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Autour d’inDesign CS, deux bons livres et un coup de gueule…

Étonnant.

J'ai reçu il y a environ un mois deux livres des éditions Eyroles, consacrés à inDesign CS.

J'écris étonnant parce que ces livres sont sortis de presse à peu près en même temps qu'est parue un peu partout l'annonce de la mise à disposition presque imminente d'inDesign CS 2.

Alors...

Alors ces livres ne sont-ils pas carrément obsolètes au moment de leur sortie de presse?

Il se pourrait bien que non. Et pourquoi donc?

Parce que j'ai bien l'impression que pas mal d'utilisateurs de ce magnifique produit qu'est inDesign ne vont pas faire le pas vers sa version 2.

En tout cas pas tout de suite.

Et pourquoi donc? (bis)

Tout simplement parce qu'Adobe, vous l'avez peut-être lu de ci de là, commence à casser sérieusement les bonbons à ses utilisateurs, qu'ils soient du monde PC ou du monde Macintosh.

D'abord, cette nouvelle version, si elle apporte de nouvelles fonctions fort intéressantes, ne comble pas une attente très forte de passablement d'utilisateur d'un autre produit phare d'Adobe, FrameMaker. Rappelons que ce metteur en page est pratiquement la seule solution pour écrire des manuels techniques (hors LaTeX qui n'est pas wysiwyg), avec variables et références croisées puissantes, différentes tables, des notes de bas de page évoluées, et j'en passe.

Rappelons aussi qu'Adobe a stoppé le développement de FrameMaker pour Mac, et que ce produit ne sera jamais passé sur OSX.

Tous les utilisateurs de FrameMaker se sont battus pour essayer de sauver le programme, mais visiblement, cela n'a pas servi à grand-chose. Au bout du compte, nous (parce que je faisais partie des utilisateurs de FrameMaker) avons fini par espérer voir ces fonctions tellement indispensables que sont les références croisées (du type "Voir page 55, paragraphe 3) être intégrées à la nouvelle version d'inDesign. Ça aurait peut-être été une sorte de compromis, une solution de rechange.

Or:

  • Sortie de la version CS 1: rien. Pas de fonctions de ce type.
  • Annonce de la sortie de la CS 2: rien de plus (toujours à ce niveau). La déception totale.

Bref, au niveau des apports de nouveautés et des manques, je vous laisse consulter cette page du site de Branislav Milic, qui vous permettra de vous faire une idée pour savoir si le jeu en vaut la chandelle.

Parce qu'il faut bien parler du prix de la chandelle!

Et c'est ici qu'est située la deuxième source d'agacement des utilisateurs d'inDesign voire des utilisateurs de la suite Creative dans son entier: Adobe est en train de perdre les pédales au niveau de ses prix. Voyez plutôt:

Prix hors taxe relevés sur l'adobe store européen le 25 avril 2005:

  • Adobe Creative Suite 2, mise à jour en anglais depuis Photoshop: 799 €
  • La même en français: 1149 €
  • Adobe Creative Suite 2, mise à jour en anglais depuis la CS1: 599 €
  • La même en français: 749 €
  • Adobe Creative Suite 2 prix plein en anglais: 1269 €
  • La même en français: 1799 €

Ça, c'est pour la suite CS tout entière. C'est déjà à se tirer des balles, mais le meilleur vient ensuite. Cette fois, je me suis baladé en partie sur le site européen (Adobe.ch, qui nous mène sur un store français) et également sur le site américain. Lisez plutôt:

  • Vous voulez inDesign seulement en version complète? Prix hors taxe sur l'AdobeStore européen: 1129 €
  • Le même en anglais sur le site américain? 699 $

Oui, vous avez bien lu, 1129 euros d'un côté, contre 699 dollars de l'autre!

Allez, on équilibre tout ça en francs suisses, vu que nous sommes neutres:

En français, le produit vous revient en Europe 1742 francs, alors qu'aux USA en anglais le prix est de 825 francs (et encore, si j'ai bien compris, les taxes là-bas sont incluses!).

