ai constaté que je fais rarement mieux que ce que me propose le logiciel d'office. J'ai un peu honte, mais c'est comme ça.

Juste un souhait: actuellement, il n'est pas possible de savoir si une image a des réglages personnalisés ou si l'automatisme est total en regardant les vignettes avant traitement. Une petite icône ne serait pas de trop pour l'annoncer.

En mode Expert, nous avons accès aux palettes suivantes (en plus de l'histogramme dont je vous ai déjà parlé).

  • l'onglet DxO Optics, qui était déjà disponible dans les précédentes versions du logiciel.

  • l'onglet Couleur et exposition, qui nous donne accès à tout ce dont on a besoin à ce niveau, y compris pour la balance des blancs (une recherche du point blanc/gris est disponible). La correction de l'exposition par pas de 0.05 EV, de -4 à +4 EV se montre précise à souhait.

Vous constatez que sur cette figure, la case à cocher "Récupération des hautes lumières" est indisponible. Le fichier sélectionné est en effet de type JPEG, et cette option n'est utilisable (en mode expert) qu'avec des fichiers RAW, lorsqu'il s'agit de convertir un fichier RAW 12 bits en un fichier JPEG 8 bits, afin de perdre un minimum de dynamique dans les hautes lumières. Mais attention, cette commande ne pourra pas faire de miracle! Si votre photo contient des zones réellement grillées (ce qui arrive, même en RAW, eh oui), DxO ne pourra pas inventer les informations qui n'existent pas.

Au niveau balance des blancs, la figure ci-dessus vous montre les possibilités de traitement depuis un JPEG

Elles sont plus évoluées en mode RAW puisqu'elles offrent un réglage fin de la balance des blancs de plusieurs types:

  • balance originale
  • balance préréglée

  • par température(de 2000 à 20000 degrés Kelvin)
  • teinte échelle de –100 to +100
  • par pipette qui va pointer sur un blanc ou un gris de référence sur l'image (possible aussi en JPEG)

Bravo à DxO qui a réussi à contourner le cryptage de la balance des blancs du Nikon D2X, je ne sais pas comment, mais ce qui est sûr, c'est que le moyen choisi est efficace! Et un mauvais point à Nikon, qui pourrait trouver d'autres manières de remercier les gens qui achètent leurs boîtiers déjà fort chers, que cette limitation de toute manière déjà dépassée par plusieurs éditeurs de traitement d'images.

 
  • l'onglet DxO Lighting, dont j'ai parlé plus haut, et qui corrige localement les images, comme le ferait un spécialiste avec masques sur un agrandisseur en noir et blanc.

Notez bien qu'il est possible d'agir aussi bien sur le contraste global que le contraste local. Mais ici, quelques essais s'avéreront nécessaires avant d'arriver à vos fins, si vous ne donnez pas dans l'automatisme proposé.

Il est également possible d'intervenir sur les points noirs et blancs. Les corrections sont visibles immédiatement sur l'histogramme, et sur l'aperçu. Idem pour le réglage Gamma. Encore une fois, quelques essais pourront être utiles pour voir comment réagit DxO.

 

  • l'onglet Netteté, qui se voit doté d'une nouvelle correction appelée USM, qui permet d'intervenir de manière plus complète (gain, rayon et seuil) sur ce qui peut justement influer l'impression de netteté sur une image.

 

  • l'onglet DxO Noise, petite merveille dont j'ai déjà passablement parlé plus haut.

Et toujours, quelques petits essais pour bien comprendre le fonctionnement du logiciel seront nécessaires, je le répète, au cas où les réglages automatiques ne vous satisferaient pas.

  • l'onglet loupe est quant à lui souvent très utile, parfois indispensable. En effet, si certains réglages sont prévisualisés (Balance des blancs, Exposition, Démosaïcage brut, Distorsion, Vignettage, Courbe des tons, Éclairage, Teinte / Saturation / Luminosité), d'autres ne le sont pas (réduction du bruit, aberration chromatique latérale, démosaïcage véritable et traitement de la netteté), ce qui est à la fois ennuyeux et compréhensible puisque l'aperçu est une image en basse résolution, et qu'il n'est pas possible de montrer le résultat de certains traitements sur ce type d'affichage. La loupe est utile dans ce cas pour montrer réellement ce qui se passe après certains réglages, mais sur une toute petite portion de l'image.

Vivement des processeurs hyperpuissants, permettant de voir le travail en temps réel sur toute l'image. Quand on vous dit que l'informatique peut encore évoluer!

L'onglet loupe en mode "Réglages"

L'onglet loupe en mode "Balance des blancs", à gauche tel que courant, à droite, telle que serait le résultat de la modification si l'on clique à l'endroit où se trouve la pipette dans l'aperçu.

 

  • L'onglet Information image vous donne une info succincte sur l'image, avec possibilité d'intégrer un copyright et le nom de l'artiste.

Une fois traitée, l'image conserve bien entendu toutes ses données EXIF que l'appareil lui a transmises.

Voici d'ailleurs ce qu'en dit l'éditeur: "DxO Optics Pro cherche à laisser le plus de métadonnées possibles intactes (EXIF, MakerNote, IPTC, XMP). Il en résulte que vous devez en principe être en mesure d’utiliser votre autre logiciel
de retouche/traitement d’images même une fois que ces images ont été traitées par DxO
Optics Pro.

Par contre si vous reprenez vos données avec iView, il n'est pas fait mention d'un traitement par DxO. J'aurais bien voulu pouvoir en garder une trace dans mon catalogue. Cela dit, un fichier texte en xml accompagne chaque fichier traité, indiquant tout ce qui a été fait par le logiciel pour améliorer votre image.

Ces fichiers seront très utiles puisqu'ils sont en quelque sorte des réglages, les "presets" que nous pourrons réutiliser plus tard, j'en parle plus bas.

 

  • L'onglet Workflow est lui aussi important pour la gestion de vos images dans le logiciel.

Dans cet onglet, vous pourrez indiquer au programme quels sont le (ou les!) formats de sortie d'une image. Vous pourrez ainsi choisir d'obtenir une image JPEG à partir d'un fichier Raw ET un fichier Dng (sorte de RAW universel signé Adobe) pour garder la dynamique de votre image.

