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Minolta Dimage A200, le A2 plus abordable tient la route

J'ai testé sur Cuk.ch le Minolta A1 ici il y a, pfouu, bien quelque temps déja...

Entre-temps, j’ai fait l'acquisition d'un Minolta A2, qui améliorait le premier appareil notamment avec un viseur plus sophistiqué (922'000 pixels contre 235'000, j'en ai parlé ici sur l'ancien Cuk.ch), un capteur 8 Mp à la place d'un 5 Mp, ainsi qu'une électronique plus poussée et plus véloce.

Ces deux appareils, le A1 et le A2 font partie de la catégorie que l'on appelle les BridgeCameras. Dotés d'un très bon zoom avec une plage de focales conséquente (28-200) qui plus est stabilisé, ils ont été parmi ce qui se fait de mieux dans cette gamme de boîtiers.

Le problème, c'est qu'il semble que le A2 était beaucoup trop cher à fabriquer, avec sa coque en fonte de magnésium, et qu'il entrait directement en concurrence avec certains reflex de type Canon 300D, Nikon D70, Pentax *ist Ds, ou autre Olympus E300.

Il fallait donc que Minolta réagisse, et qu'il nous sorte un équivalent du A2, bien moins onéreux à fabriquer, pour supporter un prix de vente plus bas. C'est la raison pour laquelle le A2 va certainement être sorti du catalogue si ce n'est déjà le cas, et qu'il a été remplacé (pour l'instant encore complété) par le A200, qui propose les mêmes possibilités avec quelques moins, mais un ou deux plus également, tout cela dans un boîtier à là construction moins "professionnelle".

Le Minolta A200, les spécifications

Comme d'habitude, je me permets de vous guider ici vers les spécifications données par le fabricant. Il s'agit d'un fichier PDF, pas trop lourd à télécharger.

Notez que ces spécifications annoncent une synchro flash à haute vitesse, alors qu'il doit bien plus s'agir d'une synchro à basse vitesse.

Sachez simplement tout de même que nous avons à faire à un appareil doté d'un capteur de 8 mégapixels effectifs (8.3 sur le capteur), doté d'un objectif 28-200 ouvert à 2.8-3.5 (c'est très bien, dommage que l'ouverture minimale soit à 11), de bonne facture et efficacement stabilisé qui plus est.

Prise en mains

En préambule à la première partie de cet article, j'aimerais dire que les manuels du A200 sont très bien réalisés. Une prise en mains est livrée sous forme papier, le manuel proprement dit est au format PDF et se trouve être très clair. Dommage que les signets ne soient pas affichables. Pour le reste, rien que du bon. Le manuel du logiciel accompagnant l'appareil, Dimage Viewer, et lui aussi clair et efficace. L'air de rien, tout cela est très important pour ce type d'appareils qui peuvent pratiquement tout faire.

Qui a eu dans les mains un A2 ou un A1 se rend compte immédiatement de la différence de toucher que l'on ressent lorsqu'on saisit le A200. Le plastic est partout présent, mais au bout du compte, le gainage de caoutchouc rend l'objet tout à fait confortable. Je rappelle au passage que ces matières polycarboniques sont souvent aussi résistantes que le métal, et sont encore plus légères.

D'ailleurs, la différence de poids est bien là: 580 grammes pour le A200 contre 640 pour le A2. L'appareil est un poil plus petit également, et son design est un peu plus arrondi, peut-être un peu plus moderne.

Le clapet du logement de la carte fait également bon marché. Aucun loquet, rien, on ouvre un bout de plastic, c'est tout. Cela dit, ce compartiment accepte des cartes au format CompactFlash type 1 et 2 (mais une seule carte à la fois), qui offrent des stockages bien plus importants que les autres et qui deviennent chaque jour plus abordable.

Notez qu'aucune carte n'est fournie avec l'appareil. C'est l'usage avec les reflex, ça l'est moins avec les appareils de type compact ou BridgeCamera. Cela dit, si c'est pour nous mettre des cartes de 32 Mb comme c'est souvent le cas, je préfère qu'on ne nous mette rien.

Par rapport à ses prédécesseurs, cette impression de "tout plastic" est encore renforcée par le fait que l'écran arrière est replié par défaut contre le boîtier, ce qui permet d'ailleurs de le protéger des griffures.

Et puisque j'en suis à cet écran, je profite de montrer ici l'une des améliorations du petit nouveau: cet écran peut se "tordre" dans tous les sens, un peu comme celui d'un Canon PowerShot S95. Il est même possible de prendre sa propre bobine en portrait (en ce cas, l'appareil s'en rend compte et retourne l'image) ou de prendre des photos à la sauvette par exemple, en pointant l'appareil vers le sujet mais en regardant tout ailleurs. Bref, ce genre d'écran permet des cadrages un peu fous sans avoir besoin d'avoir des positions du corps qui le sont tout autant.

Cela dit, j'ai pu m'en rendre compte, il va falloir tout de même utiliser votre logiciel préféré pour retoucher les horizontales dans ce cas, parce que l'on a très vite fait d'obtenir des images penchées avec ces écrans "contorsionnables". À moins que vous n'utilisiez les deux aides intégrées possibles: un affichage de quadrillage ou de collimateur dans le viseur. C'est très pratique, et je suis très fâché que mon Canon 1D Mark 2, pourtant immensément plus onéreux, en soit dépourvu,

Notez que l'amélioration de cet écran n'est pas "que" pratique, mais aussi qualitative. En effet, le LCD de 1.8 pouces du A2 était donné pour 118'000 pixels, celui du A200, de même taille, pour 134'000. Il est donc mieux défini.

