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Fin de partie sur l’Olympe

Le Chef est en vacances, profitons de l’embellie offerte, dansons les souris, dansons !

Depuis quelque temps, je m’interroge.

En fait, je n’ai sans doute pas digéré les J.O. d’Athènes qui ont été le «battement d’aile de papillon» qui a fait déborder la coupe.

Non que je n’aime pas Athènes, bien au contraire, j’y ai vécu de merveilleux instants, mais  je crois que j’ai construit/développé une vraie allergie (exposition renouvelée à un allergène, à dose croissante) à l’Olympisme, qui a explosé et m’a fait comprendre.

L’occasion est propice à cette prise de conscience à plus d’un titre.

Le réveil en forme de gueule de bois de parisiens/français n’en sera donc que le prétexte. Le dire sur un site en .ch est le signe de ne vouloir point particulariser, mais rechercher un peu de neutralité. (Bien d’accord, ce n’est pas pour cuk le test de Mathematica pour MacIntel).

Oublions simplement l’aspect pompe à fric, parrainage de CocaCola, et autres bienfaiteurs chroniques de l’humanité, de par leur axe de communication, pour se retourner un peu vers les valeurs charriées par le flot. En effet, les J.O., vus comme un accélérateur d’urbanisme pour la ville organisatrice, pourquoi pas, mais on pourrait aussi organiser une loterie mondiale ! Un facteur d’amélioration de l’emploi ? Il faut vraiment être à court d’idées à Paris pour ne voir et n’espérer que ce levier !

«Plus vite, plus haut, plus fort», qu’il disait, le Baron.

Soit.

En soi, ces valeurs proclamées ne sont pas nuisibles, l’idée de dépassement voire de quête de l’inutile ne me déplaisent point et sont également stimulantes pour l’esprit. Le record, c’est un peu l’art pour l’art, la traque de l’impossible, comme le serait d’écrire une humeur pour cuk en deux lignes. Je revois l’imagerie de la première ascension du Mont Blanc. C’est sans doute inhérent à notre espèce, tout au moins à sa version occidentale. C’était aussi la marche vers l’est ou la ruée vers l’ouest selon que l’on soit Chevalier Teutonique ou meneur de Chariot au Far-West (ok, le lien n’a rien à voir, mais j’en suis comme fasciné)… Les seuls gêneurs étaient slaves ou peaux-rouges, mais on leur réglait prestement leur compte. On ne priait même pas pour eux.

Examinons les moyens pour atteindre ce «plus vite, plus haut, plus fort». D’abord vient l’entraînement, puis l’équipement qui se muent en préparation.

On en arrive rapidement au sacrifice des valeurs éthiques : l’important n’est plus du tout de participer, mais de gagner à toute force, à tout prix… à quel coût ? On débusque la fillette gracile, loin d’être nubile, pour avoir quelque chance en gymnastique. Quand la préparation se limitait à ingurgiter avant l’effort un peu trop de nouilles et autres sucres lents, et pourquoi pas ?, les compétiteurs n’étaient pas obligatoirement phosphorescents la nuit.

Le jeunisme induit, puis nécessaire et forcené me perturbe : et les autres, qu’en fait-on ? La «gonflette» ou la «sucette» me révulsent autant que la guerre chimique ou les mines antipersonnel, puisqu’elles ont des effets homologues.

Le besoin d’alibi affiché en proclamant la sollicitude cyclique (tous les quatre ans quand même) pour les handisports/paraolympiques est la marque à contrario du mépris/oubli qui va tranquillement son chemin le reste du temps. C’est vraiment un alibi, car il n’y a pas de place pour les faibles dans une compétition effrénée. Au début des nouveaux jeux, il y avait une épreuve de tir au canon, m’a-t-on appris…

Et l’on arrive à l’essentiel, quand même. Je crois que mon introduction est encore plus longue que celles commises habituellement par le Maître de céans :

Le nationalisme enflammé, le côté cocardier, affiché, magnifié, exalté, je crois que c’est précisément cela que j’exècre. C’est flatter l’encolure des renfermés, souffler le chaud sur les haines de l’autre, de l’étranger : non ciseler, mais marteler de l’exclusion. Et que l’on ne dise pas que c’est récuser ses racines.

On commence par parader -en troupe- au pas cadencé derrière des drapeaux qui vont vite étouffer la petite flamme. Ne manque que la bénédiction du vicaire général aux armées. On les revoit, ces drapeaux, à l’issue de chaque épreuve : tout d’abord sur les épaules du vainqueur (quel est le féminin de vainqueur ?) qui s’en drape seul ou bien qui en est adoubé par des mains trop secourables ; ensuite aux mâts du podium, bien décalés selon le classement.