Vous pourrez également changer la taille et la résolution des images de sortie, et enregistrer, appliquer ou gérer les Presets. Ces presets sont des réglages prédéfinis par DxO, que l'on peut voir ici:

Plus fort: un de vos réglages vous semble applicable à certaines de vos futures images? Vous pouvez l'enregistrer comme Preset. Mieux: six mois après avoir fait un traitement, vous vous rendez compte que les réglages que vous avez faits sont tout bonnement géniaux? Aucun problème! Chaque image est accompagnée d'un petit fichier texte Xml (voir plus haut) qui pourra être chargé pour devenir un preset. Ce n’est pas beau ça?

La gestion des presets se fait ici:

Vous voyez à droite ce que corrige le preset sélectionné à gauche.

L'onglet Workflow vous permet également de choisir votre profil colorimétrique de sortie.

l'onglet Gestionnaire de prévisualisation vous permet enfin de gérer ce qui va être montré dans l'aperçu, au niveau de vos corrections. Il est bien évident que tout sera coché, et qu'on aimerait également pouvoir ajouter "Netteté, "Bruit", à ce qui est proposé!

Mode automatique en toute confiance

Voilà. J'ai fait le tour d'une bonne partie des fonctions offertes par DxO 3.

Comme vous avez pu le constater, le logiciel peut convenir à tous les utilisateurs: le débutant ou l'utilisateur avancé un peu pressé passera en mode "Automatique" sans le moindre souci. Tout juste pourra-t-il passer en mode expert pour choisir un format de sortie via l'onglet Workflow, puisque par défaut, l'image passe en JPEG haute qualité. Notons aussi que par défaut, quel que soit le mode, l'image de base n'est PAS remplacée.

DxO vous donnera le meilleur de lui-même, et je peux vous assurer que son meilleur est véritablement un plus pour vos images.

Vous pouvez bien entendu passer par les modes Expert ou Avancé que je viens de vous décrire pour préparer chaque photo indépendamment à votre sauce, ou attribuer un preset à une ou plusieurs images via par exemple un menu contextuel.

Quel que soit votre mode de travail, une fois les images prêtes à être traitées, vous pouvez lancer le processus

On clique ensuite sur Démarrer et le travail commence.

 

Les temps de traitement sur ma machine, un Alubook 17 pouces tournant à 1Ghz (donc rien d'un foudre de guerre) , 1Gb de Ram, disque dur 100 Gb à 5400 tours minute sont les suivants, ouverture de l'image et sauvegarde du fichier compris:

  • à partir d'un boîtier Nikon D2X, 12 MP, fichier Raw d'environ 20 Mb: trois minutes trente par image
  • à partir du même D2X, fichier JPEG fin, toujours en pleine résolution, env 4.5 Mb: 2 minutes 05
  • à partir d'un boîtier Nikon D70, 6 MP, fichier RAW de 5.6 Mb: 1 minute 48
  • à partir d'un boîtier Nikon D70, 6 MP, fichier JPEG fin, environ 3.2 Mb, 1 minute 10 secondes

Oui, ce travail de correction est relativement long (c'est là qu'on se rend compte n'est-ce pas que la course au pixel n'a pas que du bon), mais on peut très bien envoyer ces calculs en tâche de fond, voire de nuit, puisque le logiciel n'a pas besoin de votre présence pour parvenir à ces résultats.

Un G5 donnera bien entendu de bien meilleurs résultats j'imagine, mais voyez-vous, Apple n'a pas sorti de G5 portable, et n'en sortira jamais. Vivement le Pentium!

Notez que l'amélioration des performances du logiciel est bien présente, puisqu'en version 2, sur la même machine, trois minutes avaient été nécessaires pour convertir un fichier Raw en provenance du Canon EOS 1D Mark II, 8MP, pour un fichier d'environ 8 Mb.

Une fois dans la visionneuse, c'est le bonheur puisque l'on peut passer d'une seconde à l'autre de la version corrigée à l'originale d'une image, ou vice versa, et ce par exemple, en taille 1/1, à l'endroit visé sur l'image ce qui est d'une importance cruciale, la plupart des visionneuses replaçant la vue sur l'image suivante au centre, ce n'est pas le cas ici. Il est donc possible de comparer le même détail avant et après correction.

Il manque juste la possibilité de voir les images en miniature et de pouvoir cliquer directement sur celle que l'on désire comparer. Passer de l'une à l'autre, surtout que l'on doit à chaque fois charger le fichier, est vite quelque peu rébarbatif. Dans une prochaine version, par pitié, Monsieur DxO!

Quelques exemples maison

J'imagine que vous désirez voir maintenant quelques exemples de ce que peut faire DxO Optics Pro. Bien, je vais donc vous en montrer quelques-uns. D'autres se trouvent sur le site de DxO. Ces essais ont été effectués avec la version 3, en mode automatique.

Une image de mon crépi extérieur. Notez la correction du vignetage (12 mm Nikor et D70 à f4, 1600 ISO, je sais, je suis dur, mais c'est pour le test.)


avant

 


après

 

Observez la correction de la distorsion sur tableau: il s'agit du coin gauche de l'image suivante à 30%.

Ne cherchez pas le côté artistique de la photo, il s'agit juste, comme c'est toujours le cas dans cet article, que vous puissiez vous rendre compte du travail de DxO, ici, en particulier, observer la correction de la distorsion à 12 mm, ainsi que celle du vignettage. Boîtier D70, objectif 12-24 f4 ouvert à 4.5, focale 12 mm. ISO 320.

 

avant


après

 

Extrait en taille 1/1 de la photo de ma plaque signalétique: D2X, 17-55 f2.8, 320  ISO, avant et après traitement, automatique toujours.

 

 

Le réverbère devant chez moi, taille 1/1 toujours, Nikon D2X, 17-55 f2.8, 320 ISO, à f11, focale 55 mm.

 

Un extrait en taille réelle d'une image du filet de ma table de ping-pong: D2X, objectif Nikor 17-55 f2.8, focale 55 mm, 320 ISO, f 7.1.