Au-dessus de l'appareil, le déclencheur tombe bien sous l'index. Dommage qu'il soit un peu mou, et qu'il me soit arrivé souvent, surtout au début, de prendre la photo lorsque je pensais enfoncer la chose à mi-course pour mettre au point.

Juste derrière ce déclencheur, une molette de réglage permet par exemple de décaler les programmes en mode P, mais aussi d'effectuer certains réglages en conjonction avec l'appui sur un bouton. Et pour illustrer ce que je viens d'écrire, je prends l'exemple du petit bouton de réglage du "mode d'entraînement" (peut-on encore parler ainsi alors qu'il n'y a plus de film?). On appuie sur lui, et on actionne la molette pour changer le réglage.

Entre la molette et le bouton dont je viens de parler se trouve le bouton de mise en et hors service.

La mise en service, du mode éteint à la prise de la première photo prend presque trois secondes, ce qui est honorable mais loin d'être exceptionnel. Juste autour de ce bouton se trouve une couronne crantée qui permet de choisir le mode dans lequel on va mettre l'appareil:

  • prise de vue
  • visionnement des images
  • caméra

Enfin, toujours au-dessus de l'appareil, et toujours à droite de la griffe de flash surplombant le flash intégré (il n'y a rien à gauche) nous trouvons la couronne de sélection de programme de prise de vue.

Nous trouvons du tout classique:

  • Auto, qui gère l'appareil totalement automatiquement, et qui réinitialise les réglages éventuels si l'on passe sur lui alors que l'appareil est sous tension.
  • P pour tout automatique, avec décalage possible du couple vitesse/diaphragme
  • A pour priorité au diaphragme
  • S pour priorité à la vitesse (notez que l'obturateur est assez musclé pour travailler au 3200e de seconde)
  • M pour manuel
  • Bulb (pose longue en mode Manuel) avec temps maximum variant selon la sensibilité de 30 secondes à 50 ISO à 4 secondes à 800 ISO (ah! le bruit dans les poses longues impose certaines limitations voyez-vous! Il est comme c'est presque toujours le cas très ennuyeux sur les appareils numériques, malgré les progrès des réducteurs...)
  • programme-résultat "portrait"
  • programme-résultat "coucher de soleil "
  • programme-résultat "portrait de nuit "
  • MR un rappel de 5 réglages complets que l'on aura mémorisé dans autant de registres. Très pratique pour passer d'un domaine de photographie à l'autre, impliquant des réglages totalement différents.

Pour en finir provisoirement avec cette prise en main, un petit détail qui tue: mettre le capuchon d'objectif lorsque le parasoleil est monté est une horreur. Il ne tient jamais. Heureusement, il faut souvent démonter ce dernier (voir plus bas). Et heureusement (bis), lorsque le parasoleil est monté, il protège votre joli zoom sans qu'il soit forcément obligatoire de mettre ce bouchon. N'empêche...

Un viseur électronique toujours aussi nul

J'ai critiqué à l'époque le viseur du A1. J'ai écrit une humeur sur celui du A2. En effet, le passage de 235'000 à 922'000 aurait dû être significatif au niveau qualitatif. Si le viseur donne une image plus grande et plus lumineuse (640/480 pixels contre 320/240, mais à l'usage, la différence et loin d'être aussi flagrante que ce que peuvent laisser penser les chiffres), il était toujours aussi difficile de voir si une image était réellement nette, ou même parfois, dans des conditions très lumineuses, de voir carrément ce que l'on vise. Mais légère amélioration, il y avait tout de même.

Alors le retour aux 235'000 pixels (meilleur marché à produire) n'arrange rien, et me fait dire que ce genre de système de visée est pour le moins désagréable. Et ce n'est pas le correcteur dioptrique qui améliore les choses. À mon avis, il n'est là que pour l'argument commercial de la chose.

Le fabriquant doit être conscient de cette lacune, puisqu'il nous recommande l'usage de l'écran LCD si l'on met au point manuellement.

Deux avantages tout de même par rapport à certains viseurs traditionnels bas de gamme:

  • même avec des lunettes, (et je dirais même plus, même avec des lunettes de ski!) on voit la totalité du contenu du viseur, ce qui est appréciable;
  • la couverture de l'image réelle est de 100% contre la plupart du temps 95% pour des reflex (toujours bas et moyen de gamme).

Passer du viseur à l'écran LCD avec les A1 et A2 peut se faire automatiquement (l'appareil détecte si l'œil est devant le viseur, dans ce cas, c'est ce dernier qui est "allumé", sinon, c'est l'écran LCD), ce n'est pas le cas avec le A200. Un petit bouton sur le dos sert d'interrupteur pour passer de l'un à l'autre. Remarquez que je ne trouve pas ça plus mal.

Un autofocus à la hauteur

J'ai apprécié la vélocité des autofocus des A1 et A2, je ne me plains pas de celle du A200. Certains prétendent même qu'elle est meilleure que celle de ses deux aînés, il ne me semble pourtant pas que ce soit le cas.

Nous disposons toujours de trois modes:

  • mise au point manuelle
  • autofocus one shot (on met au point en enfonçant à mi-course le déclencheur, on décale le sujet et on appuie à fond pour prendre la photo)
  • autofocus continu, qui permet de prendre des sujets en mouvement

Néanmoins, le système assez génial du A1 et du A2 qui permettait à l'appareil, en mode "autofocus continu", de saisir le sujet (ce qui était représenté par une croix verte dans le viseur) et de le suivre (la croix suivait, c'était assez impressionnant) a visiblement disparu. Il faut que le sujet soit au centre en permanence pour que l'électronique continue à mettre au point sur lui.