Enfin, zim !, boum !, glon !, les hymnes résonnent dans l’arène. Si on se limitait à l’hymne olympique, trop peu souvent utilisé, pourquoi pas ? Pour les nations Européennes, on n’entend jamais l’extrait de «l’Hymne à la Joie» qui est l’hymne européen, mais bien la vieille ou moins vieille antienne qui a toujours précédé, accompagné et suivi les massacres de l’autre siècle.

Les états et les peuples constitutifs de l’Europe, la vieille, la nouvelle ou la centrale, celle de l’Est et de l’Ouest, se sont furieusement étripés au cours des siècles et ont finalement et heureusement pris conscience que cela suffisait ainsi, malgré la rechute balkanique, il y a dix ans déjà. Quelques esprits fulgurants ont imaginé qu’il se pouvait, qu’il fallait, qu’on n’avait plus le choix sauf qu’il en aille autrement. Ils ont imaginé pour nous un concept sans doute imparfait, car ils n’osaient pas faire réellement table rase. La rupture était donc incomplète, mais quelle générosité, même si elle se pervertit par le bout de la lorgnette de l’économie comme le dénoncera sous peu l’esprit chagrin de service.

Ce n’est pas en encourageant, en «sublimant» dans un stade et en faisant durer ces mimiques et simulacres étriqués, rétrogrades que l’on construira un monde meilleur. Et ceci impacte en premier la construction européenne en attisant les nationalismes.

Avec notre système actuel dans l’UE, la taille des petits pois est normée pour tous, le bon chocolat doit avoir jusqu’à 5% de graisses végétales (ça, est-ce pour que les Suisses puissent exporter du vraiment bon chocolat ?), etc. Les vrais problèmes : l’énergie, la santé, l’eau ne sont jamais abordés ni lucidement ni dans une perspective autre que le strict court terme, cf «la sécheresse de 2005», un peu comme les résultats trimestriels des grandes entreprises. Quand on installe quelques éoliennes, on ne retient que la perturbation de la réception de la sacro-sainte télé en Argonne. Ne parlons même pas de faire face en commun aux menaces qui attentent à tout, tous et chacun.

Il y aura bientôt beaucoup plus de différences entre les législations du Massachussets et du Nouveau-Mexique qu’entre ce que l’on veut laisser subsister comme interstice entre la façon de vivre du riverain de la Baltique et celle du Catalan.

Les « élites », élus ou intellectuels, n’ont pas eu le courage de clairement affirmer qu’elles visaient en loucedé un fédéralisme niveleur à minima et ont cherché à le forcer par une ouverture-fuite en avant, plutôt que de prendre le parti de consolider chaque phase de l’extension.

En conséquence, on ne sait pas bien où sont nos frontières, tous les pays qui passent par là et voient de la lumière entrent, certains voudraient même ne pas avoir à frapper à la porte, et mettent les pieds sur la table commune. Exactement comme on le fait dans le métro parisien…

Ceux qui ont ouvragé cette table, veulent bien volontiers lui mettre des allonges pour accueillir de nouveaux convives mais peuvent légitimement leur demander de les aider à faire la vaisselle… sans la casser.

C’est là que nombre de citoyens commence à prendre conscience que ce n’est pas ce laisser-aller, cette sensation de perte de leur identité, une remise en cause continue de leurs conditions d’existence, qu’ils veulent pour eux et leurs enfants. Je revois, il y a dix ans, planté au fond de nulle part – le Vatnajökull d’avant l’éruption - en Islande, un Unimog à cellule de camping… avec au sol un parquet ciré où le gros tatoué qui l’habitait te servait volontiers un café, pour autant que tu chausses des patins en feutre !

C’est un peu ça «mon» Europe de rêve : des gens policés qui se respectent, partagent éthique, valeurs et pain. Ce n’est sûrement pas un repli malthusien, une frilosité, un refus du changement, mais vaincre les ténèbres. C’est encore moins le refus de l’Europe stigmatisé par les «ouistes» du traité constitutionnel. Je ne dois pas être seul à croire que cet idéal, ce véritable objectif plutôt, soit réalisable aussi facilement/difficilement qu’un espace de libre-échange.

Parce que si on vire au club d’échanges…

Notre bonne Europe doit se refonder, il en est encore temps : c’est pourquoi je hacke à Jacques Delors - que je respecte un peu mais sans l’aimer vraiment pour sa couardise face aux urnes- sa définition d’une «Fédération d’Etats-Nations».