 

 

En conclusion

DxO Optics Pro est une solution passionnante pour travailler vos images. Bien entendu, il ne fera pas non plus des miracles. D'une photo floue, il n'arrivera pas à faire une merveille de netteté.

À ce jour, le logiciel travaille comme nul autre ne sait le faire. Ce d'autant plus que les progrès de cette version 3, en particulier dus à l'apport de DxO Lighting et de DxO Noise, sont réellement fulgurants. Vous-même, grand spécialiste Photoshop, vous ne pourriez arriver à de tels résultats (rappelons-le localisés sur l'image) qu'après de longues heures passées à retoucher votre œuvre. Et encore!

J'ai travaillé des images dans C1 Pro, qui lui aussi dispose d'un réducteur de bruit. En me prenant la tête, je ne suis jamais arrivé à obtenir d'aussi bons résultats qu'avec DxO, en mode automatique et bien entendu en mode expert. Idem avec CameraRaw pour Photoshop, qui est à ce niveau, selon mes tests, bien moins performant que DxO, en particulier au niveau réduction de bruit.

Et puis, par rapport à C1 Pro et même Photoshop, DxO a pour lui la correction des défauts optiques de votre matériel, ce que ne propose pas la concurrence. Et également, par rapport à C1, la possibilité de traiter en plus du RAW, le JPEG et le Tiff, ce qui est très important, puisque nous ne travaillons pas qu'en RAW au quotidien.

Il serait relativement facile pour DxO d'exagérer les corrections pour en mettre plein la figure à l'utilisateur. Or, il ne le fait jamais. Les corrections sont faites par rapport à ce qu'il faut corriger, rien de plus. Le but n'est pas de faire quelque chose de clinquant, mais de plus "juste" possible.

Et DxO Optics Pro remplit parfaitement son cahier des charges.

Que demander de plus?

J'ai la réponse! DxO est tellement bon que lorsqu'il s'agit de traiter mes images pour simplement les améliorer, j'aimerais pouvoir me passer de Photoshop, que je réserverai dans ce cas à la retouche proprement dite. Or pour l'instant, je ne m'appelle pas Cartier-Bresson, et je n'ai pas le cadrage inné. Très souvent, j'ai envie de recadrer un poil, ce qui m'oblique pour l'instant à utiliser un programme extérieur en plus de DxO Optics Pro.

Il suffirait que notre logiciel soit capable de recadrer les images avant traitement pour que je sois pleinement satisfait. Ce n'est pas encore le cas mais... mais chut, j'ai entendu des bruits qui...

On pourrait aussi souhaiter que tous les objectifs soient disponibles pour tous les boîtiers? L'évolution est rapide, mais ce sera difficile, voire impossible.

Et puis Messieurs, votre visionneuse finale doit absolument avoir une vue en vignettes. C'est indispensable, c'est tout, même si comparer les paires d'images est facile, par exemple dans iView.

Personnellement, je n'ai jamais été trop chaud avec les correcteurs électroniques d'image. Même Photoshop me fait peur. Ici, nous avons à faire avec un logiciel extrêmement sérieux, fait par des spécialistes pour des passionnés ou pour des pros, mais qui peut désormais également rendre de fiers services à celui qui n'y connaît rien, grâce au mode tout automatique.

Franchement, je pense qu'avec ce DxO Optics Pro, vos images ne peuvent pas être dans de meilleures mains.

Grande question: l'achat du programme va-t-il mettre à mal les ventes des objectifs professionnels? On pourrait se poser la question en effet, puisque le logiciel peut corriger les défauts des objectifs bas de gamme de manière semble-t-il spectaculaire (on me l'a dit, je veux bien le croire, mais je n'ai pas pu tester un module pour ce type de matériel), qu'il le fait sur un objectif Pro. En effet, sur ces derniers, les progrès sont moins "frappants" ou éclatent moins à la figure puisqu'ils sont bons au départ.

Mais vous avez certainement déjà compris que les corrections, aussi bonnes soient-elles, ont toujours des limites au-delà desquelles l'image risquerait de se dégrader. Par exemple, on peut facilement augmenter le piqué sur Photoshop, mais dans ce cas, on augmente le bruit dans l'image. Il va donc de soi que le DxO Optics Pro va pouvoir travailler de manière bien plus confortable avec une image en provenance d'un objectif de haute qualité qu'avec un zoom offert en bundle avec un reflex bas de gamme.

Cela dit, si j'utilisais DxO assez souvent dans sa version 2, j'ai, depuis que j'ai en ma possession la version 3, donné toutes mes images à traiter à ce logiciel, sans exception, qu'elles proviennent de mon D70 ou de mon D2X.

Et vous ne savez pas quoi? J'en suis fort aise. Mais vous l'aviez compris je pense.

41 commentaires
1)
FT'e
, le 05.08.2005 à 00:42

Fichtre ! Voilà encore un de ces tests façon Cuk qui donnent furieusement envie de se jeter sur l’engin et d’essayer… J’imagine que mon 20D gagnerait à être corrigé de la sorte.

Une question que je me pose cependant : DxO serait-il capable de retoucher une image composite, issue de la fonction HDR de Photoshop CS2, pour autant que les métadonnées (de l’image médiane par exemple) soient présentes dans le fichier assemblé ? J’imagine mal assembler des images retouchées au préalable par les moulinettes DxO. Je dis ça parce que cette fonction HDR, bien que coûteuse en espace sur la carte flash, déchire velu velu.

Et une autre question… ce module anti-bruit, comment se compare-t-il à NoiseNinja, tout bonnement remarquable ? (Ou face à NeatImage dont j’ai entendu du bien mais que je n’ai pas essayé encore.)

Quoiqu’il en soit, un essai de la démo de DxO est impératif ces prochains jours.

Merci beaucoup pour l’incroyable boulot de rédaction ! Chapeau bas.

2)
DomreiRoam
, le 05.08.2005 à 05:09

Une petite question est ce qu’on peut l’utiliser depuis automator?

