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J’ai été infidèle à ma pomme, et c’est pas le pied

J'ai un bon vieil iBook qui a du mal à fonctionner sous Mac OS X. Oh, il ne marche pas si mal que ça, mais la pizza infernale s'affiche trop souvent à mon goût. Ca m'énerve. Or cette machine me sert principalement en déplacement, pour écrire et regarder des DVD. Éventuellement, à aller sur internet. Plus, quand je serai au point, à stocker les photos de mon appareil numérique. Rien de très extraordinaire donc.

Je ne me sers pas d'iTunes, mes goûts musicaux sont incompatibles avec la compression mp3 et ses dérivées. Je n'ai pas ouvert iCal depuis au moins un an. J'écris avec le plus basique des éditeurs de texte : TextEdit. Pour les films, j'utilise VLC, qui offre plus de possibilités que le lecteur d'Apple. Ai-je vraiment besoin de la panthère ou du tigre et de toutes leurs fonctionnalités extraordinaires ? Pas vraiment.

Alors, depuis le temps que j'entends parler des logiciels libres et du merveilleux monde de Linux, voici l'occasion en or d'essayer.

 

Choix d'une distribution

Le premier problème qui se pose, quand on veut quitter Apple, c'est qu'utiliser à la place. Le début de la réponse est facile : pas Windows. Ce n'est pas pour des questions de religion, mais parce que le matériel n'est pas compatible. Ensuite, ça se complique.

J'ai exclus les vieilles versions d'Apple (Système 9 et précédents), que je connais pourtant bien, parce que j'avais envie de nouveauté. De même, je n'ai pas retenu de système "exotique" ou historique comme BeOS, c'est trop compliqué à installer et il y a trop de risque d'incompatibilités avec ma machine. Je n'ai pas non plus été tenté par les BSD, qui sont pourtant réputés extrêmement stables, car ce sont des systèmes orientés serveur, ce qui n'est pas vraiment l'usage que je fais de mon iBook.

Ce sera donc Linux, on s'en serait douté. Oui, mais lequel ? Il y a 386 différentes versions de Linux. Rien que ça ! Procédons donc par élimination. Je veux une version (il faut dire distribution) récente et active (c'est à dire qu'il y a plus d'un développeur). Il faut que ce ne pas trop compliquée à configurer. Et bien sûr, qui tourne sur ma machine (salut Mandrake, Fedora et pas mal d'autres).

Le choix est donc très sérieusement réduit. Je me suis posé un moment la question d'utiliser Darwin, la version libre d'Apple. Je ne l'ai pas retenu, faute de trouver suffisamment d'informations adaptées pour un débutant comme moi. Au final, après de longues indécisions et de sérieux questionnements, j'ai finalisé mon choix.

J'aurai vraiment aimé prendre Debian. Parce que c'est une distribution de référence, vraiment universelle, bourrée de logiciels et surtout parce qu'elle est complètement libre : pas de droits, pas de petits secrets ni de d'arrangements dans mon dos (du genre iTunes et Toast). Mais ce n'est pas pour moi. Trop compliqué. Et terriblement en retard en plus. Jugez par vous-même : ils annoncent la nouvelle version pour la fin du mois, si tout va bien. Mais ça fait presque deux ans que cette nouvelle version est annoncée pour demain !

En revanche, Debian a une petite sœur : Ubuntu. Qui vient juste de sortir, qui tourne sur Mac et dont tout le monde en dit le plus grand bien. Ajoutez à cela que c'est gratuit. que c'est en français. Que l'installateur est simple et facile à utiliser. Qu'il y a des mises à jour régulières tous les 6 mois, et que je peux jouer avec pour le modifier comme je veux (sinon, à quoi bon passer sous Linux ?). Allez, vendu !

 

Récupération des données et préparation

Tout est sur le site d'. J'y ai passé plus que quelques heures à lire et essayer de comprendre. À m'assurer que c'était le bon choix. Puis, une fois décidé, j'ai téléchargé le CD depuis la page d'installation. On peut même le télécharger depuis la France (merci OVH) ou la Suisse (merci SWITCH). Une fois le CD récupéré, il n'y a plus qu'à le graver (c'est un ISO standard), écrire dessus ce que c'est, et, pour finir, à le mettre dans son lecteur…

À noter, si l'on hésite à faire la bascule, que l'on peut télécharger un "Live CD" qui permet d'essayer le système sans l'installer sur son disque dur. C'est sûrement très lent, car le système tourne depuis le lecteur de CD, mais si on a peur… Je l'ferai pas : même pas peur !