Plus besoin d’anneaux donc, il reste la barre, fixe…

14 commentaires
1)
JCP
, le 20.07.2005 à 09:45

Ouh là!

C’est bizarre, pour une fois j’ai pas envie de dire une connerie, comme d’habitude.

Pour une humeur pareille, je vais tourner 7 fois ma langue dans ma bouche et revenir plus tard…

JCP

2)
pat3
, le 20.07.2005 à 11:54

J’avoue ne pas avoir tout compris, une bonne partie de l’humeur est assez allusive, et bon, je ne lis pas l’info tous les jours, la regarde encore moins.
Entre le début et la fin, je crois qu’il y a changement de cap. Contre l’olympisme, pourquoi pas (mais pourquoi plutôt ne pas s’en foutre? Le discours est toujours celui de ceux qui tireront des bénéfices économiques de l’opération, et les pseudo-quidams présentés dans les clips de propagande olympique Paris 2012 ne sont que des alibis pour ce qui n’est qu’une très bonne opération immobilière, un chantier publicitaire massif et autres opportunités de businessmen).
Je crierais bien plus sur la vente des parts de l’état dans les autoroutes qui feront de la France un pays médiéval (dîme à l’entrée des villes, dîmes pour emprunter les routes rapides; on a connu ça à Toulouse, ou une rocade payante s’est installée en lieu et place d’une route nationale gratuite, obligeant les banlieusards à payer leur entrée quotidienne en ville, et on n’est pas à Paris ici, aucune entreprise ne prendra en charge, même en partie, tes frais de transport).
Bref, pourquoi tant de récriminations contre « l’olympisme », alors que ce n’est que le discours autorisé sur les J.O? Et surtout, à mon sens, et ça a toujours été une des fonctions du sport, vaut mieux un nationalisme pour des enjeux de pacotille (une médaille, quelle qu’elle soit, est toujours en chocolat) qu’un nationalisme actif et guerrier.
Les taxis argentins connaissaient les villes de France grâce à la coupe du monde de Football: il leur restait l’idée d’un pays à visiter, et un certain accueil pour les ressortissants français.
C’est vrai, le foot, ce n’est pas les J.O. C’est d’abord un sport co, ensuite un sport populaire, à tous les sens du terme. Si les groupes chimiques finiront par tuer les J.O. à force de fabrication de surhommes (sans doute seules les disciplines d’endurance restent assez marginalement « chimisées ») ce sera plus long (mais ça viendra sans doute) pour les équipes nationales de football, et il y aura sans doute très longtemps encore des équipes amateurs pour taper la beuse le dimanche et s’organiser en mini tournoi de quartier…
Donc les vertus du sport, quoiqu’on en dise, existent, quels que soient les discours qu’on esssaie de greffer dessus: intégration (même si elle peut conduire à une ghettoïsation « seconde »), goût de l’effort, dépassement de soi, participation collective.
Cela ne veut pas dire qu’il n’ait que des vertus, loin de là (l’esprit sportif et l’esprit des sportifs, il y a une grande différence: faut être dans des vestiaires avant, après match ou entraînement, pour te dire que le sport, c’est pas que beau)…

Après, la partie europe de l’humeur, bien qu’elle m’intéresse, je ne vois pas vraiment quel lien elle entretient avec la première partie…

pat3

3)
Saluki
, le 20.07.2005 à 14:28


Entre le début et la fin, je crois qu’il y a changement de cap. Contre l’olympisme, pourquoi pas (mais pourquoi plutôt ne pas s’en foutre?

Je crierais bien plus sur la vente des parts de l’état dans les autoroutes qui feront de la France un pays médiéval

à mon sens, et ça a toujours été une des fonctions du sport, vaut mieux un nationalisme pour des enjeux de pacotille .qu’un nationalisme actif et guerrier.

il y aura sans doute très longtemps encore des équipes amateurs pour taper la beuse le dimanche et s’organiser en mini tournoi de quartier…
Donc les vertus du sport, quoiqu’on en dise, existent, … goût de l’effort, dépassement de soi, participation collective.

Après, la partie europe de l’humeur, bien qu’elle m’intéresse, je ne vois pas vraiment quel lien elle entretient avec la première partie…

Zut, j’ai du mal m’exprimer ;°(
En fait les parties sont parfaitement liées comme un jeu de marelle où l’on saute de case en case, mais avec logique.
Le fond de ma pensée est que le nationalisme cocardier – dont sportif dans un cadre qui se veut universaliste – est foncièrement pervers et néfaste.
Cette humeur a été écrite il y a une semaine et depuis j’ai trouvé quelques arguments subsidiaires pour me conforter :
• l’arrêt de la cour constitutionnelle de Karlsruhe,
• les rumeurs d’OPA sur Danone.