Si on peut laisser les réglages en automatique ca peut etre pratique que la procedure se lance d’elle meme, non?

3)
François Cuneo
, le 05.08.2005 à 08:17

Pour répondre aux questions de Ft’e sur la fonction HDR:

DxO dans le Workflow, doit intervenir en premier. En effet, toute modif effectuée par un programme de retouche vient perturber ses calculs qui sont certes intelligents par rapport au contenu de l’image, mais sont basés sur l’Exif et les connaissance que l’engine a du travail de l’appareil à partir de ces dernières. Si l’on modifie la base avec un autre programme de retouche…

Pas terrible terrible.

Cela dit je ne connaissais pas cette fonction HDR, j’ai plongé dans mon mode d’emploi: pour le studio, ou des paysages bien statiques, ça me semble pour le moins intéressant, et avoir une dynamique de 32 bits plutôt que 8, 12 ou 16, ça doit être pas mal!

Mais après avoir lu ces explications, ma réponse, sur ce point précis, est « non »! Ou alors, tu passes les images d’une prise de vue l’une après l’autre à DxO, puis tu les fusionnes ensuite dans Photoshop. Ça je pense que ce doit être possible, par exemple en ne demandant que la suppression du niveau de bruit, et pas le dxo lighting, qui va lui contrecarrer les avantages de HDR.

4)
François Cuneo
, le 05.08.2005 à 08:18

Une petite question est ce qu’on peut l’utiliser depuis automator?

Si on peut laisser les réglages en automatique ca peut etre pratique que la procedure se lance d’elle meme, non?

Heueuu, Automator? C’est quoi? Non, je rigole, je n’utilise pas. Mais pour la forme, je l’ai lancé, et je n’ai pas vu l’application dans la liste. L’aide est une nouvelle fois, l’aide d’Apple est tellement NULLE que j’ai abandonné.
Exemple: essayez de créer votre première action. A hurler de rire, rien ne correspond avec ce qu’ils nous disent de faire.

5)
Blues
, le 05.08.2005 à 08:55

Je suis surpris en bien (voir époustoufflé) par la qualité et les possibilités du soft…. Par contre, vu le prix (env. 210 Euros / 330.- Frs), pour le rentabiliser faut y aller… si l’on en a pas un usage pro, je le trouve cher (par passion: ok, par simple intérêt: non). Surtout que plusieurs corrections « basiques » présentées ici sont possibles à réaliser avec des fonctions ou filtres de divers logiciels bitmaps (GC, PaintShop, Photoshop = courbes, accentuation, etc..) ou d’autres dans les paramètres de corrections du module RAW.

Au fait François, tu as un D70 maintenant ? ;-) = lu au bas de ton test

6)
FT'e
, le 05.08.2005 à 09:27

Je me doutais de ta réponse François. Cette fonction HDR de Photoshop, je l’utilise volontier avec tout ce qui bouge pas ou peu (temps de prise d’images < 1 s avec mon 20D, si les temps d’exposition le permettent).

Photoshop a la gentillesse de réaligner les images lorsqu’il y a de légers écarts de cadrage, ça semble fonctionner pas mal. Avec le bracketing automatique de mon appareil et ses rafales rapides, c’est très facile d’avoir des images superposables exposées entre (-4, -2, 0) ou (-2, -1, 0) selon la difficulté du sujet.

Le gain de dynamique est réel et vraiment époustouflant. Hautes lumières détaillées sans surex et ombres fouillées et très peu bruitées (OK, merci le 20D aussi, il y a sa part), malgré de grandes latitudes d’expo. Remarquable.

Je verrai comment intégrer DxO avec ça un de ces jours…

7)
Tony
, le 05.08.2005 à 09:31

Pouah! Cela devient une vraie usine à gaz ce logiciel en rapport avec la première version. Les possibilités sont vraiment impressionnantes.

Pour répondre à Blues, certes tu peux toujours corriger tes images en modifiant les courbes et donner un petit coup d’accentuation. Toutefois, DxO corrige le vignetage, la distorsion, l’aberration chromatique et le bruit des images. Ce qui serait pour ainsi dire impossible à faire manuellement.
C’est sûr que 200€ resteront toujours plus cher que le gratuit, mais beaucoup plus abordable que Toshop.
Maintenant, il est certain que l’on peut aussi s’en passer (d’ailleurs, je m’en passe parce que mes objectifs ne sont pas supportés). Comme la calibration de son moniteur :-)
A ce sujet, vous avez vu l’article de Hardware.fr sur le Spyder2 testé ici même par Noé ? Pas folichon tout cela.

FT’e, je pense que tu peux toujours corriger l’abérration chromatique, le vignetage et la distorsion sur chaque image originale séparément. La fonction HDR pourra toujours être appliqué après avec un petit coup d’accentuation pour la finition.

8)
François Cuneo
, le 05.08.2005 à 09:35

Je suis surpris en bien (voir époustoufflé) par la qualité et les possibilités du soft…. Par contre, vu le prix (env. 210 Euros / 330.- Frs), pour le rentabiliser faut y aller… si l’on en a pas un usage pro, je le trouve cher (par passion: ok, par simple intérêt: non). Surtout que plusieurs corrections « basiques » présentées ici sont possibles à réaliser avec des fonctions ou filtres de divers logiciels bitmaps (GC, PaintShop, Photoshop = courbes, accentuation, etc..) ou d’autres dans les paramètres de corrections du module RAW.

Au fait François, tu as un D70 maintenant ? ;-) = lu au bas de ton test

La version Pro est 159$ (hors taxe, ils les facturent pour la Suisse à 7.6)
La version Elite à 249$ (ht)

Pour ton D70, la version Pro suffit. Et tu as un objectif compris avec.

Réponse à ta dernière question: oui, Photo Grancy m’a proposé leur exemplaire de démo à un prix… fou, comme neuf, jamais sorti du magasin. Je l’ai envoyé en révision pour la forme, et elle est belle!

Hé, je n’ai jamais dit du mal du D70, si tu te souviens bien. En main, je le préfère un tout petit peu au 350D, mais à l’usage, le 350D me semble avoir un peu d’avance. Cela dit (j’ai le Firmware 2 qui fait que le D70 est devenu, à part l’écran et la prise télécommande un D70s) c’est un très chouette boîtier.