La documentation est abondante, il y en a même en français. Tout ça est un peu confus, sans doute, mais il y en a plus que de nécessaire pour se sentir rassuré. À tord, évidemment, les problèmes n'étant jamais faciles à résoudre… On y reviendra. À noter également une documentation parallèle, non officielle, pleine de trucs et astuces.

Enfin, si on a besoin d'aide, on peut demander en français ici, et en anglais . Comme toujours, il faut demander poliment, après avoir cherché, interrogé Google et consulté les trois millions de pages web en ligne… Les furieux du Linux adorent adorent manger du newbie au petit déjeuner, et l'assaisonner à coup de "RTFM", c'est à dire "Read The Fucking Manual". (Non ! C'était une blague ! Pitié, arrêtez l'attaque DOS !)

Pour la préparation, je vous recommande : une table avec votre machine dessus, une connection à internet pour les mises à jour qui auront imanquablement lieu, les périphériques les plus courant branchés (souris par exemple) et un énorme pot de café. Hem, pas trop près, le café. Les ordinateurs n'aiment pas.

Je vous conseille aussi d'avoir un deuxième ordinateur, lui aussi relié à internet, avec Safari ou Firefox branché sur le site d'Ubuntu. On ne sais jamais…

 

Installation

On se croirait presque chez Apple. Il suffit de mettre le CD dans le lecteur et de redémarrer la machine en gardant la touche C enfoncée. L'installateur se lance et vous propose de faire le boulot, tout seul. C'est très légèrement abscons, il faut lire l'anglais, mais en tapant sur la touche Retour, ca fait l'affaire.

Suivent quelques questions simples :

  • Langue à utiliser. Le choix est plus que conséquent, il y a même le basque. C'est très sympa, car tout ce qui suit se fait dans cette langue.
  • Le type de clavier. Il y a une proposition par défaut, mais on peut tester son clavier pour voir si le choix proposé est bon et bien sûr, en changer.
  • Le nom que l'on va donner à sa machine. Là encore, bon boulot, car il y a des sécurités qui empêchent de donner un nom inadéquat, avec des accents par exemple.
  • Le partitionnement. Celle-là, je l'attendais avec grandes craintes. Linux, et surtout Debian dont Ubuntu est issu, ne sont pas réputés sur ce point. J'ai été agréablement surpris : proposition automatique, possibilité de changer son choix comme on veut, retour en arrière possible… Rien à reprocher.
  • Mon nom. Mais pas mon adresse réelle ou électronique, ni mon sexe, ni mes opinions politiques. Il y a des jours où les questions d'Apple m'énervent profondément.
  • Mon nom d'utilisateur.
  • Mon mot de passe.

Un peu plus tard, l'ordinateur m'explique que le cédérom ne contient pas le support complet pour ma langue et me propose gentiment de récupérer les données nécessaires sur internet. Comme il est bien poli, je lui dit oui et ça repart.

Au bout de 25 minutes environ, la première phase de l'installation se termine. Le CD est éjecté et la machine vous demande de confirmer le re-démarrage. De toute façon, il n'y a pas le choix. Alors, d'accord. Et c'est reparti pour un long moment de manipulation de paquets à grand coup de sélection, désélection, dépaquetage paramétrage et re-sélection. Ca semble ne pas avoir de fin. Je n'ai pas compté le nombre de lignes qui s'affichent à l'écran, mais on ne doit pas être loin de la dizaine de millers.

Arrivé à la 45ème minute, la machine me pose une question sur Xwindows en anglais. Comme j'en ai marre, j'appuie sur Retour, comme d'habitude. J'aurais pas dû ?

Au terme d'une heure et dix minutes, c'est fini. C'est pas très long, tout compte fait. Me voici devant mon écran de login. Sauf que… Ce n'ai pas un écran correct. le bas de mon écran est en haut (tout bleu), le haut est en bas et il me manqueun gros morceau. Impossible de faire un login.

Et m… !