L’arrêt est un pavé de l’ours, qui, sous couvert de protection individuelle du citoyen allemand fragilise la défense collective des populations européennes contre des gens qui n’ont pas autant de prévenances sur les règles du jeu.

Les rumeurs d’OPA sont la marque d’un «capitalisme à la française», système éculé et consanguin (les administrateurs de l’un sont les dirigeants de l’autre et vice-versa) qui amène des groupes à n’être dirigés que par une fraction du capital, le reste étant disséminé et susceptible d’être ramassé par une offre plus alléchante.

C’est vrai que j’aurais pu le jouer plus court.
La Litote: encore une balte?
;-.


Du MacPortable à l’Alubook, en quinze ans je suis devenu plus sage.

4)
pat3
, le 20.07.2005 à 15:55

Zut, j’ai du mal m’exprimer ;°(
En fait les parties sont parfaitement liées comme un jeu de marelle où l’on saute de case en case, mais avec logique.
Le fond de ma pensée est que le nationalisme cocardier – dont sportif dans un cadre qui se veut universaliste – est foncièrement pervers et néfaste.

C’est ce que je pensais avoir compris (ouf! :-)

Cette humeur a été écrite il y a une semaine et depuis j’ai trouvé quelques arguments subsidiaires pour me conforter :
• l’arrêt de la cour constitutionnelle de Karlsruhe,
• les rumeurs d’OPA sur Danone.

C’est là que je ne saisis plus: quel rapport avec le nationalisme cocardier (et notamment sportif)?

L’arrêt est un pavé de l’ours, qui, sous couvert de protection individuelle du citoyen allemand fragilise la défense collective des populations européennes contre des gens qui n’ont pas autant de prévenances sur les règles du jeu.

Je ne te suis plus: qu’est-ce que tu entends par « pavé de l’ours », et peux tu être plus explicite (ou même seulement me laisser une liste de liens) pour comprendre de quoi il s’agit?

Les rumeurs d’OPA sont la marque d’un «capitalisme à la française», système éculé et consanguin (les administrateurs de l’un sont les dirigeants de l’autre et vice-versa) qui amène des groupes à n’être dirigés que par une fraction du capital, le reste étant disséminé et susceptible d’être ramassé par une offre plus alléchante.

Mais là encore, même si on peut discuter avec vigueur du système politique et financier « à la française », je ne vois pas le rapport avec le nationaliste cocardier tel qu’il peut sévir dans le sport…

Mais bon, c’est juste pour éclairer ma lanterne…

pat3

5)
Saluki
, le 20.07.2005 à 16:46

pat3

Les lien avec le nationalisme cocardier, certes non sportif sont les suivants:
pour l’arrêt de Karlsruhe c’est ici .
Edit:
ça fait trois fois que j’essaie de coller l’adresse et que ça ne marche pas, pourtant elle est bonne si on la recopie et colle dans le navigateur…Mystère et boule de gomme!

Pour le « pavé de l’ours », c’est développé et encore ici .

Si tu veux le raccourci, c’est ainsi:
Dans une fable célèbre, « L’Ours et l’Amateur de jardins », La Fontaine raconte qu’un ours et un homme avaient décidé de se réunir pour fuir la solitude. L’homme jardinait tandis que l’ours chassait. A la maison, l’ours veillait sur le repos de son compagnon. Un jour, une mouche vint se poser sur le nez de l’homme endormi. L’ours, pour la chasser, prit un pavé, le lança sur la mouche et écrasa la tête du dormeur. Depuis, l’expression « le pavé de l’ours » signifie qu’une action nuisible peut être dictée par une bonne intention irréfléchie.

L’aspect « cocorico » du capitalisme français s’est cultivé bien tranquillement au chaud derrière les frontières hexagonales tant qu’elles étaient étanches, en participations croisées. Ce montage évitait l’accumulation de capital, et permet(tait) de contrôler une entreprise/un groupe avec une part très minoritaire. De mémoire, la famille Riboud qui contrôle Danone ne doit en posséder que 5 à 6 % mais détient la majorité des voix au Conseil. La majorité du capital est flottante.

Pour moi, donc une dérive ou une déviance sont du même ordre de nuisance, qu’elle prenne place dans une compétition sportive ou vienne biaiser les (dés)équilibres économiques.


Du MacPortable à l’Alubook, en quinze ans je suis devenu plus sage.