Trois types de plages de mise au point sont disponibles:

  • mise au point AF large, par défaut le plus utilisé. Le collimateur sélectionné ou non automatiquement selon vos réglages est affiché brièvement en rouge une fois la mise au point effectuée
  • mise au point AF spot, qui permet de sélectionner un des onze collimateurs disponibles
  • mise au point AF mobile, qui affiche une croix que l'on peut mettre un peu n'importe où sur l'image de manière encore plus souple et précise qu'en AF spot. Cela dit, cette méthode est aussi plus longue à mettre en œuvre.

En mode Manuel, l'appareil nous montre une zone, représentée par un rectangle au centre du viseur ou de l'écran. Dès qu'on touche la bague de mise au point (située tout à l'arrière de l'objectif, tout contre le boîtier) c'est cette zone qui est agrandie, pour qu'on puisse mieux voir ce que l'on fait. Mieux, on peut déplacer cette zone grâce au petit Joypad situé à l'arrière de l'appareil.

À droite, la bague de mise au point manuelle, à gauche, la bague de zoom.

Il n'empêche, même avec cette fonction très bien réalisée, je n'arrive pas à dire quand un objet est au point, à plus de 50 cm près. En effet, l'appareil indique la distance du sujet visé au fur et à mesure que vous bougez la bague. Et bien un robinet placé à 3.5 mètres de mon appareil avait l'air aussi net dans le viseur ou dans l'écran si je réglais la distance sur 3 ou 4 mètres, et cela même sur l'écran LCD (je ne parle même pas du viseur!). C'est vraiment ennuyeux. Heureusement que l'autofocus est fiable dans la plupart des cas.

Dans des conditions de très basse lumière, il est à noter que la mise au point peut être pénible. C'est le lot de pas mal d'appareils de ce type, le A200 n'y échappe pas. Vous aurez, toujours dans ces conditions difficiles, l'occasion de voir souvent la pastille rouge dans le viseur indiquant une mise au point impossible, ou pire, une photo floue. Dommage qu'aucun illuminateur vienne épauler le système de mise au point dans ce cas.

Notez qu'un mode retouche directe et manuelle après mise au point par autofocus est de la partie, mais je ne vois pas vraiment à quoi il peut bien servir, puisque justement cette mise au point manuelle est selon moi pratiquement impossible.

Au niveau réactivité

Le A200 est un appareil réactif par rapport à bien des appareils de sa catégorie. Nous venons de le voir au niveau de l'autofocus. Néanmoins, la disponibilité d'un appareil est importante. Comme je l'ai écrit plus haut, il faut pratiquement trois secondes pour passer du mode "éteint" à la prise de la première image. Ce n'est pas énorme par rapport à la concurrence, mais ce n'est pas rien. Il se trouve que le Canon EOS 300D prend pratiquement le même temps, mais cela m'a gêné parfois (yess! le nouveau Canon 350D annoncé en ce milieu du mois de février 2005 promet une mise en service de 0.2 s! Le bonheur...). Pour un appareil de ce type, il faut encore faire mieux, surtout que le zoom n'a pas besoin de mettre en branle sa mécanique, comme c'est le cas sur certains compacts.

Puisque l'on en parle de ce zoom, notons qu'il est tellement agréable qu'il soit activé par une bague, sans aucun moteur (voir figure précédente)! D'une part, ce système est bien plus précis (il l'est même totalement) et d'une rapidité sans égale au niveau des zooms motorisés. On passe de 28 à 200 mm en un tour de main. Quel bonheur! Seuls les possesseurs de reflex savent de quoi je parle. Remarquez que ceux qui sont sur un compact et qui n'arrivent pas à arrêter le moteur du zoom à l'endroit désiré doivent également imaginer à quel point un système simple et éprouvé est agréable. Sans compter que le zoom à bague (ou à pompe) ne consomme rien! Mis à part de l'huile de coude.

Au niveau latence au déclenchement (le temps passé entre le moment où l'on appuie à fond sur le déclencheur et le moment où la photo est réellement prise), les temps calculés par certains sites équipés d'appareils sophistiqués (dpreview.com) sont de 0.15 secondes en moyenne. À l'usage, ces 0.15 s sont à peine perceptibles, néanmoins, à cause de cette très légère latence, l'appareil semble un poil plus mou qu'un reflex, dont la même latence se compte en millièmes de seconde.

Notez bien que vous donne ici le temps à partir du moment où la mise au point est effectuée. À partir du moment où vous mettez l'appareil à l'œil, il faut encore ajouter ce temps de mise au point ce qui porte à une bonne seconde le temps total de déclenchement. C'est bien, mais parfois, si l'autofocus patine, ce temps peut sembler trop long. N'oublions pas nonobstant (ça faisait un moment que je ne l'avais pas employé celui-là) que même un très bon reflex peut prendre un temps semblable si les conditions lumineuses sont mauvaises.

Bref, au niveau déclenchement, si l'on n'est pas tout à fait au niveau d'un reflex digital bas de gamme, nous n'en sommes pas loin et je dirais même que l'appareil est au-dessus de la moyenne par rapport à la concurrence. Ici, Minolta montre son savoir-faire.

En mode normal, vous pourrez prendre une nouvelle photo au bout de trois secondes. L'image elle-même prend 4 secondes pour être transférée sur la carte, tout cela en mode JPEG très fin, définition maximale de 3264/2248. Ce petit délai entre les images permet de ne pas faire déborder le buffer. Disons qu'il faut bien trouver une consolation à la chose.

En mode Raw, le temps d'enregistrement monte à 8 secondes. mais il est possible de reprendre une photo au bout de 5 secondes.