Il n'y aurait pas peut-être quelque part un chtit foutage de gueule?

Bref, c'est un peu la crise sur les sites Macs à ce propos, ce que l'on peut comprendre. Tout cela au moment ou l'éditeur rachète Macromedia, et par là même vient tuer un tout petit peu plus la concurrence.

On en viendrait presque à prier le ciel pour que Quark ne se casse pas la figure (pourtant qu'est-ce que je ne l'avais pas souhaité, le crash de cette entreprise à l'époque), pour qu'on ait encore un minimum de choix. Marant d'ailleurs cette arrogance adobienne, à l'heure où Quark a enfin compris qu'il ne pouvait pas traiter ses clients comme des vaches à lait, et qu'il fallait peut-être se rapprocher d'eux. Qui sait, la bataille n'est peut-être pas perdue pour cet éditeur.

Dites, elle était longue mon introduction à la présentation des deux livres d'Eyroles hein? C'était juste pour vous montrer que ces deux manuels sont encore parfaitement d'actualité, et qu'ils risquent personnellement de me rendre service encore pas mal de temps.

Alors commençons par le commencement, parlons du premier ouvrage.

Passer à inDesign CS

David Blatner
Christopher Smith
Steve Werner

300 pages, 27 euros
Editions Eyrolles

J'aime assez un des paragraphes d'introduction de ce bouquin: "Avez-vous déjà parcouru le manuel d'utilisation d'un téléphone portable, d'une machine à laver, ou d'un appareil électrique que vous venez d'acheter? Les rédacteurs de ces manuels supposent que vous n'avez jamais utilisé de téléphone portable, ni de machine à laver, et ils commencent donc par les bases. N'oubliez pas de brancher la prise, écrivent-ils, comme si l'utilisateur pouvait penser que l'appareil fonctionne sans courant électrique!"

Même si je suis persuadé que l'une des causes de non fonctionnement d'un appareil reste l'oubli de le brancher au secteur chez certains utilisateurs (pas vrai papa?), les rédacteurs partent dans la bonne direction. Pour des gens qui travaillent depuis des années sur QuarkXPress, ou sur PageMaker (c'est plus rare en Europe), il ne sert strictement à rien de venir expliquer les bases d'un programme de mise en page.

Ici, les auteurs se sont mis à la place d'un utilisateur qui a travaillé pendant des années sur un programme (Quark ou PageMaker donc, en l'occurrence), et qui doit ou veut faire le pas vers Adobe inDesign. Il devrait pouvoir continuer à travailler très vite, et être rapidement productif, pour autant qu'on l'aide un peu et qu'on lui "traduise" certaines opérations qu'il fait déjà de son côté depuis longtemps, pour qu'il puisse s'y retrouver dans son nouvel environnement.

Les deux premiers chapitres, très courts, sont assez éloquents: les 10 astuces indispensables aux utilisateurs de QuarkXPress pour le premier, là même chose mais pour PageMaker dans le second, c'est efficace, on ne se perd pas en fioritures. Vous en voulez une preuve? Téléchargez-les donc au format .PDF, ici. D'autres extraits du livre peuvent être obtenus à cet endroit.

Le reste de l'ouvrage est à l'avenant, facile à lire, clair, efficace.

Cela dit, il ne remplacera pas (parce qu'il n'a pas pour ambition de tout expliquer) un livre de cours ou un manuel efficace. C'est ici qu'entre en scène le deuxième livre d'Eyrolles présenté dans cette humeur:

inDesign CS, pour PC et Mac

Pierre Labbe
541 pages, 32 €
Editions Eyrolles

Ici, nous avons à faireà ce que l'on pourrait appeler une "bible" d'inDesign. L'auteur, Pierre Labbe, n'en est pas à son coup d'essai. Suivez ce lien si vous voulez vous rendre compte de la productivité du bonhomme: inDesign, XPress, Photoshop, Illustrator, le Monsieur en connaît un bout.