9)
Sylvain
, le 05.08.2005 à 09:39

Ben alors là, je suis soufflé !
je viens de télécharger et d’essayer la version de démo. C’est impressionnant !
Merci François du temps passé pour nous mitoner cet excellent article

10)
François Cuneo
, le 05.08.2005 à 09:42

Tony: DxO en tout cas ne recommande pas de ne pas travailler directement avec le fichier sorti de l’appareil, la preuve:

CONSEIL
DxO Optics Pro a été conçu pour corriger des images provenant directement de votre
appareil photo. En d’autres termes, des images qui ont été corrigées antérieurement par
d’autres logiciels ne seront pas acceptées par Optics Pro à des fins de correction.
Veuillez consulter la rubrique de FAQ (questions fréquemment posées) en ligne à l’adresse
http://support.dxo.com/ qui contient les mises à jour les plus récentes relatives à cette
condition. DxO Optics Pro a été conçu pour se trouver en toute première position du workflow,
au moment où les images sont recopiées à partir du lecteur de carte ou de l’appareil photo.
Tous les cas de figure qui suivent ne permettent pas à des images d’être acceptées par DxO
Optics Pro pour traitement :
– l’image a été traitée par d’autres logiciels ;
– l’image a été modifiée et la donnée MakerNote (partie propre au fabricant des
métadonnées EXIF) est absente ;
– l’image ne contient aucune donnée EXIF.
DxO Optics Pro cherche à laisser le plus de métadonnées possibles intactes (EXIF, MakerNote,
IPTC, XMP). Il en résulte que vous devez en principe être en mesure d’utiliser votre autre logiciel
de retouche/traitement d’images même une fois que ces images ont été traitées par DxO
Optics Pro.
DxO Optics Pro fait automatiquement pivoter les images si vous utilisez la fonction
d’autorotation de votre appareil photo. Il est inutile de recourir à un logiciel additionnel pour
cette opération particulière.

11)
Tony
, le 05.08.2005 à 11:16

François, c’est bien que je voulais dire.
FT’e pourra corriger ses images brutes avant de les utiliser dans la fonction HDR.
Cela ne pourra que donner d’avantage de meilleurs résultats. Toutefois et à mon avis, il vaudrait mieux éviter d’appliquer la correction de piqué. Par contre, rien n’empêche de corriger la distorsion, l’abérration chromatique et le vignetage AVANT toute moulitte dans Photoshop.

12)
BeSan
, le 05.08.2005 à 15:01

Bonjour François,

excellent article !

Je suis curieux de savoir, comment DXO se compare avec Nikon Capture 4 au niveau de la qualité de l’image. J’ai vu sur tout les sites web des photographes qui utilisaient du materiel Nikon, que généralement la qualité du traitement NEF par Capture 4 était inégalé jusqu’a présent. Est-ce que d’après toi cette information serait obsolète?

Je suis actuellement débutant de photographie (sérieuse), et franchement, je ne pense pas encore pouvoir évaluer correctement la valeur d’un DXO 3 ou d’un Capture 4…

Merci d’avance de me faire part de tes impressions.

13)
François Cuneo
, le 05.08.2005 à 16:35

Je suis curieux de savoir, comment DXO se compare avec Nikon Capture 4 au niveau de la qualité de l’image. J’ai vu sur tout les sites web des photographes qui utilisaient du materiel Nikon, que généralement la qualité du traitement NEF par Capture 4 était inégalé jusqu’a présent. Est-ce que d’après toi cette information serait obsolète?

Ce que je sais BeSan, c’est que j’ai Capture 4. La photo où l’on voit Basile dans les bras de sa monitrice de natation, j’ai passé des heures dessus au départ, avec C1, avec Capture 4, avec Adobe CameraRaw.

Je ne suis pas un Dieu de ces programmes, mais je commence à avoir une petite habitude des modes de travail. Je ne suis jamais arrivé à corriger une image comme l’a fait DxO tout seul, en trois minutes, sans que j’intervienne!

14)
esales
, le 05.08.2005 à 21:08

C’est dommage qu’il n’y ai pas de version d’essai pour le Nikon D70.
J’aurai bien voulu l’essayer.

– J’utilise Nikon Capture, DxO apporte-t-il un mieux (mis à part la correction objectif). ?

– Lorsque qu’on utilise le mode Expert ou Avancé, juste pour changer le taux de compression du JPG de Excellent à Moyen (c’est combien Moyen en pourcentage, j’utilise le JPG Moyen de NC4), le reste des paramêtres restent-il en automatique ? (je souhaiterais que ce post traitement, s’il est si bon que ça me prenne le moins de temps possible…)

– Lors de l’export en JPG (voir l’onglet Workflow), est-il necessaire d’ajouter un suffixe ou peut-on garder le fichier avec son nom original ?

– En mode Expert ou Avancé, (tout auto, avec juste JPG en Moyen), la balance des blanc est aussi en Auto ?
J’ai parfois ma balance des blancs à refaire car je reste quasiment toujours en mode Balance des Blancs Auto (sur mon D70), et il y a parfois des erreurs (en spectacle avec certains spots rouges, ou parfois lorsque le ciel est couvert).

Bref avant de me lancer dans un achat sans test, je ne voudrais pas me tromper, mon but étant de remplacer en mieux NC4, autant en qualité de sortie photo qu’en facilité d’utilisation.

15)
François Cuneo
, le 06.08.2005 à 00:38

Esales.
Question 1: oui. J’ai déjà répondu. C’est mon avis en tout cas, en plus, DxO fait tout ça automatiquement.

Question 2: je ne sais pas combien représente « moyen » en Jpeg. Je ne travaille qu’en mode qualité maximale. Si tu modifies un paramètres, les autres restent en automatique si tu ne les touches pas.

Question 3: on peut demander de remplacer l’image d’origine, et le suffixe est modifiable.

Question 4: On peut choisir de ne modifier que la balance des blancs. Le résultat sera d’autant meilleur que tu pars depuis un fichier Raw.