Si vous en voulez plus, vous pouvez passer en mode continu, qui permet une rafale de 5 images. Selon mes tests, j'ai eu besoin en moyenne de 3.5 secondes dans ce mode pour "claquer" mes cinq images, sachant que l'appareil continue à mettre au point en continu.

Vous en voulez encore un tout petit peu plus? Le mode continu haute vitesse fige la mise au point sur la première image, puis déclenche un poil plus vite. Problème? Pendant cette rafale haute vitesse vous ne voyez pas ce que vous visez puisque l'écran est noir. Pratiquement inutilisable donc! Disons même complètement inutilisable dans la plupart des situations.

Selon le constructeur, le mode continu permet des séries de 5 images à 2 secondes par image, le mode continu haute vitesse à 2.3 images par seconde. Mes chiffres sont un poil moins optimistes, mais très proches.

Lorsque la série d'images est terminée, il n'est pas besoin d'attendre que la mémoire tampon soit vidée, l'appareil peut à nouveau prendre une image au bout de 4 secondes. Pour profiter d'une nouvelle rafale de 5 images, vous devrez patienter 12 secondes (chiffres obtenus avec une carte 512 Mb Ultra II Sandisk, donc une carte rapide mais même pas hors de prix).

En mode Raw la vitesse de prise de vue est la même, mais il faudra patienter 38 secondes avant que la rafale soit sur la carte.

Vous en voulez toujours plus? Le mode continu Ultra Haute vitesse vous permet de prendre des rafales de 40 images à 10 images par seconde. Dingue? Ben non en fait, puisque la résolution est fixée à 640/480 pixels. Un argument commercial plutôt.

Et puisque j'en suis aux modes d'entraînement, je signale la présence

  • d'un retardateur (2 ou 10 secondes, avec témoin)
  • d'un mode bracketing sur trois images au niveau exposition (par incréments de 0.3 ou 0.5 IL) ou au niveau balance des blancs (normal, plus froid, plus chaud)
  • d'une télécommande fournie d'origine (ça devient pour le moins rare) fort pratique puisqu'utilisable en mode Enregistrement ou prise de vue Vidéo pour éviter par exemple les bougers, et même en mode Lecture, pour passer des images sur une télévision.

Une interface simplifiée mais excellente

Le A1 et le A2 faisaient peur avec leurs très nombreux boutons. Ils répondaient néanmoins à une logique intelligente, où pratiquement chaque bouton avait sa fonction, ce qui était tout compte fait très pratique.

Le A200 sur ce point fait presque encore mieux. D'abord, vous avez moins la trouille en le regardant. Il est nettement moins boutonneux que ses grands frères. Certes, des boutons, il en a encore, mais la plupart sont remplacés par une astuce carrément copiée-collée de chez Canon: un menu "Fonctions", tellement pratique. En effet, vous cliquez sur ce bouton, et hop, vous avez les fonctions principales de l'appareil qui s'affichent:

  • sensibilité (50, 100, 200, 400, 800 ou auto)
  • espace de couleur (sRVB saturé, naturel sRVB, portrait sRVB, Adobe RVB, noir et blanc)
  • type de flash (forcé, anti-yeux rouges, synchro lente, deuxième rideau)
  • type de calcul de la lumière (multizone, centrale ou spopt)
  • filtre (qui vient réchauffer ou refroidir les couleurs, on aurait pu s'en passer ici de celui-là)
  • saturation des couleurs
  • contraste

Je lance une petite pique à Konica Minolta à propos de son idée de copier Canon (j'ai déjà expliqué par exemple ce menu "Fonctions" dans le test consacré à l'IXUS 400), mais il faut bien avouer que le propriétaire de l'A200 s'en fichera bien, et qu'il sera parfaitement heureux d'avoir toutes ces fonctions immédiatement sous la main.

Oui, ce menu instantané remplace les boutons sans qu'on ait à les regretter.

Et puis, d'autres petits plus sont agréables. Ainsi, un simple appui sur la touche Autofocus, on passe d'un mode à l'autre.

Attention néanmoins de ne pas changer de mode sans le vouloir!

De même, en mode prise de vue, un appui sur la touche "haut" du Joypad affiche le correcteur d'exposition et le correcteur d'exposition au flash.

Très pratique, ce Joypad, tant en mode "Enregistrement" que "Lecture"

Un appui sur la touche "bas" nous mène directement vers les réglages de la balance des blancs. Cette dernière est d'ailleurs satisfaisante (sans plus) en automatique. Néanmoins, un certain nombre de réglages prédéfinis sont disponibles:

  • lumière du jour
  • nuageux
  • ombre
  • tungstène
  • flash
  • fluorescent 1 et 2

Deux réglages personnalisés sont disponibles. Il vous suffit de viser un point blanc, dans une condition d'éclairage particulière, de valider ce réglage et de la mettre dans l'un des deux registres disponibles pour pouvoir l'utiliser ensuite. C'est bien fait, et franchement, je trouve cette manière de procéder plus simple que celle offerte par Canon sur ses appareils (dis M. Canon, Minolta t'a copié au niveau du menu "Fonctions", tu ne voudrais pas lui rendre la pareille dans ce domaine?).

Une touche +/- permet d'activer la loupe lorsque l'on regarde les images, ou de passer en mode vignettes. En mode prise de vue, ces touches activent/désactivent et règlent le zoom numérique. Ouille, à désactiver définitivement et pour toujours dans le menu, tellement on a vite fait d'activer cet artifice qui ne sert strictement à rien.

Une touche i+ permet d'afficher des informations sur l'image dans le viseur, et même un histogramme, en temps réel ou après prise de vue.