Le contenu du livre dont il est question ici est d'une richesse incroyable, avec des centaines (des milliers?) de captures d'écran, une mise en page moderne, peut-être un poil fouilli pour moi, mais rien de grave, des exercices que l'on peut, comme le veut la bonne tradition, retrouver sur un CDRom. Nous sommes pris par la main, et notre guide nous mêne très loin.

En ce qui me concerne, je suis nettement plus branché sur ce genre d'ouvrages que sur le premier que j'ai présenté ici, parce que je sais que là, je vais trouver ce que je ne trouve pas ailleurs, vu le côté exhaustif de la chose, alors que sur le premier, les trucs et les astuces ne me conviendront pas forcément.

Question de goût, sachant que le premier livre est plus révolutionnaire dans son concept que cet InDesign CS présenté par Pierre Labbe. Cela dit, je ne cherche pas forcément le révolutionnaire. À chacun sa tasse de thé donc, en ce qui me concerne, se serait plutôt celle, plus traditionnelle, de ce manuel très complet qui étanche ma soif.

Et comme pour les autres livres des éditions Eyrolles, vous pouvez sans problème télécharger une quinzaine de pages, cette fois à cet endroit.

Vous pouvez en savoir beaucoup plus sur ces livres en suivant ce lien pour ce qui concerne Passer à inDesign CS , et celui-ci en rapport avec inDesign CS pour PC et Mac.

21 commentaires
1)
Grizzimero
, le 26.04.2005 à 07:37

Les prix pratiqués par Adobe, c’est de l’incitation au piratage et comme il y aura piratage, les prix ne vont pas diminuer… Le serpent qui se mord la queue…

J’aimerai savoir pourquoi n’arrivent-ils pas à faire des programmes plus abordables puisque nous arrivons à avoir des jeux à moins de 100frs. Certes, le nombre d’utilisateurs de jeux n’est pas le même que les utilisateurs Adobe, mais de là à être 10x plus cher, il y a quelque chose qui cloche…

Quand on sait que l’élaboration de certains jeux (GT4 pour ne citer qu’un seul…) est tout aussi complexe que les programmes Adobe. Il y a effectivement foutage de gueule…

2)
Inconnu
, le 26.04.2005 à 09:01

Salut François…
on est nombreux à se poser la question du passage vers la nouvelle version… Pour l’heure, oui, cette nouvelle version est superbe mais combien de « morts » logiciels derrière ?!

Entre FrameMkaer dont ID « new look » récupère quelques rares morceaux (encore deux versions pour arriver à tout intégrer…), LiveMotion disparu, PageMaker et tous les produits d’Aldus (acheté il y a qq années) disparus, ceux de Macromédia qui font fusionner/disparaître, Adobe trace sa route mais oublie parfois un peu trop que les utilisateurs ne sont pas ignares, utilisent aussi internet et font des calculs simples comme ceux que tu as servi ce matin…

Or, la question du prix fâche très vite d’autant que les actionnaires d’Adobe ont été généreusement servis ces derniers temps. Il ne faudrait pas tuer la poule (ou les pigeons) aux oeufs d’or…!!

3)
Franck_Pastor
, le 26.04.2005 à 09:10

Je suppose que le mécontement généralisé au sujet de ces différences de prix scandaleuses a été répercuté au plus haut niveau chez Adobe. Il n’y a pas encore eu de réaction de leur part ?

Ça sent mauvais, décidément, du côté d’Adobe…

4)
coacoa
, le 26.04.2005 à 09:22

J’abonde dans ton sens, évidemment… Les prix ce coup-ci sont franchement scandaleux, et le petit client, fauché mais honnête, qui aimerait légalement faire sa mise à jour d’une suite à l’autre, est une fois encore privé de ce luxe.

Et que se passe-t-il quand la légalité devient trop chère ?