Conclusion: au niveau facilité d’utilisation, aucun souci, c’est DxO qui est de très loin le meilleur. Au niveau qualité, avec mes propres connaissances aussi. Si tu es un magicien de NC4, peut-être arriveras-tu à faire aussi bien. Mieux? Peut-être, je ne sais pas.

16)
Nian
, le 06.08.2005 à 02:02

Dis moi François, avec toute cette pub que tu fais a DxO (malgré toi, je sais, ce n’est pas le but ultime), ils ne pourraient pas nous faire part, nous, lecteurs assidus de cuk.ch, photographes acheteurs potentiels et propagateurs des mérites de DxOPro, d’un tout petit code promotionnel? Aller, même valable quelques jours seulement, rien que pour nous, hein?

J’en suis à la commande au niveau du « Promotion Code » et du « Click to validate ». Aller, si j’y rentre cuk.ch et j’obtiens une mini ristourne, je l’achète de ce pas. :-)

Merci pour ce test, légendaire dès aujourd’hui !

Nian, impatient de lire ton prochain test photo, à coup sûr, tout aussi mémorable (je pense au D2X :-)

17)
Claude Mouginé
, le 06.08.2005 à 08:58

Bonjour à tous..

Après lecture de cet excellent test (j’allais ajouter « Comme d’hab » ), j’ai téléchargé la version de démo. Mon ancien zoom (75/300EF non USM acheté en 1992) n’est hélas pas répertorié. Mais pour le couple EOS350/18/55 EFS alors là, c’est vraiment à tomber sur les fesses, tellement c’est bluffant. En plus,les temps de traitement sont excellents (8 images à la minute sur un Pentium 4 3Ghz HT 1 G0 de mémoire) en mode expert. Donc, une fois de plus, merci de nous avoir montré la voie avec ce test.

Vous qui fûtes un Canonniste accompli, sauriez vous me dire si mon vieux zoom 75/300 présente les mêmes caractéristiques que son homologue USM ? Si oui, je pourrais télécharger le module qui va bien..

D’avance merci.

18)
Gokart
, le 06.08.2005 à 11:17

Génial article… comme toujours. Merci François!

Une réflexion me vient. Si les résultats de DxO Pro sur chaque image sont aussi bons en mode automatique, je rêve d’un temps prochain (?) où les constructeurs pourront intégrer ces fonctions directement dans le boitier.
Avoir en direct la reconnaissance de l’objectif utilisé (quelle que soit sa marque), voir la correction appliquée dès la prise de vue avec distortion, vignetage, piqué, bruit…. ;-)
Un petit plus du même genre : la correction des perspectives avec un grand angle. Du style: la belle façade d’église en contre plongée qui aurait enfin de belles fuyantes bien rectilignes (comme après retouche…). Reconnaissance de l’objectif grand angle, distance de prise de vue, inclinomètre intégré au boitier et hop…!
Bon, va falloir un peu muscler les DIGIC ou autres je pense…

J’ai bien dit: je rêve…

19)
François Cuneo
, le 06.08.2005 à 12:40

Bonjour à tous..

Après lecture de cet excellent test (j’allais ajouter « Comme d’hab » ), j’ai téléchargé la version de démo. Mon ancien zoom (75/300EF non USM acheté en 1992) n’est hélas pas répertorié. Mais pour le couple EOS350/18/55 EFS alors là, c’est vraiment à tomber sur les fesses, tellement c’est bluffant. En plus,les temps de traitement sont excellents (8 images à la minute sur un Pentium 4 3Ghz HT 1 G0 de mémoire) en mode expert. Donc, une fois de plus, merci de nous avoir montré la voie avec ce test.

Vous qui fûtes un Canonniste accompli, sauriez vous me dire si mon vieux zoom 75/300 présente les mêmes caractéristiques que son homologue USM ? Si oui, je pourrais télécharger le module qui va bien..

D’avance merci.

Je ne pense pas que les deux objectifs aient les mêmes formules optiques, donc ce ne doit pas être possible, voire même, je ne vous le conseille pas. De toute manière, DxO devrait le refuser lorsque vous chargez une image prise avec cet objectif.

20)
François Cuneo
, le 06.08.2005 à 12:43

Gokart, tu ne rêves pas! Bon, pour certaines distorsions grand-angles, je ne pense pas que l’électronique va intégrer la correction dans les boîtiers, parce que certains les aiment, ces défauts!

Pour le reste… les boîtiers avancent toujours plus fort au niveau du traitement électronique. Donc…

21)
François Cuneo
, le 06.08.2005 à 12:45

Nian, je sais que DxO nous lit, donc peut-être… Je vais leur envoyer un mail, on ne sait jamais! Peut-être auront-ils envie de vous faire plaisir.

Cela dit, j’ai payé en plein mon équipement chez eux, sans rabais!:-)

Sauf que j’ai pu changer de marque sans repayer mes modules objectifs, ce qui est fort agréable.

22)
pilote.ka
, le 06.08.2005 à 15:59

qui ma fois

Excuse-moi François, mais ça m’a fait tilter. dans ce cas il faut écrire: « qui, ma foi, ». Le petit Robert me l’a confirmé. Je ne sais pas pourquoi, ces petites fautes (de frappe?) me révoltent intérieurement, même si j’en fais comme tout le monde.
Ton test est vraiment complet -bravo- mais avec mon Nikon bridge 8800 je ne puis utiliser que Nef et Photoshop.

PS: Mon mail a changé. j’attends noé pour arranger ça.

23)
Emix
, le 06.08.2005 à 23:29

DxO tient compte des plus mauvais (Nikon & Canon) pas besoin pour Pentax, par exemple…
Non, en fait, il faut acheter un logiciel si on achète un APN reflex …

Je veux dire par là que c’est effrayant:
je m’achète un bonard reflex numérique (Pentax istDs, un des meilleurs avec UN TRES BON VISEUR) et vu qu’il fait 5% du marché, un logiciel de corection l’ignore…???!!! ça veut dire qu’il n’est pas nécessaire ?