6)
ToTheEnd
, le 20.07.2005 à 17:51

Heu… moi aussi je peux écrire quelque chose qui sera compris par une seule personne?

Je pensais publier ma psychanalyse avec l’aide de mon psychiatre… Il m’a toutefois fait comprendre qu’il était encore trop tôt;-)! Que je n’étais pas prêt… mais je suis né prêt!

T (heu, mais j’ai trouvé bien quand même hein…)

7)
Saluki
, le 20.07.2005 à 18:33

Heu… moi aussi je peux écrire quelque chose qui sera compris par une seule personne?

Je ne pensais pas être abscons à ce point.
je t’expliquerai avec une andouillette à la cuk Day, prépares les flûtes…


Du MacPortable à l’Alubook, en quinze ans je suis devenu plus sage.

8)
Invite
, le 20.07.2005 à 19:27

Fin de partie sur l’Olympe et En attendant ToTheEnd sont effectivement deux humeurs particulièrement absconses.
Plus sérieusement, les déçus de l’olympisme me font penser à Olivier Pellerin s’insurgeant qu’« On s’est foutu de [sa] gueule »
Les idéaux comme les promesses n’engagent que ceux qui s’entêtent à y croire contre le réel.
1968, manifestation du Black Power sur les podiums de Mexico ;
1972, commando palestinien dans le village olympique de Munich
1980, Boycott US des jeux Soviétiques
1984, Boycott Soviétiques des jeux US
Cela fait près de quarante ans qu’on sait que l’idée de trève au cœur des Jeux d’Olympe n’existe plus, ne peux pas exister dans les Jeux Olympiques.

9)
Saluki
, le 20.07.2005 à 21:24

Les idéaux comme les promesses n’engagent que ceux qui s’entêtent à y croire contre le réel

Welcome on board Officer !

ben… Ai-je dit le contraire?

10)
Invite
, le 20.07.2005 à 21:58

Ai-je dit le contraire?

ben… je sais pas trop.
Alors à tout hasard je voulais rappeler, affirmer du moins, que la sollicitude cyclique n’était pas plus reluisante qu’une solitude cycliste qui carbure à l’eau (et au vent dans le dos) et lave plus (Le)blanc.
Qu’à ce titre c’est difficile d’en faire une prémisse d’humeur ; sauf à vouloir aussi se déclarer déçu du Cercle des Capitalistes français disparus.
Un petit peu étonné que ToTheEnd ne t’ait pas encore conseillé les bars parallèles plutôt que la barre fixe.
Par ailleurs, Montréal c’est un peu loin, tu n’as pas des adresses plus près ?

11)
Saluki
, le 20.07.2005 à 22:23

1 … la sollicitude cyclique …une solitude cycliste…

2 Par ailleurs, Montréal c’est un peu loin, tu n’as pas des adresses plus près ?

1 C’est digne de l’Album de la Comtesse, bravo!

2 Bien sûr, mais ce sont les miennes, et je ne voudrais rencontrer ni des cukiens ni des clients non plus que Madame Saluki à ma recherche avec un rouleau à patisserie.
C’est à virer au Courteline… ou à la ‘Pataphysique .

12)
Saluki
, le 20.07.2005 à 22:39

Voilà.

J’avoue.

Quand le sieur François, maître de céans n’est pas là, les souris comme les Salukis dansent et racontent leur comptine: « Une souris danse… », « Pouf, Pouf, ce sera toi le chat… » »Plus haut, plus vite… »
Le fil est tênu entre le sérieux et le moins sérieux, entre le discours sensé et le désaxé, entre le fil donc, et la (grosse) ficelle.
Le lectorat de cuk est adulte: peu ont marché, aucun n’a couru…

Bravo, c’est une preuve de maturité…lucide.

—–
Et je disparais pour un temps…mais pas en vacances, hein.

13)
Alexandre
, le 20.07.2005 à 23:02

je ne sais pas comment c’est pour vous, mais je crois que je préfère quand cuk s’en tient à l’informatique… c’est moins, comment dire, abstrait. non?

;-)

14)
Invite
, le 21.07.2005 à 13:17

ce sont les miennes, et je ne voudrais rencontrer ni des cukiens ni des clients non plus que Madame Saluki à ma recherche avec un rouleau à patisserie.

Le capitaliste ordinaire : libre-échangiste chez les autres, protectionniste chez lui…
Ton histoire de rouleau à pâtisserie et de Mme Saluki, me fait penser à la question de Pierre Desproges :
Que fait Mme Seguin pendant que M. Seguin est dans sa chèvre ?