Quel est l’intérêt d’Adobe là-dedans ? Je ne suis pas économiste, mais suis certain qu’une certaine démocratisation des prix permettrait à la suite Adobe d’engranger plus d’argent encore, puisque c’est ce qu’ils cherchent à faire…

Je veux bien me saigner (si, si, c’est à peu près ça) pour une mise à jour à 600-700 francs. Mais il ne faudra pas compter sur moi pour mettre un francc de plus : je ne peux tout simplement pas.

Et me voilà jeté sur le côté de la route comme le malfras que je ne suis pas.

5)
pyxis
, le 26.04.2005 à 10:32

La politique de prix d’adobe est scandaleuse et elle me semble totalement injustifiée. Pourquoi payer une version française le double de la version us ??? L’augmentation du prix des énergies fossiles, le coût du transport, le salaire du traducteur ????

JE SUIS SUPER PAS CONTENT.

J’ai l’impression d’être plus considéré comme une pompe à fric que comme un client.

6)
Tony
, le 26.04.2005 à 11:17

Z’avez rien compris les gars.

Les paquets, plus précisément les octets de données, sont envoyés par lots de 8 dans des capsules spatiales mises en orbite par le shuttle de la NASA. Ensuite, ceux-ci sont littéralement « lâchés » au-dessus de la France et récupérés par l’armée de terre. Entre temps, ces octets font plusieurs révolutions terrestres et sont modifiées par des ptits nenfants exploités et traduisant les mots en anglais dans les différentes langues européennes.

Toute cela a évidemment un coup. La règle est simple, on multiplie par 3 le prix de la licence originale convertie en euros. Vous suivez.

Plus sérieusement, je me demande si Adobe et ses actionnaires, seraient réellement perdants en diminuant les prix des licences à genre 2 à 300€. Sachant qu’à ce moment, plus de gens payeraient ces licences permettant alors de se rattraper sur le volume.

Mais bon, ce n’est qu’une idée.

7)
Enrico R
, le 26.04.2005 à 11:50

Le pire reste à venir: Adobe rachète Macromedia, on và voir les prix de Dreamweaver prendre l’ascenseur.

8)
JCP
, le 26.04.2005 à 12:41

J’ai regardé sur mon disque dur combien de produits Adobe s’y trouvaient.

Chouette : y en a pas!

JCP (qui est resté à Freehand 2.0)

9)
alec6
, le 26.04.2005 à 14:53

Tiens ? vous êtes plusieurs à découvrir les vertues du libéralisme débridé… Les actionnaires préfèrent des dividendes à une bonne qualité de produit… c’est ce que Micro$ a pigé depuis longtemps. La concurrence ? Weg !! Raus ! on bouffe le concurrent et basta ! (Une concurrence libre et non faussée…)
La solution passe par le collectivisme ? Nationaliser Adobe ? C’est déjà fait c’est américain ! ;-o

Alors !
Le logiciel libre…
Bon d’accord on est mal barré, je n’ai pas envie de mettre non plus les mains dans le cambouis et je n’y connais rien en programmation, même « Terminal » m’est du chinois ancien, que dis-je de l’étrusque ! Alors Unix, fink et consort…

Alexis… tous les défauts !

10)
Branislav
, le 26.04.2005 à 19:10

Je dirais plutôt que le livre de Labbe est bâclé car
– il comporte des informations fausses comme sur la gestion des Liens. Il n’a fait que récupérer les informations de son livre sur la V1 et a oublié de les mettre à jour. La palette Liens ne se trouve plus via le menu fichier
– il s’est basé sur son livre sur XPress 4 pour écrire celui-ci sur InDesign en affirmant que les images de moins de 48 Ko sont d’office incorporées, ce qu’XPress fait mais pas InDesign ! Le paragraphe a été repris quasiment mot pour mot de son livre sur XPress !!! (Et je n’ai pas lu tout le livre)
– il ne parle pas des Tables des Matières, des procédures d’installation, de l’intégration à la Creative Suite, un comble pour un logiciel IN(tégration),…
– et d’autres bricoles qui ne font pas de ce livre une « Bible » mais un premier apport pour débutant et intermédiaire.