Notons encore la présence de la touche Shift qui, associée par exemple à la touche i+, permet d'afficher le collimateur ou le quadrillage dans le système de visée.

Pour le reste, le dos de l'appareil est doté encore de deux boutons: la touche play/effacement, qui permet de passer en mode QuickView, sans passer par le sélecteur principal au-dessus de l'appareil, et d'effacer les photos non désirées, ainsi qu'un bouton "Menu", dont je m'étonne de ne pas avoir encore parlé.

Les menus du mode "Enregistrement"

Comme il se doit, ce bouton affiche des menus qui vont différer selon le mode dans lequel se trouve l'appareil.

En mode prise de vue, les menus sont au nombre de trois qui se partagent 16 commandes. Nous y trouvons les traditionnelles définitions de fichiers et qualité, ainsi que les réglages des différents comportements de l'appareil, comme par exemple la touche AEL, si pratique pour mémoriser l'exposition puis décaler le sujet. Ainsi, cette touche pourra être active jusqu'à son relâchement ou au contraire jusqu'à ce qu'on appuie une nouvelle fois sur elle. D'autres réglages, comme l'affichage (et si oui combien de temps) de la photo immédiatement après prise de vue, impression de la date, renforcement de la netteté, retouche AF après mise au point automatique, zoom numérique (avec ou sans),... sont facilement atteignables.

Un quatrième menu, tout à droite, que l'on peut obtenir à partir de tous les modes (vue, enregistrement, vidéo), est consacré aux réglages de base de l'appareil, comme le mode d'utilisation du stabilisateur (déjà lors de la mise au point ou seulement lorsque la photo est réellement prise), le choix du mode de transfert (vers un ordinateur ou une imprimante PictBridge), la luminosité de l'écran, le choix de la langue, les réglages de la date et de l'heure, la confirmation de l'effacement d'une image et j'en passe.

Le menu du mode Vidéo

Ce menu est réduit à sa plus simple expression, vous pourrez choisir la taille de votre fichier animé:

  • 800/600
  • 640/480
  • 320/240

mais aussi la fluidité du film soit 15 ou 30 images par seconde. Notez qu'en 800/600, seule l'option 15 images par seconde est disponible.

Voici les temps donnés dans le manuel d'utilisation de l'appareil par Minolta:

Un dernier réglage permet de choisir si vous désirez le mode "nuit" ou le mode "standard".

Puisque j'en suis à cette fonction de vidéo, sachez que bien entendu, comme sur tout appareil moderne (sauf sur les reflex dépourvus de mode vidéo, on ne le répétera jamais assez) vos films seront sonorisés par un petit micro. La mise au point continue pendant la prise de vue, mais n'est pas terrible terrible, en tout cas en mode nuit.

Par contre, le système de montage intégré est particulièrement réussi, mais il est atteignable dans le mode Lecture, que je détaille maintenant.

Les menus du mode Lecture

Ces menus sont au nombre de trois mais sont moins fournis que ceux du mode "Enregistrement". Nous trouvons les commandes d'effacement (d'une image, d'un dossier, de la carte totale), de formatage de la carte, de réglage de l'impression DPOF, en vue de dépose de la carte dans un laboratoire par exemple (avec, sans impression de la date, impression de l'index, choix des images et de leur ordre d'impression, tout cela très simplement).

Vous pouvez également choisir depuis l'un de ces menus de copier des fichiers sur une autre carte. En ce cas, l'appareil vous guide en 4 étapes (copie en mémoire tampon – changer de carte – copie sur la carte – terminé), ou de copier vos fichiers directement pour du mail ou Internet (une copie en 640/480 est automatiquement effectuée)

Le montage vidéo est également disponible dans le premier onglet de ce menu du mode Lecture. Il est particulièrement ergonomique. Vous pourrez ainsi par exemple choisir exactement, à l'image près, le début et la fin d'un bout de film à couper. Une fois cette opération très visuelle effectuée, l'appareil vous propose même de conserver ou non l'original en plus de votre montage. Cette fonction est réellement très bien pensée et facile à mettre en œuvre, tout autant que dans iMovie par exemple. Cela vous permettra également de gagner de la place sur votre carte mémoire.

Les tailles des images les formats et taux de compression des fichiers du A200

Les tailles d'images que l'on peut obtenir avec le capteur 8 MP du Minolta sont les suivantes:

Les formats de fichiers et taux de compressions suivent immédiatement, les voici:

Notez la présence du Raw et du Raw & JPEG.

Rappelons que le Raw ne sera lisible que par le logiciel de Minolta DIMAGE Viewer, ou par un logiciel spécifique (C1 Pro, CameraRaw d'Adobe, bientôt peut-être DXO qui reconnaît déjà le A2)

En ce qui concerne la taille des fichiers, je n'ai pas assez de temps à perdre pour recréer un tableau déjà proposé par le fabriquant, et qui est tout à fait représentatif de ce que j'ai pu constater. Alors comme pour les deux figures précédentes, je vous le balance ici (vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus).

Vous voyez qu'une bonne 512 semble rapidement nécessaire. Voire deux, ou voire une carte plus conséquente encore.

Eh ben oui, vous voulez du pixel, toujours plus de pixel, il faut assumer derrière. Heureusement, ces cartes sont bientôt données par leurs fabricants.

Qualité de l'image

Bon, ce n'est pas tout ça, mais ce Dimage A200, il prend des bonnes images ou pas?

La réponse est oui, quand l'autofocus s'est bien comporté. En règle générale, l'exposition automatique matricielle "super multizones" sur 256 segments fait merveille. Elle me semble meilleure que sur le A1, pratiquement identique à celle du A2 qui pourtant bénéficie de 44 segments supplémentaires.