Ce que je dois voir
Et ce que je vois

 

Deuxième, troisième, quatrième installation

Bon, on recommence. Sauf que cette fois, je lis en détail le premier texte et choisi une option d'installation plus avancée. Il suffit d'écrire install video=ofonly au lieu d'appuyer sur Retour. La seule difficulté est que le clavier n'est pas encore configuré, donc il est en mode US. Comment on fait le = ? Il faut chercher un peu, la correspondance n'est pas parfaite, mais cela n'a vraiment rien de sorcier.

Tout reprend comme la première fois à un détail près : le fond d'écran est rouge et plus bleu. Pour le reste, mêmes questions, mêmes réponses. Et revoilà la question sur les résolutions d'écran du serveur Xwindows. Encore une fois, je tape sur Retour. Un soupçon me saisi alors que l'écran continue d'afficher de nouvelles lignes à toute vitesse : j'ai cru voir… trop tard.

J'aurais pas dû. Je n'ai même pas d'écran de login, juste un message qui m'alerte que le serveur Xwindows ne peut pas fonctionner. Suivent quelques informations qui me sont aussi utiles qu'un cataplasme sur une jambe de bois, et je me retrouve en mode années 60. Un écran noir et du texte en blanc. Je reconnais bien le logiciel qui tourne : c'est bash. Mais sans fenêtre, sans interface. Tout ce que j'ai, c'est un bête terminal.

Je pourrai peut être aller configurer Xwindows, mais ça craint dur, et ça va me prendre tout le reste de la journée pour trouver quoi et comment le faire. Alors, le plus simple, c'est de recommencer. Je tape reboot. On me répond que c'est réservé à root. Hé, pas de ça, pas à moi mon petit ! Je tape donc sudo reboot, donne mon mot de passe et c'est reparti mon kiki !

Un bon moment après, revoici le réglage de Xwindows. Effectivement, le configurateur croit que ma machine a une meilleure résolution que le 600x800 de mon écran. Comme c'était une des dernières machine de cette série, je suppose que la carte graphique est plus puissante que l'écran. Bon comment on change cette étoile de trop ? Je place le curseur dessus et appuie sur Esc.

Re m… !

Un heure dix plus tard, je découvre qu'il fallait appuyer sur la barre d'espace . Je commence à comprendre ce qu'est la vie d'un geek. Au moins, ça m'aura laissé le temps d'écrire cet article, de boire trop de café, de ranger tout ce qui traîne et d'aller promener le chien.

 

Un dernier pour la route

Oui. J'avoue. J'ai essayé de configurer le serveur Xwindows. En tapant sudo dkpg-configure xwindows-xorg. Ou un truc dans le genre. Je ne sais plus… En plus, j'ai mal à la tête.

C'est que j'ai sorti le whisky, le shortbread et me suis payé une biture. Mais, je me vengerai ! Je reviendrai !

19 commentaires
1)
Kisco
, le 18.05.2005 à 00:29

J’ai essayé pour m’amuser le « Ubuntu Live CD », et c’est excellent pour celui qui veut juste tester les possibilités, sans devoir partitionner le Disque ni effacer OS X.

Par contre comme tu l’as dit, c’est inutilisable pour tout les jours à cause de la lenteur de démarrage de l’OS et de tous les logiciels…

Mais pour 1 CD à graver, 600Mo à télécharger et 10-15minutes de démarrage-configuration, c’est pas trop « cher » !

2)
JCP
, le 18.05.2005 à 07:05

Voilà, voilà!

Y a des fois, une bonne petite régression ça vous remet les idées en place…

La prochaine fois que tu veux t’aventurer dans un désert interfacique, un no man’s land de la convivialité, un royaume des commandes absconses…

…contente-toi de Latex!

;-)

JCP

3)
Nicmae
, le 18.05.2005 à 08:34

Passionné de Mac depuis des années je suis très ouverts aux nouveaux produits sur le marché. Que ce soit produits Apple, PC ou Linux. La plupar du temps ça nous fait aimer encore plus le fait de travailler sur Mac… comme vient de nous le montrer Olivier.