Enfin vous connaissez les MACeux…

Je n’efface pas ce message, mais c’est un coup de gueule, car on peut pas tous se payer un Nikon pro qui a besoin d’un logiciel pro … je me pause vraiment des questions …

24)
François Cuneo
, le 07.08.2005 à 00:33

DanMac, essaie de comprendre.
DxO est une relativement petite structure. Ils doivent d’abord se pérenniser, et il faut qu’ils mettent leurs forces là où ça va leur rapporter de l’argent. Pour investir ailleurs, et peut-être sur le Pentax.

Comprends aussi que lorsqu’on part dans un reflex, cela signifie le boîtier, mais aussi tous les objectifs qui vont avec.

Mais c’est vrai que c’est ennuyeux, et c’est vrai que nous les Maqueux, nous connaissons souvent ce problème au niveau informatique.

Heu. juste un truc à propos du TRES BON VISEUR. Oui, bon. C’est un bon viseur. Ou disons que c’est un viseur qui est moins mauvais que ceux que l’on trouve sur la même gamme de prix. Faut dire qu’on s’habitue tellement au viseur médiocre du D70, du 300D, que lorsqu’on tombe sur celui du Pentax, on le trouve excellent.

Mais reprends un vieux Nikon ou Pentax ou Minolta argentique, tu verras ce que c’est, un TRES BON VISEUR! Ou essaie un appareil haut de gamme (Canon 1D, Nikon D1, D2), eux sont TRES BONS, même s’ils ne sont pas tout à fait aussi bons que ceux de leurs frères argentiques.

25)
Emix
, le 07.08.2005 à 07:40

Très bon viseur!
J’ai le Pentax MX avec quelques objectifs M très lumineux; je sais donc ce que c’est « un très bon viseur » et en comparaison, le istDS tient très bien la route. J’ai eu aussi un temps un Nikon F3 ;-)

26)
François Cuneo
, le 07.08.2005 à 21:49

DanMac, pour moi, un viseur qui ne couvre que 95% du champ n’est pas un TRES bon viseur.

27)
Emix
, le 08.08.2005 à 11:52

A propos de viseur, certains disent que l’istDS couvre en fait 98 % (à vérifier, mais pour un appareil non-pro !)
Le 100% c’est cher et c’est pour les pros.

cf discussion photim

28)
François Cuneo
, le 08.08.2005 à 13:58

A propos de viseur, certains disent que l’istDS couvre en fait 98 % (à vérifier, mais pour un appareil non-pro !)
Le 100% c’est cher et c’est pour les pros.

Disons que quand le fabricant lui-même prétend couvrir 95%, j’ai plutôt tendance à lui faire confiance:-)

Le 100% c’est cher, mais ça devrait être pour tous, pas que pour les Pros, parce qu’en numérique, ce 95%, ça fait un certain nombre de pixels de gaspillés on dira comme ça… En argentique, c’était moins grave vu que les coupeuses coupaient…

29)
FT'e
, le 08.08.2005 à 19:15

Rapport aux viseurs :

Les 95% souvent annoncés correspondent pour la plupart à un 95% horizontal et vertical, soit un 90% en surface. Ça fait une sacrée différence à l’ère du numérique où les tirages ne sont en principe plus coupés.

Le 100% n’est pas plus difficile à obtenir que le 95%, techniquement. Ni ne coûte beaucoup plus cher. La précision de l’alignement viseur – capteur est plus délicat à obtenir par contre. Mais une précision de 2% n’est pas, loin de là, difficile à atteindre. Le choix d’une couverture réduite, car c’est bien un choix, provient des designs faits pour l’argentique, et d’une volonté de démarquer les gammes amateur et pro. Un 98% linéaire serait la moindre des choses.

Je regrette le viseur de mon Dynax pro, comparativement à mon 20D. 20D qui m’a par ailleurs coûté nettement plus cher. C’est difficilement admissible – mais la concurrence (Nikon) ne fait vraiment pas mieux.

A propos de DxO :

Merdouille, il ne sait pas tirer parti de deux processeurs. Les batches pourraient sans difficulté traîter deux images simultanément pour utiliser au mieux la puissance dispo. Bin non. Ça râme. Vraiment dommage.

30)
sYsIphe
, le 08.08.2005 à 22:51

Grand merci pour cette revue de détail sans concession. Cela vaut presque le coup de tester DXO systèmatiquement avant tout achat d’objectif bas de gamme comme haut de gamme … la photo est réellement rentrée dans l’ère du tout numérique avec ce package software-optique!

31)
denisbalibouse
, le 10.08.2005 à 16:54

est-ce que quelqu’un peut me dire ce que ce programme vaut pour récupérer les hautes lumières ?

Merci

32)
FT'e
, le 10.08.2005 à 21:58

Je me suis amusé ce jour, pour répondre à ma propre question plus haut, à comparer la fonction anti-bruit de DxO et NoiseNinja. Et au fil de mes tests, j’ai relevé quelques points de détails irritants.

En particulier, l’espace colorimétrique par défaut de DxO est le sRGB. Soit. Il faut obligatoirement passer en mode expert pour pouvoir sélectionner Adobe RGB. Et pas de ProPhoto RGB au catalogue. Bon, ce défaut est mineur dans le sens où on peut demander à DxO de sauver le résultat en DNG, ce qui permet de repasser le fichier par Adobe Camera Raw et d’appliquer un profile à ce moment seulement…

Revenons au test de bruit… J’ai shooté hier soir (après le coucher du soleil) quelques maisons de mon village. A 3200 ISO. Et j’ai balancé la chose dans DxO (débruiteur à 100%, toutes autres corrections off) vers DNG puis Camera Raw, et dans Camera Raw (débruiteur off) + Photoshop (ProPhoto RGB) + NoiseNinja (réglage de base). Et comparé les deux fichiers résultants.

On entre dans le subjectif… DxO est très efficace. Je dirais qu’il l’est autant que NoiseNinja, sinon plus. Le débruiteur de DxO élimine très efficacement le bruit qui ressemble à du grain, mais j’observe des taches de bruit assez grandes. NoiseNinja n’élimine pas aussi bien le bruit grain, mais sans produire de grandes taches. Visuellement, NoiseNinja est plus agréable.