 

Cette situation était épouvantable! Même moi, je n'y voyais plus rien tellement j'étais ébloui:
l'appareil s'en sort mieux que moi, malgré l'apparition de deux reflets sur la gauche.

Quand l'image est bien nette, le piqué est là, en particulier dès qu'on quitte le grand-angle.

L'image originale et...

un détail en taille réelle.

Un autre exemple:

un détail de l'image précédente.

 

Comme le veut la tradition sur tout bon appareil photographique qui se respecte, deux modes de mesure de la lumière sont disponibles en sus du mode matriciel: la prépondérence centrale, et la mesure spot, très utile par exemple pour des photos de scène. Cela dit, comme je viens de l'expliquer, le mode matriciel donne la plupart du temps d'excellents résultats.

Le bruit est bien maîtrisé jusqu'à 200 ISO. Dès 400, ce dernier devient visible, et à 800, il est équivalent à 3200 ISO sur mon Canon 1D Mark 2, et même que sur mon 10D de l'époque à la même sensibilité, ou qu'à 1600 ISO sur un EOS 300D. Et bien oui, les petits capteurs avec tout plein de pixels, ce n'est pas encore tout à fait ça à ce niveau.

Les images qui suivent sont des extraits de l'image précédente (un poste de télévision) pris à toutes les sensibilités de l'appareil.

50 ISO, très bien

100 ISO, c'est toujours très bon

 

200 ISO, tout cela reste fort acceptable

 

 

Notez l'apparition à 400 ISO du bruit sur le bas de l'écran
(non, pas celui de votre ordinateur, celui de la TV, tout en haut de l'image
ainsi que dans les ombres des lettres de Panasonic .)

 

Cette fois-ci, à 800 ISO, le bruit est bien visible même dans les lettres de Panasonic
Mais cette sensibilité reste tout de même utilisable au besoin.

Néanmoins, les progrès sont très nettement sensibles par rapport au A1, ce qui est appréciable et montre les progrès de l'électronique, puisque le capteur du A200, de même taille que son aîné, dispose de 3MP de plus. Le photosite est donc encore plus petit, et l'on sait que plus c'est le cas, plus le bruit est gênant en règle générale. La sensibilité de base est plus basse que celle du A2, et selon les chiffres de DXO parus dans Chasseur d'Images, le bruit est même moins important sur le A200 que sur son grand frère doté a priori du même capteur (l'électronique progresse).

J'ai personnellement noté parfois une aberration chromatique, en particulier sur les plus petites focales (28 mm).

Regardez la crête, la zone violette, c'est l'aberration chromatique. Notez qu'il s'agit ici de la vue en taille réelle de cette image:

Cette aberration n'est donc pas trop gênante si vous imprimez l'image dans son entier.

En grand-angle, le parasoleil crée un vignettage dérangeant. Il faudra penser à l'enlever. Dès 40 mm. les choses rentrent dans l'ordre.

Regardez-moi ça, mais regardez-moi ça!
Tout de même, il n'est pas possible de fabriquer des parasoleils qui évitent ces problèmes?

Le système de stabilisateur qui n'est pas lié à l'objectif mais au capteur (remarquez que pour un BridgeCamera dont on ne peut pas changer l'optique, on s'en fiche un peu) donne des résultats assez étonnants. Voyez plutôt:

Sans stabilisateur

Avec stabilisateur

Inutile d'en dire plus, sans compter qu'en lisant les donnes Exif de l'appareil, je me rends compte que la première photo est prise au 20e de seconde, alors que la deuxième l'est au 15e. Ce qui prouve encore plus l'utilité de ce stabilisateur assez génial.

Bref, la qualité d'image en plein jour de cet A200 est tout à fait convaincante. Les couleurs sont un poil claquantes même, en mode Adobe RVB (malheureusement pas souvent reconnu par les laboratoires qui vont "aplatir" l'espace en sRVB. Vivement que cela change!). Si vous voulez du portrait doux, alors n'hésitez pas à passer en mode sRVB Naturel.

Le mode macro proposé fonctionne aux deux extrémités de la bague de zoom.

Il est actionné par un bouton sur l'objectif.

S'il fonctionne parfaitement en mode téléobjectif, je n'ai pas réussi à le mettre en œuvre en mode grand-angle. Il permet de prendre des photographies de 13 à 50 cm de l'objet visé.

Remarquez la pose de trois secondes (on voit la trace de la trotteuse)

Le remontoir, un détail de la photo précédente, vue de l'image en taille réelle

Un autre extrait de la petite Tissot... Le piqué est bien là me semble-t-il.

Et la photo au flash?

Un petit flash intégré est de la partie. Il est donné pour un nombre guide de 8 à 100 ISO, et travaille en mode TTL avec émission d'un pré-éclair.

Il ne sort pas tout seul au besoin. C'est vous qui décidez quand il va être utilisé en le tirant vers le haut. Il monte d'ailleurs assez au-dessus de l'appareil, ce qui évite certains yeux rouges sans les supprimer totalement. Pour faire encore mieux, on choisira le mode anti-yeux rouges qui enverra deux éclairs préalables, afin de rétracter la rétine. Ce sera mieux certes au niveau yeux rouges, moins bien au niveau de la spontanéité.

Le flash peut bien entendu être forcé (il l'est lorsqu'il est sorti) pour assurer un fill-in efficace pour déboucher les ombres sur un visage par exemple.