Mais… j’avoue que quand on me parle d’Ubuntu j’ai les yeux qui brille. Je teste cette version (sur un PC j’avoue :-) ) depuis sa sortie soit il y a 2-3 semaines. Et c’est vraiment que du bonheur. Une simplicité déconcertante avec une base Linux des plus stable. La recherche et l’installation ultra facile avec synaptic. C’est ce genre de distribution qui amènera Linux dans les chaumières de M. Tout le monde je pense.
Bref à suivre j’en suis persuadé, je vais essayer de la tester sur Mac pour voir si j’ai les mêmes problèmes.

4)
jp
, le 18.05.2005 à 08:52

Bravo très courageux !
Maintenant que tu y as goûté… prévois une citerne de café.
Pourquoi n’as-tu pas retenu Yellow Dog Linux, tu as dû le trouver dans tes recherches non ?

Bon courage, j’utilise Linux depuis 7ans et j’en apprends tous les jours…

YellowDogLinux

5)
Le Corbeau
, le 18.05.2005 à 09:16

J’avoue que je suis pas maso.
Si j’ai choisi le mac, c’est justement pour la simplicité d’installation et de maintenance.
Je râle déjà assez depuis le sytème X client dans lequel on nous appate avec plein de logiciels accessibles uniquements par des lignes de commandes dignes d’un informaticien et par modification de fichiers à la mode PC…
alors qu’ils sont accessible par une interface totalement graphique utilisable par un bébé dans l’os X serveur.
Pire, cette interface s’installe sur le client mais refuse de fonctionner
alors ce test est une très bonne chose :
Il m’évite toute envie d’installer linux en tant que particulier .

6)
kathy
, le 18.05.2005 à 09:54

Passionnant on s’y croirait, ça me donne envie d’essayer sur mon vieux portable, mais le plus difficile, ça va être de trouver plusieurs fois 1h10 …. si j’y arrive :)

Cathy

7)
JCP
, le 18.05.2005 à 10:03

Le truc, c’est d’avoir six vieux portables pour faire tous les ratages en parallèle!

JCP

8)
henrif
, le 18.05.2005 à 10:05

Comme j’ai quelques bases Unix, je m’étais lancé dans une installation de yellowDog sur un PM7600 upgradé G3 400MHz. Après des heures à surfer pour trouver le bon site Linux, à télécharger (3CD !) et à installer (avec un vieux lecteur CD 4x), à batailler avec boot-truc sous OS9 pour lancer Linux etc.. j’ai réussi à faire tourner tout ça … avec une résolution d’écran de 800×600. Et là rien à faire, impossible de faire reconnaître mon écran.
Comme ce n’était pas plus rapide que OSX (que j’avais installé avec XPostFacto), j’ai abandonné…

Conclusion : l’informatique avec le Mac c’est quand même simple, pourquoi s’en priver ;-)

9)
pyxis
, le 18.05.2005 à 11:00

Mazette mon bon Monsieur pourquoi installer linux ?? osx est un unix et la plupart des applications « Linux » sont disponibles sur osx !!!!!!!!!!!

La distribution Linux que tu as testé ne semble pas terrible. Je n’ai jamais testé mais j’ai entendu dire bcp de bien de Yellowdog.

10)
Filou53
, le 18.05.2005 à 12:47

Que du bonheur ! ;-)
J’adore lire ce genre de test
en me disant que peut-être un jour je m’y risquerai aussi…
Mais j’avoue, cela ne fait que deux ans que je suis revenu à APPLE et j’ai encore bien du mal.
Merci quand même Olivier.

Filou

PS: j’attends la suite avec impatience !

11)
gbuma
, le 18.05.2005 à 14:24

N’ayant pas les sous pour acheter un serveur mac, j’ai monté un PC et installé FreeBSD. Debian est trop vieux et les autres installeurs n’ont jamais marché. Une fois que l’on a compris la logique, FreeBSD c’est très bien, sauf quand….#Ç$$£|{|“#{±“#Ç et là je peux même plus expliquer à mes proches pourquoi j’ai envie de tout casser. Pour ne pas oublier ce que j’apprends en m’énervant, j’ai mis ces informations dans la rubrique geek de mon weblog .

Avec mon mac, je respire.

12)
denisbalibouse
, le 18.05.2005 à 14:34

Ben la prochaine fois tu prends ta bouteille de whisky et tu te rapliques à la maison et on pourra discutailler du pur malt pendant toutes les instals.