11)
François Cuneo
, le 26.04.2005 à 20:12

Heureusement, Branislav Milic va nous faire des petits PDF pour corriger tout ça, et là, ce sera excellent n’est-ce pas?

Personnellement, je trouve assez étrange de voir un auteur concurrent en casser un autre. Il y a des fois où le silence est d’or… ou serait un minimum.

12)
Thomas Linard
, le 26.04.2005 à 21:11

Personnellement, je trouve assez étrange de voir un auteur concurrent en casser un autre. Il y a des fois où le silence est d’or… ou serait un minimum.

Si je n’aime pas Tartempion et que Tartempion se mette à proclamer que 1 + 1 = 2, je ne vais pas dire le contraire au prétexte que sa gueule ne me revient pas.

Passons sur la prétention (supposée) de Branislav à faire des PDF excellents, et concentrons nous sur ses critiques : sont-elles fondées ? Quoique tu puisses penser de Branislav, s’il dit que le livre de Labbe comporte des erreurs grossières, c’est sans doute vrai (et facilement vérifiable de toute façon).

Personnellement, j’apprécie aussi qu’on me disse qu’un livre est mauvais, ça m’évite un achat inutile.

13)
JCP
, le 26.04.2005 à 21:12

Alec6, tu te réponds toi-même!

Il ne s’agit pas ici de libéralisme qui, en tant que théorie économique (et pas doctrine politique), attribue à l’Etat le rôle essentiel de prévenir l’apparition de cartels.

Le nationalisme US semble avoir pris le pas sur le rationalisme économique et les autorités de la concurrence américaines pourraient faire preuve d’un certain biais en faveur des sociétés indigènes…

Cela dit, il serait temps d’arrêter de confondre libéralisme et capitalisme Et, s’il-te-plaît Okazou, remarque que je n’ai pas fait l’apanage de l’un ou de l’autre, j’aimerais juste qu’on appelle un chat, un chat (ce que de nombreux « libéraux » ne font pas, j’en conviens volontier).

JCP

14)
François Cuneo
, le 26.04.2005 à 21:44

Thomas, ce livre est très loin d’être mauvais. Sur les 560 pages, il y a peut-être quelques erreurs. C’est possible. Je pense que n’importe quel auteur en fait lorsqu’il écrit un livre de cette envergure sur un programme. Il y a peut-être quelques manques aussi.

Mais personnellement, je trouve ce livre très utile.

Je pense que Branislav est le meilleur spécialiste sur inDesign, je l’ai assez dit ici. C’est le fait est qu’un auteur vienne en casser un autre qui me dérange, je trouve ça assez dur.

Et encore, en admettant qu’on le fasse, il y a la manière. Là, elle n’y est pas.

15)
alec6
, le 26.04.2005 à 22:10

Oups !
JCP !

Je crois ne pas avoir fait mon » ;-o  » suffisament gros pour appuyer mes boutades ! C’est le défaut des réactions à chaud sur les forums, on en a déjà parlé récemment.
Je te rassure néanmoins, je fais la différence entre les divers degrés de capitalismes (j’emploie le pluriel à dessein). Je bosse en free lance ou encore « Libéral », c’est dire !

Mais là n’était pas le propos, car dans ce cas précis (celui de tarifs exhorbitants), la solution ne peut passer que par la copie piratée ou le logiciel libre. Comme beaucoup, si je bosse sur Mac c’est pour ne pas être emm… par un logiciel système mal foutu (ouindose) ou destiné à des afficionados de la ligne de programme dont je ne suis pas (les Unix). En tant que designer, je n’ai donc pas le choix, c’est Adobe CS 2 ou rien…
Dommage !

Alexis… tous les défauts ! et même pas fonctionnaire !!

16)
Thomas Linard
, le 26.04.2005 à 22:11

Merci François. Je comprends mieux tes raisons.

17)
Blues
, le 27.04.2005 à 10:07

…s’il dit que le livre de Labbe comporte des erreurs grossières, c’est sans doute vrai (et facilement vérifiable de toute façon).
Personnellement, j’apprécie aussi qu’on me disse qu’un livre est mauvais, ça m’évite un achat inutile.