Un mode flash synchro lente, pour garder l'ambiance d'une scène dans la pénombre, et un autre permettant la synchro au deuxième rideau pour des effets rigolos de filé sont également de la partie.

Quel dommage néanmoins que le mode "flash sans fil" ait été abandonné sur cet appareil! Le A1 et le A2 profitaient de cet extraordinaire système que Minolta a d'ailleurs été le premier à commercialiser! D'autant plus ennuyeux que même la prise synchro-flash a disparu. Il vous faudra faire l'acquisition d'un adaptateur PC PCT 100 si vous voulez en profiter. Une griffe est par contre bien présente pour supporter les flashs compatibles avec les derniers appareils de la marque.

Comme je l'ai écrit plus haut, en mode flash automatique, vous pouvez corriger l'exposition au flash, par pas de 1/3 d'IL de -2 à +2 IL.

Un mode Flash manuel est proposé avec le flash intégré. Il permet des réglages de puissance 1/1, 1/2,1/4, 1/8 et 1/16.

Quelques exemples de photos au flash:

Ça, c'est le voisin.com, le Monsieur à la Smart, le 31 décembre à minuit dix.
Notez que le flash s'en sort bien malgré la chemise réfléchissante et le premier plan
à droite, qui aurait pu le perturber.

Moi, je trouve cela pas mal du tout comme éclairage pour un flash intégré!

Couleurs fidèles, respect de l'ambiance, même avec ce petit intégré,
Minolta prouve son savoir-faire légendaire au niveau du flash

Attention, en mode flash, n'oubliez pas de retirer le parasoleil. Il sera responsable sinon d'ombres disgracieuses sur vos images.

Une autonomie acceptable, sans plus

Le A200 est doté d'une batterie légère et relativement endurante. Je l'ai utilisée pendant une matinée à skis donnée à -10°. Elle a tenu le coup, même si elle n'a montré plus qu'un segment vers midi. À peine rentré, elle a retrouvé de sa superbe. Il faut savoir que le froid est le pire ennemi de la batterie, et que si vous prévoyez une journée à l'extérieur en hiver, il serait préférable d'avoir une batterie de rechange (au moins) dans votre poche, près du corps, pour qu'elle reste chaude. Lorsque la batterie de l'appareil rendra l'âme, elle sera remplacée par celle de rechange, et pourra à son tour se réchauffer dans votre poche.

Cela dit, ne prévoyez pas de partir en vacances avec votre A200 sans son chargeur. Si j'ai pu largement passer les 700 photos avec mon Canon 1D Mark II, il ne faut pas compter prendre beaucoup plus de 150 photos avec le Dimage A200. En effet, le flash pompe sur la batterie, et l'écran ou le viseur électronique sont en permanence allumé lorsqu'on photographie. C'est dévoreur d'énergie ces choses-là. Sans compter que le stabilisateur consomme aussi de son côté.

Le logiciel, Dimage Viewer

Si j'aurais personnellement préféré un Adobe Photoshop Element 3, force m'est de constater que le logiciel Dimage Viewer tient la route. À la fois catalogueur (mais bien loin d'un iView MediaPro), retoucheur d'image et de vidéo, capable de traiter le Raw de fort belle manière (même l'édition en lot est disponible). Des fonctions efficaces comme la recherche du point blanc, du point noir et du point gris sont offertes, des corrections de courbes, d'histogrammes, tout y est, mais la correction d'une portion de l'image par exemple pour corriger les erreurs est absente, raison pour laquelle, pour en revenir à ce début de paragraphe, je dis et je répète qu'un Photoshop Element 3 aurait été préférable.

En conclusion

Moi, ce petit Dimage A200, je le trouve tout compte fait assez exceptionnel au niveau de la qualité de ses images. Pourtant, et c'est très personnel, je n'ai pas vraiment de plaisir à photographier avec lui. Voilà ce que c'est de s'habituer à des reflex haut de gamme, qui sont tellement sensuels, ne serait-ce que par leur bruit de déclenchement.

Le A200, justement, je ne le trouve pas sensuel, et je sais bien pourquoi: c'est ce fichu viseur qui fiche tout en l'air pour moi. Parce que pour le reste, il fait pratiquement un sans-faute. Oui, cet appareil est un bon choix pour tous ceux qui aiment la photo et veulent pouvoir agir sur certains paramètres, tout en pouvant décider de passer en mode P et ne plus se poser la moindre question.

Réactif, sans être un foudre de guerre, précis, donnant des images bien piquées, doté d'un zoom optique de très bonne facture et couvrant une belle plage de focales (zoom 7X tout de même), polyvalent, le A200 est certainement un excellent choix. Néanmoins, les possesseurs de A2 feraient bien de garder précieusement leur appareil, même si ce dernier donne des images un poil plus bruitées.

 

23 commentaires
1)
pilote.ka
, le 23.02.2005 à 06:11

Le bruit est trop flagrand même à 50 iso.

2)
François Cuneo
, le 23.02.2005 à 06:38

Le bruit est trop flagrand même à 50 iso.

Pas d’accord. À 50 ISO, le bruit est absent: ce que tu vois, c’est la structure du plastic du téléviseur. Regarde les zones sombres, il n’y a rien.

3)
Caplan
, le 23.02.2005 à 08:36

Néanmoins, les possesseurs de A2 feraient bien de garder précieusement leur appareil…

C’est à moi que tu causes?… ;-)

Merci pour cet intéressant test comparatif A200/A2!

4)
Inconnu
, le 23.02.2005 à 08:49

Francois, puisque t’as été plus que convaincu par le Minolta, tu le vends combien ton EOS? :)

5)
Mirou
, le 23.02.2005 à 08:53

Mais, François… Tu as combien d’appareil photo ?