13)
louis
, le 18.05.2005 à 15:23

Haha, choppé sur le fait :-) à force de lire les bêtises que certains écrivent (moi, JAMAIS!) sur le forum comme quoi Tiger c’est pas top, que l’infidèlité est proche… ben j’aurais pas pensé que qqn aurait craqué avant moi! J’ai prévu l’install de Debian sur une de mes machines dès ce soir, mais après ton article je vais réfléchir une deuxième fois… Mais puis-je suggèrer à ceux qui on une machine non-compatible avec Tiger de surveiller de près le site XPostFacto car ya des chance que l’ami Ryan Rempel (du dit site) sorte un petit soft pour permettre à ces Macs de tourner sous 10.4.x suivez son LOG pour des nouvelles…

14)
Gilles Tschopp
, le 18.05.2005 à 16:21

j’ai mis ces informations dans la rubrique geek de mon weblog

En regardant ton website, j’ai fait la découverte de ta mésaventure : Comment faire péter sa moto

Et je croyais que ca existe seulement en BD (Joe Team Bar) …. !

15)
gbuma
, le 18.05.2005 à 16:37

C’était juste avant la naissance de ma dernière fille… Juste après ça !!

16)
alec6
, le 18.05.2005 à 16:56

Pfuiiiiii…

Chapeau bas ! j’avoue ne jamais avoir essayé ce genre d’aventure, comme quoi l’aventure est au coin de la rue… et même plus proche encore !

Ben de mon côté j’ai trouvé la semaine dernière une vieille Japy de 1935. Rien que de la fonte ! Le traitement de texte y fonctionne à merveille et l’option « impression en cours de frappe » y est de série… et je n’ai même pas eu à la brancher… que du bonheur !
Ha si ! la fonction « pomme Z » est un peu aléatoire… Mais le Tipex fait merveille !

Bon, poussez pas, je sors, m’enfin !!

Alexis, même pas mal !!

17)
alarache62
, le 18.05.2005 à 18:45

au bout de combien d’heures es tu parvenu à lire tes mails, regarder un DVD et géré tes photos (catalogue, diaporama, graver…)?

Bon courage

18)
nexxen
, le 19.05.2005 à 12:50

Juste en passant:

Je ne compte plus les UNIX que j’ai installé : AIX, HP-UX, SCO, OSF, LINUX etc… Donc, coté install, je pense connaitre un peu.

Il y a eu très peu d’installation LINUX (puisqu’on parle de lui) où je n’ai pas rencontré de problème. Certes plutot petits (les gros problèmes sont plus rares), mais le genre de petite incompatibilité qui vous pourri l’install : pas de reconnaissance de la carte Ethernet, problème de carte graphique, mapping clavier mal paramétré, ce genre de chose. Si on ajoute les packages supplémentaires à installer (certains dépendant des autres, ce qui n’est dit nulle part excepté dans un README planqué dans un répertoire de 68eme niveau), des méthodes de gestion (rc.d, xinetd, /etc/security etc…) qui changent en fonction des versions et des distributions, des packs à installer dont les makefiles sont à retoucher parce que pas compatible avec la bibliothèque machintruc.so dont le lien symbolique ne se trouve pas au bon endroit, on obtient sur des grosses configs un gros bordel à l’install. A titre indicatif, ma boite facture une journée mini d’install sur une toute petite config. Et ce n’est pas une journée de vacance.

Ne noircissons pas systématiquement : j’ai des installs qui se sont bien déroulées. Mais il est clairement établi en ce qui me concerne qu’une installation LINUX n’est pas à la portée du premier venu. Ca peut très bien se passer, mais au moindre problème, il faut avoir un minimum de base pour s’en sortir.

Je compatis donc totalement avec Olivier : je n’ai jamais installé de LINUX sur Mac, mais je vois sans trop de surprise que tous les mondes se ressemblent… :-)

19)
JMeng
, le 23.05.2005 à 10:11

Vous vous souvenez de ces jeux en mode texte, dans lesquels vous tapiez :

OPEN DOOR
– the door is locked
OPEN LOCK
– you cannot open that
PUSH DOOR
– you cannot push that
KICK DOOR
– unknow KICK command
MERDE !
– unknow MERDE command

Ces jeux n’ont jamais disparus, il y en a 386 différents aujourd’hui…

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