Perso, après avoir lu le compte-rendu des 2 bouquins (j’avais besoin d’une bible sur Indy CS en vue de l’utiliser pour de la formation) … Je n’ai pas hésité un seul instant, j’ai acheté celui de P. Labbe (j’ai aussi ceux sur PSD et AI), je connais bien Indy puisque je l’employe en mode pro-pao-flasage-etc… journalièrement (.. par contre, je ne suis de loin pas aussi pointu que Maître Branislav – mais un utilisateur expérimenté tout de même) …
Eh bien, après l’avoir feuilleté, et utilisé quelques manip que je ne maîtrisait pas …. et malgré quelque éventuelles erreurs (pas si grossières), je ne peux que le conseiller.. La polémique ne m’intéresse pas ! voilà ma vision ! J’ai trouvé là un bon bouquin qui me dépanne bien, SamSuffit.

————–
Sur la question Adobe, monopole, prix surfaits pour l’Europe-CH et autres versions « localisées », j’ai beaucoup « ruminé » (ok je suis -ou- j’étais faché, lors des primtime-annonces) … Je préfère donc ne plus me prononcer sur ce sujet, attendons de voir…
Je dirais juste ceci : avec le recul, espérons que beaucoup de clients n’évoluent pas, Adobe risque ainsi de changer de polique …
De là à vous pousser au boycot de la CS2, il n’y a qu’un pas !

18)
alec6
, le 27.04.2005 à 10:34

Déjà franchi Blues ! La CS 1 me suffit amplement !

Alexis… tous les défauts !

19)
zitouna
, le 27.04.2005 à 12:29

Pas lu ce livre de Mr Labbé, mais j’ai un exellent souvenir d’un opus consacré à photoshop. Déjà, c’est écrit en français, ce n’est pas une traduction de l’americain par un chinois parlant russe d’une cabine téléphonique de Belgrade à un taxiphone de Tombouctou où un tibétain sourd dicte en latin à un argentin aveugle qui retranscrit la chose en français (si, si, c’est comme ça qu’ils font! ;o). En plus, on trouve des exercices, mais pas que ça: il y a aussi des descriptifs de tous les menus, de tous les outils et autres fonctions, pas uniquement des:
« 1-prenez la souris de la main droite
2-pointez le menu fichier
3-sélectionnez l’item NOUVEAU »
ect, ect, ect…
en général très indigestes dont sont parfois truffés certains ouvrages (j’ai un très mauvais souvenir du MACMILLAN sur Dreamweaver 4, uniquement basé sur des « tutorials »).
Perso, la pédagogie de Mr Labbé me parle plus.
Pour ce qui est d’Adaube, je ne rajouterais rien au point de vue d’Alec6 mais je n’en pense pas moins…

20)
Branislav
, le 28.04.2005 à 17:27

François,

Je me permettrai d’autant de faire les critiques de livres sur InDesign car Eyrolles m’a aussi envoyé les deux livres en question pour que j’en fasse la critique sur mon site !!! D’AUTANT PLUS que je suis en de leur auteur !!!

Dont acte et je vais à mon retour ouvrir une section Livres sur mon site.

Je répète donc, Pierre Labbe, avec lequel j’ai presque tout appris sur Photoshop, Illustrator et XPress grâce à ces livres documentés, rate cette fois-ci le coup avec cette « Bible » incomplète sur InDesign. Et je ne peux que relever avec regret qu’il a plaqué cette édition sur des livres précédents sur XPress et InDesign 1 en y laissant des erreurs et des éléments infondés.

Quand on dit que l’on accède la palette Liens via le menu Fichier, et bien cherche car en fait c’est tout à fait de l’autre côté via la menu Fenêtre. exempla parmi d’autres…

21)
Branislav
, le 29.04.2005 à 10:15

Désolé pour les fautes de frappe, le clavier égyptien est relativement « hiéroglyphique »…