6)
alec6
, le 23.02.2005 à 09:30

j’ai entendu parler d’un appareil pour des « pro » (?) qui serait fabriqué par EPSON.
QQ un en a-t-il des infos à ce propo ?

Sinon, sans rapport avec la choucroute, il neige sur Paris, au moins 5 centimètres en haut de Ménilmontant, toutes les radios en parlent ! Oui ! vous pouvez rigoler, avec vos tracks, vos chaussettes et vos katkat, mais Saluki va prendre le sien pour aller de Danube à la porte des Lilas, si, si !

Bon, d’accord, je sors, avec mes moonboots, mais je sors !

Alexis… tous les défauts

7)
JCP
, le 23.02.2005 à 10:20

malheureusement pas souvent reconnu par les laboratoires qui vont « aplatir » l’espace en sRVB. Vivement que cela change!

OUI! Ca me fatigue de plus en plus ça! A croire que tous ces labos tournent encore sous Windows 98…

Si cela peut se comprendre pour un service grand public, je trouve incompréhensible que même le service « pro » de colormailer n’offre pas un espace colorimétrique digne des appareils d’aujourd’hui!

Comment, je me répète?

Je l’ai déjà dit?

A part ça, merci pour ce test complet. Je trouve navrant la politique de « support » des flash Minolta en ce qui concerne le A1 et le A2. Visiblement ça ne s’arrange pas avec ce drnier appareil…

JCP

8)
Saluki
, le 23.02.2005 à 10:21

mais Saluki va prendre le sien pour aller de Danube à la porte des Lilas

J’ai déjà dit que j’étais en après-skis, cher « Alecskis ».
Ce matin à 7 h point de circulation sur le boulevard Sérurier: la pente est d’au moins 3% et un camion était en portefeuille vers la Porte Chaumont. Un autre dans la descente du boulevard d’Algérie.
Donc pas de bus.
Mon qat-qat (de la Mer Rouge…) se mâchonne-mâchonne dans son box-box, au chaud-chaud.

L’Epson est le « R-D1 » avec 6 millions de pixels sur un demi- format 24x36qui utilise les optiques Leica M et doit apparaître dans quelques semaines. Ils en profitent pour le mettre à US$ 3000!

Je t’ai concocté une vengeance T E R R I B L E pour la fin de semaine.

9)
François Cuneo
, le 23.02.2005 à 10:26

Renaud, j’en ai 3 d’appareils.

Mon IXUS 400
Le Minolta A200 (que je vais revendre prochainement)
Le Canon 1D Mark 2.

L’appareil du milieu, je l’achète, je le revends, j’en achète un autre, je le revends, etc… Et je perds du pognon à chaque fois.

Mais bon, c’est pour Cuk.ch alors…

10)
zitouna
, le 23.02.2005 à 10:38

Super test François, comme d’hab.

11)
VRic
, le 23.02.2005 à 11:56

À moins d’un particularisme suissien que j’ignore, on écrit plastiQUE en Français (plastiC c’est soit de l’Anglais soit de l’explosif).

Désolé.

12)
Leo_11
, le 23.02.2005 à 12:02

Renaud, j’en ai 3 d’appareils.

Mon IXUS 400
Le Minolta A200 (que je vais revendre prochainement)
Le Canon 1D Mark 2.

L’appareil du milieu, je l’achète, je le revends, j’en achète un autre, je le revends, etc… Et je perds du pognon à chaque fois.

Mais bon, c’est pour Cuk.ch alors…

Et le Mark2 il n’est pas encore à vendre ??? y’a le 1Ds Mark2 ou le 1Ds a tester pour Cuk.ch

13)
Saluki
, le 23.02.2005 à 12:07

Avant les fêtes j’avais regardé la reprise de mon D30 (avec booster). On m’en donnait 150 euros pour le rachat d’un neuf. Je n’ai ni acheté un neuf ni jeté le D30.

14)
Yves
, le 23.02.2005 à 16:47

Si ce Minolta tient la route, c’est donc un 4×4 ?

15)
JCP
, le 23.02.2005 à 17:12

Nonononon!

JCP

16)
Leo_11
, le 23.02.2005 à 17:20

Mais non, c’est un vélo avec un pneu de 20″ à l’avant et un de 28″ à l’arrière …

17)
lol.973
, le 24.02.2005 à 16:42

euh.. juste une question… elle est où la belle tour en bois???

Merci

19)
Ali Baba
, le 24.02.2005 à 21:18

Il est vendu combien ?

20)
Yves
, le 24.02.2005 à 22:08

euh.. juste une question… elle est où la belle tour en bois???

Panorama vu de la tour de Sauvabelin (QTVR, 500 ko): ici

Plus d’informations:

Yves

21)
Jean-Noel
, le 03.03.2005 à 10:25

Hello !

François, j’imagine que c’est toi que l’on voit dans le reflet du remontoir ? :)

Pourquoi ne pas contacter les constructeurs pour un pret plutot que de les acheter ?

Bonne continuation !

22)
jossarc
, le 10.03.2005 à 17:38

salut,
moi j’ai un « vieux » G3 de chez canon qui m’a donné entière satisfaction (c’est mon premier vrai appareil) mais je me demandais si je n’allais pas changer. Le A200 comme il est decrit me tente mais que valent les optiques supplémentaires que l’on peut rajouter: télé et grand-angle, et y a t-il vraiment un gouffre entre G3 et A200 ?

jerome (strasbourg)

23)
François Cuneo
, le 10.03.2005 à 22:32

Garde ton « vieux » G3, ne le vends surtout pas, c’est encore le meilleur de la série!