Avec NoiseNinja, on obtient une photo bien débruitée présentant un léger grain. Avec DxO, on obtient une photo parfaitement débruitée, mais présentant des taches d’eau (ceux qui ont développé des péloches eux-mêmes sauront à quoi ça ressemble).

L’un dans l’autre, je ne cracherais pas sur un petit workflow raw -> DxO -> DNG -> Adobe Camera Raw -> Photoshop.

Sauf qu’il y a d’autres petits détails irritants pour moi comme (avec mon pauvre 20D qui n’enregistre pas la distance de mise au point dans les images) la nécessité d’entrer manuellement la distance de mise au point pour que certaines corrections soient appliquées.

Enfin voilà. Dans l’ensemble, je suis assez bluffé par ce logiciel. Je suis un poil réticent quant au prix par contre. Et pour autant que je puisse le dire, pas de prix étudiant (que je ne suis plus, mais bon, n’empèche). Je trouve en particulier les modules objectifs très chers, et la politique de lier le prix à la « qualité » de l’objectif tout à fait déplaisante. Ce serait lié à la complexité des corrections à effecuter, bon, mais ça…

Enfin, je garde mes raw bien en chaud. Je me fendrai peut-être de ce programme un jour :). Ça s’use pas un fichier raw.

33)
Misti
, le 11.08.2005 à 14:38

(avec mon pauvre 20D qui n’enregistre pas la distance de mise au point dans les images…)
Et voilà pourquoi je n’ai pas encore acheté DxO et ce n’est pas un petit détail !
Cela est-il imputable à Canon ou à DxO ?
Si c’est DxO les clients qui sont les heureux possesseurs d’un 20D ne sont-ils pas lésés en achetant leur kit DxO ?
Je veux bien me serrer la ceinture pour acquérir ce logiciel si bien plébiscité par François Cuneo mais, vu le prix, il faut que ça fonctionne complètement.
C’est la première fois que que j’écris quelques lignes ici et j’en profite pour féliciter très chaleureusement cuk.ch pour leur travail.

Misti

34)
François Cuneo
, le 11.08.2005 à 16:29

Misti, c’est Canon qui cache certaines données sur certains appareils, et c’est nul.
DxO n’y est pour rien. Personnellement, je suis très content d’avoir un Nikon à ce niveau, même si Niikon de son côté crypte sa balance des blancs. Mais là, DxO comme d’autres a trouvé la parade.
Cela dit, cette distance est importante, mais il n’y a pas vraiment besoin d’être extrêmement précis.

35)
esales
, le 14.08.2005 à 00:35

Voici mes propres commentaires sur DxO après une utilisation de quelques jours.

C’est proprement fabuleux la différence de qualité entre NC4 et Dxo V3 (en faveur de DxO). Merci de m’avoir ouvert les yeux.

Mais, j’ai quand même 2 reproches à faire à DxO :
– il renomme les fichiers en y ajoutant obligatoirement quelque chose
– le tout « auto » n’est pas parfait, j’obtient presque tout le temps quasiment mieux en mode « Avancé ».

Mais vu les résultat obtenus, je pardonne à DxO.

Mes conseils pour les utilisateurs de NC4 qui passent sur DxO :
– pour info, le niveau de compression JPG « Moyen » de NC4 correspond au 90% de DxO
– pour avoir les photos prisent verticalement dans le bon sens lors du traitement par DxO, il faut décocher l’option de rotation automatique dans Nikon Transfert.

36)
François Cuneo
, le 14.08.2005 à 08:15

escales, le suffixe rajouté par DXO est réglable dans le workflow. Tu peux même le supprimer il me semble.

37)
esales
, le 14.08.2005 à 10:02

Le suffixe est modifiable mais sa suppression totale est impossible (il sort un message d’erreur).

38)
arjuna
, le 20.08.2005 à 19:18

Oui, mais seulemnt pour certains heureux !

Réponse de DXO :
<<Bonsoir | Bonjour,

Étant donné nos ressources limitées, nous avons malheureusement aucun plan à présent pour supporter la gamme Pentax, Olympus, Kodak, Panasonic, Leica, Sigma ou Fuji.

cordialement,>>

arjuna

39)
Nian
, le 04.10.2005 à 20:45

Ça y est: version 3.5 est prévue pour le mois de novembre: mise a part des améliorations dans le travail d’images, si j’ai bien compris la pub, tous les modules objectifs et boitiers devraient être accessibles aux possesseurs de la version 3.0.

Je vais de ce pas acheter ce petit bijou :-)

Edit: Ah ben non, j’peux pas. Je me suis laissé prendre par un timeout dans le choix des objectifs et depuis je ne tombe que sur une page m’en faisant part. J’ai changé de navigateur, je me suis déconnecté/reconnecté pour avoir une nouvelle adresse IP, effacé le cache etc. Rien n’y fait. Bizarre ce shop qui se souviens si longtemps d’un timeout…

Voici le message:

Microsoft OLE DB Provider for SQL Server- Fehler ‘80040e31’
Timeout expired
/body.asp, line 144

(Ah bon, alors M$, voyons ;-)

40)
perlmic
, le 07.01.2006 à 11:06

Bonjour,

Je viens d’acquérir le logiciel DXO version 3.5
Je le trouve vraiment bien et correspond à mes besoins avec mon Canon 20 D.
Je voulais vous poser une petite question: Lorsque j’enregistre une photo corrigée, il se crée un fichier annexe avec extension .dxo .
A quoi correspond ce fichier ?
Peut-on éventuellement le supprimer sans dommage ? Ce fichier est de l’ordre de 7500 octets environ .

Merci d’avance pour votre réponse

Michèle

41)
François Cuneo
, le 07.01.2006 à 11:11

Bonjour!
Vous pouvez le supprimer sans crainte, c’est un fichier texte, qui récapitule juste les réglages effectués. Vous pouvez très bien reprendre l’un de ces réglages, via ce fichier, pour l’appliquer à d’autres photos. Personnellement, je jette tout ça.